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EHPAD : quels sont les frais à prévoir ?
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Mis à jour le 14/01/2019
Il existe plusieurs types d'établissements pour personnes âgées, qui n'impliquent pas tous les mêmes frais.
Quelles sont les dépenses à prévoir lorsque l'on recherche une maison de retraite médicalisée (EHPAD) pour un proche en perte d’autonomie ? Réponses.
Les frais en Ehpad
Les frais en Etablissement d'hébergement pour personne âgée dépendante (EHPAD) se décomposent en trois tarifs :
· le tarif hébergement,
· le tarif dépendance,
· le tarif soins.
Le tarif hébergement
Le tarif hébergement recouvre l'ensemble des prestations d'administration générale, d'hôtellerie, de restauration, d’entretien et d’animation qui ne sont pas liées à la dépendance du résident.
Il est entièrement à la charge du résident ou de sa famille, déduction faite, éventuellement, de l'Aide personnalisée au logement (APL).
Pour un établissement donné, celui-ci va dépendre du type de chambre (simple ou double), de la superficie, de la présence ou non d’un balcon…
À ce tarif hébergement, il faudra, dans la plupart des établissements, rajouter le prix de certaines prestations comme la blanchisserie, le coiffeur, les soins d’esthétique, les protections...
Le montant du tarif hébergement, ainsi que le prix des prestations annexes, doivent être inscrits dans le contrat de séjour signé à l’entrée. Celui-ci sera réévalué tous les ans.
Dans les établissements habilités à l'Aide sociale, le conseil départemental, sous condition de ressources, peut prendre à sa charge ce tarif hébergement. Dans ce cas, il récupère 90 % des revenus de la personne âgée et peut faire un recours sur succession.
Le tarif dépendance
Le tarif dépendance recouvre les prestations d'assistance à l'accomplissement des actes au quotidien, sans relation avec le soin.
En fonction du niveau de dépendance du résident (GIR 6 à 1), l'établissement facturera le tarif dépendance correspondant.
Trois tarifs dépendance coexistent, leur montant varie selon les établissements :
· Tarif Gir 5/6 : pour les personnes âgées peu dépendantes classées dans les groupes iso-ressources GIR 5 et 6 qui correspond au ticket modérateur.
· Tarif Gir 3/4 : pour les personnes âgées plus dépendantes classées dans les groupes iso-ressources GIR 3 et 4
· Tarif 1/2 : pour les personnes âgées très dépendantes classées dans les groupes iso-ressources GIR 1 et 2.
Le tarif dépendance est fixé tous les ans pour chaque établissement par le président du conseil départemental, en fonction de la dépendance moyenne des résidents.
Il est financé en partie par le conseil départemental, sous la forme d'une dotation globale versée à l'établissement.
Reste à la charge du résident, quels que soient ses revenus et son degré de dépendance, une part du tarif appelée ticket modérateur, équivalent au tarif dépendance Gir 5/6.
Retrouvez tous les tarifs des EHPAD sur notre annuaire et calculez à titre indicatif (hors aide), le coût mensuel minimal du séjour.
Le tarif soins
Le tarif soins recouvre toutes les prestations médicales et paramédicales liées à la prise en charge du résident. Il est réglé directement par l'assurance maladie à l'établissement.
En pratique que va payer le résident ?
· Le tarif hébergement fonction du type de chambre choisi. À celui-ci pourront s’ajouter des prestations complémentaires.
· Le tarif dépendance correspondant à son Gir.
Quel que soit le niveau de dépendance, une part du tarif appelée ticket modérateur, équivalent au tarif dépendance Gir 5/6, est à la charge du résident.
Pour aider à payer les frais liés à la dépendance et les frais d’hébergement, des aides financières existent :
· L’APA en établissement qui permet de prendre en charge les tarifs dépendance pour les Gir1/2 et Gir 3/4
· Les aides au logement qui permettent de financer une partie des frais d’hébergement
· L’Aide sociale à l’hébergement, si l’établissement est habilité à l’Aide sociale
Découvrez les autres types d’établissements pour les personnes âgées dépendantes.
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Qu’est-ce qu’un établissement de santé
Les établissements de santé
· Qu’est-ce qu’un établissement de santé
· Quelles sont les missions des établissements de santé
· Que sont les établissements publics de santé
· Que sont les établissements de santé privés d’intérêt collectif
· Que sont les établissements de santé privés à but lucratif
· Quelles sont les dépenses du secteur hospitalier
· Qui finance les soins hospitaliers
· Comment les frais d’hospitalisation sont‑ils pris en charge
· Qu’est-ce que la tarification à l’activité (T2A)
· Quels sont les autres modes de financement des établissements de santé
· Comment un hôpital est-il dirigé
· Quels sont les organes consultatifs dans les hôpitaux
Parmi les établissements privés de santé, on distingue :
· les établissements à but non lucratif. On y trouve principalement des structures gérées par des personnes morales de droit privé associations, fondations, congrégations religieuses, mutuelles…
· les établissements à but lucratif les cliniques privées qui sont juridiquement des sociétés commerciales, et au sein desquels les médecins exercent majoritairement à titre libéral.
Les établissements de santé privés à but non lucratif sont devenus des établissements de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC) avec la loi dite Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) de 2009, se substituant aux établissements privés à but non lucratif et aux établissements privés participant au service public hospitalier (PSPH).
Le statut d’établissement de droit privé confère une plus grande souplesse, notamment en matière de gestion du personnel (embauche, sanction, licenciements, etc.), mais également de procédures d’achat, par exemple.
S’ils ne sont pas soumis aux règles de la comptabilité publique, les ESPIC doivent cependant disposer de comptes certifiés. Les agences régionales de santé (ARS) ont ainsi pour mission de surveiller la situation financière des ESPIC de la même manière que celle des établissements publics de santé. Les ESPIC bénéficient du même mode de financement que les établissements publics.
On trouve parmi eux environ 700 établissements de santé privés gérés par des organismes sans but lucratif, ainsi que les 20 centres de lutte contre le cancer et des structures d’hospitalisation à domicile ou de dialyse.
Les ESPIC répondent à trois engagements vis-à-vis du public : pas de limitation à l’accès aux soins ; pas de dépassement d’honoraires ; continuité du service (accueil 24h/24).
Il existe également des établissements de santé privés non ESPIC.
Attac France - L'action citoyenne
Les seniors ont des carences multiples en vitamines et micronutriments
Les seniors ont des carences multiples en vitamines et micronutriments
Des chercheurs allemands ont découvert que plus de la moitié des seniors souffrent de carences en micronutriments, notamment en vitamine D.

Selon les chercheurs de l'Institut d'épidémiologie (EPI) Helmholtz Zentrum München, qui ont examiné le statut en micronutriments des seniors, une personne sur deux, âgée de 65 et plus, souffrirait de carences en vitamine D. Or nous savons que notre organisme a besoin de substances organiques pour son bon fonctionnement et que la vitamine D spécifiquement, est indispensable au renforcement des muscles, ainsi qu’à la consolidation des os et des dents. Paramètres très importants chez les personnes âgées.
Depuis plus de 30 ans, la plateforme de recherche coopérative sur la santé KORA examine l'impact des facteurs environnementaux, de styles de vie et des gènes sur la santé de milliers de personnes vivant dans le sud de l’Allemagne. Pour arriver à ce résultat concernant les seniors, les scientifiques ont examiné les échantillons de sang de 1 079 personnes âgées de 65 à 93 ans. Leur analyse s'est concentrée sur les niveaux de quatre micronutriments : la vitamine D, la vitamine B12, le fer et l'acide folique, souligne les données présentées sur la plateforme KORA.
Plus de la moitié des personnes âgées manquent de vitamine D
Les résultats sont très clairs, explique l’une des auteures de l’étude, Romy Conzade. 52% des personnes âgées examinées avaient des niveaux de vitamine D inférieurs à 50 nmol/L et présentaient donc un statut sous-optimal en vitamine D
Les chercheurs se sont également aperçus que certains autres micronutriments manquaient aux personnes âgées : 27% avaient un niveau de vitamine B12 sous le seuil requis, 11% avaient un taux de fer trop bas et près de 9% n’avaient pas assez d’acide folique dans l'organisme, soit de vitamine B9. Celle-ci étant principalement apportée par les fruits et les légumes verts.
Notre étude montre également que la consommation régulière de compléments alimentaires contribuent à améliorer les niveaux de ces vitamines respectives explique Barbara Thorand, cheffe de l'étude. Cependant, les compléments ne sont pas un remède universel et les personnes âgées devraient faire attention à maintenir un régime alimentaire sain et nutritif." Dans ce contexte, les chercheurs affirment que leur prochain objectif consistera à étudier les voies métaboliques qui relient la prise de compléments alimentaires, l'état des micronutriments et les états pathologiques.
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L’aide sociale à l’hébergement (ASH) en établissement
L’aide sociale à l’hébergement (ASH) en établissement
Pour éviter un maintien à domicile contraint par des raisons financières, l’ASH (aide sociale à l’hébergement) peut être demandée auprès du conseil départemental par les personnes âgées hébergées en établissement.
Le conseil départemental paie la différence entre le montant de la facture et la contribution de la personne, voire de ses obligés alimentaires.
Les montants d’ASH versés sont récupérables par le conseil départemental.
Sommaire
· Dans quelles situations l’ASH est-elle accordée ?
· Comment est fixé le montant de l’ASH ?
· A partir de quand l’ASH est-elle versée ?
Dans quelles situations l’ASH est-elle accordée ?
Pour bénéficier de l’ASH (aide sociale à l'hébergement), il faut :
- avoir plus de 65 ans (ou plus de 60 ans si l’on est reconnu inapte au travail),
- résider en France de façon stable et régulière ou disposer d’un titre de séjour en cours de validité,
- avoir des ressources inférieures au montant des frais d'hébergement.
L'ASH pour les personnes handicapées
Les personnes handicapées vivant en maison de retraite peuvent bénéficier sous condition du régime de l'ASH pour les personnes handicapées. Pour en savoir plus, consulter le dossier thématique "Les droits des personnes handicapées vieillissantes".
L’ASH peut être accordée pour un hébergement :
- en résidence-autonomie (ex-logement-foyer),
- en EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes),
- en USLD (unité de soins de longue durée).
Pour que l’ASH soit accordée, il faut que ces établissements disposent de places habilitées à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale.
Si vous pensez être éligible à l'ASH, vous devez choisir un établissement qui dispose de places habilitées à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale. C’est un critère à prendre en compte dans votre choix d’un établissement. Pour en savoir plus, consulter l'article "Choisir une maison de retraite".
Si vous avez vécu au moins 5 ans dans un établissement sans y bénéficier de l’aide sociale, et que vous en avez besoin à un moment donné, le conseil départemental peut participer à vos frais d’hébergement, même si vous n’occupez pas une place habilitée à l’aide sociale.
Comment demander l’ASH ?
Vous devez dans tous les cas déposer votre demande d’admission à l'ASH auprès du CCAS (centre communal d’action sociale) ou auprès de votre mairie qui transmettent ensuite le dossier au conseil départemental.
Votre demande doit être déposée auprès de la commune où vous avez résidé au moins 3 mois consécutifs avant d’aller vivre en établissement. Cette résidence où vous avez résidé au moins 3 mois consécutifs avant d’aller vivre en établissement constitue votre domicile de secours.
La demande d’ASH doit se faire en même temps que les démarches d’admission dans un établissement. Pour en savoir plus sur les démarches à effectuer, consultez le dossier "Faire une demande d'aide sociale à l'hébergement".
Qu'est-ce qu'un domicile de secours ?
Le domicile de secours est le dernier domicile où une personne a vécu au moins 3 mois avant d’aller vivre dans une structure d’hébergement. Il faut que ce lieu soit un domicile (par exemple : une résidence principale ou secondaire, la maison de ses enfants où l’on a été hébergé avant d’entrer en maison de retraite…) et pas une structure médico-sociale ou hospitalière.
Le domicile de secours sert à déterminer quel conseil départemental est responsable du versement des aides.
Que prend en charge l’ASH ?
L’ASH prend en charge une partie ou la totalité des frais d’hébergement du résident.
L’ASH peut aussi financer le tarif dépendance pour les résidents des EHPAD (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) et des USLD (unités de soins de longue durée). Pour en savoir plus, consulter l'article "Comprendre sa facture en EHPAD".
Comment est fixé le montant de l’ASH ?
L’ASH est versée par les conseils départementaux. Tous les conseils départementaux ont leur propre règlement d’aide sociale. La loi pose des principes et les conditions concrètes d’application sont précisées dans chaque département. Les règles sont donc différentes en fonction des départements.
Le conseil départemental fixe le montant de l’ASH en fonction de la situation de la personne accueillie en établissement. Il va étudier :
- ses ressources,
- les ressources de son conjoint,
- les ressources de ses obligés alimentaires.
Le bénéficiaire de l'ASH doit reverser 90 % de ses revenus à l’établissement d’hébergement. S’il touche une aide au logement, cette aide est prise en compte dans les revenus. Les 10 % restants sont laissés à sa disposition. Cette somme ne peut pas être inférieure à un certain montant.
Une somme minimum laissée aux bénéficiaires de l'ASH en maison de retraite
Si vous êtes bénéficiaire de l'ASH, une somme minimum vous sera obligatoirement laissée par le conseil départemental. Il s’agit d’1 % du montant annuel de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées), ex-minimum vieillesse, soit 104 € par mois en 2019.
De la même façon, si vous êtes bénéficiaire de l’ASH et si votre conjoint reste à domicile, une somme minimale lui sera automatiquement laissée pour vivre. Cette somme correspond au montant de l’ASPA soit 868,20 € par mois en 2019.
En fonction de la situation de la personne âgée et de ses obligés alimentaires, le règlement de la facture d’hébergement peut se partager entre :
- la personne âgée ou son conjoint,
- son ou ses obligés alimentaires,
- le conseil départemental.
Comment est versée l’ASH ?
L’ASH est versée par les conseils départementaux. Tous les conseils départementaux ont leur propre règlement d’aide sociale. Les règles sont donc différentes en fonction des départements.
En général, le résident règle ses frais d’hébergement à l’établissement à hauteur de 90 % de ses ressources.
Le conseil départemental paie la partie non couverte par les revenus du résident directement à l’établissement. Il récupère ensuite la participation demandée aux obligés alimentaires s’il y en a.
A partir de quand l’ASH est-elle versée ?
Le droit à l’ASH est ouvert à partir de la date d’entrée en établissement. Il faut faire la demande dans les deux mois qui suivent cette entrée.
Des résidents peuvent avoir besoin de demander l’ASH en cours de séjour. Dans ce cas, le droit à l’aide sociale est ouvert à la date de demande de prise en charge, sous réserve que celle-ci ne soit pas antérieure de plus de 2 mois à la date de signature du dossier.
Les délais d’instruction des dossiers sont susceptibles d'être longs. Si le conseil départemental accorde l'ASH au résident, l’établissement reçoit rétroactivement les sommes dues de la part du conseil départemental.
Si le conseil départemental considère que le résident ne peut pas bénéficier de cette aide, le résident et ses éventuels obligés alimentaires devront s’acquitter des frais engagés par l’établissement pour son hébergement.
Les montants d’ASH versés par le conseil départemental sont récupérables du vivant et au décès de la personne bénéficiaire. Pour en savoir plus, consulter l'article "Connaître les obligations de la famille".
Liens utiles
La fiche Aide sociale à l'hébergement (ASH) d'une personne âgée sur service-public.fr
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LES PERTES DE DECEMBRE SONT MASSIVES !!! VOS RETRAITES
du 25 au 28 février 2019 :Chers lecteurs, très mauvaise nouvelle pour vos retraites en cours ou bien à venir. Les gestionnaires de hedge funds ont perdu 100 milliards de dollars lors de l'effondrement de Wall Street de la fin décembre 2018.
Bien sûr BFM-WC et WC-News s'étaient abstenus d'en parler, hors de question que les manants apprennent que leurs cotisations sociales pour leurs retraites ont été massacrées.
Ce qui veut dire qu'à un moment donné, dans 6 mois ou 3 ans, peu importe, toutes les retraites en France seront forcément amputées à nouveau de 1 à 5% pour compenser les pertes:
" Les gestionnaires de fonds européens avertissent depuis des mois que le quatrième trimestre était mauvais pour eux. Quelle erreur? Une estimation le situe à 100 milliards de dollars. Il s'agit de la somme d'argent que les fonds ouverts de l'Europe ont perdue au cours des trois derniers mois de 2018. marchés whipsawed, selon Amundi SA. La société française seule a vu des sorties de 7,4 milliards $ durant cette période au milieu d' un marché « extrêmement hostile », directeur général Yves Perrier a annoncé mercredi. d' autres compagnies européennes ont rapporté des sorties similaires. », lire ici Bloomberg.
Rappellez-vous, en 2008, (entre autres) le RSI avait perdu une somme colossale (2 milliards?) à la suite de quoi le RSI s'est mis à massacrer les cotisants poussant certains au suicide. C'est à cause de cela aussi que Sarkozy a reculé l'âge de la retraite des Français afin de donner un peu d'air aux organismes qui gèrent les fonds de retraite.
Et pour finir, sachez que fin décembre 2018, le fameux Plunge Protection Team est intervenu avec 1 trilliard de fausse monnaie pour tout racheter afin de faire remonter le Dow Jones !!!
"24 Dec: The Trump administration is arranging a phone call on Monday with top regulators to discuss financial markets amid a rout on Wall Street. Treasury Secretary Steven Mnuchin will host the call with the president’s Working Group on Financial Markets, known colloquially as the Plunge Protection team", lire ici Reuters et ici Seeking Alpha. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2019
LA RECESSION EN COURS PAR MAERSK, LA BCE ET LA LISTE DES LICENCIEMENTS
du 25 au 28 février 2019 : Les armateurs qui gèrent tous les tankers et autres porte-contenairs géants sur les mers et océans ont constaté eux aussi une méga recession qui est en train de cisailler leurs prévisions, témoin la gigantesque compagnie Maersk elle-même:
" Dans une interview avec Bloomberg TV, peu après la publication de résultats mornes, le PDG Soren Skou a déclaré que les perspectives économiques mondiales pour cette année s'annoncent plus sombres qu'en 2018, ce qui affecte son entreprise. "
Une des raisons invoquées tient dans les tensions entre les US et la Chine et évidemment les US et la Russie. Mais évidemment il n'y a pas que cela. Le pouvoir d'achat de tous les citoyens a baissé et du coup, ils achètent beaucoup moins ce qui est totalement logique. Lire ici nos amis de ZH.
Autres indicateurs, vous les avez directement de la BCE comme vous pouvez le voir sur ce graphique avec les dernières déclarations des directeurs de la BCE, voyez vous-même:
Et pour finir, la récession se voit clairement dans ma liste des licenciements en particulier quand même une chaîne de pâtisserie est obligée de déposer le bilan. Aux petits esprits chagrins, je leur rappelle que les Anglais ne commandent pas encore leurs gâteaux sur Internet pour prendre le thé de 17 heures avec leurs amis...
Dernière minute: voyez aussi cet article "A Recession Indicator With A Perfect Record For 70 Years Is About To Be Triggered" de SHTFplan.com qui vous dit la même chose que moi, se reposant uniquement sur les licenciements aux Etats-Unis:
"Le taux de chômage a été un prédicteur parfait d'une récession au cours des 70 dernières années, et il semble être sur le point de déclencher ce signal." Cela n'a jamais été faux.C'est quelque chose à surveiller ", a déclaré Joseph Lavorgna, économiste en chef pour les Amériques chez Natixis. Alors que le taux de chômage avoisine les 4% (le nombre rapporté dans les médias grand public), le nombre de chômage plus précis est de 8,1%.
Cela prend en compte ceux qui ont renoncé à chercher du travail et ceux qui sont sous-employés (travailleurs à temps partiel mais qui veulent un emploi à temps plein). Ce chiffre de chômage plus précis est appelé U-6, alors que nous entendons souvent -3 rapporté à la nouvelle. Mais même l’ancienne présidente de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen, a déclaré que le U-6 était un indicateur beaucoup plus précis de la situation en matière d’économie ". Lire la suite de cet article. Revue de Presse de Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008 -2019
LA FRANCE A PLACE UN EMPRUNT A 30 ANS ET L'ITALIE DERIVE
du 25 au 28 février 2019 : Bercy continue a saigner les Français à blanc en permettant aux seuls multinationales et étrangers d'acheter sa dette. Ainsi, la semaine passée (ou un peu plus), l'Agence France Trésor a placé un titre de dette (en fait un emprunt genre Cetelem) qui part sur 30 ans à 1,54%, arrivant à maturité en mai 2050 !
Qui sait où en sera la France à ce moment là ?? Si Dieu me prête vie jusqu'à là, j'aurai 80 ans. Mais notez que si vous et moi avions le droit d'en acheter, la France devra nous rémunérer jusqu'en 2050.
Et qui a placé/vendu cette dette aux étrangers ? "BNP Paribas, Crédit Agricole CIB, HSBC, JPMorgan et SG CIB, aurait réuni un carnet d’ordres de quelque 33,5 milliards d’euros de la part des investisseurs. Compte tenu de cette demande historique, la France a pu lever 7 milliards d'euros et consentir un niveau de spread limité à seulement 7 points de base (pb) au-dessus du taux actuel de référence, inférieur à l’objectif initial déjà faible de 10 pb", nous dit le très austère Agefi, merci à Spartacus, lire ici leur article.
En revanche, pour l'Italie, ça se complique puisque l'écart entre le 10 ans italien et le 10 ans allemand ne cesse de grandir, mettant progressivement l'Italie dans la position de la Grèce en 2010... Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©www.jovanovic.com 2008-2019
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UNE AUGMENTATION DU NOMBRE DE RÉSIDENTS À VENIR
UNE AUGMENTATION DU NOMBRE DE RÉSIDENTS À VENIR
En pleine crise, les Ehpad doivent se préparer dans les décennies à venir à l’arrivée des papyboomers à l’âge de la retraite. De nombreux seniors pourraient ainsi devenir résidents d’établissements médicalisés dans les décennies à venir. Ainsi, en 2040, les 75 ans et plus représenteront près de 15 % de la population, contre moins de 10 % en 2020.
LES EHPAD, ÉTABLISSEMENTS MÉDICALISÉS ULTRA FRÉQUENTÉS
Premier constat : l’Ehpad est l’établissement médical destiné aux seniors le plus largement présent sur le territoire. Sur 10 600 établissements accueillant des personnes âgées, 70 % sont des Ehpad.
Des structures indispensables tant la demande est conséquente : en 2015, 728 000 personnes âgées vivent dans un établissement médicalisé. Du fait de l’important nombre d’Ehpad en France, une grande majorité de résidents se trouvent dans ce type d’établissements, structures privées et publiques confondues : 80 % d’entre eux sont concernés, soient 585 000 personnes.
Si les seniors résident principalement en Ehpad, c’est pour une raison principalement médicale : ces établissements offrent des prises en charge spécifiques, notamment pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ces conditions nécessitent des soins lourds et l’attention particulière d’un personnel soignant… de plus en plus débordé.
DES SOIGNANTS EN SOUS‐EFFECTIF TOUJOURS PLUS SOLLICITÉS
Il s’agit d’ailleurs du principal sujet de protestation des soignants : leurs équipes sont en sous‐effectif.
En moyenne dans un Ehpad, six soignants ont dix résidents à charge. Ce taux d’encadrement est bas : la France fait figure de mauvaise élève par rapport à ses voisins européens.
Source : syndicats.
La France peine à combler son retard. En 2005, Dominique de Villepin, alors premier ministre, promettait un taux d’encadrement dans les Ehpad d’un soignant pour chaque résident, d’ici à la fin du quinquennat de Jacques Chirac. Sans succès.
13 ans plus tard, les syndicats continuent à réclamer la mise en œuvre de cette promesse. Cette demande se fait d’autant plus pressante que les résidents à l’autonomie réduite sont de plus en plus nombreux : cela nécessite un soutien et une disponibilité accru du personnel médical.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère de la santé (DREES) souligne en effet que 91 % des résidents en Ehpad sont en GIR 1 à 4, soient les niveaux de dépendance les plus élevés.
Par exemple, selon la DREES, sur les 728 000 personnes résidant en Ehpad, plus du tiers (35 %, soient 260 000 résidents) souffrent d’une maladie neurodégénérative.
Pour France Culture, une aide‐soignante dans un Ehpad témoigne : « Une toilette devrait durer 45 minutes. Si on en a 20 minutes par personne, c’est déjà bien ! (…) Quand on n’a pas le temps, on fait mal, on est moins précis dans le geste et on perd patience. (C’est) de la maltraitance, oui, on peut dire le mot. »
Ce ras‐le‐bol des soignants se ressent jusque dans la recherche de nouveaux salariés : 35 % d’Ehpad font état d’une difficulté croissante à recruter. C’est notamment le cas des aide‐soignants, un poste aux conditions de travail éprouvantes entre ultra polyvalence et chronométrage des tâches à accomplir.
DES FRAIS D’HÉBERGEMENT TOUJOURS PLUS ÉLEVÉS
Malgré le manque de confort voire la « maltraitance » des résidents évoquée précédemment par une soignante, ces derniers s’acquittent de frais d’hébergement de plus en plus élevés. Le montant médian en témoigne.
Selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), en 2016, 10 % des Ehpad annoncent des frais d’hébergement mensuels inférieurs à 1653 €. 10 autres % annoncent des frais d’hébergement supérieurs à 2798 €.
Les tarifs par jour sont en effet en augmentation constante. En 2016, une journée d’hébergement en Ehpad est en moyenne facturée 59,30 euros — la CNSA signale ainsi une hausse de + 7,6 % par rapport à 2011.
Alors que les frais d’hébergement en établissement médicalisé augmentent, les retraites des Français restent, en parallèle, stables. En 2016, un retraité touchait en moyenne 1322 euros bruts mensuels : cela signifie que, selon son niveau de revenu, une personne âgée résidant en Ehpad dépense l’intégralité de sa pension dans ses frais d’hébergement voire doit bénéficier d’aides financières pour régler la facture.
L’ÉTAT INSUFFISAMMENT ENGAGÉ ?
Dans le budget 2018 de financement de la sécurité sociale, le gouvernement alloue 100 millions d’euros supplémentaires aux Ehpad, espérant ainsi soulager les problématiques de sous‐effectifs et de moyens financiers dans les établissements les plus en difficulté. Ainsi, les dépenses de l’État liées aux Ehpad devraient augmenter de 4,5 %.
En parallèle, Agnès Buzyn défend une réforme du financement des Ehpad, initiée sous le quinquennat de François Hollande. La ministre de la santé reconnaît que ces mesures, échelonnées jusqu’en 2023, tendent à favoriser les établissements accueillant les personnes les plus dépendantes. Ceci au détriment « d’environ 10 % » d’Ehpad, majoritairement du secteur public, précise la ministre.
La poursuite de la réforme inquiète le personnel des établissements médicalisés. Pour calmer les esprits et tenter d’endiguer le mouvement de grève de ce 30 janvier, le gouvernement avait annoncé une enveloppe de 50 millions d’euros supplémentaires pour soutenir les EHPAD en grande difficulté. En vain : la grève, suivie par près d’un tiers des salariés d’Ehpad, a été l’occasion de dénoncer cette mesure, qualifiée par les syndicats de « goutte d’eau » , de « broutilles » voire même de « provocation ».
MÉTHODOLOGIE ET SOURCES
Les données présentées dans cet article sont issues de diverses institutions. La figure 1, présentant la part des 65–74 ans et des 75 ans et plus dans la population dans les prochaines décennies, s’appuie sur les projections de population de l’INSEE pour la période 2007–2060. Les données présentées dans les figures 2, 3 et 5 proviennent d’une étude réalisée pour le compte de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère de la santé (DREES) en 2017 intitulée « 728 000 résidents en établissements d’hébergement pour personnes âgées en 2015 ».
La donnée de la figure 4, sur le taux d’encadrement des résidents en Ehpad, est extraite d’une étude menée par la DREES en 2015 ; les données sur l’Allemagne et le Danemark ont été avancées par les syndicats lors de la grève du 30 janvier. Pour la figure 6 sur les frais d’hébergement des Ehpad, c’est une étude réalisée sur l’année 2016 par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie qui a servi de base. La figure 7 s’appuie sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2018 : l’investissement de 100 milliards d’euros supplémentaires pour les Ehpad a été confirmée la semaine du 22 puis du 29 janvier par la ministre de la santé.
En terme de limites, il est difficile d’obtenir un chiffre exact sur le nombre d’Ehpad en France et de par exemple présenter une carte montrant la répartition des établissements dans les départements et régions.
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Communiqué de presse Résultats étude Senior : Marché et habitat inclus
Paris, le 7 février 2019
Communiqué de presse
SENIORS
« Marché et habitat inclusif, quelles offres de services ? »
Le vieillissement de la population est une réalité démographique, il impacte une multitude de secteurs économiques et suscite des opportunités de croissance importantes : la silver économie pourrait ainsi générer une création de 300 000 emplois à l'horizon 2020 [1] . Dès lors, le secteur des services à la personne pourrait s'imposer comme l'un des principaux pourvoyeurs d'emplois au cours des prochaines décennies .
Face à ce constat démographique et économique, les pouvoirs publics ont consacré en 2013 la silver économie comme étant un axe de développement stratégique. Dans cette lignée, le ministère des Solidarités et de la Santé a lancé en octobre 2018 une vaste consultation citoyenne sur le thème de l'autonomie et du grand âge. Cette consultation doit permettre à tous les Français de formuler des propositions concrètes sur le sujet de la prise en charge et de la perte d'autonomie.
C'est dans ce contexte que la Fédération du service aux particuliers (FESP) a souhaité mener une enquête auprès des Français âgés de plus de 50 ans afin d'appréhender leur état d'esprit et leurs attentes par rapport aux services à la personne dans l'objectif de dresser un bilan des attentes des seniors en matière d'habitat inclusif, un sujet central lorsque l'on appréhende la question du vieillissement des populations.
Ce pessimisme ambiant trouve probablement en partie son origine dans une difficulté exprimée par une majorité, à savoir celle d'une difficulté de plus en plus grande à épargner chaque mois un peu d'argent. Aujourd'hui, moins de quatre séniors sur dix indiquent avoir la possibilité d'épargner à la fin du mois (37 %). Il y a neuf ans, en décembre 2010, ils étaient près de six sur dix (56 %) à pouvoir le faire, soit un recul de 19 points.
Cette réalité masque de fortes disparités au sein de ce segment de population que sont les seniors qui constituent une catégorie très hétérogène. L'âge, le statut professionnel (actif ou inactif), l'ancienneté de la retraite, le niveau économico-social sont autant de critères qui segmentent cette population au sein de laquelle sont identifiés quatre groupes dont les besoins et les attentes en matière de services à la personne se distinguent, à savoir les séniors :
- qui décrochent ;
- tentés par le repli ;
- qui inventent des modes de vie et de consommation alternative ;
- aisés et heureux.
Près de trois séniors sur dix (29 %) indiquent avoir déjà eu recours aux services à la personne, la plupart du temps en déclarant ces services afin de bénéficier d'un crédit d'impôt (26 %). En revanche, les 2/3 des séniors indiquent n'avoir encore jamais eu recours aux services à la personne ; 7 % de ces derniers précisant avoir l'intention d'y recourir prochainement. Il conviendrait, dans une étude ultérieure, de connaître les raisons des non-recours, afin d'évaluer la marge de progression du marché auprès de cette catégorie de Français. En outre, 12 % des séniors interrogés indiquent rencontrer des difficultés pour trouver un professionnel disponible ou proposant les services souhaités près de chez eux.
L'ensemble de ces résultats indique, dans une logique d'extrapolation, l'ampleur de la place restant à prendre sur le marché des seniors pour un grand nombre d'acteurs du secteur.
Au-delà de l'offre, c'est également l'image des services à la personne qui évolue et doit gagner en visibilité dans la perception qu'en a la population concernée. En effet, les personnes âgées sont de loin perçues comme le public cible par excellence des services à la personne (93 %), devant les aidants familiaux (64 %) et les familles Cette image, traditionnelle et communément répandue des services à la personne, prédomine. Or, ils ne sont que 47 % à estimer que le « maintien à domicile auprès de personnes dépendantes » serait un service utile pour eux à l'avenir. En outre, ils sont seulement 25 % à estimer qu'ils pourraient un jour avoir recours au service de garde malade (présence pour assurer le confort physique et moral hors soins).
Par ailleurs, Les actifs célibataires ne sont en revanche que très peu associés dans l'esprit des séniors aux services à domicile (seulement 24 %). Dans cette perspective, les services à la personne non spécifiques aux personnes âgées, peinent encore à trouver un écho auprès des séniors, même si l'intérêt des plus jeunes d'entre eux se révèle plus prononcé.
L'HABITAT SENIOR : L'IDÉAL DU VIEILLIR CHEZ SOI
Pour les seniors, la perspective de pouvoir vieillir au sein de leur domicile est une réalité très marquée. Pour ceux-ci, bien plus que pour la moyenne des Français, leur lieu d'habitation idéal est celui dans lequel « on se sent bien » avec sa famille et en sécurité. Il est également un lieu d'activités (« où je peux bricoler, jardiner, faire des aménagements »), un jugement partagé par 40 % des seniors contre 31 % des Français. Ce résultat illustre l'attachement réel de cette frange de la population à leur domicile.
Appuyant ce constat, il apparait que 85 % des séniors interrogés envisagent, dans une projection à 10-15 ans, de vieillir au sein de leur logement actuel, dont 46 % l'envisagent même « tout à fait ». Cette perspective est plus particulièrement partagée par les séniors qui vivent aujourd'hui dans des maisons de plain-pied. En effet, la présence d'escaliers ou encore le fait d'être locataire de son logement constituent les deux principaux freins pour ceux qui aujourd'hui ne se projettent pas pour l'avenir dans leur logement actuel.
Pour les autres qui souhaitent rester dans leur logement, les solutions d'aménagements évoquées sont de plusieurs ordres. Le plus souvent, il s'agira de réaliser des travaux d'adaptation dans certaines pièces (44 %) et d'y installer des petits équipements spécifiques (28 %) ou automatisés (27 %).
DES AIDES FISCALES CONNUES MAIS PEU SOLLICITEES
Près de huit séniors sur dix indiquent connaitre, ou avoir entendu parler, des crédits d'impôts pour le recours aux services à la personne (79 %), en revanche, seulement 41 % d'entre eux déclarent voir précisément de quoi il s'agit. Par ailleurs, trois- quart des séniors déclarent connaitre l'existence des aides financières allouées à la perte d'autonomie et au maintien à domicile (75 % mais seulement 27 % qui voient précisément de quoi il s'agit), de même pour les aides fiscales pour l'aménagement de l'habitat (76 % dont 28 % précisément). Il reste donc une marge de progression importante pour que les séniors puissent bénéficier de toutes les aides auxquelles ils peuvent prétendre, puisqu'aujourd'hui moins de quatre séniors sur dix déclarent ne pas savoir à qui s'adresser pour en bénéficier (38 % dont seulement 10 % le savent précisément).
Rapport annuel du COR - Juin 2018
Pour cette cinquième édition du rapport annuel du COR, il a été procédé à une actualisation des projections à court, moyen et long terme du système de retraite.
Le présent rapport est organisé en deux parties.
La première partie (le contexte) présente le cadrage démographique et économique qui détermine en partie les évolutions des indicateurs de suivi et de pilotage.
La deuxième partie (les résultats) décrit les évolutions du système de retraite au regard de ses principaux objectifs, à l'aune des indicateurs de suivi et de pilotage identifiés comme tels par le COR.
Le rapport dans son intégralité ainsi que le diaporama présenté lors du point presse et les fichiers de données sous Excel (données présentées dans les figures et tableaux du rapport, et données complémentaires de calcul) sont disponibles.
A REVOIR. Enquête de santé, Homéopathie, bientôt la fin ?
Médicament ? Croyance ? Placebo ? Plus de deux siècles après son invention, l’étau se resserre autour de l’homéopathie.
Pour la première fois en France, des médecins se sont unis pour dénoncer une pratique jugée "inefficace" et "ésotérique" et réclamer son déremboursement. L’homéopathie n’a pourtant jamais autant séduit les Français. Ils sont plus de 70% à l’avoir déjà testée. C’est 20% de plus qu’il y a 5 ans. Pour ces adeptes, aucun doute, l’homéopathie ça soigne ! Mais comment ?
Du cœur et du foie de canard hautement dilués peuvent-ils réellement soigner les états grippaux ? C’est pourtant ce que contient l’Oscillococcinum, produit vedette des laboratoires Boiron.
Il n’existe aucune preuve scientifique solide démontrant que les produits homéopathiques ont plus d’intérêt qu’un placebo. Pourtant ces granules bénéficient d’un passe-droit exceptionnel. C’est la seule catégorie pharmaceutique qui n’a pas besoin de démontrer son efficacité pour avoir une « autorisation de mise sur le marché » et donc être classée comme un médicament.
Utilisée par plus de 5000 médecins, l’homéopathie a même fait son entrée à l’hôpital, jusque dans des services de cancérologie. Mais pour ses opposants, cette reconnaissance a ouvert la porte aux dérives et aux charlatans.
Face à cette levée de boucliers, les autorités de santé ont décidé de réagir et vont évaluer pour la première fois l’efficacité et l’utilité de l’homéopathie. Restera-t-elle remboursée ? Gardera-t-elle sa place en médecine ? 200 ans après sa création, l’homéopathie n’a jamais été autant menacée et avec elle tous les Français qui lui font confiance…
Le documentaire" Homéopathie, la guerre est déclarée" réalisé par Magali Cotard sera suivi d’un débat animé par Marina Carrère-d’Encausse, Philippe Charlier et Emma Strack.
Les Invités :
- Pr Dominique LE GULUDEC, présidente du collège de la Haute Autorité de Santé
- Pr Bruno FALISSARD, psychiatre et professeur de santé publique et de biostatistiques
- Dr Hélène RENOUX, médecin généraliste et présidente de la Société Savante d'Homéopathie
- Dr Matthieu CALAFIORE, médecin généraliste, membre du Collectif Fakemed