
Jusqu’au 8 octobre, les associations de travail en temps partagé ouvrent leurs portes au public. Objectif : faire connaître ce nouveau mode d’emploi qui séduit de plus en plus de cadres expérimentés.
Deux jours dans une PME, trois jours dans une autre… Plus de 1,2 million de salariés, dont quelque 220.000 cadres répartissent ainsi leur semaine entre plusieurs employeurs. Soit 5% de la population active. Pour faire connaître ce type d’activité dit de "travail en temps partagé", la Fédération nationale des associations de travail en temps partagé (FNATTP) organise une semaine d’information jusqu’au 8 octobre.
"En embauchant des cadres en CDD ou en CDI à temps partiel, les PME peuvent s’offrir les services d’un DRH ou d’un directeur administratif et financier", explique Michèle Maylié, présidente de la FNATTP. Ce mode de travail est aussi une aubaine pour respecter la loi sur l’emploi des seniors, qui oblige, depuis janvier 2010, les sociétés de plus de 50 salariés à mettre en place un plan d’action pour recruter des salariés de plus de 50 ans. Les PME utilisent, en effet, ce dispositif pour embaucher en priorité des cadres expérimentés.
"Les cadres en fin de carrière, qui peinent à trouver un emploi, y voient une opportunité d’organiser plus librement leur vie professionnelle, voire la possibilité de décrocher un poste", renchérit Michèle Maylié. Près d’un sur deux signe finalement un CDI à temps plein. Mais parfois au prix d’une longue période de précarité…
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