avec un clin d 'oeil à Pierre-Jean Llorens, toujours très actif pour les revues de presse :

sap postes en cdi en client final

Nous recherchons pour nos clients finaux et (NON ESN) les profils suivants
 SAP PP à Paris            60/65 ke
SAP MM à Paris            60/65 ke
SAP FI / CO à Lyon Lyon            50/60 ke
SAP BC département 73/74         50/60 ke
SAP ABAP à Lyon           50/60 Ke
 Les postes sont proposés en CDI et le télétravail est impossible, il conviendra de resider dans la meme ville,
 Si vous etes ouverts à de nouvelles opportunités, merci de nous envoyer votre cv,
 
Hervé Dulaire
IT Resourcer
ITProject-search
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Misez sur les moments qui comptent :
Intégration, mobilité interne, départ...

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SPIE recrute 400 collaborateurs en Auvergne-Rhône-Alpes

SPIE recrute 400 collaborateurs dont 100 alternants, en Auvergne-Rhône-Alpes

Lyon, 5 avril 2022 – A l’heure de la relance verte, les métiers du groupe SPIE, leader européen des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications, ont le vent en poupe. Pour accompagner ses clients dans la transition énergétique et la transformation numérique, SPIE France recrutera en 2022, 3 600 collaborateurs partout en France : 300 postes en CDI et 100 en alternance sont ouverts en Auvergne-Rhône-Alpes.

Des métiers au cœur des enjeux énergétiques et climatiques 

Les services de SPIE sont à la croisée des enjeux énergétiques et climatiques (smart city, bâtiment intelligent, services aux industries et énergie). Ils offrent de nombreuses opportunités et des carrières d’avenir qui contribuent à la lutte contre le changement climatique et à la création de valeur par le numérique : technicien-ne de maintenance, ingénieure-e efficacité énergétique, électricien-ne courant faible et fort, ingénieur-e télécoms, ingénieur-e réseaux, monteur, conducteur-trice de travaux, raccordeur fibre optique, ingénieur-e & technicien-ne smart city, cybersécurité, technicien-ne data centers, soudeur-se, électricien-ne industriel, responsable d'activités réseaux d'énergie. Les postes sont principalement des CDI à temps plein. Tous les niveaux d’étude sont ciblés, du bac professionnel au diplôme d’ingénieur en passant par les licences professionnelles et les BTS. Retrouvez toutes les offres d’emploi sur spie-job.com

« Nous recrutons partout en France des femmes et des hommes qui ont envie de donner du sens à leur engagement professionnel et qui partagent nos valeurs de performance, proximité et responsabilité. En rejoignant SPIE, groupe européen en croissance et acteur clé des enjeux actuels : la transition énergétique, la transformation numérique responsable et la relocalisation de l’industrie, vous vous donnez de belles perspectives d’avenir ! », précise Arnaud Tirmarche, directeur général de SPIE France.

 

100 postes à pourvoir en alternance en Auvergne-Rhône-Alpes

SPIE est reconnue pour sa capacité à transmettre ses savoir-faire. L’alternance fait partie de sa politique RH depuis de nombreuses années, ce qui en fait l’une des premières sources de recrutement. En 2022, SPIE continue à s’impliquer auprès des jeunes, et prévoit le recrutement de 100 nouveaux alternants en Auvergne-Rhône-Alpes. Un pari ambitieux qui mobilise des collaborateurs, tuteurs et formateurs, qui donnent de leur temps pour transmettre les meilleures pratiques aux techniciennes et techniciens de demain. 

« Nous faisons en sorte que chaque collaborateur vive une aventure humaine foisonnante avec de véritables perspectives d’évolution. C’est la raison pour laquelle l’ancienneté moyenne est de plus de dix années et que nos collaborateurs sont fiers de porter les couleurs de SPIE », déclare Olga Martin Jarousse, directrice des ressources humaines de SPIE France. 

 

Mixité et diversité comme moteur des recrutements 

Outre les compétences techniques et la capacité d’adaptation, un sens aigu du collectif et une réelle envie de contribuer aux enjeux de la transition énergétique et de la transformation numérique sont des atouts recherchés. 

« Venez chez nous si ça vous branche d’agir pour la transition énergétique et pour la transformation numérique », c’est la signature de la marque employeur de SPIE France. Elle est portée par une promesse claire : celle de contribuer à un monde plus responsable et plus durable en rejoignant un Groupe en pleine croissance. Créateur de solutions vertes et innovantes, SPIE accompagne ses clients dans la conception, l’installation et la maintenance de leurs infrastructures et de leurs réseaux énergétiques et numériques. 

 

 

À propos de SPIE France

SPIE France, filiale du groupe SPIE, est un acteur majeur de la transition énergétique et numérique. SPIE France est organisée en cinq filiales et six divisions nationales, SPIE ICS (services numériques et technologiques), SPIE CityNetworks (réseaux d’énergie et numériques, transports et services à la citée), SPIE Facilities (maintenance et Facility Management), SPIE Nucléaire (services spécialisés pour l’industrie nucléaire), et enfin, la division Industrie de SPIE Industrie & Tertiaire (Partenaire industriel de référence pour des solutions smarts et agiles) et la division Tertiaire de SPIE Industrie & Tertiaire (acteur de la construction et rénovation de bâtiments intelligents et performants).

SPIE France compte 19 000 collaborateurs qui interviennent depuis plus de 400 implantations réparties sur tout le territoire national.

Avec près de 48 000 collaborateurs et un fort ancrage local, SPIE a réalisé, en 2021, un chiffre d’affaires consolidé de 6.97 milliards d’euros et un EBITA consolidé de 427 millions d’euros.

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 2 mars 2022 à 6 heures

 
 

Paris, le 02/03/2022

 
 

Revenu des médecins libéraux : une hausse de 1,9 % par an en euros constants entre 2014 et 2017

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude sur le revenu des médecins libéraux en 2017. Cette photographie des revenus est issue d’un appariement des données relatives à l’activité libérale des médecins issues de la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM) et des données issues des déclarations de revenus recueillies par la Direction générale des finances publiques (DGFiP). La DREES réalise cet appariement tous les trois ans depuis 2005 afin d’étudier les revenus des médecins libéraux. Cette étude analyse plus particulièrement les disparités qui existent entre les différentes spécialités et les évolutions observées depuis 2014. Des données provisoires pour 2018 et 2019, issues des déclarations à la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) complètent l’analyse.

 

Le revenu moyen des médecins libéraux varie fortement selon la spécialité
En 2017, les médecins libéraux ou mixtes âgés de 70 ans ou moins exerçant en France ont déclaré en moyenne un revenu d’activité annuel de 120 000 euros. Ce constat masque des disparités selon les spécialités : les radiologues (radiothérapie, médecine nucléaire et imagerie médicale), les anesthésistes-réanimateurs, les ophtalmologues ou les chirurgiens sont les mieux rémunérés, avec des revenus qui atteignent ou dépassent en moyenne 185 000 euros par an. La radiothérapie se distingue nettement avec un revenu moyen supérieur à 400 000 euros par an. À l’opposé, parmi les spécialistes situés en bas de l’échelle des rémunérations, figurent les psychiatres et les pédiatres avec des revenus moyens qui s’établissent respectivement à 89 000 et 86 000 euros. Pour les généralistes, le revenu moyen s’élève à 92 000 euros.
Par comparaison, le revenu moyen d’activité en France des non-salariés hors micro-entrepreneurs en 2017 est de 43 000 euros, tous secteurs confondus. Abstraction faite du secteur de la santé et de l’action sociale, le revenu des non-salariés le plus élevé concerne le secteur des services aux entreprises, avec 57 000 euros par an en moyenne – 100 000 euros par an en moyenne pour les activités juridiques et comptables (Insee, 2020). Ces revenus sont exclusivement issus de l’activité libérale pour 70 % des médecins. En revanche, 30 % des médecins cumulent leur activité libérale avec une activité salariée à l’hôpital public, en clinique ou dans un centre de santé. La part de leur revenu libéral représente alors en moyenne 76 % du revenu d’activité.

 

Des écarts de rémunération au sein d’une même spécialité
Parmi les médecins généralistes, les 10 % les mieux rémunérés gagnent au moins 3,8 fois plus que les 10 % les moins bien rémunérés en 2017. Pour les spécialistes, ce ratio est plus élevé, puisqu’il s’établit à 5,7. Parmi les spécialités les plus marquées par les écarts de revenu figurent l’ophtalmologie, la gynécologie, la psychiatrie et la radiothérapie : les 10 % de médecins les mieux rémunérés gagnent environ six fois plus que les 10 % les moins bien rémunérés dans chacune de ces spécialités. À l’inverse, en anesthésie-réanimation, en gastro-entérologie, en imagerie médicale, en pneumologie, en cardiologie et en oncologie, les revenus sont relativement plus homogènes avec un ratio entre les 10 % les mieux rémunérés et les 10 % les moins bien rémunérés inférieur à 4.

 

Le revenu d’activité des médecins augmente entre 2014 et 2017, avec des variations selon le secteur de conventionnement et les spécialités
Entre 2014 et 2017, le revenu d’activité des médecins a progressé en moyenne de 1,9 % par an en euros constants (c’est-à-dire après déduction de l’inflation). La hausse a été plus élevée pour les spécialistes (+2,2 %) que pour les omnipraticiens (+1,7 %). Ces évolutions varient selon le secteur de conventionnement : les spécialistes exerçant en secteur 2 ont vu leur revenu progresser en moyenne de 1,9 %, tandis que la hausse a atteint 2,3 % pour ceux appliquant les tarifs opposables (secteur 1). L’évolution des revenus d’activité par spécialité souligne des tendances contrastées entre 2014 et 2017. Les radiothérapeutes, les ophtalmologues et les cardiologues ont connu de fortes hausses de leur revenu (respectivement +7,3 %, +3,4 %, +2,7 % par an en moyenne). Pendant la même période, les revenus des rhumatologues et des pédiatres ont légèrement baissé (respectivement -0,3 % et -0,5 %).

 

Le revenu d’activité des médecins a progressé plus vite sur la période récente (2014-2017) qu’au cours de la décennie précédente (2005-2014)
Alors que le revenu moyen des médecins a progressé de 1,2 % par an en euros constants entre 2005 et 2017, le taux de croissance s’est établi à 1,9 % sur la période récente (2014-2017), qui se caractérise ainsi par une progression annuelle du revenu réel plus forte que la période précédente. Ce constat peut s’expliquer entre autres facteurs par les revalorisations tarifaires mises en œuvre en 2017 dans un contexte d’inflation plus modérée.

 

Une progression continue du revenu d’activité libéral entre 2017 et 2019
Pour les années intermédiaires à deux appariements, les données de la CARMF apportent un éclairage sur la composante libérale du revenu d’activité. La DREES considère l’ensemble du revenu libéral (versé sous forme de bénéfices, de dividendes ou de location-gérance) et effectue des redressements permettant de tenir compte des déclarations manquantes. Selon ces estimations provisoires, la composante libérale du revenu d’activité continue de progresser entre 2017 et 2019 (+1,3 % par an, en euros constants) ; elle est quasi stable pour les omnipraticiens mais elle reste dynamique pour les autres spécialistes. Ces résultats diffèrent de ceux publiés de façon anticipée par la CARMF, qui ne portent que sur les bénéfices déclarés par les médecins libéraux et non sur l’ensemble du revenu libéral des médecins.

 
 
Consulter la publication
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 03/03/2022

 
 

Semaine du 21 au 27 février 2022 : Le nombre de tests continue de diminuer, les délais de validation sont stables


Depuis octobre 2020, la Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie chaque semaine un communiqué sur le volume et les délais de validation des tests RT-PCR et antigéniques réalisés la semaine précédente. Ces résultats sont issus des données du système d’information SI-DEP.


Nouveau recul du nombre de tests RT-PCR et antigéniques et stabilisation du nombre de tests salivaires

Entre le 21 et le 27 février 2022, 2 590 000 tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du SARS-Cov2 ont été validés (dont 57,7 % de tests antigéniques), contre 3 246 000 tests (dont 60,0 % de tests antigéniques) la semaine précédente (-20 %).

 

Depuis le pic à plus de 2 millions de tests observé le lundi 10 janvier 2022 et un cumul hebdomadaire atteignant près de 13 millions de tests cette semaine-là, le cumul de tests validés sur 7 jours glissants est en très net repli (graphique 1A).

 

La plupart des tests salivaires sont réalisés sur les plus jeunes. Le volume de tests salivaires a fortement diminué depuis le 14 janvier 2022 avec le changement du protocole sanitaire en milieu scolaire, mais il s’est stabilisé la semaine dernière (graphique 1B).

 

Le nombre de tests RT-PCR et antigéniques validés du 21 au 27 février 2022 est en baisse pour l’ensemble des tranches d’âge (graphique 1C).


Par rapport à la semaine précédente, les variations de volumes sont de :

  • -136 000 tests pour les moins de 16 ans (-26 %),
  • -71 000 tests pour les 16-25 ans (-16 %),
  • -172 000 tests pour les 26-40 ans (-23 %),
  • -208 000 tests pour les 41-65 ans (-21 %),
  • -31 000 tests pour les 66-75 ans (-12 %),
  • -37 000 tests pour les plus de 75 ans (-15 %).

 

Entre le 1er mars 2020 et le 27 février 2022, 268 169 000 tests antigéniques et RT-PCR ont été validés par un professionnel de santé : 126 874 000 tests antigéniques et 141 296 000 tests RT-PCR dont 131 992 000 naso-pharyngés, 8 976 000 salivaires et 327 000 en milieux divers.

 

Graphique 1A • Nombre de tests RT-PCR et antigéniques réalisés par semaine glissante

 
 
 
 

Graphique 1B • Nombre de tests salivaires sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Graphique 1C • Nombre de tests (RT-PCR et antigéniques) sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Fortes variations de la proportion de tests antigéniques dans l’ensemble des tests selon l’âge et le département

Les tests antigéniques représentent 57,7 % de l’ensemble des tests la semaine du 21 au 27 février 2022. Cependant, il existe de fortes disparités entre les classes d’âge : cette part atteint ainsi 70,8 % chez les 16-25 ans contre 29,7 % chez les plus de 75 ans (graphique 2).

 

On note également des disparités territoriales (carte 1) au cours de la semaine étudiée, la Guadeloupe et la Martinique ayant la part de tests antigéniques la plus importante avec respectivement 89,5 % et 86,8 % des tests réalisés.

 

Graphique 2 • Proportion de tests antigéniques réalisés parmi le total des tests RT-PCR et antigéniques (en %) par tranche d’âge, en date de validation sur une semaine glissante

 
 
 
 

Carte 1 • Proportion de tests antigéniques par département (en %)

 
 
 
 

Des délais de validation stables

Sur l’ensemble des tests (RT-PCR et antigéniques) validés la semaine du 21 au 27 février 2022, la part des tests validés le jour ou le lendemain du prélèvement s’élève à plus de 99 % (graphique 3).
Pour les tests RT-PCR seuls, la médiane et la moyenne des délais entre prélèvement et validation du résultat sont en légère diminution, respectivement à 0,3 et 0,4 jour (graphique 4).
La part des tests RT-PCR validés en moins de 24 h est stable à 96 % (graphiques 5).
Plus de 9 départements sur 10 ont un délai médian entre prélèvement et validation du résultat d’un test RT-PCR inférieur à 12 h (carte 2).

 

Graphique 3 • Part des résultats validés le jour ou le lendemain du prélèvement pour les tests RT-PCR et antigéniques

 
 
 
 

Graphique 4 • Évolution des délais entre prélèvement et validation du résultat pour les tests RT-PCR

 
 
 
 

Graphique 5 • Distribution des délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR

 
 
 
 

Carte 2 • Délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR par département
A : France entière, B : zoom sur l’Île-de-France

 
 
 
 
Consulter la datavisualisation
 
 

Méthodologie

 

La DREES exploite les données pseudonymisées du système d’information SI-DEP, qui portent notamment sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés par les laboratoires d’analyse médicale, et comportent des informations à la fois sur les résultats des tests et sur leurs délais de réalisation. Le calcul des délais pour les tests RT-PCR se fait à partir de la date de prélèvement du test (jour, heure, minute), déclarée par le laboratoire, et de la date d’intégration (jour, heure, minute) du test dans le système d’information, intégration qui doit se faire très rapidement après la validation du test. Les délais ici présentés pour les tests RT-PCR correspondent aux délais entre la date de prélèvement et la date d’intégration des résultats dans SI-DEP. Cependant, la date d’envoi des résultats aux patients par le laboratoire peut être postérieure à l’intégration des résultats dans SIDEP. Les délais entre date de prélèvement et réception des résultats des tests RT-PCR par les patients pourraient donc être supérieurs à ceux mesurés via SIDEP. Les statistiques présentées portent sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés, en date de validation du résultat.

 

Depuis le 17 octobre 2020, les tests antigéniques sont autorisés dans le cadre des dépistages individuels. Ils doivent être remontés depuis lors dans la base SIDEP par les laboratoires. En revanche, la saisie d’information dans SIDEP pour les professionnels de santé n’est possible que depuis le 16 novembre 2020, et a connu une phase de montée en charge. Afin d’estimer le nombre total de tests antigéniques réalisés depuis le 17 octobre 2020, la DREES utilise les données de l’Assurance maladie sur le nombre de tests remboursés en date de soins en complément des données renseignées dans SIDEP. Les tests antigéniques sont des tests pour lesquels le résultat est connu très rapidement, avec un délai entre prélèvement et validation du résultat généralement inférieur à 30 minutes.

 

Par ailleurs, si une même personne a réalisé successivement deux tests, ces deux tests sont donc comptés. Les données sur le nombre de tests diffèrent de celles publiées par Santé publique France, en date de prélèvement du test.

 

Enfin, entre début mars et début juin 2020, préalablement au déploiement complet de SIDEP, la DREES a mis en place à la demande du centre de crise sanitaire un système d’information permettant de comptabiliser le nombre de tests RT-PCR réalisés en France, à partir des déclarations des sites réalisant les tests (et non les prélèvements comme dans SIDEP).

 

Dans le cadre de l’exploitation des données SIDEP, la DREES procède à quelques retraitements des données. En particulier, les tests remontés avec un pseudonyme manquant sont supprimés. Dans le cas d’un même test remonté plusieurs fois (mise à jour de certaines informations sur le patient par exemple), la DREES conserve la ligne la plus récente, à l’exception de la date d’intégration dans SIDEP dont on retient la valeur la plus ancienne, assimilée à la date de validation du résultat.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 04/03/2022

 
 

Les cas positifs et les entrées à l’hôpital avec Covid-19 continuent de décroitre quel que soit le statut vaccinal

 

L’actualisation des résultats relatifs à l’épidémie de Covid-19 publiés chaque semaine par la Drees à partir des données de tests, de vaccination et d’hospitalisation montre qu’entre le 24 janvier et le 20 février 2022, les 7 % de personnes non vaccinées dans la population française de 20 ans ou plus représentent :

 

- 15 % des tests PCR positifs chez les personnes symptomatiques ;
- 26 % des admissions en hospitalisation conventionnelle avec test RT-PCR positif ;
- 33 % des entrées en soins critiques avec test RT-PCR positif ;
- 34 % des décès après hospitalisation avec test RT-PCR positif.

 

Les conclusions suivantes ressortent des analyses menées :

 

- Quel que soit le statut vaccinal, le nombre de tests positifs et celui des entrées hospitalières avec Covid-19 continuent de décroître. À taille de population comparable, les entrées des personnes non vaccinées demeurent nettement supérieures à celles des personnes vaccinées ayant eu leur rappel.

 

- Le vaccin, et plus particulièrement la dose de rappel, reste efficace contre l’entrée en hospitalisation conventionnelle et en soins critiques après contamination par le variant Omicron (plus de 75 % d’efficacité vaccinale pour les 20 ans ou plus pour la dose de rappel) et contre les décès (88 % d’efficacité vaccinale pour les 40 ans ou plus pour la dose de rappel), même si l’efficacité est réduite par rapport au variant Delta. En revanche, l’efficacité contre l’infection symptomatique diminue nettement pour le variant Omicron par rapport au variant Delta.

 

- Enfin, les probabilités d’entrer en hospitalisation conventionnelle ou de décéder à l’hôpital avec le Covid-19 sachant que l’on a été testé positif au virus avec un test RT-PCR demeurent nettement inférieures avec Omicron qu’avec Delta pour tous les âges et tous les statuts vaccinaux. L’écart de probabilités entre les deux variants est encore plus marqué s’agissant du risque d’entrer en soins critiques (graphique ci-dessous).

 

Risque, conditionnel à un test positif, d’entrer en hospitalisation conventionnelle, en soins critiques et de décès hospitalier selon variant Omicron ou Delta pour les personnes non-vaccinées, complètement vaccinées sans et avec rappel

 
 
 
 

Les données sous-jacentes à ces résultats nationaux ainsi que des déclinaisons régionales et par classe d’âge sont mises à disposition sous forme de fichiers csv permettant d’exploiter plus finement les résultats présentés. Ces fichiers ainsi que des graphiques complémentaires en format pdf sont disponibles sur le site de données ouvertes de la DREES. En particulier, le fichier par âge contient les variables de proportion d’Omicron parmi les tests et les entrées hospitalières.

 
 
Consulter la note détaillée de la DREES
 
 
Données au niveau nationale
 
 
Données par âge
 
 
Données régionales
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

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Bureau publications et communication

 
 

AVIS DE DIFFUSION

 
 

Paris, le 08/03/2022

 
 

Couverture des risques sociaux par les organismes privés d’assurances en 2020 : nouvelles données disponibles sur data.drees

 

La DREES publie les masses financières 2020 de cotisations et de prestations par type d’organismes d’assurances privés pour les risques sociaux (maladie, invalidité, dépendance, retraite, etc.). Ces données proviennent principalement de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), ainsi que de l’enquête Retraite supplémentaire de la DREES.

 

En 2020, les organismes d’assurances (sociétés d’assurance, mutuelles, institutions de prévoyance) ont collecté 231,6 milliards d’euros de cotisations hors taxe, dont environ un tiers des cotisations concernent les risques sociaux (76,1 milliards d’euros, soit 33 % de l’ensemble des cotisations). Ces organismes ont versé 192,8 milliards de prestations à leurs assurés, dont 53,9 milliards d’euros au titre des risques sociaux.

 

La moitié des cotisations collectées au titre des risques sociaux en 2020 concernent les garanties santé (« frais de soins »), qui s’élèvent à 38,3 milliards d’euros, soit 50 % de ces cotisations. Les prestations versées en santé représentent également le premier poste sur le champ des risques sociaux (27,9 milliards d’euros).

 

Les produits de retraite supplémentaire, préretraite et indemnités de fin de carrière, représentent 19 % des cotisations collectées sur le champ des risques sociaux en 2020 (14,7 milliards d’euros). La part des cotisations du risque retraite est stable par rapport à 2019. En matière de prestations versées, le risque retraite représente 11,0 milliards d’euros en 2020.

 

S’agissant des garanties « autres dommages corporels », qui regroupent notamment les garanties incapacité de travail, invalidité et dépendance, 13,9 milliards d’euros ont été collectés et 10,2 milliards d’euros ont été versés en 2020. Les garanties incapacité de travail représentent 9,3 % des cotisations collectées au titre des risques sociaux, les garanties invalidité (rente ou capital versé pour invalidité, hors garanties souscrites dans le cadre d’emprunts) en représentent 5,2 % et les garanties couvrant la dépendance (sous forme de rente ou de capital versé) en représentent 1,3 %.

 

D’un côté, 9,0 milliards d’euros ont été collectés au titre des garanties décès (hors garanties décès des contrats emprunteurs), ce qui représente 12 % de la couverture des risques sociaux en 2020 par les organismes d’assurances. De l’autre côté, 4,8 milliards d’euros de prestations ont été versés en 2020 au titre des garanties décès.

 

À propos des données
Afin d’assurer sa mission de contrôle prudentiel, l’ACPR collecte chaque année, auprès des organismes complémentaires, divers éléments comptables et financiers, appelés « états comptables et prudentiels ». L’ACPR collecte également, pour le compte de l’Insee et de la DREES, des états supplémentaires, appelés « états statistiques », qui permettent d’alimenter le rapport sur la situation financière des organismes complémentaires assurant une couverture santé ainsi que les comptes de la santé et ceux de la protection sociale, dont la DREES a la charge. Les données publiées ici s’appuient également sur l’enquête de la DREES sur la retraite supplémentaire facultative et l’épargne retraite.

 

Pour en savoir plus :

  • La retraite supplémentaire facultative et l'épargne retraite
  • De Williencourt C. (2022), La situation financière des organismes complémentaires assurant une couverture santé - Rapport 2021
  • La protection sociale en France et en Europe en 2020 - Résultats des comptes de la protection sociale - Édition 2021
 
 
Consulter les données
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

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Bureau publications et communication

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 09/03/2022

 
 

Le fonds d’aide aux jeunes depuis la crise sanitaire :

le profil et les besoins des bénéficiaires ont changé

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude sur le fonds d’aide aux jeunes (FAJ). Ce dispositif départemental est destiné aux jeunes adultes connaissant des difficultés d’insertion sociale ou professionnelle et disposant de faibles ressources. Cette étude s’appuie sur une enquête exhaustive menée auprès des conseils départementaux et porte sur les montants, les aides individuelles et les bénéficiaires du FAJ. Pour la première fois, des données mensuelles ont été collectées sur les années 2020 et 2021. Elles permettent de décrire plus finement les évolutions des différents indicateurs et en particulier d’observer l’effet de la crise sanitaire sur le recours au FAJ. En complément de l’étude, des données détaillées par département sont publiées en Open data.

 

Le nombre de bénéficiaires poursuit sa baisse

En 2020, 67 000 jeunes ont bénéficié d’aides individuelles du FAJ, soit 1,1 % de la population âgée de 18 à 25 ans. Le recours au FAJ recule depuis plusieurs années, notamment depuis 2015 en lien avec le déploiement de la Garantie jeunes. Cette baisse se poursuit entre 2019 et 2020 (-4,1 % en un an) malgré la crise sanitaire et ses conséquences sociales, mais de manière moins marquée qu’entre 2015 et 2019 (-6,4 % par an en moyenne).

 

Une hausse de la part des aides alimentaires en 2020 et 2021

Les aides individuelles accordées par le FAJ contribuent à subvenir à différents besoins. En 2020, 60 % des aides individuelles ont une finalité alimentaire, en augmentation de 7 points par rapport à 2019. La part des aides alimentaires a particulièrement augmenté au second trimestre de 2020, à l’issue du premier confinement. Dans 68 collectivités sur 109, les aides alimentaires représentent trois quarts des aides attribuées en mai 2020 contre 60 % en février 2020.


En revanche, au cours du premier semestre de 2021, la répartition du nombre d’aides attribuées selon leur finalité est semblable à celle du début de 2020, c’est-à-dire juste avant le début de la crise sanitaire. Les autres aides individuelles accordées par le FAJ visent à favoriser la mobilité (financement du permis de conduire, entretien d’un véhicule, frais de transport en commun…), ou encore la formation. Leurs parts respectives dans l’ensemble diminuent entre 2019 et 2020.

 
 
 
 

Une relative dégradation de la situation d’activité des bénéficiaires en 2020

En 2020, 60 % des bénéficiaires ne sont ni scolarisés, ni en emploi, ni en stage rémunéré, contre 55% en 2019. À l’inverse, les jeunes en emploi ou en stage rémunéré et les étudiants sont moins nombreux en 2020 qu’en 2019, en effectifs comme en proportion parmi les bénéficiaires.

 

  • Accéder à l’étude complète
  • Accéder aux données détaillées
  • Accéder au descriptif de l’enquête de la DREES sur le Fonds d’aide aux jeunes
 
 
Consulter la publication
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 10/03/2021

 
 

37% de bénéficiaires de la Prime d’activité en plus

après sa revalorisation en 2019

 

En janvier 2019, dans le cadre des mesures d’urgence économiques et sociales faisant suite au mouvement des gilets jaunes, le « bonus » de la prime d’activité a été fortement revalorisé, à hauteur de 90 euros par mois pour une personne seule percevant le smic. La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) et la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf) analysent les effets de cette mesure d’ampleur, en décrivant l’évolution du nombre d’allocataires et de leur profil entre 2018 et 2019, et en isolant l’effet propre de la réforme à l’aide du modèle de microsimulation Ines.

 

Versée sous condition de ressources aux foyers dont au moins une personne travaille, la prime d’activité (PA) vise à soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs modestes et à accroitre les gains au travail. En janvier 2019, la partie individualisée de la prime (ou « bonus »), versée pour chaque membre du foyer percevant plus d’un demi-smic mensuel, a été fortement revalorisée : son montant maximal, atteint au niveau du smic, est passé de 70 à 160 euros par mois, soit une hausse de 90 euros.


Cette hausse a conduit d’une part à augmenter le montant de la prestation pour les foyers déjà éligibles avant réforme, et d’autre part à rendre éligibles de nouveaux foyers, aux ressources plus élevées ; en 2019, une personne vivant seule peut ainsi percevoir la prime d’activité dès lors que son salaire ne dépasse pas 1,5 smic (si elle ne perçoit pas d’autres revenus) au lieu de 1,3 smic avant réforme (dans le cas d’une personne vivant seule avec un enfant, la prime est touchée jusqu’à 1,85 smic après réforme, contre 1,65 smic avant réforme). Un couple avec 2 enfants et un seul salaire peut percevoir la prime jusqu’à 2,5 smic au lieu de 2,3 smic avant réforme.

 
 
 
 

Par rapport à une situation où le bonus n’aurait pas été revalorisé, la réforme conduit à une augmentation de 37 % du nombre de ménages bénéficiaires et à un gain moyen de 70 € mensuels par ménage. La hausse du nombre de bénéficiaires s’expliquerait pour 80 % par un élargissement à des ménages disposant de revenus plus élevés mais aussi pour 20 % par une hausse du recours à la prestation, dans un contexte de forte médiatisation de la réforme.


Pour 100 ménages bénéficiaires de la prime d’activité en 2019, 90 sont gagnants à la réforme et 10 ne sont pas affectés par elle. 27 sont gagnants parce qu’ils n’auraient pas été bénéficiaires en l’absence de réforme (17 n’auraient pas été éligibles et 10 n’y auraient pas eu recours) et 63 parce qu’ils auraient perçu un montant plus faible sans réforme.


Les ménages dont la situation n’est pas modifiée par la réforme se trouvent essentiellement parmi les 10 % les plus modestes (en deçà du premier décile de niveau de vie) : ce sont ceux dont les revenus d’activité au sein du foyer bénéficiaire sont inférieurs à un demi-smic mensuel et ne donnent donc pas droit au bonus individuel. Les effets de la revalorisation sont les plus élevés pour les ménages des trois premiers déciles ; cette revalorisation a ainsi contribué à abaisser le taux de pauvreté monétaire de 0,6 point en 2019.

 
 
 
 

Dans les faits, la revalorisation de la prime d’activité s’est traduite par une hausse perceptible du nombre d’allocataires et des masses financières versées. En décembre 2019, 4,3 millions de foyers (comptant 8,6 millions de personnes) perçoivent la prime d’activité, soit 1,3 million de plus qu’en décembre 2018. Parmi eux, 90 % perçoivent au moins un bonus individuel, et même deux bonus pour 12 %.


Au total, les montants alloués à la prime d’activité ont atteint 9,4 milliards d’euros en 2019, soit 4,1 milliards de plus qu’en 2018 (+75 %).

 
 
 
 
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À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

À propos de la Cnaf


La Caisse nationale des Allocations familiales (CNAF) gère la branche Famille de la Sécurité sociale, avec les 101 caisses d’allocations familiales. Elles versent les prestations familiales et sociales à 13,6 millions d’allocataires, soit 32,9 millions de personnes couvertes dont 13,8 millions d’enfants. Elles accompagnent les familles dans leur vie quotidienne et développent la solidarité envers les plus vulnérables. Au sein de la CNAF, la direction des statistiques, des études et de la recherche (DSER) a notamment pour mission d’appuyer la branche Famille pour la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques et des services qu’elle porte. Elle contribue aussi au débat public par la production et la publication de statistiques, d’études, de recherches, l’organisation de séminaires et de colloques.
Suivez notre actualité sur @cnaf_actus

 
 

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AVIS DE DIFFUSION

Sous embargo jusqu’au 16 mars 2022 à 6 heures

 
 

Paris, le 15/03/2022

 
 

Enquête auprès des organismes offrant des couvertures complémentaires santé en 2019 : analyse des changements méthodologiques, révisions des années antérieures et premiers résultats


La Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) met à jour la diffusion des indicateurs issus de l’enquête auprès des organismes offrant une couverture complémentaire santé en 2019. Cette enquête a pour objet de mieux connaître l’activité de ces organismes sur les marchés collectif et individuel, la population qu’ils couvrent, les garanties qu’ils offrent, et leurs modes de tarification.


Ces indicateurs sont accompagnés d’un Dossier de la Drees visant à présenter les changements méthodologiques apportés à la dernière édition de l’enquête menée en 2020 sur les données 2019. Au sein des organismes échantillonnés, le champ des contrats enquêtés a été élargi à une sélection représentative des dix plus gros contrats de chaque type (collectif, individuel, surcomplémentaire), contre l’ensemble des trois plus gros contrats auparavant. Du fait de cet élargissement du champ de l’enquête, le millésime 2019 présente une rupture de série et constitue le premier jalon, avant la mise en place du 100 % santé, d’une nouvelle série, dont le prochain point se fera avec les données 2021. 


Afin de pouvoir analyser les évolutions entre 2016 et 2019, la DREES met également à disposition les indicateurs 2019 produits sur le champ réduit aux 3 plus gros contrats, qui sont cependant à interpréter avec précaution du fait d’un nombre plus réduit de contrats de ce type.


Cet élargissement du champ s’accompagne d’un changement méthodologique du calcul des poids des contrats interrogés, qui conduit à réviser les séries d’indicateurs précédemment publiées (millésimes 2011, 2013, 2014, 2016). Les données mises en ligne sont ainsi complétées par un nouveau jeu d’indicateurs portant sur les années 2011 à 2016 révisées.

 

 
 
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À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

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Bureau publications et communication

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 16/03/2022

 
 

Non recours aux minima-sociaux :

un phénomène durable et d’ampleur en Europe

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie, dans sa collection des Dossiers de la DREES, une étude sur le non-recours aux revenus minima garantis dans cinq pays européens ayant des niveaux de protection sociale proches : l’Allemagne, la Belgique, la Finlande, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Elle montre qu’il s’agit d’un phénomène durable et d’ampleur en Europe. Au-delà d’un état des lieux, ce Dossier, réalisé en collaboration avec l’Observatoire des non-recours aux droits et services (Odenore), présente les méthodes et sources de données utilisées. La quantification du non recours et l’identification de ses causes sont des enjeux majeurs : elles permettent d’affiner la connaissance des leviers pour lutter contre ce non-recours.

 

Le non-recours un phénomène d’ampleur dans tous les pays observés
Le non-recours fait l’objet d’un intérêt croissant et commun dans des pays aux systèmes de protection sociale très différents. En Europe, les systèmes de solidarité ont eu tendance à se complexifier pour s’adapter à la diversité des situations individuelles, de plus en plus marquées par l’instabilité des trajectoires professionnelles et familiale. Dans ce contexte, les personnes qui ne bénéficient pas de prestations auxquelles elles auraient droit ont un risque accru de pauvreté et d’exclusion, en particulier lorsque les prestations concernées sont destinées aux plus démunis. Complexe à quantifier précisément, le non-recours au revenu minimum atteint fréquemment des niveaux supérieurs à 30 % dans les 5 pays observés (sachant que l’étude s’attache aux estimations de non-recours de prestations proches du Revenu de solidarité active en France).

 
 
 
 

La mesure du non-recours : entre « l’outil de preuve » et « outil de gouvernement »
Dans plusieurs pays, la mesure du non-recours permet à des acteurs institutionnels, associatifs et politiques d’en faire un argument légitimant les différents plans d’action de lutte contre le non-recours, compte tenu de l’importance du phénomène. Il s’agit d’un « outil de preuve », comme en Belgique, où la principale estimation sur le non-recours au Revenu d’intégration sociale date de 2005, et malgré son ancienneté et ses limites méthodologiques, cette statistique reste très utilisée dans le débat public.

 

Ces estimations peuvent aussi être utilisées comme « outil de gouvernement » pour le pilotage des politiques publiques. C’est le cas du Royaume-Uni, seul pays où des données officielles sont produites par les services statistiques des deux principaux ministères en charge de la protection sociale. Elles font partie des indicateurs de suivi des politiques sociales, publiés chaque année pour rendre compte de l’efficacité des politiques publiques. Cependant, il s’agit d’un modèle fragile puisque qu’une partie des estimations du non-recours s’est arrêtée depuis l’introduction de l’Universal Credit qui fusionne plusieurs prestations de solidarité.

 

De manière plus opérationnelle, aux Pays-Bas, la construction locale de données, appuyée sur des registres de population exhaustifs et adossée à des pouvoirs accrus des municipalités, permet d’identifier les personnes en situation de non-recours, de façon à améliorer l’accès aux droits. La mesure du non-recours aux Pays-Bas apparaît ainsi comme un « outil de gouvernement », opérationnel, support aux décisions et aux actions au niveau local.


Des démarches de quantification souvent ponctuelles, qui favorisent une représentation figée du phénomène de non-recours
Globalement, les différents travaux estimant le non-recours cadrent la perception du phénomène et interpellent sur l’enjeu de données fournies ponctuellement et suivant une unique méthodologie, qui figent une représentation sur une longue durée. En l’occurrence, l’essentiel des démarches de quantification du non-recours sont centrées sur le non-recours « primaire » (qui intervient lorsqu’une personne éligible ne perçoit pas une prestation pour ne pas l'avoir demandée). Celles-ci ne permettent pas de quantifier les personnes qui ne perçoivent pas intégralement leurs droits par exemple en raison de rappels de droits ou de changement de situations dans un contexte où l’instabilité des situations familiales et d’emploi est de plus en plus forte. De même, les approches statistiques du phénomène laissent peu de place aux dimensions temporelles, cumulatives du non-recours et à l’intensité de ces situations. Récemment, la Drees a montré qu’en France, si un tiers des foyers éligibles un trimestre donné ne recourent pas au RSA, ce chiffre est d’un cinquième pour le non-recours plus durable pendant trois trimestres consécutifs (Hannafi et alii, 2022). Or l’interprétation du non-recours, de ses causes et conséquences, des réponses à y apporter, est très différente selon qu’il s’agit par exemple de situations passagères ou chroniques.

 

Pour en savoir plus

  • Hannafi, C., Le Gall, R., Omalek, L., Marc, C. (2022). Mesurer régulièrement le non-recours au RSA et à la prime d’activité : méthode et résultats. DREES, Les Dossiers de la DREES, 92.
  • Gonzalez, L., Nauze-Fichet, E. (coord.) (2020). Le non-recours aux prestations sociales - Mise en perspective et données disponibles. DREES, Les Dossiers de la DREES, 57.
 
 
Consulter la publication
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

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Bureau publications et communication

AUTISME : Pour améliorer la vie des enfants et des adultes ! 

 

À l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme, VAINCRE L’AUTISME continue son combat, pour informer et surtout sensibiliser le grand public, en s’appuyant sur des actions phares : 
 

LA MARCHE DE L’ESPÉRANCE : 19ème édition ! 

Samedi 2 avril, rassemblement à 14H sur le Parvis de l'Hôtel de Ville de Paris départ à 15H par la rue de Rivoli et la place de la Concorde en direction de l'Assemblée Nationale.

Après deux années d’absence, ce rendez-vous, seule manifestation nationale réunissant parents, enfants, familles, professionnels et amis, est l'occasion de porter un message d’espoir, de solidarité et de positivité ! Culturelle et revendicative, un groupe de percussion, en tête du cortège, mène la marche à l’Assemblée Nationale.

 

CAMPAGNE DE SENSIBILISATION “1 ENFANT SUR 50 NAÎT AUTISTE” :  

Du 15 mars au 16 mai avec un temps chaud du 11 au 30 avril !

La campagne met en avant l’augmentation des prévalences des Troubles du Spectre Autistiques (T.S.A.) et vise à montrer les bonnes modalités de prise en charge adaptées à chaque profil et à toutes les tranches d’âges, à travers le déploiement des SOLUTIONS mises en place par VAINCRE L’AUTISME. Il s’agit de faire évoluer la politique des pouvoirs publics en faveur d’une meilleure prise en charge de l’autisme, pour que les personnes porteuses d’autisme vivent vraiment mieux.

 

ENQUÊTE SUR LA SITUATION DES FAMILLES : Diffusion des résultats le 24 mars !

VAINCRE L’AUTISME réalise une enquête non anonyme, respectant les principes de confidentialité, afin de permettre aux familles avisées sur l’autisme, qui subissent directement les injustices du système, de nous offrir leur témoignage factuel, en toute transparence. Cette enquête permet de dresser un réel état des lieux des familles et de déceler les vraies problématiques auxquelles les personnes autistes et leurs familles sont confrontées, mais surtout de donner à l’Etat, les moyens de faire réellement changer les choses.

Le 24 mars, nous diffuserons un rapport complet concernant la situation actuelle des familles de personnes autistes en France.

Malgré les multiples condamnations de la France, celle-ci perpétue ses choix de politiques inefficaces en matière d’autisme, en se reposant sur des principes idéologiques et corporatistes, qui paralysent et sur-handicapent les personnes autistes.

Pour mettre fin à toutes les formes de discrimination dont sont victimes les personnes autistes en France, VAINCRE L’AUTISME appelle à la mobilisation de tous ce Samedi 2 avril pour la reconnaissance de ce trouble et de ses besoins spécifiques

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 17/03/2022

 
 

Covid-19 et soins critiques :

évolution de la prise en charge et de la mortalité


La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), en collaboration avec la société de réanimation de langue française (SRLF), publie les résultats d’une étude sur la prise en charge des patients atteints de Covid-19 dans les unités de soins critiques au cours des trois premières vagues de l’épidémie. Cette étude montre que le recours à la ventilation mécanique invasive a diminué au profit de techniques non invasives pour pallier les défaillances respiratoires des malades. Par ailleurs, le risque de décès chez les patients hospitalisés en soins critiques est près deux fois plus important chez les patients atteints de Covid-19 que chez ceux atteints de grippe. Enfin, la vaccination contre le Covid-19 est associée à un risque plus faible de ventilation mécanique invasive et de décès.


Entre le 1er mars 2020 et le 30 juin 2021, 106 000 patients atteints de Covid-19 ont été hospitalisés en soins critiques, c’est-à-dire en unités de réanimation, de soins intensifs ou de surveillance continue :
- 25 000 pendant la première vague de l’épidémie (du1er mars au 30 juin 2020),
- 33 000 pendant la deuxième vague (du 1er juillet au 31 décembre 2020),
- 48 000 pendant la troisième (du 1er janvier au 30 juin 2021).

 

À titre de comparaison, en l’espace de cinq ans, entre 2014 et 2019, 19 000 patients ont été admis en soins critiques pour grippe.

 

L’âge moyen des patients admis en soins critiques pour Covid-19 est de 66 ans et 64% sont des hommes. L’âge moyen des patients augmente entre la première et la deuxième vague puis baisse à la troisième, sans doute en lien avec le déploiement de la vaccination qui a ciblé en priorité les plus âgés.

La durée médiane de séjours en soins critiques des patients atteints de Covid-19 est de 7 jours; elle est comparable à celle de la grippe.


Une diminution du recours à la ventilation mécanique invasive au cours des vagues
Parmi l’ensemble des patients admis en soins critiques pour Covid-19, 34% ont nécessité une ventilation mécanique invasive contre 47 % pour les patients hospitalisés pour grippe, pour pallier aux défaillances respiratoires induites par ces deux maladies.
La durée médiane de ventilation mécanique invasive est plus longue chez les patients admis en soins critiques pour Covid-19 (13 jours) que chez ceux admis pour grippe (10 jours).
Pour les premiers, on constate une diminution du recours à cette technique au cours des trois premières vagues de l’épidémie (respectivement 42%, 32% et 31%), au profit des techniques de ventilation non invasive, notamment l’oxygénothérapie nasale à haut débit qui est passé de 7% en première vague à 19% et 23% en deuxième et troisième vagues. La baisse du recours à la ventilation mécanique invasive peut être liée à la généralisation de l’utilisation des corticoïdes (qui contribue à diminuer la sévérité de l’atteinte pulmonaire) ainsi qu’aux données encourageantes quant à l’efficacité des techniques non invasives et quant au faible risque de contamination des soignants utilisant ces techniques.


Près de deux fois plus de risque de décès parmi les patients admis en soins critiques pour Covid-19 par rapport à ceux admis pour grippe

La mortalité à l’hôpital des patients pris en charge en soins critiques pour Covid-19 était de 25% (40% parmi les patients sous ventilation mécanique invasive) contre 21% parmi les patients hospitalisés pour grippe (33% parmi les patients sous ventilation mécanique invasive). Après prise en compte des effets de l’âge, du sexe, de l’état de santé et de la gravité du patient à l’admission, le risque de décès est plus important pendant la deuxième et la troisième vague (respectivement +8 % et +13 % par rapport au risque de décès durant la première). Ce risque est près de deux fois plus important en cas d’admission en soins critiques pour Covid-19 par rapport à une admission pour grippe.


Les personnes vaccinées moins exposées au risque de ventilation mécanique et de décès
Parmi les 48 000 patients pris en charge en soins critiques pendant la troisième vague :
- 670 (un peu plus de 1 %) avaient reçu un primo-schéma vaccinal complet,
- 3 636 (8 %) avaient un primo-schéma vaccinal partiel

 

À âge, sexe, état de santé (dont immunodépression) et gravité à l’admission fixés, être vacciné est associé à une diminution du risque de ventilation mécanique invasive de près de 50 % et du risque de décès intra-hospitalier de près de 25%.


691 femmes enceintes ou en post-partum prises en charge en soins critiques
Au cours des trois vagues étudiées, 625 patientes prises en charge en soins critiques pour Covid-19 sont des femmes enceintes et 66 des femmes en post-partum. Une femme sur trois a bénéficié d’une ventilation mécanique invasive. Parmi les 625 femmes enceintes prises en charge à cette période, 66 % ont accouché par césarienne, le double de ce qui est généralement observé pour l’ensemble des grossesses. Environ 45 % des accouchements ont eu lieu prématurément (prématurité induite pour sauvetage maternel le plus souvent), soit environ 7 fois plus que le taux habituel. À âge, état de santé et gravité à l’admission fixés, les risques de ventilation mécanique invasive, de pré-éclampsie et d’hémorragie de la délivrance ne diffèrent pas entre les patientes hospitalisées pour Covid-19 et celles hospitalisés pour grippe. En revanche, le risque de prématurité est plus important parmi les patientes hospitalisées pour Covid-19 (+71 %).

 
 
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À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 17/03/2022

 
 

Caractéristiques démographiques et socio-économiques des patients atteints de formes sévères de Covid-19


La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), en collaboration avec l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publie une étude originale sur les caractéristiques socio-économiques des personnes qui ont développé une forme sévère de Covid-19, définie par une hospitalisation, parfois suivie de complications à l’hôpital (admission en soins critiques ou décès). Cette analyse a été rendue possible grâce à l’appariement inédit des données SI-VIC, relatives aux patients hospitalisés et atteints du Covid-19 et des données de Fidéli, le fichier démographique de l’Insee sur les logements et les individus. Cette analyse couvre la période de mars 2020 à novembre 2021, soit les quatre premières vagues de l’épidémie de Covid-19 et s’appuie sur les données de 67,32 millions d’individus résidant en France métropolitaine, dont 382 000 ont été hospitalisés avec Covid-19.


Si l’étude confirme que l'âge est le facteur de risque prépondérant d’hospitalisation, elle met en évidence d'autres facteurs de risque
La comparaison des profils par âge de la population hospitalisée et de la population résidente de France métropolitaine souligne une surreprésentation des personnes âgées de 60 ans ou plus parmi les personnes hospitalisées (72 %, contre 27 % de l’ensemble de la population). Les modélisations mises en œuvre afin d’isoler le rôle propre à chaque facteur de risque confirment la forte croissance du risque d’hospitalisation avec l’âge. Le fait d’être de sexe masculin constitue également un facteur de risque, bien que d’une façon plus limitée : 52 % des individus hospitalisés de plus de 60 ans sont des hommes, alors qu’ils ne représentent que 45 % de la population des 60 ans et plus. L’âge élevé et le sexe masculin sont des facteurs de risque bien connus de formes sévères, ce qui reflète en grande partie la distribution des comorbidités rendant vulnérables au Covid-19 dans la population (obésité, hypertension artérielle, diabète, maladies coronariennes, pathologies pulmonaires chroniques). L’apport de cette étude est de s’intéresser à d’autres facteurs de risque que le sexe et l’âge, grâce à l’appariement des données SI-VIC avec les données Fidéli qui fournissent des informations sur les autres caractéristiques socio-économiques des individus hospitalisés. Une modélisation statistique du risque d’hospitalisation met en évidence trois caractéristiques saillantes de la population hospitalisée.

 

La population hospitalisée réside dans des logements plus densément occupés et appartenant plus fréquemment au parc social
Les individus hospitalisés vivent moins souvent dans des maisons individuelles et résident plus souvent dans des logements sociaux (21 % contre 15 % de l’ensemble de la population). Autre constat, les individus hospitalisés résident dans des logements plus densément occupés que la moyenne : 33 % des individus hospitalisés et âgés de 50 à 74 ans résident dans un logement dont la surface par personne est inférieure à 30 mètres carrés, contre 24 % de l’ensemble des individus de cette classe d’âge. Plus précisément, le risque d’hospitalisation augmente à mesure que diminue la surface disponible par habitant et il est plus élevé pour les occupants du parc social, indépendamment de la surface disponible. Les conditions de logement n’affectent cependant pas le risque de complication à l’hôpital, ce qui suggère qu’elles captent essentiellement un risque accru d’exposition au virus dans des espaces confinés où les contacts sont plus fréquents et les gestes barrières plus difficiles à mettre en place.

 
 
 
 

Un risque d’hospitalisation décroissant avec le niveau de vie

Les individus hospitalisés ont en moyenne un niveau de vie inférieur de 6 % au niveau de vie moyen de l’ensemble de la population et 57 % des individus hospitalisés ont un niveau de vie inférieur à la médiane. La surreprésentation des populations les plus modestes se retrouve au sein de chaque tranche d’âge, et est d’autant plus marquée que les individus hospitalisés sont jeunes. Cette surexposition des bas revenus reste marquée même lorsque l’on prend en compte les conditions de logements des individus (vivre dans un logement surpeuplé ou dans un logement social). Cet effet du revenu peut refléter des conditions de vie et de travail associées à un risque accru d’exposition au virus, ainsi qu’une présence plus fréquente de comorbidités chez les plus défavorisés.

 
 
 
 

Une population hospitalisée plus souvent née à l’étranger
Troisièmement, les individus hospitalisés sont plus fréquemment nés à l’étranger : c’est le cas de 26 % de ceux âgés de plus de 35 ans, contre 17 % de l’ensemble de la population de plus de 35 ans. Cette part plus importante des personnes nées à l’étranger se retrouve au sein de toutes les tranches d’âge. Toutefois, cette surreprésentation ne concerne que les individus nés hors d’Europe, en particulier les personnes nées en Afrique (Maghreb et Afrique subsaharienne) : 17 % des individus hospitalisés de plus de 35 ans sont nés en Afrique, contre 9 % des résidents de France métropolitaine du même groupe d’âge (graphique). Cet effet du pays de naissance, déjà mis en évidence par de nombreuses études internationales ayant identifié l’origine ethnique comme facteur de risque, pourrait refléter une inégale répartition des facteurs d’exposition (profession, respect des gestes barrière) ou de vulnérabilité (présence de comorbidités).

 
 
 
 

La quatrième vague se distingue des vagues précédentes, ce qui pourrait traduire les effets des campagnes de vaccination
La quatrième vague de l’épidémie se distingue des vagues précédentes sur deux points. D’une part, l’âge influence de manière moins marquée le risque d’être hospitalisé : le risque d’hospitalisation des individus ayant entre 80 et 85 ans est (une fois contrôlé des autres caractéristiques socio-économiques disponibles) 5,7 fois plus élevé que celui des personnes ayant entre 35 et 40 ans lors de la quatrième vague, alors que ce même risque était 17,8 fois plus élevé lors de la première vague. D’autre part, le lien entre niveau de vie et risque d’hospitalisation est plus marqué : 63 % des individus hospitalisés lors de la quatrième vague ont un niveau de vie inférieur au niveau de vie médian contre 53 % lors de la première vague. Ces deux spécificités pourraient s’expliquer par la diffusion différente de la vaccination par âge et par niveau de vie. La vaccination ayant été d’abord réservée aux plus âgés, ses effets protecteurs se traduiraient par un moindre risque d’hospitalisation dans cette population. Par ailleurs, d’autres travaux ont montré que le recours à la vaccination croît avec le niveau de vie, ce qui pourrait expliquer que les formes sévères de la quatrième vague aient davantage affecté les plus modestes, moins fréquemment vaccinés. L’interprétation de ces résultats est cependant délicate, étant donné que l’information sur la vaccination utilisée dans le cadre de cette étude n’est pas individuelle.

 

Le risque de décéder à l’hôpital reste légèrement moins élevé chez les personnes aux plus hauts revenus
La proportion de personnes décédées durant leur séjour à l’hôpital s’élève à environ 20 % sur l’ensemble des vagues, mais présente de fortes disparités en fonction de l’âge et du sexe des patients. La mortalité à l’hôpital passe de 3 % chez les 35-50 ans à 32 % chez les plus de 80 ans, et atteint 42 % chez les hommes de plus de 80 ans. Une fois encore, l’âge et le sexe sont essentiellement des indicateurs de l’état de santé. Chez les moins de 75 ans, le risque de décéder est également corrélé avec le niveau de revenu : toutes choses égales par ailleurs, plus le niveau de revenu augmente, plus le risque de décéder décroît. En revanche, cet effet ne se retrouve pas chez les 75 ans ou plus. Il est possible que la distribution inégale des comorbidités selon le niveau de vie soit particulièrement manifeste chez les plus jeunes, dont la santé peut être dégradée du fait de conditions de vie ou de travail défavorables.

 
 
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À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 

A propos de l’Insee
L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) collecte, produit, analyse et diffuse des informations sur l’économie et la société françaises. Pour mener à bien ses travaux, il réalise notamment des grandes enquêtes auprès des ménages et des entreprises et mobilise des sources administratives. Disponibles sur insee.fr, les travaux de l'Insee sont utilisées par les pouvoirs publics, les administrations, les partenaires sociaux, les entreprises, les chercheurs, les enseignants, les journalistes et les particuliers. L’institut coordonne les travaux du service statistique public composé des services statistiques ministériels (SSM) qui réalisent les opérations statistiques dans leur domaine de compétence. Il conduit ses travaux en toute indépendance professionnelle.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 17/03/2022

 
 

Semaine du 7 au 13 mars 2022 : Le nombre de tests repart à la hausse, une première depuis la mi-janvier, les délais de rendu de résultats sont stables

 

Depuis octobre 2020, la Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie chaque semaine un communiqué sur le volume et les délais de validation des tests RT-PCR et antigéniques réalisés la semaine précédente. Ces résultats sont issus des données du système d’information SI-DEP.

 

Augmentation du nombre de tests RT-PCR, antigéniques et salivaires réalisés cette semaine, la hausse atteint 20% chez les moins de 16 ans

 

Entre le 7 et le 13 mars 2022, 2 523 800 tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du SARS-Cov2 ont été validés (dont 56,8 % de tests antigéniques), contre 2 326 400 tests (dont 56,0 % de tests antigéniques) la semaine précédente (+8 %). Il s’agit de la première augmentation depuis deux mois du cumul hebdomadaire de tests, en repli depuis le pic journalier de plus de 2 millions de tests validés le lundi 10 janvier 2022 (graphique 1A). Le nombre de tests RT-PCR salivaires est également en hausse, notamment en raison de la fin des vacances scolaires d’hiver pour l’ensemble des zones académiques (graphique 1B).

 

La hausse du nombre de tests virologiques concerne l’ensemble des tranches d’âge (graphique 1C) mais est notamment portée par les plus jeunes.
Par rapport à la semaine précédente, les variations de volumes sont de :

  • +77 000 tests pour les moins de 16 ans (+21 %),
  • +5 000 tests pour les 16-25 ans (+1 %),
  • +33 000 tests pour les 26-40 ans (+6 %),
  • +58 000 tests pour les 41-65 ans (+8 %),
  • +17 000 tests pour les 66-75 ans (+8 %),
  • +7 000 tests pour les plus de 75 ans (+4 %).


Graphique 1A • Nombre de tests RT-PCR et antigéniques réalisés par semaine glissante

 
 
 
 

Graphique 1B • Nombre de tests salivaires sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Graphique 1C • Nombre de tests (RT-PCR et antigéniques) sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Fortes variations de la proportion de tests antigéniques dans l’ensemble des tests selon l’âge et le département
Au cours de la semaine du 7 au 13 mars 2022, les tests antigéniques représentent 56,8 % de l’ensemble des tests, mais cette proportion varie fortement selon l’âge : elle atteint ainsi 71,9 % chez les 16-25 ans contre 31,2 % chez les plus de 75 ans (graphique 2).
On note également de fortes disparités territoriales (carte 1) : au cours de la semaine dernière, les départements pour lesquels la part de tests antigéniques est la plus importante sont la Guadeloupe (93,4 %) et la Martinique (86,9 %).

 

Graphique 2 • Proportion de tests antigéniques réalisés parmi le total des tests RT-PCR et antigéniques (en %) par tranche d’âge, en date de validation sur une semaine glissante

 
 
 
 

Carte 1 • Proportion de tests antigéniques par département (en %)

 
 
 
 

Des délais de validation stables
Sur l’ensemble des tests (RT-PCR et antigéniques) validés la semaine du 7 au 13 mars 2022, la part des tests validés le jour ou le lendemain du prélèvement s’élève à plus de 99 % (graphique 3).
Pour les tests RT-PCR seuls, la médiane et la moyenne des délais entre prélèvement et validation du résultat sont stables, respectivement à 0,3 et 0,4 jour (graphique 4).
La part des tests RT-PCR validés en moins de 24 h est stable à 96 % (graphique 5).
Plus de 9 départements sur 10 ont un délai médian entre prélèvement et validation du résultat d’un test RT-PCR inférieur à 12 h (carte 2).

 

Graphique 3 • Part des résultats validés le jour ou le lendemain du prélèvement pour les tests RT-PCR et antigéniques

 
 
 
 

Graphique 4 • Évolution des délais entre prélèvement et validation du résultat pour les tests RT-PCR

 
 
 
 

Graphique 5 • Distribution des délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR

 
 
 
 

Carte 2 • Délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR par département A : France entière, B : zoom sur l’Île-de-France

 
 
 
 
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Méthodologie

 

La DREES exploite les données pseudonymisées du système d’information SI-DEP, qui portent notamment sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés par les laboratoires d’analyse médicale, et comportent des informations à la fois sur les résultats des tests et sur leurs délais de réalisation. Le calcul des délais pour les tests RT-PCR se fait à partir de la date de prélèvement du test (jour, heure, minute), déclarée par le laboratoire, et de la date d’intégration (jour, heure, minute) du test dans le système d’information, intégration qui doit se faire très rapidement après la validation du test. Les délais ici présentés pour les tests RT-PCR correspondent aux délais entre la date de prélèvement et la date d’intégration des résultats dans SI-DEP. Cependant, la date d’envoi des résultats aux patients par le laboratoire peut être postérieure à l’intégration des résultats dans SIDEP. Les délais entre date de prélèvement et réception des résultats des tests RT-PCR par les patients pourraient donc être supérieurs à ceux mesurés via SIDEP. Les statistiques présentées portent sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés, en date de validation du résultat.

 

Depuis le 17 octobre 2020, les tests antigéniques sont autorisés dans le cadre des dépistages individuels. Ils doivent être remontés depuis lors dans la base SIDEP par les laboratoires. En revanche, la saisie d’information dans SIDEP pour les professionnels de santé n’est possible que depuis le 16 novembre 2020, et a connu une phase de montée en charge. Afin d’estimer le nombre total de tests antigéniques réalisés depuis entre le 17 octobre 2020 et fin novembre 2020 – période pendant laquelle la base SIDEP n’était pas exhaustive sur ce type de tests, la DREES a utilisé les données de l’Assurance maladie sur le nombre de tests remboursés en date de soins en complément des données renseignées dans SIDEP.

Par ailleurs, si une même personne a réalisé successivement deux tests, ces deux tests sont comptés. Les données sur le nombre de tests diffèrent de celles publiées par Santé publique France, en date de prélèvement du test.

 

Enfin, entre début mars et début juin 2020, préalablement au déploiement complet de SIDEP, la DREES a mis en place à la demande du centre de crise sanitaire du Ministère de la Santé un système d’information permettant de comptabiliser le nombre de tests RT-PCR réalisés en France, à partir des déclarations des sites réalisant les tests (et non les prélèvements comme dans SIDEP).

 

Dans le cadre de l’exploitation des données SIDEP, la DREES procède à quelques retraitements des données. En particulier, les tests remontés avec un pseudonyme manquant sont supprimés. Dans le cas d’un même test remonté plusieurs fois (mise à jour de certaines informations sur le patient par exemple), la DREES conserve la ligne la plus récente, à l’exception de la date d’intégration dans SIDEP dont on retient la valeur la plus ancienne, assimilée à la date de validation du résultat.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

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Avis de diffusion

 
 

Paris, le 18/03/2022

 
 

Protection maternelle et infantile (PMI) :

un recul de l’activité et une forte baisse des effectifs de médecins entre 2016 et 2019

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une nouvelle étude portant sur les services départementaux de protection maternelle et infantile (PMI). Ces derniers assurent des missions de santé publique et de prévention médico-sociale auprès des mères (et futures mères) et de leurs enfants. Ils interviennent également dans le domaine de la planification et de l’éducation familiale. L’étude décrit l’activité de ces services et les effectifs de leurs principaux personnels, sous l’angle des évolutions et des disparités départementales. Pour ce faire, elle s’appuie sur les résultats de l’enquête annuelle Aide sociale. En complément de l’étude, des données détaillées sont également publiées en Open data.

 

Fin 2019, les services départementaux de PMI réalisent des actions de proximité principalement dans les 4 800 points fixes de consultations répartis sur le territoire. Des professionnels variés interviennent dans ces services, dont en premier lieu des puériculteurs, qui représentent 43 % des effectifs en équivalent temps plein (ETP).
Si le total des effectifs en ETP n’a que légèrement diminué entre 2016 et 2019 (-0,4% en moyenne par an, un pourcentage comparable à celui du début des années 2010), ceux des médecins, pour leur part, ont nettement reculé (-4,8 % par an).

 

Les actions destinées aux enfants, notamment des consultations individuelles dédiées et des visites à domicile (VAD), demeurent la principale activité des services de PMI (58 % de l’ensemble des actions). Le nombre de ces actions a également diminué de 4,5 % en moyenne par an entre 2016 et 2019, pour s’établir à 435 consultations et VAD pour 1 000 enfants de moins de 6 ans.
Les consultations et entretiens de planification et d’éducation familiale constituent moins du tiers de l’activité des services de PMI (29 %). Elles sont également moins nombreuses qu’auparavant : fin 2019, on dénombrait 43 consultations pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans contre 46 fin 2016.
Les actions en faveur des mères et des futures mères, par le biais des consultations ou de VAD, représentent 13 % des actions individuelles et s’inscrivent dans une tendance à la baisse depuis 2016.

 

  • Accéder à l’étude complète : Amrous, N. (2022, mars). Protection maternelle et infantile (PMI) : un recul de l’activité et une forte baisse des effectifs de médecins entre 2016 et 2019. DREEES, Études et Résultats, 1227.
  • Accéder à la rubrique PMI sur le site de la DREES
  • Accéder aux données détaillées 

 

Parallèlement à cette publication, la DREES diffuse également les bases de données complètes sur le sujet, collectées annuellement dans le cadre du volet PMI de l’enquête Aide sociale. Il s’agit des données brutes non redressées, telles que déclarées par les collectivités interrogées:

  • Accéder à la base de données brutes
 
 
Consulter la publication
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

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Bureau publications et communication

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 18/03/2022

 
 

La protection apportée par la dose de rappel du vaccin contre le Covid-19 s’atténue après 3 mois pour les seniors

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie les résultats relatifs à l’épidémie de Covid-19 à partir des données d’appariements de tests, d’entrées hospitalières et de vaccinations. Cette semaine, les analyses sont enrichies, pour la première fois, des résultats sur la protection conférée par l’injection d’une dose de rappel, selon que celle-ci a été effectuée il y a moins ou plus de trois mois. En raison de l’ouverture progressive de la vaccination, d’abord destinée aux plus âgés, l’étude se focalise sur les individus âgés de 60 ans ou plus. Pour les plus jeunes en effet, ceux dont le rappel remonte à plus de trois mois ne sont pas encore suffisamment nombreux.

 

Entre le 7 février et le 6 mars 2022, les nombres de cas positifs pour 100 000 personnes et l’incidence hospitalière, en soins critiques comme en hospitalisation conventionnelle, sont systématiquement plus faibles pour les seniors lorsqu’ils sont vaccinés avec rappel, que ce dernier ait eu lieu il y a moins ou plus de 3 mois, par rapport aux seniors d’autres statuts vaccinaux. Mais ils sont quasi-systématiquement plus faibles lorsque le rappel est récent – moins de 3 mois, sauf pour l’incidence des entrées hospitalières des 80 ans ou plus, dont le niveau est comparable que le rappel soit récent ou non. Ainsi, parmi les personnes âgées de 60 à 79 ans (resp. pour les 80 ans ou plus), on compte :

 

  • 1 600 (resp. 2 717) tests RT-PCR positifs pour 100 000 personnes non-vaccinées contre 908 (resp. 1 360) pour 100 000 vaccinées avec rappel de moins de 3 mois et 1 350 (resp. 2 050) pour 100 000 vaccinées avec rappel de 3 mois ou plus ;
  • 1 623 (resp. 5 950) admissions en hospitalisation conventionnelle avec test RT-PCR positif identifié pour 1 million de personnes non-vaccinées contre 285 (resp. 1740) pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel de moins de 3 mois et 451 (resp. 1 680) pour 1 million vaccinées avec rappel de 3 mois ou plus ;
  • 503 (resp. 490) entrées en soins critiques avec test RT-PCR positif identifié pour 1 million de personnes non-vaccinées contre 58 (resp. 95) pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel de moins de 3 mois et 82 (resp. 102) pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel de 3 mois ou plus ;
  • 389 (resp. 2 370) décès survenus à l’hôpital avec test RT-PCR positif identifié pour 1 million de personnes non-vaccinées contre 37 (resp. 335) pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel de moins de 3 mois et 63 (resp. 323) pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel 3 mois ou plus.


Par ailleurs, une modélisation sur les données recueillies à partir du 13 décembre 2021, et restreinte au variant Omicron, permet d’affiner les constats réalisés sur les seules statistiques descriptives sur la population des 60 ans ou plus :

  • Concernant le risque de développer une forme symptomatique due au variant Omicron, la dose de rappel augmente la protection contre Omicron par rapport au primo-schéma vaccinal complet - et encore plus par rapport aux non vaccinés - de façon modérée durant les 3 mois suivant son administration, avec une efficacité comprise entre 50 % et 60 %, mais la protection diminue après 3 mois autour de 25 % ;
  • Concernant les hospitalisations et les décès survenus à l’hôpital avec le variant Omicron, le schéma initial complet est modérément efficace dans les 3 mois suivants son obtention, avec une protection de l’ordre de 60 % – 70 % contre l’entrée en soins critiques et les décès, et la protection s’érode avec le temps.
  • La dose de rappel apporte néanmoins une protection efficace, en particulier dans les 3 mois suivant son administration, pour les 60-79 ans comme pour les 80 ans ou plus, avec 80 % et 90 % de protection vaccinale contre les soins critiques et les décès. Tout en restant élevée, la protection s’érode néanmoins après 3 mois, comprise entre 70 % et 80 %.


Les durées de séjours hospitaliers avec Omicron sont en outre actualisées par rapport à la publication du 11 février 2022 et comparées avec celles constatées avec le variant Delta. La période d’observation étant maintenant plus longue, des modèles de durée permettent de distinguer l’effet de l’âge et du statut vaccinal de celui du variant sur ces durées de séjour. Une légère réduction de durée d’hospitalisation avec Omicron par rapport à Delta est confirmée, de l’ordre de 5 %, cette réduction est plus marquée, de l’ordre de 10 % à 20 %, pour la durée passée en soins critiques. Les patients séjournent moins longtemps à l’hôpital lorsque leur couverture vaccinale est complète, cette réduction de durée pouvant aller jusqu’à 10 % par rapport à des patients non-vaccinés (à âge, sexe et contexte épidémique donné).

 

Graphique : risques relatifs avec Omicron de forme symptomatique, d’hospitalisation en soins conventionnels, en soins critiques et de décès après hospitalisation, selon l’âge et le statut vaccinal

 
 
 
 

Les données sous-jacentes à ces résultats nationaux ainsi que des déclinaisons régionales et par classe d’âge sont mises à disposition sous forme de fichiers csv permettant d’exploiter plus finement les résultats présentés. Ces fichiers ainsi que des graphiques complémentaires en format PDF sont disponibles et continuent d’être actualisés chaque semaine sur le site de données ouvertes de la DREES.

 
 
Consulter la note détaillée de la DREES
 
 
Données au niveau nationale
 
 
Données par âge
 
 
Données régionales
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

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Bureau publications et communication

 
 

AVIS DE DIFFUSION

 
 

Paris, le 23/03/2022

 
 

Mise à jour des données de morbidité hospitalière

disponibles sur le site data.Drees


La Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) met à disposition les données sur les hospitalisations en court séjour survenues entre 2010 et 2020. Ces tableaux ont été réalisés à partir des données hospitalières (PMSI MCO) produites par l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH). Ils complètent la série de données annuelles mises à disposition sur le site data.Drees depuis 2010. Ces données peuvent être déclinées au niveau national, régional et départemental.

 

Ces données se répartissent en 3 tableaux :


- Le tableau 1 présente le nombre d’hospitalisations en court séjour, en fonction des motifs de recours, le sexe, la classe d’âge, l’année et le niveau géographique de résidence (France entière, France métropolitaine, régions, départements) ;
- Le tableau 2 présente la durée moyenne de séjour, ainsi que la distribution du nombre de séjours selon leurs durées, l’année, les pathologies et le niveau géographique ;
- Le tableau 3 présente les taux de recours pour 1 000 habitants : taux bruts tous âges et par classe d’âge, taux standardisés sur l’âge et indices comparatifs qui neutralisent également l’effet de l’âge, configurables selon les motifs de recours, le sexe, l’année et le niveau géographique de résidence.

 

En 2020, il y a eu 16 millions d’hospitalisations en court séjour. Le taux de recours, élevé avant un an, est faible entre 1 et 18 ans. Il augmente ensuite progressivement avec l’âge, avec un pic féminin aux âges de la maternité, et atteint 500 pour 1 000 habitants à partir de 75 ans pour les hommes et de 85 ans pour les femmes.

 

L’année 2020 a été marquée par l’épidémie de Covid-19 responsable de près de 250 000 séjours. Le taux de recours pour Covid-19 est plus important chez les hommes que chez les femmes. Il augmente à partir de 45 ans pour atteindre 22 pour 1 000 habitants à partir de 85 ans.

 

Selon la classification internationale des maladies (10e révision : CIM-10), les motifs de recours les plus fréquents, tous âges confondus, sont les maladies de l’appareil digestif, les tumeurs et les maladies de l’appareil circulatoire. Cette hiérarchie des motifs de recours évolue avec l’âge : avant 15 ans, ce sont les maladies de l’appareil respiratoire qui prédominent, entre 15 et 44 ans, ce sont les recours liés à la fécondité, entre 45 et 64 ans, les maladies de l’appareil digestif, entre 65 et 84 ans, les tumeurs et pour les plus âgés, les maladies de l’appareil circulatoire.

 

Entre 2019 et 2020, le nombre d’hospitalisations en court séjour a diminué de 12 % et le taux standardisé sur l’âge, qui neutralise l’augmentation et le vieillissement de la population, de 13 %.

 
 
Consulter les données
 
 

À propos de la DREES

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 24/03/2022

 
 

Semaine du 14 au 20 mars 2022 :

deuxième semaine consécutive de hausse du nombre de tests

 

Depuis octobre 2020, la Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie chaque semaine un communiqué sur le volume et les délais de validation des tests RT-PCR et antigéniques réalisés la semaine précédente. Ces résultats sont issus des données du système d’information SI-DEP.

 

Nouvelle hausse du nombre de tests RT-PCR, antigéniques et salivaires réalisés cette semaine

Entre le 14 et le 20 mars 2022, 2 982 600 tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du SARS-Cov2 ont été validés (dont 58,5 % de tests antigéniques), contre 2 528 700 tests (dont 56,9 % de tests antigéniques) la semaine précédente, soit une hausse de près de 20 % (+18 %). C’est la deuxième semaine consécutive que le nombre de tests affiche une hausse (graphique 1A). Le nombre de tests RT-PCR salivaires est également en hausse depuis la fin des vacances scolaires d’hiver (graphique 1B). L’augmentation du nombre de tests virologiques concerne l’ensemble des tranches d’âge (graphique 1C).
Par rapport à la semaine précédente, les variations de volumes sont de :

 

  • +105 000 tests pour les moins de 16 ans (+24 %),
  • +43 000 tests pour les 16-25 ans (+13 %),
  • +93 000 tests pour les 26-40 ans (+17 %),
  • +146 000 tests pour les 41-65 ans (+19 %),
  • +36 000 tests pour les 66-75 ans (+15 %),
  • +31 000 tests pour les plus de 75 ans (+15 %).


Graphique 1A • Nombre de tests RT-PCR et antigéniques réalisés par semaine glissante

 
 
 
 

Graphique 1B • Nombre de tests salivaires sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Graphique 1C • Nombre de tests (RT-PCR et antigéniques) sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Fortes variations de la proportion de tests antigéniques dans l’ensemble des tests selon l’âge et le département

Au cours de la semaine du 14 au 20 mars 2022, les tests antigéniques représentent 58,5 % de l’ensemble des tests, mais cette proportion varie fortement selon l’âge : elle atteint ainsi 72,0 % chez les 16-25 ans, contre 35,0 % chez les plus de 75 ans (graphique 2). On note également de fortes disparités territoriales (carte 1) : au cours de la semaine dernière, les départements pour lesquels la part de tests antigéniques est la plus importante sont la Guadeloupe (93,1 %) et la Martinique (87,1 %).

 

Graphique 2 • Proportion de tests antigéniques réalisés parmi le total des tests RT-PCR et antigéniques (en %) par tranche d’âge, en date de validation sur une semaine glissante

 
 
 
 

Carte 1 • Proportion de tests antigéniques par département (en %)

 
 
 
 

Des délais de validation stables

Sur l’ensemble des tests (RT-PCR et antigéniques) validés la semaine du 14 au 20 mars 2022, la part des tests validés le jour ou le lendemain du prélèvement s’élève à plus de 99 % (graphique 3). Pour les tests RT-PCR seuls, la médiane et la moyenne des délais entre prélèvement et validation du résultat sont stables, respectivement à 0,3 et 0,4 jour (graphique 4)., tout comme la part de tests validés en moins de 24 h ( 96 %, graphique 5). Plus de 9 départements sur 10 ont un délai médian entre prélèvement et validation du résultat d’un test RT-PCR inférieur à 12 h (carte 2).


Graphique 3 • Part des résultats validés le jour ou le lendemain du prélèvement pour les tests RT-PCR et antigéniques

 
 
 
 

Graphique 4 • Évolution des délais entre prélèvement et validation du résultat pour les tests RT-PCR

 
 
 
 

Graphique 5 • Distribution des délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR

 
 
 
 

Carte 2 • Délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR par département A : France entière, B : zoom sur l’Île-de-France

 
 
 
 
Consulter la datavisualisation
 
 

Méthodologie

 

La DREES exploite les données pseudonymisées du système d’information SI-DEP, qui portent notamment sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés par les laboratoires d’analyse médicale, et comportent des informations à la fois sur les résultats des tests et sur leurs délais de réalisation. Le calcul des délais pour les tests RT-PCR se fait à partir de la date de prélèvement du test (jour, heure, minute), déclarée par le laboratoire, et de la date d’intégration (jour, heure, minute) du test dans le système d’information, intégration qui doit se faire très rapidement après la validation du test. Les délais ici présentés pour les tests RT-PCR correspondent aux délais entre la date de prélèvement et la date d’intégration des résultats dans SI-DEP. Cependant, la date d’envoi des résultats aux patients par le laboratoire peut être postérieure à l’intégration des résultats dans SIDEP. Les délais entre date de prélèvement et réception des résultats des tests RT-PCR par les patients pourraient donc être supérieurs à ceux mesurés via SIDEP. Les statistiques présentées portent sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés, en date de validation du résultat.

 

Depuis le 17 octobre 2020, les tests antigéniques sont autorisés dans le cadre des dépistages individuels. Ils doivent être remontés depuis lors dans la base SIDEP par les laboratoires. En revanche, la saisie d’information dans SIDEP pour les professionnels de santé n’est possible que depuis le 16 novembre 2020, et a connu une phase de montée en charge. Afin d’estimer le nombre total de tests antigéniques réalisés depuis entre le 17 octobre 2020 et fin novembre 2020 – période pendant laquelle la base SIDEP n’était pas exhaustive sur ce type de tests, la DREES a utilisé les données de l’Assurance maladie sur le nombre de tests remboursés en date de soins en complément des données renseignées dans SIDEP.

Par ailleurs, si une même personne a réalisé successivement deux tests, ces deux tests sont comptés. Les données sur le nombre de tests diffèrent de celles publiées par Santé publique France, en date de prélèvement du test.

 

Enfin, entre début mars et début juin 2020, préalablement au déploiement complet de SIDEP, la DREES a mis en place à la demande du centre de crise sanitaire du Ministère de la Santé un système d’information permettant de comptabiliser le nombre de tests RT-PCR réalisés en France, à partir des déclarations des sites réalisant les tests (et non les prélèvements comme dans SIDEP).

 

Dans le cadre de l’exploitation des données SIDEP, la DREES procède à quelques retraitements des données. En particulier, les tests remontés avec un pseudonyme manquant sont supprimés. Dans le cas d’un même test remonté plusieurs fois (mise à jour de certaines informations sur le patient par exemple), la DREES conserve la ligne la plus récente, à l’exception de la date d’intégration dans SIDEP dont on retient la valeur la plus ancienne, assimilée à la date de validation du résultat.

 
 

À propos de la DREES

 

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INFRACTION Publié le 24 mars 2022

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 FAMILLE

VIE-PUBLIQUE.FR Publié le 21 mars 2022

L'éducation aux médias et à l'information (EMI) face aux défis du numérique

Chaque année, le Clemi organise une semaine de la presse et des médias dans l'école. En 2022, elle a lieu du 21 au 26 mars sur le thème (...)   Lire la suite >

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 25/03/2022

 
 

Trois mois après la première dose de rappel du vaccin contre le Covid-19, son efficacité diminue pour les plus de 60 ans mais reste élevée contre les formes sévères

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie les résultats relatifs à l’épidémie de Covid-19 à partir des données d’appariements de tests, d’entrées hospitalières et de vaccinations. Cette semaine, les résultats sur la protection conférée par l’injection d’une dose de rappel, selon que celle-ci a été effectuée il y a moins ou plus de trois mois, sont actualisés. En raison de l’ouverture progressive de la vaccination, d’abord destinée aux plus âgés, les résultats présentés dans ce communiqué de presse se focalisent sur les individus âgés de 60 ans ou plus. Pour les plus jeunes en effet, ceux dont le rappel remonte à plus de trois mois ne sont pas encore suffisamment nombreux.

 

Entre le 14 février et le 13 mars 2022, le nombre de cas positifs pour 100 000 personnes et l’incidence hospitalière, en soins critiques comme en hospitalisation conventionnelle, sont systématiquement plus faibles pour les seniors lorsqu’ils sont vaccinés avec rappel, que ce dernier ait eu lieu il y a moins ou plus de 3 mois, par rapport aux seniors d’autres statuts vaccinaux. Mais ils sont plus faibles lorsque le rappel est récent – moins de 3 mois, sauf pour l’incidence des entrées en hospitalisation conventionnelle et des décès hospitaliers des 80 ans ou plus, dont le niveau est comparable que le rappel soit récent ou non. Ainsi, parmi les personnes âgées de 60 à 79 ans (resp. pour les 80 ans ou plus), on compte :

 

  • 1 200 (resp. 2 125) tests RT-PCR positifs pour 100 000 personnes non-vaccinées contre 751 (resp. 1 160) pour 100 000 vaccinées avec rappel de moins de 3 mois et 1 110 (resp. 1 680) pour 100 000 vaccinées avec rappel de 3 mois ou plus ;
  • 1 165 (resp. 4 770) admissions en hospitalisation conventionnelle avec test RT-PCR positif identifié pour 1 million de personnes non-vaccinées contre 247 (resp. 1 570) pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel de moins de 3 mois et 372 (resp. 1 530) pour 1 million vaccinées avec rappel de 3 mois ou plus ;
  • 336 (resp. 387) entrées en soins critiques avec test RT-PCR positif identifié pour 1 million de personnes non-vaccinées contre 49 (resp. 85) pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel de moins de 3 mois et 73 (resp. 100) pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel de 3 mois ou plus ;
  • 335 (resp. 1 812) décès survenus à l’hôpital avec test RT-PCR positif identifié pour 1 million de personnes non-vaccinées contre 33 (resp. 295) pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel de moins de 3 mois et 54 (resp. 280) pour 1 million de personnes vaccinées avec rappel 3 mois ou plus.

 


Par ailleurs, une modélisation sur les données recueillies à partir du 13 décembre 2021, et restreinte au variant Omicron, permet d’affiner les constats réalisés sur les seules statistiques descriptives sur la population des 60 ans ou plus :

 

  • Concernant le risque de développer une forme symptomatique due au variant Omicron, la dose de rappel augmente la protection par rapport au primo-schéma vaccinal complet - et encore plus par rapport aux non vaccinés - de façon modérée durant les 3 mois suivant son administration, avec une efficacité comprise entre 50 % et 60 %, mais la protection est très faible après 3 mois;
  • Concernant les hospitalisations et les décès survenus à l’hôpital, le schéma initial complet est modérément efficace dans les 3 mois suivants son obtention, avec une protection de l’ordre de 60 % – 70 % contre l’entrée en soins critiques et les décès, et la protection s’érode avec le temps.
  • La dose de rappel apporte néanmoins une protection efficace, en particulier dans les 3 mois suivant son administration, pour les 60-79 ans comme pour les 80 ans ou plus, avec une protection vaccinale contre les soins critiques et les décès comprise entre 80 % et 90 %. Tout en restant élevée, la protection s’érode néanmoins après 3 mois, et est comprise entre 70 % et 85 %.
 
 
 
 

Les données sous-jacentes à ces résultats nationaux ainsi que des déclinaisons régionales et par classe d’âge sont mises à disposition sous forme de fichiers csv permettant d’exploiter plus finement les résultats présentés. Ces fichiers ainsi que des graphiques complémentaires en format PDF sont disponibles et continuent d’être actualisés chaque semaine sur le site de données ouvertes de la DREES.

 
 
Données au niveau nationale
 
 
Données par âge
 
 
Données régionales
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

LE POUVOIR D'ACHAT DES FRANÇAIS DE PLUS EN PLUS MENACÉ :
DE LA PREOCCUPATION À L'INQUIETUDE

 

Thème #1 : L’argent (ne) fait (pas) le bonheur : quel rapport à l’argent chez les Français ?

Enquête 3/3 : Dépenses loisirs, dépenses contraintes, quel pouvoir d'achat pour les Français à quelques semaines de l'élection présidentielle ?

Les zooms de l’Observatoire Cetelem analysent les modes de vie et proposent d’explorer un grand thème en trois temps, sollicitant l’avis des Français au travers de trois vagues de sondage. Les zooms viennent ainsi compléter et enrichir le dispositif d’observation et d’études existant de l’Observatoire Cetelem.

 

Après s'être posé la question du regard et de l'utilisation par les Français des nouveaux moyens de paiements (dématérialisation, abonnements, micropaiements, …), les zOOms de l'Observatoire Cetelem, accompagnés par Harris Interactive, explorent dans cette troisième étude, leur ressenti par rapport à leur pouvoir d'achat, leurs intentions d'investissements ou d'épargne, ainsi que les contraintes qu'ils rencontrent. Si la pandémie et la situation internationale préoccupent les Français, le pouvoir d'achat apparaît comme un des enjeux des prochaines échéances électorales. 
 

 

• Si la situation internationale est passée au premier plan des inquiétudes depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, le pouvoir d'achat continue d'être une préoccupation pour une large majorité de Français (82%).

• 48% des Français partagent le sentiment que leur pouvoir d'achat a baissé au cours des 12 derniers mois. Un ressenti qui s'est intensifié ces dernières semaines mais perdure depuis 5 ans pour 39% d'entre eux.

• Une baisse de pouvoir d'achat attribuée principalement à la hausse des prix d'énergie (88%) et à celle des produits du quotidien (88% également). 

• 83% des électeurs potentiels indiquent accorder une place importante à la question du pouvoir d'achat dans leur vote à l'élection présidentielle.

• Des disparités sociales significatives persistent en France : 89% des foyers les plus aisés ont le sentiment de pouvoir vivre comme ils le souhaitent grâce à leurs revenus contre seulement 38% des foyers les plus modestes. Cet écart est notamment dû au poids des dépenses contraintes dans les budgets (72%).

• Plus de 3/4 des Français (77%) ont l'objectif d'épargner, mais seuls 37% sont parvenus à le faire comme ils le voulaient au cours des 5 dernières années. Dans l'idéal, les Français souhaiteraient épargner chaque mois 21% de leurs revenus ; dans la réalité, ils parviennent seulement à épargner la moitié moins (12%).

 

• 85% des Français anticipent un impact négatif de la guerre ukrainienne sur leur pouvoir d'achat.

 

• 62% d'entre eux sont enclins à accepter de nouvelles difficultés économiques et budgétaires à venir, indiquant que la situation internationale actuelle est d'ordre à légitimer les sacrifices.

 

 

 

Un pouvoir d'achat menacé et au cœur des préoccupations

Si la situation internationale est passée au premier plan des inquiétudes depuis le déclenchement de la crise ukrainienne, dépassant même les préoccupations liées à l'urgence climatique, les enjeux économiques sont au cœur des considérations des Français. 84% d'entre eux s'inquiètent de l'économie française et 82% de leur propre pouvoir d'achat. La crise ukrainienne est donc loin d'éclipser les préoccupations économiques des Français - si elle ne les attise pas. Quant à la crise sanitaire, longtemps objet de préoccupation majeur, elle semble aujourd'hui davantage à l'arrière-plan des inquiétudes des Français (66%, derrière les inégalités sociales ou encore la cause animale).


Une nette majorité (82%) des Français se déclarent préoccupés par leur pouvoir d'achat. Une inquiétude à lier au fait qu'ils ont souvent ressenti une diminution de leur pouvoir d'achat au cours de l'année écoulée : cela concerne en effet près de la moitié d'entre eux (48%). Au total 39% constatent à la fois une dégradation intensifiée au cours des 12 derniers mois. Les Français aux revenus les plus élevés semblent avoir été plus souvent épargnés par ce sentiment de perte de pouvoir d'achat sur les 5 dernières années (33% d'entre eux), tandis que les classes moyennes semblent les plus affectées par cette impression (50%), devant même les classes les plus modestes (46%).

 

La baisse du pouvoir d'achat ressentie est largement attribuée à une hausse des prix : ceux de l'essence et de l'énergie en général (88%), ainsi que ceux des produits du quotidien (88% également). On la met nettement plus rarement sur le compte d'un changement de situation personnelle comme une baisse de revenus (28%), un événement personnel tel qu'un divorce (6%), ou encore un achat immobilier (4%).

 

Face à ce constat d'une perte de pouvoir d'achat, la grande majorité des électeurs potentiels (83%) indique accorder une place importante à la question du pouvoir d'achat dans son vote à l'élection présidentielle à venir, en particulier chez les tranches d'âge intermédiaires (25-50 ans) ainsi que les classes moyennes et modestes.


Un niveau de vie satisfaisant mais contraint


Si les données d'ensemble laissent transparaître une relative satisfaction — 60% indiquent que leurs revenus leur permettent de vivre " comme ils le souhaitent " — 
, elles masquent des disparités très fortes liées au niveau de revenu. Le sentiment de pouvoir vivre comme on le souhaite grâce à ses revenus est en effet bien plus marqué chez les foyers les plus aisés (89%), que chez les plus modestes (38%).

En moyenne, les dépenses contraintes représentent selon les Français 72% de leur budget, les 28% restants étant utilisés à des fins de loisir. Les dépenses " loisirs " varient selon les classes socio-économiques des Français : 32% pour les plus aisés, contre 26% pour les classes moyennes et 27% pour les plus modestes. Quoiqu'il en soit, la part de dépenses " contraintes " paraît inévitablement trop lourde aux Français. Seuls 16% la jugent adaptée quand 84% la trouvent trop importante, dont 45% " beaucoup trop importante ".

Conséquence de toutes ces pressions ressenties sur le pouvoir d'achat, les Français indiquent que leur quotidien s'inscrit aujourd'hui dans des stratégies d'économies et de réductions des dépenses et ce, quelle que soit leur appartenance sociale. 70% d'entre eux cherchent à réduire leurs dépenses énergétiques. Diminuer la consommation d'énergie au domicile et réduire les déplacements constituent des stratégies déjà mises en place par la plupart. Revendre des objets pour arrondir ses fins de mois est également envisagé, bien que dans une moindre mesure, mais cette stratégie s'avère plus populaire parmi les jeunes générations. Ainsi, 58% des moins de 50 ans indiquent l'avoir déjà fait. Moins coutumiers de l'économie circulaire que leurs cadets, les plus seniors ont en revanche davantage le réflexe de cuisiner leurs plats eux-mêmes ou de réduire leurs déplacements. Les autres solutions proposées (grandes surfaces discount, résiliation de certains abonnements, et renoncement à acheter des produits bio ou éthiques) font également partie des options soit déjà mises en place, soit envisagées pour réduire les dépenses.

Les Français épargnants avant tout, mais contrariés dans leurs projets d'économies

La plupart des Français (77%) ont l'objectif d'épargner, un objectif jugé " important ". Il apparaît encore plus important chez les jeunes que chez leurs aînés - qui ont le plus souvent déjà constitué forme d'épargne ou de patrimoine. Aussi, plus les Français sont aisés, plus ils attachent d'importance à leur épargne (71%, 78% et 84% selon la tranche de revenus). Mais seule une minorité est parvenue à épargner comme elle le souhaitait au cours des 5 dernières années : 37%. Il n'y a guère que chez les plus aisés qu'une majorité se satisfait de sa capacité d'épargne (59%).

On observe une forte disparité entre le taux d'épargne idéal des Français et la part réelle de leurs revenus qu'ils estiment mettre de côté chaque mois. Ils voudraient épargner en moyenne 21% de leurs revenus, mais ne parviennent à en épargner que la moitié (12%) d'après leurs estimations. Les jeunes ayant des objectifs d'épargne plus ambitieux que leurs aînés (29%) semblent réussir un peu mieux que la moyenne l'exercice (18%). Les plus aisés, même s'ils attachent plus d'importance à l'épargne, ne visent pas des taux d'épargne plus élevés que les autres (19%, un chiffre même moins élevé que l'idéal moyen de 21%).

 

Plus fourmis que cigales, les Français mettent davantage l'accent sur la prévoyance et l'épargne (61%) que sur le plaisir dans l'instant présent (39%). Une tendance encore plus nette chez les personnes aux revenus les plus élevés (70%).

 

L'impact de la situation internationale sur le pouvoir d'achat


On l'a vu, la situation de guerre en Ukraine préoccupe largement l'esprit des Français en ces premières semaines de conflit aux portes de l'Europe. Une guerre qui ne peut pas être, selon le propre jugement des Français, sans conséquences sur leur propre mode de vie. Quasi unanimement (98%), ils anticipent un impact de cette guerre sur leur pouvoir d'achat, et pour pas moins de 47%, les conséquences seront même " très importantes ". Dans la très grande majorité (85%), les conséquences anticipées vont dans le sens d'un affaiblissement du pouvoir d'achat. Les plus âgés se montrent encore davantage pessimistes que leurs cadets à ce sujet (94% chez les 65 ans et plus).

Les Français sont majoritairement enclins à accepter le risque d'une perte de leur pouvoir d'achat (62%) justifié par des décisions économiques liées aux enjeux internationaux. La situation actuelle est donc d'ordre à légitimer les sacrifices. Une part non négligeable néanmoins (38%) jugent difficile d'accepter ce risque, que pour eux, la situation ne justifie pas. Une perception du risque et du sacrifice qui transcende les situations sociales, mais reste plus difficile à accepter au sein des foyers aux revenus les plus faibles.

 

 

Téléchargez le rapport de l’étude*

 

 

Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 4 au 7 mars 2022, auprès d'un échantillon de 1 014 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l'interviewé(e).

 

 

 

Infographie en PDF sur simple demande

 

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

 

Retrouvez dans le rapport et la note d’analyse les résultats complets de ce sondage. L’ensemble des éléments sont à télécharger sur le site de L’Observatoire Cetelem.

Contact presse : Rumeur Publique
Hélène Cohen-Ayache : 
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  | +33 6 03 99 12 85

Marie Goislard : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  | +33 6 21 23 37 75

À propos de L'Observatoire Cetelem @obs_cetelem
L’Observatoire Cetelem est une structure d’études et de veille économique de BNP Paribas Personal Finance, créée en 1985 et dirigée par Flavien Neuvy. Sa vocation est d’observer, éclairer et décrypter l’évolution des modes de consommation en France et à l’international. Pour répondre à cette exigence, l’Observatoire Cetelem a mis en place un dispositif fondé sur la diversité et la complémentarité de contenus avec :
Les Observatoires : 2 études de référence grand public annuelles menées au niveau international, l’une sur l’automobile à l’échelle mondiale (17 pays), l’autre sur la consommation au niveau européen (17 pays).
Les zOOms, les modes de vie en vue, proposent d’explorer un grand thème (tourisme responsable, télétravail, place des animaux dans la société...) en 3 temps, sollicitant l’avis des Français au travers de 3 vagues de sondage.

Plus d'informations et l'ensemble des études à télécharger sur le site de l'Observatoire Cetelem

 

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 31/03/2022

 
 

Semaine du 21 au 27 mars 2022 : Près de 900 000 tests supplémentaires en une semaine, les délais de rendu sont en légère augmentation

 

Depuis octobre 2020, la Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie chaque semaine un communiqué sur le volume et les délais de validation des tests RT-PCR et antigéniques réalisés la semaine précédente. Ces résultats sont issus des données du système d’information SI-DEP.

 

Hausse du nombre de tests RT-PCR antigéniques et salivaires réalisés cette semaine

Entre le 21 et le 27 mars 2022, 3 801 900 tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du SARS-Cov2 ont été validés (dont 59,1 % de tests antigéniques), contre 2 986 800 tests (dont 58,6 % de tests antigéniques) la semaine précédente (+27 %). L’immense majorité des tests RT-PCR salivaires, dont le volume est également en hausse (graphique 1B), sont réalisés sur les enfants âgés de 11 ans et moins (87,2 %).

 

Le nombre de tests RT-PCR et antigéniques validés du 21 au 27 mars 2022 est en augmentation pour l’ensemble des tranches d’âge (graphique 1C). Par rapport à la semaine précédente, les variations de volumes sont de :

 

  • +188 200 tests pour les moins de 16 ans (+34 %),
  • +104 300 tests pour les 16-25 ans (+28 %),
  • +164 900 tests pour les 26-40 ans (+25 %),
  • +255 400 tests pour les 41-65 ans (+28 %),
  • +57 500 tests pour les 66-75 ans (+21 %),
  • +44 500 tests pour les plus de 75 ans (+19 %).

 

Graphique 1A • Nombre de tests RT-PCR et antigéniques réalisés par semaine glissante

 
 
 
 

Graphique 1B • Nombre de tests salivaires sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Graphique 1C • Nombre de tests (RT-PCR et antigéniques) sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Fortes variations de la proportion de tests antigéniques dans l’ensemble des tests selon l’âge et le département

 

Au cours de la semaine du 21 au 27 mars 2022, les tests antigéniques représentent 59,1 % de l’ensemble des tests, mais cette proportion varie fortement selon l’âge : elle atteint ainsi 71,4 % chez les 16-25 ans, contre 37,9 % chez les plus de 75 ans (graphique 3). De plus, la part de tests antigéniques augmente depuis 3 semaines chez les plus de 65 ans. De fortes disparités territoriales existent par ailleurs (carte 1) : au cours de la semaine du 21 au 27 mars 2022, les départements pour lesquels la part de tests antigéniques est la plus importante sont la Guadeloupe (93,6 %) et la Martinique (87,2 %).

 

Graphique 2 • Proportion de tests antigéniques réalisés parmi le total des tests RT-PCR et antigéniques (en %) par tranche d’âge, en date de validation sur une semaine glissante