avec toujours un chapeau haut dédié à notre plus fidèle membre, Pierre-Jean Llorens, toujours à l'affût des bons plans :

 
 

D’après une étude Avast, les personnes âgées évitent Internet

par manque d’accompagnement  

 

Les raisons de cette mise à l’écart d’Internet sont multiples, mais une majorité estime avant tout ne pas en avoir besoin, selon une étude Avast.

Prague, République tchèque, le 17 février 2022 – Une étude internationale réalisée par Avast (LSE:AVST), leader mondial des solutions de protection digitale et de confidentialité en ligne, met en exergue l’existence d’un fossé générationnel concernant le digital : la proportion de non-utilisateurs d’internet est ainsi la plus grande chez les seniors. Pourtant, cette frange de la population* aurait grand avantage à utiliser des services digitaux, surtout dans un contexte de crise sanitaire. Or si une partie des personnes interrogées rejette totalement Internet, une autre serait prête à faire « le grand saut » si elle bénéficiait de l’aide de proches ou d’amis.

Sur les 200 personnes de plus de 55 ans* interrogées par téléphone en France (sur un panel de 2700 personnes), 20% indiquent utiliser Internet régulièrement (contre 42% dans le monde), 40% de temps en temps, et 40% jamais. La moitié du panel est composée de retraités et la proportion des individus n’utilisant pas Internet augmente avec l’âge : si seuls 17% des 55-60 ans s’en passent, 39% des plus de 75 ans et plus s’y adonnent. Si l’on compare par pays, les sondés basés en Russie, au Royaume-Uni, au Japon et en Nouvelle-Zélande, sont les plus actifs en ligne. Au Brésil, en France, au Mexique et en Espagne, ces seniors utilisent peu, voire jamais Internet, et 88% du panel total à travers le monde n'utilisant pas Internet n’y a jamais touché à ce jour.

Les membres français du panel concernés boudent Internet pour différentes raisons : 56% assurent ne pas en avoir besoin, 51% trouvent cela trop compliqué, 46% doivent solliciter proches et amis s’ils ont besoin de faire quelque chose en ligne et 50% restent à l’écart en raison du piratage en ligne. Ils sont 46% à se trouver trop vieux, 39% à juger l’utilisation d’Internet trop coûteuse et 40% expriment une répulsion.

« La tranche d’âge des plus de 60 ans, en particulier, rencontre le plus de difficultés et, selon notre enquête, cela concerne autant les hommes que les femmes. Ce groupe a déjà du mal en termes de choix d’équipement et de logiciels ad hoc » souligne Jaya Baloo, Responsable de la sécurité des systèmes d'information chez Avast. « Les réglages permettant de protéger sa vie privée, la configuration des appareils et les réseaux Wi-Fi apparaissent également comme des obstacles insurmontables, sans parler de la maintenance. »

Avec un accompagnement, de nombreux seniors se lanceraient dans le digital

Si 25% des non-utilisateurs français d’Internet interrogés envisagent de s’y mettre, c’est hors de question pour 75% du panel. 43% d’entre eux qui manquent d’assurance pour des activités en ligne déclarent que cela les ennuie, tandis que 36% auraient besoin d’aide d’amis ou de proches, par exemple, pour des activités en ligne.

Dans le domaine de la sécurité, un tiers du panel français n’exprime aucune inquiétude, 25% des répondants français se disent inquiets et 58% d’entre eux craignent la cybercriminalité sachant que l’usurpation d’identité, le vol de mot de passe et les malwares, dont les ransomwares, sont les principales inquiétudes des seniors. A l’inverse, les stalkerwares, les fausses informations (« fake news ») et les réseaux Wi-Fi publics non sécurisés sont le cadet de leurs soucis.

« Notre étude a permis de mettre en évidence la probable corrélation entre le temps passé sur Internet et l’assurance de chacun dans ses activités effectuées en ligne » ajoute Jaya Baloo. « En général, les personnes sont gênées par leur manque d’assurance et leur maladresse en ligne ; nombre d’entre elles ont peur d’être un fardeau pour leur entourage s’il faut le solliciter pour demander de l’aide. »

Afin de participer au monde connecté, les seniors, dans de nombreux pays, font appel à une aide extérieure en plus de leurs proches et amis. Les organismes de cours pour adultes proposent quasiment tous des modules pour débutants dédiés aux seniors ; dans de nombreuses villes, des espaces ouverts au public offrent un accès internet gratuit, et des organisations à but non-lucratif telles que le National Council on Aging (NCOA) aux Etats-Unis qui prodigue des conseils et un accompagnement aux seniors souhaitant se mettre à Internet.

*46% du panel international composé de 2700 personnes âgées de 55 ans et plus vivent en couple, 33% cohabitant avec des proches et 27% vivent seuls. L’institut de sondage Yougov a réalisé une enquête téléphonique représentative pour le compte d’Avast en septembre 2021 en Argentine, Australie, Brésil, République-Tchèque, France, Inde, Mexique, Nouvelle-Zélande, Russie, Slovaquie, Espagne, Royaume-Uni, Etats-Unis et Japon.

À propos d’Avast

Avast (LSE : AVST), une entreprise du FTSE 100, est un leader mondial des produits de sécurité et de confidentialité en ligne. Elle protège activement sous les marques Avast et AVG plus de 435 millions d'utilisateurs sur Internet contre les menaces informatiques et celles grandissantes contre les objets connectés. Ses réseaux de détection des menaces sont parmi les plus avancés dans le monde, utilisant le machine learning et l’intelligence artificielle pour détecter et contrer les menaces en temps réel. Les solutions Avast pour ordinateurs, Mac et smartphones ont obtenu de nombreuses récompenses et certifications, notamment par VB100, AV-Comparatives, AV-Test ou Se Labs. Avast est en outre membre de la Coalition against Stalkerware, de No More Ransom et de l’Internet Watch Foundation.

Visitez : www.avast.com

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 15 février 2022 à 6 heures

 
 

Paris, le 14/02/2022

 
 

L’assurance maladie publique contribue fortement à la réduction des inégalités de revenu

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie les résultats d’une étude sur les dépenses de santé des Français en 2017. À partir du modèle Ines-Omar, développé par la DREES, il est possible de calculer le poids de l’ensemble des dépenses de santé et de leur financement dans le revenu des ménages et d’étudier ainsi la redistribution opérée par le système d’assurance maladie.

 

Davantage de prestations de l’assurance maladie publique pour les ménages modestes
L’assurance maladie publique prend en charge en moyenne plus de 5 000 euros de frais de santé par ménage et par an au titre des remboursements de soins. Ces prestations sont plus élevées dans les milieux modestes, notamment pour les soins à l’hôpital. Ce constat s’explique avant tout par les inégalités sociales de santé : à âge équivalent, ces populations ont, en moyenne, un moins bon état de santé. Néanmoins, les prestations sont plus faibles pour les 10 % les plus modestes : 4 400 euros par ménage en moyenne (Graphique). Cette spécificité est due à la relative jeunesse de cette population, sachant que les dépenses de santé augmentent fortement avec l’âge.

 
 
 
 

L’assurance maladie publique contribue fortement à la réduction des inégalités de revenu
En tant que dispositif obligatoire de prélèvements et de prestations, le système d’assurance maladie public joue un rôle majeur dans la redistribution des revenus en France. En tenant compte de l’ensemble des transferts publics, qu’ils soient monétaires (impôts et taxes prélevés, prestations versées) ou en nature (éducation, santé…), qui viennent impacter les revenus primaires (revenus du travail et revenus du patrimoine) et les revenus de remplacement (pensions de retraite, allocations chômage…) nets des cotisations qui les financent, l’assurance maladie publique contribue à hauteur de 20 % à la réduction des inégalités.
Cet effet redistributif repose essentiellement sur les prestations, qui viennent s’ajouter au revenu disponible : elles représentent l’équivalent de près de 40 % du revenu disponible des 20 % les plus modestes. Il faut cependant garder à l’esprit que l’effet redistributif mesuré ici est en partie lié à l’état de santé dégradé des populations modestes. Le financement de l’assurance maladie publique est progressif, les contributions des 10 % les plus riches étant plus de 14 fois supérieures à celles des 10 % les plus modestes. Mais cet écart est proche des écarts initiaux de niveaux de vie, de sorte que le financement du système opère en réalité une redistribution limitée.


Les ménages les plus aisés ont des restes à charge plus élevés et souscrivent des complémentaires santé plus onéreuses
Le taux de remboursement des dépenses de santé est plus élevé pour les ménages modestes. Cela s’explique par plusieurs raisons : une forte proportion de personnes en affection de longue durée (dont les soins afférents à cette affection sont entièrement remboursés par l’assurance maladie publique) et de bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire ; un recours aux soins les mieux remboursés ; une moindre consommation de soins avec liberté tarifaire (dépassements d’honoraires, prothèses dentaires à prix libre…). C’est pourquoi le reste à charge après remboursements par l’assurance maladie publique est nettement plus élevé pour les ménages aisés que pour les ménages modestes. Bien que ces écarts soient en partie compensés par des remboursements plus importants de la part des complémentaires santé, les restes à charge finaux pesant directement sur les ménages augmentent également avec le niveau de vie.
Les primes acquittées par les ménages pour leur contrat de complémentaire santé augmentent fortement avec le niveau de vie. Ceci reflète avant tout des garanties souscrites plus élevées, conduisant à des remboursements plus importants de la part des complémentaires santé, mais aussi l’existence d’une tarification différenciée selon le revenu, notamment dans certains contrats d’entreprise, ainsi qu’un moindre retour sur cotisation (ratio remboursement moyen sur cotisation).

 

Les dépenses de santé directement supportées par les ménages pèsent plus lourd dans le budget des personnes âgées et modestes
Globalement, les dépenses de santé directement supportées par les ménages (restes à charge après intervention des assurances obligatoire et complémentaires, et primes de complémentaire santé) pèsent plus lourd dans le budget des ménages modestes en proportion de leur revenu disponible. Par ailleurs, le poids des dépenses de santé dans le budget augmente fortement avec l’âge, passant de 2,7 % entre 30 et 39 ans à 8,2 % après 80 ans.

 

Sources
Outil de microsimulation développé par la DREES, le modèle Ines-Omar permet d’étudier la distribution des financements et prestations du système d’assurance maladie français et de l’ensemble de ses composantes (assurances publique et privée, et restes à charge des ménages). L’édition 2017 est centrée sur l’enquête Statistique sur les ressources et les conditions de vie (SRCV) 2017, gérée par l’Insee et comptabilisant 25 000 individus. Le module complémentaire de l’enquête donne de précieuses informations sur la couverture complémentaire, l’état de santé et les conditions de vie de la population. Les dépenses de santé et leur remboursement par l’assurance maladie obligatoire (AMO) sont imputées à partir du Système national des données de santé (SNDS). Les remboursements versés par les complémentaire santé et la cotisation due selon les caractéristiques du souscripteur sont simulés à partir des 500 contrats de l’enquête de la DREES sur les contrats de complémentaire santé les plus souscrits en 2016. Enfin, le pseudo-appariement d’Omar avec le modèle de microsimulation Ines permet de connaître la contribution des ménages au financement de l’AMO.


Pour en savoir plus
- La note méthodologique détaillée du modèle Ines-Omar 2017.
- Jusot, F., Legal, R., Louvel, A., Pollak, C., Shmueli, A. (2016) A quoi tient la solidarité de l’assurance maladie entre les hauts revenus et les plus modestes en France ? Revue française d’économie, 2016/4, vol. XXXI, 15-62.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

32 % DES FRANCAIS PASSENT A LA VOITURE ELECTRIQUE ? VRAI OU FAUX

Paris, le 15 février 2022 - Les Français s’engagent de plus en plus dans la transition énergétique avec 410 000 véhicules électriques en circulation sur le territoire. Si l’adoption du véhicule électrique connaît une croissance exponentielle ces derniers mois, les conducteurs sont également plus nombreux à s'intéresser aux offres d’électricité verte et aux technologies d’énergie renouvelables pour recharger leurs véhicules comme le révèle la dernière étude de Delta-EE, cabinet européen de recherche et de conseil spécialisé dans la transition énergétique. Problème, côté fournisseurs d’électricité, les offres en place ne permettent pas encore de répondre aux attentes et aux besoins des usagers. 


Les atouts des véhicules électriques séduisent et le marché s’envole 

  • Aujourd’hui, plus d’un tiers des Français  confie avoir acheté un véhicule électrique dans l’optique de trajets plus verts. Si la motivation première est l'aspect environnemental, 24% sont intéressés par les possibilités d’économies sur le long terme, afin de ne plus subir les aléas du prix de l’essence. Enfin, 17% des conducteurs ont été séduits par l’aspect innovant et technologique du véhicule électrique. 
  • En seulement deux ans, les ventes de véhicules électriques ont augmenté de 180% (de 2019 à 2021). Ainsi, l’Hexagone en comptait 410 000 en circulation à la fin de l’année dernière. En parallèle, le nombre de bornes de recharge résidentiels installés en France s’élève à 162 000. Ce chiffre devrait dépasser 4 millions d’ici 2030.
     

Achat de véhicule électrique et cercle énergétique vertueux 
Suite à l’achat d’un véhicule électrique, les Français investissent davantage pour accélérer la transition énergétique de leur domicile. 

  • Les Français ont également investi dans des installations solaires photovoltaïques (5%) et thermiques (6%) après l’achat d’un véhicule électrique. En parallèle, presque la moitié (43%) possèdent des dispositifs domestiques intelligents, comme un thermostat connecté, pour gérer leur consommation et leurs dépenses énergétiques. Enfin, 69% des détenteurs de véhicules électriques utilisent l'électricité comme principal moyen de chauffage, ce qui est beaucoup plus élevé que la moyenne des consommateurs français.


Une offre de fourniture d’électricité à la traîne pour la recharge domestique 
La plupart des propriétaires d'une voiture électrique rechargent chez eux (82%). 
Face à ce constat : 

  • 69 % des détenteurs de véhicules électriques envisagent de changer leur tarif d'électricité domestique après leur acquisition. Pour 70% des Français, le prix est ici LE facteur prééminent. Parmi ceux qui ont franchi le pas, la majorité (58%) doit se contenter des tarifs statiques (jour/nuit) à domicile. 30% se tournent vers des tarifs “vert”, basés sur les énergies renouvelables et 17% seulement choisissent un tarif conçu spécifiquement pour les véhicules électriques. 

Pourquoi sont-ils encore minoritaires à avoir passé le cap et changé d’offres tarifaire ? 

  • Aujourd’hui, il existe seulement 7 offres d’électricité dédiées au véhicule électrique, proposées par des fournisseurs en France. Engie, EDF et TotalEnergies figurent parmi les rares qui proposent une tarification spéciale. Les efforts déployés par les fournisseurs français sont très en deçà par rapport aux pays voisins. A titre d’exemple,  il existe 16 offres différentes pour les véhicules électriques au  Royaume-Uni. En l’espèce, une offre idéale devrait répondre aux besoins des conducteurs de véhicule électrique et donc inclure au minimum certaines caractéristiques : un tarif dynamique (« heures pleines / heures creuses »), une application permettant de gérer la recharge ou encore une offre d’achat/vente de borne de recharge. 

“L’envol du marché français du véhicule électrique est un signe positif pour la transition énergétique. Un nombre croissant de conducteurs est convaincu, pour des raisons environnementales et financières, de l'intérêt du véhicule électrique. Pour ces utilisateurs, et pour exploiter pleinement les possibilités offertes par la recharge intelligente, il devient urgent de développer des offres tarifaires adaptées”, conclut Arthur Jouannic, Directeur France de Delta-EE. 


Résumé français de l’étude Delta-EE est disponible ici 


Méthodologie 
Pour réaliser cette étude, Delta-EE a interrogé un panel composé d’entreprises (fournisseurs d’énergie, fabricants de véhicules et de points de recharge, agrégateurs, etc.). Un sondage a également été réalisé en janvier 2022 auprès de 1104 utilisateurs de véhicules électriques à batterie en Europe. Les informations récoltées lors des enquêtes et du sondage ont été couplées aux données propriétaires et aux analyses existantes de Delta-EE afin de livrer une analyse précise des offres de fourniture pour véhicule électrique en France et en Europe.


A propos de Delta-EE
Delta-EE est un cabinet de recherche et de conseil spécialisé dans les énergies renouvelables. Pionnier sur son secteur, Delta-EE accompagne les entreprises depuis plus de 15 ans en les aidant à développer les meilleures stratégies, business model et propositions commerciales pour accélérer la transition énergétique à grande échelle. Avec plus d’une centaine de ressources documentaires à son actif (études, bases de données, livres blancs, podcasts, webinaires…), Delta-EE est une véritable Encyclopédie Verte 2.0. Les experts Delta-EE permettent aux clients - grands comptes comme PME et startups - d’accéder à des données et des analyses exclusives sur leurs marchés, afin de mieux piloter leurs investissements et accroître leur compétitivité. Delta-EE a son siège social à Édimbourg et possède des bureaux à Paris, Londres et Cambridge. 

 

 
 

AVIS DE PARUTION

Sous embargo jusqu’au 16 février 2022 à 6 heures

 
 

Paris, le 15/02/2022

 
 

Prématurité : une légère baisse pendant le premier confinement de 2020 dans les départements de moindre circulation du virus

 

Jeanne Fresson, Sylvie Rey (DREES), Tim Bruckner (Department of Public Health, University of California), Jennifer Zeitlin (EPOPé-Inserm, U1153)
Études et Résultats n° 1221,

DREES, février 2022

 

Consulter la publication
 
 

En France métropolitaine, durant le premier confinement en 2020, la prématurité a diminué d’environ 6 % pour les accouchements avec grossesse unique et naissance vivante. Elle concerne principalement la prématurité dite tardive (35-36 semaines d’aménorrhée). Cette baisse s’amorce dès le début du mois de mars et se poursuit quelques semaines après la fin du confinement. Plusieurs hypothèses ont été avancées, mais les causes exactes restent à ce jour inconnues. La diminution de la prématurité n’est observée que dans les territoires avec faible circulation du SARS-CoV-2 sur cette période. L’absence de baisse dans les zones de moyenne ou de forte circulation virale peut s’expliquer par une plus forte proportion de femmes enceintes atteintes par le SARS-CoV-2 avec un risque d’accouchement prématuré plus élevé.

 

Ce recul de la prématurité ne s’est pas accompagné de changements importants dans les pratiques médicales ou le recours aux soins au moment de l’accouchement. Le taux de césariennes est resté stable durant le confinement. Ces résultats permettent d’exclure l’hypothèse d’une baisse de la surveillance prénatale en lien avec un moindre recours aux soins durant cette période. De plus, la stabilité des taux de mortinatalité par interruption médicale de grossesse montre qu’il n’y a pas eu de modification pour le recours aux soins en cas d’anomalie foetale grave.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 
 

AVIS DE DIFFUSION

 
 

Paris, le 15/02/2022

 
 

Les travailleurs sociaux : des professions féminisées, plus âgées, et exerçant souvent à temps partiel


À l’occasion de la Conférence des métiers de l'accompagnement social et médico-social qui se tiendra le 18 février 2022, la Direction de la recherche des études de l’évaluation et des statistiques (DREES) met à disposition, en Open Data, des données statistiques actualisées sur les effectifs et les caractéristiques socioéconomiques des travailleurs sociaux en 2018. Ces informations sont issues de l’enquête emploi en continu de l’Insee. Elles seront complétées par la publication d’une étude de la DREES au printemps 2022.

 

1,3 million de travailleurs sociaux en France Métropolitaine en 2018
En 2018, 520 000 intervenants à domicile, 400 000 assistants maternels, gardes à domicile ou assistants familiaux, 250 000 professionnels socio-éducatifs, 60 000 aides médico-psychologiques ainsi que 90 000 autres professions de l’action sociale exercent en France Métropolitaine. Ces salariés exercent des métiers varies, tous au service des populations fragilisées, dans un but de les protéger, les aider à s’émanciper, et accéder à l’autonomie.


Ils forment un total de 1,3 million de travailleurs sociaux1 en 2018, en hausse de 28 % par rapport à 2004. Plus précisément, cet effectif global augmente entre 2004 et 2013 (+28 %), puis reste globalement stable entre 2013 et 2018. Ces évolutions globales recouvrent toutefois des réalités différentes selon les professions :


- les assistants maternels, gardes à domicile ou assistants familiaux connaissent ainsi une baisse continue de leurs effectifs depuis 2013 (- 12 % entre 2013 et 2018),
- tandis que le nombre de professionnels socio-éducatifs augmente de 18 % au cours de la même période.

 

Figure 1: Évolution du nombre de professions sociales de 2004 à 2018

 
 
 
 

Note : les données annuelles sont calculées par moyenne sur trois années adjacentes. La valeur en 2018 correspond ainsi, par exemple, à la moyenne des effectifs en 2017, 2018 et 2019.
Source : Insee, enquête emploi en continu 2003 à 2019 ; traitements : DREES
Champ : France métropolitaine


42 % des travailleurs sociaux âgés de 50 ans ou plus
Les travailleurs sociaux sont plus âgés que les autres salariés. Ils sont en moyenne âgés de 46 ans en 2018, contre 42 ans pour les autres salariés. Plus précisément, 42 % des travailleurs sociaux sont âgés de 50 ans ou plus, contre 30 % des autres salariés.

 

Les métiers d’assistants maternels, de gardes à domicile, ou d’assistants familiaux et ceux d’intervenants à domicile présentent les plus fortes proportions de salariés âgés de 50 ans ou plus (respectivement 47 % et 49 %). C’est nettement moins souvent le cas dans les métiers d’aides médico-psychologiques (31 % de salariés âgés de 50 ans ou plus), des professionnels socio-éducatifs (28 %) et des autres professions de l’action sociale (28 %).

 

Le travail social est très féminisé avec 9 femmes pour 10 professionnels.

 

Les travailleurs sociaux sont moins souvent diplômés de l’enseignement supérieur que les autres salariés. 23 % des professionnels du social détiennent, en 2018, comme plus haut diplôme, un brevet des collèges ou sont non-diplômés, contre 15 % des autres salariés. Leur diplôme le plus élevé est dans 32 % des cas un CAP, BEP ou un autre diplôme de ce niveau, et dans 12 % des cas un diplôme paramédical et social de niveau bac +2.

 

Graphique : pyramide des âges des travailleurs sociaux en 2018

 
 
 
 

Source : Insee, enquête emploi en continu de 2017 à 2019 (moyennes annuelles de 3 années) ; traitements : DREES
Champ : France métropolitaine
Lecture : en 2018, 3,3 % des travailleurs sociaux sont des femmes âgées de 53 ans. Elles représentent 1,2 % de l’ensemble des salariés (hors travailleurs sociaux)

 

Des salariés plus souvent en temps partiel et en sous-emploi que les autres salariés
S’ils bénéficient majoritairement de contrats à durée indéterminée (87 % en 2018), les travailleurs sociaux sont en revanche très nombreux à exercer à temps partiel (43 % contre 16% des autres salariés). Celui-ci est en outre déclaré comme subi dans la moitié des cas. Ainsi, en 2018, 23 % ont travaillé entre 15 h et 29 h par semaine, et 9 % moins de 15 h.

 

Les intervenants à domicile sont particulièrement concernés : 70 % d’entre eux sont employés à temps partiel, parmi lesquels un peu plus de la moitié (55 %) disent l’avoir subi. Les autres métiers du social connaissent également fréquemment du temps partiel, mais dans des proportions moindres. Les assistants maternels, gardes à domicile, ou assistants familiaux, ainsi que les aides médico-psychologiques travaillant à temps partiel le subissent majoritairement, tandis que les professionnels socio-éducatifs et les autres professionnels de l’action social déclarent nettement plus fréquemment l’avoir choisi.

 

La situation de sous-emploi (qui se définit soit par le fait de travailler à temps partiel, de souhaiter travailler davantage et d’être disponible pour cela, soit par le fait de travailler moins que d’habitude en raison de chômage partiel) concerne plus souvent les professions sociales que les autres salariés : 16 % contre 5 %. Elle touche principalement les intervenants à domicile (27 % de sous-emploi) et, dans une moindre mesure les assistants maternels, gardes à domicile, ou assistants familiaux (12 %), ainsi que les aides médico-psychologiques (10 %).

 

En 2018, 65 % des employeurs des travailleurs sociaux sont des particuliers ou des associations. Les métiers du social sont à cet égard atypiques, puisque seulement 6 % des autres salariés sont rémunérés par ces types d’employeurs. Les métiers d’assistants maternels et de gardes à domicile se distinguent par la prépondérance d’employeurs particuliers, tandis que les associations sont les principaux employeurs des aides médico-psychologiques et des professionnels socio-éducatifs.

 
 

Champ des travailleurs sociaux, regroupements utilisés

 

Les cinq groupes de professions sociales étudiés : voir détails en Open data (onglet “description des professions”)
- Les intervenants à domicile aidant, à leur domicile, des personnes en difficulté dans l’accomplissement des tâches et activités de la vie quotidienne ;
- Les assistants maternels, gardes à domicile de jeunes enfants et assistants familiaux accueillant ou s’occupant d’enfants, dont, pour les derniers, dans le cadre de la protection de l’enfance ou d’une prise en charge médico-sociale ou thérapeutique ;
- Les professionnels socio-éducatifs (cadres, éducateurs spécialisés, éducateurs de jeunes...) accompagnant le développement des jeunes enfants, l’autonomie ou l’insertion sociale des enfants ou adultes handicapés ou en difficulté sociale ;
- Les aides médico-psychologiques accompagnant des personnes fragiles, dans des structures médico-sociales ou sanitaires, sous la responsabilité d’un autre travailleur social ou paramédical ;
- Les autres professions de l’action sociale (assistants de service social…) accompagnant les personnes dans la résolution de difficultés d’ordre économique, financier, de logement, d’insertion…

Les AVS (Auxiliaire de vie scolaire) et AESH (Accompagnant des Élèves en Situation de Handicap), ne peuvent être correctement repérés dans la source statistique utilisée sur la période étudiée, et ne sont donc pas pris en compte dans les résultats présentés ici.

 

La source des données, l’enquête emploi en continu
L’enquête emploi en continu (EEC) de l’Insee est le volet français des enquêtes « forces de travail » (« labour force Survey ») définies par l’Union européenne. Cette enquête permet de mesurer l'activité, le chômage, l’emploi et l’inactivité tels qu'ils sont définis par le bureau international du travail (BIT). Elle vise à observer à la fois de manière structurelle et conjoncturelle la situation des personnes sur le marché du travail. Un échantillon d’environ 100 000 personnes de 15 ans ou plus répondent à l’enquête chaque trimestre en France métropolitaine.

 

Les professionnels du social ont été repérés dans les résultats de l'enquête emploi principalement à l'aide de la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS). De plus, des caractéristiques du secteur d’emploi et de l’employeur sont utilisées pour améliorer le repérage de ces professionnels.

 

Des regroupements de professionnels ont été opérés compte tenu des faibles effectifs pour certaines professions sociales dans l’échantillon d’enquête. En outre, des moyennes sur 3 années consécutives ont également été utilisées pour lisser les résultats et les rendre plus robustes. Ainsi, les statistiques concernant l'année 2018 proviennent de l'exploitation des collectes 2017, 2018 et 2019 de l'enquête emploi.

 

Le champ géographique de la France métropolitaine a enfin été retenu de façon à permettre un recul historique sur plus d’une quinzaine d’année. L’enquête Emploi ne permet en effet d’étudier la France entière (y compris outre-mer) de façon homogène que depuis 2014 seulement.

 

Une publication plus ancienne de la DREES portant sur le dénombrement des travailleurs sociaux avait été diffusée en septembre 2014. Elle était toutefois réalisée à partir d’une source différente de l’enquête emploi. Les nombres de professionnels en 2011 peuvent donc différer entre les deux publications du fait de la différence de source et de méthodologie. L’enquête Emploi est ici privilégiée car elle permet un suivi des évolutions temporelles depuis le début des années 2000 avec des définitions et une méthodologie homogène sur toute la période.

 

Pour en savoir plus

Les professionnels du social
Les formations aux professions sociales (séries longues 1967-2020, données 2020…)
- Marquier.R (2014, septembre). 1,2 million de travailleurs sociaux en 2011. DREES, Etudes et Résultats, 893.

- Infographie : Les professions sociales

 

1 Les AVS (Auxiliaire de vie scolaire) et AESH (Accompagnant des Élèves en Situation de Handicap) ne peuvent toutefois pas être correctement repérés avec la source statistique mobilisée ici et ne sont donc pas comptabilisés dans ce total (voir encadré).

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

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L’impact positif du Covid-19 sur la montée en compétences des salariés français

 

 

 

Nanterre, 17 février 2022 – La crise sanitaire a amené certains salariés à travailler davantage afin de compenser les postes laissés vacants dans de nombreuses entreprises. Certains ont dû alors assumer des responsabilités supplémentaires et se sont vu confier un nouveau rôle pour lequel ils ont dû adapter leurs compétences. C’est ce que révèlent les chiffres de l’enquête intitulée « People at Work : l'étude Workforce View » d’ADP, pionnier et leader mondial des solutions de Ressources Humaines. Cette enquête a été réalisée auprès de plus de 32 000 salariés dans 17 pays, dont 1 920 en France.

 

 

  • 89 % des salariés français estiment disposer des compétences nécessaires pour réussir dans leur carrière
  • 26 % des collaborateurs considèrent que la crise a eu un impact positif sur le développement de leurs compétences ; les jeunes de 18 à 24 ans sont 35 % à faire ce constat
  • Un quart (25 %) des répondants ont dû assumer des responsabilités supplémentaires pendant la pandémie, et tout particulièrement les jeunes de 18-24 ans (34 %) et les salariés du secteur de l’informatique et des télécommunications (42 %)
  • Parmi les travailleurs ayant endossé de nouvelles fonctions, 46 % souhaitent conserver la position qu’ils occupent actuellement
  • 61 % des salariés français affirment disposer des bonnes compétences pour assumer leurs nouvelles responsabilités
  • 59 % des collaborateurs ont reçu une augmentation ou une prime de la part de leur entreprise suite à la prise en charge de nouvelles fonctions, 27 % ont bénéficié de formations supplémentaires et 21 % n’ont reçu aucun avantage

 

Les salariés français ont assumé de nouvelles responsabilités durant la crise

 

Malgré la crise sanitaire, la confiance des salariés français en leurs aptitudes est au beau fixe. Ainsi, ils sont 89 % à affirmer posséder les compétences pour réussir dans leur carrière. Si l’incidence de la crise est plutôt perçue comme négative, ils estiment qu’elle aura néanmoins des conséquences positives dans les trois prochaines années, notamment pour renforcer la flexibilité de leur mode de travail (29 %) mais aussi sur leur montée en compétences. Plus d’un quart (26 %) déclare, en effet, que la crise aura un impact positif sur le développement de leurs compétences. C’est particulièrement le cas pour les jeunes de 18 à 24 ans (35 %), pour les salariés issus des secteurs de l’informatique et des télécommunications (35 % également) et ceux de la construction (32 %). Ce qui n'est pas le cas des collaborateurs travaillant dans les secteurs des médias et de l’information, et de la finance qui sont respectivement 49 % et 42 % à considérer que l’impact de la pandémie a été négatif sur le développement de leurs aptitudes.

 

Face à l’instauration de l’activité partielle mais aussi en raison de la montée de l’absentéisme, certains salariés ont dû assumer des responsabilités supplémentaires pour compenser les postes laissés vacants. 25 % des répondants sont concernés, particulièrement les jeunes de 18-24 ans (34 %) et les collaborateurs du secteur de l’informatique et des télécommunications (42 %). Parmi ceux ayant pris en charge des responsabilités supplémentaires au sein de leur organisation, 46 % affirment préférer leur nouvelle position et ne souhaitent pas revenir à leur situation d’avant crise. De plus, ils sont 61 % à déclarer être dotés des bonnes compétences pour assumer les nouvelles responsabilités confiées par leur employeur. Les salariés français s’estiment ainsi satisfaits de l’opportunité qu’a représentée la crise en termes de montée en compétences.

 

 

 

 

Des avantages sociaux pour maintenir l’engagement des salariés

 

De nombreuses entreprises ont développé les avantages sociaux afin de maintenir l’engagement de leurs collaborateurs durant cette période chahutée. Ces derniers sont ainsi 36 % à avoir bénéficié d’une prime et 30 % d’une augmentation liée à la prise en charge de nouvelles responsabilités. 27 % ont suivi des formations supplémentaires, leur permettant de maîtriser au mieux leur nouveau rôle. Néanmoins, 21 % des salariés n’ont reçu aucun avantage de la part de leur employeur avec un écart significatif selon le genre : en effet, 27 % des femmes disent n’avoir reçu aucune compensation, contre 17 % des hommes.

 

« La crise sanitaire a été un accélérateur considérable pour la transformation des entreprises. En ce qui concerne les modes de travail, on constate notamment que beaucoup d’organisations qui le peuvent mettent en place des nouvelles formes de flexibilité, qu’il s’agisse du réaménagement du temps de travail ou du travail hybride. C’était une demande forte de la part des collaborateurs et les employeurs prennent des mesures importantes pour y répondre. » déclare Carlos Fontelas De Carvalho, Président d’ADP en France et en Suisse.

 

 

« Désormais, tout le monde évoque les questions de reprise économique forte et de pénurie de main-d’œuvre – c’est le thème de la « Grande Démission » aux Etats-Unis que l’on commence à ressentir aussi en Europe. Les salariés repensent leur vie professionnelle et ont en plus une grande confiance en leurs compétences car la crise a été un moment compliqué où beaucoup ont dû s’adapter. Les entreprises doivent maintenant mettre en place de nouvelles stratégies d’avantages sociaux, de formations et de plans de carrières pour offrir des opportunités adaptées à leurs salariés, et ainsi retenir et engager au mieux leurs talents. Les RH seront en première ligne pour répondre à ces défis et elles doivent avoir le temps de se concentrer sur ces stratégies sans s’encombrer des multiples tâches administratives. Elles peuvent par exemple externaliser des activités comme la gestion de la paie, se doter d’outils numériques pour benchmarker leurs niveaux de rémunération avec le marché, pour le suivi des entretiens, des formations et le développement des compétences des talents afin de maintenir la performance de l’organisation. » conclut Carlos Fontelas de Carvalho.

 

 

A propos de l’étude

Le rapport « People at Work : l’étude Workforce View » étudie les comportements des salariés face au monde du travail actuel, ainsi que leurs attentes et espoirs vis-à-vis de leur futur environnement de travail. ADP Research Institute a interrogé 32 471 actifs dans 17 pays, dont 1 920 en France.

 

 

 

A propos d’ADP

Concevoir de meilleurs modes de travail grâce à des solutions à la pointe de la technologie, des services haut de gamme et des expériences uniques qui permettent aux collaborateurs d’atteindre pleinement leur potentiel. Ressources Humaines, gestion des talents, rémunération globale, paie et conformité, basées sur les données et conçues pour vos collaborateurs. Pour en savoir plus, rendez-vous sur fr.ADP.com

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 17/02/2022

 
 

Semaine du 7 au 13 février 2022 : Nette baisse du nombre de tests Covid-19, les délais de rendus des tests se raccourcissent légèrement


Depuis octobre 2020, la Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie chaque semaine un communiqué sur les délais de validation et le volume des tests RT-PCR et antigéniques réalisés la semaine précédente. Ces résultats sont issus des données du système d’information SI-DEP et de l’Assurance maladie.


Recul du nombre de tests RT-PCR, antigéniques et salivaires réalisés entre le 7 et le 13 février, une baisse marquée chez les moins de 66 ans

 

Entre le 7 et le 13 février 2022, 4 572 000 tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du SARS-Cov2 ont été validés (dont 62,7 % de tests antigéniques), contre 6 999 000 tests (dont 65,7 % de tests antigéniques) la semaine précédente, soit une baisse de 35 % du nombre de tests. Depuis le pic observé le lundi 10 janvier 2022 (jour où plus de 2 millions de tests ont été validés), le nombre de tests est en repli (graphique 1A). Le nombre de tests salivaires est lui aussi en diminution depuis le 14 janvier 2022 suite au changement de protocole sanitaire en milieu scolaire et en lien avec la baisse de la circulation épidémique (graphique 1B).

 

Le nombre de tests validés du 7 au 13 février 2022 diminue pour l’ensemble des tranches d’âge (graphique 1C) et la baisse est particulièrement marquée chez les moins de 66 ans (graphique 1C).Par rapport à la semaine précédente, les variations de volumes sont de : -741 000 tests pour les moins de 16 ans (-46 %), -373 000 tests pour les 16-25 ans (-37 %), -540 000 tests pour les 26-40 ans (-33 %), -628 000 tests pour les 41-65 ans (-31 %), -78 000 tests pour les 66-75 ans (-19 %), -64 000 tests pour les plus de 75 ans (-17 %).


Entre le 1er mars 2020 et le 13 février 2022, 262 284 000 tests antigéniques et RT-PCR ont été validés par un professionnel de santé, plus précisément, 123 389 000 tests antigéniques et 138 895 000 tests RT-PCR dont 129 758 000 naso-pharyngés, 8 818 000 salivaires et 319 000 en milieux divers.

Graphique 1A • Nombre de tests RT-PCR et antigéniques réalisés par jour et semaine glissante

 
 
 
 

Graphique 1B • Nombre de tests salivaires sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Graphique 1C • Nombre de tests (RT-PCR et antigéniques) sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Fortes variations de la proportion de tests antigéniques dans l’ensemble des tests selon l’âge et le département

 

Les tests antigéniques représentent 62,7 % de l’ensemble des tests. Cependant, il existe de fortes disparités entre les classes d’âge. Au cours de la semaine du 7 février au 13 février 2022, cette part est de 72,8 % chez les 16-25 ans, contre 33,7 % chez les plus de 75 ans (graphique 2). La part des tests antigéniques par département souligne également des disparités territoriales (carte 1). Au cours de la semaine du 7 au 13 février 2022, les départements pour lesquels cette part est la plus importante sont la Guadeloupe (90,9 %) et la Martinique (84,9 %).

 

Graphique 2 • Proportion de tests antigéniques réalisés parmi le total des tests RT-PCR et antigéniques (en %) par tranche d’âge, en date de validation sur une semaine glissante

 
 
 
 

Carte 1 • Proportion de tests antigéniques par département (en %)

 
 
 
 

La moyenne et la médiane des délais de rendus des tests RT-PCR diminuent cette semaine

 

Sur l’ensemble des tests (RT-PCR et antigéniques) validés entre le 7 et le 13 février 2022, plus de 99 % des tests ont été validés le jour ou le lendemain du prélèvement, comme la semaine précédente (graphique 3). Pour les tests RT-PCR seuls, la médiane et la moyenne des délais entre prélèvement et validation du résultat diminuent, respectivement à 0,3 et 0,4 jour, après respectivement 0,4 et 0,5 la semaine précédente (graphique 4). La part des tests RT-PCR validés en moins de 24 h augmente légèrement et atteint 96 % (graphiques 5), et plus de 9 départements sur 10 ont un délai médian entre prélèvement et validation du résultat d’un test RT-PCR inférieur à 12 h (cartes 2 et 3).

 

Graphique 3 • Part des résultats validés le jour ou le lendemain du prélèvement pour les tests RT-PCR et antigéniques

 
 
 
 

Graphique 4 • Évolution des délais entre prélèvement et validation du résultat pour les tests RT-PCR

 
 
 
 

Graphique 5 • Distribution des délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR

 
 
 
 

Carte 2 • Délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR par département

 
 
 
 

Carte 3 • Délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR en Île-de-France

 
 
 
 

Méthodologie

 

La DREES exploite les données pseudonymisées du système d’information SI-DEP, qui portent notamment sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés par les laboratoires d’analyse médicale, et comportent des informations à la fois sur les résultats des tests et sur leurs délais de réalisation. Le calcul des délais pour les tests RT-PCR se fait à partir de la date de prélèvement du test (jour, heure, minute), déclarée par le laboratoire, et de la date d’intégration (jour, heure, minute) du test dans le système d’information, intégration qui doit se faire très rapidement après la validation du test. Les délais ici présentés pour les tests RT-PCR correspondent aux délais entre la date de prélèvement et la date d’intégration des résultats dans SI-DEP. Cependant, la date d’envoi des résultats aux patients par le laboratoire peut être postérieure à l’intégration des résultats dans SIDEP. Les délais entre date de prélèvement et réception des résultats des tests RT-PCR par les patients pourraient donc être supérieurs à ceux mesurés via SIDEP. Les statistiques présentées portent sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés, en date de validation du résultat.

 

Depuis le 17 octobre 2020, les tests antigéniques sont autorisés dans le cadre des dépistages individuels. Ils doivent être remontés depuis lors dans la base SIDEP par les laboratoires. En revanche, la saisie d’information dans SIDEP pour les professionnels de santé n’est possible que depuis le 16 novembre 2020, et a connu une phase de montée en charge. Afin d’estimer le nombre total de tests antigéniques réalisés depuis le 17 octobre 2020, la DREES utilise les données de l’Assurance maladie sur le nombre de tests remboursés en date de soins en complément des données renseignées dans SIDEP. Les tests antigéniques sont des tests pour lesquels le résultat est connu très rapidement, avec un délai entre prélèvement et validation du résultat généralement inférieur à 30 minutes.

 

Par ailleurs, si une même personne a réalisé successivement deux tests, ces deux tests sont donc comptés. Les données sur le nombre de tests diffèrent de celles publiées par Santé publique France, en date de prélèvement du test.

 

Enfin, entre début mars et début juin 2020, préalablement au déploiement complet de SIDEP, la DREES a mis en place à la demande du centre de crise sanitaire un système d’information permettant de comptabiliser le nombre de tests RT-PCR réalisés en France, à partir des déclarations des sites réalisant les tests (et non les prélèvements comme dans SIDEP).

 

Dans le cadre de l’exploitation des données SIDEP, la DREES procède à quelques retraitements des données. En particulier, les tests remontés avec un pseudonyme manquant sont supprimés. Dans le cas d’un même test remonté plusieurs fois (mise à jour de certaines informations sur le patient par exemple), la DREES conserve la ligne la plus récente, à l’exception de la date d’intégration dans SIDEP dont on retient la valeur la plus ancienne, assimilée à la date de validation du résultat.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

Comment recruter et fidéliser
les jeunes talents ?


Bonjour Claire,

Vous vous demandez comment satisfaire les attentes des nouvelles générations comme les Z, cette ultime énigme ?

Selon Agnès Duroni, fondatrice d’Adevea, « les jeunes candidats ont plus envie d’avoir une idée de la vraie vie de l’entreprise que de lire un texte institutionnel » … du bon sens finalement !

Entre nouvelles aspirations des futures générations et fausses croyances des recruteurs, il est facile de s’y perdre…

En collaboration avec Parlons RH, Monster vous propose un guide complet dans lequel vous découvrirez qui ils sont vraiment mais aussi toutes les techniques pour mieux les recruter et les fidéliser.

Inclus dans ce livre blanc spécial jeunes diplômés :

  • Recruter sur TikTok & co : pourquoi vous devez passer le cap
  • 5 soft skills pour aider les managers à s’adapter aux nouvelles générations
  • Des témoignages d’experts
  • 9 conseils pour leur donner envie de postuler
  • Fidélisation des salariés : savoir donner des perspectives aux jeunes
  • Intégration des jeunes dans l’entreprise : 9 conseils pour réussir l’on-boarding
  • + un dossier spécial de 6 pages sur l’alternance 
 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 18/02/2022

 
 

Le nombre de tests positifs continue de baisser pour l’ensemble des statuts vaccinaux

 

Entre le 10 janvier et le 6 février 2022, les 7 % de personnes non vaccinées dans la population française de 20 ans ou plus représentent :

 

- 16 % des tests PCR positifs chez les personnes symptomatiques ;
- 29 % des admissions en hospitalisation conventionnelle avec test RT-PCR positif ;
- 36 % des entrées en soins critiques avec test RT-PCR positif ;
- 39 % des décès après hospitalisation avec test RT-PCR positif.

 

Les conclusions suivantes ressortent de ces analyses :

 

- Le nombre de tests positifs est en baisse depuis fin janvier 2022 pour l’ensemble des statuts vaccinaux (voir graphique 1 ci-dessous). Depuis début février, les entrées hospitalières avec Covid-19 ne progressent plus voire se replient à la fois pour les personnes non vaccinées et pour celles complètement vaccinées ayant reçu leur dose de rappel. À taille de population comparable, les entrées des personnes non vaccinées demeurent nettement supérieures à celles des personnes vaccinées ayant eu leur rappel;

 

- Le vaccin et plus particulièrement la dose de rappel restent efficaces contre les hospitalisations conventionnelles et les hospitalisations en soins critiques après infection par le variant Omicron (plus de 70 % d’efficacité vaccinale pour les 20 ans ou plus). Le vaccin et la dose de rappel sont aussi particulièrement efficaces contre les décès (90 % d’efficacité vaccinale pour les 40 ans ou plus), même si l’efficacité est réduite par rapport au variant Delta. En revanche, l’efficacité contre l’infection symptomatique diminue nettement pour le variant Omicron par rapport au variant Delta ;


- Enfin, les probabilités d’entrer en hospitalisation conventionnelle ou d’y décéder avec le Covid-19 sachant que l’on a été testé positif au virus avec un test RT-PCR demeurent nettement inférieures avec Omicron qu’avec Delta pour tous les âges. Cet écart de probabilité entre les deux variants est encore plus marqué s’agissant du risque d’entrer en soins critiques.

 
 
 
 

Les données sous-jacentes à ces résultats nationaux ainsi que des déclinaisons régionales et par classe d’âge sont mises à disposition sous forme de fichiers csv permettant d’exploiter plus finement les résultats présentés. Ces fichiers ainsi que des graphiques complémentaires en format pdf sont disponibles sur le site de données ouvertes de la DREES. En particulier, le fichier par âge contient les variables de proportion d’Omicron parmi les tests et les entrées hospitalières. Enfin, de nouveaux champs ont été ajoutés permettant de décompter parmi l’ensemble des hospitalisations pour lesquelles un test RT-PCR positif a été identifié celles pour motif Covid-19 (voir encadré ci-dessous).

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

Ces recruteurs qui appellent les candidat après un entretien, même quand c'est non...
Le feedback à un candidat qui n'est pas retenu pour un poste reste rarissime en France. Trois recruteurs expliquent sans langue de bois pourquoi ils le font et dans quelle mesure ce débrief peut être utile au candidat comme à l'entreprise.
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La Newsletter du 22 février 2022

 

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 24 février 2022 à 6 heures

 
 

Paris, le 23/02/2022

 
 

Des disparités sociales dans le recours à la vaccination contre le Covid-19

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude sur les inégalités sociales quant au recours à la vaccination contre le Covid-19. Ce constat est révélé à partir des données issues du troisième volet de l’enquête Épidémiologie et conditions de vie (EpiCov) élaborée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et la DREES.

 

Le troisième volet de l’enquête EpiCov a collecté les réponses de 85 032 enquêtés ayant déjà répondu aux deux premiers volets de l’enquête (en mai et novembre 2020). Ce troisième volet s’est déroulé six mois après le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19, entre le 24 juin et le 9 août 2021, alors qu’une majorité des adultes était déjà vaccinés. L’étude porte sur le recours et les intentions de vaccination de la population âgée de 18 ans et plus en dehors des résidents d’Ehpad.

 

Des inégalités sociales marquées dans le recours à la vaccination contre le Covid-19 selon la situation socio-économique des individus et leur parcours migratoire

Les données du troisième volet révèlent que le taux de vaccination varie selon le niveau de diplôme, la catégorie socioprofessionnelle, ou encore le niveau de revenu. En juillet 2021, 70 % des personnes sans diplôme étaient vaccinées, contre 79 % chez celles ayant un diplôme égal ou supérieur à un bac+5. L’écart est encore plus important selon la profession : 65 % des ouvriers ou anciens ouvriers étaient vaccinés, contre 83 % des cadres ou anciens cadres. Enfin, plus de 30 points séparent le recours à la vaccination des personnes appartenant aux 10 % les plus modestes (55 % de vaccinés) de celles appartenant aux 10 % les plus aisés (88 %) (graphique). De même, les personnes immigrées originaires d’un pays hors d’Europe et leurs descendants sont moins vaccinées que l’ensemble de la population adulte, respectivement 59 %, 53 % et 72 %. Ces inégalités sociales de recours à la vaccination sont présentes indépendamment de l’âge ou de l’état de santé des personnes.

 
 
 
 

Des disparités territoriales dans la couverture vaccinale
Dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) où s’est déroulée l’enquête, la couverture vaccinale apparaît nettement en-deçà des niveaux observés en France métropolitaine. Elle s’élève à 32 % en Guadeloupe, 28 % en Martinique et à 44 % à La Réunion contre 72 % en métropole. À noter que les mécanismes à l’œuvre quant au recours à la vaccination sont similaires à ceux observés en France métropolitaine. Ainsi, un jeune âge, un faible niveau de diplôme et une perception de sa situation financière considérée comme précaire sont associés à un moindre recours à la vaccination.

 

Des réticences à la vaccination chez les personnes défiantes envers le gouvernement
Les personnes qui n’ont pas du tout confiance dans l’action du gouvernement pour limiter la propagation du virus sont 51 % à être vaccinées contre 85 % chez celles qui ont tout à fait confiance, soit un écart de 34 points. L’écart est plus élevé encore dans les trois DROM enquêtés : 16 % contre 61 %. Le fait de ne pas avoir du tout confiance dans la capacité des scientifiques à trouver des solutions pour limiter la propagation du virus est également associé à une moindre vaccination : seulement 34 % des personnes déclarant ne pas avoir confiance sont vaccinées, contre 84% pour celles déclarant avoir tout à fait confiance.

 

Un parent sur trois a peur que son enfant attrape le Covid-19 et tombe gravement malade
Plus de la moitié des parents (52 %) déclare avoir peur que leur enfant mineur soit infecté par le virus : un tiers (32 %) craint qu’il puisse tomber gravement malade et un cinquième (20 %) qu’il transmette cette infection à d’autres personnes sans tomber gravement malade lui-même. Par ailleurs, un tiers pense que son enfant peut attraper le Covid-19 sans conséquences graves et plus d’un parent sur dix (13 %) estime qu’il ne peut pas l’attraper, soit parce qu’il serait trop jeune, soit parce qu’il l’aurait déjà attrapé.

 

Plus d’un quart des parents ne sont pas prêts à faire vacciner leur enfant
Interrogés en juillet 2021 pour savoir s’ils sont prêts à faire vacciner leur enfant, 28 % des parents répondent qu’ils ne le sont « sans doute pas » ou « sûrement pas » et 16% disent ne pas savoir. La proportion de parents qui est dans une de ces situations varie selon l’âge de l’enfant : les parents dont l’enfant est âgé de 3 ou 4 ans sont 61 % à ne pas savoir ou à ne pas y être favorable, 50 % si l’enfant est âgé de 5 à 11 ans, et 31 % si l’enfant est âgé de 12 à 17 ans. Le statut vaccinal du parent ou son intention de se faire vacciner lorsqu’il ne l’est pas est le facteur le plus fortement associé au fait d’être favorable ou non à la vaccination de son enfant. Plus de huit parents qui ne souhaitent pas se faire vacciner sur dix sont également défavorables à la vaccination de leur enfant de 5 à 11 ans, alors que cette proportion est d’un quart chez les parents vaccinés.

 
 

À propos de la DREES
Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 

À propos de l’Inserm
Créé en 1964, l’Inserm est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du ministère de la Santé et du ministère de la Recherche. Dédié à la recherche biologique, médicale et à la santé humaine, il se positionne sur l’ensemble du parcours allant du laboratoire de recherche au lit du patient. Sur la scène internationale, il est le partenaire des plus grandes institutions engagées dans les défis et progrès scientifiques de ces domaines.

 
 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 24/02/2022

 
 

Des disparités sociales dans le recours à la vaccination contre le Covid-19

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude sur les inégalités sociales quant au recours à la vaccination contre le Covid-19. Ce constat est révélé à partir des données issues du troisième volet de l’enquête Épidémiologie et conditions de vie (EpiCov) élaborée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et la DREES.

 

Le troisième volet de l’enquête EpiCov a collecté les réponses de 85 032 enquêtés ayant déjà répondu aux deux premiers volets de l’enquête (en mai et novembre 2020). Ce troisième volet s’est déroulé six mois après le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19, entre le 24 juin et le 9 août 2021, alors qu’une majorité des adultes était déjà vaccinés. L’étude porte sur le recours et les intentions de vaccination de la population âgée de 18 ans et plus en dehors des résidents d’Ehpad.

 

Des inégalités sociales marquées dans le recours à la vaccination contre le Covid-19 selon la situation socio-économique des individus et leur parcours migratoire

Les données du troisième volet révèlent que le taux de vaccination varie selon le niveau de diplôme, la catégorie socioprofessionnelle, ou encore le niveau de revenu. En juillet 2021, 70 % des personnes sans diplôme étaient vaccinées, contre 79 % chez celles ayant un diplôme égal ou supérieur à un bac+5. L’écart est encore plus important selon la profession : 65 % des ouvriers ou anciens ouvriers étaient vaccinés, contre 83 % des cadres ou anciens cadres. Enfin, plus de 30 points séparent le recours à la vaccination des personnes appartenant aux 10 % les plus modestes (55 % de vaccinés) de celles appartenant aux 10 % les plus aisés (88 %) (graphique). De même, les personnes immigrées originaires d’un pays hors d’Europe et leurs descendants sont moins vaccinées que l’ensemble de la population adulte, respectivement 59 %, 53 % et 72 %. Ces inégalités sociales de recours à la vaccination sont présentes indépendamment de l’âge ou de l’état de santé des personnes.

 
 
 
 

Des disparités territoriales dans la couverture vaccinale
Dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) où s’est déroulée l’enquête, la couverture vaccinale apparaît nettement en-deçà des niveaux observés en France métropolitaine. Elle s’élève à 32 % en Guadeloupe, 28 % en Martinique et à 44 % à La Réunion contre 72 % en métropole. À noter que les mécanismes à l’œuvre quant au recours à la vaccination sont similaires à ceux observés en France métropolitaine. Ainsi, un jeune âge, un faible niveau de diplôme et une perception de sa situation financière considérée comme précaire sont associés à un moindre recours à la vaccination.

 

Des réticences à la vaccination chez les personnes défiantes envers le gouvernement
Les personnes qui n’ont pas du tout confiance dans l’action du gouvernement pour limiter la propagation du virus sont 51 % à être vaccinées contre 85 % chez celles qui ont tout à fait confiance, soit un écart de 34 points. L’écart est plus élevé encore dans les trois DROM enquêtés : 16 % contre 61 %. Le fait de ne pas avoir du tout confiance dans la capacité des scientifiques à trouver des solutions pour limiter la propagation du virus est également associé à une moindre vaccination : seulement 34 % des personnes déclarant ne pas avoir confiance sont vaccinées, contre 84% pour celles déclarant avoir tout à fait confiance.

 

Un parent sur trois a peur que son enfant attrape le Covid-19 et tombe gravement malade
Plus de la moitié des parents (52 %) déclare avoir peur que leur enfant mineur soit infecté par le virus : un tiers (32 %) craint qu’il puisse tomber gravement malade et un cinquième (20 %) qu’il transmette cette infection à d’autres personnes sans tomber gravement malade lui-même. Par ailleurs, un tiers pense que son enfant peut attraper le Covid-19 sans conséquences graves et plus d’un parent sur dix (13 %) estime qu’il ne peut pas l’attraper, soit parce qu’il serait trop jeune, soit parce qu’il l’aurait déjà attrapé.

 

Plus d’un quart des parents ne sont pas prêts à faire vacciner leur enfant
Interrogés en juillet 2021 pour savoir s’ils sont prêts à faire vacciner leur enfant, 28 % des parents répondent qu’ils ne le sont « sans doute pas » ou « sûrement pas » et 16% disent ne pas savoir. La proportion de parents qui est dans une de ces situations varie selon l’âge de l’enfant : les parents dont l’enfant est âgé de 3 ou 4 ans sont 61 % à ne pas savoir ou à ne pas y être favorable, 50 % si l’enfant est âgé de 5 à 11 ans, et 31 % si l’enfant est âgé de 12 à 17 ans. Le statut vaccinal du parent ou son intention de se faire vacciner lorsqu’il ne l’est pas est le facteur le plus fortement associé au fait d’être favorable ou non à la vaccination de son enfant. Plus de huit parents qui ne souhaitent pas se faire vacciner sur dix sont également défavorables à la vaccination de leur enfant de 5 à 11 ans, alors que cette proportion est d’un quart chez les parents vaccinés.

 
 

À propos de la DREES
Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 

À propos de l’Inserm
Créé en 1964, l’Inserm est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du ministère de la Santé et du ministère de la Recherche. Dédié à la recherche biologique, médicale et à la santé humaine, il se positionne sur l’ensemble du parcours allant du laboratoire de recherche au lit du patient. Sur la scène internationale, il est le partenaire des plus grandes institutions engagées dans les défis et progrès scientifiques de ces domaines.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 24/02/2022

 
 

Semaine du 14 au 20 février 2022 : la baisse du nombre de tests se poursuit, les délais de rendu restent stables

 

Depuis octobre 2020, la Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie chaque semaine un communiqué sur le volume et les délais de validation des tests RT-PCR et antigéniques réalisés la semaine précédente. Ces résultats sont issus des données du système d’information SI-DEP.

 

Nouveau recul du nombre de tests RT-PCR et antigéniques réalisés cette semaine, une baisse qui concerne l’ensemble de la population et plus particulièrement les 65 ans ou moins

 

Entre le 14 et le 20 février 2022, 3 241 500 tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du SARS-Cov2 ont été validés (dont 59,9 % de tests antigéniques), contre 4 579 600 tests (dont 62,8 % de tests antigéniques) la semaine précédente, soit une nouvelle baisse (-29,2 %). Depuis le pic à plus de 2 millions de tests observé le lundi 10 janvier 2022 et un cumul hebdomadaire atteignant près de 13 millions cette semaine-là, le nombre de tests validés est en repli.
La baisse est particulièrement marquée chez les 65 ans ou moins (graphique 1A). Le nombre de tests RT-PCR salivaires est lui aussi en diminution depuis le 14 janvier 2022, sans doute en raison de l’impact cumulé de l’allègement du protocole sanitaire dans les écoles à la mi-janvier, du reflux de l’épidémie et des vacances scolaires d’hiver (graphique 1B).
Le nombre de tests validés du 14 au 20 février 2022 diminue pour l’ensemble des tranches d’âge (graphique 1C).
Par rapport à la semaine précédente, les variations de volumes sont de : -327 200 tests pour les moins de 16 ans (-38,2 %), -189 000 tests pour les 16-25 ans (-29,7 %), -320 000 tests pour les 26-40 ans (-29,8 %), -382 000 tests pour les 41-65 ans (-27,8 %), -65 000 tests pour les 66-75 ans (-19,7 %), -54 000 tests pour les plus de 75 ans (-17,8 %).

 

Entre le 1er mars 2020 et le 20 février 2022, 265 558 000 tests antigéniques et RT-PCR ont été validés par un professionnel de santé : 125 358 000 tests antigéniques et 140 200 000 tests RT-PCR dont 130 976 000 naso-pharyngés, 8 901 000 salivaires et 323 000 en milieux divers.

Graphique 1A • Nombre de tests RT-PCR et antigéniques réalisés par jour et semaine glissante

 
 
 
 

Graphique 1B • Nombre de tests salivaires sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Graphique 1C • Nombre de tests (RT-PCR et antigéniques) sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Fortes disparités de la proportion de tests antigéniques dans l’ensemble des tests selon l’âge et le département
Les tests antigéniques représentent 59,9 % de l’ensemble des tests. Cependant, il existe de fortes disparités entre les classes d’âge. Au cours de la semaine du 14 au 20 février 2022, cette part atteint 71,1 % chez les 16-25 ans, contre 31,0 % chez les plus de 75 ans (graphique 2). Il existe également des disparités territoriales (carte 1) : au cours de la semaine du 14 au 20 février 2022, les départements pour lesquels la part de tests antigéniques est la plus importante sont la Guadeloupe (89,1 %) et la Martinique (84,9 %).

 

Graphique 2 • Proportion de tests antigéniques réalisés parmi le total des tests RT-PCR et antigéniques (en %) par tranche d’âge, en date de validation sur une semaine glissante

 
 
 
 

Carte 1 • Proportion de tests antigéniques par département (en %)

 
 
 
 

Les délais de validation sont stables
Sur l’ensemble des tests (RT-PCR et antigéniques) validés la semaine du 14 au 20 février 2022, la part des tests validés le jour ou le lendemain du prélèvement s’élève à plus de 99 % (graphique 3). Pour les tests RT-PCR seuls, la médiane et la moyenne des délais entre prélèvement et validation du résultat sont stables, respectivement à 0,3 et 0,4 jour (graphique 4). La part des tests RT-PCR validés en moins de 24 h est stable à 96 % (graphiques 5). Plus de 9 départements sur 10 ont un délai médian entre prélèvement et validation du résultat d’un test RT-PCR inférieur à 12 h (cartes 2 et 3).

 

Graphique 3 • Part des résultats validés le jour ou le lendemain du prélèvement pour les tests RT-PCR et antigéniques

 
 
 
 

Graphique 4 • Évolution des délais entre prélèvement et validation du résultat pour les tests RT-PCR

 
 
 
 

Graphique 5 • Distribution des délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR

 
 
 
 

Carte 2 • Délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR par département

 
 
 
 

Carte 3 • Délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR en Île-de-France

 
 
 
 

Méthodologie

 

La DREES exploite les données pseudonymisées du système d’information SI-DEP, qui portent notamment sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés par les laboratoires d’analyse médicale, et comportent des informations à la fois sur les résultats des tests et sur leurs délais de réalisation. Le calcul des délais pour les tests RT-PCR se fait à partir de la date de prélèvement du test (jour, heure, minute), déclarée par le laboratoire, et de la date d’intégration (jour, heure, minute) du test dans le système d’information, intégration qui doit se faire très rapidement après la validation du test. Les délais ici présentés pour les tests RT-PCR correspondent aux délais entre la date de prélèvement et la date d’intégration des résultats dans SI-DEP. Cependant, la date d’envoi des résultats aux patients par le laboratoire peut être postérieure à l’intégration des résultats dans SIDEP. Les délais entre date de prélèvement et réception des résultats des tests RT-PCR par les patients pourraient donc être supérieurs à ceux mesurés via SIDEP. Les statistiques présentées portent sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés, en date de validation du résultat.

 

Depuis le 17 octobre 2020, les tests antigéniques sont autorisés dans le cadre des dépistages individuels. Ils doivent être remontés depuis lors dans la base SIDEP par les laboratoires. En revanche, la saisie d’information dans SIDEP pour les professionnels de santé n’est possible que depuis le 16 novembre 2020, et a connu une phase de montée en charge. Afin d’estimer le nombre total de tests antigéniques réalisés entre le 17 octobre 2020 et fin novembre 2020 – période pendant laquelle la base SIDEP n’était pas exhaustive sur ce type de tests la DREES a utilisé les données de l’Assurance maladie sur le nombre de tests remboursés en date de soins en complément des données renseignées dans SIDEP.

 

Par ailleurs, si une même personne a réalisé successivement deux tests, ces deux tests sont comptés. Les données sur le nombre de tests diffèrent de celles publiées par Santé publique France, en date de prélèvement du test.

 

Enfin, entre début mars et début juin 2020, préalablement au déploiement complet de SIDEP, la DREES a mis en place à la demande du centre de crise sanitaire du Ministère de la Santé un système d’information permettant de comptabiliser le nombre de tests RT-PCR réalisés en France, à partir des déclarations des sites réalisant les tests (et non les prélèvements comme dans SIDEP).

 

Dans le cadre de l’exploitation des données SIDEP, la DREES procède à quelques retraitements des données. En particulier, les tests remontés avec un pseudonyme manquant sont supprimés. Dans le cas d’un même test remonté plusieurs fois (mise à jour de certaines informations sur le patient par exemple), la DREES conserve la ligne la plus récente, à l’exception de la date d’intégration dans SIDEP dont on retient la valeur la plus ancienne, assimilée à la date de validation du résultat.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

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RÉFÉRENDUM EHPAD
D’INITATIVE PARTAGÉE 2022
 
Referendum Ehpad MyLeo
 
Madame, Monsieur,
 
Les collectifs de familles, les professionnels du soin et la société civile exhortent nos Gouvernants à agir et à légiférer pour un accompagnement digne, solidaire et respectueux de nos Aînés.
 
 
 
Sabrina DELIRY
co-fondatrice du
Cercle des Proches Aidants en EHPAD

📱06.81.53.04.32
🖱Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
 
 
Linda Terrier
co-fondatrice du collectif
Occitanie Solidarités Initiatives EHPAD
📱06.16 75 10 95
 
 
L’EHPAD de demain sera transparent, bientraitant, respectueux… Ou ne sera pas. L’abandon des politiques du Grand Âge ne peut perdurer plus longtemps, il est urgent d’agir maintenant pour que ‘fin de vie’ ne sonne plus ‘fin de droits’.
Nous le devons à nos Ainés, à nos Soignants, mais aussi à nous-mêmes, citoyens, car la grandeur d'une Société se mesure à la qualité de prise en charge de ses personnes âgées. Il faut un sursaut.
 
Nous avons réunis ensemble 12 principes essentiels afin de préparer l'avenir.
 
Nous demandons aux élus de la Nation de traduire ces principes dans un projet de loi de programmation pluriannuelle afin de soumettre au peuple souverain dans le cadre d’un référendum d’initiative partagée (RIP) un projet de loi-référendaire qui instituera solennellement les droits que notre société entend reconnaître et affirmer concrètement en faveur de nos ainés.

Retrouvez le détail de nos propositions concrètes dans la pétition en faveur d’un RIP.
⤵
 
 
Liste des premiers signataires
 
 
Emmanuel Hirshprofesseur d’éthique médicale à la Faculté de Médecine Université de Paris-Saclay
Jérôme Marty, médecin et président de l’UFML
Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris, créateur de MyLeo
Sabrina Deliry, co-fondatrice du Cercle des Proches Aidants en Ehpad (CPAE) et de ll’Observatoire du Grand Age (OGRA)
Laurent Garciacadre de santé en EHPAD, président de l'OGRA
Linda Terrier, Collectif Occitanie Solidarités – Initiatives EHPAD
Olivia Mokiejewski, présidente du Collectif 9471
Laurent Frémontfondateur du collectifTenir ta main
Gisèle Caillive, institutrice retraitée
Patricia Chatenay-Rivauday, présidente de l'association Vivre (Guadeloupe)
Françoise Tillard, musicienne
Pierre Goletto, président d’Accent Patrimoine/Matrimoine,
Florence Beaugéjournaliste
Jean Rossiermédecin, membre de l’Institut
Sabine Delaunayavocate
Alexandre Jardin, écrivain
Annie Notelet, présidente de l’UPGCS
Nicole, Bétrencourt, psychologue-clinicienne
Philippe Tcheng, médecin référent Covidom
Yaël Mellulprésidente de « Femme & libre »
Christian Malaprisingénieur CNRS retraité
Dominique Bourgoin, collectif familles Blois Ehpad
Véronique Fourcaud, artiste
Guillaume Arnaud, avocat
Catherine Gonnin, Ehpad Union des familles mobilisées – Alzheimer et autres dépendances
Jean-Claude Delarue, président de la FUTSP
Patrick Collardot, Touche pas à mes vieux
Emmanuel Augier, directeur de cabinet du Président du Sicoval
Joëlle Bertrand, Collectif Transparence
Laurence Tcheng, Annette Debéda, Danielle Cabrera, Bénédicte Witt, cofondatrices du CPAE
 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 25/02/2022

 
 

Poursuite de la baisse du nombre de tests positifs et d’entrées à l’hôpital pour tous les statuts vaccinaux

 

Entre le 17 janvier et le 13 février 2022, les 7 % de personnes non vaccinées dans la population française de 20 ans ou plus représentent :

 

- 15 % des tests PCR positifs chez les personnes symptomatiques ;
- 27 % des admissions en hospitalisation conventionnelle avec test RT-PCR positif ;
- 34 % des entrées en soins critiques avec test RT-PCR positif ;
- 36 % des décès après hospitalisation avec test RT-PCR positif.

 

Les conclusions suivantes ressortent des analyses menées :

- Quel que soit le statut vaccinal, le nombre de tests positifs et celui des entrées hospitalières avec Covid-poursuivent leur baisse. À taille de population comparable, les entrées des personnes non vaccinées demeurent nettement supérieures à celles des personnes vaccinées ayant eu leur rappel ;

 

- Le vaccin, et plus particulièrement la dose de rappel, restent efficaces contre les hospitalisations conventionnelles et les hospitalisations en soins critiques après infection par le variant Omicron (plus de 75 % d’efficacité vaccinale pour les 20 ans ou plus pour la dose de rappel). Le vaccin et la dose de rappel sont aussi particulièrement efficaces contre les décès (88 % d’efficacité vaccinale pour les 40 ans ou plus pour la dose de rappel), même si l’efficacité est réduite par rapport au variant Delta. En revanche, l’efficacité contre l’infection symptomatique diminue nettement pour le variant Omicron par rapport au variant Delta ;

 

- Enfin, les probabilités d’entrer en hospitalisation conventionnelle ou de décéder à l’hôpital avec le Covid-19 sachant que l’on a été testé positif au virus avec un test RT-PCR demeurent nettement inférieures avec Omicron qu’avec Delta pour tous les âges. L’écart de probabilités entre les deux variants est encore plus marqué s’agissant du risque d’entrer en soins critiques.

 
 
 
 

Les données sous-jacentes à ces résultats nationaux ainsi que des déclinaisons régionales et par classe d’âge sont mises à disposition sous forme de fichiers csv permettant d’exploiter plus finement les résultats présentés. Ces fichiers ainsi que des graphiques complémentaires en format pdf sont disponibles sur le site de données ouvertes de la DREES. En particulier, le fichier par âge contient les variables de proportion d’Omicron parmi les tests et les événements hospitaliers ainsi qu’une distinction des hospitalisations pour motif de Covid-19.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 
 

AVIS DE DIFFUSION

 
 

Paris, le 28/02/2022

 
 

Suivi mensuel des prestations de solidarité pendant la crise sanitaire

Édition de février 2022

 

Dans le contexte actuel de crise sanitaire, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie chaque mois un tableau de suivi des prestations de solidarité, réalisé avec le concours des organismes gestionnaires de ces prestations. Cette publication vise à mettre à disposition les données mensuelles disponibles les plus récentes ainsi qu’à éclairer les effets de la crise sanitaire, y compris à l’échelle des territoires, sur l’évolution de la pauvreté en France.

 

En décembre 2021, on compte 1,92 million d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA), un chiffre en baisse de 6,6 % par rapport à décembre 2020. Les effectifs de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) augmentent légèrement (+1,2 %) sur l’année 2021, de même pour le nombre d’allocataires de la prime d’activité (+0,8 %). La baisse du nombre de bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), entamée en septembre 2021, se poursuit en novembre mais de façon plus modérée que le mois précédent. Le nombre mensuel d’entrées initiales dans la Garantie jeunes demeure en novembre 2021 à un niveau très élevé (20 000, contre par exemple 12 700 en novembre 2020 et 10 500 en novembre 2019).

 
 

Précisions méthodologiques
Le tableau de suivi des prestations de solidarité fournit des informations sur les effectifs nationaux et départementaux des allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), de la prime d’activité, des aides au logement et des bénéficiaires de la Garantie jeunes. Depuis l’édition de février 2021, il s’est enrichi de données nationales et régionales sur des aides destinées aux étudiants.


Sauf pour la Garantie jeunes et les aides destinées aux étudiants, les données qui portent sur les cinq derniers mois publiés sont provisoires et donc susceptibles d’être révisées dans les prochains mois. Les données sur les aides destinées aux étudiants qui portent sur le dernier mois publié le sont également. Dans certains cas, les données ont fait l’objet d’estimations de la DREES. Les effectifs ne sont pas corrigés des doubles comptes : par exemple, une personne qui bénéficie du RSA, de la prime d’activité et des aides au logement sera comptée à la fois parmi les allocataires du RSA, de la prime d’activité et des aides au logement.

 

Pour en savoir plus :

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

Quelles sont les alternatives aux EPHAD ?

Vieillir dans la dignité est un enjeu primordial pour notre société, qui se doit d’assurer un milieu de vie favorable pour les séniors. La plupart des Français expriment une réelle volonté de vieillir chez eux, phénomène largement renforcé par la crise et les révélations sur certains EHPAD. Cependant, il faut sans doute prendre en compte la question de perte d’autonomie des séniors et les accompagner, par la suite, afin qu’ils puissent profiter de leur logement le plus longtemps possible en ayant accès à la même qualité de soins qu’en établissement. Aussi, l’accessibilité des soins à domicile, grâce à la digitalisation, permet aux personnes âgées de bénéficier des traitements dont elles ont besoin.

La nouvelle de la réforme des DPE à déstabilisé une partie du monde immobilier.


La nouvelle de la réforme des DPE à déstabilisé une partie du monde immobilier. Cette mesure a, en effet, un impact sur les ventes et les locations. En effet, s'il s'agit d'une source d'informations supplémentaires pour les acquéreurs, cela peut avoir un impact important sur le prix et peut entraîner des moins-values (ou l’inverse) selon si le bien est économe ou au contraire trop dépensier.

Quel est l’impact de ce nouveau DPE ?

Les nouveaux DPE impacteront les stratégies de chacun.

En effet, en cas de détention d’un appartement noté G, cela ne sera plus possible de le louer à partir de 2025 (loi Energie Climat).

Dans le cas d’une vente, il sera également pris en compte.

Un article plus approfondi sur l’interdiction de location vous en dit plus, cliquez ici !

Une plus-value sera occasionnée pour un bien qui sera bien classé. A l’inverse, une moins-value devra être anticipée pour les logements ayant une note peu attractive.

Dans ce genre de situation, autant être sûr de son investissement immobilier !

Les installations techniques

La méthode de calcul du diagnostic de performance énergétique à changer !

En effet, les nouveau DPE ne tiendront plus rigueur uniquement de la consommation énergétique de l’appartement.

Les installations techniques seront également prises en compte :
- Chauffage
- Climatisation
- Consommation de l’éclairage
- Production d’eau chaude
- Isolation toiture et plancher
- Isolation murs extérieurs et intérieurs
- Menuiseries
- Le bâti
- Consommation énergétique de la ventilation
- Consommation des auxiliaires
- Localisation géographique et donnée thermique

 

Quels travaux peuvent améliorer la note du DPE ?

Une grosse majorité des logements du parc immobilier français possèdent une note D. Comme nous l’avons abordé plus haut, une note plus basse entrainera une dévalorisation du prix de ce bien. Pour la revente, vous trouverez plus difficilement preneur en occasionnant une moins-value.

Les propriétaires devront donc procéder à des travaux afin de pouvoir d’améliorer les déperditions énergétiques.  

Revoir l’isolation du logement

Pour les logements de plus de 15 ans, il sera nécessaire de revoir leur isolation. Vérifier donc la qualité de ce poste travaux.

Plusieurs ciblages doivent être fait :
- Isolation du plancher et de la toiture
- Isolation des murs (intérieur / extérieur)
- Isolation des fenêtres

En effet, selon une étude de l’Adème (Agence de la transition écologique), 15% à 20% de perte serait dut au mur et 10 à 15% aux fenêtres pour un logement mal isolé.

Prioriser l’isolation par murs extérieur et intérieur. En effet, ce poste travaux changera drastiquement la note de votre DPE. A l’encontre du changement des menuiseries, qui ne l’améliorera que peu.

Vérifier le système de chauffage

L’amélioration de la note du DPE passera également par l’amélioration du système de chauffage.

En effet, une vieille chaudière fioul ou une ancienne chaudière gaz classique ne valorise pas les diagnostics.

La pompe à chaleur est aujourd’hui un des moyens les plus économiques et écologiques que l’on trouve sur le marché.

Toujours celons l’Adème, 67% de la consommation énergétique serait dût à ce poste.

Vous avez également la possibilité de poser des robinets thermostatiques. Ces robinets permettent la régulation de la température de manière indépendante pour chaque pièce.

Les thermostats permettent également la régulation de la température de manière automatique.

VMC performante

En effet, un système de ventilation performant permet une homogénéisation de la température et un meilleur brassage de l’air.

Pensez également à désobstruer les grilles d’aération afin de ne pas gêner le flux de celle-ci.

Les factures

Elles sont un élément essentiel afin d’avoir une note des plus vertes possibles.

En effet, certain logement possèdent une notation très faible dans la mesure où les factures n’ont pas été gardées.

Impossible pour le diagnostiqueur de pouvoir savoir quel type de menuiserie exacte vous avez fait poser. Ou encore quel isolant vous avez utilisé pour votre façade.

 

Pour conclure,

Vous avez donc différentes solutions afin de pouvoir améliorer les performances énergétiques de vote logement. Procéder à des travaux peut être une solution mêlant amélioration du DPE et confort de votre locataire. Etudier également les aides possibles pouvant contribuer à la diminution de l’enveloppe travaux. Faites-y attention, votre rentabilité peut être impacté, tout autant que votre rentabilité locative.

Cliquez ici pour en savoir plus sur le Permis de louer !

Vous pouvez avoir accès à une formation complète sur les diagnostics de performances énergétiques. Vous retrouverez 5 modules développés pour que les DPE n’ait plus de secret pour vous :
- La réforme des DPE
- Tableau comparatif
- L’impact sur l’investissement locatif
- Les solutions techniques
- Les 6 points essentiels de la réforme

Mais ce n’est pas tout, vous retrouverez différentes formations supplémentaires :
- Analyse de projet
- Estimation travaux
- Négociation
- Compromis de vente

Et bien plus encore.

Cliquez-ici pour vous expertiser ! Le premier investissement est soi-même !

 

 

 

Une pandémie bien utile à l'oligarchie mondiale - avec Pierre Jovanovic

https://www.youtube.com/watch?v=UU5fLAMF9XI

 
Pour la 330ème émission de "Politique & Eco", Olivier Pichon reçoit Pierre Jovanovic pour sa revue de presse économique internationale.
On y verra que la FED continue à imprimer de la fausse monnaie, environ 120 milliards par mois, sauf que, note Golden Coast, "si les taux sont à 0%, l'inflation, elle, est 7%".
 
Rappelons que, selon Pierre Jovanovic, la France subit une inflation de 15%. Mais on y apprendra aussi, pourquoi, du point de vue économique, la pandémie covid arrange tous les gouvernements.
 
Les ultras riches ne veulent pas faire une croix sur leur magot, donc ils doivent trouver un moyen de supprimer aux masses ce qui leur est dû, ainsi que leurs libertés afin qu'elles ne se révoltent pas, les transformant, de citoyens, en sujets.
 
Néanmoins, le chaos social et les révoltes sont loin d’être exclus aux Etats-Unis comme en Europe, en témoigne la révolte des camionneurs américains et canadiens.
 
Une cagnotte GoFundMe a été ouverte pour aider tous ses chauffeurs, et grâce au public, elle a atteint les 4,5 millions de dollars, une somme colossale ! Sous un prétexte fallacieux, GoFundMe a retenu les 4,5 millions de dollars de dons.
 
Ceci n'est ni plus ni moins qu'une corruption politique, faite pour aider Justin Trudeau.
 
On y suivra enfin, avec bien d’autre sujets, les turpitudes des banques et des fonds qui trichent ou qui sont condamnés, liste non exhaustive à suivre dans la revue de presse. Retrouvez-nous sur : https://www.tvlibertes.com/ https://www.facebook.com/tvlibertes/ https://twitter.com/tvlofficiel?lang=fr

 

Inflation, Ruine des banques, Baisse de l'immobilier, Ecart des taux, Charles Gave et votre Q&A

https://www.youtube.com/watch?v=OVf_8DqSIa0

 
Première question: Inflation et monnaie unique. Quid d'une sortie de l'Euro? 4:52 L'inflation monétaire expliquée 11:04 Chute extraordinaire du niveau de vie 12:02 Indice des banques européennes 14:54 La balance commerciale 16:00 la Turquie 17:00 Seconde question: Comment se protéger de la seconde crise. quid d'une baisse de l'immobilier? 22:48 L'écart des taux. 25:20 Les Obligations Russes 27:00 Questions sur l'or. L'or a été multiplié six fois. 29:06 Les actions antiifragiles en Euro. 31:07 Les couronnes Suédoises et Norvégiennes 33:03 Fixation du taux de change en Chine ? 35:20 Quid des financières US? 36:54 Les actions sur les matières premières? 39:11 Que peux faire la BCE? Peut-on augmenter les taux? 41:58 Crise de solvabilité et crise de liquidité. 43:25 Les actions d'énergie verte 44:15 Pass vaccinal et pass énergétique 45:46 Et si tu étais président? ▶️Abonnez-vous à la chaîne Youtube de l’Institut des Libertés : https://www.youtube.com/c/Institutdes... ▶️Notre site : https://institutdeslibertes.org/ Suivez-nous sur les réseaux sociaux : ▶️ Facebook : https://www.facebook.com/idlibertes/ ▶️ Twitter : https://twitter.com/IdLibertes ▶️ Instagram: https://www.instagram.com/institutdes...