avec, comme toujours, un grand remerciement à notre Pierre-Jean Llorens national, fidèle parmi les fidèles ...
L'aéronautique recrute à nouveau. Mais faut-il postuler ? |
Après un trou d’air en 2020-2021, les embauches redémarrent en fanfare : l'aéronautique cherche 6 000 cadres en 2022 et beaucoup plus en 2023. Mais la crise est-elle vraiment passée ? Faut-il postuler ? Enquête et interviews d'experts afin de vous faire votre propre idée. |
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Pas de grand reflux concernant les performances de l’assurance vie en euros pour l’année 2021, mais une stagnation autour d’un taux bas de 1 à 1,3 % en moyenne, à l’image de 2020. > Lire la suite |
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Une escroquerie consistant à vous faire confirmer des opérations de paiement à votre insu est en pleine recrudescence. Si votre soi-disant conseiller bancaire vous appelle et vous demande d’annuler – ou de valider – des opérations frauduleuses sur votre compte, raccrochez ! > Lire la suite |
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Kinésithérapeutes, ostéopathes et chiropracteurs sont de plus en plus sollicités pour des maux divers et variés. Est-ce toujours avisé ? Quand et à laquelle de ces thérapies manuelles peut-on avoir recours ? > Lire la suite |
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Le gouvernement a annoncé une revalorisation de 10 % du barème kilométrique cette année. Un coup de pouce destiné à compenser la hausse des prix des carburants intervenue en 2021. Explications. > Lire la suite |
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Erreurs et fraudes sont encore monnaie courante en poissonnerie. D’après notre test sur six espèces, les informations sur les étiquettes restent largement erronées et la pratique de l’ajout d’eau perdure. > Lire la suite |
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Les tarifs des complémentaires santé ne cessent de grimper. Il devient nécessaire de revoir notre système de prise en charge des soins. Quatre scénarios sont possibles. > Lire la suite |
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La marque Le Vélo Mad, qui s’était fait connaître avec ses vélos assemblés en France, propose désormais l’Urbain 2 et le Sport 2, tous deux vendus 1 990 €. Premières impressions. > Lire la suite |
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Chaque année, les plafonds de ressources – et de patrimoine depuis 2021 – donnant accès à l’aide juridictionnelle sont révisés. Voici les montants en vigueur depuis le 21 janvier jusqu’à la fin de l’année. > Lire la suite |
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Traditionnellement, cette boisson rustique accompagne les crêpes servies à la Chandeleur. En pleine effervescence, elle se décline désormais sous de nombreuses formules. > Lire la suite |
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Trois ans après les débuts du 100 % santé, le succès est là. Du moins dans le dentaire et l’audiologie. L’optique est à la traîne. > Lire la suite |
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Quasi inexistants il y a deux ans, les scooters électriques sont aujourd’hui très nombreux et les marques poussent comme des champignons. Nous avons pris en main quelques modèles. > Lire la suite |
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Internet mobile - Queldébit met en lumière l’inadmissible fracture numérique > Lire la suite |
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E T U D E :
Le Cercle Perspectives qui regroupe 17 cabinets d’expertise-comptable parmi les plus importants du marché national, présents dans plus de 840 villes françaises a conduit en décembre 2021 une enquête sans précédent auprès de 4 433 TPE/PME, dont 333 en Auvergne Rhône-Alpes, afin de faire le point sur leur situation et leurs perspectives de développement après deux ans d’une crise sanitaire et économique qui les a mises à rude épreuve.
Cette enquête montre que les TPE/PME ont su faire preuve d’inventivité pour surmonter la crise et qu’elles sont aujourd’hui très majoritairement confiantes dans l’avenir, en dépit des défis qu’il leur reste à relever (hausse des prix, difficultés à recruter, ruptures d’approvisionnement etc).
L’objectif du Cercle Perspectives consiste à promouvoir les TPE, ETI et PME en étant force de propositions vis-à-vis des pouvoirs publics et autres instances représentatives du monde économique.
Si vous le souhaitez, Antoine de Riedmatten, président du directoire du cabinet In Extenso, membre du Cercle Perspectives, serait heureux de commenter les résultats de cette étude pour la région Auvergne Rhône-Alpes.
10 chiffres clés sur la situation des TPE/PME dans la région Auvergne Rhône-Alpes Cette étude montre que les TPE/PME sont, dans la région Auvergne Rhône-Alpes :
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Les Français lisent-ils plus que leurs voisins ?
Paris, le 8 février 2022
L'institut Gallup révélait cette semaine que les Américains ont lu en 2021 en moyenne trois livres de moins qu’en 2016 . Ce chiffre grimpe à 7 livres lus en moins qu’en 2016 pour les jeunes diplômés.
En France, on constate que, malgré deux années de pandémie, le secteur du livre se porte plutôt bien. En effet, en 2020 en dépit des confinements le marché du livre n’a connu qu’une baisse de 2% .
Qu’en est-il en France, lit-on toujours autant ? Comment des entreprises françaises nous incitent-elles à lire davantage ?
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Le courriel du fournisseur TotalEnergies envoyé à tous ses clients ayant souscrit une offre de gaz ou d’électricité a surpris de nombreux consommateurs, et en a même indigné certains. Explications. > Lire la suite |
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Ce médicament antiviral évite les aggravations du Covid-19 chez les personnes à risque, mais son emploi avec d’autres médicaments n’est pas évident. Sa pertinence contre l’Omicron n’est pas complètement établie non plus. > Lire la suite |
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Le rétrofit permet de transformer un véhicule thermique en électrique. Autorisé en France depuis mars 2020, ce procédé promet de s’inscrire comme une alternative crédible à l’achat d’un modèle neuf. > Lire la suite |
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Fairphone, le fabricant de smartphones éthiques et durables, a récemment présenté ses premiers écouteurs sans fil. Ils sont fabriqués avec 30 % de plastique recyclé et des matériaux partiellement issus de filières responsables. > Lire la suite |
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Le texte initial proposait une interdiction progressive des nitrites dans les charcuteries à partir de 2023. Les modifications introduites par l’Assemblée nationale, sous la houlette du ministre de l’Agriculture, évoquent une plus modeste « trajectoire de baisse ». > Lire la suite |
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Des centaines de milliers de clients des Banques populaires et des Caisses d’épargne ont subi de lourdes pertes après avoir investi dans Natixis, filiale des deux réseaux. Certains de ces actionnaires ont obtenu réparation en justice. > Lire la suite |
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Lancée en 2020 et ouverte à tous depuis 2021, l’aide financière aux travaux de rénovation énergétique des logements MaPrimeRénov’évolue pour les demandes déposées depuis le 1er janvier 2022. Zoom sur ce qui change. > Lire la suite |
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Le taux de CSG applicable sur votre pension de retraite cette année dépend du montant des revenus perçus par votre foyer fiscal en 2020 ou en 2019. Vous en êtes totalement exonéré si vos revenus sont modestes. > Lire la suite |
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Les 69 millions d’assurés français peuvent accéder depuis le jeudi 3 février à « Mon Espace Santé », un nouveau portail de services qui remplace le dossier médical partagé (DMP). > Lire la suite |
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Varenne agricole de l’eau et du changement climatique - Les impasses et les oublis du gouvernement > Lire la suite |
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LOGEMENTS VACANTS
Dans le cadre du Plan national de lutte contre les logements vacants (https://www.ecologie.gouv.fr/plan-national-lutte-contre-logements-vacants), un jeu de données sur les logements vacants, les données LOVAC ont été mises en place par la DHUP en partenariat avec le CEREMA Hauts-de-France.
Issu du croisement des fichiers 1767BISCOM et des Fichiers Fonciers retraités par le CEREMA (https://datafoncier.cerema.fr/lovac), le présent fichier est une extraction agrégées des données LOVAC désormais disponibles en open data par commune et par EPCI.
Présentation du jeu de données :
Ces données permettent de dénombrer le nombre de logements du parc privé vacants par commune et par EPCI et par ancienneté de vacance.
Elles permettent ainsi de distinguer la vacance de courte durée, dite frictionnelle, de la vacance de longue durée, dite structurelle, cible du plan national de lutte contre les logements vacants.
Au niveau national, 2,984 millions de logements du parc privé sont vacants (9,3%) dont 1,871 million depuis moins de deux ans (5,9%) et 1,112 million depuis au moins deux ans (3,5%).
La majorité des logements vacants le sont donc pour une courte durée. Cette vacance dite frictionnelle correspond à la période de transition entre deux occupants, elle est nécessaire à la fluidité du marché du logement.
Les indicateurs renseignent sur la vacance des logements du parc privé au 01/01/2019, à l’échelle de la commune et des EPCI (Établissement public de coopération intercommunale). Le champ couvert est la France entière. La géographie des communes et des EPCI est celle en vigueur au 1er janvier 2020.
Le seuil de secrétisation est de 11 logements. Les communes comptant moins de 11 logements du parc privé vacants depuis moins de deux ans et moins de 11 logements du parc privé vacants depuis deux ans ou plus n'apparaissent pas dans ces données. Les EPCI ne figurant pas dans ces données sont ceux pour lesquels le nombre de logements vacants de courte ou longue durée est inférieur à 11 dans l'ensemble des communes non disponibles dans le fichier communal.
Les champs disponibles sont les suivants :
-Nombre de logements du parc privé
-Nombre de logements vacants du parc privé au 01/01/2019
-Nombre de logements du parc privé vacants depuis moins de deux ans au 01/01/2019
-Nombre de logements du parc privé vacants depuis deux ans ou plus au 01/01/2019
-Taux de logements vacants du parc privé au 01/01/2019
-Taux de logements du parc privé vacants depuis moins de deux ans au 01/01/2019
-Taux de logements du parc privé vacants depuis deux ans ou plus au 01/01/2019
Précautions d’emploi
Les données LOVAC sont issues des données fiscales qui surestiment légèrement la vacance par rapport au recensement de population.
Cette surestimation s’explique notamment par le fait qu'une partie des logements « fiscalement vacants » correspond à des logements non habitables (bâtiments à l’abandon, garages, etc.), détruits ou retirés du marché en vue de leur démolition pour lesquels l’information fiscale n’a pas encore été mise à jour.
Les taux de vacance très faibles ou au contraire très élevés de certaines communes doivent être interprétés avec prudence. Ces valeurs extrêmes concernent généralement de faibles effectifs.
PENURIE HISTORIQUE
Maintenance des usines. Ralentissement de la production pétrolière. Problèmes logistiques. Le secteur des colles et adhésifs souffre d’une pénurie de matières premières multifactorielle qui booste l’innovation. Mais l’ampleur historique de la pénurie et les contraintes réglementaires de l’industrie chimique laissent les entreprises dans une impasse dont elles n’entrevoient pas encore la sortie.
« Nous vivons actuellement une crise sans précédent », constate Jérôme des Buttes, président de l’Association française des industries des colles, adhésifs, mastics et mousses expansives (AFICAM). Depuis le dernier trimestre de l’année 2020, les industriels du secteur font face à des difficultés d’approvisionnement et une hausse des prix des matières premières historiques. « Pour la première fois, l’ampleur de la crise est telle que les entreprises ont du mal à absorber le choc », insiste le président de l’AFICAM.
La pénurie actuelle est globale : l’industrie automobile manque de composants électroniques, l’industrie du bâtiment d’acier, l’industrie papetière de bois… Mais elle englobe néanmoins une diversité de problématiques propres à chaque industrie.
« Dans la chimie, il y a des spécificités liées notamment à la technicité de nos produits qui sont souvent fabriqués à partir de dizaines de substances différentes », souligne Jérôme des Buttes. Au-delà des impacts de la pandémie de Covid-19, les industriels font actuellement face à une crise d’approvisionnement multifactorielle qui met en lumière certaines failles dans le fonctionnement de l’industrie chimique.
Dès le début de l’année 2020, la baisse de l’activité économique dans les entreprises s’est traduite par une optimisation dans la gestion des stocks. « Nous achetons des matières périssables pour fabriquer des produits à durée de vie limitée dont nous devons garantir la stabilité et la qualité.
Nous ne pouvons pas monter des stocks de matière première sans savoir si nous pourrons la transformer puis vendre le produit sur le marché », analyse Jérôme des Buttes.
Gérer les stocks pour pérenniser l’entreprise
La gestion des stocks était importante pour garantir la pérennité des entreprises. Mais quand l’activité économique a repris, fin 2020, les industriels ont fait face à une très forte demande et ils ont rapidement manqué de matières premières. Si la quasi-totalité de celles utilisées par l’industrie chimique sont en pénurie, il semblerait qu’elles ne le soient pas toutes pour les mêmes raisons.
Les matières premières issues de la pétrochimie ont d’abord été impactées par de nombreux arrêts de maintenance simultanés sur les sites de production. Les industriels ont profité de la baisse d’activité mondiale engendrée notamment par les mesures sanitaires prises pour freiner la pandémie de Covid-19 pour enclencher ces procédures de maintenance.
Avec de nombreuses usines à l’arrêt simultanément, la capacité mondiale de production a fortement diminué. A cela s’est ajouté un ralentissement de la production pétrolière consécutif à une chute de la demande de carburant. Fonctionnant au ralenti, les raffineries de pétrole ont produit moins de naphta indispensable à l’industrie chimique. Par ailleurs, des problèmes de logistique ont fortement impacté les approvisionnements de matières premières aussi bien d’origine pétrolière que naturelle.
La diminution des flux commerciaux à travers le monde a fait chuter le nombre de transporteurs en activité. Leurs délais se sont allongés et leurs tarifs ont augmenté. Enfin, les entreprises doivent faire face à la hausse des prix de l’électricité. « En France, on produit l’électricité la moins chère d’Europe, mais son prix augmente car il est indexé sur le tarif du gaz sur le marché européen. C’est dommage car le prix de l’électricité pourrait compenser une partie des autres désagréments », regrette Jérôme des Buttes.
Une pénurie de transporteurs
Face à cette situation historique qui bouleverse l’organisation des entreprises, les industriels ont peu de solutions. Le secteur des colles et adhésifs est une industrie de formulation habituée à faire des substitutions de produits. « Il est rare que nous ayons un unique fournisseur pour une matière, c’est une mesure de sécurité d’approvisionnement. Pour chaque produit, nous avons des équivalents développés à partir de matières vendues par un ou deux autres fournisseurs. Mais actuellement, aucun de nos fournisseurs ne peut nous approvisionner en matière première », explique le président de l’AFICAM. Autre pratique habituelle : la reformulation de produits. L’industrie chimique est soumise aux règlements européens[…]
Pénurie de matières premières dans les colles et adhésifs : « La chimie en Europe est sous contrainte »
« La chimie en Europe est en crise larvée depuis longtemps. C’est une industrie mondialisée organisée autour de groupes internationaux qui investissent plutôt en Amérique du Nord, au Moyen-Orient ou en Asie. En Europe, une activité pérenne s’est développée et, de manière cyclique, on manque régulièrement de matières premières fondamentales. C’est le cas, par exemple, des isocyanates indispensables à la fabrication des colles réactives.
Les choses se sont compliquées, fin 2020, avec la décision de l’Asie de fermer ses frontières pour répondre à la demande locale post-Covid.
Puis en février 2021, c’est la zone de production américaine qui a flanché. Pendant deux semaines, un froid polaire s’est abattu sur le Texas, forçant l’arrêt des usines de production dont le redémarrage a ensuite nécessité des travaux de maintenance. Or cette région représente une part très substantielle, par exemple, de la production mondiale de vinyle acétate monomère (VAM), l’une des matières premières essentielles pour le secteur des colles et des adhésifs. Le prix du VAM est passé d’environ 900 €, fin décembre 2020, à 2700 € en mars 2021, et reste encore à des niveaux très élevés.
C’est sans précédent ! A cela se sont ajoutés l’indisponibilité des containers pour les transports intercontinentaux, et le porte-conteneurs Evergreen qui a bloqué le canal de Suez, fin mars. Cerise sur le gâteau, à la fin de l’été 2021, l’ouragan Ida a frappé la Louisiane, mettant à nouveau à l’arrêt une grosse partie de l’industrie chimique pendant une semaine. Pris individuellement, ces évènements ne sont pas dramatiques en soi, mais combinés, c’est le chaos, et lorsque les deux autres zones de production ne répondent plus, l’Europe a du mal à gérer. »
Notre département achat lutte quotidiennement pour l’approvisionnement en matières premières. Malgré leurs efforts, nous subissons en permanence des retards, voire des annulations de livraisons qui peuvent conduire à l’annulation d’une partie de la fabrication sur deux ou trois jours.
Les équipes de production doivent alors redéfinir un programme de fabrication à partir des matières disponibles. La complexité à produire en quantité suffisante pour répondre à la demande nous oblige à faire des allocations des commandes afin de pouvoir servir l’ensemble de la profession.
Au service logistique, cette nouvelle organisation impose parfois de défaire des commandes complètes prêtes à être expédiées pour répartir les produits disponibles entre plusieurs clients. C’est un travail manuel supplémentaire pour lequel nous faisons appel à du personnel en intérim, car il ne s’agit pas d’un besoin de recrutement indéfini.
Malgré ce contexte difficile, nous avons une mobilisation formidable de toutes nos équipes qui, régulièrement, trouvent des solutions de manière à servir au mieux nos clients. »
Industrie dans le Dauphiné
2020 et le monde à l’arrêt, Alpes frais production a géré. Mais 2021 et les prix qui ne cessent de grimper… « Je n’ai jamais vu cette situation et ça fait bientôt 30 ans que je fais ce métier. Dans nos produits élaborés - avec beaucoup de matières premières différentes - il y a toujours eu des crises ; car la vie de l’agriculture est faite de crises. Mais c’est la première fois que tout est en crise, en même temps. »
Le beurre prend 48 %, l’huile 60 %Le chef d’entreprise illustre son propos. « Sur les huiles, on a pris 60 % de hausse. On achetait un litre un euro il y a six mois, aujourd’hui, il est à 1,6 euro. Sur les produits laitiers, on subit des hausses aux alentours de 15 %. La France et l’Europe connaissent une pénurie de matière grasse. Il y a un manque de quantités, car les collectes ont diminué ces dernières années, et parce qu’au niveau mondial, il y a beaucoup de demande sur la poudre de lait, bien valorisée. Le beurre va prendre 48 %. On est en train de signer des contrats d’achat sur 2022. »
https://www.presences-grenoble.fr/actualites-classement-grenoble/trophee-agroalimentaire-alpes-frais-production-grignote-des-parts-de
Côté emballage, le prix du plastique a flambé et les alternatives ont suivi la tendance. « La matière première et l’emballage représentent 45 % du prix de vente », annonce notre interlocuteur qui devra augmenter ses prix.
Intrégrer l’instabilité
« C’est peut-être simpliste, mais je dis souvent à mes équipes que le monde avant Covid était sous pression. Tout était optimisé, raconte Emmanuel Brochot. Le Covid a fait sauter les couvercles d’un certain nombre de cocottes-minute et là, je pense qu’on est parti dans un cycle de remises à plat du système industriel mondial pour remettre la qualité et le produit au cœur du sujet. »
Intégrer la crise et l’instabilité, c’est la stratégie de Valentin traiteur. « On intègre l’amont dans notre groupe. Il y a deux ans, nous avons créé une filière pommes de terre. La filière endive a été créée il y a un an. Nous sommes en train de travailler pour fabriquer notre propre farine, monter notre moulin car nous achetons 6 000 tonnes de farine par an. Même pour l’emballage, on est en train de discuter avec un fabriquant. Intégrer l’amont, je crois que ce sera une clé de réussite. »
Sur le site rivois d’Alpes frais production, les tartiflettes engloutissent 1 000 tonnes de pommes de terre par an. L’industriel a passé un contrat avec un agriculteur d’Orléans qui cultive sans se soucier de l’achat des semences ou de la logistique.
Le poids d’Alpes frais production lui permet de négocier d’éviter les intermédiaires… C’est stratégique. « Et on se fournit à 90 % sur le territoire français. C’est notre ADN et c’est plus simple », constate Emmanuel Brochot. Avec la hausse des tarifs du transport (qui pèse pour 7 % dans le prix de vente), l’idée est d’autant plus pertinente. Et bien sûr, il faudrait encore parler des difficultés de recrutement... Une rengaine bien installée.
https://www.textile.fr/
«C’est un secteur en résilience, qualifie Yves Dubief, président de l’Union des industries textiles (UIT) et président de la société Tenthorey (Vosges). Depuis 2016, tant les chiffres d’affaires que les montants à l’export et les salariés sont en hausse de manière assez conséquente, de 2 à 5 % selon les domaines. » C’est bien le textile technique qui porte la croissance, mais les crises sanitaire et climatique ont réveillé le vêtement français… Toutes proportions gardées.
« Plus de 95 % des vêtements vendus en France sont importés, rappelle Yves Dubief. Si la production française gagne un point, c’est 4000 emplois créés en France. Aujourd’hui, tous les acteurs notent une appétence pour le made in France. Quelques fois, ce n’est qu’une collection “capsule”, mais une “capsule” peut faire des dizaines de milliers de mètres importants pour l’entreprise qui décroche le marché. » Le prêt-à-porter ne sera jamais franco-français, il faut s’y résoudre. « D’autant qu’on est confronté à une hausse des coûts des matières premières et de l’énergie, enchaîne Yves Dubief. Et inévitablement une hausse des salaires sensible l’année prochaine. »
Tout coûte plus cher. Le coton, le lin, le polyester, les acryliques, les polyamides, le gaz, l’électricité, les palettes, les films plastiques… « Pour le coton, l’indice mondial est passé d’une zone 40-50 (la livre) à une zone 90-100, en neuf mois, illustre le président. Le container Vietnam-Europe est passé de 2500 à 10 000, puis presque 20000 dollars. Là ça diminue un peu. »
«Parents et prescripteurs déconseillent notre secteur»
Au fait, vous le saviez, vous, que l’industrie textile française se portait bien ? Qu’elle s’était spécialisée dans le technique et qu’elle embauchait ?L’image des usines qui ferment et revendent leur matériel colle au secteur. « Les jeunes viennent vers nous. Malheureusement, la génération précédente et les prescripteurs déconseillent ce secteur », déplorent Vanessa de Saint-Blanquat, directrice, et Anne-Laure Milhe, responsable communication de l’UIT. « C’est pourtant 3 000 emplois à pourvoir par an à cause de départs à la retraite mais aussi pour répondre à la croissance, affirme Yves Dubief. Recruter n’est pas facile pour tout le monde. Le chômage baisse et on est en concurrence avec d’autres secteurs. Mais nous, on ne perd pas 110 000 salariés comme la restauration. »
Mi-octobre, l’Union des industries textiles réunissait ses membres pour parler du futur. Ils étaient reçus par Vanessa de Saint Blanquat, directrice de l’union, qui se charge de la rédaction d’un livre blanc à l’approche de l’élection présidentielle. L’UIT compte bien faire entendre ses besoins.
Le fabricant d'emballages en carton ondulé Smurfit Kappa annonce des hausses de prix allant jusqu'à 40% pour renouer avec des marges affectées par ses coûts de revient.
Les atouts d’une surcomplémentaire santé
https://www.sportsante.info/pourquoi-souscrire-une-surcomplementaire/
Pourquoi souscrire une surcomplémentaire ?
Dans le monde de l’assurance sanitaire, l’on ne connait que très peu la surcomplémentaire santé. Comme son nom l’indique, la surcomplémentaire santé est une complémentaire supplémentaire. Elle intervient pour soutenir la complémentaire santé traditionnelle. Il est vrai que la complémentaire santé comble déjà les déficits de la sécurité sociale, mais il existe certaines sommes qu’elle ne peut rembourser. Aussi, certains soins ne sont pas pris en charge ou que partiellement. Ainsi, les personnes insatisfaites des offres des complémentaires santés peuvent recourir aux surcomplémentaires santé pour compléter les vides. Découvrez les raisons pour lesquelles l’on doit intégrer une surcomplémentaire santé.
Les atouts d’une surcomplémentaire santé
Bien que méconnue, les surcomplémentaires santé dispose de nombreux avantages qui font la différence avec les complémentaires santés classiques. Certains frais engendrés par les soins de santé ne sont pas pris en charge par les complémentaires santés traditionnelles vu leur importance. Pour éviter de mettre leur vie en danger, de nombreuses personnes préfèrent ne pas effectuer des soins de santé. Les surcomplémentaires santé représentent un recours de troisième catégorie et favorise la prise en charge des débordements de frais sanitaires. Cette solution est une protection personnalisée dans la mesure où elle est un moyen d’optimiser les atouts offerts par la mutuelle classique. Elle intervient dans la prise en charge des soins otique, orthodontique, dentaire, etc. Certaines dépenses sanitaires non prises en charges par les mutuelles sont couvertes par les surcomplémentaires. Découvrez plus d’infos sur la mutuelle REPAM.
La mutuelle santé avant tout
De nombreux spécialistes affirment que la surcomplémentaire santé représente une excellente alternative de remboursement. A cause des atouts qu’elle présente à ses souscripteurs. La souscription à une mutuelle de santé classique est obligatoire si l’on souhaite bénéficier des avantages de la surcomplémentaire santé. Il convient également d’avoir une bonne connaissance des limites de sa complémentaire santé. Cela permettra de mieux choisir sa surcomplémentaire santé. Pour votre bien être, choisissez d’intégrer une surcomplémentaire santé.
5700 lits fermés en 2020 L'hôpital est « dans une situation catastrophique
Le seul pays à avoir fermé des lits en période épidémique pour des raisons économiques »
https://www.youtube.com/watch?v=Y16-QoXtv2M
L'hôpital est « dans une situation catastrophique »
https://www.youtube.com/watch?v=tcLy8nGTqdM
DOCTOTHON - 24H DE LIVE AVEC 300 MÉDECINS POUR UNE AUTRE VÉRITÉ SANS CENSURE
Une révolte profonde contre les dérives d’une France de plus en plus connectée
Le premier avril dernier, France Inter rapportait un bilan de 174 infrastructures télécoms endommagées en un an, sabotées ou incendiées. Antennes-relais, câbles… le bilan réalisé par le média en ligne Reporterre est légèrement inférieur en raison du manque de sources. Le site comptabilise 140 infrastructures endommagées en deux ans, qui témoignent d’une diffusion de la méfiance envers les nouvelles technologies, contre le déploiement de la 5G et la généralisation de l’utilisation sans limite d’Internet. Certaines personnes choisissent donc l’action illégale pour prendre les choses en main et tenter d’en finir avec les équipements qui permettent les connexions.
Une révolte profonde contre les dérives d’une France de plus en plus connectée
Pour mieux comprendre ce phénomène, Reporterre publie un dossier complété par une carte qui répertorie les 140 sabotages identifiés ces deux dernières années. La carte distingue les sabotages en fonction de la nature des actes commis : soit contre les antennes, la fibre optique ou armoires électriques, soit contre le matériel d'entreprise (comme à Toulouse, où quatre camionnettes d’une entreprise d’installation de fibre optique ont été incendiées).
Manque de transparence sur le nombre exact de sabotages par peur de l’effet boule de neige
Pour arriver à recenser les 174 sabotages signalés par un rapport interne du ministère de l’Intérieur, Reporterre a demandé à avoir accès à ce document privé, mais le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité le communiquer. Le nombre réel de sabotages reste donc inconnu par manque de transparence, et les chiffres mentionnés par les entreprises de télécommunications laissent penser que le nombre est bien supérieur à l’estimation mentionnée par le ministère. Les opérateurs et les autorités sont très prudents quant à ces actions, par peur de motiver davantage de citoyens mécontents à rejoindre le mouvement. « Il s’agit même plutôt de ne pas trop ébruiter ces éléments afin d’éviter de donner des idées à certaines personnes », a expliqué Ariel Turpin, le délégué général de l’Avicca (l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel). Orange par exemple, aurait subi 130 attaques en deux ans, dont 61 sur des sites de téléphonie mobile. Environ une antenne par semaine est la cible de vandalisme, révélait en septembre Cyril Luneau, directeur des relations avec les collectivités locales du groupe Orange.
Mobilisation démocratique ou “terrorisme numérique” ?
Dans un sondage IFOP publié en septembre 2020, pas moins de 20 % des personnes interrogées se disaient favorables à la destruction des antennes-relais 5G. Malgré ce pourcentage non négligeable d’opposants farouches, le gouvernement fait du déploiement de la 5G un pilier de sa stratégie numérique. Alors que les acteurs de l’industrie des télécommunications se disent gravement touchés par les pertes économiques que ces sabotages représentent, et n’hésitent pas à parler de « terrorisme numérique » (comme c’est le cas de Vincent Cuvillier, le président de l’Association française des opérateurs d’infrastructure de téléphonie mobile), d’autres acteurs trouvent ce phénomène plutôt compréhensible. Stephen Kerckhove, de l’association Agir pour l’environnement, constate : « Je n’ai aucun étonnement à voir des gens prendre leur clé à molette. À l’instant où les canaux légaux et institutionnels classiques des associations peinent à obtenir des résultats, ça se décale forcément sur du sabotage. C’est une photographie de notre incapacité collective et de l’irresponsabilité du gouvernement. Cela engendre légitimement une rage folle, je comprends que des gens puissent se mobiliser ainsi. » François Jarrige, historien des sciences explique que ce processus de contestation n’est pas nouveau. Il s’est manifesté à chaque période de l’histoire où les choix techniques étaient encore incertains et pas totalement enracinés dans les imaginaires et dans les institutions : les OGM, le nucléaire, mais aussi la voiture, ont déjà fait l’objet de ce type de mobilisation.
Auteur(s): FranceSoir
Carlo Brusa, avocat fondateur de l'association Réaction 19 + explication sur la vaccination ARNm" - Robert W. Malone
Avertissement concernant la vaccination ARNm" - Robert W. Malone (vostfr)
Robert Wallace Malone est un biologiste moléculaire, épidémiologiste, spécialiste des maladies infectieuses. Il a travaillé sur l’ARN messager et découvre la façon dont il peut être introduit dans les cellules de l'organisme afin que celui ci fabrique des protéines, aujourdhui à la base des vaccins ARN.
C'est à la fin de l'année 1987, que Robert Malone a réalisé une expérience historique. Il mélange des brins d'ARN messager avec des gouttelettes de graisse, pour créer une sorte de mélange moléculaire. Les cellules humaines baignées dans ce mélange génétique ont absorbé l'ARNm et ont commencé à produire des protéines à partir de celui-ci.
Réalisant que cette découverte pourrait avoir un potentiel de grande envergure en médecine, Malone, alors étudiant diplômé du Salk Institute for Biological Studies à La Jolla, en Californie, a ensuite pris quelques notes, qu'il a signées et datées pour consigner sa découverte. "Si les cellules pouvaient créer des protéines à partir de l'ARNm qui leur était délivré", écrivait-il le 11 janvier 1988, "il serait peut-être possible de traiter l'ARN comme un médicament". Un autre membre du laboratoire Salk a également signé les notes pour la postérité. Plus tard cette année-là, les expériences de Malone ont montré que les embryons de grenouilles absorbaient un tel ARNm. C'était la première fois que quelqu'un utilisait des gouttelettes grasses pour faciliter le passage de l'ARNm dans un organisme vivant.
Lettre d'une médecin généraliste indignée, interdite de soigner
Courrier adressé à Mesdames et Messieurs les Député⸱e⸱s, Sénatrices et Sénateurs le 12 Décembre 2021
Mesdames, Messieurs,
Je vous écris pour tirer la sonnette d’alarme et témoigner de la situation que je rencontre actuellement en tant que médecin, ne partageant pas la politique sanitaire du gouvernement contre le covid-19, afin que vous mesuriez les conséquences des décisions gouvernementales sur la santé de nos concitoyen⸱ne⸱s.
Je suis médecin généraliste, âgée de 38 ans, installée depuis 8 ans dans la campagne drômoise. J’exerce dans un pôle santé où nous sommes deux médecins. J’assure le suivi régulier d’environ 800 patient⸱e⸱s. Je participe à la permanence des soins en assurant les gardes de soirs et week-ends à
tour de rôle avec mes confrères/soeurs du secteur. Comme dans la plupart de nos campagnes françaises, l’offre de soins est largement insuffisante et nous sommes régulièrement sollicité⸱e⸱s par des patient⸱e⸱s qui ne parviennent pas à trouver un⸱e médecin, et qui faute de pouvoir se faire soigner en cabinet, consultent aux urgences ou renoncent aux soins.
Depuis le début de la pandémie, tout comme les autres professionnel⸱le⸱s de santé, j’ai dû m’adapter pour continuer à soigner. J’ai assuré la continuité des soins avec ma consoeur, en maintenant les consultations au cabinet. D’abord sans masque en tout début d’épidémie. Puis avec les masques offerts gracieusement par des patient⸱e⸱s qui avaient la chance d’en avoir en stock. Et enfin, avec le stock d’état qui a tardé à arriver. Sans surblouse non plus, pour aller en visite à domicile, certain⸱e⸱s d’entre nous devant s’équiper de sacs poubelles afin de protéger et de se protéger, je vous laisse imaginer.
Pendant les premiers mois, j’ai demandé aux patient⸱e⸱s d’attendre dans leur voiture plutôt que dans la salle d’attente, les appelant un⸱e à un⸱e par téléphone pour les inviter à entrer.
Puis avec les beaux jours nous avons finalement décidé de rouvrir la salle d’attente, une salle d’attente encore plus froide qu’avant : sans jouets pour enfants, sans revues, toujours pour limiter le risque de contamination.
J’ai également mis en place la téléconsultation, qui s’est initialement révélée être un outil rassurant et sécurisant pour les patient⸱e⸱s et pour moi-même, limitant leurs déplacements et le risque de transmission. Mais un outil ô combien déshumanisant ! Consulter derrière mon écran, sans voir, ni examiner, ni ressentir, ce n’est pas ainsi que je conçois la pratique de la médecine. Et pourtant la téléconsultation nous est présentée comme l’outil de santé de demain, incitée par les ROSP (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique), soit de l’argent public indirectement versé aux prestataires « numériques » de téléconsultation par notre intermédiaire.
J’ai continué à assurer mon rôle de médecin, à consulter les patient⸱e⸱s infecté⸱e⸱s par le covid qui nécessitaient un suivi rapproché, et recevoir toutes celles et ceux qui préféraient une vraie consultation à la téléconsultation et qui heureusement sont encore nombreux/ses. J’ai écouté et entendu l’inquiétude, l’angoisse, la peur, la colère, bien légitimes des patient⸱e⸱s, qui souffrent bien plus psychologiquement des répercussions des mesures gouvernementales mises en oeuvre depuis le début de la crise, que du virus lui-même.
Le vaccin est ensuite arrivé, d’abord dédié aux personnes fragiles. J’ai alors pu conseiller à mes patient⸱e⸱s à risque, de se faire vacciner contre le covid-19. Puis le mois de juillet 2021 et la contrainte vaccinale, le gouvernement se substituant au corps médical concernant la prescription vaccinale. Etant sur le terrain, au contact direct de la population, nous avons été les premier/ères à recevoir l’anxiété générée et croissante des gens et à faire face à leurs questionnements vis à vis des décisions gouvernementales. J’ai alors reçu des mamans en pleurs, non obligées mais contraintes de faire vacciner leurs enfants pourtant sans risques de présenter une forme grave du covid.
Bref, comme tou⸱te⸱s les soignant⸱e⸱s, j’ai été en première ligne pour accueillir, écouter et soigner nos concitoyen⸱ne⸱s.
Ainsi, je ne partage pas la politique sanitaire du gouvernement, que ce soit la contrainte vaccinale pour toute la population (sauf les enfants de moins de 12 ans pour l’instant) ainsi que l’obligation vaccinale des soignant⸱e⸱s :
Parce que la médecine se doit d’individualiser la prise en charge, et donc d’adapter l’indication vaccinale selon l’état de santé de chacun⸱e, car nous ne sommes pas égaux/égales face à ce virus. Parce que la médecine doit prendre en compte la balance bénéfice/risque : « primum non nocere », le risque d’effets indésirables des vaccins n’étant pas nul et le recul encore trop faible pour pouvoir les évaluer précisément.
Parce que l’intérêt de cette vaccination dans un but altruiste reste limité étant donné qu’elle n’empêche ni d’être infecté par le virus, ni de le transmettre. Parce qu’une obligation vaccinale revient à forcer le consentement libre et éclairé. Parce que l’information fournie par les autorités sanitaires à nos concitoyen⸱ne⸱s ne respecte pas les principes de loyauté et de sincérité mais est basée sur la peur, le chantage et la culpabilisation.
Parce que les jeunes, peu touché⸱e⸱s par le covid, sont contraint⸱e⸱s à la vaccination pour avoir libre accès à l’éducation, à la culture et aux loisirs pour celles et ceux qui en ont la chance.
Parce que le Conseil Consultatif National d’Ethique ne se prononce pas favorablement à la vaccination pour les 12-18 ans en l’absence de comorbidité du fait d’un bénéfice individuel insuffisant.
Parce que l’OMS préconise de « convaincre » plutôt que de « contraindre ». Parce que nul⸱le ne devrait avoir le sentiment d’une atteinte à sa dignité, comme celles et ceux qui se sont fait⸱e⸱s vacciner sous la contrainte. Parce que pour nous, soignant⸱e⸱s, ces mesures vont à l’encontre de nos libertés individuelles et de notre droit au travail.
Parce que depuis le début de la crise sanitaire, nous prenons toutes les précautions nécessaires et efficaces afin de protéger nos patient⸱e⸱s et nous-mêmes, avec les moyens qui nous ont été donnés non sans difficulté.
Parce que nous, soignant⸱e⸱s, ironie du sort, avons été applaudi⸱e⸱s tous les soirs à 20H. Nous voilà maintenant méprisé⸱e⸱s, allant jusqu’à nous accuser de conduite anti déontologique, et essayer de nous faire culpabiliser en nous qualifiant d’irresponsables, de malfaisant⸱e⸱s.
Parce que paradoxalement, les soignant⸱e⸱s testé⸱e⸱s positif/ves ont été et sont toujours tout de même appelé⸱e⸱s à aller travailler en cas d’infection covid bien tolérée, en raison du sous-effectif déjà présent que cela aggraverait.
Parce que les nombreuses suspensions de soignant⸱e⸱s hospitalier/ères ainsi que les nombreux arrêts d’activités libérales mettent en péril l’accès aux soins de nos concitoyen⸱ne⸱s.
Parce que l’hôpital, à bout de souffle, tient, tant bien que mal, uniquement grâce à ses soignant⸱e⸱s en souffrance, qui ne cessent de manifester leur colère, avant même la pandémie.
Parce que la suppression des lits hospitaliers continue encore et toujours sans qu’aucune leçon ne soit tirée de cette pandémie, soi-disant faute de moyens.
Parce que des millions d’euros par mois ont été annoncés pour contrôler le passe sanitaire à l’entrée des hôpitaux, plutôt que d’être affectés à améliorer l’offre de soins.
Parce que la crise sanitaire profite à certains laboratoires qui s’enrichissent avec de l’argent public alors que, dans ce contexte d’épidémie mondiale, les brevets ne sont toujours pas levés pour permettre au monde entier d’en profiter.
Parce que l’inaction climatique gouvernementale et son mépris face aux conséquences en cours et à venir seront bien plus dramatiques sur la santé planétaire que l’épidémie de covid elle-même.
Pour toutes ces raisons je suis en désaccord avec la politique de contrainte vaccinale pour tou⸱te⸱s et je refuse de me soumettre à l’obligation vaccinale des soignant⸱e⸱s.
Pour revenir à mon activité, j’ai dû choisir entre fermer le cabinet ou bien continuer quoi qu’il en soit à assurer la continuité des soins, tout en ayant connaissance de la loi et des sanctions auxquelles je m’exposais : contravention de 135 euros dans un premier temps, puis si verbalisation à plus de trois reprises, « 6 mois d’emprisonnement, 3750 euros d’amende et de la peine complémentaire de travail d’intérêt général », rien que ça.
Sont venues les menaces de l’ARS, l’absence de soutien de l’Ordre des médecins, allant même jusqu’à interdire les médecins non vacciné⸱e⸱s de téléconsulter, de trouver un⸱e remplaçant⸱e pour leurs patient⸱e⸱s, et de prescrire pour eux/elles-mêmes et leurs proches tellement nous serions dangereux/ses, tellement nous ne serions pas assez obéissant⸱e⸱s !
Toute cette violence morale a eu raison de moi. Le virus ne m’avait jusqu’à présent pas empêchée de soigner. Ce sont vos lois qui l’ont fait. Surtout, vos lois ont détruit les liens existants entre mes patient⸱e⸱s et moi.
Pensez-vous vraiment que le légal soit ici moral ?
S’en est suivie une fermeture du cabinet, des centaines de patient⸱e⸱s se retrouvant donc sans médecin, peinant à trouver quelqu’un qui pourrait assurer leur suivi, à savoir des confrères/soeurs déjà surchargé⸱e⸱s.
S’en est suivi aussi beaucoup d’incompréhension de leur part, ne s’attendant pas à ce que l’obligation vaccinale des soignant⸱e⸱s les touche eux aussi. Beaucoup de soutien également, qui dans ces situations révoltantes font du bien. Du soutien de patient⸱e⸱s, mais aussi de soignant⸱e⸱s, de
citoyen⸱ne⸱s, vacciné⸱e⸱s, non vacciné⸱e⸱s, de gens qui se battent aussi pour que soient respectées nos libertés fondamentales. Jour après jour, une belle toile de bienveillance et de solidarité ne cesse de continuer à se tisser et à s’étoffer.
Une chose est sûre : nul ne me volera ni mes connaissances ni mes compétences que je mettrai à nouveau, en temps voulu, au service des autres, quels qu’en soient les moyens.
Puisse ce témoignage vous impulser un élan d’humanité en pensant à toutes celles et ceux qui comme moi ne peuvent plus soigner, aux patient⸱e⸱s qui ne peuvent être soigné⸱e⸱s, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui sont ou ont été contraint⸱e⸱s de prendre une décision contraire à leur volonté.
Je vous remercie d’avoir pris le soin de me lire et de me répondre si le coeur vous en dit. Surtout, je vous remercie par avance de reconsidérer votre position quant aux décisions sanitaires, en interpelant les autorités compétentes si cela vous semble nécessaire, afin que cette situation cesse.
Je ne manquerai bien sûr pas d’informer mes patient⸱e⸱s de la suite que vous pourriez donner à mon courrier.
Veuillez recevoir, Mesdames, Messieurs, l’assurance de mes respectueuses salutations.
Dr Elise Gérard, médecin généraliste
NOTE : “ Le courrier des lecteurs“, comme son nom l’indique est un courrier envoyé par des lecteurs et publié par cogiito.com tel qu’il nous est envoyé, pour le laisser dans son jus, nous ne le corrigeons pas. Donc, si vous trouvez des fautes, des coquilles, elles incombent aux auteurs de ces documents. Ces personnes font de leur mieux, soyez tolérants.
cogiito.com
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Confrontés à la vaccination des enfants de moins de 5 ans qui a déjà commencé, nous avons décidé au nom du collectif de mettre en accès libre HOLD ON sur tous les réseaux.
Immense Merci à tous ceux qui ont participé à l'achat du film renforçant ainsi notre indépendance financière.
Immense Merci à nos donateurs de France, de Suisse et de Navarre qui nous ont permis de produire et de co-réaliser ce travail d'enquête inédit.
Nous allons bientôt mettre en pré-vente le film "HOLD OUT" qui sera le dernier volet de cette trilogie.
Vous le savez, la sortie de Hold On a été difficile à cause de nombreux problèmes techniques et de l'inexorable censure qui règne sur les grandes plateformes de diffusion.
C'est la raison pour laquelle nous vous offrons pour Noël, à tous ceux qui ont "joué le jeu" en achetant ou louant Hold On, le film Thanatos (que vous recevrez par email) qui reste l'antidote à cette peur hystérique de la mort.
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Témoignage d'un médecin qui explique les dommages des vaccins COVID