avec,  comme il se doit, toujours un immense merci à notre plus grand contributeur, nous avons nommé Pierre-Jean Lllorens, et en vous souhaitant à toutes et à tous d'excellentes fêtes de fin d'année malgré ce contexte sanitaire qui perdure ... Hauts les coeurs..!

Comment les seniors anticipent-ils leur succession ?

89% des seniors qui sont propriétaires de leur toit et ont des enfants veulent leur léguer leur résidence principale, mais 67% savent que leurs enfants vendront ce bien à leur décès . Dans ces conditions, quelle est la meilleure stratégie pour les seniors en matière de transmission de leur patrimoine ?
• Léguer un bien immobilier : comment optimiser le coût de la succession pour les héritiers ?
• Quels sont les avantages à anticiper sa succession ?
• Les seniors anticipent-ils davantage la succession depuis la crise sanitaire ?
• A quel âge doit-on se pencher sur les questions liées à la transmission de son patrimoine ?

 

République FrançaiseLa lettre Service-Public.fr
Lettre n°1045 du 18 novembre 2021 Abonnement aux sujets d'actualité  twitter @servicepublicfr  service-public.fr sur Facebook

Passe sanitaire conditionné à la dose de rappel pour les plus de 65 ans et les personnes vaccinées avec Janssen

Publié le 16 novembre 2021

À compter du 15 décembre 2021, les personnes de plus de 65 ans et les personnes vaccinées avec le vaccin Janssen devront avoir reçu une dose de (...)   Lire la suite >

 PAPIERS - CITOYENNETÉ

VIGILANCE SANITAIRE Publié le 17 novembre 2021

Recours possible au passe sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022 : ce que dit la loi

Afin de lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19, la loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire publiée au Journal (...)   Lire la suite >

PASSE SANITAIRE Publié le 17 novembre 2021

Régime de sortie de crise sanitaire : jusqu'à quand ?

La loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire publiée au Journal officiel du 11 novembre 2021 prolonge jusqu'au 31 juillet 2022 le (...)   Lire la suite >

ÉLECTIONS Publié le 09 novembre 2021

Listes électorales 2022 : n'attendez pas le dernier moment pour vous inscrire !

Vous n'êtes pas encore inscrit sur les listes électorales pour les prochaines élections présidentielles et législatives de 2022 ? N'oubliez pas (...)   Lire la suite >

FRANÇAIS DE L'ÉTRANGER Publié le 17 novembre 2021

Assemblée des Français de l'étranger : quelles sont les dates des prochaines élections ?

Chargée de défendre et de promouvoir les droits des Français résidant à l'étranger, l'Assemblée des Français de l'étranger (AFE) se compose de (...)   Lire la suite >

CERTIFICAT DE VACCINATION Publié le 09 novembre 2021

Touristes et étudiants étrangers en France : comment accéder au passe sanitaire ?

Vacciné à l'étranger, vous souhaitez profiter des musées, piscines, bars et restaurants lors de votre séjour en France ? Afin de faciliter le (...)   Lire la suite >

ENGAGEMENT VOLONTAIRE Publié le 16 novembre 2021

15-17 ans : vous pouvez vous inscrire au service national universel (SNU).

Vous êtes un lycéen, un apprenti, un jeune travailleur ou un jeune non scolarisé âgé de 15 à 17 ans, et vous souhaitez participer à la (...)   Lire la suite >

 SOCIAL - SANTÉ

HAUSSE DES PRIX DU CARBURANT Publié le 09 novembre 2021

Indemnité inflation 100 euros : qui peut en bénéficier ?

Pour faire face à la hausse des prix de l'énergie et des carburants, les salariés, les indépendants, les retraités, les bénéficiaires du RSA ou (...)   Lire la suite >

RAPPEL VACCINAL Publié le 15 novembre 2021

Vaccin contre le Covid-19 : qui est concerné par la dose de rappel ?

L'injection d'une dose de rappel pour les personnes les plus fragiles et les personnes âgées de 65 ans et plus est désormais possible. Depuis le (...)   Lire la suite >

 FORMATION - TRAVAIL

HANDICAP ET EMPLOI Publié le 18 novembre 2021

Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées : du 15 novembre au 21 novembre 2021

Alors que la 25e édition de la de la Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH) se déroule du 15 au 21 novembre 2021, (....)   Lire la suite >

ESCROQUERIE Publié le 10 novembre 2021

Compte personnel de formation : appels téléphoniques, SMS, attention aux tentatives d'arnaques

Sollicitations répétées, parrainages, offres d'emploi trompeuses... Vous avez reçu un mail, un sms, ou un appel vous promettant une formation (...)   Lire la suite >

RETRAITES Publié le 17 novembre 2021

Mon agenda retraite : un nouveau service en ligne d'accompagnement pour les départs à la retraite

Quelles sont les démarches à effectuer avant le départ à la retraite ? Quand et comment s'y prendre ? Quelles sont les services en ligne (...)   Lire la suite >

IDÉE REÇUE Publié le 18 novembre 2021

Faut-il obligatoirement 3 avertissements avant d'être licencié ?

[Vidéo] J'ai reçu un premier avertissement, puis-je être licencié ? Comment est déterminée l'échelle des sanctions ? Est-ce le règlement intérieur qui prévoit les sanctions ? Puis-je contester une sanction avant mon licenciement ? Retrouvez toutes les réponses dans notre vidéo.   Lire la suite >

 LOGEMENT

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE Publié le 08 novembre 2021

France Rénov' : un nouveau service public pour rénover son logement à compter du 1er janvier 2022

À compter du 1er janvier 2022, le nouveau service public unique France Renov' mis en place par le ministère de la Transition écologique, (...)   Lire la suite >

 FAMILLE

VIE-PUBLIQUE.FR Publié le 15 novembre 2021

Défense des droits de l'enfant : des efforts à poursuivre

L'enfant se voit accorder des droits à partir du XIXe siècle. Les pouvoirs publics ont ensuite étendu ses droits et veillé à leur application. (...)   Lire la suite >

À PARTIR DU

10 JANV.

2022

 

PASS CULTURE

Le Pass Culture est élargi aux jeunes entre 15 et 17 ans

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 ARGENT

FISCALITÉ Publié le 16 novembre 2021

Dons aux associations : prolongement du plafond à 1 000 € de la déduction fiscale pour 2022 et 2023

Restaurants du cœur, Croix-Rouge, Secours catholique, Secours populaire... Vous faites des dons à des associations venant en aide à des (...)   Lire la suite >

 TRANSPORTS

FRAIS PROFESSIONNELS Publié le 17 novembre 2021

Indemnité de grand déplacement : le covoiturage est-il un moyen de transport en commun ?

Vous êtes salarié et partez en déplacement sur un chantier éloigné de votre domicile. Il n'y a pas de transport en commun disponible mais vous (...)   Lire la suite >

Le guide pour tout réparer dans sa maison
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Vous en avez assez de dépendre de professionnels pour régler vos petits travaux à domicile ? Découvrez comment réparer, entretenir et rénover facilement votre logement.
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Isolation à 1 € - C’est pas cette Maaf qu’on préfère
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En plus des prix pratiqués sur les denrées alimentaires, notre comparateur de supermarchés indique les tarifs des carburants de plus de 4 000 grandes surfaces en France.
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Nouveau design, charge sans fil, autonomie, étanchéité, son "audio spatial" avec suivi dynamique des mouvements de la tête… Apple a résolument boosté ses nouveaux AirPods. Premières impressions.
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La Sécu a porté plainte contre 16 centres ophtalmologiques soupçonnés de jouer sur la facturation des actes pour se faire plus d’argent.
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La DGCCRF n’a pas lésiné. Deux sociétés qui démarchaient pour vendre pompes à chaleur et autres équipements viennent d’être lourdement sanctionnées, jusqu’à 460 000 € d’amende.
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Consommation responsable - Les freins à la réparation des produits
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Les consommateurs ont tendance à remplacer leurs équipements en panne plutôt que de les faire réparer. L’UFC-Que Choisir a mené une enquête auprès de dizaines de foyers pour comprendre ce qui coince.
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Assurance emprunteur - Une franche occasion de libérer 550 millions d’euros de pouvoir d’achat ! Assurance emprunteur - Une franche occasion de libérer 550 millions d’euros de pouvoir d’achat !
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Les métiers qui embauchent le plus de jeunes diplômés

La Dares a publié une analyse des métiers qui emploient le plus de jeunes diplômés. Selon leur niveau d’étude et de diplôme, ils sont très différents.

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Etude : quelles sont les 5 langues les plus apprises en ligne en France ?

Si dans l’enseignement scolaire les langues vivantes les plus étudiées sont l’anglais, l’espagnol et l’allemand, les internautes font le choix de langues plus lointaines. Internet, les réseaux sociaux, ou encore les séries ont démocratisé l’apprentissage de certaines langues asiatiques, par exemple. Parmi les plus de 50 langues disponibles à l’apprentissage sur la plateforme, AmazingTalker fait le tour d’horizon des langues les plus populaires sur le marché français.

 

 

1 L’anglais et le coréen largement en tête
2 Apprentissage du français en France : quelles sont les cibles ?
3 L’influence de la culture coréenne sur l’apprentissage des langues
4 A propos d’AmazingTalker
Quelles sont les 5 langues les plus enseignées et apprises sur le marché du e-learning en France ?

 

République FrançaiseLa lettre Service-Public.fr
Lettre n°1046 du 25 novembre 2021 Abonnement aux sujets d'actualité  twitter @servicepublicfr  service-public.fr sur Facebook

Rebond épidémique : les nouvelles mesures annoncées

Publié le 25 novembre 2021

Rappel vaccinal pour tous les adultes dès 5 mois après leur dernière injection, passe sanitaire conditionné à la dose de rappel à partir du 15 (...)   Lire la suite >

 FAMILLE

PARENTALITÉ Publié le 24 novembre 2021

Une charte pour éviter la séparation entre le nouveau-né hospitalisé et ses parents

Tisser des liens entre le nouveau-né et sa famille, dès les premiers instants de la vie, est crucial pour le bon développement d'un bébé. (...)   Lire la suite >

PRATIQUE SPORTIVE Publié le 23 novembre 2021

Le Pass'Sport est étendu et prolongé jusqu'à fin février 2022

Votre enfant veut faire partie du club de natation mais l'adhésion est trop chère ? Vous êtes bénéficiaire de l'Allocation de rentrée scolaire (...)   Lire la suite >

VIE-PULIQUE.FR Publié le 24 novembre 2021

La lutte contre les violences faites aux femmes : état des lieux

Les actes de violence à l'encontre des femmes sont réprimés de plus en plus sévèrement en France. Ils donnent lieu à de fortes mobilisations, (...)   Lire la suite >

 FORMATION - TRAVAIL

AIDES JEUNES CHÔMEURS Publié le 19 novembre 2021

Plan 1 jeune, 1 solution : l'aide à l'embauche des jeunes est prolongée

Faciliter l'entrée dans la vie professionnelle des jeunes particulièrement touchés par les conséquences de la crise sanitaire, orienter et (...)   Lire la suite >

APPRENTISSAGE Publié le 19 novembre 2021

Jeunes alternants : l'aide aux employeurs en faveur de votre embauche prolongée jusqu'en juin 2022

Pour tous les contrats conclus entre le 1er mars 2021 et le 30 juin 2022, une aide est accordée aux employeurs qui recrutent des alternants (...)   Lire la suite >

AGENTS PUBLICS HOSPITALIERS Publié le 23 novembre 2021

Une indemnité accordée pour congés non pris en raison de la crise sanitaire

Vous êtes agent de la fonction publique hospitalière ? Vos demandes de congés au cours de la période du 2 août au 31 octobre 2021 ont été (...)   Lire la suite >

RETRAITES Publié le 23 novembre 2021

Pensions de retraite : + 1,1 % au 1er janvier 2022

Compte tenu de la publication par l'Insee de l'indice des prix à la consommation hors tabac pour le mois d'octobre 2021, les pensions de (...)   Lire la suite >

 SOCIAL - SANTÉ

DEMANDEURS D'EMPLOI Publié le 23 novembre 2021

Réforme de l'assurance chômage : quelles sont les mesures applicables au 1er décembre ?

Deux mesures de la réforme de l'assurance chômage entrent en vigueur le 1er décembre 2021. La dégressivité de l'allocation chômage à partir du 7e   Lire la suite >

ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS (COVID-19) Publié le 25 novembre 2021

Vaccination anti-Covid : une dose de rappel recommandée pour les 18 ans et plus

Depuis le 1er septembre 2021, la campagne d'injection de la dose de rappel du vaccin anti-Covid a commencé. Face au rebond épidémique, la HAS (...)   Lire la suite >

 LOGEMENT

CHAUFFAGE Publié le 22 novembre 2021

Chaudière, poêle, chauffe-eau... : attention aux intoxications au monoxyde de carbone !

Maux de têtes, fatigue, nausées... Attention, il s'agit peut-être des premiers signes d'intoxication au monoxyde de carbone. Invisible, inodore (...)   Lire la suite >

JUSQU'AU

20 DÉC.

2021

 

TLV ET THLV

Paiement de la taxe sur les logements vacants : quelle date limite ?

Lire la suite >

 ARGENT

OFFRES PROMOTIONNELLES Publié le 24 novembre 2021

« Black Friday » : attention aux arnaques en ligne !

D'origine américaine, l'opération d'offres promotionnelles, dite Black Friday se développe largement en France. Cette année, il a lieu le (...)   Lire la suite >

 TRANSPORTS

VIE PRIVÉE Publié le 24 novembre 2021

Tout individu peut se plaindre d'avoir été cité à la rubrique des accidents

Révéler l'identité de l'auteur d'un accident dans un article de journal ne permet pas de nourrir le débat public et porte atteinte au droit au (...)   Lire la suite >

INFRACTIONS ROUTIÈRES Publié le 24 novembre 2021

Excès de vitesse : quelles sanctions risquez-vous ?

[Infographie]Service-Public.fr fait le point sur les sanctions en cas d'excès de vitesse, les amendes et retraits de points du permis de (...)   Lire la suite >

 

Comment les Français vont dépenser l’épargne accumulée pendant les confinements ?

Paris, le 26 novembre 2021

Les confinements ont été propices pour épargner et les Français ont accumulé 142 milliards d'euros de plus par rapport à l’année passée. Ce surplus d’épargne est la conséquence de deux facteurs principaux : l’inquiétude des ménages par rapport à l’avenir (situation sanitaire), et la limitation des possibilités de dépenses en raison des différents confinements et couvre-feux.
Avec l’amélioration de la situation sanitaire cet été, les Français, ont-ils investi ou dépensé l’épargne accumulée ? La menace d’une reprise de l’épidémie, les pousse-t-elle à épargner encore davantage ?

Fin 2020 quelle était la situation des ménages ?

Suite aux confinements successifs, l’épargne accumulée par les ménages français a fortement augmenté. Elle est passée de 111 milliards à plus de 250 milliards. Cependant, une grande partie de cette épargne n’a été ni consommée, ni investie.
Les Français semblent avoir privilégié l’épargne liquide, préférant investir ce surplus dans les livrets (A, LDDS, LEP, etc.) ou en laissant cet argent sur leurs comptes courants.

Comment dépenser cette épargne ?

Les Français disposent de plusieurs options pour placer ce surplus d’épargne. Le livret A reste le placement préféré, 81,5% des Français en possèdent un, suivi de près par l’assurance-vie. Ces placements ont l’avantage de comporter très peu de risque mais rapportent, en contrepartie, assez peu. Une autre solution est d’investir en bourse. Cela reste assez accessible et permet de participer à l’investissement productif, l’argent placé étant réinvesti dans l’économie.
Pour les Français souhaitant plus de rentabilité, il s’agit de trouver des placements à rendement supérieur à l’inflation.
Les jeunes sont également de plus en plus nombreux à se tourner vers l’investissement en crypto- monnaies.

XTB pour investir intelligemment

Cependant, pour beaucoup de Français, la bourse et les investissements financiers restent complexes, et il est difficile de savoir vers qui ou quelle société se tourner.
Les particuliers craignent souvent d’investir en ligne, ne sachant pas quelles sont les plateformes les plus sécurisées et proposant une formation de qualité.
Pour ces derniers, xStation, plateforme de la société XTB, est la plateforme idéale qui leur permettra d’investir dans 16 des plus grandes places boursières au monde. XTB propose un très large choix de produits d’investissement disponibles (5400).

1 A propos de XTB
 
 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Exploitation des appariements entre les bases SI-VIC, SI-DEP et VAC-SI :

premiers résultats sur les rappels et l’ancienneté de la vaccination

 
 

Paris, le 26/11/2021

 
 

Le rappel vaccinal Covid-19 chez les seniors

réduit sensiblement le risque d’entrer à l’hôpital

 

Dans le cadre de sa mission d’appui à la gestion de la crise sanitaire, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) exploite les données pseudonymisées issues des trois principales bases de données sur la crise Covid-19 : SI-VIC (hospitalisation), SI-DEP (dépistage) et VAC-SI (vaccination). La DREES effectue des croisements entre ces bases, afin notamment de réaliser un suivi selon le statut vaccinal des personnes testées positives à la Covid-19 et des personnes hospitalisées.
Ce suivi, hebdomadaire, qui porte sur la population âgée de 20 ans ou plus, est enrichi pour la première fois de nouvelles informations sur l’ancienneté de l’obtention du schéma vaccinal complet et l’injection éventuelle d’une dose de rappel. Outre les premières statistiques descriptives sur ce sujet, une analyse est proposée pour estimer conjointement l’effet des différents statuts vaccinaux – en particulier l’effet protecteur du vaccin dans le temps et l’apport de la dose de rappel – en neutralisant des différences de structures par âge.
Les fichiers bruts présentant les résultats nationaux, les déclinaisons territoriales et par tranche d’âge sont accessibles sur le site internet de la DREES, rubrique Open Data.


Trois constats majeurs ressortent des analyses :
- d’une part, la protection initiale du schéma vaccinal complet est élevée pour toutes les classes d’âge contre les entrées en hospitalisation conventionnelle comme contre celles en soins critiques ;
- d’autre part, cette protection vaccinale semble s’atténuer légèrement au fil du temps, surtout pour les seniors, beaucoup moins pour les personnes plus jeunes ;
- enfin, il faut noter que l’injection de la dose de rappel pour les personnes de plus de 60 ans dont le statut complet remonte à plus de 6 mois améliore la protection vaccinale à 95 % environ (contre de l’ordre de 80 % sans rappel). L’effet sur les moins de 60 ans ne peut à ce stade être évalué car les personnes qui ont bénéficié jusqu’à présent d’un rappel au sein de cette classe d’âge sont trop spécifiques pour être comparables à celles qui n’en ont pas reçu ;

 

La protection initiale du schéma vaccinal complet est élevée pour toutes les classes d’âge contre les entrées en hospitalisation conventionnelle comme contre celles en soins critiques

La protection vaccinale initiale du schéma complet est comprise entre 90 et 95 % (estimation concordante avec les résultats épidémiologiques disponibles par ailleurs), elle est un peu plus faible, autour de 85 % pour les personnes de 80 ans et plus. La protection vaccinale pour un statut vaccinal donné est estimée comme la réduction de risque d’hospitalisation par rapport au risque encouru sans injection. Ainsi une protection de 95 % pour une personne vaccinée signifie que son risque d’être hospitalisé est inférieur de 95 % (soit 1/(1-0,95) = 20 fois moins) au risque encouru en l’absence de vaccination (toutes autres caractéristiques égales par ailleurs).

 
 
 
 

Après l’obtention du schéma complet, la protection vaccinale semble s’atténuer au fil du temps, surtout pour les seniors, moins pour les personnes plus jeunes. 

Pour les personnes avec schéma complet depuis 6 mois ou plus, elle diminue à 80 % environ, perdant 10 points environ pour les 60 à 80 ans et entre 5 et 10 points pour les 80 ans et plus par rapport à la protection initiale du schéma complet, en soins critiques comme en hospitalisation conventionnelle. En revanche, elle s’atténue seulement de quelques points pour les moins de 60 ans, en hospitalisation conventionnelle comme en soins critiques.


L’injection d’une dose de rappel pour les personnes de plus de 60 ans dont le statut complet remonte à plus de 6 mois améliore la protection vaccinale à 95 % environ

La perte de protection du vaccin se matérialise par l’écart entre le risque relatif pour les personnes complètement vaccinées depuis moins de 3 mois sans rappel et pour celles vaccinées depuis plus de 6 mois sans rappel). Si cette érosion de la protection du schéma complet est constatée pour toutes les classes d’âge, elle est bien plus modérée pour les moins de 60 ans que pour les seniors. Par ailleurs, la dose de rappel réduit sensiblement le risque d’hospitalisation pour les personnes vaccinées depuis plus de 6 mois.


Enfin, un encadré en fin de document explique pourquoi, malgré une protection vaccinale toujours élevée, la proportion de personnes vaccinées entrant à l’hôpital augmente au fur et à mesure du temps en 2021, avec la couverture vaccinale. Une annexe Définitions et méthode précise l’ensemble des traitements réalisés pour produire ces résultats.

 
 
Consulter la note détaillée de la DREES
 
 
Données au niveau national
 
 
Données au niveau national et par âge
 
 
Données au niveau régional
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

Suivi mensuel des prestations de solidarité pendant la crise sanitaire
Édition de novembre 2021

 

Dans le contexte actuel de crise sanitaire, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie chaque mois un tableau de suivi des prestations de solidarité, réalisé avec le concours des organismes gestionnaires de ces prestations. Cette publication vise à rassembler et à mettre à disposition les données mensuelles disponibles les plus récentes ainsi qu’à éclairer les effets de la crise sanitaire, y compris à l’échelle des territoires, sur l’évolution de la pauvreté en France.


L’édition de novembre met en évidence une légère baisse des effectifs du revenu de solidarité active (RSA) en septembre 2021 et une stabilisation du nombre d’allocataires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) en août. Ces évolutions surviennent après la hausse (particulièrement forte pour l’ASS) en juillet du nombre d’allocataires de ces deux prestations, résultant de la fin des mesures de prolongation des droits à l’allocation chômage en juin 2021.
Parallèlement, la DREES publie les données annuelles historiques sur l’ensemble des minima sociaux, actualisées jusqu’à fin 2020.

 

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 30/11/2021

 
 

Une forte hausse du nombre d’allocataires de minima sociaux en 2020, un reflux attendu en 2021


Comme chaque année, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie sur l’espace Open data de son site internet les données actualisées sur les effectifs nationaux et départementaux d’allocataires de la prime d’activité et de chacun des minima sociaux. Elle actualise aussi les séries historiques sur les dépenses par minimum social, ainsi que les barèmes de ces prestations et les effectifs de la population couverte par certaines de ces prestations. Cette édition intègre les données de l’année 2020. Elle complète ainsi le tableau de suivi mensuel des prestations de solidarité pendant la crise sanitaire, qui fournit des données plus récentes mais pour certains minima sociaux seulement et avec moins d’informations par minimum social. La DREES publie en parallèle ce jour l’édition de novembre 2021 de ce tableau de suivi.

 

Fin 2020, 4,47 millions de personnes sont allocataires d’un minimum social (voir encadré). Cet effectif augmente fortement en 2020 (+4,4 %), notamment sous l’effet de la crise sanitaire, après une hausse de 1,1 % en 2019. De telles hausses n’avaient pas été observées depuis 2012 (+4,4 %) et 2013 (+4,8 %).

 

Le nombre de foyers bénéficiant du revenu de solidarité active (RSA) a fortement augmenté en 2020, avant de diminuer et retrouver quasiment son niveau d’avant-crise depuis le printemps 2021
Sous l’effet de la crise sanitaire, le nombre d’allocataires du RSA a augmenté fortement en 2020 (+7,4 %), pour atteindre 2,06 millions en fin d’année. En décembre 2020, en tenant compte des allocataires, des conjoints et des personnes à charge, 4,09 millions de personnes appartiennent à un foyer percevant le RSA. Cette hausse a toutefois été effacée par une baisse des effectifs amorcée fin 2020 et poursuivie au 1er semestre 20211. Cette baisse des effectifs du RSA se répercutera mécaniquement sur le nombre total d’allocataires d’un minimum social.
La hausse observée en 2020 a plus touché les hommes que les femmes. Le nombre d’hommes bénéficiaires2 du RSA a augmenté de 8,9 % contre 5,3 % pour les femmes. Celles-ci demeurent toutefois majoritaires : 53,5 % des bénéficiaires du RSA fin 2020 sont des femmes (47,6 % d’entre elles étant seules avec des enfants à charge).
Les départements n’ont pas été touchés de manière homogène par la hausse des effectifs du RSA en 2020. En moyenne, la croissance des effectifs a été plus élevée dans les territoires où la part des allocataires du RSA était plus faible3, et réciproquement. Ainsi, en Outre-mer, alors que les allocataires du RSA représentaient 14,5 % des personnes de 15 à 69 ans fin 2019, le taux de croissance des effectifs y est de seulement 1,3 %.

 

Après des années de forte baisse, les effectifs de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) augmentent légèrement en 2020
Les effectifs de l’ASS, minimum social auquel sont éligibles sous certaines conditions les demandeurs d’emploi de longue durée ayant épuisé leurs droits à l’assurance chômage, ont baissé fortement et continument entre fin 2015 et fin 2019. Fin 2015, 472 700 personnes étaient allocataires de l’ASS. Fin 2019, elles étaient 351 500. La crise sanitaire a inversé cette tendance, avec une hausse de +0,9 % en 2020 (354 700 allocataires fin 2020). À l’automne 2020, les effectifs ont repris leur baisse, en partie sous l’effet des mesures de prolongation des droits à l’allocation chômage prises par le gouvernement pendant le deuxième confinement, qui ont limité les entrées dans la prestation. Toutefois, le nombre d’allocataires de l’ASS a connu un fort rebond en juillet 2021 (retrouvant ainsi son niveau de l’automne 2020), qui s’explique très certainement par la fin de ces mesures de prolongation des droits4.

 

Une forte hausse des effectifs de bénéficiaires du minimum vieillesse, suite aux revalorisations exceptionnelles de son montant
Le minimum vieillesse a connu un plan de revalorisation entre avril 2018 et janvier 2020. L’effet de ce plan de revalorisation sur le nombre d’allocataires, après une hausse de 3,2 % en 2018 et de 5,9 % en 2019, se confirme en 2020 : il augmente de 5,6 %, alors que le nombre d’allocataires stagnait depuis 2013 et avait fortement diminué auparavant. La revalorisation du montant maximal du minimum vieillesse augmente en effet aussi le plafond de ressources, ce qui rend de nouvelles personnes éligibles à la prestation. Par ailleurs, la hausse du montant pourrait inciter plus de personnes éligibles à recourir à la prestation. Fin 2020, 635 300 personnes bénéficient du minimum vieillesse, soit un niveau qui n’avait plus été atteint depuis 2003.

 

Fin 2020, 1,24 million d’allocataires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH)
La croissance des effectifs de l’AAH dépend moins de la conjoncture économique que celle des effectifs du RSA et de l’ASS. Le nombre d’allocataires de l’AAH augmente de 1,3 % en 2020, soit le taux de croissance annuel le plus faible depuis 2007.

 

Les effectifs de l’allocation pour demandeur d’asile (ADA) diminuent pour la première fois
Depuis sa création en novembre 2015 et jusqu’en 2019, les effectifs d’allocataires de l’ADA n’ont cessé d’augmenter, passant notamment de 76 100 fin 2016 à 108 200 fin 2019. Cette forte hausse était portée par celle des demandes d’asile. En 2020, le nombre d’allocataires diminue (-4,0 %) pour atteindre 103 900 personnes en décembre, sous l’effet de la très forte baisse du nombre de demandes d’asile (-27,4 %).

 

La plus forte hausse annuelle des dépenses de minima sociaux sur la décennie
En 2020, les dépenses liées au versement des minima sociaux augmentent de 6,9 % (en euros constants) et s’élèvent à 30,4 milliards d’euros, soit 1,3 % du produit intérieur brut (PIB). Cette hausse est la plus forte observée sur la période 2009-2020. En 2020, les dépenses ont particulièrement augmenté pour le RSA (+8,2 %), l’AAH (+6,4 %) et le minimum vieillesse (+11,7 %), sous l’effet de la hausse des effectifs pour le premier, et sous l’effet de la revalorisation exceptionnelle des montants pour les deux autres.

 

Une légère augmentation des effectifs de la prime d’activité
Fin 2020, 4,58 millions de foyers bénéficient de la prime d’activité. En tenant compte des allocataires, des conjoints et des personnes à charge, 9,01 millions de personnes appartiennent à un foyer percevant la prime d’activité. La croissance du nombre d’allocataires est modérée en 2020 (+1,6 %). Elle fait suite à deux années de très forte croissance (+42,7 % en 2019 et +10,9 % en 2018), sous l’effet de la revalorisation de 90 euros du montant maximal de la bonification individuelle de la prime d’activité à partir du 1er janvier 2019, à la suite du mouvement des Gilets jaunes.

 

Les minima sociaux en France
Fin 2020, il existe douze minima sociaux : le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH), les allocations du minimum vieillesse (ASV et ASPA), l’allocation de solidarité spécifique (ASS), l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI), l’allocation pour demandeur d’asile (ADA), l’allocation temporaire d’attente (ATA), le revenu de solidarité (RSO), l’allocation veuvage (AV), l’allocation équivalent retraite de remplacement (AER-R), l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) et l’aide à la vie familiale et sociale (AVFS). Le RSA, l’AAH, l’ASS et le minimum vieillesse représentent 97 % des dépenses de minima sociaux en 2020 et 96 % des allocataires fin 2020.

 
 
Télécharger et visualiser les données
 
 

Pour en savoir plus
« Minima sociaux et prestations sociales - édition 2021 », sous la direction de Pierre-Yves Cabannes et Lucile Richet-Mastain, coordonné par Mathieu Calvo. Collection Panoramas de la DREES-social, septembre 2021.

 

Suivi mensuel des prestations de solidarité pendant la crise sanitaire – édition de novembre 2021.

 

1Voir l’édition de novembre 2021 du tableau de suivi mensuel des prestations de solidarité pendant la crise sanitaire
2Les bénéficiaires sont les allocataires et leurs conjoints.
3Sur l’ensemble des départements (hors Mayotte), le coefficient de corrélation entre le taux de croissance du nombre d’allocataires en 2020 et la part des allocataires parmi la population âgée de 15 à 69 ans fin 2019 est de -0,55. La corrélation est de -0,58 en France métropolitaine.
4Voir l’édition de novembre 2021 du tableau de suivi mensuel des prestations de solidarité pendant la crise sanitaire.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

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AVIS DE DIFFUSION

 
 

Paris, le 01/12/2021

 
 

Ouverture des codes de la base RAC sur les dépenses et les restes à charge en santé après assurance maladie obligatoire

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) met à disposition, pour la première fois, les programmes permettant de produire la base simplifiée des dépenses de santé et des restes à charge à partir du Système national des données de santé (SNDS).

 

La connaissance de la distribution des dépenses de santé et de la part restant à la charge des patients représente un enjeu important pour le pilotage des politiques de santé. Pour répondre à ce besoin, la DREES a construit la base RAC, une base de données simplifiée des dépenses et des restes à charge après remboursement par l’Assurance maladie obligatoire (RAC AMO), mais avant prise en charge par une complémentaire santé.

 

La base RAC regroupe, par poste de soins, les dépenses de santé et les restes à charge après AMO des assurés de tous les régimes d’assurance maladie1, ayant consommé au moins une fois des soins sur le territoire français pendant l’année considérée (appelés les « consommants »). Elle couvre de manière exhaustive les dépenses individualisables, remboursables et présentées au remboursement, en soins de ville et à l'hôpital pour toutes les disciplines hospitalières (médecine chirurgie obstétrique [MCO], hospitalisation à domicile [HAD], psychiatrie, et soins de suite et de réadaptation [SSR]), pour les établissements de santé publics et privés. Elle ne couvre pas les dépenses du champ médico-social (e.g. USLD, EHPAD).

 

Elle comprend une ligne par individu et par poste de soins, pour l’année sur laquelle elle est indexée. La ventilation des dépenses par poste de soins résulte du regroupement des prestations en grandes catégories de soins, en fonction de la nature de chaque prestation, du professionnel exécutant et du lieu d'exécution. La base RAC contient des informations sur les caractéristiques individuelles des consommants (âge, sexe, lieu de résidence, statut ALD, statut CMU-C et statut ACS) ainsi que des indicateurs de dépense et de remboursement (montant de la dépense, base de remboursement, dépense remboursée par l’AMO, RAC AMO avec distinction de la partie opposable et de la liberté tarifaire).

 

La base RAC a été construite par appariement de deux sources provenant du Système national des données de santé (SNDS) : le Datamart de consommation inter-régime simplifié (DCIRS), géré par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), et le Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI), géré par l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH). Les programmes mis en ligne ont été élaborés pour le traitement des données sources des années 2016 et 2017 et permettent de reconstituer la base RAC pour chacune de ces deux années. Des jeux de données simulées sont fournis avec les programmes afin de les tester. Ces données respectent la structure du SNDS mais ne sont en aucun cas d'authentiques données de santé.

 
 
Consulter les programmes de la base RAC en libre accès
 
 

Pour en savoir plus

  • Adjerad, R., Courtejoie, N. (2020, novembre). Pour 1 % des patients, le reste à charge obligatoire après assurance maladie obligatoire dépasse 3 700 euros annuels. DREES, Études et Résultats, 1171.
  • Adjerad, R., Courtejoie, N. (2021, janvier). Des restes à charge après assurance maladie obligatoire comparables entre patients âgés avec et sans affection de longue durée, malgré des dépenses de santé 3 fois supérieures. DREES, Études et Résultats, 1180.
  • Adjerad, R., Courtejoie, N. (2021, mai). Hospitalisation : des restes à charge après assurance maladie obligatoire plus élevés en soins de suite et de réadaptation et en psychiatrie. DREES, Études et Résultats, 1192.


1Exceptés certains régimes spéciaux aux effectifs modestes, du fait du risque de ré-identification.

 
 

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Cordialement,
 
 

Hervé Dulaire

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 8 décembre 2021 à 6 heures

 
 

Paris, le 07/12/2021

 
 

Des disparités territoriales d’accessibilité géographique aux structures médico-sociales destinées aux personnes âgées


La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques publie un Dossier de la DREES consacré à l’accessibilité géographique aux établissements d’hébergement pour personnes âgées, aux résidences autonomie et aux services d’aide et d’accompagnement à domicile. Dans cette publication, elle utilise des indicateurs dits d’« accessibilité potentielle localisée (APL) » permettant, pour la première fois, d’appréhender l’adéquation entre offre médicosociale et besoins d’accompagnement à l’échelle communale, en tenant compte pour chaque commune de l’offre disponible et des besoins sur son territoire mais aussi dans les territoires environnants. Il s’agit de la première étape de travaux menés par la DREES en partenariat avec l’Institut des politiques publiques (IPP) afin de produire de nouveaux indicateurs permettant de mesurer l’adéquation entre besoins et offre d’accompagnement des personnes âgées au niveau local (communal).

 

Les indicateurs d’APL permettent, en rapportant l’offre médicosociale disponible à proximité de chaque commune aux nombres de personnes âgées potentiellement utilisatrices de cette offre, de caractériser les territoires où l’offre est la plus « accessible géographiquement » – c’est-à-dire ceux où le rapport est plus favorable que la médiane nationale – et ceux où elle l’est moins – lorsque le rapport est inférieur à la médiane nationale.


Une offre en établissements d’hébergement plus accessible en Bretagne, Pays de la Loire, Bourgogne et sud de l’Auvergne
En 2015, 8 246 établissements d’hébergement pour personnes âgées sont recensés en France métropolitaine, avec 638 000 places offertes. Ces places sont relativement bien réparties sur le territoire puisque plus de 85 % de la population âgée de 60 ans ou plus se situe à moins de 15 minutes d’un établissement. C’est dans les communes de Bretagne, des Pays de la Loire, de Bourgogne et du sud de l’Auvergne que l’offre en établissements est la plus « accessible géographiquement ». À l’inverse, les indicateurs d’APL aux établissements ont les plus faibles valeurs dans les communes de l’Est, d’Île-de-France et du pourtour méditerranéen, indiquant une offre en établissement plus difficilement accessible sur ces territoires compte tenu de la population potentiellement utilisatrice (carte 1). Les établissements d’hébergement pour personnes âgées sont par ailleurs plus accessibles dans les villes-centres des grands pôles urbains, hors celui de Paris.

 

Carte 1 • Indicateur d’accessibilité potentielle localisée (APL) aux établissements d’hébergement pour personnes âgées selon la commune

 
 
 
 

Note > APL aux établissements situés à 60 minutes ou mois, pour 100 000 résidents potentiels de 60 ans ou plus. L’indicateur d’APL représenté ici tient compte du fait que l’accessibilité géographique diminue quand le temps de trajet pour se rendre à l’établissement diminue (« fonction de distance décroissante »).
Lecture > Les communes en rouge très foncé ont un indicateur d’accessibilité à l’offre en établissement élevé : on y compte entre 396 370 et 166 890 lits en établissement situés à moins de 60 minutes en voiture pour 100 000 résidents potentiels de 60 ans ou plus.
Champ > Communes de France métropolitaine.
Sources > Insee, recensement de la population 2015 ; DREES, enquête EHPA 2015.

 

Trois quarts des personnes âgées de 60 ans ou plus habitent à moins de 15 minutes d’une résidence autonomie
Les résidences autonomie, qui constituent un hébergement non médicalisé pour les personnes âgées faiblement dépendantes, sont encore peu développées. On en compte 2 261 qui offrent en tout 109 000 places en France métropolitaine en 2015. Trois quarts des personnes âgées de 60 ans ou plus résident à moins de 15 minutes d’une résidence autonomie. Ces structures sont localisées de façon hétérogène sur le territoire. On note une très faible accessibilité géographique à ce type de résidences en Corse, mais aussi dans des zones assez étendues des régions Bourgogne et des territoires proches des frontières espagnole ou italienne. C’est dans les communes de Normandie, dans les Pays de la Loire, le Rhône et la Saône et Loire que l’accessibilité géographique aux résidences autonomie est la plus élevée (carte 2).


Contrairement aux établissements d’hébergement pour personnes âgées, les résidences autonomie sont particulièrement accessibles dans les communes de la banlieue parisienne. Seules 20 % de ces communes ont un indicateur d’APL aux résidences autonomie en-dessous de la médiane nationale. À titre de comparaison, 80 % des communes des territoires ruraux isolés ont un indicateur d’APL aux résidences autonomie en-dessous de la médiane nationale.

 

Carte 2 • Indicateur d’accessibilité potentielle localisée (APL) aux résidences-autonomie selon la commune

 
 
 
 

Note > Indicateurs d’APL aux résidences autonomie à 30 minutes ou moins, pour 100 000 personnes âgées de 60 ans ou plus.
Lecture > Les communes en rouge très foncé ont un indicateur d’accessibilité à l’offre en résidences autonomie élevé : on y compte entre 1 300 et 6 930 places en résidences autonomie situées à moins de 30 minutes en voiture pour 100 000 personnes âgées de 60 ans ou plus.
Champ > Communes de France métropolitaine.
Sources > Insee, recensement de la population 2015 ; DREES, EHPA 2015.

 

Une offre faible en services procurant une assistance aux personnes âgées à domicile dans les départements de l’Est, d’Île-de-France et des Alpes
Les professionnels des services d’aide à domicile procurant une assistance aux personnes âgées, activité soumise à un agrément, interviennent au domicile de ces personnes pour les accompagner dans la réalisation de tâches de la vie quotidienne : se laver, s’habiller, faire le ménage, la cuisine les courses, etc. En France métropolitaine, 6 732 structures proposent des services de ce type et procurent en tout plus de 163 millions d’heures aux personnes âgées1, l’équivalent de 98 000 personnes qui travailleraient à temps plein en 2015. On estime que 7 % des personnes âgées n’ont aucun service procurant une assistance aux personnes âgées à domicile à moins de 15 minutes de leur domicile ce qui peut provoquer des durées de déplacement plus longs et rendre difficiles les tournées d’aide.


Les communes de la diagonale Normandie-Hérault ont globalement une accessibilité géographique aux services procurant une assistance aux personnes âgées à domicile plus élevée que la médiane nationale (carte 3). En revanche, celles de l’Est, d’Île-de-France et de Bretagne ont une accessibilité plus faible à ces services.

 

Carte 3 • Indicateur d’accessibilité potentielle localisée (APL) aux services procurant une assistance aux personnes âgées à domicile selon la commune

 
 
 
 

Note > Indicateurs d’APL aux services situés à 30 minutes ou moins, pour 100 000 personnes âgées de 60 ans ou plus.
Lecture > Les communes en rouge très foncé ont un indicateur d’accessibilité à l’offre en Sapa élevé : on y compte plus de 2 500 employés de Sapa situés à moins de 30 minutes en voiture pour 100 000 personnes âgées de 60 ans ou plus.
Champ > Communes de France métropolitaine.
Sources > Insee, recensement de la population 2015 ; DGE, NOVA 2015.

 

Un chantier d’étude en cours, qui se poursuivra en 2022
Ce Dossier de la DREES représente la première étape, à vocation principalement méthodologique à ce stade, de travaux visant à développer des indicateurs sur l’adéquation géographique entre offres et besoins d’aides à l’autonomie des personnes âgées. Ils sont menés en partenariat entre la DREES et l’Institut des politiques publiques (IPP). Les travaux ultérieurs viseront à inclure d’autres professionnels et structures accompagnant les personnes âgées dans l’analyse, à affiner l’estimation des besoins d’accompagnement des personnes âgées au niveau local, et à proposer un indicateur global synthétisant l’ensemble de l’offre à destination des personnes âgées dépendantes.

 

Précisions méthodologiques
Les indicateurs d’APL calculés dans cette étude croisent trois dimensions. La première est la quantité d’offre pour les trois modalités d’accompagnement : par exemple, les places existantes en établissements. La deuxième est la quantité de demande potentielle : par exemple, le nombre de personnes âgées de 60 ans ou plus pour les résidences autonomie. La troisième est le temps d’accès qu’il faut pour relier l’offre et la demande : par exemple, au maximum 30 minutes pour les résidences autonomie. Ces indicateurs sont diffusés au niveau communal mais considèrent l’accès au-delà des limites administratives.


Consulter :
- Carrère, A., Couvert, N., Missègue, N. (2021, décembre). Un nouvel indicateur pour mesurer l’accessibilité géographique aux structures médico-sociales destinées aux personnes âgées . DREES, Les Dossiers de la Drees, n°88
- Télécharger les données
- Estimer les besoins locaux de prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées


1Les infirmiers, les services d’hospitalisation à domicile, les personnes qui sont directement employées par la personne âgée ne sont pas inclus dans ces estimations.

 
 
Consulter la publication
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 09/12/2021

 
 

Semaine du 29 novembre au 5 décembre 2021 : plus de 5 millions de tests réalisés, soit une hausse de près 25 % par rapport à la semaine précédente, légère diminution de la part des tests validés dans les 24 heures


Entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021, 5 295 500 tests RT-PCR et antigéniques pour la détection du SARS-Cov2 ont été validés (dont 54,9 % de tests antigéniques), contre 4 024 600 tests (dont 52,3 % de tests antigéniques) la semaine précédente, soit une augmentation de 1 270 900 tests, près de +25 %.

 

Entre le 1er mars 2020 et le 5 décembre 2021, environ 179 850 000 tests antigéniques et RT-PCR ont été validés par un professionnel de santé, plus précisément, 69 159 000 tests antigéniques et 110 691 000 tests RT-PCR dont 104 802 000 naso-pharyngés, 5 629 000 salivaires et 260 000 en milieux divers (Graphique 1A).

 

La part des tests (ensemble des tests RT-PCR et antigéniques) validés en moins de 24 heures diminue légèrement par rapport à la semaine précédente, à 96 % cette semaine (contre 97 % la semaine précédente). Cette baisse est principalement imputable aux tests RT-PCR (92 % validés en moins de 24 heures cette semaine, contre 93 % la semaine précédente). Toutefois, la médiane et la moyenne des délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR sont stables, respectivement à 0,4 et 0,5 jour (comme la semaine précédente).

Graphique 1A • Nombre de tests RT-PCR et antigéniques réalisés par jour et semaine glissante

 
 
 
 

Lecture : Le 5 décembre 2021, 195 854 résultats de tests ont été validés, dont 107 024 tests antigéniques. Du 29 novembre au 5 décembre 2021, 5 295 472 résultats de tests ont été validés, dont 2 908 552 tests antigéniques.
Champ : Tests RT-PCR remontés via l’enquête DREES auprès des laboratoires entre le 1er mars 2020 et le 7 juin 2020 ; et tests RT-PCR et antigéniques avec dates de validation depuis le 7 juin 2020, remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Du fait de la montée en charge progressive de la saisie des tests antigéniques, le nombre de tests antigéniques dans SI-DEP est sous-estimé jusqu’à fin novembre. Avant cette date, les résultats positifs associés étaient intégrés directement dans Contact-Covid afin de permettre le dispositif de contact tracing.
Source : SI-DEP - Enquête DREES Laboratoires ; calculs DREES

 

Le nombre de tests validés du 29 novembre au 5 décembre 2021 est en hausse pour l’ensemble des tranches d’âge (Graphique 1B). L’évolution du nombre de tests par tranche d’âge est de : 0-15 ans : 494 500 tests ; 16-25 ans : 151 500 tests ; 26-40 ans : 272 500 tests ; 41-65 ans : 279 500 tests ; 66-75 ans : 38 000 tests ; plus de 75 ans : 35 000 tests).

 

Graphique 1B • Nombre de tests (RT-PCR et antigéniques) sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Lecture : Entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021, 603 537 tests validés concernaient les 16-25 ans.
Champ : Tests RT-PCR et antigéniques avec dates de validation depuis le 7 juin 2020 et âge renseigné, remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h.
Source : SI-DEP ; calculs DREES

La proportion de tests antigéniques réalisée est plus élevée parmi les tranches d’âges intermédiaires (16-65 ans), et a fortement augmenté pour la plupart des tranches durant la semaine 29 novembre au 5 décembre (graphique 1C). La ventilation par tranche d’âge souligne que la part des tests antigéniques dans l’ensemble des tests est la plus élevée pour les 16-25 ans (68,5 %) et la plus faible pour les plus de 75 ans (22,1 %) (Tableau 1).

 

Graphique 1C • Proportion de tests antigéniques réalisés parmi le total des tests RT-PCR et antigéniques (en %) par tranche d’âge, en date de validation sur une semaine glissante

 
 
 
 

Lecture : 68,5 % des tests réalisés par les 16-25 ans validés entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 sont des tests antigéniques.
Champ : tests RT-PCR et antigéniques avec dates de validation jusqu’au 5 décembre 2021 inclus, remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Suppression des lignes avec pseudonymes manquants et des tests en doublon.
Source : SI-DEP ; calculs DREES.

 

Tableau 1 • Proportion de tests antigéniques réalisés parmi le total des tests RT-PCR et antigéniques (en %) par tranche d’âge, pour les tests validés du 29 novembre au 5 décembre 2021 et du 22 novembre au 28 novembre 2021

 
 
 
 

Lecture : 68,5 % des tests réalisés par les 16-25 ans validés entre le 29 novembre et le 5 décembre sont des tests antigéniques.
Champ : tests RT-PCR et antigéniques avec dates de validation du 22 novembre au 5 décembre 2021 inclus, remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Suppression des lignes avec pseudonymes manquants et des tests en doublon.
Source : SI-DEP ; calculs DREES.

 

On observe une très forte hausse du nombre de tests salivaires cette semaine, avec environ 80 000 tests supplémentaires (Graphique 1D) par rapport à la semaine précédente. Il s’agit du plus haut niveau de tests salivaires jamais atteint en une semaine. Cette hausse s’observe notamment chez les 7-11 ans, soit les élèves d’école primaire.

 

Graphique 1D • Nombre de tests salivaires sur 7 jours glissants par tranche d’âge

 
 
 
 

Lecture : Entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021, tests RT-PCR salivaires concernaient les 0-11 ans.
Champ : Tests RT-PCR salivaires avec dates de validation depuis le 1er février 2021 et âge renseigné, remontés dans les envois quotidiens SIDEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Suppression des lignes avec pseudonymes manquants et des tests en doublon.
Source : SIDEP ; calculs DREES

 

La médiane et la moyenne des délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR sont globalement stables, respectivement à 0,4 et 0,5 jour (Graphique 2), même si on observe une légère tendance à la hausse depuis mi-novembre (la médiane et la moyenne des délais se trouvaient alors respectivement à 0,3 et 0,4 jour).

 

Graphique 2 • Évolution des délais entre prélèvement et validation du résultat pour les tests RT-PCR en France

 
 
 
 

Lecture : Entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021, la moitié des tests RT-PCR ont été validés en 0,4 jour ou moins. Sur la même période, la moyenne du délai était de 0,5 jour.
Champ : Tests RT-PCR avec dates de validation depuis le 25 juin 2020, remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Exclusion des tests avec délais aberrants.
Source : SI-DEP ; calculs DREES

 

La part des tests RT-PCR validés en moins de 24 h diminue légèrement et atteint 92 % (contre 93 % la semaine précédente) (Graphiques 3 et 4).

 

Graphique 3 • Distribution des délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR

 
 
 
 

Lecture : 99,8 % des tests RT-PCR validés entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 ont été prélevés dans les 72h précédentes.
Champ : Tests RT-PCR remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Exclusion des tests avec délais aberrants.
Source : SI-DEP ; calculs DREES

 

Graphique 4 • Répartition des délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021

 
 
 
 

Lecture : 91,8 % des tests RT-PCR validés entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 ont été prélevés dans les 24h précédentes.
Champ : Tests RT-PCR avec dates de validation entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 inclus, remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Exclusion des tests avec délais aberrants.
Source : SI-DEP ; calculs DREES

 

Environ 8 départements sur 10 ont un délai médian entre prélèvement et validation du résultat d’un test RT-PCR inférieur à 12 h (Cartes 1 et 2).

 

Carte 1 • Délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR par département entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021

 
 
 
 

Lecture : Entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021, le délai médian pour les résidents de l’Ain (01) est compris entre 0 et 0,5 jour, c’est-à-dire que plus de la moitié des tests ont un délai entre prélèvement et validation du résultat inférieur à 0,5 jour.
Champ : Tests RT-PCR avec dates de validation entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 inclus, remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Exclusion des tests avec délais aberrants. Le département est le département de résidence du patient.
Source : SI-DEP ; calculs DREES

 

Carte 2 • Délais entre prélèvement et validation du résultat des tests RT-PCR en Île-de-France entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021

 
 
 
 

Lecture : Entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021, le délai médian pour les résidents des Yvelines (78) est compris entre 0,5 et 1 jour, c’est-à-dire que plus de la moitié des tests ont un délai entre prélèvement et validation du résultat inférieur à 1 jour.
Champ : Tests RT-PCR avec dates de validation entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 inclus, remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Exclusion des tests avec délais aberrants. Le département est le département de résidence du patient.
Source : SI-DEP ; calculs DREES

 

54,9 % des tests réalisés sont antigéniques.

Les départements où la part des tests antigéniques est la plus élevée sont la Guadeloupe 971 (79,9 %), la Martinique (76,4 %) et les Hautes-Alpes (Carte 3).

 

Carte 3 • Proportion de tests antigéniques par département entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 (en %)

 
 
 
 

Lecture : Entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021, la part des tests antigéniques validés dans le Finistère (29) se situait entre 40 et 60 %.
Champ : Tests RT-PCR et antigéniques avec dates de validation entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 inclus, remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Le département est le département de résidence du patient.
Source : SI-DEP ; calculs DREES

 

Sur l’ensemble des tests (RT-PCR et antigéniques) validés la semaine du 29 novembre au 5 décembre 2021, la part des tests validés en moins de 24 heures s’élève à 96 %, contre 97 % la semaine précédente (Graphique 5). Si l’on considère le délai en journées, et non plus en heures, ce sont 99 % des tests dont le résultat a été validé le jour ou le lendemain du prélèvement, comme la semaine précédente (Graphique 6).

 

Graphique 5 • Part des résultats validés en moins de 24 heures pour les tests RT-PCR et antigéniques

 
 
 
 

Lecture : 91,8 % des tests RT-PCR validés entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 ont été prélevés dans les 24 heures précédentes. 96,2 % des tests RT-PCR et antigéniques validés entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 ont été prélevés dans les 24 heures précédentes.
Champ : Tests RT-PCR et antigéniques remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Exclusion des tests avec délais aberrants.
Source : SI-DEP ; calculs DREES

 

Graphique 6 • Part des résultats validés le jour ou le lendemain du prélèvement pour les tests RT-PCR et antigéniques

 
 
 
 

Lecture : 98,4 % des tests RT-PCR validés entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 ont été prélevés le jour-même ou la veille. 99,3 % des tests RT-PCR et antigéniques validés entre le 29 novembre et le 5 décembre 2021 ont été prélevés le jour-même ou la veille.
Champ : Tests RT-PCR et antigéniques remontés dans les envois quotidiens SI-DEP reçus par la DREES jusqu’au 7 décembre 2021 5h. Exclusion des tests avec délais aberrants.
Source : SI-DEP ; calculs DREES

 
 
Consulter la datavisualisation
 
 

Méthodologie

 

La DREES exploite les données pseudonymisées du système d’information SI-DEP, qui portent notamment sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés par les laboratoires d’analyse médicale, et comportent des informations à la fois sur les résultats des tests et sur leurs délais de réalisation. Le calcul des délais pour les tests RT-PCR se fait à partir de la date de prélèvement du test (jour, heure, minute), déclarée par le laboratoire, et de la date d’intégration (jour, heure, minute) du test dans le système d’information, intégration qui doit se faire très rapidement après la validation du test. Les délais ici présentés pour les tests RT-PCR correspondent aux délais entre la date de prélèvement et la date d’intégration des résultats dans SI-DEP. Cependant, la date d’envoi des résultats aux patients par le laboratoire peut être postérieure à l’intégration des résultats dans SIDEP. Les délais entre date de prélèvement et réception des résultats des tests RT-PCR par les patients pourraient donc être supérieurs à ceux mesurés via SIDEP. Les statistiques présentées portent sur l’ensemble des tests RT-PCR réalisés, en date de validation du résultat.

 

Depuis le 17 octobre 2020, les tests antigéniques sont autorisés dans le cadre des dépistages individuels. Ils doivent être remontés depuis lors dans la base SIDEP par les laboratoires. En revanche, la saisie d’information dans SIDEP pour les professionnels de santé n’est possible que depuis le 16 novembre 2020, et a connu une phase de montée en charge. Afin d’estimer le nombre total de tests antigéniques réalisés depuis le 17 octobre 2020, la DREES utilise les données de l’Assurance maladie sur le nombre de tests remboursés en date de soins en complément des données renseignées dans SIDEP. Les tests antigéniques sont des tests pour lesquels le résultat est connu très rapidement, avec un délai entre prélèvement et validation du résultat généralement inférieur à 30 minutes.

 

Par ailleurs, si une même personne a réalisé successivement deux tests, ces deux tests sont donc comptés. Les données sur le nombre de tests diffèrent de celles publiées par Santé publique France, en date de prélèvement du test.

 

Enfin, entre début mars et début juin 2020, préalablement au déploiement complet de SIDEP, la DREES a mis en place à la demande du centre de crise sanitaire un système d’information permettant de comptabiliser le nombre de tests RT-PCR réalisés en France, à partir des déclarations des sites réalisant les tests (et non les prélèvements comme dans SIDEP).

 

Dans le cadre de l’exploitation des données SIDEP, la DREES procède à quelques retraitements des données. En particulier, les tests remontés avec un pseudonyme manquant sont supprimés. Dans le cas d’un même test remonté plusieurs fois (mise à jour de certaines informations sur le patient par exemple), la DREES conserve la ligne la plus récente, à l’exception de la date d’intégration dans SIDEP dont on retient la valeur la plus ancienne, assimilée à la date de validation du résultat.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 13/12/2021

 
 

Les formations aux professions sociales en 2020 :

la baisse du nombre d’inscrits se poursuit, mais le nombre de diplômés augmente grâce à une forte hausse du taux de réussite

 

La Direction de la recherche des études de l’évaluation et des statistiques (DREES) met à disposition les données actualisées sur les formations aux professions sociales en 2020, issues de son enquête annuelle auprès des écoles qui dispensent ces formations.

 

En 2020, 56 500 élèves et étudiants, dont 84 % de femmes, étaient inscrits dans l’une des 1 094 formations aux professions sociales en France métropolitaine et dans les départements et régions d’Outre-mer (DROM). Parmi eux, 13 200 sont en formation d’éducateur spécialisé, 10 200 en formation d’accompagnant éducatif et social et 7 300 en formation d’assistant de service social. Pour la première fois, les certificats nationaux de compétence de délégué aux prestations familiales (DPF) et de mandataire judiciaire à la protection des majeurs (MJPM) ont été intégrés dans le champ de l’enquête. Ainsi, 41 formations préparent à ces certificats et comptent 1 000 inscrits. Hors effectifs d’inscrits en formations aux certificats de MJPM et de DPF, l’effectif total d’inscrits baisse continûment depuis le début des années 2010, de -17 % entre 2010 et 2020, et de - 4 % entre 2019 et 2020 (figure 1).

 
 
 
 

Un taux de réussite au diplôme en hausse de 10 points
Le nombre de diplômés s’élève à 24 800 en 2020. Hors certificats nationaux de compétence de DPF et MJPM, il augmente de 7 % en un an. Cette évolution varie selon les diplômes. La hausse est particulièrement forte pour les formations de conseiller en économie sociale et familiale, d’assistant de service social et pour le certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement social (CAFERUIS) [respectivement +35 %, +33 % et +30 % entre 2019 et 2020].


À cet égard, l’année 2020 est très atypique. En effet, le nombre de diplômés était en baisse de 2013 à 2019 (-2,4 % par an en moyenne). La hausse du nombre de diplômés observée en 2020 provient de la forte hausse du taux de réussite au diplôme cette année-là, au cours de laquelle les formations ont été très perturbées par la crise sanitaire tant au niveau des cours que des stages d’application. Hors certificats nationaux de compétence de DPF et MJPM, ce taux s’élève à 96 % en 2020 soit 10 points de plus qu’en 2019. D’autres diplômes, en dehors des formations aux professions sociales, ont connu des taux de réussite particulièrement élevés en 2020, comme le baccalauréat, le brevet ou la licence.

 

8 % des étudiants ont participé à la réserve sociale mobilisée dans le cadre de la crise sanitaire
En 2020, les écoles de formations sociales ont été interrogées au sujet de la participation de leurs étudiants à la réserve sociale dans le cadre de la crise sanitaire liée à la Covid19. Un peu plus d’un tiers des formations ayant répondu à cette question (34 %) sont concernées. La part d’étudiants mobilisés représente, selon les déclarations des formations, 14 % des effectifs d’inscrits dans les formations où des étudiants ont participé à la réserve sociale, et 8 % de l’ensemble des étudiants inscrits dans une formation ayant répondu à la question.

 

L’ensemble des données sur les formations aux professions sociales en 2020, avec un historique remontant pour certaines séries jusqu’en 1967, sont accessibles sur le site data.Drees dans le jeu de données « La formation aux professions sociales ». Elles contiennent, au niveau national et régional le plus souvent, des informations, déclinées par diplôme, sur le nombre d’établissements de formations, de candidats, d’inscrits, dont ceux en première année, de places financées, de diplômés et de validation des acquis de l’expérience (VAE), la part de femmes et d’hommes parmi les inscrits et parmi les diplômés, etc.

 

Ces données sont issues de l’enquête annuelle sur les écoles de formation aux professions sociales
Cette enquête, appelée aussi « enquête Écoles », a été mise en place en 1983. Elle porte sur les formations aux diplômes du travail social suivants : aide médico-psychologique, auxiliaire de vie sociale, accompagnant éducatif et social, assistant familial, technicien de l’intervention sociale et familiale, moniteur-éducateur, éducateur spécialisé, éducateur technique spécialisé, éducateur de jeunes enfants, conseiller en économie sociale familiale, assistant de service social, médiateur familial, certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS), diplôme d’ingénierie sociale (DEIS), certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement social (CAFDES), certificats nationaux de compétence de délégué aux prestations familiales et de mandataire judiciaire à la protection des majeurs.

Pour en savoir plus
- Vous pouvez consulter sur le site de la DREES une présentation détaillée de l’enquête Écoles, et y retrouver l’ensemble des études réalisées à partir de celle-ci ;
- Ainsi que les données sur les formations aux professions sociales en 2020, et les séries longues 1967-2020 sur le site data.Drees dans le jeu de données la formation aux professions sociales

 
 
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À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

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Quelles sont nos habitudes alimentaires, en journée, au travail ?

1 200 personnes ont répondu à cette question et les principaux résultats sont à  découvrir dans une affiche de synthèse disponible pour comparer vos pratiques à celles de vos collègues.

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Emploi et fêtes de fin d’année :
Quels sont les secteurs qui recrutent ?

A quelques jours de Noël, de nombreux secteurs recrutent ! Que ce soit dans la logistique, la livraison, la production, en grande surface ou dans des petits commerces, la fin d’année est une période charnière ! D’après les derniers chiffres de la DARES, près de 300 000 emplois sont restés vacants le trimestre dernier.

• Quels sont les secteurs qui recrutent ?
• Quels sont les profils les plus recherchés ?
• Quels sont les compétences recherchées ?
• Où et comment postuler ?
• L’emploi pour la tâche : une tendance de fond ?


Emilie Legoff, CEO de Troops, et experte du marché de l’emploi, revient sur ces secteurs qui ont besoin de main d’œuvre et conseille les candidats.

 

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 14/12/2021

 
 

Les mesures d’aide sociale départementale aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à l’enfance fin 2020 : des effets perceptibles de la crise sanitaire

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) met à disposition les dernières statistiques détaillées sur les aides sociales des départements, aux niveaux national et départemental, en 2020 et en séries historiques. Ces résultats, issus de l’enquête annuelle Aide sociale, portent sur les différentes aides sociales accordées aux personnes âgées ou handicapées, ainsi que sur les mesures d’aide sociale à l’enfance (ASE). Dans ces trois domaines, les évolutions observées au cours des dernières années sont bousculées en 2020 : baisse inédite des aides aux personnes âgées, atténuation de la croissance des aides aux personnes handicapées, diminution du nombre de mesures d’aide sociale à l’enfance pour les mineurs mais augmentation de celles pour les jeunes majeurs.

 

Diminution du nombre d’aides sociales destinées aux personnes âgées pour la première fois en 2020
En décembre 2020, les personnes âgées bénéficient de 1,454 million d’aides sociales départementales, en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), hors Mayotte (graphique 1). Ce nombre diminue, de 1,6 % en un an, ce pour la première fois depuis la création de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) en 2002. Cette dernière, qui représente désormais 91 % des aides, voit le nombre de ses bénéficiaires payés au titre du mois de décembre baisser de 1,5 % entre 2019 et 2020. Cette évolution nouvelle est à rapprocher de la hausse de la mortalité des plus âgés dans le contexte sanitaire que la France a connu l’an passé. Destinée aux personnes âgées d’au moins 60 ans et en perte d’autonomie et versée en pratique à des personnes âgées en grande majorité de plus de 80 ans, l’APA peut contribuer à la prise en charge des dépenses nécessaires pour leur permettre de rester à leur domicile (APA à domicile) ou financer une partie du tarif dépendance facturé par les établissements d’accueil des personnes âgées (APA en établissement).

 

Les aides destinées aux personnes âgées vivant en établissement - ou chez des particuliers - sont celles qui enregistrent la baisse la plus forte. Le nombre de bénéficiaires payés de l’APA en établissement diminue de 2,4 %, contre -0,8 % pour l’APA à domicile. Autre aide à l’accueil, l’aide sociale à l’hébergement (ASH) vise à aider les personnes âgées ayant des faibles ressources à financer les frais d’hébergement en établissement ou chez des particuliers. Fin 2020, l’ASH concerne 118 000 personnes. Ce nombre diminue de 3,5 % en un an, alors qu’il était stable entre 2018 et 2019 et diminuait très légèrement les deux années précédentes.

 

Enfin, des aides ménagères sont attribuées à près de 18 000 personnes vivant dans leur domicile fin 2020, un nombre légèrement supérieur à celui de fin 2019 (+ 400 bénéficiaires).

 
 
 
 

Davantage d’aides destinées aux personnes handicapées fin 2020, mais une croissance moins soutenue que par le passé
Les départements comptent 571 000 droits ouverts à une aide sociale aux personnes handicapées au 31 décembre 2020, soit 1,6 % de plus que fin 2019 (graphique 2). Cette augmentation est la plus faible observée depuis la création de la prestation de compensation du handicap (PCH) en 2006. Cette dernière représente, fin 2020, 61 % des aides départementales aux personnes handicapées. Elle participe au financement de différentes aides : humaine, technique, aménagement du logement ou du véhicule, charge spécifique ou exceptionnelle, aide animalière. La croissance du nombre de bénéficiaires de la PCH est une nouvelle fois soutenue (+4,2 % entre fin 2019 et fin 2020), même s’il s’agit de la hausse annuelle la moins élevée depuis 2006. Les bénéficiaires de l’allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP), aide remplacée par la PCH, sont, logiquement, de moins en moins nombreux, mais cette prestation constitue encore 9 % des aides sociales aux personnes handicapées, soit 52 000.

 

Des aides à l’hébergement ou l’accueil de jour en établissement ou chez des particuliers sont accordées à 150 000 personnes, un effectif en baisse de 1,4 % en 2020, après une année de quasi stabilité en 2019, et un taux d’évolution annuel moyen de + 2,7 % entre fin 2006 et fin 2018. Enfin, près de 22 000 aides ménagères sont financées par les départements fin 2020.

 
 
 
 

Hors accueils des jeunes majeurs, des mesures d’aide sociale à l’enfance moins nombreuses fin 2020 qu’auparavant
Fin 2020, 370 200 mesures d’aide sociale à l’enfance (ASE) sont en cours, dont 54 % consistent en des accueils de mineurs ou de jeunes majeurs en dehors de leur milieu de vie habituel. Les autres mesures sont des actions éducatives exercées en milieu familial. Le nombre total de mesures d’ASE progresse de 0,8 % en 2020, une augmentation bien moins importante que celles des années précédentes (graphique 3). Le nombre d’actions éducatives est en très légère baisse (-0,3 % en 2020), après une évolution de +1,5 % par an en moyenne entre 2010 et 2019. La tendance suivie par le nombre total de mesures est donc portée par la hausse du nombre d’enfants et de jeunes accueillis à l’ASE (+ 1,8 % entre fin 2019 et fin 2020). Néanmoins, cette croissance est bien moins forte que celles constatées auparavant, notamment en 2019 (+4,9 %) et en 2018 (+5,4 %).

 

Parmi les décisions d’accueil à l’ASE, sont distingués les placements directs par le juge, qui définit alors les modalités de celui-ci et pour lequel département est uniquement financeur, et les situations où l’enfant ou le jeune est confié à l’ASE par décision administrative, pour les jeunes majeurs ou en cas d’accord avec les familles, ou par décision judiciaire. Si le nombre de placements directs par le juge (auprès d’un tiers digne de confiance, d’un établissement, délégation d’autorité parentale à un particulier ou un établissement de l’ASE) est en légère hausse en 2020 (+ 200 mesures), pour la première fois depuis 20 ans, les accueils à l’ASE faisant suite à tous les autres types de décision judiciaire et ceux liés à une décision administrative d’accueil provisoire de mineurs sont en diminution. En particulier, le nombre de placements à l’ASE par le juge, qui représentent 63 % des mesures d’accueil à l’ASE fin 2020, baisse pour la première fois depuis 2002 (-1,3 %), ce après une évolution annuelle moyenne de +3,8 % entre 2010 et 2019. De même, le nombre de tutelles déférées à l’ASE diminue de 11,8%, à rebours de la tendance de la décennie, qui s’expliquait par la croissance forte du nombre de mineurs non accompagnés (MNA) accueillis par l’ASE. Les mineurs et jeunes majeurs non accompagnés pris en charge par l’ASE sont en effet moins nombreux fin 2020 que fin 2019 (-1,2%), après plusieurs années où leur nombre croissait très fortement. Cette évolution est notamment liée aux restrictions de déplacements et aux fermetures des frontières intervenues dans le contexte sanitaire mondial de 2020.

En revanche, le nombre d’accueils de jeunes majeurs, anciens MNA ou non, est passé de 21 800 à 29 200 (+33,9 %). Si ces accueils se développaient déjà beaucoup en 2019 (+17,8 %), cette très forte croissance est aussi le résultat de l’interdiction de suspendre la prise en charge des jeunes majeurs au titre de l’ASE dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

 

Enfin, le nombre de pupilles augmente régulièrement depuis plusieurs années et encore de 6,3 % en 2020, pour atteindre 3 200 enfants au 31 décembre.

 

Au total, hors accueil des MNA, le nombre de mesures d’accueil à l’ASE augmente en 2020, y compris hors accueils provisoires de jeunes majeurs, dans une proportion semblable à celle observée en 2019 (entre 2 et 3 %).

 
 
 
 

Télécharger les résultats complets sur data.Drees : Données sur les bénéficiaires de l’aide sociale


Pour en savoir plus :
- Consulter la page consacrée à l’enquête : Aide sociale auprès des conseils départementaux
- Consulter la publication de référence sur le site de la DREES « L’aide et l’action sociales en France - Perte d’autonomie, handicap, protection de l’enfance et insertion - édition 2020 », sous la direction de Cheikh Tidiane Diallo et d’Isabelle Leroux. Collection Panoramas de la DREES. Octobre 2020.

 
 
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À propos de la DREES

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 15 décembre 2021 à 13 heures

 
 

Paris, le 15/12/2021

 
 

La protection sociale en France et en Europe en 2020


La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie La protection sociale en France et en Europe en 2020. Ce Panorama retrace les principaux résultats des comptes de la protection sociale français pour l’année 2020, avec une mise en perspective internationale.


En 2020, tous les pays européens ont augmenté leurs dépenses de protection sociale
Les réponses apportées à la crise sanitaire par l’Union européenne ont reposé sur un accroissement des dépenses de protection sociale, via une série de mesures d’urgence destinées à préserver la sécurité sanitaire, économique et sociale, mais aussi via les politiques publiques déjà en place qui ont contribué à absorber le choc social dû à la crise.


En France, les dépenses de protection sociale ont augmenté de 7,8 % pour atteindre 872 milliards d’euros
Les prestations sociales versées au titre du chômage (y compris chômage partiel) et de la santé ont été les principaux moteurs de cette croissance. Dans leur ensemble, les prestations sociales ont augmenté de 6,8 %. Au-delà des prestations, se sont ajoutées les aides exceptionnelles accordées aux professionnels touchés par la crise (professions de santé, personnels des établissements médico-sociaux et des crèches) ainsi que l’achat supplémentaire de matériel médical (masques, respirateurs, etc.). Les dépenses exceptionnelles directement liées à la pandémie sont estimées à 46 milliards d’euros en 2020. Plus de trois-quarts de ces dépenses exceptionnelles (35 milliards d’euros) correspondent à des prestations supplémentaires, dont 27 milliards d’euros au titre du chômage partiel. Les autres dépenses sont estimées à 11 milliards d’euros, dont 5 milliards d’euros liées aux masques et équipements médicaux supplémentaires et 6 milliards d’euros pour les compensations de baisse de revenus des acteurs du système de protection sociale.

 

En 2020, les ressources de la protection sociale sont quasiment stables (-0,1 % par rapport à 2019)
Cette stabilité résulte de la compensation, via une hausse des contributions de l’État, des effets de la baisse d’activité sur les cotisations et les taxes affectées. Au total, le déficit de la protection sociale a atteint un record de 51 milliards d’euros, du fait de la hausse des dépenses. Néanmoins, il ne reflète qu’en partie l’ampleur du choc absorbé par les administrations publiques, dont le déficit total a atteint 209 milliards d’euros.

 

En France, les mesures d’urgence prises permettent, en moyenne, de préserver l’emploi et le revenu des ménages ainsi que de contenir la pauvreté. Les comparaisons internationales révèlent des situations plus contrastées. Si la mise en place de dispositifs de chômage partiel, mesure phare de soutien de l’emploi, est généralisée dans tous les pays européens, il existe une plus grande diversité des mesures de soutien aux revenus. Par rapport à ses voisins européens, la France se caractérise par exemple par une plus grande variété de mesures à destination des jeunes.

 

Malgré l’importance des dépenses engagées, les effets de ces mesures d’urgence sont également hétérogènes : dans certains pays d’Europe, le revenu des ménages et la pauvreté se sont parfois dégradés malgré tout, comme en Espagne ou en Italie; dans d’autres, la crise a mis en exergue les faiblesses des systèmes de protection sociale et a poussé à engager des réformes structurelles à l’image de ce qui a été engagé par le Royaume-Uni sur son système de soins.


À propos de l’ouvrage
La protection sociale en France et en Europe en 2020 - Résultats des comptes de la protection sociale - Édition 2021
La DREES élabore pour la première fois les comptes de la protection sociale, de manière anticipée, moins d’un an après la fin de l’année présentée dans la publication. Ainsi, cette édition 2021 présente les résultats des comptes de la protection sociale français pour 2020, au lieu de l’avant-dernière année (2019), comme c’était le cas pour toutes les précédentes éditions. L’ouvrage comporte trois éclairages portant aussi sur l’année 2020 : le premier présente une mise en perspective internationale des mesures économiques et sociales développées pour faire face à la crise de la Covid-19, le deuxième place la focale sur les aides spécifiquement dédiées aux jeunes adultes en Europe et le troisième présente les effets redistributifs du système de protection social en France. Des travaux méthodologiques ont été menés pour produire, malgré un calendrier resserré, un ouvrage aussi détaillé que possible avec la même exigence de qualité afin d’analyser les effets de la crise sanitaire.

 

Élaborés par la DREES, les comptes de la protection sociale constituent l’un des satellites des comptes nationaux de l’Insee, dont ils adoptent la méthodologie. Ils servent également de base à l’élaboration des comptes de la protection sociale présentés dans les instances internationales (Système européen de statistiques intégrées de la protection sociale [Sespros] d’Eurostat) et permettent d’établir des comparaisons internationales sur des bases fiables et harmonisées.

 

Consulter
La publication (décembre, 2021). La protection sociale en France et en Europe en 2020 - Résultats des comptes de la protection sociale - édition 2021. Paris, France : DREES, coll. Panoramas de la DREES-solidarité.

 
 
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Employeurs et collaborateurs : comment se préparer aux entretiens professionnels ?

Janvier marque le moment privilégié par les employeurs pour organiser les entretiens professionnels avec leurs salariés. « Pilier de la gestion des ressources humaines de l’entreprise » , l’entretien professionnel permet de faire le point sur le travail fourni par le salarié et sur les perspectives d’évolutions de chaque collaborateur. Pour que cet entretien professionnel bénéficie au collaborateur et à l’employeur, quels sont les points à aborder et comment bien le préparer ?

1 L’entretien professionnel, passage obligé pour tous les salariés
2 L’entretien professionnel pour développer les compétences des collaborateurs
3 Demos accompagne managers et salariés pour réussir les entretiens professionnels
4 A propos de Demos
 
 
 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 16 décembre 2021 à 6 heures

 
 

Paris, le 15/12/2021

 
 

Pour huit Français sur dix, profiter le plus longtemps possible de la retraite reste la principale motivation de départ.


La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une nouvelle étude sur les motivations de départ des personnes ayant pris leur retraite entre juillet 2019 et juin 2020. Il s’agit de la première exploitation d’une enquête réalisée en partenariat avec le Conseil d’Orientation des Retraites, la Direction de la Sécurité sociale, et cinq régimes de retraite : le régime général, le régime complémentaire des salariés du secteur privé, les deux régimes de fonctionnaires, et la caisse de retraite des agents de la SNCF.


L’enquête « Motivations de départ à la retraite », réalisée tous les 3 à 4 ans, vise à analyser les comportements de départ à la retraite et, le cas échéant, de prolongation d’activité, ainsi que la connaissance du système de retraite. Pour la 5e vague de cette enquête barométrique, 5 500 personnes ont été interrogées au premier semestre 2021 parmi les nouveaux retraités, résidant en France, du régime général (CNAV), des régimes de la fonction publique (SRE et CNRACL) et du régime spécial de retraite de la SNCF (CPRPSNCF).

 

L’âge idéal de départ à la retraite s’établit à 61 ans

D’après les personnes interrogées, 61 ans est l’âge idéal auquel elles auraient souhaité partir à la retraite, soit 5 mois plus tard que les participants aux deux précédentes enquêtes de 2014 et 2017 ; 40 % considèrent désormais que cet âge idéal est de 60 ans, alors qu’elles étaient 50 % dans ce cas lors des précédentes vagues de l’enquête (ayant débuté en 2010). Les nouveaux retraités sont 65 % à déclarer être partis à l’âge qu’ils souhaitaient. Par ailleurs, près de trois personnes sur quatre déclarent avoir pris leur retraite dès que cela a été possible.

 

Profiter de la retraite le plus longtemps, atteindre l’âge légal d’ouverture des droits ou bénéficier du taux plein sont les principaux motifs de départ

En 2021, les motivations de départ à la retraite les plus souvent citées sont les mêmes qu’en 2017 : profiter de la retraite le plus longtemps possible (81 % des personnes interrogées indiquent que ce motif a joué pour elles, dont 60 % qu’il a beaucoup joué), avoir atteint l’âge légal minimal de départ (78 %) et bénéficier du taux plein (68 %). La moitié des personnes citent également le fait ne plus vouloir travailler. Pour les personnes sorties précocement de l’emploi, des problèmes de santé (57 %) ou un licenciement (38 %) ont également pu jouer sur la sortie anticipée du marché du travail.

 

Raisons financières et intérêt pour le travail sont les principales motivations de la prolongation de l’activité

Les personnes qui prolongent leur activité au-delà de l’âge minimum possible le font très souvent pour des raisons financières : vouloir augmenter leur retraite future (69 %), conserver encore quelques années leur rémunération (67 %) ou éviter une minoration de leur pension via une décote (56 %). Elles sont par ailleurs 67 % à mettre en avant l’intérêt porté à leur emploi ou des conditions de travail satisfaisantes. Des disparités s’observent cependant selon les régimes de retraite, notamment au vu des différentes règles de calcul de la pension.

 

Près de la moitié des retraités qui auraient pu bénéficier d’une surcote ne souhaitaient pas retarder leur départ

48 % des retraités partis au taux plein et qui auraient pu bénéficier d’une surcote en prolongeant leur activité disent qu’ils ne souhaitaient pas retarder leur départ. Parmi ceux qui, au contraire, ont retardé leur départ à la retraite et bénéficient d’une surcote, 46 % déclarent qu’ils l’ont fait car ils voulaient augmenter leur pension. Enfin, les retraités partis avec une décote disent dans la majorité des cas (60 %) que la perte de la pension n’était pas trop importante.

 

Plusieurs dispositifs de retraite sont encore largement méconnus

Près de trois personnes sur quatre se disent satisfaites du niveau d’information dont elles ont bénéficié concernant leurs droits à la retraite. Interrogées sur leur connaissance de certains dispositifs, 74 % des nouveaux retraités affirment savoir à quoi correspond le taux plein ; il s’agit du dispositif le mieux connu. La décote et la surcote sont quant à elles moins bien connues. C’est aussi le cas des dispositifs de transition entre l’emploi et la retraite ainsi que ceux qui permettent un départ anticipé au taux plein pour inaptitude au travail ou pour incapacité permanente.

 

Plus de deux personnes sur trois ne changeraient pas leur âge de départ si elles le pouvaient

Les personnes interrogées disent avoir commencé à réfléchir sérieusement à leur départ à la retraite à 58 ans et 5 mois en moyenne, soit environ 4 ans avant leur départ effectif. Pour celles qui, à ce moment-là, avaient une idée du montant de leur pension future, 61 % considèrent que la somme qu’elles touchent effectivement est à peu près équivalente à celle qu’elles avaient anticipé. Avec du recul, un peu plus de deux personnes sur trois feraient le choix de partir au même âge, conservant ainsi le même niveau de pension, et 27 % préféreraient finalement partir plus tard et percevoir une pension plus élevée.

 

Plus de la moitié des retraités sont aussi satisfaits avant et après le départ à la retraite

23 % des nouveaux retraités se disent plus satisfaits actuellement qu’avant leur départ à la retraite. Pour la plupart d’entre eux (78 %), le fait d’être désormais à la retraite a beaucoup joué dans ce constat. Ils sont à peu près autant à être moins satisfaits (22 %), mais la majorité (56 %) déclarent être autant satisfaits avant et après leur départ.

 

Sources
L’enquête Motivations de départ à la retraite est réalisée régulièrement auprès de personnes qui viennent de partir à la retraite ; les entretiens de la cinquième vague ont été conduits durant le premier semestre de 2021. Cette opération est le fruit d’une collaboration entre la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé, le secrétariat général du Conseil d’orientation des retraites (COR), la Direction de la Sécurité sociale (DSS), la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), l’Association générale des institutions de retraite des cadres et l’Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Agirc-Arrco), le Service des retraites de l’État (SRE), la Caisse des dépôts (CDC), ainsi que la Caisse de prévoyance et de retraite du personnel de la SNCF (CPRPSNCF), qui y participe pour la première fois. Les quatre premières vagues de l’enquête ont été réalisées en 2010, 2012, 2014, et 2017.

 

Pour en savoir plus

  • Présentation détaillée de l’enquête et questionnaires
  • Franck Arnaud, Alexandra Ferret (DREES), Frédérique Nortier-Ribordy (SG-COR), Mélina Ramos-Gorand, François Reyssat (DSS), Sabrina Aouici, Zied Chaker, Julie Couhin (CNAV), Mallory Mattmuller (Agirc-Arrco), Vincent Bonnefoy (SRE), Ségolène de Bailliencourt, Sylvie Julliard (CDC), Julie Reynaud (CPRPSNCF), « Pour huit Français sur dix, profiter le plus longtemps possible de la retraite reste la principale motivation de départ. », Études et Résultats, n°1216, Drees, décembre 2021.
 
 
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AVIS DE DIFFUSION

 
 

Paris, le 15/12/2021

 
 

RSA : les bénéficiaires depuis moins de 6 mois plus orientés en 2020 qu’en 2019

 

Premiers résultats de la vague 2020 de l'enquête OARSA

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) met à disposition les données actualisées issues de l’enquête annuelle auprès des collectivités territoriales sur l’orientation et l’accompagnement des bénéficiaires du RSA (OARSA), réalisée dans le cadre du suivi et de l’évaluation du RSA. Cette édition porte sur les bénéficiaires du RSA en 2020.

 

Fin 2020, 2,3 millions de bénéficiaires du RSA sont soumis aux droits et devoirs associés à cette prestation, contre 2,1 millions fin 2019.
Ces droits et devoirs désignent l’obligation de rechercher un emploi, d’entreprendre les démarches nécessaires à la création de sa propre activité ou d’entreprendre les actions nécessaires à une meilleure insertion sociale ou professionnelle avec, en contrepartie, le droit à bénéficier d’un accompagnement destiné à être aidé dans ces démarches.

 

83 % des bénéficiaires du RSA soumis aux droits et devoirs sont effectivement orientés vers un parcours d’insertion par les collectivités territoriales chargées de l’insertion des bénéficiaires du RSA.
Cette part est d’autant plus forte que l’ancienneté1 dans le RSA est élevée : elle est de 87 % dans le cas d’une ancienneté de 1 an ou plus, de 75 % pour les personnes dont l’ancienneté est comprise entre 6 mois et moins de 1 an et de 57 % pour celles ayant une ancienneté inférieure à 6 mois. Par rapport à fin 2019, la part des personnes orientées parmi les bénéficiaires ayant une ancienneté inférieure à 6 mois a augmenté de 10 points de pourcentage à champ constant2 ; cette part augmente de 1 point de pourcentage pour ceux qui ont une ancienneté supérieure. Toutes anciennetés confondues, la part des orientés augmente de 2 points à champ constant.

 

Fin 2020, l’organisme référent unique du parcours d’insertion des bénéficiaires du RSA orientés est Pôle emploi, dans 42 % des cas, et le conseil départemental ou territorial dans 31 %. Pour les autres, il s’agit soit d’organismes du Service public de l’emploi (SPE) autres que Pôle emploi (6 % des cas), soit d’organismes hors SPE autres que le conseil départemental ou territorial (21 % des cas, principalement des centres communaux d’action sociale, des associations et d’autres organismes d’insertion à dominante sociale). Cette répartition est à peu près stable par rapport à 2019.

 

47 % des bénéficiaires du RSA orientés vers un organisme autre que Pôle emploi disposent d’un contrat d’engagements réciproques (CER). Cette part est en baisse par rapport à fin 2019 (-3 points de pourcentage, à champ constant), particulièrement pour les personnes orientées vers le conseil départemental ou territorial (-9 points). Le délai moyen entre la date de première orientation et celle de signature du premier CER est stable, à champ constant, par rapport à 2019 : il est de 51 jours en 2020.

 

Téléchargez les résultats complets sur le site open data de la DREES 

À propos de l’enquête annuelle sur l’orientation et l’accompagnement des bénéficiaires du RSA (OARSA)
La DREES publie chaque année les résultats détaillés nationaux et départementaux, déclinés selon les caractéristiques des bénéficiaires, de son enquête annuelle sur l’orientation et l’accompagnement des bénéficiaires du RSA (effectifs, part des personnes orientées, répartition par organisme référent unique, taux de contractualisation en CER, délais, etc.). Cette enquête, centrée sur les bénéficiaires soumis aux droits et devoirs, fait partie du système de suivi statistique prévu par la loi du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d’insertion. En 2020, 104 collectivités territoriales ont été interrogées, couvrant exhaustivement les territoires français au sein desquels le RSA existe. Toutes ont répondu à l’enquête avec au moins un résultat exploitable.

 

Les données remontées dans l’enquête OARSA sont des données statistiques agrégées, qui ne permettent de ventiler les informations que selon un nombre limité de caractéristiques des personnes concernées. Pour compléter ces résultats, mais aussi pour suivre les trajectoires dans l’accompagnement des bénéficiaires du RSA et relier l’orientation et l’accompagnement à des trajectoires de sortie des minima sociaux et de retour à l’emploi, la DREES travaille actuellement à la collecte de remontées individuelles de données sur l’insertion et l’accompagnement des bénéficiaires du RSA (projet « RI-insertion »). Une première version de cette base devrait être prête mi-2022 et une première publication est visée pour la fin 2022.

 

  • Consulter la méthodologie d’enquête
  • Consulter la présentation du projet « RI-insertion »

 

1 Il s’agit de l’ancienneté dans le RSA du foyer auquel appartient le bénéficiaire.
2 C’est-à-dire en considérant seulement les collectivités territoriales ayant répondu à la fois à l’édition 2019 de l’enquête OARSA et à l’édition 2020.

 
 
Consulter les données
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 
 

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 17/12/2021

 
 

Le rappel vaccinal réduit fortement le risque de décès lié au Covid-19


Dans le cadre de sa mission d’appui à la gestion de la crise sanitaire, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) exploite les données pseudonymisées issues des trois principales bases de données sur la crise Covid-19 : SI-VIC (hospitalisation), SI-DEP (dépistage) et VAC-SI (vaccination). La DREES présente un suivi hebdomadaire des croisements entre ces trois bases, afin d’apporter des informations sur le statut vaccinal des personnes testées positives au Covid-19 et des personnes hospitalisées, en prenant aussi en compte l’ancienneté de l’obtention du schéma vaccinal complet et l’injection éventuelle d’une dose de rappel.

 

Les personnes non vaccinées sont surreprésentées parmi les tests positifs et plus encore parmi les entrées hospitalières pour lesquelles un test PCR positif a été identifié. Entre le 8 novembre et le 5 décembre 2021, les 9 % de personnes non vaccinées dans la population française de 20 ans et plus représentent :
- Près de 25 % des tests PCR positifs chez les personnes symptomatiques,
- 41 % des admissions en hospitalisation conventionnelle,
- 52 % des entrées en soins critiques,
- 38 % des décès.

 

Si les nombres de tests et d’hospitalisations à taille de population comparable poursuivent leur augmentation quel que soit le statut vaccinal, les fréquences de tests positifs, d’entrées hospitalières et de décès sont toujours bien plus élevées parmi les personnes non vaccinées que parmi les personnes vaccinées sans rappel et plus encore que pour celles avec rappel.

 

Au sein des personnes les plus âgées (de 60 à 79 ans et surtout de 80 ans ou plus), la surreprésentation des non-vaccinés parmi les personnes hospitalisées est plus accentuée encore.

 

De plus, le nombre d’évènements liés au Covid-19 (tests positifs, hospitalisations, décès) est largement plus important pour les non-vaccinés que pour les vaccinés à taille de population comparable (graphique ci-dessous). Entre le 8 novembre et le 5 décembre, le nombre de RT-PCR positives dépasse 1 900 pour 100 000 non-vaccinés (dont 1 100 symptomatiques) alors qu’il est inférieur à 700 pour 100 000 personnes pour tous les statuts avec au moins une injection et descend à environ 185 pour les personnes vaccinées depuis plus de 6 mois avec rappel. Les personnes vaccinées depuis plus de 6 mois sont plus concernées par ces tests positifs ou hospitalisations avec Covid-19 (à taille de population comparable) que celles vaccinées plus récemment. En outre, les personnes ayant reçu une injection de rappel sont bien moins fréquemment testées positives, hospitalisées ou décédées que celles qui n’en ont pas eu (à taille de population comparable).

 

Au-delà de ces statistiques descriptives, une modélisation appliquée pour la première fois aux décès après hospitalisation liée au Covid-19 permet d’estimer des ratios de risque entre les différents statuts vaccinaux, en neutralisant notamment les effets de structure par âge. Malgré certaines limites inhérentes à cette modélisation (en particulier, on ne dispose pas de certaines caractéristiques des personnes - comorbidités, infections antérieures - susceptibles d’influer sur les risques estimés), les estimations confirment les constats, déjà mis en évidence dans les publications précédentes, pour les adultes de 40 ans ou plus :

- la protection vaccinale contre les décès dans les premiers mois suivant l’obtention d’un schéma vaccinal complet sans rappel est élevée pour toutes les classes d’âge, comprise entre 90 % et 95 % ;

 

- cette protection contre les décès s’atténue ensuite au fil du temps après l’obtention du schéma vaccinal complet, jusqu’à descendre autour de 80 % 6 mois après l’obtention du statut complet ;

 

l’injection du rappel aux personnes dont le statut complet remonte à plus de 6 mois améliore fortement la protection vaccinale contre les décès, elle remonte en effet à 98 % environ.

 
 
 
 

Les données sous-jacentes à ces résultats nationaux ainsi que des déclinaisons régionales et par classe d’âge sont mises à disposition sous forme de fichiers csv permettant d’exploiter plus finement les résultats présentés. Ces fichiers ainsi que des graphiques complémentaires en format pdf sont disponibles sur le site de données ouvertes de la DREES.

 
 
Consulter la note détaillée de la DREES
 
 
Données régionales 
 
 
Données nationales 
 
 
Données par âge 
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 

 
 

AVIS DE DIFFUSION

 
 

Paris, le 17/12/2021

 
 

Effectifs salariés hospitaliers - Séries longues :

de nouvelles données disponibles

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie, en open data, une mise à jour des séries longues des effectifs salariés hospitaliers, du secteur privé jusqu’en 2019 et du secteur public jusqu’en 2020.

 

La DREES produit des séries longues sur les effectifs salariés du secteur hospitalier. Leur mise à jour est assurée chaque année, en mobilisant les sources administratives des donnés sociales : fichier SIASP (Système d'Information sur les Agents des Services Publics) pour le secteur public et fichier de diffusion de l’Insee, à partir des DADS (déclaration annuelle de données sociales) et des déclarations sociales nominatives (DSN), pour le secteur privé. Quelques données de la SAE (Statistique annuelle des établissements de santé) sont utilisées pour compléter le champ.

Ce travail permet de disposer de séries d’effectifs salariés au 31 décembre à partir de l’année 2003, en distinguant le secteur public du secteur privé, et en identifiant 7 groupes professionnels de salariés : médecins (y compris odontologistes et pharmaciens), internes, sages-femmes, infirmiers, aides-soignants, personnels administratifs, autres personnels soignants et autres personnes non soignants.

 

Le fichier publié ce jour comprend des données actualisées par rapport à la précédente version (décembre 2020), incluant une année de plus : l’année 2020 pour le secteur public et l’année 2019 pour le secteur privé.
Ces nouvelles séries sont à privilégier pour étudier les évolutions des effectifs salariés du secteur hospitalier, tandis que les données de la SAE sont utilisées en structure pour creuser plus finement la répartition des postes de travail par métiers et spécialisations médicales, mais aussi par catégories d’établissements de santé.

 

Pour en savoir plus

Consulter
- Jeu de données sur les effectifs salariés hospitaliers – séries longues

- Pauline Charnoz, Aurélie Delaporte, Céline Dennevault, Élodie Pereira, Fabien Toutlemonde (2020, décembre). Évolution des effectifs salariés hospitaliers depuis 15 ans - Méthodologie de construction d’agrégats nationaux, DREES, Dossiers de la DREES, 69.

 
 
Consulter les données
 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 

UNE REVOLTE PROFONDE CONTRE UNE FRANCE DE PLUS EN PLUS ONNECTEE

https://www.francesoir.fr/politique-france/sabotages-dinfrastructures-numeriques-en-france
 

Le premier avril dernier, France Inter rapportait un bilan de 174 infrastructures télécoms endommagées en un an, sabotées ou incendiées. Antennes-relais, câbles… le bilan réalisé par le média en ligne Reporterre est légèrement inférieur en raison du manque de sources. Le site comptabilise 140 infrastructures endommagées en deux ans, qui témoignent d’une diffusion de la méfiance envers les nouvelles technologies, contre le déploiement de la 5G et la généralisation de l’utilisation sans limite d’Internet. Certaines personnes choisissent donc l’action illégale pour prendre les choses en main et tenter d’en finir avec les équipements qui permettent les connexions.

Une révolte profonde contre les dérives d’une France de plus en plus connectée

Pour mieux comprendre ce phénomène, Reporterre publie un dossier complété par une carte qui répertorie les 140 sabotages identifiés ces deux dernières années. La carte distingue les sabotages en fonction de la nature des actes commis : soit contre les antennes, la fibre optique ou armoires électriques, soit contre le matériel d'entreprise (comme à Toulouse, où quatre camionnettes d’une entreprise d’installation de fibre optique ont été incendiées).

 
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Manque de transparence sur le nombre exact de sabotages par peur de l’effet boule de neige

Pour arriver à recenser les 174 sabotages signalés par un rapport interne du ministère de l’Intérieur, Reporterre a demandé à avoir accès à ce document privé, mais le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité le communiquer. Le nombre réel de sabotages reste donc inconnu par manque de transparence, et les chiffres mentionnés par les entreprises de télécommunications laissent penser que le nombre est bien supérieur à l’estimation mentionnée par le ministère. Les opérateurs et les autorités sont très prudents quant à ces actions, par peur de motiver davantage de citoyens mécontents à rejoindre le mouvement. « Il s’agit même plutôt de ne pas trop ébruiter ces éléments afin d’éviter de donner des idées à certaines personnes », a expliqué Ariel Turpin, le délégué général de l’Avicca (l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel). Orange par exemple, aurait subi 130 attaques en deux ans, dont 61 sur des sites de téléphonie mobile. Environ une antenne par semaine est la cible de vandalisme, révélait en septembre Cyril Luneau, directeur des relations avec les collectivités locales du groupe Orange.

Mobilisation démocratique ou “terrorisme numérique” ?

Dans un sondage IFOP publié en septembre 2020, pas moins de 20 % des personnes interrogées se disaient favorables à la destruction des antennes-relais 5G. Malgré ce pourcentage non négligeable d’opposants farouches, le gouvernement fait du déploiement de la 5G un pilier de sa stratégie numérique. Alors que les acteurs de l’industrie des télécommunications se disent gravement touchés par les pertes économiques que ces sabotages représentent, et n’hésitent pas à parler de « terrorisme numérique » (comme c’est le cas de Vincent Cuvillier, le président de l’Association française des opérateurs d’infrastructure de téléphonie mobile), d’autres acteurs trouvent ce phénomène plutôt compréhensible. Stephen Kerckhove, de l’association Agir pour l’environnement, constate : « Je n’ai aucun étonnement à voir des gens prendre leur clé à molette. À l’instant où les canaux légaux et institutionnels classiques des associations peinent à obtenir des résultats, ça se décale forcément sur du sabotage. C’est une photographie de notre incapacité collective et de l’irresponsabilité du gouvernement. Cela engendre légitimement une rage folle, je comprends que des gens puissent se mobiliser ainsi. » François Jarrige, historien des sciences explique que ce processus de contestation n’est pas nouveau. Il s’est manifesté à chaque période de l’histoire où les choix techniques étaient encore incertains et pas totalement enracinés dans les imaginaires et dans les institutions : les OGM, le nucléaire, mais aussi la voiture, ont déjà fait l’objet de ce type de mobilisation.

 
 

Auteur(s): FranceSoir