Un grand merci à Pierre-Jean Llorens pour sa large contribution
Le nombre de réfugiés souffrant de maladies psychiques aiguës augmente avec la durée de leur séjour dans les camps de réfugiés
Une étude récente met en évidence les graves répercussions que le temps passé dans le camp de réfugiés de Moria a sur la détérioration de leur santé mentale.
Confirmant les informations empiriques collectées par les organisations humanitaires, une nouvelle étude quantitative laisse supposer que plus les demandeurs d’asile restent longtemps dans les camps de réfugiés, plus leur santé mentale se détériore.
Cette étude, coécrite par le Dr Francisco Urzua de la Business School (anciennement Cass) en collaboration avec des praticiens exerçant au sein du Moria Medical Support (MMS), des universitaires travaillant à l’Universidad del Desarrollo, au Chili, et à l’Université d’Amsterdam, aux Pays-Bas, a montré de quelle façon les cas de troubles aigus de la santé mentale augmentaient en fonction du temps passé dans le camp de réfugiés de Moria, un camp situé à l’ouest de l’île grecque de Lesbos.
Les principales conclusions de l’étude sont les suivantes :
-
Les troubles aigus de la santé mentale sont significativement liés à la durée du séjour dans le camp de réfugiés de Moria : plus un réfugié reste longtemps dans le camp, plus il court le risque de souffrir d’une crise affectant sa santé mentale.
-
Si le nombre de jours passés dans le camp augmente de 10 %, les risques pour les réfugiés de souffrir d’une crise affectant leur santé mentale augmentent de 3,3 %. Quand on sait que la durée moyenne d’un séjour est de 70,6 jours, ces données ne sont pas négligeables.
-
Les réfugiés d’origine iranienne, irakienne et syrienne sont les plus affectés par l’allongement de la durée des séjours dans les camps de réfugiés. Et par ailleurs, plus le temps passé dans le camp de réfugiés augmente, plus les réfugiés hommes sont davantage susceptibles de souffrir de crises aiguës affectant leur santé mentale, en comparaison avec les femmes réfugiées.
L’étude s’est appuyée sur trois mois de données anonymes fournies par le MMS, un centre de soins provisoire, qui, à ce moment-là, entre janvier et avril 2018, a dispensé des soins médicaux de nuit sur l’île. Ces éléments regroupent des informations sur la gestion des premiers soins psychologiques (PFA) et des urgences psychiatriques, et ils fournissent des renseignements relatifs aux patients concernant leur âge, leur genre, leur origine ethnique et la durée de leur séjour dans le camp.
Une situation d’urgence liée à la santé mentale correspond, par exemple, aux comportements autodestructeurs, soit par un acte conduisant à une blessure non accidentelle, soit par une tentative de suicide qui requiert des soins hospitaliers, ou encore à l’occasion d’un état de malaise caractérisé par de l’anxiété, de l’agitation nerveuse ou de l’agressivité sans objet particulier.
Selon Francisco Urzua de la Business School, les résultats confirment les données recueillies précédemment à propos de la qualité de vie dans les camps de réfugiés et il convient donc de prendre les mesures nécessaires afin de protéger les réfugiés tout au long de la procédure de demande d’asile.
« L’accord passé en 2016 entre l’Union européenne et la Turquie a conduit à la multiplication des populations réfugiées dans les camps, mais les services adaptés en matière de soins en santé mentale n’ont été ni étendus ni améliorés dans les mêmes proportions », a déclaré le chercheur.
« Notre étude s’appuie sur des témoignages empiriques déjà existants. D’après ceux-ci, le système d’un asile qui dure dans le temps a des effets préjudiciables sur la santé mentale, en raison des mauvaises conditions de vie dans les camps de réfugiés.
Cette détérioration de la santé mentale n’affecte pas seulement les personnes concernées, mais elle a également des répercussions importantes sur les autres réfugiés. On constate ainsi une augmentation de la violence physique et la déstabilisation d’un environnement social souvent très uni, ce qui altère le bien-être psychique de tout le monde. En outre, les conséquences de la détérioration de la santé mentale ne s’arrêtent certainement pas avec la sortie du camp, et cet état rend plus difficile encore l’intégration des réfugiés dans une nouvelle société.
D’après notre étude et d’après les données empiriques recueillies précédemment, la question de la santé mentale dans ces camps représente un problème majeur, et il est urgent que les responsables politiques de toute l’Europe prennent les mesures qui s’imposent pour faire respecter la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés, afin de protéger les droits et le bien-être des populations qui attendent qu’un droit d’asile leur soit accordé. »
Le Dr Willemine van de Wiel, médecin et coordinatrice au sein du Moria Medical Support, a déclaré qu’il était nécessaire d’intervenir davantage afin d’améliorer les conditions de vie dans le camp de Moria et dans certains autres camps de l’hémisphère nord.
« Au cours de notre séjour sur l’île de Lesbos, j’ai principalement ressenti de la frustration en constatant les conditions de vie dans le camp ; un sentiment que beaucoup de travailleurs expérimentés œuvrant depuis un certain temps au sein des ONG partagent également.
D’après notre expérience, les réfugiés qui vivent dans bon nombre de camps situés dans les pays du Sud se trouvent dans une meilleure situation en termes de sécurité, de logement, de l’accès à la nourriture, de l’hygiène et des soins médicaux.
Sondage : photos de vacances, quelles sont les destinations les plus photogéniques
On dit que les millennials (générations Y (25-34 ans) et la Z (18-24 ans)) sont nées avec un smartphone à la main (ou presque) ! En effet, il est un partenaire indéfectible du quotidien puisque qu’ils sont près de 8 sur 10 à le choisir pour prendre des photos en vacances. Mais alors que choisissent-ils de photographier? Sont-ils plutôt selfie, instafood, instamoment ou instamode? Quels sont selon eux les destinations et monuments les plus photogéniques ? Comment stockent-ils ces photos ? C’est ce que révèle Hubside, service de création de site internet, dans sa dernière étude.
Les millennials en vacances : que photographient-ils ? Comment conservent-ils leurs photos ?
Contrairement à leurs ainés, les millennials ne sont que 51 % à photographier des paysages en vacances (vs 63 % des Français). Beaucoup plus prompts à partager leur quotidien sous toutes les coutures, 30 % des millennials aiment photographier des plats ou assiettes gastronomiques et 10 % aiment prendre des photos de leur look du jour, couramment nommé OOTD sur Instagram (contrairement aux Français qui sont respectivement 20 % et 4 % a avoir adopté ces habitudes). Ils sont également 35 % à dire prendre des photos d’animaux.
Les millennials sont de vrais paparazzis ! En effet, 29 % d’entre eux disent prendre plus de 120 photos pendant leurs vacances, 19 % revendiquent prendre entre 80 et 120 photos. Finalement, près d’1 sur 2 prend au moins 80 photos.
Et une fois les clichés dans la boîte, quelles sont les solutions privilégiées par les millennials pour les conserver ?
Les millennials sont en phase avec leurs ainés : la solution la plus sûre est de stocker ses photos sur son ordinateur (27 %). 22 % préfèrent les imprimer et 22 % choisissent de stocker leurs photos sur le cloud, 15 % les stockent sur leur téléphone. Cependant 39 % des générations Y et Z affirment avoir déjà perdu une série de photos souvenirs de vacances. Pour éviter ces déboires, 33 % ayant vécu cette situation enregistrent leurs souvenirs sur un disque dur externe/ une clé USB et 23 % d’entre eux vont, en plus du support externe, sauvegarder leurs clichés sur une plateforme de cloud.
Les millennials conquis par la culture asiatique ?
Tandis que les juilletistes laissent la place aux aoûtiens sur la route des vacances, Hubside a souhaité en savoir plus sur les destinations considérées comme photogéniques par les Français de 18 à 34 ans. Il semble que la culture asiatique influence les générations Y et Z puisque le Japon et la Thaïlande sont sur le podium, juste après la France (vs respectivement 25 % et 28 % pour la totalité des Français sondés) !
Communiqué de presse
Août 2021
Étude / Gaspillage alimentaire
Les Français sont-ils de bons élèves ?
Chaque Français jette en moyenne 29 kilos de nourriture par an. Un vrai gâchis dont les Français ont de plus en plus conscience. Mais comment font-ils pour tenter de réduire la quantité d'aliments jetés ? Première solution de gestion automatisée des provisions alimentaires du foyer, la start-up SQUIKIT vient de mener une étude[1] en ce sens.
Selon les résultats du sondage, les Français semblent avoir pris la problématique du gaspillage à cœur. Ainsi, 56,5% d'entre eux confessent être « complètement attentifs » au gaspillage. 41% le sont « un peu ». 2,2% disent ne pas l'être. 63,8% des sondés estiment être « plus attentifs » qu'avant. 34,9% le sont tout « autant » qu'avant et 1,4% le sont « moins ».
3/4 des personnes interrogées indiquent jeter des aliments à la poubelle une fois par semaine ou moins. 22,9% disent en jeter entre 1 et 3 fois par semaine. 1,9% en jettent plus de 3 fois par semaine.
La raison principale amenant les sondés à jeter ces aliments est le fait qu'ils ont pourri, pour 74% d'entre eux. 16,4% mettent les aliments à la poubelle car la date de péremption a été dépassée. 9,6% précisent que la raison principale de jeter un aliment est d'avoir cuisiné en trop grande quantité.
« Nos retours terrains ont montré que les français se retrouvent dans cette situation car ils oublient très facilement ce qu'ils ont acheté et l'endroit où ils les rangent. Ce qui fait que lorsqu'ils retombent dessus par hasard, il est souvent trop tard. »
Grégory Meunier, co-fondateur de SQUIKIT
Concernant les aliments les plus souvent jetés, les fruits et légumes arrivent en première position (72,1%). Vient en seconde place les restes (45,2%), puis le pain en troisième position (29,9%). On retrouve ensuite la viande / le poisson (13,7%), les produits laitiers (14,8%) et enfin les œufs (5,8%).
Pour réduire le gaspillage alimentaire, plus de la moitié des Français (56,4%) disent acheter en quantité moins importante. 54% précisent congeler leurs restes, tandis que 52,9% ont trouvé comme solution de planifier leurs repas à l'avance. 41,1% confient cuisinier leurs restes et 39,2% font quant à eux très attention à la date de péremption pour limiter le gaspillage.
« Nous nous sommes rendu compte que la congélation n'était pas la solution miracle. Car de très nombreuses personnes oublient ce qu'ils ont stocké au fond de leur congélateur. Ils finissent par jeter beaucoup de leurs produits lorsqu'ils font l'inspection de ce dernier, entre une à deux fois par an. »
Grégory Meunier
Pour s'aider dans cette tâche, 32,6% des personnes interrogées indiquent s'appuyer « un peu » sur les nouvelles technologies (objets connectés, application, etc.). 23,1% s'appuient « complètement » dessus, tandis que 44,3% des Français n'en utilisent pas.
« Beaucoup de français, utilisant ou non les nouvelles technologies, nous ont révélé que le problème majeur est que les app et les objets connectés gèrent encore très mal la gestion de stock ou de manière assez incomplète. Suite à ce constat et à nos expériences personnelles, nous avons décidé de fonder SQUIKIT pour essayer de répondre à cette demande. »
A propos de SQUIKIT
Fondée en janvier 2019 par Grégory Meunier, Jean-François Quintard et Benjamin Lefrançois, la start-up SQUIKIT révolutionne la cuisine connectée en la rendant accessible à tous. Première solution de gestion automatisée des provisions du foyer, SQUIKIT permet de répondre à la sempiternelle question : « qu'est-ce qu'on mange ce soir » ? Grâce à une base connectée ainsi que des accessoires associés, SQUIKIT fournit à l'utilisateur des informations essentielles en temps réel sur les provisions qu'il lui reste, les produits à réapprovisionner et les recettes qu'il peut facilement réaliser avec les stocks alimentaires qu'il possède. Un vrai gain de temps, dans un quotidien mené souvent à mille à l'heure.
www.squikit.com
Etude Fage Ipsos : Quel est l’ impact du logement sur le budget d’un étudiant ?
La Fédération des Associations Générales étudiantes (Fage) publie ce jour son rapport annuel sur le coût moyen de la rentrée étudiante encore une fois en hausse. Cette année les étudiants devront débourser près de 2 392 euros pour leur rentrée...
Les coûts augmentent de toutes parts mais, sans surprise, ce sont toujours les loyers et charges qui impactent les ressources des étudiants.
En Ile-de-France, 23% du budget des étudiants français passent dans le loyer, 22% en région.
Pour faire jouer cette ligne budgétaire, il y a la solution colocation : loyer réduit, mutualisation des coûts d’entretien et des charges…
Une équation vite intégrée pour plus d’un Français sur 4* adepte de ce mode de vie ! (dont 53% pour réduire leur budget.**).
Vous souhaitez connaitre l’écart de prix entre une chambre en colocation et un loyer moyen étudiant par région ?
our répondre à cette demande, Waterdrop, start-up qui a lancé la premier "microdrink" au monde, a réalisé en partenariat avec YouGov une enquête sur l’hydratation des Français. Résultat : 69 % des Français ne boivent pas assez d’eau chaque jour, 46 % ne pensent tout simplement pas à boire !
“L'eau représente plus de la moitié de notre masse corporelle et le maintien d'une bonne hydratation est vital pour notre bien-être. L'eau est le principal composant de plusieurs organes vitaux : environ 75 % du cerveau ou 71 % du foie sont constitués d'eau. Vu sous cet angle, on comprend que les fonctions de transport qu'elle remplit sont vitales et qu'une bonne hydratation contribue positivement à notre bien-être général, surtout en été !”
+ 20 % : l’absentéisme des salariés français
|
Paris, le 24 août 2021 – Gras Savoye Willis Towers Watson réalise chaque année une étude quantitative sur l’absentéisme en suivant sur une période de 5 ans plus de 350 000 salariés issus de 671 sociétés. Force est de constater que depuis 2016, l’absentéisme est en constante et forte hausse (de l’ordre de + 20 % en 2020) qui s’explique notamment par le contexte sanitaire et les effets du premier confinement.
Quels sont les principaux enseignements ? Certaines populations sont-elles plus touchées que d’autres ? Comment expliquer ce phénomène ? Dans quels secteurs l’absentéisme est-il le plus marqué ? Ce phénomène est-il le reflet d’une tendance de fonds ? Quelles sont les disparités régionales ?
L’absentéisme renforcé par les conséquences de la crise du Covid-19 |
|
En constante progression depuis 2016, le taux d’absentéisme des salariés français a connu une nette augmentation en 2020, surtout pendant le premier confinement. Passant de 4,18 en 2019 à 5,04 en 2020, l’absentéisme a touché 34 % des salariés ayant au moins déposé un arrêt de travail pendant l’année. La durée d’absence est restée quasiment stable depuis l’année dernière, s’élevant à environ 54 jours. Comment expliquer cette tendance ?
Il semblerait que le dispositif d’indemnisation des arrêts dérogatoires pour motifs d’enfants non scolarisés, de personnes vulnérables ou encore de proches de personnes vulnérables, mis en place durant la crise sanitaire soit un facteur prépondérant de l’augmentation des arrêts maladie (+ 25 % en 2020). Les arrêts de plus d’une semaine et de moins de 3 mois représentent 61 % du nombre total d’arrêts en 2020 contre 52 % en 2019, conséquence en partie des arrêts dérogatoires lors du premier confinement. La bascule de ces arrêts dérogatoires en activité partielle au 1er mai a ramené l’absentéisme à un niveau « normal », en hausse par rapport à celui de 2019.
|
|
Des disparités liées au genre, à l’âge, à la situation géographique et au secteur professionnel
Le rapport révèle que l’absentéisme touche inégalement les genres, les tranches d’âge et les secteurs d’activité :
• Le contraste entre les hommes et les femmes se confirme depuis l’étude de 2019. En effet, le taux d’absentéisme s’élève à 4,52 % chez les hommes alors qu’il est de 6,08 % chez les femmes. Entre 2019 et 2020, l’absentéisme a augmenté de 23 % chez les hommes (+17 % chez les femmes). Quel que soit le genre, le taux d’absentéisme est en hausse de 40% depuis 2016. |
|
• Bien que toutes les tranches d’âge soient concernées par l’augmentation de l’absentéisme, elles le sont à différents niveaux. Les salariés de plus de plus de 50 ans sont les plus impactés avec un taux d’absentéisme s’élevant à 7,07 % en 2020 (alors qu’il était de 6,03%). Viennent ensuite les salariés âgés entre 40 et 49 ans (5,10 %) puis ceux âgés entre 30 et 39 ans (4,11 %). Pour ces derniers, l’absentéisme s’est dégradé de manière très significative +24 %. Les salariés de moins de 30 ans, dont le taux d’absentéisme est plus faible, ont été également affectés, avec un taux moyen d’absentéisme de 2,48 %, en hausse significative de +19 % en 2020.
|
|
• Le taux d’absentéisme a augmenté partout en France en raison de la crise sanitaire et les mesures de confinement mises en place. Le Grand Est (6,6 % en croissance de 25 %) et les Hauts-de-France (6,3 % en croissance de 22 %) sont les régions qui connaissent le taux d’absentéisme le plus élevé. En Ile-de-France où le taux de cadres est plus élevé, ce taux n’est que 4 % mais connaît une forte augmentation (+21%) par rapport à 2019. |
|
• Les non-cadres ont été deux fois plus impactés que les cadres par la crise sanitaire. Du fait de la pénibilité de certaines professions et de l’impossibilité de télétravailler à domicile, l’on constate une augmentation de l’absentéisme de + 24 % chez les non-cadres entre 2019 et 2020. Ce taux est de 12 % chez les cadres pour la même période. |
|
• Les secteurs qui connaissent les plus forts taux d’absentéisme sont la santé (9,59 % en 2020, soit une augmentation de +26%), ainsi que le transport et la logistique (7,97 %, soit une augmentation de +32%), une tendance déjà présente en 2019. Le secteur desHôtels, Cafés, Restaurantsest le seul en baisse (5,01 % vs 5,19 % en 2019). Cela s’explique par la fermeture obligatoire des établissements liée au contexte sanitaire. Les secteurs des Services et de la Communication & des technologies de l’information ont été les moins impactés par l’absentéisme augmentation de l’absentéisme de l’ordre de +12%). |
|
• Enfin, du côté de la taille des entreprises, l’étude révèle que les PME et les ETI sont les plus concernées par ce phénomène, mais avec une année 2020 qui a également impacté les grandes entreprises. En effet, ces dernières connaissent une évolution de la dégradation de leur taux d’absentéisme près de 2 fois supérieure à celles des PME et des ETI par rapport à la période 2016-2019 (3 %/an pour les grandes entreprises contre 6 %/an pour les ETI &PME).
« Depuis près d’un an et demi, la crise sanitaire a bouleversé l’organisation du travail, avec la mise en place de dispositifs spéciaux, la généralisation du télétravail et l’instauration du chômage partiel. L’absentéisme en entreprise engendre des coûts directs et indirects, comme le maintien de salaire et le financement d’un régime de prévoyance, le recrutement d’un remplaçant mais aussi la baisse de la productivité et la désorganisation… Lutter contre l’absentéisme est vraiment un enjeu financier et social important pour les entreprises. Par exemple, pour une entreprise de 1 000 salariés avec un salaire moyen de 30 K€ par an et un taux d’absentéisme de 5%, on estime le coût complet pour l’employeur entre 1,5 et 3 M€ par an. C’est énorme ! explique Noémie Marciano - Directrice Offre de Conseil Health & Benefits.« Et il est fort probable que l’absentéisme augmente encore dans les années à venir. Il sera intéressant d’analyser les impacts de la crise sanitaire sur l’absentéisme à moyen/long terme. »
Méthodologie Données fiables venant de la Sécurité sociale, des arrêts maladie et arrêts de travail de plus de 3 jours, sur un panel de 352 912 salariés présents dans le portefeuille GS WTW depuis 2016.
À propos de Willis Towers Watson Willis Towers Watson (NASDAQ : WLTW) est l’un des plus grands cabinets de conseil, de courtage et de solutions logicielles au monde. Nous aidons nos clients internationaux à faire du risque un vecteur de croissance. Willis Towers Watson, dont les origines remontent à 1828, compte plus de 45 000 collaborateurs adressant plus de 140 pays et marchés. Nous concevons et proposons des solutions de maîtrise du risque, de gestion des avantages sociaux, d’accompagnement des talents et d’optimisation du capital pour protéger et aider les institutions et les individus. Forts d’un positionnement unique, nous savons où se croisent talents, actifs et idées : un avantage que nous mettons au service de la performance des entreprises. Ensemble, libérons les potentiels. |