un grand merci à Pierre-Jean Llorens pour ses contributions ..
Collecte Nationale : Les Banques Alimentaires saluent un fort élan de générosité mais restent mobilisées.
Gentilly, le 01/12/2020 - La Collecte Nationale des Banques Alimentaires aurait d’ores et déjà permis de récolter cette année l’équivalent de 18 millions de repas, sur un objectif de 24 millions. Un résultat très encourageant mais qui ne suffira pas à répondre à une augmentation croissante de la demande d’aide alimentaire.
A noter : Les Banques Alimentaires qui n’ont pas pu tenir leur collecte, ce week-end, ont prévu de l’organiser au cours du premier semestre 2021.
Le grand public toujours aussi généreux et solidaire
Ce week-end se tenait la 36ème Collecte Nationale des Banques Alimentaires dans les moyennes et grandes surfaces de presque tous les départements. Un événement que le premier réseau d’aide alimentaire a tenu à maintenir malgré le confinement et qui a démontré une fois encore la générosité de tous. La première tendance indique en effet que 18 millions de repas ont ainsi été offerts aux Gilets Orange, malgré des conditions d’organisation complexes. Les enseignes de la Grande Distribution ont également répondu présentes, en accueillant les bénévoles et en mettant en place des coupons en caisse. Certaines ont par ailleurs prévu d’abonder les dons du grand public.
Des bénévoles au rendez-vous
Ambassadeurs des Banques Alimentaires tout au long de ces 3 jours, les milliers de bénévoles ont porté haut les couleurs de la solidarité. Donner quelques heures de son temps, aller à la rencontre des donateurs, partager des moments entre amis, collègues ou en famille : les témoignages sur les réseaux sociaux sont autant de preuves de cet engagement dans la lutte contre la précarité alimentaire.
Des produits pour répondre à l’urgence
La Collecte Nationale représente traditionnellement 11% des denrées collectées. Les produits vont donc d'ores et déjà permettre de répondre aux besoins des prochains mois. Ils seront redistribués aux personnes vulnérables par les 5400 associations, épiceries sociales et CCAS partenaires de notre réseau.
“Avec un résultat proche de notre objectif, cette édition 2020 est très satisfaisante au regard de la mobilisation déployée et des circonstances exceptionnelles. Mais nous devons rester vigilants et continuer à rechercher les ressources qui vont nous permettre de répondre à une demande en augmentation de 20%”, explique Claude Baland, Président du réseau des Banques Alimentaires.
Donner autrement sur monpaniersolidaire.org
Pour celles et ceux qui n’auraient pas pu faire un don ce week-end en magasin, la plateforme de don monpaniersolidaire.org reste en ligne jusqu'au 15 décembre.
56% des étudiants n'utilisent pas systématiquement un préservatif lors d'un rapport sexuel
Enquête HEYME sur la santé des étudiants
et des lycéens, réalisée par Opinion Way*
A l'occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le sida - 1er décembre 2020 - HEYME et Opinion Way interrogent les étudiants pour connaître l'évolution de leurs connaissances et de leurs attitudes vis-à-vis du VIH-SIDA. Du port du préservatif au dépistage, son enquête santé* révèle des comportements à risques qui persistent, ainsi que de fausses croyances qui peuvent conduire les jeunes à moins se protéger.
Le préservatif, un réflexe qui n'est décidément toujours pas automatique
Si les lycéens ayant déjà eu un rapport sexuel sont 26% à déclarer ne pas utiliser systématiquement un préservatif lors d'un rapport sexuel, ce chiffre monte à 56% pour les étudiants.
Plus troublant, 27% des étudiants déclarent ne pas en mettre lorsque la partenaire prend la pilule, ce qui conduit à penser qu'ils réduisent le préservatif à l'unique rôle de moyen de contraception. Et 10% des étudiants n'utilisent pas de préservatifs car ils pensent ne rien risquer.
HEYME tient à rappeler que le port du préservatif est aussi et surtout la seule et unique façon de se protéger contre les infections sexuellement transmissible (IST) dont le VIH-SIDA.
Le dépistage : 20% des étudiants déclarent se faire dépister systématiquement en cas de changement de partenaire
Lorsqu'ils changent de partenaire, 54% des étudiants reconnaissent ne pas se faire dépister de façon systématique lorsqu'ils changent de partenaire. Pour justifier ce comportement, 42% considèrent ne pas avoir pris de risques suffisants, quand 21% avouent ne pas savoir où se rendre pour pratiquer ce type de test.
De fausses croyances qui persistent : 33% ont de fausses croyances sur les modes de transmission du sida
Les fausses croyances sur les modes de transmission du sida ont la vie dure. Ainsi, près de 19% des étudiants pensent qu'il peut être transmis par une simple piqûre de moustique, 12% en embrassant une personne séropositive, 6% en buvant dans son verre et 17% en étant simplement en contact avec une personne séropositive.
Plus inquiétant, malgré les campagnes d'information et de prévention, 2 étudiants sur 10 pensent encore que l'on guérit facilement du sida aujourd'hui !
“Malgré les campagnes d'information et de prévention, les fausses croyances et le manque de connaissances sur le VIH-SIDA chez les jeunes persistent. On constate d'ailleurs une diminution de l'usage du préservatif depuis plusieurs années et un taux de recours au dépistage faible. En estimant ne pas avoir pris un risque suffisant pour aller se faire dépister, les jeunes font preuve d'une attitude imprudente face à des risques bien réels. Il est primordial de renforcer les actions de proximité auprès de ces publics pour les sensibiliser et de mieux les informer sur les structures et professionnels ressources” déclare Pierre Faivre, Porte-Parole d'HEYME.
* Étude OpinionWay pour la HEYME réalisée via un questionnaire en ligne du 11 avril au 12 mai 2019 auprès de 841 étudiants et 841 lycéens de France.
A propos d'HEYME : Lancée en 2019, HEYME est la première mutuelle dédiée aux jeunes et aux étudiants, réunissant les expertises de la SMEREP et de la MEP. Digitale et co-construite avec ses futurs adhérents, l'offre HEYME s'adapte parfaitement aux nouveaux modes de vie et répond aux besoins spécifiques de la population des 16-35 ans, étudiants et jeunes actifs. Son ambition : prendre le leadership sur le marché étudiant d'ici 3 ans, mais aussi se développer à l'international pour accompagner la mobilité des jeunes. www.heyme.care/fr
Contact presse : Emilie Tomasso - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 06.28.62.68.14
À propos des Banques Alimentaires
Créées en 1984, les Banques Alimentaires luttent depuis 36 ans contre la précarité et le gaspillage alimentaire. 1er réseau national d’aide alimentaire avec 110 implantations, les Banques Alimentaires collectent chaque année sur tout le territoire près de 115 000 tonnes de denrées alimentaires auprès de la grande distribution, de l’industrie agroalimentaire, des agriculteurs et du grand public, avec également l’aide de l’Union européenne et de l’Etat, pour les distribuer à un réseau de 5400 associations et CCAS partenaires (Centre Communaux d’Action Sociale) et grâce à̀ l’engagement quotidien de plus de 6 880 bénévoles et 527 salariés répartis sur tout le territoire.
L’industrie pharmaceutique prise pour cible : 3 attaques de phishing sur 4 délivrent un malware
Il va sans dire que la mobilité est devenue essentielle à la productivité dans tous les secteurs d’activités.
C’est spécialement vrai pour l’industrie pharmaceutique, qui est le théâtre d’une très forte concurrence. Pour être les premiers à introduire de nouveaux traitements ou vaccins sur le marché, les laboratoires pharmaceutiques ont besoin que leurs employés restent productifs qu’ils travaillent au bureau ou à l’extérieur.
A cette fin, les accès au réseau d’entreprise et aux données de propriété intellectuelle sensibles ont été étendus aux smartphones et aux tablettes. Cette mesure accroît l’efficacité opérationnelle, mais expose aussi les organisations à de nouveaux risques.
Dans son dernier rapport sur les menaces, Lookout a identifié que 77% des tentatives de phishing ciblant les entreprises pharmaceutiques au cours du troisième trimestre 2020 avait pour but la livraison de malwares.
Il s’agit d’une indication que les cybers attaquants sont à la recherche de nouveaux moyens de compromettre les entreprises pharmaceutiques en dehors de la traditionnelle récolte d’identifiants.
L’environnement des menaces a changé. Les employés passent moins de temps sous la protection de l’infrastructure de sécurité mise en place à leur bureau ou dans leur laboratoire de recherche. Pour s’assurer qu’elles profitent des avantages de la mobilité sans mettre en danger leur propriété intellectuelle, elles doivent moderniser leur stratégie de sécurité des postes de travail pour y inclure les terminaux mobiles.
Les terminaux mobiles ont exposé les entreprises pharmaceutiques à de nouvelles menaces et de nouveaux risques de conformité
Les données de recherche pharmaceutique sont recherchées aujourd’hui à la fois par des états nations et les cyber-criminels. En 2020, les autorités de cyber-sécurité aux États Unis et au Royaume Uni ont averti les compagnies pharmaceutiques de potentielles attaques visant les recherches sur le vaccin et les traitements contre la COVID-19.
Une plus grande efficacité s’accompagne la plupart du temps d’une plus grande connectivité. Que les entreprises donnent des tablettes et des smartphones à leurs employés ou mettent en place une politique BYOD (Bring Your Own Device), les terminaux mobiles exposent leurs données de propriété intellectuelle à de nouveaux risques. Les cyber-attaquants peuvent exploiter de nombreux vecteurs d’attaque sur un terminal mobile pour compromettre une organisation, des applications malveillantes aux attaques de phishing en passant par les vulnérabilités sur le système d’exploitation et les applications.
Livraison de malware contre vol d’identifiants
Les attaquants préfèrent toujours la voie la plus facile pour perturber une entreprise ou voler des données. En analysant les statistiques contenues dans son dernier rapport sur les menaces mobiles, Lookout a décelé que trois tentatives de phishing mobile sur quatre ciblant l’industrie pharmaceutique avait pour but la livraison de malware. De plus, 35% de ces attaques étaient destinées à voler des identifiants. Le total qui dépasse 100% s’explique du fait que certains acteurs malveillants ont combiné les deux vecteurs d’attaque sur le même lien de phishing.
Le phishing est un problème complexe sur les mobiles
Les terminaux mobiles sont devenus une cible privilégiée car une attaque bien conçue qui les cible peut être quasi impossible à détecter. Les téléphones mobiles ont de plus petits écrans, des interfaces utilisateur simplifiées, et leurs utilisateurs sont généralement moins précautionneux que sur des ordinateurs. Les attaquants peuvent utiliser n’importe quelle application sur un terminal mobile pour transmettre un lien de phishing par ingénierie sociale, dont les SMS, les réseaux sociaux, la messagerie et même des applications de rencontre. Tous ces facteurs font du phishing sur mobile le vecteur de menace le plus difficile à contrer.
L’environnement mobile est en expansion dans l’industrie pharmaceutique
Les tablettes et les smartphones ont désormais autant accès à la propriété intellectuelle que les ordinateurs portables et de bureau. Et bien que le phishing sur mobile constitue une menace majeure, ce n’est pas la seule auxquels doivent faire face les terminaux mobiles dans l’industrie pharmaceutique.
Systèmes d’exploitation périmés, menaces sur les applications mobiles et menaces réseau ciblent régulièrement les employés à tous les niveaux de l’organisation. Qu’il s’agisse d’un chercheur dans un laboratoire ou d’un commercial visitant des pharmacies, chaque employé dans la supply chain a accès à de la propriété intellectuelle.
Grand accord national du Télétravail : Quels sont les outils adaptés ?
Si toutes les signatures ne sont pas encore apposées sur le grand accord national relatif au Télétravail conclu jeudi dernier par les partenaires sociaux, ce document jette les bases du Télétravail sur une longue durée. Les syndicats ont ainsi jusqu'au 23 décembre pour signer définitivement le nouvel accord qui remodèle une loi de plus de 15 ans.
Dans les faits, ce texte "ni normatif ni prescriptif" vise en réalité à ancrer la pratique du Travail à distance à tout type de poste éligible à la pratique. Par conséquent, si 1 Français sur 5 devait rester en télétravail en 2021, le besoin d’outil adapté à ce nouveau mode de fonctionnement est réel. C’est notamment le cas pour diverses opérations commerciales, financières, légales, ou administratives qui nécessitent une signature visant à maintenir une activité économique déjà mise à mal.
Vendredi 27 novembre, le secrétaire d'État chargé de la Santé au travail, Laurent Pietraszewski, a annoncé que le gouvernement allait diffuser dans les prochains jours des conseils pratiques pour aider les salariés et les entreprises à mieux vivre cette période. Ce livret numérique contiendra notamment des conseils pratiques pour mieux s'organiser, notamment à l’égard du rapport au temps. Les équipements et services qui vont être mis en place au sein des organisations, au profit des salariés, devront ainsi permettre de faire face aux enjeux de productivité des entreprises mais aussi de maîtrise des risques psychosociaux (RPS) !
Eudes Baufreton sur Sud Radio au micro d’André Bercoff
Information presse
Paris, le 30 novembre 2020
La situation de la France ne cesse de s’aggraver. La crise du COVID rajoute un endettement « conjoncturel » à un endettement structurel, fruit de 46 années de budgets en déficit. Cette situation est aujourd’hui hors de contrôle. Elle menace aujourd’hui très directement le fonctionnement de l’ensemble du système économique. La France, vice-championne d’Europe de la dette avec plus de 40 000 € de dette par habitant, a largement dépassé la Grèce. Quand certains pays qualifiés de frugaux - la Suède, l’Autriche, les Pays-Bas, le Danemark voire l’Allemagne - ont réussi à maîtriser leur déficit, la France recule d’un cran. Elle fait désormais partie des pays du sud « ultra-endettés » au même titre que l’Espagne, le Portugal, l’Italie et la Grèce. Elle reste également le pays qui a le plus haut niveau de prélèvements obligatoires, près de 46% du PIB.
C’est sur ce sujet d’actualité qu’Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés s’est exprimé dans une Interview d’André Bercoff sur Sud Radio, le 17 novembre dernier, à l’occasion de la diffusion de la dernière étude de Contribuables Associés intitulée « Dette publique, une bombe à retardement pour les Français ».
Pour Eudes Baufreton, « le système pourrait se gripper beaucoup plus vite qu’on ne l’imagine, la France fait partie des pays les plus faibles, elle est le talon d’Achille de l’Europe. Les élus de la Nation et les technocrates nous endettent un peu plus chaque jour … ».
La RGCP - Réduction générale des cotisations patronales (ex-réduction Fillon), communément appelée zéro cotisations Urssaf a été étendue, fin 2019, aux cotisations patronales du FNAL (Fonds national d'aide au logement), de la CSA (Contribution solidarité autonomie), de retraite complémentaire (ARRCO) et de l'assurance chômage, voir dans certains cas aux cotisations accidents du travail et maladies professionnelles.
Cela signifie, dans les faits, que pour un salarié payé au SMIC un employeur ne paye plus des cotisations pour l'URSSAF, la retraite, le chômage...
Je me suis donc demandé, outre le problème de financement des retraites, de l'assurance chômage (car plus de 13% des salariés sont payés au SMIC, taux qui ne fait que grandir...), de combien le coût d'un smicard a évolué depuis 2010
J'ai donc comparé les données des cotisations de 2010 avec celles de 2020...
Résultat : 2,78% d'augmentation en 10 ans !
Graphique 1 : Comparaison coût chargé du SMIC entre 2020 et 2010
Un salarié payé au SMIC en 2020 ne coûte que 2,78% de plus qu'en 2010 !
En effet, le SMIC chargé en 2020 est de 1 622 € par mois contre 1 578 € en 2010.
Sur la même période le montant brut du SMIC a augmenté de 14,6% et les dividendes versées aux actionnaires du CAC 40 ont augmenté de 45% (2019/2010).
Les promesses, des gouvernements successifs, de diminuer le coût du travail a bien été tenue !
Tableau 1 : Evolution du coût chargé des salaires entre 2020 et 2010
Mais, je vous rassure, cette diminution est surtout liée à la baisse des cotisations patronales (jusqu'à 32,05% du montant du SMIC).
Côté charges salariales le taux est toujours approximativement le même (autour de 22%).
Simulateur du coût d'un salarié en 2020
Pour une estimation personnalisée (salarié à temps partiel…) des charges patronales, prenant en compte la réduction générale des cotisations patronales, voici un petit simulateur :
Voici la formule permettant de calculer le coefficient de la réduction générale des cotisations patronales :
Coefficient = (T/0,6) × (1,6 × (SMIC calculé pour un an/ rémunération annuelle brute) -1).
T étant la valeur maximale du coefficient, à savoir :
Pour 2020 :
- 0,3205 pour les employeurs occupant moins de 50 salariés (FNAL à 0,10%)
- 0,3245 pour les autres (FNAL à 0,50%)
Les différents calculs sont fait sur la base d'une entreprise de moins de 50 salariés,
avec un taux AT de 2%,
une prévoyance avec un taux patronal de 0,30%
et une mutuelle avec un taux patronal de 1,3% du salaire.
Les évolutions technologiques et sociales qui entraînent la confusion entre vie privée et vie professionnelle
https://www.dynamique-mag.com/article/evolutions-technologiques-sociales-entrainent-confusion-vie-privee-vie-professionnelle.27881
Internet et téléphones portables comme premiers facteurs
En 1985, il fallait attendre parfois 5 ans pour obtenir une ligne privée fixe et la majorité de la population se contentait pour joindre l’entreprise des cabines téléphoniques qui avaient poussé comme des champignons dans tout l’hexagone. Les entreprises n’avaient donc pas la possibilité de contacter les collaborateurs par le biais du téléphone.
Peu à peu le téléphone fixe s’est imposé dans les foyers mais il était d’usage de respecter les horaires dits de courtoisie pas avant 9h le matin ni après 20h le soir même si l’on était le dirigeant. La confusion a commencé avec les téléphones portables dans les années 1996 1997.
Au début de leur commercialisation, les téléphones portables n’étaient même pas inscrits sur les curriculum vitae il faut dire que leur coût et le coût des appels étaient relativement élevés, et ils sont devenus en peu de temps omniprésents et à la portée de tous les budgets. Puis l’avènement d’Internet a bouleversé notre fonctionnement grâce à une connexion amplifiée avec l’arrivée de l’ADSL dans les années 2000.
L’utilisation des emails est devenue quotidienne. Il faut dire que les boites emails ont cette capacité à recevoir les messages même si l’ordinateur n’est pas allumé. Chacun pouvait désormais envoyer, à toute heure, des communications sans pourtant contraindre qui que ce soit à les regarder avec cependant parfois l’idée de montrer sa disponibilité ou de se distinguer.
La personne ne voyait l’email qu’une fois installée devant son ordinateur ou lorsqu’elle se connectait mais l’heure affichée était en quelque sorte révélateur de l’implication du collaborateur qui n’hésitait pas à répondre aux diverses sollicitations en dehors de ses heures de travail.
L’usage restait encore une séparation stricte entre un email privé et un email professionnel et nombre de personnes étaient agacées de constater que des emails liés au travail étaient envoyés à pas d’heure et le ressentaient comme une intrusion mais aussi constataient avec dépit la volonté de certains de se faire valoir auprès des managers ou dirigeants
La transformation parallèle de la société du travail
Quelques années plus tard vers 2008, plusieurs phénomènes se sont rejoints simultanément en ce qui concerne les dirigeants. Internet se généralisait dans l’ensemble des foyers. Dans le même temps l’entrepreneuriat rencontrait un essor sans précédent grâce au statut d’autoentrepreneur.
De plus en plus de personnes goûtent alors à la création d’entreprise et deviennent joignables à toute heure pour des raisons professionnelles, notamment du fait des horaires à rallonge des dirigeants d’entreprise qui se mettaient à la disposition de leurs clients pour mieux les conquérir disponibilité à toute heure est devenue le maître mot.
Avec parallèlement la progression des technologies, les échanges par emails ont d’ailleurs très nettement augmenté et la confusion a commencé à s’immiscer subtilement dans les habitudes. De plus, la consultation des emails privés au travail et inversement s’est peu à peu banalisée au point de devenir une nouvelle tendance pour la plupart des Français.
Les téléphones portables n’obligent plus les salariés à passer par le standard, à la vue de tous, pour des appels personnels, et leur offrent une liberté incontestable. La possibilité de lier sa boite email personnelle et professionnelle en faisant des transferts de l’une sur l’autre a parachevé le phénomène même si certains ont volontairement gardé une ligne de séparation entre les deux.
L’avènement du smartphone et des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux comme Facebook (création 2004) ont couronné l’évolution avec, en même temps que leur essor, la diffusion des premiers smartphones en 2007. Notre manière de consommer l’information avait déjà changé et il n’était plus rare d’aller sur Internet plusieurs fois par jour pour bon nombre de Français en quête d’informations pour le travail, certes, mais également pour des besoins personnels puisqu’il est devenu possible de tout réserver ou acheter sur Internet sans avoir à se déplacer.
La pratique s’est encore largement accélérée avec la généralisation des smartphones permettant des connexions quel que soit le lieu où on se trouve notamment à partir de 2010, à titre privé, et ne pouvant donc faire l’objet d’un contrôle de la part des entreprises.
Les réseaux sociaux qui étaient à la base des lieux d’échanges principalement personnels ont généré un réel intérêt chez les professionnels et l’enchevêtrement s’est alors intensifié et la confusion s’est banalisée et, aujourd’hui, il n’est plus rare de consulter, n’importe quand, des informations à la fois privée et professionnelle.
Pour finir, le télétravail pour une grande partie de la population vient d’en rajouter une couche supplémentaire.
Fiche métier Médiateur Numérique : formation, salaire & compétences
Le métier de médiateur numérique n’est pas très connu du grand public mais prend de plus en plus de place ces dernières années. Aujourd’hui, il existe même un Réseau National de la Médiation Numérique qui donne une première définition de la médiation numérique.
Selon ce réseau national, il s’agit du développement de la culture numérique au sein d’un environnement non familier à cette culture, grâce à la compréhension de ces enjeux et usages, et la maîtrise des technologies associées.
https://www.e-works.fr/blog/fiche-metier-mediateur-numerique/
Nous parlons d’environnement non familier au numérique car cela peut concerner différents contextes que ça soit des collectivités territoriales, des entreprises ou tout autres publics. La médiation numérique se traduit par un accompagnement et des formations pour tendre vers l’inclusion numérique, avec l’assimilation des outils numériques et la transmission des connaissance. Ainsi, le métier de médiateur numérique a fait sa place progressivement dans les organisations afin d’aider les individus à maîtriser les différents outils numériques et à en développer l’utilisation.
Les différentes missions du Médiateur Numérique
Comme expliqué précédemment, l’objectif de la médiation numérique consiste à accompagner la compréhension et le développement du numérique.
Par conséquent, les missions du médiateur numérique sont riches et variées pour répondre à cet objectif. Celui-ci devra notamment
– Sensibiliser et informer au sujet des différents usages du numérique
– Assister et mettre en place des actions de médiation au sein de l’environnement (activités ludiques d’initiation au numérique
– Animer des formations et ateliers d’accompagnement pour assurer la réussite de la prise en main des outils numériques
– Veiller à la bonne utilisation des outils et matériels informatique
– Communiquer et mettre en valeur des projets numériques
Bien évidemment, cette liste n’est pas exhaustive mais permet d’avoir une vision assez large des missions que peut exercer le médiateur numérique. D’ailleurs, il est judicieux de préciser que la fonction de référent digital peut être associée à celle d’un médiateur numérique.
En effet, le référent digital a pour missions d’accompagner le développement des usages numériques et le déploiement de nouveaux outils, ou encore de formaliser et diffuser les bonnes pratiques. Ainsi, le référent digital a le même objectif que le médiateur mais pour un public bien plus averti.
Formation pour devenir Médiateur Numérique
Etant donné sa nouveauté, les formations au métier de médiateur numérique sont surtout dispensés par des organismes de formations. Ainsi, il n’existe pas de cursus scolaire classique. Selon Grande Ecole du Numérique (GEN), voici une liste de nombreuses formations permettant de devenir médiateur numérique :
– Formation référent numérique et médiation – LAB01
– Formation parcours référent digital – Face Territoire Boubonnais
– Performance numérique en entreprise – Association Reflets
– Médiateur numérique (Référent digital) – Webforce3 Aix Marseille
– Conseiller(ère) médiateur(trice) en numérique – Urban Prod
– Référent digital – SIMPLON.CO
– DIGITAL’ ACCESS une préqualification aux métiers de médiateur/animateur/forgeur numérique – IRFA Bourgone-Franche-Comté
– Référent(e) Digital – FACE Hérault
– Conseiller(ère) Médiateur(trice) Numérique – GRETA Bretagne Sud
– Conseiller(ère) Médiateur(trice) Numérique
INSTEP Formation
– Conseiller(ère) Médiateur(trice) Numérique – AFPA Bayonne
– Tremplin formation pour des métiers du numérique et du digital – AFPA Bourgone-Franche-Comté
– Médiateur Numérique – Ceppic CCI Rouen Metropole
Compétences requises et rémunération
A travers l’ensemble des missions du médiateur numérique, l’accompagnement, l’assistance et l’animation sont les principales compétences nécessaires. Cependant, il est important de posséder d’autres soft skills comme la pédagogie, la communication, le sens du relationnel et la patience. Ces soft skills permettront d’assurer la bonne réalisation des missions.
La rémunération, quant à elle, va dépendre de votre profil et de l’organisation qui vous embauche. La rémunération d’une collectivité territoriale et d’une entreprise ne seras pas la même. Enfin, la taille de la structure peut également faire varier la rémunération.
Journée mondiale du Bénévolat : Dépasser la crise sanitaire
Et pourtant la demande est forte : 25 millions de français souhaiteraient s’engager mais ne le font pas*, principalement par manque de temps.
Pour répondre à ces enjeux, WeTechCare a initié Le Déclic : la première plateforme de e-bénévolat en France !
Le Déclic met en relation des jeunes en insertion et des salariés d’entreprise qui souhaitent s'engager bénévolement pour l'égalité des chances.
La valeur ajoutée du Déclic réside dans sa flexibilité. Chaque collaborateur bénévole peut ainsi donner un coup de pouce quand il veut, d’où il veut.
Une première expérimentation avec SFR a permis d'engager plus de 100 collaborateurs du groupe au profit de 600 jeunes, permettant ainsi de valider le potentiel de la plateforme qui sera plus largement déployée en 2021.
Jean Deydier, Fondateur de WeTechCare : "Aujourd’hui, le soutien des jeunes en fragilité sur l’emploi est le sujet social numéro un à prendre en compte si on veut donner une chance à notre société de demain. Le numérique peut y contribuer."
*Etude France Bénévolat 2018
|
La dégradation de l'odorat peut conduire à la dénutrition chez les seniors |
|
Une étude publiée dans The Conversation démontre que l'altération de l'odorat chez les personnes âgées peut conduire à des troubles de l'alimentation. LIRE LA SUITE |