avec un grand merci à Pierre-Jean Llorens pour ses fidèles contributions :

consultant sap fi co pour un client a paris 50 60 ke

Pour notre client (basé à Paris) société industrielle de premier ordre nous recherchons le candidat suivant :

-Chef de projet SAP FI CO, salaire de 50/60 ke pour un CDI client final

 

Si vous êtes interessés, merci de nous faire parvenir un CV,

 

Hervé Dulaire

IT Resourcer

ITProject-search

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LES PROFESSIONNELS DES MÉTIERS D’ART

ET DU PATRIMOINE VIVANT FACE À LA CRISE

 

LES RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE DE L’INSTITUT NATIONAL DES MÉTIERS D’ART

POUR SOUTENIR AU MIEUX LES ENTREPRISES DES MÉTIERS D’ART ET DU PATRIMOINE VIVANT FACE À LA CRISE SANS PRÉCÉDENT QUE LE SECTEUR DOIT AFFRONTER, L’INSTITUT NATIONAL DES MÉTIERS D’ART (INMA) SE MOBILISE POUR ACCOMPAGNER LA RELANCE.

 

Dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par l’État au service du développement et de la promotion des métiers d’art et du patrimoine vivant, l’INMA a réalisé une enquête en ligne pour dresser un état des lieux du secteuridentifier les besoins et réfléchir aux solutions d’accompagnement vers une sortie de crise. Un premier outil indispensable pour porter la voix de ces entreprises auprès du gouvernement.

 

Cette enquête a été réalisée en ligne du 30 mars au 10 avril 2020, auprès de 2 000 professionnels des métiers d’art et du patrimoine vivant. Parmi eux, 1 781 exercent un métier d’art et 337 sont labellisés Entreprises du Patrimoine Vivant (métier d’art ou non). 74 % n’ont pas de salarié et 8 % en ont plus de 10.

 

 

UN BAROMÈTRE DE LA SITUATION DES ENTREPRISES DES MÉTIERS D’ART ET DU PATRIMOINE VIVANT EN FRANCE

 

42 % des répondants réussissent à maintenir une activité au moins partiellement et 2 % d’entre eux conservent une activité pleine en se concentrant sur la production des commandes survenues avant la crise, en élaborant de nouvelles créations ou en réalisant des tâches non directement productives.

 

Les participants sont partagés quant à l’estimation de leur perte de chiffre d’affaires pour le premier semestre 2020 : si 37 % prévoient un chiffre d’affaires semestriel en baisse de 60 % par rapport à la même période de 2019, 29 % estiment pouvoir contenir les pertes au-dessous de 40 %.

Seuls 60 % se risquent à évaluer leur perte de chiffre d’affaires pour le second semestreUn quart des répondants prévoient une perte supérieure à 60 % alors que 22 % l’estiment à moins de 40 %.

 

 

DES EFFETS DIRECTS SUR LA COMMERCIALISATION, L’APPROVISIONNEMENT ET LA TRÉSORERIE

 

La difficulté première identifiée par 76 % des répondants est l’annulation ou le report des événements et salons, qui constituent un moyen de commercialisation essentiel pour les professionnels. Outre les problèmes d’approvisionnement (59 %) et de trésorerie (58 %), conséquences directes du confinement, 41 % des répondants subissent des annulations de commande. Les difficultés de recouvrement sont moins prégnantes mais déjà présentes (28 %), tout comme l’annulation d’investissements prévus en 2020 (26 %).

 

Près de la moitié des participants à l’enquête (45 %considère que les aides mises en place par l’État sont plutôt adaptées, voire tout à fait adaptées, à leur situation. Plus de 67 % souhaite leur prolongation après le confinement. Ces dispositifs d’aide, annoncés dès le début du mois de mars par le gouvernement, semblent plutôt bien accueillis par le secteur, mais il semble important de les ajuster en fonction des besoins et de l’évolution de la situation, encore incertaine. Parmi les propositions, outre le soutien à la trésorerie, une aide financière pour l’achat de matériels ou de machines et la consolidation des filières locales, notamment pour un accès mieux maîtrisé à la matière première, sont identifiés comme nécessaires à la reprise.

 

 

PORTER LES ENTREPRISES VERS LA RELANCE

 

Fidèle à ses missions de valorisation, de promotion et d’information sur le secteur, et attendu par les entreprises sur ces sujets, l’INMA partage dans un premier temps ces résultats avec ses ministères de tutelles. Ainsi, les résultats de cette enquête, lancée en concertation avec elles, sont pris en compte dans l’analyse qui est faite par l’État de la situation réelle des professionnels des métiers d’art et du patrimoine vivant dans l’architecture des dispositifs d’aide. L’INMA travaille également en lien avec les acteurs publics et organisations professionnelles des métiers d’art et du patrimoine vivant pour leur fournir des données qualifiées sur les problématiques des entreprises par filière et par région. L’enquête de mars-avril 2020 sera, par ailleurs, relancée à l’automne pour suivre au mieux l’évolution de la situation de ces entreprises et pouvoir réajuster les actions en période de redémarrage économique.

 

Parallèlement, l’INMA mène des réflexions avec ses partenaires pour la mise en place d’actions complémentaires aux dispositifs de soutien à la trésorerie des entreprises pour les aider à sortir de la crise.

 

Après l’annulation des Journées Européennes des Métiers d’Art, moment clé de l’année pour les professionnels, et l’opération #JEMAchezmoi, qui a permis aux participants de faire découvrir leurs savoir-faire et de garder le lien avec le grand public, l’INMA va apporter son soutien en accentuant la visibilité donnée aux entreprises des métiers d’art et du patrimoine vivant. Avec la création de l’Agence Française des Métiers d’Art et du Patrimoine Vivant, fin 2020, les professionnels, entreprises, artisans d’art, entrepreneurs auront à leurs côtés un outil et une voix puissante pour valoriser leurs savoir-faire d’excellence.

www.institut-metiersdart.org

www.patrimoine-vivant.com

 

EpiCOV : Connaître le statut immunitaire de la population

pour guider la décision publique

Quantifier la proportion de personnes ayant développé des anticorps en réaction au virus SARS-CoV2 et documenter les effets de cette épidémie sur les conditions de vie de nos concitoyens apparaissent comme des enjeux majeurs pour appuyer l’élaboration des stratégies de déconfinement et de prévention les plus adaptées, permettre la détection précoce de toute reprise épidémique et, sur le plus long terme, suivre l’efficacité des mesures prises.

Porté par l’Inserm et la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé, en lien avec leurs partenaires (INSEE, Santé publique France, CNRS, INED, Université Paris-Saclay), le projet EpiCOV est une large étude épidémiologique, adossée à une grande enquête statistique, proposant de fournir une cartographie globale et scientifiquement fiable du statut immunitaire de la population et de sa dynamique, sur l’ensemble du territoire, via la collecte d’échantillons biologiques couplée à des questionnaires.

L’objectif du projet EpiCOV est de fournir d’une part, une cartographie précise du statut immunitaire de la population, de la santé, des conditions de vie et des inégalités sociales concernant ces 3 paramètres, et d’autre part, un suivi de la dynamique épidémique à court, moyen et long terme. Le déploiement dans des délais exceptionnellement rapides d’une cohorte de surveillance épidémique à grande échelle et statistiquement représentative à l’échelon départemental permettra en particulier de nourrir les modélisations de l’épidémie.

Le projet reposera sur une grande enquête nationale auprès d’un échantillon représentatif, sélectionné aléatoirement par l’INSEE, de plus de 200 000 personnes de 15 ans ou plus, résidant sur tout le territoire (France métropolitaine, Martinique, Guadeloupe et La Réunion). Ces personnes seront invitées à répondre à un questionnaire (en ligne ou téléphonique) d’une durée de 20 à 30 minutes et, en parallèle, pour 100 000 d’entre elles qui l’acceptent, à réaliser à leur domicile un prélèvement de quelques gouttes de leur sang, qui sera renvoyé par la Poste pour déterminer s’il y a eu contact avec le virus. Les réponses seront traitées de manière confidentielle par les équipes de recherche, dans le respect de la réglementation en vigueur (Secret statistique, CNIL, RGPD).

Résultats attendus

Ce projet permettra d’éclairer les dimensions spatiales, temporelles, sociodémographiques et familiales de l’épidémie et des mesures de confinement. Il ambitionne de décrire la fréquence des symptômes du Covid-19, de nourrir les modélisations de l’évolution de l’immunité en population, de fournir des estimations de la fréquence de l’exposition au virus en incluant les formes asymptomatiques pourvoyeuses de transmission, et d’évaluer l’évolution de la santé, du bien-être et des comportements des personnes vivant en France. Se voulant à la fois précis et représentatif de l’ensemble de la population française, il inclut des sous-groupes définis géographiquement ou socio-démographiquement. L’ensemble des départements français (y compris certains DROM) seront inclus dans l’enquête.

Calendrier

La collecte des données est prévue du 30 avril au 24 mai pour la première vague, et une deuxième vague se déroulera en juin. Cette opération pourra être répétée régulièrement pour suivre la dynamique de l’épidémie et l’évolution des conditions sanitaires et sociales dans le pays, dans tous les territoires, toutes les classes d’âge, tous les grands groupes sociaux.
Des premiers résultats à partir des réponses aux questionnaires devraient être disponibles à l’échelle nationale à la fin du mois de mai.
Les premiers résultats sur les prélèvements biologiques seront donnés au plus tôt, en fonction de la disponibilité de tests sérologiques qualifiés, actuellement en cours de développement, et de la capacité des plates-formes de test, à partir de fin mai.

Participation des collectivités territoriales au projet

Les collectivités territoriales seront pleinement associées à cette étude, et mobilisées pour relayer l’importance de cette démarche vis-à-vis de leurs administrés, dont la bonne participation conditionne la validité de l’étude. Elles pourront avoir accès aux résultats les concernant directement.
Un comité de liaison collectivités-chercheurs sera mis en place pour présenter l’étude, discuter les premiers résultats et leurs conséquences, et diffuser l’information concernant des études complémentaires lancées sur les territoires.

 

La Région Île-de-France, en partenariat avec leboncoin et StaffMe, s’engage pour l’emploi et pour favoriser la relance sur l’ensemble de son territoire

Depuis 2016, la Région Île-de-France a fait de l’emploi l’une de ses priorités. Afin de répondre à la crise économique engendrée par le Covid19, elle lance une expérimentation au travers d’un partenariat inédit avec un acteur majeur de l’emploi – leboncoin – et une start-up de la RH Tech, StaffMe. Forts d’une grande capacité de mobilisation, c’est ensemble qu’ils ont fait le choix de s’engager pour l’emploi. 

Pour garantir une reprise efficace de l'activité et répondre au besoin de recrutement de secteurs en tension en Île-de-France tels que les Transports, le BTP, la Sécurité, la Propreté, le secteur Sanitaire et Social, ou encore le Numérique, les partenaires ont créé une plateforme agile à destination des recruteurs et demandeurs d’emploi. La plateforme « Ensemble pour l’emploi » est accessible à l’adresse suivante : www.emploi-iledefrance.fr

En quelques clics, recruteurs et demandeurs d’emploi trouvent la solution la plus pertinente en fonction de leur besoin : formation, mission, CDI ou CDD, renfort ponctuel… Cette solution universelle, simple et accessible à tous permet de répondre à l’urgence : “l’emploi pour tous”. Plus de 7 000 offres d’emplois sont d’ores et déjà disponibles sur leboncoin ainsi que plus de 600 offres de formation professionnelle.

 

Pour Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France : L’Île-de-France s’est imposée comme un territoire incontournable pour tous les entrepreneurs qui croient à la «Jobtech», premier écosystème des startup de l’emploi, que nous voulons continuer à développer pendant et après cette crise sanitaire, avec Vincent Jeanbrun, vice-président chargé de l'Emploi, de la Formation professionnelle et l’Apprentissage. Notre plateforme « Ensemble pour l’emploi» propose ainsi une solution agile, pragmatique, efficace et pérenne pour recruter, notamment dans les métiers en tension et accompagner efficacement la relance, cruciale pour notre région. »

Bien que cette plateforme ait été créée dans le contexte de la crise du covid-19, elle a vocation à devenir pérenne comme l’explique Antoine Jouteau, Directeur Général leboncoin Groupe : “Nous tenons à ce que cette expérimentation s’inscrive dans la durée et que cet engagement collectif pour l’emploi puisse perdurer. La crise que nous traversons aura su faire émerger de nouvelles coopérations, de nouveaux modèles. En tant qu’entreprise responsable et engagée il est de notre devoir de nourrir cet élan national.”

Nous sommes très heureux de ce partenariat noué avec la Région Île-de-France et leboncoin, qui s’inscrit dans le prolongement de notre vocation comme tremplin vers l’emploi” explique Amaury d’Everlange, co-fondateur de StaffMe. “Depuis 4 ans, nous œuvrons pour favoriser l’employabilité des jeunes en leur permettant de se former grâce aux missions qu’ils réalisent via notre application”.

 

[Solidarité] Une startup recrute des « Jean-Pierre Pernaut 2.0 » pour sauver le terroir et l'artisanat français

Repérer, signaler, (déguster) et sauver les pépites du terroir et de l'artisanat français touchées par la crise : telle est la mission originale de ces consommateurs bons vivants regroupés au sein d'un nouveau collectif.

Ce dernier recrute encore des représentants partout sur le territoire mais à une condition : se sentir l'âme d'un Jean-Pierre Pernaut (l'illustre défenseur du terroir !) de proximité.

La startup à l'initiative du collectif promeut une méthode astucieuse qui sauve actuellement l'activité de nombreux professionnels en difficulté.
 

Fini la morosité : réunir le sens de la fête et la solidarité

Rien qu'en France, on dénombre près de 180 000 anniversaires chaque jour, sans compter les listes de mariage, de naissance, les pots de départs, la fête des pères, des mères, Noël.... autant d'occasions festives et de cadeaux qui pourraient servir une belle cause plutôt que de pousser à une consommation déraisonnée.

C'est ce doux rêve qui a motivé Vincent Naigeon, petit-fils de vigneron, à créer une plateforme en ligne pour faire connaître et soutenir des coffrets cadeaux réalisés uniquement par ces petits artisans et créateurs français. Avec la crise du Covid-19, l'intégralité des gains de LaMasterBox est actuellement réinvestie en faveur de ces professionnels en difficulté.
 

Un collectif de consommateurs responsables (et des dégustations gratuites !)
 

La création du collectif de consommateurs a pour objectif encore plus ambitieux de ne laisser aucun artisan ou créateur talentueux voir son activité disparaître. Même si tous ne pourront malheureusement pas être sauvés.

Une perspective révoltante lorsque dans le même temps le géant Amazon et les grandes surfaces voient leur ventes exploser avec des produits « made in china » venus de l'autre bout du monde.

Et le succès du collectif est au rendez-vous : avec des ventes en ligne en hausse de 512% en avril, de nombreux professionnels parviennent à garder la tête hors de l'eau.

Pour rejoindre le mouvement et tenter de devenir le Jean-Pierre Pernaut 2.0 de son territoire, tout consommateur engagé peut s'inscrire sur la page dédiée (ici) déjà très partagée sur les réseaux sociaux. (Lorsque l'état sanitaire le permettra, des dégustations gratuites seront même organisées...)

En savoir plus sur la défense (par tous les moyens !) du terroir et des artisans français pendant la crise :
 

Contact presse

Vincent Naigeon

e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

tél : 06 01 36 00 62
 

PS : d'autres belles initiatives pour jouer les justiciers masqués

Parce que tout le tissu économique d'un territoire est interdépendant, soulignons d'autres belles initiatives qui ont vu le jour en France ces dernières semaines pour sauver tous les professionnels les plus fragiles et durement touchés par la crise :

https://quarantAime.orgpermet aussi d'offrir des coffrets cadeaux de restaurateurs, d'hôteliers ou de spas.

https://soutien-commercants-artisans.frinvite à payer par avance des bons d'achats chez des commerçants que vous fréquentez habituellement. https://www.jaimemonbistrot.frpropose le même principe du bon d'achat mais pour les bars et bistrots.

En espérant que les élans de solidarité d'aujourd'hui laisseront place à des aspirations de changements profonds et durables demain !

Le déconfinement approchant à grand pas, la plateforme d'interaction en temps réel Sparkup a mené une étude afin des tirer les conséquences du travail à distance.
 
Il ressort notamment que plus de la moitié des Français sont heureux de retourner travailler le 11 mai, que près de trois quarts des sondés aimeraient obtenir plus de jours de télétravail qu’avant la crise, ou encore que 71,4% des salariés estiment que les réunions sont plus efficaces en présentiel qu’à distance.
 
Je vous laisse découvrir le communiqué en P.J., ainsi que l'infographie correspondante. 
 
 

31% des Français refuseront de
porter un masque au bureau

43% des Français ignorent encore quand ils retourneront au bureau

79% des sondés sont inquiets à l'idée de retourner travailler

68% ne savent pas encore quel moyen de transport ils vont utiliser

1 Français sur 2 aimerait continuer à télétravailler la majorité du temps pendant la phase de déconfinement

32% aimeraient télétravailler 1 à 2 demi-journées par semaine après l'épisode Covid-19

Deskeo présente un Guide du retour au bureau et son Kit gratuits pour aider les entreprises à préparer le déconfinement

Paris, le 6 mai 2020

À quelques jours de la première phase du déconfinementDeskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, a voulu savoir comment les Français vont s'organiser pour leur retour au travail. 2 856 professionnels ont répondu à cette enquête* qui montre que cette période de transition s'annonce délicate.

Un déconfinement en déconfiture ?

Les Français sont bien loin d'avoir choisi la date de leur retour au bureau. En effet, plus de 43% des personnes interrogées ne savent pas encore à quelle date elles vont sortir du confinement. Seulement 9% profiteront du 11 mai pour retourner sur leur lieu de travail, soit le pourcentage le plus faible par rapport aux autres dates possibles : 11% à partir du 18 mai et 15% à partir du 25 mai. A noter que 22% déclarent être déjà retournées au bureau.

A quelle date allez-vous retourner au bureau ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

11 mai

9%

8%

10%

18 mai

11%

10%

12%

25 mai

15%

10%

19%

Je ne sais pas encore

43%

48%

37%

Je suis déjà retourné(e) au bureau

22%

23%

21%

Le salaire de la peur

En pleine période d'incertitudes, 8 Français sur 10 (79%) sont inquiets à l'idée de retourner au bureau. Un sentiment davantage partagé par les femmes (83%), encore plus soucieuses que leurs homologues masculins (74%).

Êtes-vous inquiet(e) à l'idée de retourner au bureau ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui

79%

83%

74%

Non

21%

17%

26%

"Les Français ont besoin d'être rassurés par leurs employeurs. En cette période de crise, il est vital que les entreprises communiquent activement avec leurs salariés pour que leur retour se passe avec sérénité et dans les meilleures conditions possibles. C'est aussi pour cette raison que nous avons décidé de sortir un Guide du retour au bureau qui contient les réponses à toutes les questions que se posent les dirigeants français à l'approche du 11 mai"a commenté Frank Zorn, co-fondateur de Deskeo.

« Je marche seul(e) ! »

En ce qui concerne les moyens de transport qui seront utilisés pour retourner au bureau, même constat : 68% des Français ne savent pas encore comment ils vont se déplacer. On observe tout de même une première tendance, les sondés voudront éviter à tout prix les transports en commun (4%) et le covoiturage (1%) pendant la phase de déconfinementÀ l'inverse, ils privilégieront les moyens de transport individuels : 18% des Français viendront au bureau seul, que ce soit à pied, à vélo ou en véhicule motorisé.

Quel moyen de transport allez-vous privilégier pour retourner au bureau ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Seul (à pied, véhicule motorisé, vélo)

18%

12%

23%

Transports en commun

4%

5%

3%

Co-voiturage

1%

1%

1%

Je ne sais pas encore

68%

75%

61%

Je vais rester chez moi pour travailler

9%

7%

11%

Haut les masques ?

La vie au bureau sera bien différente après le confinement et certaines pratiques comme le port du masque risque d'être en vogue. La grande majorité des Français sera donc équipée d'une protection au niveau du visage mais là encore les usages seront différents : 25% porteront un masque toute la journée contre 34% en présence d'autres personnes uniquement. On note également que près d'1 Français sur 3 (31%) refusera de porter un masque au bureau.

Porterez-vous un masque au bureau ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui tout le temps

25%

27%

22%

Oui mais seulement en présence d'autres personnes

34%

36%

31%

Je suivrai les directives du gouvernement

4%

5%

3%

Je suivrai les directives de mon employeur

6%

6%

7%

Non

31%

26%

37%

Réunionite aigüe

S'il y a bien un endroit où il est difficile d'être seul, c'est en réunion. Ainsi, 21% des personnes interrogées déclarent qu'elles refuseront d'assister à des meetings physiques au travail. Les 79% majoritaires pourront se réunir sous certaines conditions : 26% si la distanciation sociale de 1,5 mètre est respectée, 36% si toutes les personnes portent un masque et 5% si un contrôle a été effectué sur les participants. Enfin, 12% n'auront pas de prérogatives particulières pour assister à une réunion. 

Allez-vous accepter de participer à des réunions physiques ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui

12%

11%

14%

Oui mais seulement si la distanciation sociale de 1,5 mètre est respectée

26%

27%

25%

Oui mais seulement si tout le monde porte un masque

36%

33%

38%

Oui mais seulement si tout le monde a été contrôlé

5%

5%

6%

Non

21%

24%

17%

Oui au télétravail, mais combien de temps ?

Si les Français ont eu l'occasion de s'habituer au télétravail depuis le 17 mars, 22% d'entre eux attendent avec impatience d'en finir avec le travail à distance. Malgré tout, une écrasante majorité des sondés (78%) préféreraient continuer à télétravailler pendant cette phase de déconfinement. Dans le détail, un Français sur deux (48%) aimerait continuer à travailler à domicile la majorité du temps jusqu'à ce que la situation soit totalement sous contrôle.

Mais que se passera-t-il une fois l'épisode Covid-19 terminé ? Il y a de grandes chances que cette période de confinement entraîne de grands changements dans les habitudes des Français. En effet, ils sont 70% à vouloir continuer de travailler à distance régulièrement après l'épisode Covid-19. Pour la plupart d'entre eux (32%), le rythme idéal serait de télétravailler 1 à 2 demi-journées par semaine.

"La généralisation du télétravail est un choc culturel pour une entreprise, même s'il s'agit d'une journée par semaine. On ne manage pas de la même manière à distance, pourtant, tout l'enjeu est qu'on ne sente pas la différence. Cette transition doit être accompagnée pour aider toutes les parties prenantes à trouver leurs marques," observe Frank Zorn.

À quel rythme souhaiteriez-vous travailler ?

Nombre de demi-journées
en télétravail par semaine

Pendant le déconfinement

Après le déconfinement

0

22%

30%

1

7%

14%

2

8%

18%

3

7%

6%

4

7%

8%

5

10%

7%

6

7%

6%

7

14%

6%

8

10%

4%

9

5%

1%

10

3%

0%

Parallèlement, les résultats de ce sondage montrent que seuls 17% des Français aimeraient travailler à distance la majorité de leur temps. "C'est bien la preuve que les bureaux continueront d'occuper une place importante dans le quotidien des Français," commente Frank Zorn. "Mais les entreprises devront penser leurs espaces de travail différemment désormais. Si les collaborateurs ont davantage la possibilité de travailler à distance, leurs bureaux doivent être suffisamment confortables et ergonomiques pour leur donner envie de s'y rendre. Demain, on ne se rendra plus au bureau par obligation mais pour être productif et pour collaborer dans les meilleures conditions."

Le co-fondateur de Deskeo anticipe également un changement de stratégie immobilière de la part des entreprises. "Si une part significative des effectifs travaille à distance régulièrement, cela induit des réflexions en termes de d'aménagement des bureaux et d'utilisation des espaces. Les dirigeants auront intérêt à réévaluer leurs besoins et pourraient décider d'opter pour des surfaces plus petites, mieux situées, mieux équipées... Dans tous les cas, la flexibilité sera au coeur des débats dans les mois qui viennent. Rares sont les entreprises qui ont la faculté de s'engager sur un bail de 9 ans dans une période aussi incertaine," ajoute Frank Zorn.

Il en faut peu pour télétravailler ?

Pour être efficaces en home office, 78% des Français avouent manquer cruellement d'équipements à leur domicile : écran, imprimante, etc. Ensuite, 66% décrient le débit Internet insuffisant pour télétravailler correctement. Enfin, 59% des sondés ont besoin du contact avec leurs collègues et 53% manquent de place.

Quels sont les principaux freins au télétravail ?

Réponses

Global

Mes équipements sont insuffisants à mon domicile (chaise, écran, imprimante, etc.)

78%

À mon domicile, le débit Internet est insuffisant pour travailler correctement

66%

J'ai besoin d'être au contact de mes collègues pour bien travailler

59%

Je n'ai pas assez de place à la maison pour travailler correctement

53%

Je suis dans de meilleures conditions pour travailler au bureau

45%

"En ce qui concerne le télétravail, notre sondage montre que l'envie est là, mais que les conditions ne sont pas encore réunies pour que ce soit vraiment efficace. Les Français rencontrent encore des obstacles pour être vraiment productifs à distance : qualité des équipements, connexion Internet insuffisante, manque d'espace, collaboration difficile... Il reste un bout de chemin à faire, cela montre aussi que c'est au bureau que l'on retrouve les conditions optimales pour travailler," commente Frank Zorn.

Qui paye les équipements en télétravail ?

Enfin, quand on interroge les deux tiers des Français qui considèrent que leur domicile n'est pas suffisamment équipé pour télétravailler correctement (voir question précédente), seuls 11% ont prévu d'investir de leur poche quand 51% espèrent que leur entreprise participera aux investissements nécessaires (écran, chaise, imprimante...).

Pour Frank Zorn"si les entreprises veulent que le télétravail fonctionne réellement, il y a un petit investissement à faire. Quelques dizaines d'euros peuvent suffire à améliorer considérablement le confort des télétravailleurs, d'autant qu'il s'agit d'une preuve de confiance que vos salariés apprécieront particulièrement."

Allez-vous équiper votre domicile pour mieux télé-travailler à l'avenir ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui, à mes frais

11%

6%

15%

 
 
 

AUTRE SONDAGE

Après presque deux mois de confinement, les entreprises et travailleurs se préparent pour une reprise de leurs activités. Pour aborder sereinement la reprise de ce lundi 11 mai, les entreprises et leurs collaborateurs se doivent de prendre certaines mesures que beaucoup de travailleurs jugent essentielles pour garantir la sécurité.

Mistertemp’ group a donc voulu interroger sa base de travailleurs / candidats concernant cette crise et connaître leur ressenti quant à la reprise.

L'étude révèle ainsi que 34% des salariés ne souhaitent pas reprendre le chemin du travail tout de suite. Outre la peur de contracter le virus,  60%  craignent des mauvaises conditions de travail, et pour 15% d'entre eux, devront se confronter à des problématiques de garde d'enfants.

D'après l'étude, 40% estiment raisonnable de reprendre le travail qu'à partir du mois de septembre pour éviter une potentielle seconde vague de propagation du virus.

Par ailleurs, dans les domaines de la restauration et du BTP, les chiffres sont plus favorables à une reprise. 

En effet, 81% des travailleurs du BTP sont prêts à reprendre leur activité dès le 11 mai et 75% en ce qui concerne le domaine de la restauration qui reste encore assez flou pour une reprise certaine. 

Parmi les répondants, 75% trouvent indispensable, la mise à disposition de masques et gel hydroalcoolique pour le jour de la reprise et 50% pensent raisonnable que l'entreprise s'organise pour qu'il y ait peu de monde sur place et garantir une bonne distanciation sociale.

Toujours d'après ce sondage 25% ne souhaitent pas emprunter les transports en commun tant qu'il n'y aura pas de réelle amélioration quant à la propagation du virus. 

 

 

*sondage réalisé auprès de 645 000 salariés/candidats du 30/04/2020 au 06/05 2020

 

43% des Français ont tranché entre acheter des articles de sport en magasin ou sur Internet après le confinement

Sondage Ginkoia réalisé par OpinionWay

Ginkoia, filiale du groupe DL Software et leader français de l'édition de logiciel au sein de la distribution d'articles de sport, s'est penché sur l'impact du confinement sur les intentions d'achat et les habitudes sportives des Français. Zoom sur l'évolution du canal d'achat en matière de consommation du sport et les disciplines observées. 

 

Grands enseignements de l'étude :

• Des mouvements importants sont à prévoir concernant les canaux d'achat des articles de sport. Alors que les jeunes sont nombreux à vouloir se reporter sur les achats en ligne, (42%) les Français plus âgés expriment plus souvent un souhait de faire davantage leurs achats dans les magasins (19%).

• La majorité des Français a une pratique sportive durant le confinement (58%). Les plus jeunes privilégient des pratiques en intérieur visant à garder la forme (25%), tandis que les âgés optent surtout pour des marches en extérieur (45%).

Vers un changement des modes de consommation du sport ?

Au-delà de l'évolution des budgets consacrés aux articles de sport après le confinement, les Français qui comptent acheter ces produits après le confinement sont nombreux à envisager de changer de canal d'achat (43%). Toutefois, ces changements vont autant dans le sens d'un passage aux achats en ligne (23%) que d'un passage aux achats en magasin (20%).

   Parmi les Français qui comptent acheter des articles de sport après le confinement, l'intention de changer ses modes d'achat est la plus forte chez les plus jeunes (66% chez ceux âgés de 18 à 24 ans, 56% chez ceux âgés de 25 à 34 ans, 51% chez ceux âgés de 35 à 49 ans, contre 28% chez ceux âgés de 50 ans ou plus).

      Alors que les Français âgés de 25 à 34 ans comptent privilégier davantage les achats en ligne (42% contre 14% pour les achats en magasin), les Français âgés de 50 ans et plus vont privilégier davantage les achats en magasin (19% contre 9%).

 46% des Français font du sport à la maison

Malgré un contexte finalement peu favorable à la pratique sportive, les Français semblent tout compte fait vouloir faire preuve de résistance en maintenant une activité physique régulière. Fait notable, la pratique du sport en extérieur chez les plus âgés avec des activités favorisant la marche ou la randonnée (43%). Ce sont les plus jeunes quant à eux qui semblent préférer la pratique du sport en intérieur, s'adonnant au plaisir du vélo d'appartement (16%), du fitness (13%), ou de la musculation (10%).

D'ailleurssi le fitness et la musculation sont les deux sports que les personnes âgées de 18 à 24 ans pratiquent le plus (25% dans les deux cas), la randonnée ou la marche sont l'activité physique favorite de toutes les autres catégories d'âge (22% pour les personnes âgées de 25 à 34 ans, 21% pour celles âgées de 35 à 49 ans, 27% pour celles âgées de 50 à 64 ans et 45% pour celles âgées de 65 ans et plus).

Thierry Briet, Directeur Général de Ginkoia, filiale du groupe DL Software, ajoute : “Notre étude révèle que les Français sont aujourd'hui prêts à consommer le sport différemment. La notion de phygitalisation prend ici tout son sens. Agissant comme catalyseur, le déconfinement semble ouvrir le champ des possibles en matière de nouveaux modes de consommation. Les points de vente vont devoir se réinventer,  combinant ainsi les avantages du point de vente physique avec ceux du digital : tablette vendeur, borne d'informations, service click & collect, etc. Cela remettra probablement les cartes sur la table en matière de stratégie multicanale pour les enseignes.”

1 - Désigne le processus par lequel une entreprise ou un point de vente va combiner les avantages d'une présence physique avec des applications ou fonctionnalités digitales.

 

Détail des résultats sur demande. 

Méthodologie :sondage Opinion Way pour Ginkoia réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 22 au 24 avril 2020 auprès d'un échantillon de 1022 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon les méthodes des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de région de résidence.

 ***

A propos de Ginkoia

Éditeur leader au sein de la distribution d'articles de sport en France, Ginkoia est un logiciel de gestion de magasins et logiciel de caisse. Ses solutions sont adaptées aux besoins d'une enseigne, d'un contexte multi-magasins et du magasin indépendant. Ginkoia équipe 1500 magasins de sport en France et compte plus de 9000 utilisateurs. Filiale du groupe DL Software, Ginkoia est un interlocuteur unique pour le magasin en proposant une gamme de services modulaires offrant le choix d'être accompagné en fonction des besoins et des capacités d'investissements. 

Ils font confiance à Ginkoia : Intersport, Sport 2000, GoSport, Courir, Skimium, Veloland, Alltricks, Skiset, Mondovélo, etc.

Pour en savoir plus :https://www.ginkoia.fr/

 

Les étudiants en formation de santé en 2017 et 2018

La DREES met à disposition chaque année les données de l’enquête Écoles relative aux formations des professions non médicales de la santé et à la profession de sage-femme. Ces données couvrant les années 2017 et 2018 renseignent sur le nombre des centres de formation, des étudiants inscrits en formations et des diplômés. Sont également disponibles, pour l’année 2017, des informations relatives aux étudiants inscrits en formation telles que l’âge, l’activité antérieure à l’entrée en formation, l’origine sociale et le niveau de diplôme déjà obtenu.

Le nombre des centres de formation aux professions de santé non médicales et à la profession de sage-femme continue à augmenter

Au tournant des années 2000, le nombre de formations aux professions de santé non médicales et à la profession de sage-femme en activité, qui avait baissé tout au long des années quatre-vingt-dix a recommencé à augmenter. On en recense 1 299 en activité en 2018, soit 16 de plus qu’en 2016. Parmi celles-ci, 324 sont des formations préparant au diplôme d’État d’infirmiers et 484 au diplôme d’État d’aide-soignant. Sur les 1 299 formations, 971 appartiennent au secteur public, 311 sont des formations privées à but non lucratif et 17 des formations privées d’un autre type.

Le nombre d’inscrits en formation en 2017 et 2018 se stabilise après deux décennies de hausse

En 2018, 156 850 personnes étaient inscrites dans une formation de de la santé non médicale ou dans une formation de sage-femme, un nombre globalement stable par rapport à 2016 et 2017. Parmi les inscrits de 2018, 57 % suivaient une formation d’infirmier diplômé d’État et 17 % une formation d’aide-soignant, tous les deux en léger recul (respectivement 59 % étaient inscrits dans une formation d’infirmier diplômé d’État et 18 % dans une formation d’aide-soignant en 2016). Les effectifs d’inscrits dans l’une de ces deux formations diminuent ainsi pour la deuxième année consécutive (respectivement -3 % pour la formation d’infirmier diplômé d’État et -6 % pour la formation d’aide-soignant en deux ans).

Moins de diplômés en 2018 en raison de l’allongement des études en masso-kinésithérapie


En 2018, 63 470 étudiants ont obtenu leur diplôme d’une formation de de la santé non médicale ou le diplôme de sage-femme. Cet effectif est en baisse sensible par rapport à l’année 2017 (-6 %) qui avait vu 67 700 étudiants être diplômés. Cette baisse s’explique en partie par le nombre presque nul de diplômés en masso-kinésithérapie en 2018, qui traduit l’allongement d’un an de la durée de cette formation à compter de la promotion des étudiants entrés en première année de formation en 2015. Le nombre de nouveaux infirmiers diplômés d’État et celui d’aides-soignants nouvellement diplômés ont également diminué, respectivement de 1 % et 7 % entre 2017 et 2018.

Plus de quatre étudiants inscrits en formation de santé sur cinq sont des femmes

Si la collecte des données agrégées par formation est réalisée chaque année, celle des données individuelles auprès des étudiants est passée en 2018 à un rythme quadriennal. Pour cette raison, les données individuelles les plus récentes portent sur l’année 2017 (la prochaine collecte de ces données portera sur l’année 2021).

En 2017, sur le champ des formations dites de « base » (ensemble des formations à l’exception des formations de puéricultrices, d’infirmiers anesthésistes, d’infirmiers de bloc opératoire et de cadre de santé requérant déjà un diplôme et de l’expérience professionnelle dans le domaine de la santé), 83 % des étudiants inscrits dans un établissement formant à une profession de santé non médicale ou à la profession de sage-femme étaient des femmes.

À l’entrée dans les formations de base, 66 % des nouveaux inscrits disposaient d’un baccalauréat ou d’une équivalence, et 12 % d’un diplôme supérieur ou égal à l’entrée en formation. De plus, 72 % des étudiants en formation de base étaient âgés de 25 ans ou moins. Un quart des inscrits étaient au préalable en emploi, 8 % se déclaraient au chômage, et 60 % étaient étudiants ou en formation sanitaire.

Télécharger les résultats :
[fichier Excel 2017]
[fichier Excel 2018]

Les sources et données disponibles :
L’enquête annuelle sur la formation aux professions de santé.

Pour en savoir plus :
Accéder à toutes les données sur data.Drees

 

 

Une faille juridique du dispositif des aides publiques aux entreprises

En France, le lundi 11 mai 2020 va rimer avec la réouverture de près de 400.000 entreprises. Au plan opérationnel, c'est évidemment un défi majeur pour les entrepreneurs et leurs équipes. Le coût des protections sanitaires que la situation impose ne va pas être négligeable tout comme le recul de la productivité issue des nouveaux aménagements obligatoires des postes de travail. Des estimations convergentes situent la chute de la productivité à hauteur de 15% ce qui est l'équivalent de ce que les 35 heures avaient coûté au pays.

https://www.atlantico.fr/decryptage/3589488/une-faille-juridique-du-dispositif-des-aides-publiques-aux-entreprises-pourrait-bien-finir-par-en-fragiliser-les-beneficiaires-coronavirus-covid-19-confinement-deconfinement-11-mai-2020-jean-yves-archer

Face à des tensions de trésorerie survenues pendant la période de confinement et du " shut-down ", nombre d'entreprises se sont tournées vers la formule dite du PGE : prêt garanti par l'État. Autrement dit, elles ont contracté des dettes financières auprès de leurs banques, celles-ci bénéficiant via BPI France d'une garantie de l'État qui s'élève à 70% du montant du prêt. Pour les PME, elle peut couvrir 90% du prêt.
En général, ce prêt pourra représenter jusqu'à 3 mois de chiffre d'affaires.

Mais le diable se cachant dans les détails, ce mécanisme bien pensé est parfois sorti de sa trajectoire juridique. Faute d'avoir gardé à l'esprit la jurisprudence constante de la Cour de cassation en cas de " poursuite illicite d'exploitation irrémédiablement compromise ", l'État a placé dans l'embarras plusieurs établissements financiers. En effet, confrontés à des demandes de prêts émanant de structures d'ores et déjà déficitaires, les banques ont été conduites à refuser des prêts en première intention malgré la garantie de l'État. Cette crainte du " soutien abusif " a été sous-estimé par les concepteurs de quelques 300 milliards d'aide aux entreprises. On aurait pu penser que le format total de cette aide aurait dû s'accompagner d'une vive clairvoyance en matière de Droit des affaires. Hélas...

Forte de son mandat tacite de soutien à l'économie, qui n'est pas sans rappeler celui que François Mitterrand avait confié au Crédit Lyonnais de Jean-Yves Haberer en 1993, BPI France a eu l'audace ( ou le réflexe ? ) de prendre en direct des dossiers de prêts initialement repoussés par les établissements financiers. En clair, cette montée en première ligne n'est pas dénuée de risque pour le contribuable consécutivement à des perspectives de contentieux futurs largement prévisibles. Pour employer un vocable récent, quid du soutien, par BPI France, d'entreprises zombies c’est-à-dire de canards boiteux tirant avantage facial du faible niveau des taux d'intérêt.

Concrètement, une fois cette vague de prêts accordés, cela signifie – en terme d'analyse financière – que bien des bilans d'entreprises vont présenter une structure déséquilibrée. Autrement dit, que le " gearing " ( ratio Endettement financier net rapporté au Total des capitaux propres ) va être médiocre voire répulsif pour des fournisseurs, pour la cote de crédit Banque de France, etc.

Afin de parer de possibles déconvenues, le Gouvernement vient de confier très récemment à Jean Lemierre, président de BNP Paribas, une mission dont l'objet est d'émettre des propositions en matière de renforcement des fonds propres, notamment des PME.

Le serpent de mer du fléchage d'une partie de l'assurance-vie vers la recapitalisation des entreprises risque de refaire surface dans un contexte difficile tant les épargnants sont pris d'une réelle aversion au risque.

On peut aussi concevoir de stimuler les opérations de conversions de compte-courant d'associés en dette obligataire notamment s'il s'agit d'ORA, c'est-à-dire d'obligations remboursables irréversiblement en actions.

Ce chemin de recapitalisation en deux étapes ( souscription de l'ORA puis débouclage ) permet de générer ce que l'on nomme des QFP : quasi-fonds propres qui, de ce fait, améliore la situation nette de l'entité concernée.
D'autres chemins peuvent être empruntés : ainsi, il peut être fait appel à la notion de dette mezzanine. Autrement dit, on assortit la dette de conditions strictes qui rendent son rang de remboursement le plus risqué pour le créancier.

Pour bien des praticiens, cette technique est opportune et je voudrais ici rendre hommage à Patrick Ponsolle, récemment disparu, qui fût un remarquable pionnier de l'ingénierie financière lorsqu'il était président d'Eurotunnel alors en situation de péril.

Par sa gestion active de la dette et par les restructurations obligataires, il a sauvé – autant que faire se pouvait alors – les mises des petits épargnants. C'est un exemple instructif en matière d'activation du poste des Quasi-fonds propres.

Pour aller plus loin, étant précisé ici que j'ai exercé un peu plus de dix ans les fonctions de commissaire aux comptes, il est fort utile de se rapporter au PCG : plan comptable général.

Les AFP ( Autres fonds propres ) sont définis par l'article 934-1 du PCG et visent le montant des émissions des titres participatifs, les avances conditionnées.

Comme l'indique le Francis Lefebvre comptable, " le contenu de la rubrique " autres fonds propres " fourni par le PCG n'est, à notre avis, pas limitatif : voir article R 123-190 §2 du Code de commerce. " ( voir définition dans une note Banque de France )

Il y a un vrai sujet autour de la notion d'avances conditionnées dans la mesure où " ce terme n'est défini dans aucun texte ".

Pour ma part, j'ai vu, à plusieurs reprises, une célèbre banque d'affaires recourir à cette notion pour compenser une créance ( compte-courant d'associés ) en sorte de compte-courant bloqués ( compte 167 du PCG ) sous le vocable d'avances conditionnés du fait des clauses juridiques qui accompagnaient cette novation. " La novation est un contrat qui a pour objet de substituer à une obligation, qu'elle éteint, une obligation nouvelle qu'elle crée. " ( article 1329 du Code civil ).

La physionomie prévisible des bilans de milliers d'entreprises suppose de faire preuve d'imagination financière dans le respect des prescriptions comptables. A défaut, la valeur des entreprises ( approche par l'actif net ) sera lourdement altérée par le stock de dettes et laissera place à des repreneurs potentiels plus ou moins opportunistes voire clairement prédateurs en cas d'incidents de paiement.

Avant de verser près de 7 Mds à Air France, nul doute que l'État aura intégré la plénitude de son champ des possibles et été imaginatif. Ou pas.

 

Étude Révèle: Les Villes les Mieux Positionnés pour l'Emploi

La hausse du chômage étant source d'inquiétude dans le monde entier, comment et où commencer à chercher un nouvel emploi est au premier plan dans l'esprit de beaucoup de gens, et trouver un angle narratif positif peut être un défi. Il se trouve que j’ai un nouveau set de statistiques qui je pense peut offrir à votre audience une source d’espoir et d’inspiration pour le futur. En effet, ce dernier pointe les meilleures villes où trouver un emploi en 2020.

Même si chaque ville est touchée différemment par la crise, certains citoyens bénéficient d'aides du gouvernement, tandis que d'autres, notamment dans le secteur de l'hôtellerie ou du tourisme, ont dû cesser complètement leurs activités. L'ensemble de données utilise les chiffres économiques antérieurs et postérieurs à la crise, en analysant l'évolution des taux de chômage entre aujourd'hui et l'année dernière à la même époque, l'impact des politiques de fermeture sur l'économie, ainsi que des statistiques sur la politique gouvernementale, la qualité de vie et l'égalité des sexes, afin de déterminer les meilleures villes en matière d'opportunités de carrière à travers le monde.

En complément, un sondage réalisé au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France, en Italie, en Espagne et en Allemagne, demandant comment la crise a affecté leur situation économique, a révélé qu'en moyenne 50 % des personnes interrogées avaient soit perdu leur emploi entièrement, soit vu leur capacité de revenu réduite d'une manière ou d'une autre depuis le début de la pandémie.

L’embargo pour ces données a été fixé au Jeudi 14 Mai 2020 pour 8h heure locale. Je vous invite à revenir vers moi si vous souhaitez consulter le communiqué de presse ou souhaitez recevoir plus de détails à propos du sondage mentionné ci-dessus. Aussi, si le sujet ne vous intéresse pas ou pensez que ce message bénéficierait aussi un de vos collègues, j’apprécierai grandement que vous leur fassier passer ce message.

Les résultats complet de l’étude et sa méthodologie sont accessibles à cette adresse (En Anglais): https://www.futurelearn.com/info/2020-best-cities-for-jobs-index

 

Aide sociale départementale :

résultats 2018 détaillés par département et séries historiques

La DREES met à disposition de nouvelles données départementales et nationales sur l’aide sociale des départements. Elles portent sur les dépenses, le personnel ou encore les bénéficiaires d’aides sociales aux personnes âgées ou handicapées, et sont issues de l’enquête Aide sociale menée annuellement auprès de l’ensemble des conseils départementaux français.

Fin 2018, 1,46 million d’aides sociales aux personnes âgées et 546 000 aides aux personnes handicapées

En décembre 2018, les personnes âgées bénéficient de 1,46 million d’aides sociales départementales, en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), hors Mayotte. Ce nombre augmente de 0,7 % par rapport à 2017. Ces prestations comprennent 54 % d’aides à domicile et 46 % d’aides à l’accueil. L’allocation personnalisée d’autonomie (APA), à domicile ou en établissement, représente 90 % de l’ensemble des aides aux personnes âgées.

Le nombre d’aides sociales départementales allouées aux personnes handicapées s’établit à 546 200 au 31 décembre 2018, dont 70 % d’aides à domicile et 30 % d’aides à l’accueil. Son augmentation est de 2,8 % entre 2017 et 2018, et s’explique principalement par le développement de la prestation de compensation du handicap (PCH), accordée à 314 800 personnes et représentant 58 % des aides aux personnes handicapées.

Stabilité des dépenses d’aide sociale des départements en 2018

Après déduction des recouvrements, récupérations et remboursements, les dépenses totales d’aide sociale départementale s’élèvent à 38,4 milliards d’euros en 2018. Le premier poste de ces dépenses (31 %) est le RSA, et s’établit à 11,8 milliards d’euros. Les montants consacrés à l’aide sociale à l’enfance (8,0 milliards), à l’aide aux personnes handicapées (7,9 milliards) et aux personnes âgées (7,5 milliards d’euros) représentent chacun entre 20 % et 21 % du total. Enfin, les dépenses de personnel, des services communs et d’autres interventions sociales y contribuent à hauteur de 8 % (3,2 milliards d’euros).

Les dépenses nettes totales sont quasiment stables par rapport à 2017 (-0,2 % en euros constants). Cette tendance globale est le résultat de l’augmentation des dépenses d’aide sociale à l’enfance (+1,3 %), d’une part, et de plusieurs stagnations ou baisses, d’autre part : une stabilité des dépenses nettes liées au RSA (0,0 %), une faible diminution – inédite – de celles d’aide sociale aux personnes handicapées (-0,2 %), une décroissance de celles liées aux aides aux personnes âgées (-0,6 %) et enfin un fléchissement marqué des autres dépenses nettes d’aide sociale (-3,1 %).

119 400 personnes employées fin 2018 par les départements pour leur action sociale et médico-sociale

Fin 2018, les conseils départementaux de France, hors Mayotte, emploient 119 400 personnes pour leur action sociale ou médico-sociale, dont près de 37 100 assistants familiaux, 36 600 agents administratifs et techniques, et plus de 31 100 agents sociaux et éducatifs. L’effectif total est stable par rapport à 2017 (-300 personnes, soit -0,3 %).

Hors assistants familiaux, l’effectif total exprimé en équivalent temps plein (ETP) s’élève à 77 100 ETP. Près d’un tiers du personnel travaille dans des services polyvalents et deux tiers dans des services spécifiques : 17 % exerce dans le secteur de l’aide sociale à l’enfance, et 16 % dans celui de la protection maternelle et infantile.

Avertissements

Dans le contexte de la crise sanitaire, la mise en ligne sur le site data.Drees est suspendue pour des raisons techniques. Les fichiers téléchargeables ici complètent (nouvelles données) ou remplacent (révision de données statistiques déjà diffusées) ceux mis habituellement à disposition sur le site data.Drees.

S’agissant des données sur les bénéficiaires de l’aide sociale à l’enfance, seuls sont ici diffusés les résultats détaillés par département fin 2017 et certains indicateurs nationaux provisoires sur la situation fin 2018. Les données détaillées et départementales au 31 décembre 2018 seront exceptionnellement diffusées en juin.

Téléchargez les résultats sur les bénéficiaires de l’aide sociale des départements
- « Les bénéficiaires de l'aide sociale départementale - séries longues (1996-2018) » [fichier Excel]
- « Les bénéficiaires de l'aide sociale départementale en 2018 » [fichier Excel]
- « Les bénéficiaires de l'aide sociale départementale en 2017 » [fichier Excel]
- « Les bénéficiaires de l'aide sociale départementale en 2016 » [fichier Excel]

Téléchargez les résultats sur les dépenses l’aide sociale des départements
- « Les dépenses d’aide sociale des départements – séries longues et résultats détaillés 2018 » [fichier Excel]

Téléchargez les résultats sur le personnel de l’action sociale et médico-sociale des départements
- « Le personnel départemental de l’action sociale et médico-sociale de 2014 à 2018 » [fichier excel]
- « Le personnel départemental de l’action sociale et médico-sociale en 2018 » [fichier excel]
- « Le personnel départemental de l’action sociale et médico-sociale en 2017 » [fichier excel]
- « Le personnel départemental de l’action sociale et médico-sociale en 2016 » [fichier excel]
- « Le personnel départemental de l’action sociale et médico-sociale en 2015 » [fichier excel]
- « Le personnel départemental de l’action sociale et médico-sociale en 2014 » [fichier excel]

À propos de l’enquête Aide sociale

Cette enquête est adressée chaque année à l’ensemble des départements de France métropolitaine et des départements et régions d’outre-mer (DROM). La DREES recueille ainsi des informations sur les bénéficiaires des aides sociales, l’activité des services de protection maternelle et infantile, les personnels de l’action sociale et médico-sociale et les dépenses associées.

Pour en savoir plus
- Présentation détaillée de l’enquête Aide sociale auprès des conseils départementaux
- Ouvrage de référence : « L’aide et l’action sociales en France - Perte d’autonomie, handicap, protection de l’enfance et insertion - édition 2019 », sous la direction d’Isabelle Leroux. Collection Panoramas de la DREES. Novembre 2019.

 

Comment les Français ont-ils vécu leur retour au travail le 11 mai ?   

Seulement 39% des Français sont retournés travailler ce lundi

Plus de 68% ont choisi un mode de transport en solitaire

86% des Français avaient emmené un masque de protection avec eux

Seulement 56% des entreprises étaient capables de fournir un masque à leurs employés

35% des Français ont gardé leur masque pour travailler toute la journée...

Mais 79% ont été gênés dans leur travail par le port du masque

53% n'ont pas bien travaillé à cause du manque de personnel, de la peur d'être contaminés et d'une surcharge de travail

Comment s'est passé le déconfinement et le retour au bureau du 11 mai ?

QAPA, la plateforme de recrutement par l'intériminterrogé* plus de 4,5 millions de personnes afin de connaître dans le détail cette journée de reprise exceptionnelle 

Lien officiel : www.qapa.fr

*Méthodologie : Sondage réalisé le 11 et 12 mai 2020 auprès de 4,5 millions de candidats et 135 000 recruteurs sur la plateforme QAPA. Parmi ces personnes interrogées, 52% d'entre eux sont des non-cadres et 48% sont des cadres. Toutes les informations mises en avant par les candidats sont déclaratives.

Un retour très calme

Les activités professionnelles semblent reprendre mais sans grande précipitation. Ainsi, seulement 39% des Français déclarent être retournés sur leur lieu de travail ce lundi 11 mai. A noter que les femmes sont plus nombreuses dans ce cas (63%) que les hommes (59%).  

Etes-vous retourné(e) sur votre lieu de travail ce 11 mai ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui

39%

37%

41%

Non

61%

63%

59%

« Je marche seul ! »

La grande majorité des Français préfère la solitude pour ce retour au travail. Ainsi, plus de 68% des personnes interrogées avouent avoir fait leur parcours totalement seules que ce soit à pied, en voiture, en moto ou bien à vélo. Les transports en commun n'ont été choisis que par 28% des travailleurs et le covoiturage n'a été utilisé que par 4% seulement.

Si oui, quel moyen de transport avez-vous privilégié pour retourner au travail ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Seul (e) : à pied, véhicule motorisé, vélo

68%

69%

67%

Transports en commun

28%

29%

27%

Covoiturage

4%

2%

6%

Des travailleurs plus prévoyants que leurs employeurs

Très sensibles à leur protection et celle des autres, 86% des Français avaient emmené avec eux un masqueUne attitude judicieuse puisque seulement 56% des entreprises étaient capables de fournir un masque à leurs employés.

Aviez-vous apporté un masque au bureau ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui

86%

94%

79%

Non

14%

6%

21%

Votre entreprise fournissait-elle des masques ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui

56%

57%

55%

Non

44%

43%

45%

Travail masqué

Une fois au travail, les Français qui tombent le masque sont peu nombreux. En effet, 35% ont porté leur protection respiratoire durant toute la journée et 43% uniquement lorsqu'ils étaient en présence d'autres personnes. A noter que les femmes sont encore majoritaires (83%) par rapport aux hommes (71%) pour se prémunir de toute contamination.

Avez-vous porté un masque au travail ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui toute la journée

35%

42%

27%

Oui mais uniquement en réunion ou en présence d'autres personnes

43%

41%

44%

Non

22%

17%

29%

Contre le virus... et le travail !

Si le masque permet de se protéger de la contamination, il empêche également de travailler correctement. C'est ce que déclarent 79% des Français qui ont été particulièrement gênés par le port du masque pendant leur journée de travail.

Ce masque vous a-t-il gêné pour travailler ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui

79%

81%

77%

Non

21%

19%

23%

Une reprise difficile

Masque ou pas, globalement 53% des Français n'ont pas pu travailler correctement pour cette journée de reprise. Parmi les trois principales raisons invoquées, le manque de personnel arrive en tête pour 79% des personnes interrogées, juste devant la crainte d'être contaminés à 78% et la surcharge de travail pour 62%.    

Avez-vous pu travailler efficacement lors de ce retour sur votre lieu de travail ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui

47%

41%

53%

Non

53%

59%

47%

Si non, pour quelle(s) raison(s) ? 

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Pas assez de personnel présent

79%

81%

77%

Beaucoup de craintes d'être contaminé(e)

78%

89%

66%

Beaucoup trop de travail et d'activité

62%

64%

59%

Manque de motivation

54%

52%

55%

Beaucoup de désorganisation

52%

42%

61%

Pas assez d'activité professionnelle

10%

9%

11%

Télétravailler même déconfinés

Bilan de cette journée de reprise : 68% des femmes et 63% des hommes déclarent qu'ils vont refaire une demande à leur employeur pour retravailler en « home office ». Le télétravail, même en déconfinement, est bien loin d'être oublié et va largement se démocratiser 

Allez-vous demander à faire du télétravail ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui

66%

68%

63%

Non

34%

32%

37%

QAPA en 4 chiffres :

+500 entreprises clientes,

+10 000 intérimaires salariés par QAPA,

+50% des offres d'emploi reçoivent des profils disponibles en moins de 4 heures,

20% des intérimaires sont recrutés en CDI après 3 mois de mission.

 

Déconfinement :
79% des projets immobiliers des Français sont maintenus

Sondage Egide Informatique réalisé par OpinionWay

Egide Informatique​, filiale du groupe DL Software et éditeur de logiciels dédiés à la gestion de parcs immobiliers, a souhaité apporter un éclairage à son écosystème en cherchant à analyser les comportements des Français en matière de projets immobiliers au sortir du confinement.

Les grands enseignements de l'étude :

- Malgré les incertitudes économiques liées à l'épidémie de coronavirus, la majorité des projets immobiliers des Français a été maintenue (79%).

- Les Français déclarent qu'ils vont augmenter leur budget d'achat immobilier de 3%.

- ​Alors que la période de confinement met en valeur le confort des zones rurales, ​la majorité des Français (70%) déclare vouloir investir hors d'une d'une grande agglomération.

Le marché de l'immobilier semble garder la confiance des Français

Le ralentissement du marché de l'immobilier résultant de la crise sanitaire semble moins important que prévu. ​En effet, 21% des Français déclarent ne pas donner suite à un projet immobilier.

Si 79% des projets immobiliers sont maintenus, 41% des français souhaitent tout de même les retarder de plusieurs mois.

La perspective d'une évolution des prix de l'immobilier n'est qu'un critère secondaire motivant les décisions des Français concernant leurs projets en la matière. Les personnes interrogées déclarent le plus souvent qu'elles se sont décidées sur le fondement d'autres raisons, autant pour décider de maintenir leur projet (30%), de le reporter (27%) ou de l'annuler (17%).

Des budgets d'acquisition en légère hausse

Besoin d'espace, songe d'une terrasse ensoleillée et d'un jardin arboré...Le confinement aura peut être eu du bon sur les prévisions d'achats des Français. En effet, le budget moyen initialement déclaré par les Français

pour le projet d'achat d'un bien immobilier semble stable avec une bonne résistance du panier d'achat​. On constate de surcroît une légère hausse passant de 159 000€ avant le confinement à 163 000€ après le confinement, soit une ​hausse de 3%.

La tendance est inversée pour les budgets consacrés aux projets de location d'un bien immobilier. Concernant davantage les Français plus modestes, le budget moyen consacré à un projet de location passe de603€enmoyenneavantleconfinementà571€aprèsleconfinement,soituneb​ aissede5%​.

Vers un retour “au vert” des Français ?

Facilité en partie par le télétravail, une partie des habitants des grandes agglomérations sont allés se confiner en province pour trouver plus de confort et d'espace. De la même façon, une grande majorité des Français délaisseraient les grandes agglomérations s'ils avaient la possibilité d'investir dans un bien immobilier : ​70% choisiraient plutôt un bien en dehors de ces agglomérations, contre 23% qui opteraient pour un investissement dans une métropole comptant 100 000 habitants ou plus.

Le premier choix des Français serait même d'investir en zone rurale, le plus souvent davantage accessible financièrement (32%). 23% déclarent qu'ils investiraient dans une petite ville (3 500 à 20 000 habitants), et 15% dans une ville moyenne (20 000 à 100 000 habitants). L'Île- de-France apparait en outre peu attractive en matière immobilière pour la plupart des Français : seulement 11% déclarant qu'ils y feraient cet investissement, contre 12% dans une grande métropole régionale.

  • ●  La désaffection pour les grandes agglomérations est moins grande chez les personnes appartenant aux catégories socioprofessionnelles supérieures de la population, dont 17% investiraient dans une grande métropole régionale, contre 9% des personnes appartenant aux catégories populaires.

  • ●  Seuls les habitants de la région parisienne opteraient en majorité pour un investissement dans une grande agglomération, en Île-de-France ou en province (53%, contre 29% des habitants des autres grandes métropoles régionales, 11% des habitants des agglomérations moyennes, 14% des petites agglomérations et 9% des habitants des zones rurales).

    Yves Sanchez, Directeur Général d'Egide Informatique souligne : “ Avant de lancer ce sondage, nous nous attendions à des intentions plus pessimistes. Pour comparaison, la crise financière de 2008 avait provoqué une chute de 30% des transactions et une baisse de prix de 8%. La prudence est de mise, mais il semble que nous nous dirigions plus vers un changement de comportement plutôt qu'une crise du secteur. Une grande majorité des Français délaisserait désormais les grandes agglomérations. La distanciation sociale et le télétravail accélèrent certainement cette tendance. C'est peut être finalement une bonne nouvelle ; ce rééquilibrage permettrait d'une part d'influer sur les prix en faveur du consommateur dans les zones dites tendues et d'autre part de relancer le marché extra-urbain. Pour faciliter l'émergence des ces nouveaux comportements, le secteur doit accélérer sa transformation digitale, en démocratisant notamment la signature électronique des actes de vente et d'achat à l'aide des bons partenaires technologiques.”

Détail des résultats sur demande.

Méthodologie : sondage Opinion Way pour Egide Informatique réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 29 au 24 avril 2020 auprès d'un échantillon de 1027 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon les méthodes des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de région de résidence.

A propos de Egide Informatique :

Egide informatique, filiale du groupe DL Software, conçoit et distribue depuis plus de 30 ans des solutions logicielles apportant des réponses adaptées à chaque professionnel du marché de l'immobilier Administrateurs de biens, Syndics de copropriété, Gestionnaires de patrimoine, Institutionnels, Foncières. Ouvert à l'ensemble de l'écosystème de l'immobilier. Egide intègre aujourd'hui des solutions reconnues de communication multicanale, de dématérialisation, d'archivage électronique et de gestiondelarelationclient.P​ ourensavoirplus:​https://www.egide.net/

 

 

 

 Paris, le 14 mai 2020

 
 

SOUS EMBARGO

Jusqu'au 15 mai 2020 à 6 heures

 
 

À PARAÎTRE :

En 2018, 3,4 % des retraités cumulent emploi et retraite

Yoann Musiedlak (DREES)
Coll. 
Études et Résultats, n°1146,

Drees, mai.

 

En 2018, 3,4 % des retraités de 55 ans ou plus résidant en France, soit 482 000 personnes, exercent une activité professionnelle tout en percevant une pension de retraite, selon l’enquête Emploi de l’Insee. La part des personnes en situation de cumul emploi-retraite parmi les retraités de 62 à 64 ans diminue depuis 2015, alors qu’elle augmente parmi les autres tranches d’âge.

Cette baisse pourrait être liée aux nouvelles règles du cumul emploi-retraite définies par la réforme de 2014, qui a pu conduire certains assurés à prolonger leur carrière dans le cadre de la surcote plutôt que du cumul.

 Déconfinement - Reprise de l'intérim, 1200 offres d'emplois 

 

Après deux mois de confinement et une crise qui impacte fortement des secteurs d’activités, le marché de l'emploi a été déstabilisé et l'intérim s'est trouvée particulièrement touchée.

Or, depuis le 11 mai et le début du déconfinement, Mistertemp', le leader de l’intérim digital constate une reprise qui s’amorce et propose plus de 1200 offres d'emplois dans divers domaines.  

Avec notamment :

  • 550  offres en logistique
  • 280 offres  dans l’agroalimentaire
  • 70 offres dans le BTP
  • 50 offres dans l’agriculture

Aussi, Mistertemp’ se rend compte que certaines régions moins touchées par l'épidémie reprennent une activité plus soutenue que dans les zones massivement touchées.

Dans les régions classées vertes, Mistertemp' group recense 73% de postes à pourvoir tous secteurs confondus contre 27% dans les zones rouges.

« Après une grande période d’incertitude, on commence vraiment à voir le bout du tunnel. De nombreux clients commencent à nous rappeler pour nous prévenir de la réouverture de leurs sites. Non seulement les secteurs qui n’avaient que ralenti, reprennent de la vitesse, mais on voit également des secteurs comme le BTP ou l’agriculture qui commencent à repartir ». Explique Alexandre Pham, co-fondateur de Mistertemp'.

Alexandre Pham se tient à disposition pour toute demande d’interview ou de reportage.

Appelez-nous, 

Fauve Riou – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  – 06 60 99 63 49

Mathilde Louette - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  - 06 31 98 64 54

A propos de Mistertemp’group

Lancée en 2009 par Alexandre Pham et Rémy Sultan, co-fondateurs du Groupe d’intérim MisterTemp’ Group, MisterTemp’group réinvente au quotidien l’expérience utilisateur des candidats dans leur recherche d’emploi. Devenu leader sur le marché de l’intérim digital avec sa marque Mistertemp’, MisterTemp’group a mis en poste en 2019 plus de 35000 personnes pour ses 5 000 entreprises clientes. Pour ses clients et candidats, MisterTemp’ group propose offre alliant la puissance du digital à un service de proximité. https://www.mistertemp-group.com

 

Inclusion des personnes LGBT : l'entreprise peut aussi agir.

En 2020, encore 32 % personnes LGBT entendent encore des propos vexants ou désobligeants sur les lieux de travail. 
AvecSOYONS SÉRIEUX !, TELL ME THE TRUFFE invite chacun à agir pour mieux les inclure dans l'univers professionnel. 


Le 1erdispositif de sensibilisation pour une meilleure inclusion des personnes LGBT+ au travail.

« Si les entreprises communiquent assez facilement sur l'intégration professionnelle des personnes handicapées ou l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, nous constatons qu'elles ont davantage de difficulté à aborder la question de l'inclusion des personnes LGBT. Elles nous demandent souvent si le sujet ne relève pas uniquement de la sphère privée et pensent qu'il ne concerne qu'une très faible minorité de personnes ». 
déclare David HERZ,cofondateur de l'agence TELL ME THE TRUFFE, créatrice de SOYONS SERIEUX !

 

Comment le marché de l'emploi sort de la crise sanitaire ?

Le nombre de candidats augmente progressivement avec le déconfinement

Après avoir baissé de moitié, le nombre d'offres d'emploi sur le marché remonte

Paris, 8 juin 2020

QAPA, la plateforme de recrutement par l'intérim, dévoile son baromètre de l'emploi profondément marqué par les différentes phases depuis le début de la crise sanitaire. Une analyse qui montre un regain spectaculaire des embauches et des demandes.

« Le marché de l'emploi a été totalement perturbé par les différentes phases de la crise sanitaire. Annonce de la pandémie, confinement, déconfinement progressif, ... autant de situations exceptionnelles qui ont complètement déstabilisé les candidats et les recruteursNéanmoins, de grandes tendances se dessinent et permettent de reprendre confiance avec une reprise rapide », a commenté Stéphanie Delestre, fondatrice et Présidente de QAPA.

+7 % de candidats en seulement 3 semaines

Le nombre de personnes qui recherchent un emploi sur QAPA est nette augmentation depuis le 18 mai : plus de 7,2 % exactement de candidatsCet accroissement est en partie dû à l'afflux important des étudiants qui sont à présent plus disponibles pour postuler et cherchent des offres d'emploi jusqu'en septembre inclus et expriment le souhait de travailler rapidement. Parmi les profils les plus représentés, les demandeurs d'emploi en fin de droit ainsi que les candidats au chômage partiel qui perçoivent moins de salaire et qui cherchent des compléments, sont également très nombreux.

44% d'augmentation des offres d'emploi sur QAPA

De son côté, si le nombre d'offres d'emploi sur le marché avait baissé de moitié pendant le confinement, il ne cesse de remonter depuis le 11 mai, date du début de la première phase du déconfinement.

L'accroissement des offres d'emploi sur les agrégateurs partenaires de QAPA est aussi clairement révélé avec 42% d'augmentation. Celle-ci est un peu moins importante que sur QAPA vu que son essence même est d'être une plate-forme 100% web et donc accessible 24H/24, ce qui augmente considérablement les possibilités pour les recruteurs.

 4564an$IN8280159158941855@VWP21DB01" width="700" style="box-sizing: content-box; vertical-align: middle; line-height: 1.4em; max-width: 10000px; width: 700px; height: 441px;">

QAPA en 4 chiffres :

+500 entreprises clientes,

+5.000 intérimaires salariés par QAPA en 2019

74% des offres d'emploi reçoivent des profils disponibles en moins de 4 heures,

20% des intérimaires sont recrutés en CDI après 3 mois de mission.

 

SANTE DES SALARIES ET DECONFINEMENT // Baromètre OpInion

Les précédents vagues du baromètre OpinionWay pour Empreinte Humaine durant le confinement ont montré  que le COVID19 n’était pas qu’une crise épidémiologique mais aussi une crise psychosociale.

Jusqu’à 47% des salariés français était en détresse psychologique pendant le

confinement dont 21% en détresse  psychologique élevée avec de forts risques de développement de troubles mentaux plus ou moins sévères.

Cette 3ème vague sera l’occasion de dresser une forme de bilan du confinement mais également de prendre le pouls de l’état des salariés ('psychologique ou physique) en sortie de confinement mais aussi de s’interroger sur l’avenir et de se poser les questions structurantes pour le futur du travail :

  • Les salariés français sont ils marqués ?  
  • Quel est leur état depuis la sortie du confinement ?
  • Le télétravail serait une organisation à pérenniser massivement pour certaines entreprises ?
  • Est il positif pour la santé mentale des salariés ?
  • Quels sont les risques psychosociaux (mesurés scientifiquement) par secteurs d’activité ?
  • Les lignes d’écoute psychologiques mises en place par les employeurs sont-elles utilisées et efficaces ?  
  • La détresse psychologique s’est elle transformée en syndrome post traumatique ? 
  • Quelles sont dès lors les capacités de résilience des salariés ?
  • Les priorités de vie des salariés français ont-elles évoluées?
  • Les entreprises devront-elles s’adapter à des crises de vocation, à de nouvelles attentes ou de valeurs plus prégnantes de la part des salariés ?

  

Autant de questions qui seront évoquées lors de la présentation du 9 juin.

Vous voudrez bien trouver ci-dessous une invitation au point presse de présentation.

Cordialement

#Déconfinement #EtatPsychologique #SantéTravail

A l’occasion de la Semaine pour la Qualité de Vie au Travail,

du 15 au 19 juin 2020

Christophe NGUYEN

Président d’Empreinte Humaine, Enseignant,

Psychologue du travail et des organisations


Jean-Pierre BRUN

Co-fondateur d’Empreinte Humaine

Professeur de management Laval Québec (retraité), Expert conseil


ont le plaisir de vous inviter

à la présentation des résultats de la 3ème vague

du baromètre exclusif Opinionway pour Empreinte Humaine

sur l’état psychologique, les risques psychosociaux

et la résilience des salariés français deux semaines

après la fin du confinement 

Mardi 9 JUIN 2020 à 9h00

Pour participer à ce rendez-vous, merci de vous inscrire par retour de courriel ou à l’adresse  suivante  : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

le lien de connexion vous sera alors adressé

.

Agence Ozinfos

Amine Moussaoui et Sothany Tum

06 27 26 49 64 - 06 27 26 49 65

Réalisée du 20 au 29 mai 2020 auprès d’un panel représentatif de 2000  salariés

 

 

 Paris, le 4 juin 2020

 
 

SOUS EMBARGO

Jusqu'au 5 juin 2020 à 6 heures

 
 

À PARAÎTRE :

Le non-recours aux prestations sociales

Mise en perspective et données disponibles

Dossier coordonné par Lucie Gonzalez et Emmanuelle Nauze-Fichet
Coll. 
Les Dossiers de la DREES, n°57,

Drees, juin.

 

Ce dossier vise à dresser un panorama des données déjà produites par la DREES sur le non-recours aux prestations sociales et annoncer les travaux prévus pour les prochaines années.

Une note de synthèse introductive met le sujet en perspective : comment le non-recours aux prestations, devenues de plus en plus ciblées, est-il devenu un objet de préoccupation des associations, des chercheurs et des acteurs publics ? Quels sont les enjeux de la lutte contre le non-recours ? Quelles sont les stratégies mises en oeuvre ? Quelles données sont disponibles sur l’ampleur du non-recours, le profil des non-recourants, les motifs déclarés, pour étayer l’action publique en la matière ?

Suivent un ensemble de fiches rassemblant les éléments statistiques disponibles sur le champ d’action du ministère des Solidarités et de la Santé, produites par la DREES et la Cnaf (et la Dares pour le RSA).

Deux premières fiches, transversales, traitent de l’opinion des Français sur le non-recours et leur connaissance des prestations d’une part, des méthodes de mesure du non-recours en France et des difficultés qu’elles posent d’autre part. Sur ce dernier point, un chantier méthodologique d’ampleur, qui vise à expertiser le potentiel de la microsimulation et améliorer à horizon 2021 la mesure du non-recours à certaines prestations sociales, vient d’être engagé par la DREES, en partenariat avec la Cnaf, l‘université Paris Est Créteil et l’Insee et grâce à un financement de la Délégation interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté (DIPLP).

Les quatre fiches suivantes, assez courtes, rassemblent les éléments chiffrés, ainsi que leurs limites ou les difficultés d’estimation rencontrées, pour les différents risques sociaux : pauvreté-exclusion sociale, famille, vieillesse-survie, santé.

Enfin, une dernière fiche présente les résultats de l’évaluation de l’expérimentation du rendez-vous des droits « élargi », pilotée par la DREES en collaboration avec la Cnaf, l’École d’économie de Paris et Pôle Emploi (et avec un financement de la Commission européenne). Il s’agit de l’extension aux demandeurs d’emploi en début ou fin de droits du rendez-vous des droits, d’un guichet unique mis en place par les CAF pour réduire le non-recours.

 

Baromètre de la finance solidaire La Croix / Finansol

 

2019 – Une année record pour la finance solidaire

 

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Paris, le 8 juin 2020 – La finance solidaire enregistre une année 2019 record : 3 milliards d’euros supplémentaires déposés par les épargnants solidaires (+ 24 %), soit la meilleure année jamais réalisée en valeur absolue. C’est ce que révèle le 18ème Baromètre de la finance solidaire, publié dans le journal.

Avec un encours global de 15,6 milliards d’euros, l’épargne solidaire remporte cette année encore l’adhésion des Français, et tend à prouver son potentiel de réponse face aux enjeux écologiques et de solidarité, révélés dans le contexte actuel de la crise du Covid-19. La Croix du 8 juin.

 

« Dans le monde de demain, la finance solidaire continuera à infléchir notre modèle économique en fonction d’exigences sociales et environnementales, renforcées par cette crise, et d’impératifs de solidarité. Avec prémonition, nous avions axé le Baromètre de l’an dernier sur la santé et le « prendre soin de l’autre ». Cette année, notre fil rouge est l’environnement (biodiversité, énergies renouvelables, soutien aux exploitants agricoles, …), qui représente déjà un quart au moins des financements solidaires. C’est le signe d’une mutation sociale et environnementale déjà engagée par les entreprises solidaires, dont témoignent ses impacts. Plus que jamais, pour les aider à passer le cap de la récession elles ont besoin du soutien d’épargnants engagés et patients. » analyse Frédéric Tiberghien, Président de Finansol.

 

L’année 2019 confirme l’attrait des Français pour la finance solidaire

Comme le démontrent les résultats du 18ème Baromètre de la finance solidaire La Croix/Finansol, l’année qui vient de s’écouler est celle de tous les records.

 

En 2019 (en €)

Evolution en % par rapport à 2018

Encours global de l’épargne solidaire

15,6 milliards

+ 24 %

Epargne bancaire solidaire

5,1 milliards

+ 29 %

Epargne salariale solidaire

9,7 milliards

+ 21 %

Epargne collectée par les entreprises solidaires

0,8 milliards

+ 25 %

Source : Finansol

Par ailleurs, les financements solidaires ont progressé à 458 millions d’euros (+ 23 %), ce qui constitue la vraie mesure de son apport aux entreprises solidaires. En 2019, la finance solidaire a ainsi permis :

Ø  de créer/consolider 42 000 emplois,

Ø  d’accueillir 1 360 personnes dans des logements ou places d’hébergement,

Ø  de soutenir plus de 66 acteurs du développement économique dans les pays en développement,

Ø  de contribuer à l’approvisionnement de 25 155 foyers en électricité renouvelable.

 

Une dynamique aidée par une bonne santé des marchés financiers en 2019, ainsi qu’une forte mobilisation des établissements financiers

Ces chiffres records s’expliquent en grande partie par la bonne santé des marchés financiers en 2019, qui a revalorisé les encours collectés sur les OPC. Ces fameux fonds « 90-10 » représentent en effet près de ¾ des placements solidaires.

Les effets de la Loi LME du 4/8/2008 se font également toujours ressentir. L’encours déposé sur les FCPE solidaires connait une hausse de 22%. L’épargne salariale solidaire reste le premier moteur de croissance, concentrant 62% des encours d’épargne solidaire. 

Par ailleurs, plusieurs réseaux bancaires et financiers ont été particulièrement actifs (cf. encadré de droite)L’année 2019 a ainsi enregistré une progression spectaculaire de la collecte bancaire (+29%), qui dépasse celle de l’épargne salariale, et 810 000 nouvelles souscriptions, soit presque le double de 2018, témoignant de l’importance de la promotion des placements solidaires par les établissements financiers.

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La finance solidaire, acteur indispensable du monde de demain ?

 

« Au milieu de la plus grave récession depuis la crise de 1929, la publication de ce baromètre nous oblige à un double regard : vers le monde d’hier et vers celui de demain. Les chiffres exceptionnels de 2019 doivent nous faire prendre conscience que le monde d’hier est bel et bien derrière nous, et que le monde que nous devons construire après cette terrible crise sera solidaire ou ne sera pas. Plus que jamais, la finance solidaire sera un accoucheur du monde d’après. » souligne Frédéric Tiberghien, Président de Finansol.

 

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Méthodologie du Baromètre de la finance solidaire La Croix/Finansol

Issu des recherches de l’Observatoire de la finance solidaire, ce document simple et complet de 8 pages dévoile les dernières évolutions et tendances du secteur de la finance solidaire en France. Il invite également le lecteur à découvrir tous les produits labellisés Finansol et comment devenir épargnant solidaire.

Publication annuelle en partenariat avec le quotidien La Croix.