avec toujours un grand merci à notre pourvoyeur d'articles, d'infos, Pierre-Jean Llorens, le bien nommé ...

Pour notre client (basé à dans le 26) société logistique de premier ordre nous recherchons le candidat suivant :

-Chef de projet TMS ou WMS pour un CDI 45/55 ke en client final

Si vous êtes interessés, merci de nous faire parvenir un CV,

 

Hervé Dulaire

IT Resourcer

ITProject-search

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Télétravail, covoiturage, intérim...

Que choisissent les entreprises pendant les grèves ?

16% des sociétés ont choisi le télétravail, une pratique habituelle pour 9% d'entres elles

Le covoiturage mis en place par 39% des sociétés, à destination des employés à 77%

28% des entreprises ont préféré l'intérim aux autres solutions

L'intérim est plus efficace pour 37% des sociétés, devant le covoiturage (31%) et le télétravail (14%)

Après les grèves, 41% des sociétés vont garder le covoiturage, 35% l'intérim et 29% le télétravail

Paris, 17 décembre 2019

Comment les entreprises s'organisent pendant les grèves ?

QAPA, l'agence d'intérim 100% online, interrogéplus de 135 000 sociétés et 4,5 millions de candidats afin d'en savoir plus sur les solutions les plus adoptées en période de crise sociale. Finalement, le télétravail ne semble pas être la pratique la plus répandue, ni la plus efficace...

Lien officiel : www.qapa.fr

*Méthodologie : Sondage réalisé entre le 10 et 16 décembre 2019 auprès de 135 000 recruteurs et 4,5 millions de candidats sur QAPA. Parmi ces personnes interrogées, 52% d'entre eux sont des non-cadres et 48% sont des cadres. Les chiffres et statistiques représentent un état des lieux de l'emploi en France. Toutes les informations mises en avant par les candidats sont déclaratives.

Du télétravail... mais pas trop !

Malgré les difficultés occasionnées par les mouvements de grèves, seulement 16% des entreprises françaises ont mis en place des solutions de travail à distance pour leurs employés. En effet, le télétravail ne semble être une pratique habituelle que pour uniquement 9% des sociétés qui sont encore un peu frileuses pour le développer.

Avez-vous fait ou proposé du télétravail pendant les grèves ?

Réponses

Pourcentages

Oui

16%

Non

84%

Le télétravail est-il habituel dans votre société ?

Réponses

Pourcentages

Oui

9%

Non

91%

Témoignage de Juanita Cid, Head of Marketing & Communication chez Youboox, plateforme de lecture numérique : « Chez Youboox, le travail "en remote" comme nous l'appelons, existe pratiquement depuis le début de l'activité en 2012. La majeure partie de l'équipe technique est basée à en Bretagne, à Lyon, et MontpellierTous les autres collaborateurs ont également cette flexibilité car les missions requièrent essentiellement un ordinateur et les documents de travail sont en ligne et partagés. Pendant les grèves, la moitié de l'équipe parisienne a dû également travailler à distance depuis chez eux ».  

Plus de covoiturage que de télétravail

En revanche, pour faciliter les déplacements, le covoiturage est beaucoup plus suivi en entreprise. Ainsi, 39% des sociétés interrogées déclarent avoir mis en place un service de covoiturage interne pour éviter tout problème liés aux transports. Ce système est davantage prisé pour les employés (77%) que pour les dirigeants (23%).

Avez-vous mis en place du covoiturage ?

Réponses

Pourcentages

Oui

39%

Non

61%

Le covoiturage était à destination :

Réponses

Pourcentages

Des dirigeants

23%

Des employés

77%

L'intérim plus important que le télétravail

Autre solution pour palier à l'absence de certains employés : l'intérim. Ainsi, 28% des entreprises ont décidé de faire appel à des intérimaires pendant les grèves pour pouvoir continuer leur activité.

L'entreprise a-t-elle fait appel à des intérimaires pendant les grèves ?

Réponses

Pourcentages

Oui

28%

Non

72%

Témoignage d'Arnaud De Lesseigues, PDG de Dejean Marine « Quand on ne peut pas arrêter nos productions comme chez Dejean Marin, on fait appel à l'intérim. »

Qu'est-ce qui fonctionne le mieux ?

Finalement, entre les différentes solutions, l'intérim semble être la plus efficace pour 37% des entreprises. Elle devance le covoiturage avec 31% de répondants et le télétravail avec 14%. A noter que d'autres solutions sont également évoquées à 18%, comme les aménagements horaires, les installations dans d'autres bureaux, ou des modifications d'emplois du temps (prises de congés,...).

Quelle solution a finalement été la plus efficace pour le travail de vos équipes ?

Réponses

Pourcentages

Télétravail

14%

Intérim

37%

Covoiturage

31%

Autre

18%

Et après ?

Les problèmes vécus dans les transports ont finalement peut-être fait changer certaines mentalités puisque 41% des entreprises se disent prêtes à continuer le covoiturage. Même constat pour l'intérim avec 35% de représentativité et seulement 29% pour le télétravail.

Quelle(s) solution(s) allez-vous garder après les grèves ?

Réponses

Pourcentages

Télétravail

29%

Intérim

35%

Covoiturage

41%

Autre

7%

A propos de Qapa.fr

Qapa.fr est le partenaire emploi de tous les Français. 100% positif 0% souci. Qapa.fr rassemble aujourd'hui 4,5 millions de candidats, 200.000 nouveaux inscrits chaque mois dans tous les secteurs et dans toute la France. En 2016, Qapa.fr a lancé le 1er service de recrutement d'intérimaires en temps réel 100% digital et mobile.

 

Les Français sont-ils de moins en moins prêts à travailler le jour de Noël ?

Plus de Français travaillent le 25 décembre 6% contre 5% en 2017

Seuls 34% des Français seraient d'accord pour travailler le jour de Noël alors qu'ils étaient 46% en 2017

69% des Français accepteraient de travailler le 25 décembre pour plus d'argent

Les Français plus nombreux en congés entre Noël et le jour de l'an 48% contre 42% en 2017

Les grèves gâchent la fête de 65% des femmes et 59% des hommes

Paris, 23 décembre 2019

A la veille de Noël, QAPA, l'agence d'intérim 100% online, dévoile les résultats d'un sondage sur les Français et le travail le jour du 25 décembre. Une enquête* menée auprès de 4,5 millions de personnes et comparée à un sondage réalisé en 2017 qui montre de nombreuses évolutions...

Lien officiel : www.qapa.fr

*Méthodologie : Sondages réalisés entre le 16 et 20 décembre 2019 et entre le 1er et 6 décembre 2017auprès de 4,5 millions de candidats sur QAPA. Parmi ces personnes interrogées, 52% d'entre eux sont des non-cadres et 48% sont des cadres. Les chiffres et statistiques représentent un état des lieux de l'emploi en France. Toutes les informations mises en avant par les candidats sont déclaratives.

Plus de travailleurs à Noël

En 2017, 5% des Français déclaraient travailler pendant le jour de Noël, avec une prédominance pour les femmes de 9% contre 2% d'hommes. En 2019, les hommes sont deux fois plus nombreux avec 4% de représentativité et les femmes baissent jusqu'à 7%.

Ce mercredi 25 décembre, allez-vous travailler ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

2017

2019

2017

2019

2017

2019

Oui

5%

6%

9%

7%

2%

4%

Non

95%

94%

91%

93%

98%

96%

Encore moins de volontaires

S'ils pouvaient avoir le choix entre travailler ou pas le jour de Noël, les Français seraient encore moins nombreux à aller au boulot. En effet, plus de 66% ne sont pas du tout prêts à aller travailler le 25 décembre, soit beaucoup plus qu'en 2017 (54%).

Si non, seriez-vous prêt(e) à travailler le 25 décembre ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

2017

2019

2017

2019

2017

2019

Oui

46%

34%

55%

38%

36%

31%

Non

54%

66%

45%

62%

64%

69%

Des gros sous par milliers

Pour convaincre les Français, une seule option : plus de pognon ! C'est en effet ce que déclarent 71% des femmes (66% en 2017) et 68% des hommes (54% en 2017) qui accepteraient de travailler le jour de Noël contre plus d'argent. L'autre raison principale à 15% serait l'obligation de l'employeur ou bien le fait de ne pas célébrer Noël à 14% 

Pour quelle raison principale accepteriez-vous de travailler le jour de Noël ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

2017

2019

2017

2019

2017

2019

Pour plus d'argent

60%

69%

66%

71%

54%

68%

Par obligation de la part de mon employeur

16%

15%

22%

17%

11%

12%

Car je ne célèbre pas les fêtes de Noël

17%

14%

7%

9%

27%

18%

Ne se prononce pas

7%

2%

5%

3%

8%

2%

Moins de travail mais plus de vacances !

Contrairement à 2017, les Français seront plus nombreux à prendre quelques jours de congés entre Noël et le jour de l'an. Ce sera le cas pour 48% des personnes interrogées contre 42% il y a deux ans.

Prenez-vous quelques jours de congés entre le réveillon de Noël et le 1er janvier ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

2017

2019

2017

2019

2017

2019

Oui

42%

48%

56%

59%

28%

37%

Non

58%

52%

44%

41%

72%

63%

Un Noël 2019 plus morose

Cependant, à la question « Les grèves vont-elles gâcher vos festivités ? », plus de 65% des femmes et 59% des hommes répondent par l'affirmative. Reste à savoir si cette déception vient du fait du mécontentement des grévistes ou du gouvernement...

Les grèves vont-elles gâcher vos festivités ?

Réponses

Global

Femmes

Hommes

Oui

62%

65%

59%

Non

38%

35%

41%

A propos de Qapa.fr

Qapa.fr est le partenaire emploi de tous les Français. 100% positif 0% souci. Qapa.fr rassemble aujourd'hui 4,5 millions de candidats, 200.000 nouveaux inscrits chaque mois dans tous les secteurs et dans toute la France. En 2016, Qapa.fr a lancé le 1er service de recrutement d'intérimaires en temps réel 100% digital et mobile.

 

 
 
 

Communiqué de presse
Paris, le 19 décembre 2019

 
 

Sous embargo jusqu’au 20 décembre 2019 à 6 heures

Les prestations santé versées par les organismes complémentaires sont en hausse de 2,1 % en 2018

La DREES publie le rapport annuel à destination du Parlement sur la situation financière des organismes complémentaires assurant une couverture santé. Les prestations santé versées par les organismes complémentaires sont en hausse de 2,1 % en 2018. Elles ont augmenté grâce aux contrats collectifs, en particulier pour les soins dentaires et l’optique : en 2018, les organismes complémentaires financent 74,2 % de la dépense en optique et 42,2 % des soins dentaires. La proportion des cotisations reversées aux assurés sous forme de prestations est identique en 2017 et en 2018, à 79 %. La solidité financière de ces organismes reste largement assurée avec des fonds propres de qualité et dont les montants sont nettement supérieurs aux exigences réglementaires. Depuis le début des années 2000, le nombre d’organismes exerçant une activité santé baisse continûment.


Les prestations santé versées par les organismes complémentaires augmentent de +2,1% en 2018, soit davantage que lors des années précédentes (+1,1 % en 2017 et +1,8 % en 2016). Cette hausse s’explique principalement par celle des prestations versées dans le cadre des contrats collectifs (+612 millions d’euros). Les dépenses prises en charge par les organismes complémentaires ayant crû plus rapidement entre 2017 et 2018 que l’ensemble de la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM), la part des organismes complémentaires dans le financement de la CSBM rebondit en 2018 pour atteindre 13,4 %, après 13,1 % en 2017. Cette dynamique concerne en particulier en 2018 les postes d’optique et de soins dentaires.


Les contrats collectifs représentent 48 % des cotisations collectées par les complémentaires santé en 2018 contre 47 % en 2017, 46 % en 2016 et 44 % en 2015. Ainsi, depuis 2015, dernière année avant la mise en place de la généralisation de la complémentaire santé d’entreprise, les contrats collectifs ont gagné 3,6 points de parts de marché.


En 2018, comme en 2017, les organismes reversent aux assurés 79 % de leurs cotisations sous forme de prestations. Les contrats collectifs offrent un meilleur retour sur cotisations (85 %) que les contrats individuels (73 %). Ce sont les institutions de prévoyance qui offrent le meilleur retour sur cotisations (85 %), devant les mutuelles (79 %) et les sociétés d’assurances (75 %). Cette hiérarchie entre les trois familles d’organismes s’explique par le poids que représentent les contrats collectifs dans leur activité.


L’assurance santé est globalement excédentaire en 2018 comme en 2017. Ces excédents représentent 436 millions d’euros, soit 1,2 % des cotisations collectées hors taxe en 2018. Pour les mutuelles et les sociétés d’assurances, le résultat en santé est excédentaire en 2018 comme en 2017. En ce qui concerne les institutions de prévoyance, le déficit continue de se réduire en 2018.


Sur la totalité de leur activité d’assurance, les organismes exerçant une activité d’assurance santé ont en moyenne dégagé des excédents en 2018. En outre, ces organismes sont financièrement solides : les montants de fonds propres dont ils disposent sont largement au-dessus des minimums requis par la réglementation. La très grande majorité de ces fonds propres sont de plus de la meilleure qualité (fonds propres dits « de niveau 1 »).


Depuis le début des années 2000, un mouvement de concentration s’observe avec un nombre d’organismes exerçant une activité santé en baisse continue. Ainsi, le nombre de mutuelles a été divisé par cinq depuis 2001 et celui des institutions de prévoyance par deux. En revanche, le nombre de sociétés d’assurances a peu baissé durant cette période.


À propos du rapport
Par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 (article 12 modifiant l’article L.862-7 du Code de la Sécurité sociale), le Gouvernement a été chargé d’établir, chaque année, à destination du Parlement et de rendre public un rapport présentant la situation financière des organismes d’assurance complémentaire en santé qui ont acquitté la taxe de solidarité additionnelle aux cotisations d’assurance (TSA) auprès du Fonds CMU (aujourd’hui Fonds de la complémentaire santé solidaire). Ce rapport, élaboré par la DREES, présente les résultats obtenus pour l’année 2018 et les compare à ceux des années précédentes. Ceux-ci s’appuient principalement sur des données recueillies par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et par le Fonds CMU. Ce rapport se concentre en particulier sur l’activité santé (« frais de soins ») des organismes d’assurances. Ce rapport comprend six chapitres. Le premier présente les organismes du marché de l’assurance complémentaire santé et leur démographie. Les quatre suivants analysent tour à tour les principaux aspects de l’activité d’assurance santé : cotisations collectées, prestations reversées, charges de gestion, rentabilité. Enfin, le dernier chapitre analyse, pour les organismes qui exercent une activité de complémentaire santé, leur solvabilité financière globale et leur respect des règles prudentielles.


Télécharger le rapport :

« La situation financière des organismes complémentaires assurant une couverture santé » - édition 2019 »
Raphaëlle ADJERAD (DREES)

À propos de la DREES :

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis vingt ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 Paris, le 18 décembre 2019

 
 

SOUS EMBARGO

Jusqu'au 19 décembre 2019 à 6 heures

 
 

À PARAÎTRE :

Les disparités d’activité des SMUR s’expliquent en partie par les moyens dédiés et les caractéristiques des territoires

Tom Seimandi (DREES)
Coll. Études et résultats 
n° 1136

Décembre 2019

 

En 2017, les 455 structures mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) françaises ont effectué 577 800 interventions « primaires » (c’est-à-dire des prises en charge de patients en situation d’urgence médicale hors de l’hôpital), soit 8,7 sorties pour 1 000 habitants. Les SMUR sont plus actifs dans certains départements. Ainsi, en 2017, ils sont sortis 27 fois pour 1 000 habitants en Haute-Corse, contre 3 fois pour 1 000 habitants en Loire-Atlantique. Les taux d’intervention sont inférieurs à 6 pour 1 000 habitants dans dix départements et supérieurs à 13 pour 1 000 habitants dans dix autres.

Ces disparités territoriales d’activité sont en partie le reflet des moyens dédiés aux SMUR, des caractéristiques de leurs établissements de santé de rattachement, des territoires qu’ils couvrent et des populations qui résident dans ces territoires.

Les SMUR qui assurent de nombreux transports interhospitaliers font moins de sorties primaires. Par ailleurs, ceux dont l’aire d’intervention est étendue ou dont davantage d’habitants résident loin de l’établissement de rattachement ont aussi un taux d’intervention plus faible. C’est aussi le cas pour les SMUR ayant une forte concentration de services d’accueil des urgences à proximité.

Enfin, les SMUR couvrant une population plus défavorisée socialement ou dont le taux d’affections de longue durée est plus élevé ont en général un taux d’intervention plus élevé.

 

 
 
 

Communiqué de presse
Paris, le 16 décembre 2019

 
 

Sous embargo jusqu’au 17 décembre 2019 à 6 heures

En 2018, le nombre de mesures d’aide sociale à l’enfance augmente de 3,1 % et les dépenses associées de 2,1 %.


Au 31 décembre 2018, 355 000 mesures d’aide sociale à l’enfance (ASE) sont en cours, soit 3,1 % de plus qu’en 2017. Les dépenses annuelles des départements pour l’ASE s’élèvent à 8,3 milliards d’euros en 2018. Elles représentent 21 % des dépenses totales d’aide sociale, et constituent le poste le plus dynamique, devant celles liées au RSA ou à l’aide sociale aux personnes âgées ou handicapées. La DREES met à disposition des résultats nationaux provisoires de l’enquête Aide sociale 2018, menée auprès de l’ensemble des départements.


Fin 2018, 53 % des mesures d’aide sociale à l’enfance (ASE) consistent en des placements de mineurs ou des accueils de jeunes majeurs en dehors de leur milieu de vie habituel. Les autres mesures sont des actions éducatives exercées en milieu familial. En 2018, comme en 2017, le nombre total de mesures d’ASE progresse de 3,1 %, plus fortement qu’au cours des années précédentes : +1,5 % en moyenne entre 2006 et 2016. Cette tendance est portée par la hausse du nombre d’enfants et de jeunes accueillis (+ 5,7 % en 2018), et en particulier par le fort accroissement du nombre de mineurs non accompagnés (MNA) confiés à l’ASE (+24 % en 2018, après plus de 50% en 2017), mais pas seulement. En dehors de l’accueil de MNA, + 2,1 % de mesures de placements ou d’accueils sont déclarées par les départements.


Parmi les quatre grands domaine d’aide sociale départementale, l’ASE est celui pour lequel les dépenses annuelles brutes des départements ont le plus progressé entre 2017 et 2018 (+2,1 % en euros constants). Les dépenses consacrées à l’ASE, hors dépenses de personnels départementaux à l’exception des assistants familiaux, atteignent ainsi 8,3 milliards d’euros en 2018. Le montant affecté aux placements en constitue 79 % et augmente de 2,4 % en un an.


Sur l’ensemble des domaines d’intervention, les dépenses totales d’aide sociale des conseils départementaux représentent 39,9 milliards d’euros. Les trois allocations individuelles de solidarité (allocation personnalisée d’autonomie [APA], prestation de compensation du handicap [PCH] et RSA) représentent près de la moitié de ces dépenses. Elles augmentent de 0,8 % en euros constants en 2018.


Après déduction des recouvrements, récupérations et remboursements, les dépenses totales d’aide sociale départementale s’élèvent à 38,4 milliards d’euros en 2018 et sont quasiment stables par rapport à 2017 (-0,1 % en euros constants). En dehors de l’augmentation des dépenses d’ASE (+0,9 % de dépenses nettes), cette tendance globale est le résultat de plusieurs évolutions distinctes : une légère hausse des dépenses nettes liées au RSA (+0,3 %), une faible baisse – inédite – de celles d’aide sociale aux personnes handicapées (-0,2 %), une diminution de celles liées aux aides aux personnes âgées (-0,5 %) et enfin un fléchissement marqué des autres dépenses nettes d’aide sociale (-3 %, comprenant notamment les dépenses de personnels non comptabilisées par ailleurs).


L’enquête Aide sociale réalisée chaque année par la DREES auprès des départements permet de recueillir des informations sur les bénéficiaires des aides sociales départementales, les dépenses associées et les personnels mobilisés.

Accéder aux données sur data.Drees :
Données sur les bénéficiaires de l’aide sociale
Données sur les dépenses d’aide sociale
Données sur le personnel de l’action sociale et médico-sociale des départements

Consulter également la publication de référence sur le site de la DREES
« L’aide et l’action sociales en France – édition 2019 »
Sous la direction d’Isabelle Leroux
Coll. Panorama de la DREES – social, DREE

 

81% des séniors [1] souhaiteraient être pris en charge à domicile

plutôt qu'à l'hôpital

Résultats d'un sondage Fédération des PSAD - IFOP

 

Paris, le vendredi 13 décembre 2019 - Pour répondre de manière concrète et efficace aux enjeux du vieillissement de la population et de la hausse de la dépendance, le gouvernement avait commandé un rapport en vue d'un projet de loi Grand Age : le rapport Libault. Celui-ci met en lumière la précarité des structures traditionnelles de prise en charge : manque de place, manque de personnel, manque de moyens... et rappelle l'urgence de proposer des alternatives au modèle de prise en charge actuel.

Parmi les propositions retenues pour le projet de loi Grand Age et Autonomie, la priorité est donnée au maintien à domicile, à la lutte contre l'isolement, et à la coordination des acteurs. Les Prestataires de Santé à Domicile (PSAD) sont une réponse à ces enjeux, en complémentarité, avec les SSIAD, SPASAD et EHPAD. L'enquête menée par la Fédération des Prestataires de Santé à Domicile, à l'occasion de la deuxième Journée nationale de la Santé à Domicile le jeudi 28 novembre 2019, mettait déjà en évidence que 75% des Français préfèrent être pris en charge à domicile plutôt qu'à l'hôpital. Le complément de résultats dévoilé ce jour sur les attentes des séniors, révèle des tendances encore plus marquées en faveur du maintien à domicile.

96% des seniors pensent que les PSAD seront amenés à intervenir davantage dans la prise en charge des patients

- Prise en charge à domicile, quelle place ?

Déjà essentiels au système de santé, les PSAD seront amenés à intervenir davantage dans la prise en charge des patients dans les années à venir, un constat que partagent 96% des séniors interrogés.  

Le contexte actuel est propice à la croissance du secteur de la santé à domicile. On observe en effet une hausse des besoins causée par le vieillissement de la population et la prévalence des maladies chroniques. Par ailleurs, la saturation des structures de prise en charge traditionnelles (urgences, maisons de retraite...) se traduisent par un « virage domiciliaire » qui s'accompagne d'une nécessaire coordination des soins de ville et de l'hôpital, mais aussi la coordination entre les différents acteurs intervenants, et l'accompagnement des aidants. Autant d'enjeux auxquels les PSAD répondent de manière efficace et pertinente, grâce à leur capacité de déploiement à large échelle, et leurs compétences organisationnelles déjà éprouvées.

Si la refondation du système de santé est un projet nécessaire mais ambitieux, elle ne peut néanmoins se faire qu'en accordant aux PSAD une reconnaissance et des moyens en cohérence avec les réformes engagées par le gouvernement et les besoins des seniors en matière de santé à domicile. Garants d'un transfert optimal des soins de l'hôpital vers la ville, les PSAD aspirent à être reconnus comme des acteurs de santé à part entière, et non comme de simples logisticiens.

Pour Charles-Henri des Villettes, président de la Fédération des Prestataires de Santé à Domicile « Les PSAD étant des acteurs engagés pour répondre aux nouveaux enjeux et accompagner le gouvernement dans ses réformes, il est indispensable de leur accorder un statut et des moyens à la mesure du rôle qu'ils sont amenés à occuper au sein du système de santé de demain. 

L'accompagnement des personnes âgées et le maintien de leur autonomie constitue un enjeu majeur pour retarder leur entrée en institution.  Cela implique l'aménagement du logement l'accompagnement de la personne et de ses aidants, et la coordination des acteurs intervenants.  Autant de compétences et expertises que les PSAD peuvent, en complémentarité avec les autres intervenants, mettre au profit de la réussite de la réforme. »

D'ailleurs, 93% des séniors sont prêts à faire confiance aux PSAD pour une prise en charge à domicile.

 

81% des seniors souhaitent être pris en charge chez eux

-          Prise en charge à domicile, quelles attentes ?

Véritable pivot du virage ambulatoire, la prise en charge à domicile est plébiscitée par 81% des Français de plus de 65 ans. Parmi les principales attentes citées en matière d'accompagnement à domicile, les seniors souhaitent, par ordre de priorité :

  • être aidés dans les démarches administratives (57%),
  • bénéficier de visites régulières (50%),
  • être informés et formés autour des traitements et dispositifs médicaux utilisés chez eux (39%),
  • avoir un soutien psychologique (21%).

Par ailleurs et malgré le développement des nouvelles technologies et le développement du suivi et des consultations médicales à distance, les seniors accordent beaucoup d'importance au contact humain et à la relation de proximité avec leur professionnel de santé, qu'ils souhaitent conserver pour 91% d'entre eux.

89% des séniors ayant bénéficié d'une prestation de santé à domicile en sont satisfaits

-          Prise en charge à domicile, quel retour d'expérience ?

Avec un taux de satisfaction de 89%, les PSAD remportent l'adhésion de la quasi-totalité des seniors ayant eu recours à un service de prestation de santé à domicile. Ces chiffres témoignent de l'engagement des prestataires de santé à domicile auprès des patients qu'ils prennent en charge. Ils leur garantissent un accompagnement quotidien et personnalisé en fonction de leur pathologie et de leur traitement.

Maladies respiratoires, diabète, parkinson, déficit immunitaire, cancer, maladies rares, perte d'autonomie liée au vieillissement ou au handicap... autant de pathologies pour lesquelles les PSAD accompagnent le patient au quotidien dans le suivi de son traitement et l'utilisation de son dispositif médical (appareil d'aide à la respiration, pompe à insuline, poche de stomie, perfusion, fauteuils roulants, lits médicalisés...).

 

 

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Grève contre la réforme des retraites :

- 15 % de chiffres d'affaire pour les points de vente du Commerce Coopératif et Associé situés en centre-ville et des difficultés d'approvisonnement pour les magasins du Commerce Coopératif et Associé situés en périphérie

 

Seulement une année après le mouvement des Gilets jaunes qui avait impacté fortement leur secteur d'activité, les chefs d'entreprise du Commerce Coopératif sont plombés par le mouvement social qui secoue la France depuis une semaine.

 

Les quelques semaines qui précèdent Noël devraient être une période festive pour les commerçants et leurs clients. En 2018, le mouvement des Gilets jaunes avait contraint les Français à changer leurs habitudes de consommation. Le commerce de détail en avait souffert.

Cette année encore, les commerçants du Commerce Coopératif et Associé ayant des points de vente situés en centre-ville poussent la sonnette d'alarme avec une baisse de leurs chiffres d'affaire de 15 % depuis le début du mouvement social actuel.

Sans surprise, ce sont les secteurs les plus sensibles à la période des fêtes qui sont les plus impactés :

- 15 % de chiffres d'affaire pour le secteur de la bijouterie

- 15 % de chiffres d'affaire pour le secteur du jouet et de la puériculture

- 10 % de chiffres d'affaires pour le secteur de l'équipement de la maison

Les secteurs du tourisme et de l'hôtellerie souffrent également de la situation que ce soit auprès de la clientèle affaire que touristique liés notamment aux difficultés pour se déplacer.

A cela s'ajoute pour les entrepreneurs du Commerce Coopératif et Associé ayant des points de vente en périphérie et en zones commerciales, des difficultés d'approvisionnement qui ont pour conséquence des retards de livraisons. Dans le cas où le climat social ne s'apaiserait pas rapidement, ces commerçants pourraient manquer de produits dans leurs rayons.

Dans les points du Commerce Coopératif et Associé, les équipes sont fidèles au poste, encore plus assidus et peuvent être amenés à pratiquer le système D pour que les clients continuent de vivre une belle expérience en magasin. La Fédération du Commerce Coopératif et Associé (FCA) remercie les 559 740 salariés de ses 49 880 magasins de jouer le jeu en cette période compliquée.

Alors que les signaux étaient plutôt au vert pour le premier semestre 2019, ce nouveau mouvement social vient mettre à mal la dynamique du commerce indépendant en France. La FCA se dit inquiète pour ses commerçants si la grève relative à la réforme des retraites continue.

 

// LA CARTE D'IDENTITE DU COMMERCE COOPERATIF ET ASSOCIE EN 2018

 

 3928an$IN91801576141504235@VWP21DB02" width="200" style="box-sizing: content-box; vertical-align: middle; line-height: 1.4em; max-width: 10000px; width: 200px; height: 252px;">

 

A propos :

Le Commerce Coopératif et Associé est le leader du commerce indépendant en France. Cette forme de commerce en réseau (points de vente, services, etc. ) permet à des entrepreneurs indépendants de se regrouper et de mutualiser leurs moyens et leurs savoir-faire dans le but de mettre en place des actions et des outils communs. Propriétaires de leurs affaires ainsi que de leur réseau/enseigne, les chefs d'entreprise du Commerce Coopératif et Associé en sont les acteurs et les décideurs. En grande majorité, ces groupements sont organisés sous forme coopérative.

La Fédération du Commerce Coopératif et Associé (FCA) est l'instance représentative française du Commerce Coopératif et Associé. Elle a pour mission de représenter, de développer et de promouvoir les groupements de commerçants, notamment auprès des pouvoirs publics. La FCA conseille ses adhérents, leur permet de développer des échanges d'expériences inter-groupements et accompagne également les réseaux/enseignes en création.

En 2018, le Commerce Coopératif et Associé a réalisé 156 milliards d'euros de chiffre d'affaires, soit 30 % du commerce de détail en France. Plus 30 000 entrepreneurs ont fait le choix de cette forme de commerce.

En savoir plus : https://www.commerce-associe.fr/

 

Alors que le très attendu discours d’Édouard Philippe de ce mercredi 11 décembre détaillant la réforme est jugé « pas à la hauteur [des] revendications » par plusieurs syndicats, il semblerait que la grogne sociale soit belle et bien destinée à se prolonger. Au-delà des Cheminots et des Enseignants dont les actions récentes ont fait couler beaucoup d’encre, le sujet est une source d’inquiétude majeure pour les professions libérales, parmi lesquelles les métiers du chiffre et accompagnateurs des entreprises. Le propos du Premier Ministre à leur intention s’est voulu rassurant, mais qu’en est-il réellement des impacts de la réforme ? S’ils ne remettent pas en cause la nécessité de celle-ci, les libéraux souhaitent au même titre que les autre professions être entendus pour pointer du doigt les points de la réforme qui soulèvent le plus de questions.
  • En quoi la réforme des retraites impacte-t-elles les libéraux ? Quels sont les points les plus pénalisants pour eux ?
  • Alors qu’on ne connaît pas la valeur du point, les libéraux vont-ils « cotiser plus pour gagner moins » ?
  • Les régimes autonomes des professions libérales sont parfaitement équilibrés sans aide publique depuis de nombreuses années : en quoi cette réforme va-t-elle remettre en cause cet équilibre ?
  • Est-ce juste de sacrifier les bons élèves au profit des mauvais élèves ? Par exemple, quid des 1,7 milliard d’euros de réserves de la CAVEC (Caisse d'assurance vieillesse des experts-comptables et des commissaires aux comptes) ?
  • L’assiette de cotisation du régime universel devrait passer à trois fois le PASS, soit 120 000 euros par an : cela ne sonne-t-il pas la fin des régimes autonomes qui ont fait leurs preuves ?
  • En quoi cette réforme balaye-t-elle le principe de retraite adaptée à la carrière de chacun ? Quid des spécificités professionnelles dans l’optique d’une retraite universelle ?  
  • Avec ce régime universel, l’Etat devient le gestionnaire des retraites : est-ce une bonne chose ? Quid du futur poids des partenaires sociaux ?
  • Quelles solutions peut-on imaginer pour une réforme plus juste et équitable ? Pourquoi ne pas privilégier une réforme en 2 temps : une remise à niveau des régimes spéciaux avant, dans un second temps, la mise en place d’un régime unique ?  
  • Sinon, pourquoi ne pas privilégier un régime unique jusqu’à un certain montant puis au-delà laisser le relai aux caisses complémentaires pour conserver les particularités propres à chaque secteur ?
  • Après la Loi Pacte qui a durement touché les professionnels du chiffre, cette réforme des retraite est-elle un nouveau coup dur ?
Autant de questions auxquelles se propose de répondre Jean-Luc Flabeau, Président du syndicat ECF (Experts-Comptables de France), membre de l’UNAPL, Union Nationale des Professions Libérales.
 

 Paris, le 11 décembre 2019

 
 

SOUS EMBARGO

Jusqu'au 12 décembre 2019 à 6 heures

 
 

À PARAÎTRE :

Le personnel des centres d’hébergement pour adultes et familles en difficulté sociale

Pierre-Yves Cabannes (DREES), Mathieu Sigal (ENSAI-DREES)
Coll. Les Dossiers de la DREES, n°46

DREES, décembre

 

Fin 2016, 3 000 établissements sont en charge d’accueillir, d’héberger et d’accompagner des adultes et des familles sans domicile. 132 200 personnes y sont hébergées, réparties sur 140 400 places permanentes, selon l’enquête auprès des établissements et services en faveur des adultes et familles en difficulté sociale (ES-DS) 2016 de la DREES. Sept catégories d’établissements sont considérées dans ce Dossier : les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), les « autres centres d’accueil » (qui sont des centres d’hébergement d’urgence, de stabilisation ou d’insertion hors CHRS), les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), les centres provisoires d’hébergement (CPH), les établissements d’accueil temporaire service de l’asile (AT-SA), les maisons relais et les établissements d’accueil mère-enfant (EAME).

30 190 personnes correspondant à 21 800 emplois en équivalent temps plein (ETP) travaillent fin 2016 dans ces établissements. Le taux d’encadrement, défini ici comme le nombre de personnes employées en ETP rapporté au nombre de places d’hébergement permanentes, s’établit fin 2016 à 16 personnes en ETP pour 100 places, au total sur l’ensemble des établissements. Le taux d’encadrement varie fortement selon la catégorie d’établissements : de 5 et 7 personnes en ETP pour 100 places dans les AT-SA et les CADA à 45 dans les EAME.

Au global, le taux d’encadrement a diminué de 4 points depuis fin 2012 et de 6 points depuis fin 2008. Cette baisse du taux d’encadrement s’observe dans presque toutes les catégories d’établissements. Il est par exemple passé de 27 personnes en ETP pour 100 places en CHRS fin 2008 à 22 fin 2016, de 10 à 7 en CADA et de 52 à 45 en EAME.

Fin 2016, exprimé en ETP, 49 % du personnel exerce principalement une fonction éducative, pédagogique ou sociale, 24 % une fonction dans les services administratifs et généraux, 15 % une fonction de direction, 8 % une fonction d’encadrement et moins de 4 % une fonction paramédicale ou médicale. Les éducateurs spécialisés (sans fonction d’encadrement) sont la profession la plus représentée (15 % des ETP), devant les surveillants de nuit (9 %). Les moniteurs éducateurs représentent 5 % des ETP, les assistants de service social 6 %, les conseillers en économie sociale et familiale 6 %, les animateurs sociaux 4 %.

Les femmes représentent deux tiers du personnel des centres d’hébergement pour adultes et familles en difficulté sociale. Ce personnel est un peu plus âgé mais a moins d’ancienneté dans son emploi actuel que l’ensemble des personnes en emploi en France fin 2016.

87 % des éducateurs spécialisés ont le diplôme d’État relatif à leur profession, et 5 % un autre diplôme relatif à l’intervention sociale ; en revanche, 8 % n’ont aucun diplôme relatif à l’intervention sociale. De même, 81 % des moniteurs éducateurs ont le diplôme d’État de moniteur éducateur fin 2016, et 10 % un autre diplôme relatif à l’intervention sociale, mais 9 % n’ont aucun diplôme relatif à l’intervention sociale. Enfin, 69 % des animateurs sociaux des centres d’hébergement pour adultes et familles en difficulté sociale n’ont pas de diplôme ou brevet relatif à l’animation.

La très grande majorité des personnes travaillant dans ces établissements relèvent d’un contrat de travail stable : fin 2016, 7 % sont fonctionnaires titulaires et 80 % sont en CDI. À l’inverse, 10 % du personnel a un contrat aidé ou un CDD.

Le temps de travail du personnel par établissement apparait relativement faible, du fait de temps partiels très fréquents. Fin 2016, sur l’ensemble des établissements considérés, la quotité moyenne de travail est de 72 % d’un temps plein. 25 % du personnel travaille moins d’un mi-temps, 42 % moins d’un 80 %. Seulement 51 % du personnel travaille à temps complet, proportion stable par rapport à 2012. Il est cependant possible que des personnes travaillent en même temps dans plusieurs établissements, ce qui ne peut être observé avec l’enquête ES-DS.

Trois établissements sur dix bénéficient de l’intervention régulière de bénévoles. Cette part est plus importante dans les établissements destinés aux demandeurs d’asile (53 % des CADA et 40 % des AT-SA). Parmi les établissements accueillant des bénévoles fin 2016, il y a au total 13,5 bénévoles pour 100 places d’hébergement permanentes. C’est dans les domaines de l’éducation (soutien scolaire, alphabétisation, lutte contre l’illettrisme, formation) et de l’animation (y compris loisir, culture, sport, camps d’été) que le volume horaire de l’intervention des bénévoles est jugé le plus important, par respectivement 37 % et 34 % des établissements où interviennent des bénévoles fin 2016.

________________________________________________________________

CONTACT PRESSE :

Souphaphone Douangdara, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 01 40 56 81 97

Les entreprises Françaises ne croient-elles plus au Père Noël ?

41% des entreprises ne célébreront pas Noël au sein de leur société

Les 2 principales actions et festivités prévues :

82% : Décoration des bureaux

65% : une soirée en équipe

76% des entreprises ne dépasseront pas un budget de 50 par personne

64% des collaborateurs avouent ne pas aimer fêter Noël en entreprise

Paris, le 9 décembre 2019

Finis les cadeaux en entreprise ? Les goûters de Noël et autres festivités au travail Deskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, a voulu savoir comment les entreprises françaises préparaient les célébrations de Noël. Une enquête effectuée auprès de plus de 2 112 sociétés qui dévoilent de surprenants résultats et une perte d'engouement certaine pour cet évènement de l'année. 

Fête en voie de disparition...

Les traditionnelles célébrations de Noël en entreprises, sont-elles en voie de disparaître ? Il semble possible que ces festivités deviennent de plus en plus marginales dans le cadre professionnel au fil des années. En effet, plus de 41% des entreprises interrogées déclarent qu'elles ne vont pas célébrer Noël au sein de leur société cette année.

Allez-vous célébrer Noël dans votre entreprise ?

Réponses

Pourcentages

Oui

59%

Non

41%

Déco & Co

Pour les 59% qui se préparent quand même à la fête, les actions programmées seront relativement simples. Ainsi, ce sont les décorations des bureaux qui passent avant toute autre activité à plus de 82%. En deuxième place, 65% des entreprises organiseront une soirée d'équipe ou bien un déjeuner à 43%. Noël n'est apparemment pas un moment privilégié pour une activité interne ou un team building (9%), un onéreux séminaire ou voyage professionnel (3%) et le goûter de Noël ne semble plus avoir la cote (3%).

Si oui, quelles sont les actions que vous avez programmées ?

Classement

Réponses

Pourcentages

N°1

Décoration des bureaux

82%

N°2

Soirée d'équipe

65%

N°3

Déjeuner d'équipe

43%

N°4

Team building / activité d'équipe

9%

N°5

Séminaire / voyage d'équipe

3%

N°6

Goûter de Noël

2%

N°7

Autre

2%

Qui fait quoi ?

Pour la gestion des préparatifs, tout le monde s'y colle... ou presque ! En effet, pour 69% des entreprises, c'est toute l'équipe qui participer à l'organisation de Noël. Seulement 21% délèguent cette tâche à un groupe de 5 à 10 personnes et 8% entre 2 et 4 personnes. Seulement 2% n'ont qu'une seule bonne âme pour s'occuper de tout.

Combien de personnes sont en charge de ces préparatifs ?

Réponses

Pourcentages

1 seule

2%

Entre 2 et 4 personnes

8%

Entre 5 et 10 personnes

21%

Toute l'équipe

69%

Des sous-sous par milliers ?

Côté budget, plus de 76% des entreprises ne dépasseront pas 50 par personne. Dans le détail, 42% entre 20 à 50 et 34% moins de 20 par salarié. Seulement 21% pousseront jusqu'à 100 et 3% de chanceux ont prévu une enveloppe supérieure à 100.

Quel budget avez-vous prévu ?

Réponses

Pourcentages

Moins de 20 par personne

34%

20 à 50 par personne

42%

50 à 100 par personne

21%

Plus de 100 par personne

3%

Privées de sorties ?

Sur les 59% de sociétés qui fêteront Noël, moins d'une sur deux a prévu de le faire à l'extérieur des locaux (43%). D'ailleurs, pour 89% il s'agit juste de créer un événement agréable dans l'entreprise. 9% en profitent pour réaliser une bonne action, solidaire ou humanitaire dans le cadre de leur politique RSE. Enfin, 3% ont décidé d'immortaliser ce jour spécial avec la création d'un contenu (photo, enregistrement vidéo ou sonore, etc.).

Ces célébrations seront organisées :

Réponses

Pourcentages

Dans l'entreprise

57%

Dans un lieu extérieur

43%

A cette occasion, vous privilégiez :

Réponses

Pourcentages

Juste un événement agréable dans l'entreprise

86%

Une action RSE solidaire, humanitaire

9%

Réalisation d'un souvenir : vidéo, enregistrement, création, etc.

3%

Autre

2%

Le Père Noël d'entreprise est une ordure...

Si les cadeaux d'entreprise ont fait la joie des enfants nés dans les années 80, rares seront celles et ceux en 2019 à en avoir le souvenir... En effet, 97% des entreprises ne savent pas encore, début décembre, si une distribution de cadeaux est prévue. Soit, il ne va effectivement rien se passer, soit les organisateurs dans l'entreprise savent bien garder un secret.

Une distribution de cadeaux est-elle prévue ?

Réponses

Pourcentages

Oui, par l'entreprise

2%

Oui, par les salariés entre eux

1%

Je ne sais pas encore

97%

Des experts en interne

A la question « Faites-vous appel à des professionnels ? », plus de 54% répondent par la négative. Cependant, 36% feront appel à un traiteur, parfois couplé à des animateurs (12%) ou bien des artistes (11%). 

Faites-vous appel à des professionnels ?

Réponses

Pourcentages

Non

54%

Traiteur

36%

Animateurs

12%

Musiciens, DJ, etc.

11%

Autre

3%

(dé)Fêtes de Noël ?

Et si la célébration de Noël en entreprise ; n'était finalement pas aimée du tout ? Plus de 64% des collaborateurs interrogés avouent qu'ils n'apprécient pas du tout de fêter Noël au sein de leur entreprise. Seulement 12% adorent ça et 24% juste un peu.

En tant que collaborateur, appréciez-vous ces célébrations en entreprise ?

Réponses

Pourcentages

Oui absolument

12%

Oui un peu

24%

Non pas du tout

64%

*Méthodologie : enquête réalisée auprès de 2 112 professionnels répartis sur l'ensemble du territoire français, effectuée en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 15 au 25 novembre 2019. Profils des personnes interrogées : 22% d'indépendants, 21% de Dirigeants d'entreprise, 26% de DAF / RAF / CFO, Autres : 31%. Nombre de salariés : 24% de 1 à 10, 36% de 10 à 50, 32% de 50 à 200 : 8% plus de 200. Répartition des secteurs d'activités concernés : Assistanat, Administration : 6% / BTP, Chantier, Bureau d'études : 6% / Commerce, Marketing, Vente : 17% / Conseil : 8% / Direction générale, Direction centre de profits : 5% / Informatique, Télécoms : 17% / Restauration, Tourisme, Hôtellerie, Loisirs : 14% / Santé, Social, Service à la personne : 9% / Production, Maintenance : 1% / Environnement, Aménagement : 1% / Distribution, Magasin : 5% / Gestion, Finance, RH, Comptabilité, Audit : 6% / Métallurgie, Mécanique, Aéronautique : 1% / Logistique, Achat, Stock, Transport : 3%, Agri-Agro - Agriculture, Viticulture, Pêche : 1%. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.

À propos de Deskeo

Créée en juin 2016 par Frank Zorn et Benjamin Teboul, Deskeo est un opérateur de bureaux flexibles qui recherche, aménage et gère les sièges sociaux d'entreprises de 10 à 500 salariés. Deskeo fait  partie du  groupe Knotel, le géant américain des bureaux flexibles. Cette fusion permet de proposer aux entreprises un environnement à leur image aux quatre coins du monde (France, Allemagne, Angleterre, Etats-Unis, Brésil...). Knotel compte près de 500.000 m2 de bureaux aménagés dans le monde et gère les sièges sociaux d'entreprises telles que Shell, AXA, EDF, Netflix, Starbucks, Amazon ou encore Uber.

Plus d'informations www.deskeo.fr

Au sommaire de ce numéro : la nouvelle appli « MonCompteFormation », le programme « Une minute pour l’emploi », les opportunités d’emploi dans le secteur du transport et de la logistique, et les prochaines inscriptions au concours pour devenir adjoint de sécurité.
Et, comme chaque mois, retrouvez votre rubrique « Vous inspirer », les événements à ne pas manquer, ainsi que nos conseils pratiques.
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Décryptage de la réforme des retraites

Durée d’assurance versus âge de départ : les Français, gagnants ou perdants ?
 
Le gouvernement refonde le système des retraites dans l’objectif d’aboutir à un système à la fois plus juste et plus simple. Les pouvoirs publics proposent de fusionner progressivement les 42 régimes existants en un seul régime universel basé sur un système par points.

A la veille d’une mobilisation sociale sur le sujet, Sapiendo-Retraite, le spécialiste des retraites et la firme Deloitte, proposent un éclairage sur ce que la réforme apporterait aux Français.
Dans le cadre de leur étude, Sapiendo-Retraite et Deloitte ont cherché à comparer les règles actuelles avec celles que souhaitent mettre en place les pouvoirs publics. Cette analyse, réalisée en 3 volets, confronte point par point les différences, et répond ainsi aux interrogations des Français :
  • Durée de cotisation ou âge « pivot » de départ ?
  • Cotisations retraites : ancien ou nouveau mode de calcul ?
  • Quelle est la rentabilité des cotisations aujourd’hui et quelle sera-t-elle demain ?
La première question « durée versus âge » est sans aucun doute la plus intelligible : la résoudre, c’est répondre concrètement aux interrogations que tous les salariés du privé se posent : « A quel âge pourrais-je partir en retraite ? »

C’est pourquoi Sapiendo-retraite et Deloitte vous proposent un premier décryptage spécifique. Le principal enseignement réside dans le fait que, quelle que soit la solution choisie, il y aura des gagnants et des perdants, selon, par exemple, l’âge auquel on a commencé sa carrière professionnelle… Si vous souhaitez en savoir plus, l’étude est disponible sur demande et les experts Sapiendo-Retraite et Deloitte se tiennent à votre disposition.

 
Demander l'étude
Técharger le communiqué
 

A propos de Sapiendo-Retraite

SAPIENDO-RETRAITE, plateforme innovante de conseils, d’analyses et de prestations retraite sur-mesure, propose une réelle rupture technologique dans l’accompagnement retraite, de la vérification de la carrière à l’optimisation des droits à la retraite. Son ambition est de permettre, en quelques clics, à tous les français de toucher le maximum de retraite auquel ils ont droit. La FinTech SAPIENDO peut se prévaloir aujourd’hui d’être l’offre la plus complète et la plus fiable du marché en terme d’accompagnement retraite. La solution Sapiendo-Retraite a reçu le label Finance innovation 2016 et a été primée par les professionnels du patrimoine ‘‘Service le plus innovant’’ à Patrimonia.  Retrouvez toutes les informations sur son site (www.sapiendo-retraite.fr) et sur son compte Twitter (@Sapiendo_retr)

 

A propos de Deloitte

Deloitte fait référence à un ou plusieurs cabinets membres de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (DTTL), société de droit anglais (« private company limited by guarantee »), et à son réseau de cabinets membres, constitués en entités indépendantes et juridiquement distinctes. DTTL (ou « Deloitte Global ») ne fournit pas de services à des clients. Pour en savoir plus sur notre réseau global de firmes membres : www.deloitte.com/about. En France, Deloitte SAS est le cabinet membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited et les services professionnels sont rendus par ses filiales et ses affiliés.
© 2019 Deloitte SAS, Membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited )

 

 

SONDAGE :

« SEXUALITÉ : LES FILLES ONT-ELLES LES CARTES EN MAIN ? »

Réalisé par Les Nanas d'Paname et Terpan Prévention

À l'aube de 2020, les filles ont-elles les « cartes en main » en matière de sexualité ?

C'est sur quoi les Nanas d'Paname et Terpan Prevention ont souhaité se pencher autour de ce sondage. Orgasmes, règles, préventions, ... Les filles assument-elles aujourd'hui complètement leur anatomie et leur sexualité ou reste-t-il encore des sujets tabous ?

Voici les résultats de cette étude réalisée par Terpan Prévention et menée auprès de la communauté « Les Nanas d'Paname » avec plus de 1200 répondantes de 18 à 25 ans.

Une première fois loin d'être un 20/20 en 2020

Sur les 1200 répondantes, 40% ont fait l'amour la première fois entre 16 et 17 ans, 22% entre 14 et 15 ans.

Une image contenant personne, intérieur, homme, habitsDescription générée automatiquement5040an$IN81801575972540652@VWP21DB02" width="169" style="box-sizing: content-box; vertical-align: middle; line-height: 1.4em; max-width: 10000px; width: 169px; height: 245px;">Mais ce premier rapport sexuel ne leur a pas forcément laissé un souvenir impérissable : 95% avouent n'avoir eu aucun orgasme lors de leur première fois. Les raisons : 44% d'entre elles ont ressenti trop de stress, 35% ont eu mal, 12% disent que leur partenaire a été trop rapide. Mais surtout parce que leur partenaire était bien trop brusque pour 33% des répondantes.

« L'éducation sexuelle auprès des filles et ce, dès le plus jeune âge, est essentielle. Il existe aujourd'hui des manuels, des livres et histoires pour chaque âge sur lesquels devraient s'appuyer conjointement l'école et les parents. Et surtout s'appuyer sur des fondamentaux dans la sexualité    comme le respect, l'intimité et la découverte. Donc tout ce que l'on doit apprendre avant et qu'on        doit nous dire par la suite doit favoriser l'in de ses trois principes : le respect de l'autre et de nous-même, la construction d'une intimité partagée, et la découverte que l'on fait ensemble , comme deux personnes uniques qui vont faire un parcours unique » souligne Chloé Bonnard,

fondatrice des Nanas d'Paname.

@cecile_hotties

Et après ...

À cette première fois succèdent de nombreux ébats et  encore les chiffres parlent. Alors que la tyrannie de l'orgasme bat son plein, sur les 1200 répondantes, plus de 13% avouent n'avoir JAMAIS eu d'orgasmes. Soit parce que le rapport sexuel est à chaque fois à sens unique pour 29% d'entre elles, ou qu'elles ont la tête ailleurs avec une certaine passivité pour 25%, ou qu'elles éprouvent de la douleur à chaque rapport pour 14%.

 « Pour les filles, la révélation de la sexualité passe par un véritable apprentissage qui peut durer parfois des années. D'ailleurs c'est ce que nous révèle le sondage. 54% des femmes interrogées ont connu leur premier orgasme vers 18 ans voire plus. Il apparaît qu'avec l'âge, l'expérience, et surtout la connaissance de son corps, les femmes apprennent à assumer leur sexualité. Il est essentiel de partager ses besoins, ses fantasmes, ses envies avec son ou sa partenaire. Ensuite, il ne faut surtout pas se mettre de pression, au contraire c'est en se libérant du diktat de l'orgasme qu'on optimise nos chances de l'atteindre. » explique Chloé Bonnard.

Mais est-ce si facile de partager ses envies avec son partenaire ? Plus de 87% des filles interrogées parlent ouvertement de sexe à leur partenaire et 88% confirment que ce dernier est à l'écoute de leurs besoins sexuels.

« La première chose qui nous fait plaisir avec ce résultat, c'est que la parole des femmes sur le sexe est désormais libérée. Il y a une cinquantaine d'années encore, il n'était pas si facile de parler ouvertement de sa sexualité » se félicite Chloé Bonnard.

À nuancer toutefois car plus de 13% des femmes interrogées n'échangent toujours pas sexualité avec leur partenaire actuel. Pour 45% d'entre elles, leurs partenaires ne prendraient pas en compte leurs besoins sexuels parce qu'ils estiment tout simplement connaitre parfai- tement leurs besoins sans les connaitre, 37% parce que leurs partenaires ne se posent même pas la question, 23% parce qu'ils restent encore trop gênés (tabou, honte) ou que 21% de leurs partenaires n'y connaissent simplement rien à l'anatomie féminine.

« L'autre ne peut pas tout savoir, tout deviner. D' l'importance de parler sexualité et progresser avec un partenaire attentif sur le chemin de l'extase. Se connaître n'a pas pour but de « s'occuper en solo face à un partenaire autocentré sur son désir ou ne s'interrogeant pas sur les besoins sexuels au féminin » précise Chloé Bonnard.

La masturbation n'est plus taboue, mais ...

Une image contenant personne, homme, intérieur, habitsDescription générée automatiquement5040an$IN81801575972540653@VWP21DB02" width="184" style="box-sizing: content-box; vertical-align: middle; line-height: 1.4em; max-width: 10000px; width: 184px; height: 292px; margin-top: 7.83pt; margin-left: -155.39pt; position: absolute;">L'autoérotisme a pris une place centrale dans l'épanouissement sexuel des femmes. 89% des femmes interrogées se masturbent. Le message semble être passé : mieux se connaître ouvre des portes insoupçonnées. Elles sont aujourd'hui 45% à avoir connu leur première masturbation entre 13 et 14 ans, 17% entre 15 et 16 ans, 14% entre 16 et 17 ans. Même si 24% des répondantes avouent que leur première masturbation a eu lieu vers 18 ans et plus.

Plus édifiant sont les résultats concernant la fréquence à laquelle les femmes s'octroient ce petit plaisir solitaire. Plus de 35% se masturbent tous les deux ou trois jours, 23% une fois toutes les deux semaines et 26% une à deux fois par mois.


La masturbation féminine est fondamentale dans la découverte de la sexualité par la femme, n'en déplaise à Freud. Elles sont d'ailleurs plus de 86% à connaitre un orgasme lors d'une masturbation, dont 78% à chaque masturbation.

  Bien plus qu'une pratique solitaire hors couple, elle permet une connaissance de soi et l'accès à des ressorts corporels ou fantasmatiques avec des répercussions en termes de plaisir.

Même si encore 10% des femmes interrogées reconnaissent n'avoir ressenti aucun plaisir à leur masturbation ou même si 11% déclarent ne s'être jamais masturbées, le constat est là ! En l'espace de 50 ans, la proportion de femmes déclarant s'être livrées à la masturbation a donc été multipliée par plus de quatre.

Cette généralisation de l'auto-érotisme apparaît intrinsèquement liée à un accès plus large des Françaises à des supports d'excitation sexuelle comme les films pornographiques : 87% de nos sondées ont vu un porno et elles sont plus de 36% à affirmer que cela a eu une influence sur leur sexualité.             

Leur premier porno ? 30% d'entre elles ont visionné leur premier porno entre 13 et 14 ans, 23% entre 15 et 17 ans et 22% plus de 18 ans.

Attention tout de même : 12% d'entre elles ont vu leur premier porno alors qu'elles avaient moins de 12 ans voire en-dessous de 10 ans. Et les Nanas d'Paname de rappeler : On sait que l'accès au porno est de plus en plus précoce. Quand on assiste à des contenus pornos avant que le corps ne se soit transformé, ça ne peut qu'être étrange voire choquant selon le degré de maturité ou la personnalité du jeune car il n'y a pas de correspondance entre le corps de l'enfant et le corps filmé. Les parents ne doivent pas se référer à leurs propres expériences et continuer de penser qu'avant un certain âge, leurs enfants n'y auront pas accès. Il vaut mieux en parler en fin de primaire, de manière large. C'est l'âge où ils écoutent encore leurs parents ! »

Sexe et règles, le dernier tabou ?

Aucun moment du cycle n'oblige à se passer de relations sexuelles... Et pourtant, elles sont 31% à s'abstenir de toute relation sexuelle quand elles saignent.

Quid d'une baisse de la libido durant cette période ? Au contraire, selon le sondage, 77 % des femmes interrogées connaissent un plus fort désir sexuel pendant cette période et trouvent que le sexe leur manque beaucoup !

Alors qu'est ce qui freine ?

« Pour comprendre, il faut se référer à notre histoire et au poids des religions qui réglementent la possibilité d'avoir des relations sexuelles au moment des règles », explique Chloé Bonnard.

« Les femmes, pendant leurs menstruations, sont traditionnellement perçues comme « impure ». Ces idées persistent encore aujourd'hui puisqu'elles sont plus de 31% à estimer que cela est dégoutant d'avoir une relation sexuelle pendant ses règles et 14% à dire simplement parce que leur partenaire n'aime pas. Ce poids historique et religieux a rendu la sexualité avec règles honteuse, gênante et dérangeante dans l'esprit de beaucoup. D' l'importance pour nous, les Nanas d'Paname avec Terpan Prévention de relayer pour dénoncer le tabou qui entoure les règles. Il faut absolument dédramatiser l'acte sexuel pendant les règles ».

Les femmes ont-elles « les préservatifs » en main ?

82% des sondées n'avaient pas de préservatifs lors de leurs premiers rapports sexuels. Pour 71% d'entre elles parce que leur partenaire en avait et 11% n'ont tout simplement pas pensé à en avoir le Jour J.

À la suite de leur première expérience, 48% d'entre elles ont eu un premier préservatif en main à 18 ans et plus, et le chiffre tombe à 26% entre 16 et 17 ans.

Plusieurs freins avant l'achat de leur premier préservatif : 46% parce que leurs précédents partenaires en avaient sur eux, 39% par honte ou timidité, 13% à cause du prix. 28% n'en voyant tout simplement pas l'utilité car pour certaines elles avaient déjà une contraception hormonale. Sans oublier qu'à la question, le préservatif est-il pour vous un frein à l'orgasme, 28% des répondantes ont répondu oui.

« le Sida, la chlamydia, les mycoses n'en ont que faire de la pilule. Alors on la prend pour ne pas tomber enceinte, et le préservatif pour ne pas tomber malade », rappelle Terpan Prévention. Avant de poursuivre : « La génération des années 90/2000 n'a pas eu accès au même discours de prévention que la génération sida. Les jeunes d'aujourd'hui sont très mal informés et surtout n'ont plus peur du Sida. Les jeunes d'aujourd'hui doivent certes vivre avec cette épée de Damoclès mais ne la considèrent plus si dangereuse que ça ».

Et pourtant les chiffres confirment une recrudescence des IST, c'est notamment le cas de la syphilis, dont on croyait le nom relayé aux vieux romans des siècles passés.

Alors un préservatif mais lequel ?

Une image contenant personne, alimentationDescription générée automatiquement5040an$IN81801575972540654@VWP21DB02" width="183" style="box-sizing: content-box; vertical-align: middle; line-height: 1.4em; max-width: 10000px; width: 183px; height: 325px; margin-right: 9pt; margin-left: 9pt;">A priori masculin. Encore et toujours. Alors qu'elles sont plus de 90% des interrogées à connaitre l'existence du préservatif féminin mais 95% à ne jamais l'avoir testé.

Et pourtant, c'est le seul moyen de protection et de contraception à leur initiative.

« Le préservatif féminin donne aux femmes des moyens de contrôle et de liberté. La parité et l'égalité doivent s'exprimer à terme dans tous les pans de notre société, jusque dans l'intimité » explique Terpan Prévention, le seul distributeur en France et en Europe du préservatif féminin.

Mais ce dernier sera ravi de savoir que plus de 70% des interrogées souhaitent le tester.

Alors, on les trouve où ?

5040an$IN80801575972540655@VWP21DB02" width="97" style="box-sizing: content-box; vertical-align: middle; line-height: 1.4em; max-width: 10000px; width: 97px; height: 26px; margin-top: 8.98pt; margin-left: 500.06pt; position: absolute;"> 

À propos de « Les Nanas d'Paname » :

Humain et artistique : Les Nanas d'Paname mettent en avant des femmes inspirantes et porteuses de projets. Ce collectif fondé par Chloé Bonnard en 2011 regroupe aujourd'hui plus de 50 femmes ifluentes, prônant la sororité ainsi que le partage.