avec un grand merci à Pierre-Jean Llorens qui trouve encore et toujours du temps, malgré ses nombreuses activités, pour poursuivre le partage d'articles et d'infos intéressantes :
Dans Potassium, mode d'emploi, le Dr Philippe Veroli explique comment le potassium est un élément important de la défense de l'organisme
contre l'acidose chronique. Mais comment l'acidose chronique apparaît-elle ? Quelles sont ses conséquences sur notre santé ? Explications du Dr Veroli.
https://alimentation.ooreka.fr/astuce/voir/449605/acidose
Le régime alimentaire occidental est classiquement pauvre en potassium et bicarbonates du fait de la place réduite des végétaux, et il est au contraire riche en sel, en produits céréaliers, en viandes et laitages, en additifs phosphatés. Ce type d'alimentation est acidifiant : il apporte 75 à 100 mEq d’acide par jour.
En effet, le chlorure du sel favorise la production d’acide chlorhydrique, acidifiante. C’est aussi le cas des viandes et des fromages qui apportent du phosphore - tout comme les additifs au phosphate - et contribuent donc à la production endogène d’acide phosphorique. Les céréales en quantité favorisent la production d'acide sulfurique du fait de leur richesse en acides aminés soufrés.
A l’inverse les végétaux, fruits, légumes, tubercules, sont alcalinisants du fait de leur teneur en bicarbonates et potassium.
Un déséquilibre entre les sources d'acides et les sources de bases contribue à une acidification de l'organisme qui peut conduire à une acidose métabolique de bas grade, avec un pH sanguin dans les "normes" mais abaissé. Il existe des systèmes tampons efficaces pour rétablir l'équilibre, mais avec l'âge, ils le sont de moins en moins, notamment parce que la fonction rénale diminue.
Si aucune correction n'est faite dans le mode de vie, notamment diminution des sources d'acides, augmentation des végétaux, prise éventuelle de compléments de citrate ou de bicarbonate de potassium, alors une acidose chronique finit par s'installer. Ses conséquences :
Au niveau intestinal : baisse de l’activité enzymatique et perturbation de la flore intestinale peuvent entraîner lourdeurs, flatulences, ballonnements, ulcères.
Au niveau de la peau : sueur acide, odeurs corporelles, mycoses.
Au niveau des reins : insuffisance rénale, risque de calculs et d’infections urinaires.
Au niveau cardiovasculaire : hypertension artérielle, artériosclérose (durcissement et épaississement des artères).
Au niveau osseux : déminéralisation et ostéoporose.
Au niveau musculaire : fonte musculaire.
Altération des réponses hormonales et insulinorésistance.
Fatigue persistante.
Prise de poids par ralentissement du métabolisme
De manière générale, l’acidification de l’organisme favorise l’inflammation et entraîne un vieillissement prématuré.
Ces effets délétères surviennent généralement sur le long terme (après des années ou des décennies de déséquilibre) et peuvent être prévenus efficacement par des mesures nutritionnelles.
Lorsque le corps reçoit et produit plus de déchets acides qu’il ne peut en éliminer, l’équilibre acido-basique est rompu. L’organisme va alors puiser dans ses réserves des molécules neutralisantes ou stocker dans le tissu conjonctif les acides en excès. Années après années, l’accumulation de ces déchets peut entraîner une acidose métabolique latente (AML), constituant un terrain propice à l’apparition de nombreuses maladies.
Les causes du déséquilibre acido-basique
Les signes d'un déséquilibre acido-basique
Les risques du déséquilibre acido-basique pour l'organisme
LES CAUSES DU DÉSÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
Notre organisme ingère et produit chaque jour de nombreuses substances acides ou basiques.
Les apports en acides proviennent :
de l’alimentation, soit parce que les produits de digestion de ces aliments sont acides, soit parce que l’utilisation de ces aliments par l’organisme génère la production d’acides
de l’organisme lui-même, car le métabolisme produit des déchets acides.
Les apports en éléments basiques se font exclusivement par l’alimentation, via la consommation de végétaux essentiellement.
Notre organisme a généralement tendance à pencher vers l’acidité, car il produit lui-même des déchets acides. L’organisme doit donc combattre un déséquilibre acido-basique en permanence. Pour cela, l’organisme possède un système de régulation qui lui permet d’éliminer les déchets acides et ainsi de rétablir l’équilibre. Lorsque l’individu est en bonne santé, ce système de régulation est très performant.
On parle de rupture de l’équilibre acido-basique lorsque les systèmes de régulation sont débordés et que l’organisme ne parvient plus à éliminer les déchets acides. Il se retrouve alors dans l’obligation de les stocker dans le tissu conjonctif.
Les causes principales de la rupture de l’équilibre acido-basique sont :
une consommation excessive d’aliments acidifiants, comme la viande, le poisson, les céréales, les produits raffinés...,
la sédentarité et le manque d’oxygénation, qui limitent l’efficacité des poumons et des reins, organes d’élimination, à éliminer les déchets.
Les états de stress, la prise de certains médicaments (aspirine, anti-inflammatoires non-stéroïdiens) et certaines maladies chroniques peuvent également conduire au déséquilibre acido-basique.
LES SIGNES D’UN DÉSÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE
Plusieurs signes, présents seuls ou combinés, peuvent laisser penser à une rupture de l’équilibre acido-basique :
Nam
des aigreurs digestives avec renvois acides,
des caries, l’ostéoporose,
une perte de cheveux anormale, des ongles cassants,
des douleurs musculaires très fréquentes, les courbatures étant liées à une acidose des tissus,
une très mauvaise haleine matinale, avec une sensation de langue chargée sur sa partie postérieure,
la peau grasse, surtout sur le visage,
une fragilité et une moindre résistance au froid,
une fatigabilité, surtout le matin...
LES RISQUES DU DÉSÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE POUR L’ORGANISME
Lorsque l’équilibre acido-basique est rompu, l’organisme va stocker dans le tissu conjonctif les acides en excès.
Années après années, l’accumulation de ces déchets peut entraîner une acidose métabolique latente, qui affecte directement le transport de l’oxygène et la nutrition des cellules. L’activité enzymatique est affaiblit, le système immunitaire est fragilisé, constituant un terrain propice à l’apparition de nombreuses maladies.
Les risques d’ostéoporose, de troubles cardiaques, troubles métaboliques (diabète, cholestérol, hypertension, surpoids, troubles de la thyroïde) sont considérablement augmentés. C’est pourquoi il est primordial de détecter un déséquilibre acido-basique et d’œuvrer pour inverser la tendance et revenir à l’équilibre. Le retour à une alimentation équilibrée, à base de fruits et légumes de saison et pauvre en viande et céréales raffinées, et une hygiène de vie saine est la première étape vers un retour à l’équilibre acido-basique. Si le déséquilibre est trop anciennement installé, la prise de compléments alimentaires, destinée à apporter à l’organisme les minéraux essentiels au maintien de l’équilibre acido-basique, peut être envisagée.
Aliments acidifiants à consommer avec modération :
Viandes, charcuterie, poissons gras, crustacés
Céréales, surtout raffinées (riz blanc, pain blanc...)
Produits laitiers riches en petit lait (yaourt, fromage blanc...)
Sucres blancs et roux et les produits qui en contiennent
Fromages forts
Condiments (moutarde, cornichons, ketchup, piment, mayonnaise...)
Sel
Chocolat
Boissons contenant de la caféine
Alcool fort et vin (surtout blanc)
Aliments acidifiants à éviter en cas de faiblesse métabolique :
Fruits acides (agrumes, baies) et pas mûrs
Légumes acides (tomate, oseille, épinard, cresson, choucroute, poireau...)
Boissons sucrées industrielles
Vinaigre
Yaourt
Aliments alcalins ou alcanisants recommandés :
Légumes verts et colorés (sauf tomate)
Pomme de terre, patate douce...
Epices, fines herbes et ail
Amande et noix du brésil
Banane, melon, poire
Fruits secs (sauf abricot)
Algues
Eaux riches en magnésium, calcium et potassium
Thé vert
Autres aliments à privilégier :
Protéines végétales (tofu et dérivés, légumineuses et fruits oléagineux)
Céréales complètes en petites quantités
Quinoa, sarrasin
Huiles végétales (sésame, olive, colza, noix...)
Les points clés à retenir :
réduire l’apport de protéines animales,
limiter au maximum la consommation de sucre, produits sucrés et céréales raffinées,
consommer des légumes de saison,
privilégier les aliments alcanisants : banane, pomme de terre, carotte, fenouil, céleri, avocat, amande, algues, graines germées... => grande richesse en calcium, potassium et magnésium qui sont des minéraux alcalins.
Conférence Dr Willem : Préserver naturellement sa santé face aux différentes pollutions
https://www.youtube.com/watch?v=t-ixifV0J4g
Jean-Pierre Willem - Les Huiles essentielles Antivirales
Jean Pierre WILLEM : Le Cholestérol
Tout savoir sur votre alimentation! BTLV (Santé)
Jean Pierre Willem - Les Cancers ne survivent pas au Jeûne
Le jeûne, une méthode naturelle de santé et longévité
Dr Jean-Pierre Willem - Pourquoi guérir le cancer quand on peut prévenir ?
Quand le cerveau déraille, par le Dr. WILLEM - Rezozen
Le maintien de la croissance au troisième trimestre devrait permettre au e-commerce d’atteindre les 90 milliards d’euros en 2018
A la veille des opérations promotionnelles du mois de novembre et des fêtes de Noël, la Fevad présente aujourd’hui les résultats de son baromètre sur les ventes internet au 3ème trimestre réalisé sur près de 200 000 sites marchands actifs. Cette étude est réalisée à partir de données recueillies auprès des sites « leaders » participant au panel iCE 100 et des informations communiquées par les principales plateformes sécurisées de paiement.
Une croissance globale de 15% au 3ème trimestre
Au troisième trimestre 2018, le chiffre d’affaires global du e-commerce progresse de 15,4% par rapport au 3ème trimestre de 2017. Cette croissance est renforcée par la bonne tenue des ventes de tourisme. Au total, les ventes sur internet du trimestre ont atteint 22,3 milliards d’euros (vs 19,3 milliards d’euros au 3ème trimestre 2017).
Le volume des transactions dépasse 370 millions soit 24,5% de plus que l’an dernier. Il est porté par des hausses plus importantes du nombre d’acheteurs et du nombre de sites marchands qui compensent la baisse du montant moyen d’une transaction. Cette baisse est particulièrement importante au cours du 3ème trimestre avec -7,3% sur un an. La barre des 60 euros est désormais atteinte. En à peine 3 ans, le montant moyen d’une transaction a baissé de 10 euros, mais cette baisse est plus que compensée par une augmentation de 20% de la fréquence d’achat : ce trimestre, un acheteur a effectué en moyenne 11,8 transactions sur internet (soit 1 achat tous les 8 jours), pour un total de 707 euros…
Le nombre de sites marchands actifs enregistre une augmentation importante avec +14% soit 24 000 sites supplémentaires en un an. On en dénombre désormais 194 000.
+ 6% pour les ventes de produits du Panel iCE 100
La croissance des sites leaders (à périmètre constant), mesurée par l’indice iCE 100, se maintient avec 6,1% et ce malgré un contexte de recul de consommation des ménages à nouveau en retrait au 3ème trimestre (-3,4% pour les produits hors alimentaire et automobile – Source : Banque de France).
Ce sont les ventes internet des enseignes-magasins qui affichent les meilleures performances avec +10,3% au 3ème trimestre.
Les ventes B to B enregistrent une belle progression avec 16% sur un an.
Le e-tourisme retrouve son niveau de croissance du début d’année avec +11% après le fléchissement du 2ème trimestre lié aux grèves (+5%). La progression est maintenue pour l’ensemble des agences de voyages on et off line (volume d’affaires des réservations +7% sur 9 mois 2018/2017 après +6,5% sur S1 2018/2017 selon « Baromètre des entreprises de Voyage/Gestour/Orchestra »).
Les marketplaces et les ventes sur mobile : toujours en forte hausse
Les ventes sur smartphones et tablettes poursuivent leur développement avec une croissance de 20%. Les sites du panel iCM réalisent 35% de leurs ventes sur terminaux mobiles contre seulement 10% en 2013.
La croissance du volume d’affaires réalisé sur les places de marché gagne en vigueur avec +20% au 3ème trimestre. Ces ventes représentent désormais 31% du volume d’affaires global internet des sites qui hébergent ces places de marché, soit deux fois plus qu’il y a 5 ans.
Noël, le Black Friday et le Cyber Monday devraient représenter 19 milliards d’euros de chiffre d’affaires
Les ventes de Noël et les opérations promotionnelles du mois de novembre pourraient représenter près de 19 milliards d’euros (20% des ventes annuelles sur internet) soit une progression de 13,8% par rapport à l’an dernier. En 2017, 16,5 milliards d’euros avaient été dépensés sur cette période. Cette année, le chiffre d’affaires sur les 4 jours correspondant au Black Friday et au Cyber Monday devrait atteindre 1,3 milliard d’euros (ventes de produits, estimation Fevad).
Le marché du e-commerce devrait ainsi franchir la barre des 90 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année 2018.
Méthodologie :
Les données collectées par la Fevad auprès des sites marchands correspondent aux définitions suivantes :
Indice commerce électronique (iCE 100) : Chiffre d’affaires réalisé directement par les entreprises du Panel iCE 100 sur l’internet fixe et mobile. Les sites qui éditent une market place ne comptent pas le volume d’affaires réalisé sur market place, ni les commissions générées. Uniquement les commandes livrées en France. Tous les lieux de livraison sont retenus (y compris retraits en magasin). Il s’agit du chiffre d’affaires commandé (on considère la date de prise de commande et pas la date de livraison). Annulations, échanges et retours déduits, frais de port compris, TTC pour les ventes aux particuliers, HT pour les ventes aux professionnels.
Indice commerce mobile (iCM) : Chiffre d’affaires réalisé directement par l’entreprise sur smartphones et tablettes numériques dans le cadre des sites mobiles et applications (hors téléchargements d’applications).
Composition du Panel iCE 100 : Plus de 100 sites : produits grand public (100 sites), e-tourisme (15 sites) et ventes aux professionnels (20 sites).
Composition du Panel PSP : 9 plateformes sécurisées de paiement : Adyen, Dalenys, Ingenico Payment Services, Monetico Paiement, Monext, Paypal, PayZen, Verifone, Worldline.
Estimation du marché global : Le calcul de l’estimation du marché global est réalisé à partir des données recueillies auprès des sites du panel iCE 100, de la valeur des paiements électroniques (hors membres du panel iCE 100) communiqués par les prestataires participant au panel PSP et d’une estimation des paiements hors ligne (enquête Fevad auprès des marchands de l’iCE 100).
Dr Charles Eugster se targue d’être le plus vieux bodybuilder au monde, prétentieux ? On ne sait pas, mais ce qui est encore vraiment étonnant est que Charles a commencé la musculation à l'âge de … 87 ans et s’entraine 3 à 4 fois par semaine.

Alors souhaitez-vous en savoir plus sur le Dr Charles Eugster ? Il vaut mieux car ce dernier peut devenir un modèle d'inspiration pour tous et à tout âge.
Ce mec à 95 ans !!
Il est sacrément rare de voir quelqu’un de cet âge être aussi indépendant, il se promène et fait tout par lui-même sans avoir besoin de quelqu’un ! Alors si en plus il fait de la musculation … un grand BRAVO !
Un peu d'histoire ...
Charles est né le 26 Juillet 1919 à Londres et n'a pas été doté d’une santé bien robuste à la naissance. Durant toute son enfance il a toujours été malade et a souffert par ailleurs d'amygdalite chronique, ce qui a eu un fort impact sur son état de santé et sa croissance.
Il se souvient avoir été bouleversé à l'époque après avoir remarqué que ses amis plus jeunes devenaient plus grand et fort que lui…
Mais les choses ont commencé à changer lorsque le Dr Charles s’est fait retirer ses amygdales à l'âge de 13 ans. Son niveau d'énergie s’est drastiquement améliorée et il a commencé à pratiquer des sports tels que la boxe, l’aviron et le rugby.
Charles vit avec alors avec ses parents Suisses à Londres jusqu'à l'âge de 20 ans et dans toute sa jeunesse, il a continué à être actif et à faire du sport. Il a même été un membre de l'équipe d'aviron de la St. Paul School.
En 1938, il s'inscrit à l'université pour étudier la médecine dentaire après quoi il a reçu une foule de diplômes des universités de Londres, Zurich, Chicago et Heidelberg. En 1954, il déménage à Zurich pour mettre en place son cabinet dentaire privé.
Toutefois à l'âge de 24 ans, Charles contracte la tuberculose, contaminé par un patient lors de sa formation dans une clinique dentaire. 20 ans plus tard, il eut une rechute et fut envoyé dans une clinique pour tuberculeux en 1967.
A partir de là, il a commencé à devenir purement sédentaire, ceci a gravement affecté son état de santé et il ressentait sans cesse des douleurs, des gènes diverses…
En ayant marre de ces troubles dus à son style de vie sédentaire, Charles décide de reprendre l'aviron pour rester en forme. A l’âge de soixante ans ! Il s’est dit qu’il était tant de bouger.
Il a même repris la compétition et remporté quelques victoires dans plusieurs tournois internationaux ! Charles compte actuellement plus de 100 podiums dans ce sport, dont 36 médailles d’or aux Championnat World Masters d’Aviron.
Arrivé à ses soixante-dix ans, il constate que beaucoup de ses amis se faisaient vieux et « disparaissent »… La plupart des gens de son âge sont à la retraite et considérés comme des momies, mais Charles lui, continue l’aviron et travaille pour un journal scientifique jusqu'à l'âge de 82 ans.
Dès lors, il a commencé tranquillement le Body Building et s’y est « sérieusement » mit à 87 ans !
Comment en est-il arrivé là ? Bien qu'il eut une vie active et faisait régulièrement de l’aviron, il détestait se regarder dans le miroir. Il perdait sa masse musculaire et n’était pas très enchanté par cela… On le comprend.
Dans le miroir, il voyait un vieil homme avec une posture terrible, la peau flasque et pendante, où on ne retrouve plus de muscle… Il se voit « ressembler à une épave ».
Le Dr Charles Eugster est la preuve vivante qu'il est possible de mettre fin à la perte de masse musculaire, et même à gagner du muscle et changer son corps à tout âge.
Il a même engagé un ancien M. Univers pour le coacher.
Avec la musculation et une diète hyper protéinée, son corps a commencé à changer. Il est devenu plus large, taillé en v et ses épaules et ses biceps sont devenus plus définis. Il fut capable de reconstruire son corps complètement à l'âge de 89 ans.
Vous vous dites surement qu’il prend des pilules et autre aide chimique … ?
Sauf qu’il n'y a rien de particulièrement spécial dans l'alimentation de Charles. Il mange des fruits frais le matin et boit un Shake de protéines après ses séances de sport. Il fait également un effort pour éviter les sucreries et l'alcool. Il prend de la vitamine D, des oméga-3 et des protéines … et voilà !
Le Dr Charles Eugster est probablement l’un des personnes des plus âgées dans l'histoire à débuter la musculation (à 87 ans) et à devenir compétiteur. En moyenne, il est 20 ans plus vieux que quiconque sur les plateaux !

A l’entraînement, la différence est qu’il faut y aller un peu plus lentement. Il doit commencer par des exercices fonctionnels qui portent sur les activités de la vie quotidienne, comme l’équilibre et l'agilité, les étirements, la natation et des exercices de poids corporel. Ensuite il peut passer aux barres et aux poids plus lourd, mais toujours sous l’œil de son coach bien sûr.
Un autre problème était de savoir comment intégrer l’entraînement en aviron avec la musculation … et il a fini par abandonner l'aviron pour se consacrer à 100% au bodybuilding.
Il bat aussi des record de sprint !
A 95 ans, l'ancien dentiste a établi un nouveau record du monde pour son groupe d'âge au 200 mètres en indoor. Il a commencé le sprint dans ses années 90, sa dernière performance est un record du monde au 200m en 55,48 secondes.
Et Charles Eugster n’en finit plus de briser nombre de records aux championnats d’Europe Master …
Dr Charles a un message pour nous
Sur son site, le Dr Charles a exprimé sa préoccupation concernant l’augmentation continue du taux d’obésité et des troubles de santé liés à cette condition, en particulier le diabète de type 2.
Il sait que la plupart de ces problèmes sont principalement dû à un style de vie inactif et la connaissance limitée du vieillissement. En effet, notre connaissance du processus de vieillissement est encore très limitée et ce que nous observons en général est le résultat d'un mode de vie destructeur.
Dès lors, le Dr Charles propose un remède très simple et efficace pour vivre vieux et en bonne santé : »L’amour de l’effort et de la régularité ! »
Les gens ont été endoctrinés à penser qu’après 65 ans, vous êtes finis, vous êtes inutile, vous ne pouvez plus rien faire. On nous dit que la vieillesse est un état continu de déclin, et que nous devons cesser de faire des efforts, ralentir et se préparer à mourir.
Mais le Dr.charles lui, n’est pas d’accord ! Et vous ne devrez pas l’être non plus !
Je payerai cher pour tenir la route comme lui à son âge, croyez-moi, la santé de cet homme est exceptionnelle. On sait à quel point cela est important de vivre vieux, mais combien peuvent se vanter de la faire en bonne santé ? Dans l’indépendance ? Faire du sport ? Très très peu…
Site internet : http://www.charleseugster.net/
Ted talk : https://www.youtube.com/watch?v=rGgoCm1hofM
On en parle sur le forum : Charles Eugster, 95 Ans, Plus Vieux Bodybuilder Du Mond
https://www.maigrir-viteetbien.com/2014/07/28/abdominaux-muscle-bodybuilder-age/
1. « Les gens ont la fausse idée que l’âge vous rend vieux, mais je réalise que c’est l’état d’esprit qui rend vieux »
2. « L’âge est juste un nombre, et il donne aux gens, la majorité des gens, une raison d’être fainéant et de ne rien faire »
3. « Je veux que les gens reconnaissent ce que je fais et qu’ils réalisent que c’est possible »
4. « Beaucoup de jeunes ils rentrent à la maison, s’assoient, regardent la télé et ne font rien, j’ai vu beaucoup de jeunes qui sont plus vieux que moi »
5. « Les gens me demandent quand est-ce que je vais prendre ma retraite. Je réponds « jamais » »
6. « Réellement et sincèrement je ne me suis jamais senti vieillir depuis que j’ai commencé le bodybuilding. Je ne me sens pas différent »
7. « Tant que je suis occupé je n’ai pas faim »
8. « Les gens me demande quand est-ce que je vais faire des choses de mon âge. Il se trouve que je ne suis pas un acteur, et de toute façon qui donne les règles sur comment il faut agir suivant son âge ? »
9. « L’âge ne joue pas un rôle sur comment je me sens dans ce que je fais »
10. « Si vous commencez à penser inconsciemment que vous êtes vieux, votre inconscient va prendre le pas et votre corps va commencer à vieillir et se sentir vieux. Vous êtes alors vieux. »
https://www.famillessanteprevention.org/lettres/
LES ALIMENTS QUI CONSTRUISENT SURPOIDS ET OBESITÉ
Elle est à l’origine de nombreuses pathologies qui peuvent toucher tous les organes : vous avez le choix !
- L’Intestin, grêle et colons, perturbés, surchargés, avec ballonnements, mauvaise haleine, troubles du transit trop rapide ou trop lent, fermentation intestinale, porosité, inflammation chronique..
- Le Foie qui devient gras et réduit fortement les défenses immunitaires qui se traduit par une fatigue permanente. Elle ne permet pas une activité physique utile, tant pour les muscles qui s’atrophient que pour le squelette qui évolue vers l’ostéoporose. Les hommes font 7 fois plus de foie gras que les femmes, mais la tendance actuelle est à l’équilibre.
- Le Pancréas qui est débordé par l’apport de sucres (vrais et faux), fabrique trop d’insuline, laquelle ne joue plus son rôle d’équilibre du taux de sucre dans le sang : il y a Insulino-Résistance qui fait entrer les sucres dans le tissu adipeux en priorité.
- La Masse adipeuse qui infiltre tous les tissus, modifiant nettement l’esthétique corporelle, source de souffrances psychique et affective.
- La Respiration perturbée, plus fréquente et plus courte qui oxygène moins bien tout l’organisme, à l’originede fragilités rendant plus sensible aux infections virales ou bactériennes (nécessitant au minimum d’être vacciné chaque année contre la grippe), troubles du sommeil qui n’est plus réparateur avec apnées nocturnes fréquentes et ronflements qui gêne le conjoint.
- Les Reins dont les filtres se détériorent, laissant passer les sucres. C’est le diabète avec toutes ses conséquences thérapeutiques lourdes, et ses complications cutanées (mauvaise cicatrisation et infections facilitées), urinaires, neurologiques et visuelles en particulier…
- Le Système ostéo-articulaire enflammé, avec douleurs articulaires des hanches, des genoux, des vertèbres dorsales et lombaires..
- Le Cerveau, plus ou moins dépressif ou anxieux poussant à consommer le triptyque dangereux : anti-dépresseurs, anxiolytiques, somnifères qui aggravent la situation.
- Les Défenses immunitaires deviennent tellement déficientes, qu’elles préparent le chemin vers les cancers, du sein, de la prostate, les lymphomes et toutes les maladies auto-immunes qui deviennent un fléau social.
Arrêtons ce cauchemar malheureusement bien réel, à l’origine de dépenses de santé inquiétantes d’autant plus qu’elles sont pour des personnes de plus en plus jeunes.
Enfin le pessimisme ambiant finit par faire penser « je ne m’en sortirai jamais et la médecine ne peut pas grand chose pour moi.. »
Nous fabriquons du gras avec des mauvais sucres et de l’alcool en trop grande quantité.
Ne concluez pas qu’il ne faut plus manger de sucres, ou qu’on ne peut plus boire du bon, du très bon vin de façon modérée !
Les mauvais sucres comme l’alcool en excès sont éminemment toxiques surtout parce ce qu’ils sont addictifs, bien plus que les aliments gras de qualité dont nous avons besoin pour notre système nerveux central et périphérique (un peu de beurre cru, huiles végétales en particulier : olive, noix, colza, cameline…)
– Les aliments à contenu glucidique reconnus par l’Index Glycémique
L’Index Glycémique (IG) permet de classer les aliments en fonction de leur capacité à accroître le taux de sucre, plus précisément de glucose dans le sang, dans les deux à trois heures qui suivent l’entrée de l’aliment dans le tube digestif.
Idéalement il est à 1 gramme par litre de sang : au dessus c’est l’hyperglycémie et les risques de diabète, au dessous l’hypoglycémie qui donne faim, un peu de mal à la tête et qui rend irritable…
Comme l’exprime très bien notre collègue Thierry Souccar : « Pour calculer un index glycémique on donne à des volontaires 50 g de glucose dilué dans de l’eau : ceci servira de référence (IG = 100). Le glucose sanguin est mesuré toutes les 30 minutes pendant 2 à 3 heures. Cette opération est renouvelée avec une portion de l’aliment à tester contenant 50 g de glucides (100 g de pain, 125 g de frites, 600 g de carottes).
Voici quelques exemples de l’alimentation courante :
* aliments à IG supérieur à 70
La baguette de pain blanc (75-80) et même complet à la levure (75-80) ; les corn flakes du petit déjeuner (80 à 90) ; les pommes de terre trop cuites (90 à 100) ; le riz blanc trop cuit (75-80) ; pâtes trop cuites (70)…
* aliments à IG entre 55 et 70
Riz noir cuit al dente (58), banane mure (65) ; ananas frais (60) ; limonade (60) ; flacons d’avoine (60)..
* aliments à IG inférieur à 55
Lentilles al dente (30) ; pommes et poires crues (38) ; raisins (50) ; chocolat noir (22) ; fromages au lait cru, affinés plus de 6 mois (10 à 20).
– Quels sucres ? Distinguer fruitose de fructose, saccharose, glucose, lactose et maltose…
Le ”fruitose”, je le nomme ainsi, car il est le meilleur de tous les sucres, celui qui est présent dans les fruits frais de saison associé au Totum du fruit, c’est à dire à tout ce qui le constitue (eau, fibres, vitamines, minéraux, oligo-éléments, polyphénols..) et que vous consommez frais en les mastiquant et en les goûtant dans votre palais des saveurs.
Ce fruitose est également présent dans deux types de miels que l’on peut prescrire aux diabétiques en petite quantité évidemment, les miels d’acacias et de châtaigniers.
Pas question de compotes, de pommes au four ou de salades de fruits commerciales remplies de conservateurs qui contiennent ce que l’on nomme officiellement le fructose.
Le fructose est un sucre simple (comme le sucre des fruits) il fait peu monter la glycémie qui est essentiellement le taux du glucose dans le sang.
La consommation actuelle est énorme en général 165g/jour/personne soit 60kg par an et par personne, alors que l’American Heart Association recommande pas plus de 200 calories de glucides par jour soit 50g/jour !
Sachez qu’une seule canette de soda sucré est consommée chaque jour par 50% des américains, et pour 5%, quatre cannettes ou plus, de même en Europe et désormais de plus en plus en Afrique du Nord.
Au total cela correspond à 20 à 25% (chez l’ado jusqu’à 40%) des calories qui viennent des glucides, soit l’équivalent de 22 cuillérées à café par jour de SGF, le Sirop de Glucose-Fructose, connu sous le nom de Sirop de Maïs.
Les tartes aux pommes industrielles contiennent du sirop de glucose-fructose. En agriculture 5% du maïs est transformé en sirop de GF. Il ne contient jamais de fibres, est ajouté dans les céréales des petits déjeuners.
Sur le pain blanc le fructose accélère la réaction de Maillard de brunissement (on la nomme glycation, elle fournit une partie des arômes aux aliments et donne une couleur appétissante (1) 7 fois plus que le glucose. C’est la même réaction qui transforme l’hémoglobine (Hb) des globules rouges en Hb glyquée qui traduit les habitudes alimentaires glucidiques des 2 mois précédents.
Le fructose est essentiellement utilisé par le foie, les muscles et un peu par les reins, peu par le cerveau qui consomme le glucose d’abord et plus lentement le fruitose. Lors de son passage de l’intestin vers le sang, le fructose en grande quantité (associé aux déséquilibres alimentaires) fragilise la barrière intestinale, pouvant la rendre poreuse (intestin poreux). Il est surtout stocké sous forme de glycogène dans le foie, tandis que le glucose est consommé par tous les organes.
Le foie a besoin de plus d’énergie pour métaboliser le fructose, ce qui impose aux cellules hépatiques d’utiliser le cycle énergétique de Krebs (2). Ce cycle est celui de la récupération de l’énergie dont toutes les cellules ont besoin pour fonctionner.
Cette énergie est issue de la dégradation des glucides, des lipides et des protéines qui se débobinent, libérant des acides aminés glucoformateurs. La formation de l’énergie est possible grâce à une enzyme (pour les spécialistes : l’Adenyl-cyclase) qui appartient à la famille des protéines.
On explique ainsi comment la consommation excessive de fructose conduit à la formation d’un déchet protéique spécial, l’acide urique, dont les excès se portent au niveau des reins (risques de calculs d’acide urique dans les voies urinaires et de colique néphrétique), au niveau des articulations avec les risques d’accumulation de l’acide urique dans l’interligne articulaire surtout au niveau du gros orteil. C’est la maladie dite de la Goutte, autrefois nommée ”maladie des rois” ou des riches, qui s’est désormais largement démocratisée.
Le saccharosedit aussi sucrose, plus connu sous la dénomination de « sucre de table », c’est le fructose (50%) attaché au glucose (50%) autre sucre simple. Il donne sa douceur au sucre, et doit être évité au maximum quand on a des problèmes de poids.
Les jus de fruits ne sont pas conseillésaussi, car il manque l’essentiel : les fibres. Le mariage fruitose-fibres est fidèle, fructueux, efficace pour la santé. A chaque petit déjeuner, ce n’est pas un jus d’orange qu’il vous faut ou un jus de pomme, mais une belle orange bio ou une belle pomme bio dont vous consommerez la peau intégralement.
Les fibres – retenez le bien – ralentissent le transport du fruitose vers le foie et vers le cerveau. Ils sont ainsi servis à la demande.
Attention aux bars à jus de fruits même frais, mais oui aux ”bars à fruits” à développer partout, fruits frais de saison et de proximité que vous croquerez avec ardeur, que vous soyez enfant (dès que les dents apparaissent) ou très âgé pour les conserver en bon état.
A éviter les smoothies de fruits entiers, mixés que vous mastiquez très peu, où sont ajoutés sucres ou produits laitiers : lactose qui ne fait qu’aggraver les risques de surpoids..
N’oubliez pas aussi le broyage des mixers à utiliser modérément et les blenders encore plus, qui détruisent les fibres. Utilisez vos dents, elles constituent le broyeur le plus économique et le plus efficace.
Le lactose et les dangers du lactoolisme
Le sucre du lait, est un glucide issu du lait d’origine animale et humaine (de 65 à 80g litre). Principalement présent dans le lait de vache (40 à 50 g/litre), mais également, en de moindres quantités, dans le lait de chèvre (40-50 g/l ) et de brebis ( 45-55g/l ).
La lactose est évidemment consommé sous différentes formes dans les nombreux produits industriels proposés aux consommateurs avec forte publicité et conseils nutritionnels de ”professionnels de santé” très liés directement ou indirectement à l’industrie. Prudence donc !
Ceux qui contiennent le plus de lactose sont les laits entiers et écrémés, les concentrés : en poudre écrémé ou entier, le plus concentré est le petit lait.
Il faut y ajouter toutes les crèmes, les petits Suisses, les yaourts, le Kéfir (lait fermenté avec grains de Kéfir).. Les glaces, les flans sont de loin les plus condensés.
Quant aux fromages, les frais et blancs, la Cancoillotte, la Faisselle sont aussi forts en lactose.
Le maltose, est constitué de deux molécules de glucose, à partir surtout de l’amidon de maïs, présent en plus dans l’orge. Le sirop de maïs peut avoir une haute teneur en fructose (SGHF, ou HFCS en anglais de high-fructose corn syrup), mieux connu sous le nom générique de sirop de glucose-fructose ou tout simplement glucose-fructose.
Le sirop de blé, ne contient pas de gluten, il est riche en glucose, garde un index glycémique élevé.
Le sirop d’agave, ou nectar d’agave, jus extrait à partir du noyau de l’agaveest faible en glucose, riche en fructose (70%).
Le rapadura, jus de canne à sucre déshydraté completet le sucre muscovado, plus caramélisévenant de l’île Maurice et des Philippines où il est appelé « mascobado ».
Ils sont non raffinés, de couleur ambrée et restent en poudre et contiennent d’excellents minéraux (potassium, magnésium, calcium) les vitamines (A, B3, B5, B6, B9), des acides aminés de la canne à sucre fort utiles à la santé.
Le glycogène, l’amidon et les fructanes
Le glycogèneest le glucide complexe (8 à 12 molécules de glucose associées en chaîne) que nous stockons dans le foie et les muscles. Notre réserve n’excède pas 10 jours en vivant normalement et bien moins si vous faites un marathon. Le glycogène est présent chez les animaux et dans les champignons. Il libère à la demande de l’organisme les molécules de glucose dont il a besoin.
Il a été découvert pour la première fois par Claude Bernard (1813-1878). Celui qui créa la médecine expérimentale, introduisit une canule dans la veine porte à l’entrée du foie et en retira à la sortie une substance sucrée en 1855 qui fut isolée comme étant le glycogène en 1857.
L’amidon (en latin amylum = non moulu) est l’équivalent du glycogène, réserve de sucre dans les plantes, substrat d’énergie issu de la photosynthèse. Il est présent dans les pommes de terre, les riz, la patate douce, le maïs et les blés. C’est donc un sucre complexe composé de chaînes de molécules de glucose simple. L’amylose est composée de 600 molécules de glucose en ligne..
Les fructanessont constitués par une chaîne de molécules de fructose, de 3 à 50 surtout présents dans lesartichauts, asperges, haricots, brocolis, choux, chicorée, poireau, oignon, cacahouètes, tomate, courgettes. On distingue l’Inuline, les lévanes produites par les bactéries, les graminanes. Ce sont d’excellents probiotiques.
Les sucres cachés
On les trouve dans toute l’alimentation industrielle, et dans les aliments cuits trop longuement. Les protéines des viandes ou des poissons sont alors en partie découpées, débobinées en acides aminés dont certains sont capables de se transformer en sucre.
On les appelle acides aminés gluco-formateurs capables d’être stockés sous forme de glycogène. Les spécialistes parlent de néoglucogénèse. Celle-ci peut être hépatique et même intestinale probablement selon les besoins de l’organisme.
Ainsi les sucres sont partout et nous ne nous en rendons pas compte parce qu’ils n’ont pas nécessairement le goût sucré. Les soupes, le pain de mie, les biscottes, les biscuits à apéritif, le ketchup, les sauces tomates ou au soja, les charcuteries, les sauces en tout genre, la vinaigrette, le vinaigre balsamique, les cubes de bouillon, tous les plats préparés et même les surgelés compris…
Nous sommes manipulés et l’industrie agro-alimentaire fait semblant de s’occuper de notre santé. Pour elle le business est premier servi, l’essentiel est que le consommateur consomme ! Peut-être est-ce entrain de changer, car la prise de conscience du grand public est de plus en plus claire.
Le pouvoir sucrant (PS) : une notion oubliée
La valeur de référence est celle du saccharose, équivalente à 1 par convention. Le pouvoir sucrant du lactose est faible, 1/16ème de celui du sucre de table. Le sucre blanc est issu des betteraves ou du sucre de canne raffinés. Le sucre roux peut être soit du sucre de canne semi-complet soit du sucre blanc coloré au caramel (vérifier les étiquettes).
C’est pourquoi nous avons tendance quand on est un tant soit peu addict au sucré à ajouter du sucre à du sucre, dans le lait, sur les yaourts..
Le fructose a la même valeur calorique (4,2 kcal/g) que le saccharose mais son pouvoir sucrant est plus important (PS = 1,3 et 1 respectivement), c’est pourquoi on le fait passer à tort pour un édulcorant.
Le glucose à l’inverse a un pouvoir sucrant plus faible (entre 0,70 et 0,75).
En pâtisserie, confiserie, glacerie, on évalue le pouvoir sucrant à 100 correspondant au 1 du saccharoseou du maltose.
Attention aux édulcorants
Ce sont les faux sucres. Ils peuvent avoir un fort pouvoir sucrant, sans avoir les mêmes caractéristiques que les sucres classiques. Ils sont destinés à nous maintenir en addiction sucrée.
Tous peuvent en jouant le rôle de leurre, perturber en les trompant le fonctionnement des produits sucrés dans l’organisme et tromper la régulation de l’appétit, d’où le maintien des excès de poids corporel et le mauvais contrôle de la glycémie. Il faut tout faire pour s’en passer.
- La saccharine fut le premier avec pouvoir sucrant 300 à 500 fois supérieur à celui du sucre. Eliminée dans les urines, elle est toxique à la longue et a été suspectée d’augmenter les risques de cancer de la vessie.
- L’aspartame a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur à celui du sucre.
On ne peut pas passer sous silence les doutes sérieux concernant les dangers de la consommation courante. Parmi les complications sont suspectées l’augmentation des risques de tumeur cérébrale, l’aggravation des états dépressifs, de convulsions et même de crises d’épilepsie chez les enfants. Il doit être abandonné d’abord par les consommateurs.
- Le xylitol a le même pouvoir sucrant (PS = 1) mais sa valeur calorique est moitié moindre (2,4 kcal/g).
- La stévia a un pouvoir sucrant 300 fois supérieur à celui du sucre (un pot de 20 grammes équivaut à 6kg de sucres). La feuille qui est l’idéal donne un petit goût de réglisse qui n’est pas désagréable. Elle est sans danger
- L’acésulfame de potassium (K) a un pouvoir sucrant 100 à 200 fois supérieur à celui du sucre. Il est surtout présent dans les sodas, des produits laitiers : glaces, desserts, yaourts.., les confitures, les céréales du petit déjeuner…
– Les alcools : des vins aux alcools forts
Les vins, ne peuvent faire que du bien à notre santé dans la mesure où ils sont consommés avec modération, un ballon de vin pour un repas pour les femmes (125ml) et deux pour les hommes soit pas plus d’un quart de litre par jour.
On le choisit plutôt bio, labellisé, en sachant que les meilleurs ne sont pas nécessairement à Bordeaux ou en Bourgogne. Le terroir français est d’une extrême et splendide variété, mais il y a aussi tous les pays du pourtour méditerranéen et plus loin aux Amériques.
A petite dose l’alcool des vins augmente le taux sanguin de bon cholestérol le HDL et le polyphénol des tannins avec le resvératrol améliore la sensibilité à l’insuline. Mais attention aux excès !
Les alcools les plus forts : leur degré alcool dépasse 18°, pouvant atteindre 40 à 90° pour les spiritueux à base de plante, 40 à 60 pour l’alcool de canne à sucre, plus de 55° pour les liqueurs à base de plantes, 40° et plus pour les Armagnac et Cognac obtenus par distillation et vieillissement des raisins.
N’oubliez pas qu’un verre standard, c’est toujours 10 grammes d’alcool soit 70 calories avec les équivalences suivantes :
10 centilitres de vin = 25cl de bière = 2,5cl de digestif = 10cl de Champagne = 7cl d’apéritif = 2,5cl de whisky = 2,5cl de boisson anisée
La classification en sucres simples, rapides, lents ou complexes est dépassée.
Le rôle des glucides est de maintenir le taux du sucre glucose en particulier dans le sang à l’équilibre de 1 gramme par litre de sang. Nous avons vu plus haut l’intérêt et l’impact de l’index glycémique (IG) des aliments.
L’apport idéal en glucides ou hydrates de carbone par notre alimentation ne devrait pas dépasser 50g par jour, soit 200 calories comme le recommandent les institutions internationales.
L’état actuel de notre société, les sollicitations alimentaires très nombreuses, dès le lever et jusqu’au soir, qui nous atteignent par voie publicitaire font que nous consommons bien plus que les 50 grammes recommandés. En Europe nous consommons chaque jour le double soit plus de 30kg de sucres par an et par personne.
La régulation glycémique dépend de 2 hormones fabriquées par le pancréas, l’insuline hypoglycémiante et le glucagon hyperglycémiant. Comme notre consommation glucidique est nettement supérieure aux conseils de sagesse et de santé, c’est l’insuline qui se trouve la plus sollicitée. On peut parler d’une Hyper-Insulinémie qui peut conduire à l’Insulino-Résistance.
C’est l‘insulinorésistance liée à un pancréas fatigué par trop de sollicitations sucrées qui continue à libérer de l’insuline en excès. Celle-ci se détourne de sa fonction initiale de santé et au lieu de participer à l’entrée du sucre dans les cellules, elle le laisse se transformer en gras dans le tissu adipeux (lettre 1).
Retenez que 25% du fructose que vous consommez en excès est converti en tissu adipeux.
Les sucres étant partout dans notre alimentation le pancréas est surchargé en permanence et en plus doublement, car il participe aussi à la digestion des graisses par le liquide pancréatique qu’il fabrique chaque jour (1litre par 24h).
De plus le pancréas n’aime pas les alcools en excès capable de l’intoxiquer jusqu’à le détruire dans les binge drinking en hausse chez lesjeunes responsable de pancréatites aiguës puis chroniques.
Lactoolisme, fructoolisme, alcoolisme, voilà les grands nutriments obésogènes qu’il vous faudra réduire pas à pas sans vous stresser, en goûtant plus ce que vous consommez et en ayant conscience que vous n’allez plus vous faire avoir.
Nous vous dirons comment dans notre troisième lettre.
Bien à vous tous
Pr Henri Joyeux
(1) Les protéines du pain ou des viandes trop cuites (friture, cuisson au four, rôtissage..) se débobinent en partie en acides aminés dits ”glucoformateurs” et il se forme en plus une substance toxique l’Acrylamide au pouvoir cancérogène reconnu.
(2) Ce Cycle dit de Krebs a été découvert par étapes dès 1939 par le biologiste Hongrois Albert Szent-György (1893-1986) prix Nobel de Médecine en 1937. Le fonctionnement cyclique a été mis en évidence par le biochimiste allemand Hans Adolf Krebs (1900- 1981) prix Nobel de médecine en 1953.
Les femmes enceintes désormais prioritaires dans les salles d'attentes ?
Et si donner la vie conférait vraiment le droit de passer toujours en priorité ? Alors qu'elles bénéficient de places réservées dans des lieux publics, d'un passage prioritaire en caisse des supermarchés et de petites attentions bienveillantes, les femmes enceintes perdent leurs privilèges lorsqu'il s'agit de patienter longuement dans les salles d'attentes des cabinets médicaux. Une situation en train d'évoluer.
Le droit de court-circuiter pendant 9 mois les files d'attente
Soumises à des prises de sang mensuelles et à de nombreux rendez-vous de santé, des nouvelles solutions leur permettent désormais de passer outre les files d'attente en toute légalité.
Des applis permettent de faire venir un médecin à son domicile pendant sa grossesse, 7 jours sur 7. Tandis que la nouvelle appli www.Lab2u.fr, également très prisée des femmes enceintes, leur propose de prendre rendez-vous et de réaliser leurs nombreuses prises de sang depuis chez elles. Les résultats sont ensuite reçus directement sur le smartphone, sans jamais avoir eu à se déplacer dans un laboratoire d'analyses médicales.
Une raison en moins de se déplacer et de perdre son temps dans les salles d'attente pendant sa grossesse...
En savoir plus sur ces femmes enceintes qui ont décidé de court-circuiter au maximum les salles d'attentes :
L'appli Lab2U plébiscitée par les femmes enceintes
L'application disponible sur Iphone ou Android permet de bénéficier d'une prise de sang à domicile, même sans ordonnance spécifique. Elle fut créée à l'origine pour soulager toutes les personnes dont les horaires de travail rendent difficile l'attente en laboratoire le matin à jeûn ou pour celles atteintes de maladies chroniques nécessitant des prises de sang très régulières. Mais depuis son lancement ce sont les femmes enceintes qui l'ont adopté avec la plus grande ferveur !
2/3 des Français insatisfaits de l'accès aux soins optiques et 68 % d'entre eux favorables au projet d'élargissement des compétences des opticiens ! |
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Communiqué de presse | Paris, le 28 Mai 2019 - Dans le cadre du projet de Loi Santé, la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, Agnès Buzyn, annonçait fin mars, le lancement d'une mission menée par l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) destinée à améliorer la qualité des soins visuels en France. Dans ce contexte de mutation, l'AOF, Association des Optométristes de France, a souhaité dresser un bilan des attentes & perceptions des Français vis-à-vis des soins optiques. L'organisme ViaVoice a donc réalisé une enquête au cours du mois de janvier 2019, auprès d'un échantillon de 1000 Français, représentatif de la population française majeure. |
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Deux Français sur trois insatisfaits des délais d'attente ! En février dernier, l'enquête de l'AOF pointait les disparités territoriales et les inégalités face à l'accès aux soins optiques en France (délais variant du simple au double en fonction de la région habitée). Cette nouvelle étude montre une nouvelle fois à quel point les Français sont déçus des délais d'attente, véritable cause, pour certains, de renoncement aux soins ! 61 % des Français interrogés se déclarent « insatisfaits » voire « très insatisfaits » des délais d'attente pour un rendez-vous chez l'ophtalmologiste. 38 % des personnes interrogés affirment avoir déjà renoncé à un rendez-vous du fait de ces délais. A noter : ces chiffres sont encore plus importants pour les tranches d'âges les plus jeunes, on atteint les 45 % chez les 18-24 ans et 47 % chez les 25-34 ans. Il en va de même pour les « populations actives ». |
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68 % des Français favorables à l'élargissement des compétences des opticiens pour prendre certains actes : examens de vue, prescription de lunettes et lentilles, dépistage visuel... ! En réponse à ce constat, les Français interrogés plaident clairement en faveur d'un élargissement des compétences de certains opticiens dont la formation serait spécifique et clinique. Pour ceux qui adhèrent à ces propositions, ce serait un moyen efficace pour :
Enfin, s'agissant des lieux où ces opticiens exerceraient, les Français citent les « cabinets d'ophtalmologistes » et les « maisons de santé », signes que les Français plaident pour uneprofonde réorganisation de la filière basée sur unemeilleure collaboration de tous ses acteurs. |
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Yannick Dyant, Président de l'AOF |
« Cette étude sur la perception des Français de l'accès aux soins visuels montre bien que ces derniers sont prêts au changement ! Ils l'espèrent même ! 68 % plaident pour une réorganisation de la filière basée sur une collaboration entre tous les acteurs & l'élargissement des compétences de certains opticiens, formés cliniquement & spécifiquement, une population d'opticiens qui existe déjà en vérité ! Les optométristes, formés à Bac+5 dans le but d'orienter leur pratique vers l'aspect santé, sont actuellement plusieurs milliers prêts à exercer. Nous espérons que l'étude menée par l'IGAS permettra de mettre en lumière cette profession de santé, jusque-là non reconnue à sa juste valeur, et de passer à l'étape suivante. » |
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Contacts presse : Les Nouvelles RP Julie UZAN - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 01 42 26 84 87 |
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La filière visuelle en France est aujourd'hui organisée autour de 3 professions réglementées : ophtalmologistes (dont 40 % sont proches de la retraite), orthoptistes & opticiens. Cette structuration se révèle sous-optimale car elle ne répond pas aux besoins actuels en soins optiques et n'anticipe pas les besoins futurs grandissants. Dans ce contexte, l'AOF, Association des Optométristes de France, fondée en 1974, mène des actions auprès des pouvoirs publics afin de les alerter sur la nécessité de réformer la formation des opticiens à Bac+3 (actuellement de niveau BTS), afin de proposer des pratiques avancées à Bac+5 et de reconnaitre la profession d'optométriste dans le Code de la Santé Publique, ce qui n'est pas le cas à ce jour en France, à l'inverse d'une majorité de pays européens. La solution qui consiste à reconnaitre les compétences de ces professionnels de l'optique ont récemment été illustrées par un rapport de la Cour des Comptes, publié en septembre 2018, proposant de donner le droit de prescription à un opticien formé à Bac+5. Plus d'informations sur leur site : optometrie-aof.com |
https://www.youtube.com/watch?v=JXrO5NpWr90
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Le soja contient des molécules actives sur le plan hormonal, les isoflavones, dont l’innocuité reste à prouver. Le point sur ce dossier et analyse de 55 préparations à base de soja. > Consultez le test |
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/nutrition-aliments-ultra-transformes-augmentent-risque-mortalite-maladies-cardiovasculaires-70202/
Durant les dernières décennies, les habitudes alimentaires se sont modifiées dans le sens d'une augmentation de la consommation d'aliments ultratransformés, contribuant aujourd'hui à plus de la moitié des apports énergétiques dans de nombreux pays occidentaux. Ils se caractérisent souvent par une qualité nutritionnelle plus faible, mais aussi par la présence d'additifs alimentaires, de composés néoformés et de composés provenant des emballages et autres matériaux de contact.
Des études récentes ont montré des associations entre la consommation d'aliments ultratransformés et un risque accru de dyslipidémie, de surpoids, d'obésité, et d'hypertension artérielle. Les chercheurs de l'équipe EREN dont l'étude est publiée cette semaine dans BMJ ont également déjà observé des associations entre la consommation d'aliments ultra-transformés et les risques de cancer, de mortalité, de symptômes dépressifs, et de troubles fonctionnels digestifs mais aucune étude épidémiologique n'avait, à ce jour, investigué les relations entre la consommation de ces aliments et le risque de maladies cardiovasculaires.
C'est désormais chose faite grâce à ce travail réalisé dans le cadre de la cohorte NutriNet-Santé, par l'Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle, plus spécifiquement par le Dr Bernard Srour (épidémiologiste, doctorant), sous la direction du Dr Mathilde Touvier (directrice de recherche Inserm, directrice de l'équipe), en collaboration avec l'Université de São Paulo, au Brésil.
Les aliments sont classés selon leur degré de transformation
Plus de 100.000 participants de la cohorte française NutriNet-Santé (suivis entre 2009 et 2018) ont été inclus. À l'entrée dans l'étude, la consommation alimentaire habituelle a été évaluée grâce à des enregistrements de 24 h répétés (six en moyenne par participant) portant sur 3.300 aliments et boissons différents. Ceux-ci ont été catégorisés en fonction de leur degré de transformation par la classification NOVA.
La classification NOVA permet de catégoriser les aliments selon quatre groupes, en fonction de leur degré de transformation : aliments peu ou pas transformés, ingrédients culinaires, aliments transformés, aliments ultra-transformés. Les aliments ultra-transformés comprennent par exemple les sodas sucrés ou édulcorés, les steaks végétaux reconstitués avec l'ajout d'additifs, les confiseries et barres chocolatées... Des colorants, émulsifiants, texturants, édulcorants et d'autres additifs sont souvent ajoutés à ces produits.
Au cours du suivi, la consommation d'aliments ultra-transformés s'est révélée être associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires (1.409 cas sur les 105.159 participants), en particulier coronariennes (665 cas), ainsi que de maladies cérébro-vasculaires (829 cas). Une augmentation absolue de 10 % de la part d'aliments ultra-transformés dans le régime était associée à une augmentation de 12 % de risques de maladies cardiovasculaires au global -- 13 % pour les maladies coronariennes et 11 % pour les maladies cérébro-vasculaires.
Privilégier des aliments bruts ou peu transformés
Cette étude observationnelle ne permet pas, à elle seule, de conclure à un lien de cause à effet. Cependant, en plus du design prospectif de l'étude, les résultats tiennent compte d'un grand nombre de facteurs sociodémographiques et liés au mode de vie dont l'âge, le sexe, le tabagisme, la consommation d'alcool, le niveau d'étude, l'activité physique ainsi que le statut pondéral, les comorbidités métaboliques et les antécédents familiaux. Les résultats obtenus montrent également que la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas le seul facteur impliqué dans cette relation.
Les recommandations nutritionnelles publiées récemment par Santé publique France (2019) conseillent de limiter la consommation d'aliments ultra-transformés et de privilégier les aliments bruts ou peu transformés, en adéquation avec l'objectif du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) de réduire de 20 % la consommation d'aliments ultra-transformés en France d'ici 2022.
L'étude NutriNet-Santé est une étude de santé publique coordonnée par l'Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren, Inserm U1153 / Inra U1125 / Cnam / Université Paris 13), qui, grâce à l'engagement et à la fidélité de plus de 160.000 « Nutrinautes » fait avancer la recherche sur les liens entre la nutrition (alimentation, activité physique, état nutritionnel) et la santé.
Lancée en 2009, l'étude a donné lieu à plus de 160 publications scientifiques internationales. À l'occasion des dix ans de l'étude, un appel au recrutement de nouveaux Nutrinautes est lancé.
En consacrant quelques minutes par mois pour répondre, via Internet, sur la plateforme sécurisée www.etude-nutrinet-sante.fr aux différents questionnaires relatifs à l'alimentation, l'activité physique et la santé, les participants contribuent à faire progresser les connaissances sur les relations entre l'alimentation et la santé. Par ce geste citoyen, chacun peut facilement devenir un acteur de la recherche et, en quelques clics, jouer un rôle important dans l'amélioration de la santé de tous et du bien-être des générations futures.
Article de Futura avec l'AFP-Relaxnews paru le 12 février 2019
Le lien de cause à effet entre la consommation d'aliments ultratransformés et la santé reste encore difficile à établir. Cependant, la vaste étude que viennent de publier, lundi, des chercheurs français, montre qu'une hausse de 10 % de la part des aliments ultratransformés dans l'alimentation augmenterait la mortalité de 15 %.
Cette étude, portant sur des dizaines de milliers de Français suivis de 2009 à 2017, a observé un lien modeste entre la consommation d'aliments ultratransformés et le risque de décès pendant la période. Les résultats ont été publiés dans la revue de l'Association médicale américaine Jama Internal Medicine.
Il ne faut pas être alarmiste pour le public et dire qu'en mangeant un plat préparé, on a un risque supplémentaire de 15 % de mourir modère auprès de l'AFP, Mathilde Touvier, directrice de l'équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle à l'université Paris 13. Elle gère la grande étude NutriNet-Santé avec des chercheurs de trois autres institutions (Inserm, Inra et CNAM). C'est une nouvelle pierre à l'édifice dans les recherches sur les liens entre aliments ultratransformés et la santé poursuit-elle. La même équipe française a publié l'an dernier une étude sur la nourriture bio et le risque de cancer. Un plus grand nombre de cancers avait été observé chez les personnes mangeant moins de bio, mais là encore, la méthodologie ne permettait pas de conclure de lien de causalité...
Les aliments ultratransformés appartiennent à la catégorie 4 de la classification Nova : ils ont subi plusieurs procédés de transformation, comme du chauffage à haute température, et incluent des additifs, des émulsifiants, des texturants... Un plat préparé congelé simple, sans additifs, n'en fait pas partie. Cependant, la plupart des aliments ultratransformés sont des plats prêts à réchauffer, plus riches en sel ou en sucre et pauvres en vitamines et en fibres.
45.000 Français de plus de 45 ans, en majorité des femmes, ont participé à la nouvelle étude. Tous les six mois, ils devaient enregistrer sur un questionnaire en ligne tout ce qu'ils avaient mangé et bu pendant trois périodes de 24 heures. Au bout de sept ans, environ 600 personnes étaient décédées. Les chercheurs ont ensuite décortiqué les données et se sont aperçus qu'une augmentation de 10 % de la proportion d'aliments ultratransformés dans l'alimentation correspondait à une augmentation de 15 % de la mortalité.
Des aliments qui contiennent des additifs
Mais Mathilde Touvier avertit qu'il ne faut pas se focaliser sur le chiffre, ce qui compte est l'existence d'un lien statistiquement significatif. Et l'étude doit être interprétée dans un ensemble de travaux. L'an dernier, les chercheurs français avaient publié des résultats, toujours tirés de l'étude NutriNet-Santé, observant un plus grand nombre de cancers chez les gros consommateurs d'aliments ultra-transformés.
Comme il n'est pas possible, pour des raisons éthiques, de faire une expérience où on ne ferait manger ces aliments qu'à une partie de la population mais pas à une autre, les études observationnelles sont la seule solution.
Mais comment expliquer que les aliments ultratransformés sont néfastes à la santé ? Parmi les hypothèses énumérées par les chercheurs : les additifs. Leurs effets sont étudiés en laboratoire, sur des cellules et sur des rats, notamment dans un laboratoire de l'Inra.
L'étude de lundi est un apport important à la littérature a déclarée auprès de l'AFP Casey Rebholz. La professeure d'épidémiologie à l'université américaine Johns Hopkins, note que la méthodologie est de bonne qualité, malgré les limites inhérentes aux études de ce type. Les données montrent aussi, insiste Nita Forouhi, professeure d'épidémiologie nutritionnelle à Cambridge, que les aliments ultratransformés sont consommés de façon disproportionnée par les personnes à revenus ou à niveau d'éducation faibles, ou vivant seules. Il faut en faire plus pour contrer cette inégalité dit-elle.
100.000 volontaires de la cohorte NutriNet-Santé ont répondu à des questionnaires alimentaires. Le suivi sur huit années montre qu'en augmentant de 10 % la part des aliments ultra-transformés dans son régime, on accroît aussi d'au moins 10 % son risque de cancer.
Au cours des dernières décennies, les aliments ultra-transformés ont gagné de la place dans nos assiettes car ils présentent plusieurs avantages : ils sont plutôt sûrs au niveau microbiologique (malgré des contaminations occasionnelles...), pratiques à utiliser et bon marché. Des enquêtes menées en Europe, en Amérique du Nord et au Brésil suggèrent que les produits ultra-transformés représentent entre 25 et 50 % de nos apports énergétiques.
Des chercheurs de l'Inserm, de l'Inra et de l'université Paris-XIII ont mené une étude sur les participants de la cohorte NutriNet-Santé. Les 104.980 participants, tous adultes, ont répondu à des questionnaires alimentaires qui ont permis de connaître leur consommation en aliments ultra-transformés. Par exemple, une compote de pommes avec du sucre est un produit transformé, mais si un dessert contient des fruits aromatisés, des colorants, des agents texturants, il est ultra-transformé. Sont aussi considérés comme des aliments ultra-transformés les charcuteries contenant des conservateurs, les poêlées industrielles de légumes, les sodas, nuggets, soupes instantanées...
Dans la cohorte, le pourcentage d'aliments ultra-transformés dans l'alimentation était de 18,7 %. Chez les 25 % de personnes qui mangeaient le plus d'aliments ultra-transformés, cette proportion atteignait en moyenne 32 %.
Additifs, emballages et produits cancérogènes au menu
2.228 cas de cancers ont été déclarés. Une augmentation de 10 % de la consommation d'aliments ultra-transformés conduisait à une augmentation de 12 % du risque de cancer global et de 11 % du risque de cancer du sein. Les aliments ultra-transformés contiennent beaucoup de graisses, de graisses saturées, de sel et ils sont pauvres en fibres et en vitamines. Pourtant, les résultats restaient significatifs même en ajustant en fonction de la qualité nutritionnelle de l'alimentation. Cela signifie que la mauvaise qualité nutritionnelle des aliments ultra-transformés n'est pas le seul facteur impliqué.
Alors, comment expliquer une augmentation du risque de cancer ? Plusieurs éléments sont à prendre en compte. Les aliments ultra-transformés contiennent des molécules potentiellement cancérogènes produites lors de la cuisson, comme l'acrylamide, des amines hétérocycliques et des hydrocarbures aromatiques polycycliques. Des additifs, certes autorisés mais controversés, sont parfois présents, comme le nitrite de sodium (E250), un conservateur de la charcuterie, ou le dioxyde de titane, un colorant blanc dont les effets cancérogènes sont discutés. Enfin, les emballages en contact avec les aliments peuvent aussi être à risque (bisphénol A...).
L'étude met en évidence une association et non un lien de cause à effet qu'il reste à prouver. Les chercheurs envisagent dans un communiqué de l’Inserm de poursuivre l'étude des additifs alimentaires dans la cohorte NutriNet-Santé. Ces résultats paraissent dans la revue BMJ.
Les résultats sont alarmants… Qu’attend-on pour agir ?
La grande majorité des femmes utilisent pendant plusieurs décennies des protections périodiques jetables. C’est autant d’argent et de déchets qui finissent à la poubelle. La jeune marque Elia Lingerie développe le premier calculateur qui met en avant les dépenses réalisées depuis le début des règles mais également le nombre de protections hygiéniques jetées dans la nature. Le constat est sans appel : une femme de 30 ans a déjà dépensé en moyenne 2 000€ depuis le jour de ses premières règles et jeté près de 6 000 protections dans la nature.
La surconsommation de produits jetables : un impact environnemental colossal
En effet, ce sont près de 45 milliards de protections hygiéniques jetées dans la nature chaque année dans le monde. Comme beaucoup de déchets qui finissent dans notre environnement, les tampons et serviettes peuvent étouffer les animaux et déverser indirectement des litres de pesticides et toxines dans la nature. A titre indicatif, une serviette hygiénique jetable met entre 500 et 800 ans pour se décomposer.
https://www.elia-lingerie.com/pages/calculez-votre-economie

Elia Lingerie :
L’innovation d’Elia Lingerie est de proposer des culottes de règles réutilisables, absorbantes, élégantes et éco-responsables pour toutes les femmes. L’entreprise, née il y a deux mois, a déjà vendu plusieurs milliers d'exemplaires à travers le monde. Des culottes à porter de jour comme de nuit qui absorbent l’équivalent de 4 tampons. Elles sont garanties sans humidité, sans fuite et sans odeur et se portent toute la journée. Elles sont lavables et réutilisables comme des culottes classiques. Des culottes menstruelles saines, bio, certifiées Origine France Garantie et engagées dans la lutte contre l’endométriose.
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Aujourd’hui j’aimerais vous faire part d’une découverte qui devrait intéresser mes plus fidèles lectrices… et pourquoi pas mes lecteurs après tout. Mon équipe sélectionne régulièrement les produits les plus innovants du marché. Il y a quelques semaines, ma collègue a déposé une nouveauté assez fascinante sur mon bureau. En apparence, il s’agissait d’un simple soin cosmétique. Je n’ai pas tout de suite compris pourquoi elle l’avait choisi. Mais lorsqu’elle m’a expliqué comment il fonctionnait, j’ai tout de suite été intrigué. Les Laboratoires Cellaire auraient mis au point ce comble-ride, en s’inspirant du travail d’un chirurgien esthétique d’Hollywood. Ce produit se caractérise par une double action:
Je vous transmets donc cette offre et vous invite à découvrir cette nouvelle méthode, ça vaut le détour. À votre santé ! Jean-Marc Dupuis Découvrir le comble-ride Cellaire |
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Avoir mal, c’est le quotidien de nombre d’entre vous. Pour moins en souffrir, il est essentiel de multiplier les approches, du médicament aux techniques psychocorporelles. Nos conseils. > Lire la suite |
En 2050, il y aura plus de 2 milliards de personnes âgées de plus de 60 ans. Les ministres des finances des pays du G20 sont réunis au Japon, pays touché par un vieillissement démographique.
Le Japon, qui préside la réunion de Fukuoka (sud-ouest), n’a pas choisi par hasard ce thème. Il deviendra bientôt le premier pays dit ultra-âgé de la planète, ce qui signifie que 28 % d’habitants auront 65 ans et plus. Ils seront près de 40 % en 2050.
Confronté à ce problème qui freine sa croissance, la troisième économie mondiale avait à cœur de partager son expérience.
Son conseil, adressé en particulier aux marchés moins avancés : agissez avant qu’il ne soit trop tard. Ce que nous disons, c’est la chose suivante : Si le vieillissement démographique commence à produire un impact avant que vous deveniez riches, vous ne pourrez plus prendre des mesures efficaces a prévenu le ministre nippon des Finances, Taro Aso.
Si la tendance touche l’humanité entière, le G20 vieillit particulièrement vite souligne le secrétaire général Angel Gurria, interviewé par l’AFP en marge de la réunion.
C’est une tendance qui va se poursuivre, j’en ai bien peur. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut soudainement arrêter
Au sein du G20, se côtoient des pays au profil très différent, du grisonnant Japon aux plus jeunes membres que sont l’Arabie saoudite, l’Inde ou l’Afrique du Sud.
Allongement de la durée de vie et recul du taux de natalité contribuent à une expansion rapide des seniors dans les pays riches, comme l’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Italie ou la Corée du Sud, selon l’OCDE qui a mené une série d’études sur le sujet.
Ce mal s’étend désormais aux pouvoirs émergents comme le Brésil et la Chine, note l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE).
2 milliards de plus de 60 ans
D’ici à 2050, le nombre d’habitants âgés d’au moins 60 ans dans le monde devrait plus que doubler et dépasser les 2 milliards.
Le vieillissement exerce une pression sur les finances publiques en se traduisant par une augmentation des dépenses de retraite et de santé explique le Fonds monétaire international (FMI) dans une note publiée dimanche, à l’occasion de ce G20 Finances à Fukuoka.
Le Japon en sait quelque chose, lui qui affiche une énorme dette équivalente à près de 230 % de son Produit intérieur brut (PIB). Une situation qui incite les retraités à empiler les économies par peur que leur pension soit abaissée, tandis que les plus jeunes rechignent à dépenser par peur de l’avenir.
Par ailleurs la richesse de ces pays finira forcément par être affectée, alors que moins en moins de personnes sont en mesure de travailler relève le FMI.
Dans le cas de l’archipel nippon, de nombreux secteurs (soins, agriculture, bâtiment…) peinent à recruter, au point qu’on comptait en avril 163 offres d’emploi pour 100 demandes dans le pays, pour un taux de chômage très bas (2,4 %).
Travail des séniors
Outre la nécessaire réforme des systèmes de retraite et de santé, les organisations internationales appellent à solliciter davantage les femmes et les travailleurs âgés pour contrer le déclin de la main-d’œuvre.
Le Japon a déjà un des taux de participation les plus élevés pour les seniors au sein de l’OCDE notait l’organisation dans un récent rapport. Cependant, une fois passé l’âge de la retraite, ils sont souvent réembauchés dans des postes de piètre qualité et mal payés
Ils méritent mieux juge l’OCDE, appelant à tirer parti de leurs compétences et expériences
La technologie peut aussi venir à la rescousse de ces seniors, que ce soit dans l’accès aux soins ou la gestion de leurs finances, avancent les experts.
Les discussions menées dimanche par le G20 Finances visaient à préparer le terrain pour les dirigeants qui se réuniront à Osaka fin juin.
2/3 des Français insatisfaits de l'accès aux soins optiques et 68 % d'entre eux favorables au projet d'élargissement des compétences des opticiens ! |
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Communiqué de presse | Paris, le 28 Mai 2019 - Dans le cadre du projet de Loi Santé, la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, Agnès Buzyn, annonçait fin mars, le lancement d'une mission menée par l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) destinée à améliorer la qualité des soins visuels en France. Dans ce contexte de mutation, l'AOF, Association des Optométristes de France, a souhaité dresser un bilan des attentes & perceptions des Français vis-à-vis des soins optiques. L'organisme ViaVoice a donc réalisé une enquête au cours du mois de janvier 2019, auprès d'un échantillon de 1000 Français, représentatif de la population française majeure. |
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Deux Français sur trois insatisfaits des délais d'attente ! En février dernier, l'enquête de l'AOF pointait les disparités territoriales et les inégalités face à l'accès aux soins optiques en France (délais variant du simple au double en fonction de la région habitée). Cette nouvelle étude montre une nouvelle fois à quel point les Français sont déçus des délais d'attente, véritable cause, pour certains, de renoncement aux soins ! 61 % des Français interrogés se déclarent « insatisfaits » voire « très insatisfaits » des délais d'attente pour un rendez-vous chez l'ophtalmologiste. 38 % des personnes interrogés affirment avoir déjà renoncé à un rendez-vous du fait de ces délais. A noter : ces chiffres sont encore plus importants pour les tranches d'âges les plus jeunes, on atteint les 45 % chez les 18-24 ans et 47 % chez les 25-34 ans. Il en va de même pour les « populations actives ». |
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68 % des Français favorables à l'élargissement des compétences des opticiens pour prendre certains actes : examens de vue, prescription de lunettes et lentilles, dépistage visuel... ! En réponse à ce constat, les Français interrogés plaident clairement en faveur d'un élargissement des compétences de certains opticiens dont la formation serait spécifique et clinique. Pour ceux qui adhèrent à ces propositions, ce serait un moyen efficace pour :
Enfin, s'agissant des lieux où ces opticiens exerceraient, les Français citent les « cabinets d'ophtalmologistes » et les « maisons de santé », signes que les Français plaident pour uneprofonde réorganisation de la filière basée sur unemeilleure collaboration de tous ses acteurs. |
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Yannick Dyant, Président de l'AOF |
« Cette étude sur la perception des Français de l'accès aux soins visuels montre bien que ces derniers sont prêts au changement ! Ils l'espèrent même ! 68 % plaident pour une réorganisation de la filière basée sur une collaboration entre tous les acteurs & l'élargissement des compétences de certains opticiens, formés cliniquement & spécifiquement, une population d'opticiens qui existe déjà en vérité ! Les optométristes, formés à Bac+5 dans le but d'orienter leur pratique vers l'aspect santé, sont actuellement plusieurs milliers prêts à exercer. Nous espérons que l'étude menée par l'IGAS permettra de mettre en lumière cette profession de santé, jusque-là non reconnue à sa juste valeur, et de passer à l'étape suivante. » |
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Contacts presse : Les Nouvelles RP Julie UZAN - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 01 42 26 84 87 |
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La filière visuelle en France est aujourd'hui organisée autour de 3 professions réglementées : ophtalmologistes (dont 40 % sont proches de la retraite), orthoptistes & opticiens. Cette structuration se révèle sous-optimale car elle ne répond pas aux besoins actuels en soins optiques et n'anticipe pas les besoins futurs grandissants. Dans ce contexte, l'AOF, Association des Optométristes de France, fondée en 1974, mène des actions auprès des pouvoirs publics afin de les alerter sur la nécessité de réformer la formation des opticiens à Bac+3 (actuellement de niveau BTS), afin de proposer des pratiques avancées à Bac+5 et de reconnaitre la profession d'optométriste dans le Code de la Santé Publique, ce qui n'est pas le cas à ce jour en France, à l'inverse d'une majorité de pays européens. La solution qui consiste à reconnaitre les compétences de ces professionnels de l'optique ont récemment été illustrées par un rapport de la Cour des Comptes, publié en septembre 2018, proposant de donner le droit de prescription à un opticien formé à Bac+5. Plus d'informations sur leur site : optometrie-aof.com |
“Les radins modernes sont devenus des gens qui savent gérer leur argent et profiter des bonnes occasions.” disait Alain Rey déjà en 2010
Et il ne s'est pas trompé ! Les radins ont évolué grâce aux nouvelles technologies, jetant désormais leur dévolu sur Internet.
En effet, 78% des Français affirment passer du temps à la recherche de la « bonne affaire » c’est pourquoi, le Pôle « Département Opinion et Stratégie d’Entreprise » de l’Ifop publie une grande enquête sur le comportement des Français et la radinerie.
Réalisée auprès d’un échantillon de 2 013 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, cette enquête réalisée par questionnaire auto-administré du 31 mai au 3 juin 2019 s’avère en effet riche en surprise et en enseignement sur le comportement économe des Français.
1. Les jeunes de moins de 25 ans sont de plus en plus à chercher la bonne affaire.
2. Les Français se déclarant être très attentifs au plaisir de leur conjoint passent du temps à la recherche de la bonne affaire.
3. 36% des Français assume être radin auprès de leurs proches
4. Les attitudes radines des Français
5. Les femmes apprécient un conjoint économe
6. Radin = consommer malin ?
7. Les Français sont-ils en majorités concentrés sur une consommation intelligente ?
Nous avons voulu savoir qui sont ces nouveaux radins. Leur nouveau visage, leur nouvelle image.
Leurs différentes facettes. Quels partenaires de vie et amis sont-ils ?
Vous retrouverez tous les chiffres de notre enquête et notre analyse dans le Communiqué de presse, ci-joint.
Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire par mail ou par téléphone.
Afin de pousser votre investigation, veuillez trouver ci-après l’accès presse menant à l’analyse de l’enquête réalisée par l’Ifop.
Selon un sondage Ipsos pour l’agence in-Store Media, 58 % des consommateurs ont une marge très limitée pour leurs achats du quotidien, 14 % respectant même leur budget à l’euro près. 95 % ont au moins une carte de fidélité, et un tiers au moins trois.
Le paradoxe est flagrant. Alors que le pouvoir d’achat des ménages, en berne ces dernières années, continue de reprendre des couleurs, avec une nouvelle hausse de 0,9 % au premier trimestre 2019, les Français restent d’une prudence de sioux dès qu’il s’agit de sortir leur porte-monnaie. Et ce n’est pas l’embellie sur les salaires (+ 1,1 % sur les trois premiers mois), ni l’avalanche de mesures prises pour éteindre la crise des Gilets jaunes (prime exceptionnelle, élargissement de la prime d’activité, retour des heures défiscalisées…) qui les a fait changer d’avis.
La preuve, la consommation des ménages continue de stagner (+ 0,2 % au 1er trimestre) et les achats alimentaires ont même reflué de 1 % entre janvier et mars. Comment expliquer ce trou d’air du principal moteur de la croissance française ? Les Français ont sans doute préféré regarnir leur bas de laine et ils continuent à calculer au plus juste lorsqu’ils font leurs courses. Tel est le constat d’un sondage* réalisé par Ipsos pour l’agence marketing in-Store Media.
Selon cette enquête, réalisée avant le 25 avril et les nouvelles annonces en faveur du pouvoir d’Emmanuel Macron (baisse d’impôts, reconduction de la prime exceptionnelle, réindexation des petites retraites…), près de six Français sur dix (58 %) font leurs achats en comptant à 10 € près. Et près d’un sur huit (14 %) calcule même à l’euro près. Un impératif prioritaire pour 67 % des 18-34 ans et 76 % des foyers percevant moins de 15 000 € de revenus annuels.
Les promos en tête des critères de choix
Dans un contexte marqué par des crispations sur le pouvoir d’achat, l’attention portée aux prix et aux promotions reste primordiale, souligne le directeur général de in-Store Media, Romain Dublanche. Au moment de choisir un produit en magasin, la promotion arrive en tête des critères de choix à 86 % contre 70 % pour le souhait de découvrir un nouveau produit ou 63 % pour l’ambiance générale du magasin. Quatre Français sur dix s’avouent très influencés par les promos.
On voit qu’il y a une volonté forte de contrôle ses dépenses, insiste Romain Dublanche, puisque plus de six consommateurs sur dix ne vont s’écarter de leur liste de courses que s’ils ont oublié un produit ou pour bénéficier d’une promotion. Mais ils veulent aussi se laisser une marge de manœuvre, un sur deux s’affirmant prêt à modifier sa liste pour s’offrir un produit qui lui fait envie.
Une liberté de choix qui, pour beaucoup, constitue un luxe. Ainsi, 75 % des sondés déclarent évidemment vouloir privilégier les aliments jugés bons pour la santé mais, en faisant ses courses en supermarché plus d’un Français sur deux a déjà renoncé à un produit sain assure l’étude, car trop cher par rapport à son pouvoir d’achat
* Sondage réalisé auprès d’un échantillon constitué selon la méthode des quotas de 1000 Français interrogés par Internet du 9 au 12 avril 2019.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/l-autophagie-une-cle-pour-vieillir-en-bonne-sante_107040
La découverte du mécanisme de l'autophagie, récompensée par le prix de Nobel de médecine, pourrait contribuer à une meilleure compréhension des pathologies liées au vieillissement et peut-être permettre un jour de vivre plus longtemps en bonne santé.
Le Japonais Yoshinori Ohsumi a reçu lundi le prix Nobel de médecine pour ses travaux de recherche fondamentale sur l'autophagie, un processus de nettoyage et surtout de "recyclage" dans la cellule.
Ce processus est très important car si la cellule n'est pas capable de se nettoyer, on va avoir une accumulation de déchets", explique Isabelle Vergne, chercheuse au CNRS qui travaille sur l'autophagie.
Si ce processus est complétement déréglé, ça peut entraîner de nombreuses pathologies ajoute-t-elle. C'est le cas notamment des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, des maladies infectieuses ou des cancers.
Mais d'autres pathologies comme l'obésité ou le diabète, certaines maladies cardiovasculaires ou intestinales, voire même l'arthrose seraient également concernées.
La plupart des grandes pathologies sont liées à une insuffisance ou à un dysfonctionnement du processus autophagique relève de son côté le Pr Guido Kroemer, autre spécialiste français qui travaille à l'Inserm.
L'autophagie qui signifie se manger soi-même est un processus connu depuis les années 60. Le Pr Ohsumi a identifié les gènes essentiels à l'autophagie dans les années 1990 en utilisant de la levure et en montrant qu'un mécanisme similaire était employé dans nos cellules.
Cette découverte a suscité une floraison de recherches, qui pour l'instant sont restées cantonnées aux plantes et aux animaux.
Nous essayons de comprendre pourquoi ce processus diminue avec l'âge et de trouver des innovations capables de l'activer afin de maintenir nos cellules en bon état plus longtemps, et de pouvoir vivre une vie meilleure et plus longue indique de son côté le Pr Ioannis Nezis de l'Université britannique de Warwick.
Dans la plupart des pathologies, l'autophagie doit être stimulée, comme dans les maladies neurodégénératives, pour éliminer les agrégats de protéines qui s'accumulent dans les cellules malades.
-Pour l'arthrose aussi-
Il en va de même pour le diabète, l'artériosclérose ou les maladies infectieuses lorsqu'il s'agit de stimuler la réaction immunitaire.
C'est plus complexe dans le cancer selon le Pr Kroemer qui précise que, selon les cas, on peut envisager de stimuler, voire au contraire d'inhiber le processus d'autophagie.
Des travaux sur l'animal ont ainsi montré que des stimulateurs de l'autophagie pouvaient améliorer la réponse anti-cancéreuse, par le biais de la réponse immunitaire. Mais d'autres chercheurs se sont au contraire efforcés d'inhiber l'autophagie pour réduire le stress cellulaire lié à la chimiothérapie précise-t-il.
Selon Mme Vergne, qui travaille sur la mycobactérie à l'origine de la tuberculose, de plus en plus résistante aux antibiotiques, la stimulation de l'autophagie permet de contrôler l'infection.
Une stratégie qui s'adresse également à une autre mycobactérie, très présente chez les patients atteints de mucoviscidose, et elle aussi très difficile à traiter. On pense que si on arrive à augmenter l'autophagie, on pourrait l'éliminer en demandant à l'organisme, via l'autophagie, de la tuer explique-t-elle.
Une autre pathologie, l'arthrose qui touche essentiellement les personnes âgées, est également en première ligne. Selon Claire Vinatier, chercheur à l'Inserm, des études pré-cliniques sur des souris ont montré que l'activation de l'autophagie ralentissait l'apparition de l'arthrose et améliorait les signes de mobilité Mais on est loin d'en être à l'Homme explique-t-elle à l'AFP.
Parmi les molécules déjà testées sur l'animal figure la rapamycine, un médicament anti-rejet déjà utilisé chez l'homme lors des greffes.
Pour éviter les effets secondaires de ce puissant médicament, il est injecté directement dans l'articulation.
D'autres candidats sont aussi sur les rangs comme la protéine Klotho qu'on trouve dans le corps humain.
En attendant les essais cliniques chez l'humain, ce qui pourrait encore prendre quelques années, on peut déjà doper son autophagie grâce à son alimentation, avec le resvératrol, un antioxydant contenu dans le vin rouge, certains fruits et le chocolat, ou encore la spermidine, une autre arme secrète anti-vieillissement, présente notamment dans le roquefort, avance Patrice Codogno, un autre spécialiste de l'Inserm.
Observons une minute de silence en l'honneur de ces enfants qui ne sont pas nés mais sont :
1. Avalés durant une pipe.
2. Jetés dans un préservatif.
3. Gaspillés dans un pantalon lors d'une masturbation.
4. Déposés sur le sein de quelqu'une et morts dans un papier hygiénique.
5. Déposés en gouttelettes sur les fesses de quelqu'une et égarés dans l'eau de bain.
6. Et plusieurs autres incidents non déclarés...
7. Considère-toi très chanceux(se) d'être vivant (e) parce que tu l'as échappé belle.
8. Tu es un spermatozoïde qui a survécu.
9. Tu étais le plus rapide nageur de ta
promotion et tu as réussi.
10. Tu es un spermatozoïde qui a survécu là où plusieurs autres milliards ont péri.
11. Estime donc toi heureux(se).
12. Vive la Vie et Vis ta Vie.
13. Si tu as pu arriver à bon port en tant que
spermatozoïde, tu peux bien arriver à bon port dans la vie aussi.
14. Je ne te souhaite que du bonheur.
15. Je suis arrivé à bon port aussi.
16. *Passe ce message aux autres rescapées*
La science, la médecine et la technologie ont permis d’améliorer considérablement notre santé, mais il existe quelque chose que les chercheurs ne sont pas capables de fabriquer : le sang humain. Près de 10 000 dons par jour sont nécessaires pour soigner les patients en France. L’Établissement français du sang (EFS) lance d’ailleurs régulièrement des campagnes d’urgence car les besoins en produits sanguins sont particulièrement importants. Que vous soyez un donneur régulier, sporadique ou potentiel, voici quelques informations dont vous n’étiez peut-être pas au courant.
1) Donner son sang est bon pour la santé
Pour bien fonctionner, le cœur a besoin d’un certain débit et volume sanguin. D’après le site Blood Flow Online, donner son sang régulièrement aide à réduire l’épaisseur du sang et lui permet de s’écouler plus facilement dans les vaisseaux sanguins pour atteindre le cœur. Donner son sang peut réduire aussi le risque de développer certains cancers. En effet, le don contribue à réduire les réserves de fer (c’est pourquoi les anémiques ne peuvent pas donner) et réduit ainsi la quantité de dommages causés par les radicaux libres dans le corps.
ox-45af2bc015-gmail-fd-c@sm ox-45af2bc015-gmail-mt-2 ox-45af2bc015-gmail-mb-2" style="box-sizing: content-box; line-height: 1.4em; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; color: rgb(0, 0, 0);">2) Un homme a sauvé 2 millions de bébés grâce à son sang
Une personne qui donne son sang régulièrement peut sauver environ 1 000 vies au cours de son existence. Mais l’Australien James Harrison a réussi à en sauver 2 millions à cause de son sang d’un type très rare. En effet, il contenait des niveaux élevés d’un anticorps spécifique utilisé pour soigner les cas de maladie hémolytique du nouveau-né.
3) Les dons aident les patients atteints d’un cancer
Les produits sanguins sont prescrits principalement pour les hémorragies (accouchement, intervention chirurgicale ou accident) et pour les cancers et maladies du sang. Le traitement de ces maladies nécessite, selon les cas, des transfusions régulières et en grandes quantités. De plus, le traitement par chimiothérapie entraîne une destruction des cellules de la moelle osseuse, à l’origine des cellules sanguines. L’organisme ne pouvant plus les renouveler, il a besoin de transfusions de plaquettes et de globules rouges.
4) Les besoins augmentent pendant les vacances
Nos journées sont bien remplies avant les vacances d’hiver ou d’été, et le don du sang n’est plus une priorité. Le sang ne peut pas être conservé très longtemps (5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges), c’est pourquoi les réserves de l’EFS diminuent pendant ces périodes pourtant cruciales car le nombre d’accidents de la route a tendance à augmenter.
5) Le type 0+ est le plus demandé
Bien que tous les groupes sanguins soient nécessaires et bienvenus, les personnes 0 positives sont celles dont le sang est le plus demandé. Ce groupe étant le plus répandu, il est plus susceptible d’être transfusé, rappelle le site Medical Daily.
67% des Français pensent que leur habitation n'est pas bien protégée contre les cambriolages
31% trouvent les solutions trop chères, 26% ne se croient pas dans une zone à risques et 25% manquent de temps pour s'en occuper
Les trois solutions préférées des Français : sécurités pour porte d'entrée, alarme et caméras
59% des hommes et 52% des femmes prévoient de s'équiper avant leurs vacances
68% ont plus confiance dans les caméras, 59% dans les serrures haute-sécurité et 38% dans les détecteurs d'ouverture de portes ou fenêtres
3236an$IN8080156076898179@VWP21DB02" width="500" style="box-sizing: content-box; vertical-align: middle; line-height: 1.4em; max-width: 10000px; width: 500px; height: 333px;">
17 juin 2019
Avec l'explosion du nombre de cambriolages perpétrés chaque été, Bricozor, le pure player du bricolage, a interrogé plus de 16 200 personnes afin de connaître leur niveau d'équipements en matière de sécurisation, leurs besoins et leurs sentiments vis-à-vis des solutions proposées. Lien officiel : https://www.bricozor.com/
« Au-delà des chiffres de ce sondage, une information importante se dégage : les Français sont très mal informés sur les systèmes et les solutions qui peuvent protéger leur habitation. Car si les caméras, les alarmes et les détecteurs ont la côte, des solutions bien moins coûteuses sont tout aussi efficaces comme les serrures pour les fenêtres ou les portes de garage, ainsi que les verrous pour les baies vitrées qui permettent de renforcer tous les accès potentiels aux cambrioleurs », a ajouté Nicolas Guelle, Directeur de Bricozor.
Des habitations mal protégées
Globalement, plus de 67% des Français pensent que leur habitation n'est pas assez bien protégée contre un éventuel cambriolage. Dans le détail, les hommes semblent encore plus pessimistes que les femmes puisqu'ils sont 78% à le redouter contre 55% de la gent féminine.
Pensez-vous que votre habitation est bien protégée contre les cambriolages ? |
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Réponses |
Global |
Femmes |
Hommes |
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Oui |
33% |
45% |
22% |
|
Non |
67% |
55% |
78% |
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Trop cher !
Si les habitations des Français sont mal équipées, c'est principalement à cause des coûts excessifs des solutions de sécurisation pour 31% des personnes interrogées.26% considèrent ne pas être exposées à un risque de cambriolage et 25% n'ont tout simplement pas le temps de s'en occuper.
Si non, pour quelle raison principale, n'êtes-vous pas protégé(e) contre les cambriolageséventuels ? |
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Réponses |
Global |
Femmes |
Hommes |
|
Cela coûte trop cher |
31% |
26% |
35% |
|
Mon habitation n'est pas dans une zone à risque |
26% |
31% |
21% |
|
Je n'ai pas le temps de m'équiper |
25% |
22% |
29% |
|
Je n'y connais rien |
17% |
19% |
14% |
|
Autre |
1% |
2% |
1% |
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Porte, alarme et caméra avant tout
Pour les personnes qui possèdent des solutions contre les cambriolages, ce sont les éléments de sécurité pour la porte d'entrée qui arrivent en tête avec 71% de représentativité. Ensuite, les alarmes ou sirènes sont à 33%, juste devant les systèmes de caméras vidéo avec 31%.
Si oui, quel(s) élément(s) avez-vous ? |
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Réponses |
Global |
Femmes |
Hommes |
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Sécurisation du portail |
11% |
9% |
12% |
|
Sécurités pour la porte d'entrée |
71% |
75% |
66% |
|
Sécurités pour les fenêtres |
4% |
4% |
3% |
|
Sécurités pour la porte de garage |
3% |
4% |
2% |
|
Alarme ou sirène |
33% |
31% |
35% |
|
Vidéo, vidéosurveillance |
31% |
32% |
29% |
|
Détecteurs (mouvements, vibrations) |
3% |
3% |
2% |
|
Autre |
1% |
1% |
1% |
|
Cet été, je serai équipé(e) !
A la question « Prévoyez-vous de vous équiper avant de partir en vacances ? », plus de 56% des Français répondent par l'affirmative. Les hommes semblent même plus concernés avec 59% de « oui » que les femmes avec 52%.
Prévoyez-vous de vous équiper avant de partir en vacances ? |
||||
Réponses |
Global |
Femmes |
Hommes |
|
Oui |
56% |
52% |
59% |
|
Non |
45% |
48% |
41% |
|
Sinon... Caméra, alarme et porte avant tout
Parmi les éléments que les Français voudraient installer pour protéger leur habitation, même constat, mais inversé ! Les caméras prennent la première place avec73% des votes, les systèmes d'alarme avec 62% et enfin les sécurités pour la porte d'entrée avec 33%.
Quel(s) élément(s) voudriez-vous installer ? |
||||
Réponses |
Global |
Femmes |
Hommes |
|
Sécurisation du portail |
5% |
3% |
6% |
|
Sécurités pour la porte d'entrée |
33% |
35% |
31% |
|
Sécurités pour les fenêtres |
24% |
29% |
18% |
|
Sécurités pour la porte de garage |
9% |
8% |
9% |
|
Alarme ou sirène |
62% |
57% |
66% |
|
Vidéo, vidéosurveillance |
73% |
68% |
78% |
|
Détecteurs (mouvements, vibrations) |
10% |
7% |
12% |
|
Autre |
2% |
1% |
2% |
|
Quelles solutions sont les plus efficaces ?
Trois systèmes semblent clairement plébiscités par les Français. En effet, les caméras sont en tête et enregistrent 68% des votes, bien loin devant les autres solutions de sécurisation. En deuxième place arrivent les serrures haute-sécurité pour portes d'entrée avec 59%, juste devant les détecteurs d'ouverture de portes ou fenêtres avec 38%.
Selon vous, parmi ces différentes solutions, quelles sont les trois qui vous semblent les plus efficaces ? |
||||
Réponses |
Global |
Femmes |
Hommes |
|
Verrou pour portail |
4% |
6% |
2% |
|
Renfort de paumelle pour les fenêtres |
3% |
2% |
3% |
|
Verrous pour les fenêtres |
30% |
34% |
26% |
|
Bloques fenêtres anti-intrusion |
30% |
32% |
28% |
|
Serrure haute sécurité pour la porte d'entrée |
59% |
66% |
51% |
|
Cylindre haute sécurité pour la porte d'entrée |
10% |
8% |
12% |
|
Blindage pour porte |
31% |
30% |
32% |
|
Poignée haute sécurité pour la porte d'entrée |
6% |
5% |
7% |
|
Cylindre de serrure connectée pour la porte d'entrée |
31% |
22% |
39% |
|
Sécurités pour la porte de garage |
24% |
21% |
26% |
|
Alarme ou sirène |
14% |
19% |
8% |
|
Caméras |
68% |
69% |
67% |
|
Détecteurs (mouvements ou vibrations) |
18% |
16% |
19% |
|
Détecteurs d'ouverture de portes ou fenêtres |
38% |
32% |
43% |
|
Coffre-fort |
32% |
27% |
36% |
|
Cadenas et antivols |
3% |
4% |
1% |
|
Autre |
2% |
2% |
1% |
|
« La première réaction des Français est de mettre en place des solutions très médiatisées comme la vidéo, les alarmes, etc. En tant que spécialistes du bricolage et de l'aménagement de la maison en général, notre conseil serait d'abord de sécuriser les ouvertures comme les baies vitrées ou le garage par exemple. Cela est plus abordable et surtout beaucoup plus efficace. De la même façon, installer une serrure haute sécurité est intéressant mais pas si le cylindre de serrure est lui de faible qualité, ou si la poignée n'est pas sécurisée. Ce genre d'installation perd alors énormément de son intérêt. Globalement, plutôt que de se ruiner dans de la domotique (détecteurs, alarmes, etc.), il est préférable d'investir dans les points de faiblesses des entrées avec des produits tels que les serrures, cylindres et poignées de porte d'entrée ou encore les verrous pour les baies-vitrées et fenêtres. Il ne faut pas oublier de sécuriser la porte de garage. La domotique vient parachever le tout mais ne se suffit pas à elle seule », a conclut Nicolas Guelle, Directeur de Bricozor.
*Méthodologie : enquête réalisée auprès de 16 212 personnes représentatives de la population nationale française âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPressFrance, selon la méthode des quotas, durant la période du 4 au 12 juin 2019. Profils des personnes interrogées : 51% de femmes et 49% d'hommes répartis sur l'ensemble du territoire français.
Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives
Bricozor en 3 chiffres :
7 millions de chiffre d'affaires réalisés en 2018
Objectif plus de 10 millions de CA en 2019
Plus de 500 000 clients
A propos de Bricozor
Lancé en 2010 par deux anciens spécialistes du web et du marketing (Nicolas Guelle et Philippe Allais), Bricozor est le pure player du bricolage, spécialisé en quincaillerie, en outillage et en plomberie. Le site web à destination des particuliers et des professionnels propose dès l'origine plus de 30 000 références en stock. Bricozor travaille main dans la main et en toute confiance avec plus de 600 marques afin de développer un catalogue très riche et pointu.Bricozor bénéficie d'une logistique impressionnante avec des entrepôts de plus de 30 000 m² situés en Normandie et qui permet de servir les clients en 24h partout en France.
Avec plus de vingt personnes, l'équipe de Bricozor est constituée d'une parité d'hommes et de femmes, d'un âge moyen de 29 ans. En 2019 Bricozor prévoit plus de 10 M€ de CA en élargissant sa clientèle vers les professionnels et va passer de 20 à 27 personnes avec des recrutements dans tous les services clés : développement web, service client, service commercial et marketing, etc.
Pour plus d'informations : https://www.bricozor.com/
Défi de la dépendance : relativisons le miracle du tout-technologique pour les seniors
Tribune d'Alain Monteux, Président de Tunstall Vitaris
Le second volet du rapport Libault sur la concertation grand âge et autonomie remis en mars dernier au gouvernement est on ne peut plus clair : la France dépense 30 milliards d’euros pour agir en faveur de la prise en charge de la dépendance. Une dépense qui va s’accroître avec le vieillissement de la génération baby boomer. D’ici 2024, ce budget devrait augmenter de 25%. Pour la même période, plus de 150 000 postes supplémentaires devront être créés dans les Ehpad.
Face à ces enjeux, certains parlent du miracle de la silver tech, de ses mille et une inventions et d’un avenir résolument digital pour le troisième âge. Aurions-nous trouvé dans la digitalisation de notre quotidien la réponse à ce défi ? L’optimisme est de mise. Les apôtres des silver technologies considèrent que le 3ème âge serait fondamentalement prêt à accueillir un ensemble de solutions high-tech conçues pour faciliter leur quotidien.
Silver économie : un enjeu technologique ?
Nos meilleurs entrepreneurs se sont dès lors engouffrés dans la brèche ouverte par les conséquences de cette explosion démographique. Startups, laboratoires, l’État s’y est même s’inscrit de plein pied avec de nombreux projets comme la création d’un Living Lab Santé et Autonomie en avril 2018.
Pour cette nouvelle génération de silver entrepreneurs, les arguments en faveur de cette transformation sont nombreux et avant tout économiques. Certes, nous devons l’acter, les nouvelles technologies développées pour le maintien à domicile des populations âgées permettent de réaliser des économies considérables. La machine coûte moins que l’homme, c’est un fait.
Le second argument clé des représentants de la silver économie est d’ordre factuel : les personnes âgées souhaitent, dans leur grande majorité, rester chez elles. Les Ehpad et institutions spécialisées véhiculent une image négative dans l’inconscient collectif, fausse croyance héritée d’une transformation des comportements au XXe siècle où l’on cesse de vieillir entouré des siens, en famille, chez soi.
Il ne faut pas jouer les troubles fêtes ni aller à contre courant de la dynamique actuelle. Elle est positive en ce qu’elle engage notre économie sur le territoire de l’innovation. Il faut cependant garder en mémoire un facteur qui se fait bien souvent trop discret : celui de l’humain. Au cœur de ces enjeux figurent des personnes, des individus. Or, nos ainés ne sont pas aussi technico-enthousiastes que nous.
L’humain avant tout
Le plus grand problème rencontré sur le terrain réside dans l’adoption de ces technologies. Il est possible de proposer à une personne âgée autant de solutions que l’on souhaite, celles-ci ne serviront à rien si elles ne sont pas adoptées par leurs utilisateurs. Or c’est un fait, de nombreux services conçus pour accompagner les personnes âgées finissent dans des placards et nombreuses sont les sociétés de la silver économie qui ne parviennent pas à percer.
La téléassistance et la télésanté sont emblématiques de ces questions d’adoption. L’accompagnement du troisième âge est plus complexe qu’il n’y paraît. Un simple call center ne peux faire office de centre d’assistance et d’alertes. À ce seuil intervient un facteur clé, celui de l’expertise de spécialistes qui savent identifier le niveau d’urgence et prendre les bonnes décisions. Un facteur humain qui n’entre pas toujours dans le champ de vision des silver optimistes.
Le graal de l’enjeu de la dépendance ne se trouve pas uniquement dans la production de technologies toujours plus performantes et « adaptées » aux besoins du troisième âge. Il est réducteur de ramener le défi du troisième âge à des technologies et délicat d’envisager cette question sous le seul jour des économies budgétaires que nous pourrions réaliser en recourant aux « bonnes » technologies.
Il est nécessaire que l’État, les acteurs de la santé, les institutionnels, les startups de la silver économie ainsi que les acteurs historiques du secteur de la dépendance collaborent ensemble. Il faut partager les expertises et engager des solutions pérennes. S’il n’est pas possible de porter en 2019 une position technico-sceptique, il faut cependant avoir le recul nécessaire pour regarder les choses telles qu’elles sont : nos seniors sont des individus.
Nous serons plus à même de les accompagner en gardant à l’esprit le facteur humain essentiel à leur accompagnement. Nous réussirons ce défi générationnel en allant chercher des expertises qui prendront en compte ce facteur. Sans quoi, nous risquons de créer de nombreuses technologies qui n’auront que peu d’impact.
La réforme des retraites va reposer sur la notion d' "âge d’équilibre". Ça veut dire quoi exactement ?
Bonjour Madame, Bonjour Monsieur,
Dans la réforme des retraites que prépare le gouvernement pour créer un système universel par points, il y aura un nouveau curseur, un "âge d’équilibre" nécessaire pour avoir des droits pleins. On pouvait croire le sujet clos, mais le grand débat est relancé : le Premier Ministre Édouard Philippe a annoncé mercredi dernier la création d’un "âge d’équilibre" dans le cadre de la réforme des retraites, qui a pour but de pousser les Français à travailler plus longtemps. Pendant sa campagne, Macron a promis de ne pas toucher à cet âge légal. Mais les prévisions du Conseil d’orientation des retraites (COR), font état d’un besoin de financement de 10 milliards d’euros en 2022 et entrevoient la fin des déficits en 2042. En effet, l’enjeu est donc de maintenir un équilibre financier.
Voici quelques questions soulevées par cette nouvelle annonce gouvernementale :
- En quoi consiste l’âge d’équilibre ?
- À quel âge sera-t-il fixé ?
- Pourquoi inciter les gens à travailler plus longtemps ?
- Quelles controverses cette mesure implique-t-elle ?
Marilyn Vilardebo, fondatrice d’Origami&Co est à votre disposition pour répondre à ses premières questions et décrypter la réforme des retraites en cours.
Je me tiens à votre disposition pour organiser un entretien rapidement.
Merci beaucoup,
Bien cordialement,
A propos d’Origami&Co
ORIGAMI & Co, entreprise agile et humaine, spécialisée dans l’expertise et le conseil retraite sur mesure, réalise des audits de droits et des préconisations personnalisés pour aider les dirigeants d’entreprise, artisans, commerçants, professions libérales, expatriés, à y voir plus clair, anticiper et choisir leur retraite. Origami&Co leur assure de reconstituer leur carrière intégralement, de faire valoir tous leurs droits auprès de l’ensemble des caisses de retraite, pour pouvoir choisir la meilleure option de liquidation parmi les choix qui s’offrent à eux.
Origami&Co est une structure indépendante de tout organisme financier, a été créé en 2017 par l’entrepreneuse Marilyn Vilardebo.