avec un grand merci à Pierre-Jean Llorens pour sa large participation à cette revue de presse santé :

Journée Mondiale de l'autisme - Rob'Autisme

En 2014, l'association 1901 nantaiseRobots!a initié le programme Rob'Autisme : un accompagnement

thérapeutique pour adolescents présentant des troubles du spectre autistique, qui s'appuie sur la médiation robotique, culturelle et artistique. Chaque année, 6 jeunes sont accueillis pour 20 séances où ils sont accompagnés pour réaliser un spectacle dont l'acteur est un robot, l'histoire leur étant donnée. A la fin des ateliers une restitution publique de ce spectacle est organisée pour conclure le programme. Cet accompagnement, entièrement gratuit pour les familles, a permis un apaisement visible des adolescents et une amélioration conséquente de leurs vies sociales. Sur le seul groupe de 6 adolescents accueillis l'année dernière, 2 ont repris leur scolarité, 1 s'est sociabilisé et 1 mère a pu reprendre une activité professionnelle à temps partiel. Encore aujourd'hui, Rob'Autisme est le seul programme qui utilise le robot comme une extension, et non un compagnon : les enfants le programment eux-même pour s'exprimer et l'utilisent comme une prothèse en communication.

En cette journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, l'associationRobots!est fière d'avoir contribué à renforcer l'habileté sociale des 30 adolescents qu'elle a déjà accueilli. 

Cette année Rob'Autisme accueille deux groupes d'adolescents : un groupe de première année et un groupe qui suit un programme de deuxième année où les 6 participants, qui ont suivi le programme de première année, sont accompagnés pour écrire et réaliser leur propre histoire, jouée par plusieurs robots. Les deux spectacles, première et deuxième année, seront restitués en juin prochain. L'associationRobots!travaille actuellement à la diffusion d'un manuel utilisateur afin de permettre à d'autres organismes de proposer cet accompagnement.

Sophie Sakka présidente de l'association  Robots!  et les bénévoles de l'association participent au forum "Autisme et Numérique" organisé par l'ADAPEI 44 et la Fondation Orange  le 2 avril de 17h00 à 21h00 à la Conciergerie du parc à Nantes ( https://www.adapei44.fr/forum-autisme-et-numerique-organise-par-ladapei-44-et-la-fondation-orange/ )
 
Sondage Ifop-Bilendi : les jeunes, l’information et la prévention du sida

Sondage Ifop-Bilendi : les jeunes, l’information et la prévention du sida

« La lutte contre le sida est au milieu du gué chez les jeunes »

(Paris, le 31 mars 2019) – Quelques jours avant le week-end du Sidaction (5,6 et 7 avril 2019), Sidaction publie les résultats d’un sondage réalisé par Ifop-Bilendi auprès des jeunes âgés de 15 à 24 ans. Nous constatons au sein de cette génération un manque d’information sur le VIH/sida toujours très préoccupant : 23% des jeunes s’estiment mal informés, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2009. C’est le niveau le plus haut atteint depuis 10 ans. A noter que ces chiffres sont semblables chez les personnes de 50 ans et plus.

 

Le sondage révèle que plus de 20% des jeunes interrogés n’ont pas reçu d’enseignement spécifique sur le VIH au collège ou au lycée. Cette donnée, en hausse de 6 points par rapport à 2018, souligne la nécessité d’améliorer l’accès à l’information sur le VIH/sida auprès des élèves. « Ce rôle ne doit pas reposer uniquement sur les associations. Il est indispensable de renforcer l’éducation à la sexualité dans les collèges et les lycées. Trois heures par an sont prévues dans les programmes scolaires, mais ce n’est pas toujours respecté. Cela est une des raisons pour lesquelles les jeunes oublient que le VIH est toujours présent et qu’ils prennent des risques » explique Florence Thune, directrice générale de Sidaction.

 

Un chiffre est aussi particulièrement alarmant : la moitié des 15-17 ans déclarent ne pas avoir utilisé de préservatif car ils n’en avaient pas à disposition.  Malgré les discours actuels et les mesures récentes supposées simplifier la mise à disposition du préservatif, il semble que l’accès et les messages sur les moyens de prévention ne soient pas encore suffisants« Si la communication n’évolue pas suffisamment à ce sujet aujourd’hui, nous n’arriverons pas à faire baisser le nombre de nouvelles infections. » insiste Florence Thune.

En plus de jouer le jeu du virus, le manque d’informations attise les craintes. En 2019, la peur du VIH/sida et les discriminations ont la dent dure. 79% des sondés affirment toujours avoir peur du virus du sida et 28 % pensent que le VIH peut être transmis en ayant des rapports sexuels protégés avec une personne séropositive. Malgré les avancées scientifiques obtenues grâce à la recherche, les mentalités n’ont pas évolué : seule la moitié des personnes interrogées savent qu’une personne vivant avec le VIH sous traitement efficace ne transmet pas le virus.

La lutte contre le sida auprès des jeunes est au milieu du gué. Alors que le sentiment d’information n’a jamais été aussi bas, les pratiques à risques ont néanmoins diminué en 2018. 8 % des personnes interrogées disent avoir été exposées à un risque, soit une baisse de six points par rapport à l’année dernière. « Nous devons poursuivre nos efforts car cela semble porter doucement ses fruits. Plus de la moitié des jeunes déclarent avoir confiance dans les informations délivrées par les associations de lutte contre le sida, les bonnes informations imprègnent progressivement les esprits » poursuit Florence Thune.

 

Les idées reçues sur le VIH/sida marquent le pas, après trois années d’augmentation. « C’est encourageant même si 13% des personnes interrogées pensent encore que le VIH/sida se transmet en buvant dans le verre d’une personne ou par la transpiration. C’est encore trop. »

 

« Il faut des informations, plus personnalisées et contextualisées, directement sur les smartphones par exemple. Il faut également penser à renouveler notre discours, en mettant en valeur les innovations de dépistage et de prévention. Le VIH ne doit pas être oublié et invisible dans la sphère publique » conclut Florence Thune.

 

Les chiffres à retenir

  • 23% des jeunes interrogés estiment être mal informés sur le VIH/sida, soit une augmentation de 12 points par rapport à 2009. C’est le niveau le plus haut atteint depuis 10 ans
  • 23 % considèrent qu’il existe des médicaments pour guérir du sida, contre 13% en 2009, contre 13% en 2009.
  • 28 % des jeunes pensent que le VIH peut être transmis en ayant des rapports sexuels protégés avec une personne séropositive
  • 14% estiment encore que la pilule contraceptive d’urgence peut empêcher la transmission de virus
  • 94 % des jeunes pensent que le préservatif est efficace pour empêcher la transmission du VIH/sida (soit une perte de 4 points depuis 4 ans)
  • 8% des jeunes de moins de 25 ans admettent avoir été exposés au moins une fois à un risque d’être contaminés par le VIH/sida (contre 14% en 2018)
  • Pourtant, 31% considèrent avoir moins de risques que les autres d'être contaminés, soit un chiffre en hausse de 9 points par rapport à 2009.
  • 21% n’ont jamais bénéficié d’un enseignement au cours de leur scolarité, soit une perte de 8 point par rapport à 2009.
  • 73% des jeunes estiment que l’Education nationale n’en fait pas suffisamment en matière d’information sur le VIH/sida. (Hausse de 10 point par rapport à 2018)
  • 57% estiment que les associations de lutte contre le sida communiquent convenablement

Pour faire un don à Sidaction :

Par téléphone : en appelant le 110 (numéro d’appel gratuit)

Par Internet : www.sidaction.org (paiement sécurisé)

Par SMS au 92110 : en envoyant « DON » pour faire un petit don de 5 euros (coût d’envoi du SMS gratuit ou inclus dans les forfaits SMS)

Par courrier : Sidaction - 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS

Sondage Ifop et Bilendi pour Sidaction réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 20 au 26 février 2019 auprès de 1002 personnes, représentatifs de la population française âgée de 15 à 24 ans.

 

Les 8 bienfaits santé d'un bain de mer

1. Un plein de sels minéraux

https://www.bio-info.com/articles/sante-bien-etre/856-les-8-bienfaits-sante-dun-bain-de-mer  

Il suffit de 15 minutes de baignade pour bénéficier directement de la parfaite composition minérale de l'eau de mer. Inutile de la boire, à ce stade : des travaux menés à Bordeaux dans les années 1960 (professeur Jean-Jacques Dubarry) ont montré que la pénétration des ions négatifs présents dans l'eau de mer par la peau était augmentée dans une eau de mer chauffée entre 37 et 40 °C : les pores de la peau se dilatent au bout de 15 minutes, laissant entrer les ions négatifs qui agissent immédiatement. Les ions sodium et potassium, par exemple, atteignent les vaisseaux capillaires et parcourent notre organisme, se fixant de manière sélective, là où l'on en a besoin  le magnésium et le potassium dans les muscles, le calcium sur les os.

Cette pénétration transcutanée des ions négatifs augmentée par la température de l'eau a été confirmée dans les années 1970 par le professeur Guelfi, à Rennes. Ces travaux sont cités dansLa Thalassothérapie, Idées reçues d'Yves Tréguer, médecin et thalassothérapeute (Éditions Le Cavalier Bleu, janvier 2003). La captation des ions négatifs par l’organisme fatigué favorise ainsi le renouvellement naturel des cellules. L’organisme se recharge et retrouve son énergie.

2. Une cure de jeunesse et plus de tonicité pour la peau

« La pénétration de ces ions contenus en grande quantité dans l'eau de merpermet de constituer une réserve dans l'épiderme, qui retarde le vieillissement des cellules et aide au maintien de la jeunesse de la peau.Si l'eau est fraîche au contraire, la pénétration des minéraux dans l'organisme est moins importante, mais le froid renforce mieux la tonicité de l'épiderme. Pour atteindre les 35 °C, il faut se tourner vers la thalassothérapie

En France, la température de l'eau en bord de mer n'atteint pas les 34 degrés de La Havane en été... et tourne plutôt autour des 15 degrés. Mais l'assimilation des minéraux s'effectue déjà dans une mesure moindre. La richesse de l'air marin en oligo-éléments participe d'ailleurs à la dilatation des capillaires, ce qui augmente les échanges généraux entre l'organisme et le milieu marin. 

3. Une plus belle peau et l'apaisement des affections dermatologiques

Le bain d’eau de mer apporte à la peau hydratation, éclat, bonne mine, et accélère la cicatrisation grâce notamment au zinc (anti-inflammatoire). Le sel contenu dans l’eau de mer, lui, a un effet astringent qui accélère la cicatrisation cela a été documenté par des chercheurs  et exfoliant (on peut d’ailleurs s’en inspirer pour un gommage fait maison), ce qui rend la peau douce et lisse. En thalasso, l’eau de mer (filtrée) soigne les maladies comme l’acné, l’eczéma, l’herpès, le psoriasis, l’urticaire, les irritations et démangeaisons.

4. La détente musculaire et la réduction de vos douleurs

Pour cette raison, nager dans la mer apporte une détente musculaire renforcée par rapport à la piscine. C'est le meilleur moyen de récupérer après une séance de sport et d'éviter les courbatures. L'eau de mer répand dans l’air du brome, qui décontracte les muscles. 

En cas de pathologies, toujours, la thalassothérapie(eau de mer chauffée et soins complémentaires tels que massages et enveloppements) et les cures thermales (eaux de source) renforcent ces effets. Des études en ont démontré l'efficacité chez des patients atteints de douleurs dorsales (2006), lombalgies (Ligue européenne contre le rhumatisme, 2009), arthrite (2003), arthrose...

5. Un effet relaxant et anti-stress, une humeur plus équilibrée

L'effet relaxant d'un bain de mer s'observe dès dix minutes grâce au bruit des vagues, au flottement dans l'eau et aux oligo-éléments. Une association qui permet de se libérer de nombreuses tensions physiques et psychologiques. La richesse de l'eau de mer en iode permet également de stimuler l’action de la thyroïde, ce qui aide à la diffusion harmonieuse des hormones dans l'organisme. L'air marin est aussi chargé en soufre, qui apaise l'organisme et le moral. À la clé : un effet direct sur la dépression, l'insomnie et les troubles de l'humeur.

6. Une meilleure circulation sanguine et lymphatique

Comme pour les bienfaits sur la peau, la pénétration des minéraux s'associe à la fraîcheur de l'eau et à l'effet de la nage pour réduire les symptômes de jambes lourdes, rétention d'eau, cellulite et mauvaise circulation. Nager dans l'eau salée est un excellent moyen de drainer le corps. Les circulations sanguine et lymphatique sont stimulées, on évacue les toxines et on réduit la cellulite.

7. Des défenses immunitaires boostées

Le phytoplancton, des organismes végétaux qui vivent en suspension dans l’eau, libère dans la mer des composés biochimiques aux propriétés antivirales et antibactériennes. Des recherches ont permis aussi d'évaluer ces effets, même s'il reste encore de nombreux processus biologiques à mettre en évidence. 

L'eau de mer soulage les affections nasales et si vous êtes bronchitique ou asthmatique, à condition de gérer le choc de la température, un bain de mer vous fera ressentir des effets thérapeutiques instantanés. Chauffée à une température étudiée, l’eau de mer permet d’éviter la transmission des maladies. Mais le système immunitaire est déjà stimulé par une bonne baignade

8. Boire la tasse : plus de bienfaits que de mal !

À ces bénéfices sur la santé s'ajoute le fait que, si vous ingérez sans le vouloir un peu d'eau de mer par le nez ou par la bouche, vous ne ferez que recevoir des minéraux en plus ! Contrairement à une idée répandue, le sel lui-même est présent dans la mer sous une forme qui ne vous fera que du bien. Différent de la forme atomique du sel de table, c'est un sel hautement assimilable. 

L'eau de mer en ampoules, en injections nasales ou en intraveineuses, en pulvérisations sur la peau ou en boisson est un remède. Ne l'oubliez pas quand vous vous baignez.

Et les microbes ? Il y en a, mais la mer possède de puissants mécanismes d'auto-régénération. Les virus humains ne tiennent pas dans l'eau de mer, souligne dans cette interview filmée le fondateur et directeur de l'Ecole des sciences biologiques de la santé, le professeur Trino Soriano.

Si la mer ne se protégeait pas elle-même, il y aurait des épidémies au bord des plages.

C'est ce qui explique qu'on peut la boire dans des endroits bien choisis. Pour éviter le bain de miasmes collectif, car les eaux côtières contiennent bien des virus et bactéries, évitez les plages du sud bondées et baignez-vous à marée haute en dehors des heures de pointe. Vous profiterez aussi au mieux des rayons solaires, sans crème ni coups de soleil.

 

À lire sur notre site :

L'eau de mer, un puissant remède

La thérapie marine de René Quinton à aujourd'hui

Crèmes solaires : 
une protection discutable

 

En savoir plus : « La diète du dauphin », du Dr Angel Garcia (en espagnol) ; Professeur Roeck-Holzhauer, au CAEL Nantes ; Université internationale de la merà Cagnes-sur-Mer (travaux du Pr Maurice Aubert) ; Pr Trino Sorano.

La spiruline de la chartreuse
https://spirulinedechartreuse.com/   

SA VIE SON OEUVRE

La spiruline (Arthrospira platensis), apparue il y a 3.5 milliards d’années est l’une des premières forme de vie sur terre. Communément appelée micro-algue c’est en fait une cyanobactérie : bactérie capable de réaliser la photosynthèse. La photosynthèse est le procédé par lequel le carbone gazeux (CO2) se transforme en matière vivante (organique) en captant l’énergie solaire. Le dégagement d’oxygène (O2) a participé à l’enrichissement de la terre en oxygène et donc à l’apparition de vous en navigation sur le site de la spiruline de chartreuse !

La spiruline est composée de cellules juxtaposées de forme spiralée (souche Lonar) ou ondulée (souche paracas). Sa reproduction, dite asexuée, est réalisée par division cellulaire. Elle pousse naturellement sous climat chaud dans une cuvette argileuse retenant de l’eau saumâtre et alcaline. Elle tire sa « nourriture » de la décomposition des déjections animales, en particulier celle du flamand rose de l’espèce « minor ». Le flamand rose se nourrit à son tour en filtrant l’eau contenant la spiruline !

Les aztèques, au XVI ème siècle laissaient déjà se promener des filets sur à la surface du lac Texcoco (Méxique) pour récolter la spiruline. Aujourd’hui encore, Les kanembousau bord du lac Tchad récoltent de manière traditionnelle la spiruline pour la cuisiner et pour la vendre sur les marchés. C’est ici, dans les années 1960, que le botaniste Jean Léonard fût frappé par ces galettes vert bleuâtre. La spiruline fût identifiée et analysée découvrant ainsi sa composition exceptionnelle : trésor de protéines, vitamines, minéraux, pigments…

L’histoire de la spiruline continue en France avec les travaux du Dr. Ripley Fox dans son laboratoire de la Roquette en Hérault (« Spiruline : techniques, pratiques et promesses », 1999, éditions Edisud). Ces travaux ont permis la mise en place de cultures sur tous les continents. Il consacra sa vie pour proposer une solution contre la malnutritiondans les pays en voie de développement. C’est ensuite que le chimiste Jean-Paul Jourdan, expérimentant la culture artisanale à Mallet dans le Gard, publia le « Manuel de culture artisanale » qui fait référence dans les exploitations et instituts de recherche du monde entier depuis plus de 20 ans.


UNE CULTURE ÉCOLOGIQUE

La spiruline possède plusieurs atouts pour la préservation de l’environnement :

– la consommation d’eau douce : au moins 3 fois inférieur aux autres cultures et jusqu’à 150 fois pour la production de bœuf

– Le rendement protéique (Kg de protèine/ hectare) : au moins 4 fois plus de protéines par hectare que pour les autres cultures  et jusqu’à 140 fois pour la production de bœuf

– elle est cultivée sans aucun traitement chimique


SA COMPOSITION

« Notre nourriture devrait être notre médecine et notre médecine devrait être notre nourriture. » – Hippocrate


LES BIENFAITS

Comme vous pouvez le voir sur la photo (artiste : Léna DURR) la spiruline peut être consommée par tous* (voir mode d’emploi), même par les enfants qui n’y figurent pas !

En vertu de l’article R.112-6 du code de la consommation, nous ne pouvons faire état des propriétés de la spiruline en utilisant des termes relatifs à la santé : cette communication est réservée aux médicaments. L’utilisation de termes liés à la santé pourrait induire le consommateur en erreur, voire le tromper.

EN SAVOIR PLUS SUR LES APPORTS ET BIENFAITS DE LA SPIRULINE

Pour un peu plus d’informations, je vous invite à visiter le site de la Fédération des Spiruliniers de France http://www.spiruliniersdefrance.fr/spip.php?article9

Vous trouverez également ci-dessous une liste d’ouvrages sur la spiruline vous permettant de vous informer sur les multiples vertus et utilisations de la spiruline :

GÉNÉRALITÉS

SPIRULINE ET SPORT

Des chercheurs ont analysé et tenté de comprendre l’intelligence des arbres

http://www.greenetvert.fr/2019/03/07/des-chercheurs-ont-analyse-et-tente-de-comprendre-lintelligence-des-arbres/86372  

Les arbres ont conscience du vent et de la gravité, ils sont également capables de changer leur position

Des chercheurs tentent de percevoir les contours de l’intelligence des arbres, du côté de Clermont Ferrand. C’est au coeur des locaux de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) que diverses expériences témoignent des capacités que peuvent avoir ces végétaux. Une première dans l’histoire de la science.

Dans une sphère de lumière blanche très intense, une jonquille est fixée à l’horizontale à l’aide d’un arceau métallique. Dès lors que cette boule de lumière est refermée, à l’abri de toute autre lumière, la plante doit définir dans quel sens pousser. Bruno Moulia, le directeur de l’Unité de recherche sur la Physique et physiologie intégratives de l’arbre en environnement fluctuant (Piaf) indique que la plante baignant de toute part dans cette lumière, ne peut pas savoir où est le haut ou le bas. Il ajoute que la plante va cependant se redresser vers le haut. Cela leur a permis de comprendre qu’elle perçoit la gravité.

Une conscience de leur position

Même si les plantes et les arbres poussent à la verticale, l’attraction terrestre n’en est pas la seule raison. Bruno Moulia et son équipe de chercheurs ont observé à leur grande surprise que les plantes sont dotées d’un autre sens. Il s’agit de la proprioception, que l’on pensait jusqu’ici réservée à l’Homme. Ce qui veut dire que la plante est également capable de percevoir la configuration de son propre corps dans l’espace.

Les scientifiques ont réalisé une autre expérience avec des arabettes des dames qu’ils ont positionnées à l’horizontale et qu’ils ont ensuite fait tourné sur elles-mêmes afin de bloquer leur orientation par rapport à la gravité.

 À leur grande surprise, le végétal a poursuivi sa croissance de façon rectiligne, sans tenter de se redresser. Bruno Molia indique que l’arbre a conscience sa position, s’il est bien rectiligne ou courbé et il a également la capacité de se rectifier et de maitriser son équilibre.

Elles s’adaptent aussi face au vent

L’arbre possède encore un autre sens, celui du toucher. Des plantes ont subi des  impulsions d’air  les chercheurs clermontois ont ainsi pu s’apercevoir qu’elles sont capables de sentir le vent et son intensité. L’agronome-physicien ajoute que si un arbre se retrouve par exemple confronté à un vent inhabituel il sera capable de réduire sa croissance en hauteur et augmenter sa croissance en diamètre et produire plus de racines.

Avec l’aide d’électrodes placées sur la tige de jeunes peupliers, ils ont également enregistré des réactions électriques, lorsque ceux-ci ont été fléchis par le vent, comparables à l’ influx nerveux  chez l’homme. Des informations que ce végétal enregistre dans sa mémoire qui peut aller d’une semaine à un an.

Jusqu’où s’étend leur  intelligence 

La communauté scientifique se questionne donc sur l’intelligence des arbres, jusqu’où s’étend-elle?  Les arbres allient beaucoup d’informations. Il ne s’agit pas là que de simples réflexes mais la question est de savoir si cela est comparable à une intelligence. 

D’autres études prouvent encore les arbres sont capables de percevoir des sons et des odeurs, de distinguer leurs voisins et communiquer avec eux, grâce à une série de capteurs.

Afin de répondre à la question et de savoir s’il existe chez les plantes une intelligence sans cerveau, l’Inra travaille désormais en collaboration avec des spécialistes de l’intelligence artificielle. Il s’agit là d’une véritable révélation quant à la sensibilité du végétal qui pourrait modifier des croyances bien ancrées. 

Le directeur de Piaf rapporte que les plants sont des êtres pleins de tact, bougeant tout le temps, mais à leur rythme, qui est bien plus doux que le nôtre.

Les trois quarts des Français (75%) déclarent aujourd’hui consommer de ....
En parallèle du baromètre européen de la consommation 2019 dévoilé récemment par L’Observatoire Cetelem, et après s’être intéressés au bilan économique de l’année 2018 et aux perspectives pour 2019, les zOOms de L’Observatoire Cetelem interrogent dans ce deuxième volet d’enquête les Français sur leurs comportements de consommation : responsabilité, pouvoir d’achat, quel équilibrage ? Comment les Français voient-ils leur consommation évoluer, et quels sont – ou seraient – selon eux les impacts d’une consommation plus responsable sur leur quotidien ? Analyse.
 
La consommation responsable, une consommation mieux maîtrisée…
La majorité des Français associent la consommation responsable à une consommation mieux maîtrisée. Recyclage (37%), fait maison (36%), consommer moins mais mieux (34%), ou encore moins dépenser (25%) incarnent l’idée d’un comportement de consommation responsable aux yeux des consommateurs français. 
 
Le made in France et la consommation en circuits courts, également évoqués par un tiers d’entre eux (33% chacun), indiquent que la dimension de proximité constitue aussi une composante essentielle de ce modèle de consommation. Enfin, la réduction des matières plastiques (20%) n’est pas négligée, pas plus que le zéro déchet (18%) ou la consommation en vrac (17%).  
 
… avec un faible impact sur le quotidien
Près de 2 Français sur 3 (63%) estiment que consommer plus responsable n’implique pas un changement fondamental de mode de vie, mais nécessite seulement certains ajustements. Des ajustements qui peuvent s’avérer bénéfiques : 52% affirment que la consommation responsable permet de réaliser des économies par rapport à la consommation traditionnelle. Ils sont pourtant moins de la moitié (47%) à évoquer une motivation principalement économique pour consommer plus responsable, contre 51% qui se déclarent prêts à le faire pour des raisons écologiques.
 
Une tendance en nette progression
Les trois quarts des Français (75%) déclarent aujourd’hui consommer de manière responsable. Une tendance d’autant plus marquée dans la population féminine (78%) et chez les plus âgés (90%), et que certains comportements favorisent : 52% des consommateurs indiquent consommer davantage de produits locaux qu’il y a trois ans, 48% davantage de produits faits maison, 47% de produits issus de circuits courts et 44%, de made in France. Les produits en vrac (34%) ou labellisés (32%) sont aussi évoqués. 
 
Par ailleurs, les Français affirment avoir diminué leur consommation de viande (47%). De manière générale, la notion de responsabilité envers les animaux, à travers les questions de bien-être animal (24%), de végétarisme (3%) ou de véganisme (2%), apparaît une composante non négligeable de l’évolution de la consommation responsable.  
 
Consommation responsable vs. plaisir d’achat : incompatibilité ?
Le panier alimentaire des consommateurs français contient aujourd’hui en moyenne 4 produits sur 10 présentant au moins un critère de responsabilité  circuits courts, rémunération juste des producteurs, bio, sans emballages, etc. 
 
Pourtant, consommer responsable n’apparaît pas comme une contrainte, au contraire : 54% des sondés estiment que consommer plus responsable n’altère en rien leur plaisir de consommer, 34% déclarant même que cela leur en procure davantage, jusqu’à 54% chez les plus jeunes. 
 
6 Français sur 10 (60%) affirment néanmoins renoncer fréquemment à des produits qu’ils avaient l’habitude d’acheter, car ils ne les considèrent pas comme suffisamment responsables, et près de 7 sur 10 (67%), à des produits qui leur font envie mais dont ils n’ont pas nécessairement besoin, dans le but de s’inscrire dans une démarche de consommation plus vertueuse.  
 
Des perspectives d’évolution encourageantes
Les Français se montrent convaincus des effets positifs de l’évolution de leurs comportements individuels sur la consommation à grande échelle. 
 
Au-delà de l’amélioration de leur propre santé (85%), ils placent de véritables espoirs sur le fait que la responsabilisation de leur comportement permette d’améliorer le système de production à grande échelle (80%), et même, la situation environnementale au niveau mondial (80%).
 
 La consommation responsable trouve également une résonnance positive au point de vue économique : les sondés la croient capable d’améliorer l’économie régionale voire nationale (77%), de favoriser l’emploi (73%), et même le pouvoir d’achat (62%). En ce qui concerne l’avenir, ils sont 73% à estimer qu’ils consommeront de façon plus responsable dans trois ans.
 
 
 
image.png 
 

L’exercice peut rajeunir le cerveau de 10 ans
Le fait de faire de l’exercice physique pour une personne âgée est associé à un déclin plus lent des capacités intellectuelles qui apparaissent avec l’âge. Les personnes qui ont rapporté faire peu d’exercice ou pas du tout ont affiché un déclin égal à 10 années de plus de leur vieillissement par rapport à celles qui ont rapporté faire de l’exercice modéré ou intense. Ces conclusions proviennent d’une étude observationnelle sur la population publiée dans le journal Neurology [1]. 

http://www.bodyscience.fr/?L-exercice-peut-rajeunir-le

Le nombre de personnes de plus de 65 ans augmente, ce qui signifie que le problème de santé publique relatif aux problèmes de mémoire et cognitif va certainement augmenter explique le Dr Clinton Wright de l’Université de Miami, auteur de l’étude. Notre étude montre que pour les personnes âgées, le fait de faire régulièrement de l’exercice pourrait agir comme un élément protecteur, en les aidant à maintenir leurs capacités cognitives plus longtemps.

Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont analysé les données provenant de 876 personnes enrôlées dans l’étude Northern Manhattan auxquelles on a demandé combien de temps et à quelle fréquence elles faisaient de l’exercice durant les deux semaines précédant l’étude. Sept ans plus tard environ, chaque individu a passé des tests de mémoire et de réflexion en passant un IRM de son cerveau, puis cinq ans plus tard encore ces mêmes sujets ont repassé un test de mémoire et de réflexion.

À l’intérieur du groupe, 90 % ont rapporté faire de l’exercice léger ou pas d’exercice du tout. L’exercice léger pouvait comprendre des activités comme de la marche et du yoga. Ces derniers étaient placés dans le groupe à faible activité physique. Les 10 % restants rapportaient faire de l’exercice modéré à intense, qui pouvait inclure des activités comme de la course à pieds, de l’endurance ou de la gymnastique. Ceux-là ont été mis dans le groupe faisant beaucoup d’activité physique.

Quand on analysait les personnes qui ne montraient pas de signes de problèmes de mémoire ni de réflexion au début de l’étude, les chercheurs ont trouvé que ceux qui rapportaient des niveaux faibles d’activité affichaient un déclin plus important après cinq ans par rapport à ceux qui faisaient beaucoup d’activité physique, notamment lors des tests sur la rapidité d’exécution de tâches simples et combien de mots ils pouvaient se remémorer à partir d’une liste donnée. 

La différence était égale à 10 années de vieillissement ! Cette différence restait la même après que les chercheurs aient ajusté leurs résultats pour des facteurs pouvant affecter la santé du cerveau comme le tabagisme, la consommation d’alcool, la tension artérielle et l’indice de masse corporelle.

L’activité physique est une option séduisante et facile à mettre en œuvre pour réduire la charge de la détérioration cognitive pour la santé publique, car elle est peu couteuse et n’interfère pas avec les médicaments, explique Wright. Nos résultats montrent que l’exercice modéré à intense pourrait aider les personnes âgées à retarder le vieillissement de leur cerveau, mais il faudra plus d’études cliniques randomisées comparant différents programmes d’exercices physiques à la sédentarité pour confirmer ces résultats.

Corps actif, cerveau actif

Notre condition physique se reflète donc dans notre condition mentale, surtout quand nous vieillissons. Mais comment le fait d’être en forme physiquement affecte nos cerveaux vieillissants  Des études en neuro-imagerie, dans lesquelles l’activité des différentes parties du cerveau est visualisée, ont fourni quelques indices. Jusqu’à maintenant cependant, aucune étude n’a directement relié l’activation cérébrale à la performance mentale et physique.

Une étude du Journal NeuroImage [2] a établi une relation directe entre l’activité cérébrale, le fonctionnement cérébral et la condition physique dans un groupe d’hommes Japonais âgés. Ils ont trouvé que les hommes en meilleure forme physique réussissaient mieux mentalement que les hommes ayant la moins bonne condition physique, en utilisant des parties de leur cerveau de la même façon que pendant leur jeunesse.

Quand nous vieillissons, nous utilisons différentes régions de nos cerveaux par rapport à notre jeune âge. Par exemple, quand on est jeune, on utilise principalement le côté gauche du cortex préfrontal pour les tâches qui impliquent la mémoire à court terme, ou pour comprendre le sens des mots et la capacité à reconnaitre des événements, des personnes ou des objets déjà rencontrés. 

Quand on vieillit, nous avons tendance à utiliser les régions équivalentes du cortex préfrontal du côté droit du cerveau pour exécuter ces tâches. Le cortex préfrontal est situé tout à l’avant du cerveau, juste derrière le front. Il joue un rôle dans la fonction exécutive, la mémoire, l’intelligence, le langage et la vision.

Avec des tâches qui impliquent le stockage temporaire et la manipulation de la mémoire, les souvenirs à long terme et le contrôle inhibiteur, les jeunes adultes préfèrent le côté droit du cortex préfrontal, tandis que les adultes plus vieux utilisent le cortex préfrontal droit et gauche. En fait, en vieillissant, nous tendons à utiliser davantage les deux côtés du cortex préfrontal pendant les tâches mentales plutôt qu’un seul côté. Ce phénomène a été formulé sous l’acronyme HAROLD pour Hemispheric Asymmetry Reduction in OLDer adults et reflète la réorganisation du cerveau en compensation de la réduction des aptitudes cérébrales et de son efficacité à cause du déclin structurel et physiologique associé à l’âge.

Dans l’étude de NeuroImage, 60 hommes âgés entre 64 et 75 ans ont réalisé un test pour mesurer leur condition physique et leur endurance. Ces hommes, dont la condition physique variait largement, ont ensuite réalisé un test pour mesurer leur attention sélective, la fonction exécutive et leur temps de réaction, qui est ce test bien connu qui consiste à lire les couleurs des mots au lieu du mot lui-même (le Stroop test). 

Ce test est plus compliqué qu’il n’y parait, quand la couleur du mot ne correspond pas au mot lui-même – rougevertjaunebleu – il faut plus de temps au cerveau pour réagir. Ce temps de réaction est utilisé comme outil de mesure du fonctionnement cérébral.

 L’activité dans la région du cortex préfrontal des cerveaux des hommes a été mesurée via un test en utilisant une technique de neuro-imagerie appelée l’imagerie spectroscopique proche infrarouge ou ISPIf. Cette technique fournit une mesure de la concentration en oxygène dans le sang à la surface des vaisseaux sanguins, qui est un indicateur de l’activité des couches externes du cerveau, un utilisant un ensemble de sondes portables placées sur la tête. Les cellules actives du cerveau exigent du sang fraichement oxygéné qui déloge le sang désoxygéné dans cette région. L’ISPIf mesure les changements de couleur entre le sang rouge oxygéné et le sang bleu désoxygéné et mesure ainsi indirectement l’activité cérébrale.

Les résultats tirés de ces tests ont été combinés et minutieusement analysés statistiquement pour explorer les associations entre la forme physique aérobique, le temps de réaction au Stroop et l’activité cérébrale pendant le test du Stroop. Comme cela a été prédit pour les adultes les plus vieux, pendant le test du Stroop les deux côtés du cortex préfrontal étaient actifs, sans différence entre le droit et le gauche, ce qui vérifie le phénomène HAROLD dans ce groupe d’individus. Les études précédentes ont montré que les jeunes adultes favorisaient le côté gauche du cortex préfrontal pour cette tâche.

Une analyse des relations entre l’activité du cerveau et le temps de réaction au Stroop a révélé que les hommes qui favorisaient le côté gauche du cortex préfrontal pendant qu’ils réalisaient le Stroop test avaient des temps de réaction plus rapides. Ceci indique que les adultes les plus vieux utilisent, comme chez les jeunes, davantage le côté du cerveau associé à cette tâche et réussissent mieux dans ce test.

Ensuite, l’association entre la condition physique aérobique et le temps de réaction au test a été analysée. Les hommes qui étaient en meilleure condition physique avaient les temps de réaction les plus courts. À partir de ces résultats, les chercheurs ont prédit qu’un niveau de forme physique plus élevé serait associé à une activité plus importante du cortex préfrontal gauche. En d’autres termes, les hommes en meilleure condition physique tendent à plus utiliser le côté de leur cerveau comme les jeunes adultes, du moins pendant qu’ils réalisent le test Stroop.

Les études passées n’avaient pas examiné l’interaction entre les trois facteurs étudiés dans le cadre de cette étude – la condition physique, la performance mentale et l’activation cérébrale. En utilisant des tests statistiques appelés analyses de médiation pour regarder ces interactions, les chercheurs ont trouvé que les hommes âgés qui sont le plus en forme peuvent mieux réussir mentalement que les hommes âgés qui sont en moins bonne condition physique en utilisant les aires du cerveau les plus importantes quand c’ est nécessaire. En fait, les hommes âgés les plus en forme utilisent les parties de leurs cerveaux de la même façon que quand ils étaient plus jeunes.

Comment font-ils cela  Les chercheurs expliquent qu’une des explications possibles, suggérée par la recherche, est que le volume et l’intégrité de la matière blanche dans la partie du cerveau qui relie les deux côtés déclinent avec l’âge. Il y a des preuves qui supportent la théorie que les adultes en meilleure condition physique sont plus en mesure de conserver cette matière blanche que les adultes qui sont en moins bonne condition physique, théorie qu’il faudra confirmer par d’autres études.

 
 
 
L’entrainement fractionné fait plus maigrir que l’entrainement continu
l’entrainement de sprint fractionné pourrait bien être le plus efficace ! 

http://www.bodyscience.fr/?L-entrainement-fractionne-fait

D’après une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine [1], l’entrainement fractionné pourrait permettre d’éliminer plus de kilos qu’un entrainement continu à intensité modérée.

Et les analyses indiquent que l’entrainement fractionné de sprint pourrait même être le plus efficace pour maigrir, bien que l’ampleur des programmes d’entrainement étudiés rende difficile la recommandation d’une approche particulière plutôt qu’une autre.

La plupart des directives sur l’activité physique recommandent un volume élevé d’exercices pour maigrir, l’équivalent d’une heure ou plus par jour 420 minutes+/semaine. Mais, expliquent les chercheurs, peu de personnes arrivent à trouver le temps nécessaire pour respecter cette recommandation.

Ils voulaient donc savoir si l’entrainement fractionné pouvait correspondre à un entrainement continu à intensité modérée dans la perte de poids globale la masse grasse absolue totale) et les réductions du pourcentage de la graisse du corps  le pourcentage de graisse qui constitue le poids du corps  malgré le fait qu’il y ait moins de temps pour ce faire.

L’entrainement fractionné est un type d’entrainement qui produit des efforts intermittents intenses, entrecoupés par des périodes de récupération. Les deux formes les plus fréquentes sont l’entrainement fractionné très intensif, qui comprend différents exercices genre crossfit et le sprint fractionné qui comprend la course à pied, le jogging, la marche rapide et le cyclisme.

Ils ont donc cherché, dans les bases de données scientifiques, les études pertinentes qui ont comparé, directement ou indirectement, l’entrainement fractionné avec l’exercice continu modéré sur une période d’au moins quatre mois.

Les données de 41 études impliquant 1115 personnes ont été associées par analyse thématique et les données résultantes de 36 études impliquant 1012 personnes ont été rassemblées.

Les données ont montré que l’entrainement fractionné et l’entrainement continu ont tous deux réduit le poids global et le pourcentage de graisse corporelle, quel que soit le poids de départ ou le sexe.

Alors qu’il n’y avait pas de différence importante dans la réduction du pourcentage de graisse corporelle entre les deux approches, il y avait une différence importante dans la quantité de poids perdu, avec l’entrainement fractionné qui a démontré être la méthode la plus efficace.

L’entrainement fractionné a permis une réduction du poids 28,5 % plus importante globalement (1,58 kg contre 1,13 kg)

Une analyse plus poussée, comparant l’entrainement de sprint fractionné et l’entrainement continu à intensité modérée, a même révélé une différence plus importante encore de la perte de poids. Des facteurs comme la supervision, l’âge (moins de 30 ans), la marche, la course à pieds et le jogging, la qualité de l’étude et les études qui duraient plus de 12 semaines influençaient tous la perte de poids dans les programmes d’entrainement fractionné.

Les chercheurs précisaient qu’il est important d’être conscient des risques et des limites possibles associés à l’entrainement fractionné très intensif. Par exemple, il peut augmenter le risque de blessure et imposer un stress cardiovasculaire élevé. L’adhésion doit aussi être examinée car les protocoles de haute intensité peuvent avoir pour conséquence une pénibilité plus élevée.

Mais avant de décider de se mettre au sprint fractionné afin de perdre du poids plus efficacement, les chercheurs ont émis un avertissement. La grande variété des différents programmes d’entrainement fractionné inclus dans leur analyse fait qu’il est difficile d’en recommander un qui soit meilleur qu’un autre pour gérer le tissu adipeux du corps, concluent-ils.

 
Un infarctus féminin ne débute pas de la même façon que pour un homme

Un infarctus féminin ne débute pas de la même façon que pour un homme.

http://don-de-vie-62.eklablog.com/infarctus-feminin-a125560016?fbclid=IwAR1iEtp3yEQULERwaGXTVgBnkqB6NCNo0toRYIwy1o4nCljA82cDeZCRPsY  

D'abord, les premiers symptômes ne sont pas aussi dramatiques. La douleur intense tel un coup de couteau à la poitrine; les sueurs froides, l'impression de serrement puis la chute au sol sont habituellement absents.

//ekladata.com/Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser." alt="Infarctus féminin" style="box-sizing: content-box; vertical-align: middle; line-height: 1.4em; max-width: 10000px;">
   Voici l'histoire vécue.   

 Vers 22h30 , sans aucun avertissement préalable, sans activité exténuante ou stressante, j'ai subi un infarctus du myocarde.
J'étais assise bien confortablement avec mon chat lors d'une soirée froide d'hiver. Une bonne lecture m'occupait et me faisait penser : ça, c'est la vie... les pieds surélevés bien assise dans ma chaise.

Quelques instants plus tard, j'ai eu l'impression d'une mauvaise indigestion. Je me sentais comme si j'avais avalé en toute hâte un sandwich puis un verre d'eau pour faire descendre le tout.. J'avais la sensation d'avoir avalé une balle de golf et qu'elle parcourait lentement mon œsophage en me laissant une grande sensation d'inconfort.
 J'ai donc eu comme réflexe d'aller boire un verre d'eau pour faire descendre le tout mais je n'avais rien mangé depuis au moins 5 heures. Ces premiers symptômes se sont dissipés puis j'ai senti une drôle de sensation de serrement et de mouvement tout le long de ma colonne vertébrale ce que j'ai attribué plus tard à un spasme de l'aorte.
   Puis cette sensation s'est transmise au niveau du sternum puis est montée jusqu'à mon cou puis s'est logée aux deux mâchoires.

 C'est alors que j'ai réalisé que je subissais sans doute un infarctus car j'avais en mémoire les informations quant aux raisons des douleurs des mâchoires. Mon premier réflexe fut de repousser le chat et de me lever mais mes jambes ne me supportèrent pas.

Je me retrouvai donc au sol et réalisai alors que je ne devais pas me déplacer mais puisque j'étais seule, je devais me rendre au téléphone dans la pièce voisine avant de perdre tous mes moyens. Je me suis donc relevée en m'appuyant sur une chaise et j'ai marché lentement vers le téléphone pour appeler à l'aide. La préposée m'envoya immédiatement les secouristes suite à l'écoute de mes symptômes. Elle me conseilla de déverrouiller la porte d'entrée puis de m'étendre tout près afin que les ambulanciers me trouvent rapidement. Je me suis alors étendue sur le sol puis je suis devenue inconsciente.

Je n'ai aucun souvenir de leur intervention ni de mon voyage en ambulance. Arrivée aux  urgences, je me rappelle à peine le cardiologue dans ses vêtements bleus de salle d'opération qui tentait de m'interroger mais sans succès. Je repris conscience un peu plus tard alors que les médecins avaient inséré le minuscule ballon sonde dans l'artère fémorale pour se rendre jusqu'à l'aorte. On dut installer deux appareils pour maintenir l'aorte coronarienne dégagée.

En réalité, toute cette démarche s'est faite très rapidement, l'espace de quelques minutes car les services d'urgence se trouvent assez près de mon domicile. J'ai subi un arrêt cardiaque lors du déplacement mais la vigilance de tous m'a sauvé la vie.

   Voici donc quelques conseils  :

1) Soyez consciente que quelque chose de très inhabituel se passe en vous, rien qui ne ressemble à quoique ce soit que vous avez déjà senti. La douleur très caractéristique au niveau du sternum puis des mâchoires m'a convaincue de l'infarctus. Plus de femmes que d'hommes succombent à leur première attaque car elles n'évaluent pas la gravité des symptômes. Leur premier réflexe étant de prendre un médicament pour une indigestion tel du Maalox ou un antiacide, elles se couchent ensuite et se disent que demain elles iront mieux mais pour elles, ce lendemain n'arrive pas...
   Vos symptômes ne seront peut-être pas identiques mais un appel, même s'il s'avère une fausse alarme vaut plus que de risquer votre vie.

2) Ne perdez pas de précieuses minutes en conjoncture de toutes sortes. Ne pensez pas conduire ou même de vous faire conduire par un être aimé. Les ambulanciers sont équipés pour vous donner rapidement les soins essentiels à votre survie.   Ne tentez pas de rejoindre votre médecin, il ne peut rien pour vous, le temps est trop précieux. Les ambulanciers vous donneront le précieux oxygène dont votre corps ne peut se passer

 

.3) Même si votre taux de cholestérol est normal, cet accident cardio-vasculaire est possible. Des recherches ont indiqué que l'infarctus n'arrive que si un taux exagérément élevé de cholestérol est aussi accompagné d'une tension artérielle très élevée.   
Le cholestérol seul ne cause habituellement pas l'infarctus. Ce sont surtout le stress à long terme et des dérangements causés par un cocktail hormonal qui intoxiquent notre système. La douleur aux mâchoires peut être tellement intense qu'elle peut nous éveiller.  Donc soyez vigilantes. Une femme bien informée peut avoir la vie sauve.

 Un cardiologue croit que si dix femmes reçoivent cette information et la font suivre à dix autres femmes, au moins une vie pourra être sauvée...
 Alors faites passer.
 
 
Insuffisance rénale : prendre soin de ses reins permet d’éviter la dialyse

COMPRENDRE Insuffisance rénale : 

https://www.pourquoidocteur.fr/MaladiesPkoidoc/1124-Insuffisance-renale-prendre-soin-de-ses-reins-permet-d-eviter-la-dialyse

Des mots pour les maux
L’insuffisance rénale est un mot qui désigne à la fois une diminution de la fonction rénale et la maladie rénale  néphropathie , quand la fonction rénale est sévèrement altérée.
L’insuffisance rénale est dite  aiguë  si le dysfonctionnement des reins est transitoire et réversible, et elle est dite  chronique  quand la maladie rénale en cause est irréversible, sans possibilité de guérison.

Qu'est-ce que l’insuffisance rénale ?

L'insuffisance rénale correspond à l'altération du fonctionnement des reins qui ne filtrent plus correctement le sang. L'insuffisance rénale, en tant que maladie, apparaît lorsque les reins ne parviennent plus à remplir correctement leur rôle d’épurateur du sang : les déchets et les liquides s'accumulent alors dans l'organisme.


Les reins sont des organes à épurer le sang, en forme de haricot, de 12 cm de long environ. Ils sont situés en arrière de la cavité du ventre, de part et d’autre de la colonne vertébrale. Les reins sont des  filtres  très sophistiqués chargés d’éliminer les déchets et les excès de liquides de l'organisme et de garder sélectivement les substances utiles à son bon fonctionnement.

 Le processus est normalement très efficace : tout le sang du corps humain est filtré par les reins en 30 minutes et les reins filtreraient au total 170 litres de sang par jour.
En dehors de cette épuration du sang, les reins servent aussi à maintenir la pression artérielle grâce à la sécrétion d’une protéine appelée la  rénine  à équilibrer le milieu intérieur pour le bon fonctionnement des organes et des muscles, à rendre la vitamine D plus active (un alpha-hydroxylation) et à produire une substance appelée  érythropoïétine  qui est indispensable à la fabrication des globules rouges par la moelle osseuse.


L’insuffisance rénale est dite aiguë  si le dysfonctionnement des reins est transitoire et réversible, et  chronique si leur dysfonctionnement ou leur destruction est irréversible, sans possibilité de guérison. Si la dysfonction est importante mais pas complète, la maladie peut être stabilisée. Si l'insuffisance rénale est majeure, la fonction rénale peut être supplantée par une dialyse ou une transplantation rénale. La dialyse permet de filtrer le sang dans un circuit dérivé, avec un filtre, à extérieur à l’organisme.


La maladie rénale est généralement irréversible, sans possibilité de guérison. Son évolution naturelle est plus ou moins lente, pouvant aller jusqu’à la perte totale de la fonction rénale. On parle alors  d’insuffisance rénale terminale nécessitant un traitement de suppléance par dialyse et/ou greffe de rein. Il existe cinq stades de la maladie jusqu’au stade terminal auquel la capacité de filtration est inférieure à 15 % de la normale pour l’ensemble des reins. Le risque d'évolution vers le stade terminal est faible si l'insuffisance rénale est dépistée à temps. Ainsi, l'insuffisance rénale chronique terminale est plutôt rare : elle touche une personne sur 1000.


La maladie est rare avant 45 ans mais sa fréquence augmente avec l’âge, notamment après 65 ans. Elle devrait encore augmenter dans les années qui viennent en raison du vieillissement de la population et de l’augmentation du diabète, deux causes majeures d’insuffisance rénale. Une autre raison de l’augmentation de sa fréquence est liée à l’amélioration de la survie des malades transplantés et dialysés.

Quels sont les signes de l’insuffisance rénale ?

Les signes peuvent différer selon que l’installation de l’insuffisance est rapide  insuffisance rénale aiguë  ou progressive  insuffisance rénale chronique et selon que l’insuffisance rénale est modérée ou sévère.


 En cas d’insuffisance rénale aiguë, la maladie peut se révéler par des douleurs lombaires, des anomalies de coloration des urines qui peuvent être rouges ou brunes, un gonflement des paupières le matin ou des jambes le soir  œdème où il est bilatéral, blanc, mou et prenant la marque des chaussettes ou du doigt prenant le godet 

La crainte est le blocage complet des reins et l’arrêt de la sécrétion des urines  anurie  qui est associé à l’absence d’envie d’uriner. Chez certains malades, la quantité d’urine est diminuée mais partiellement conservée  insuffisance rénale aiguë à diurèse conservée 

 mais leur composition est cependant anormale car les unités fonctionnelles des reins, laissent passer l’eau mais sont incapables de correctement filtrer le sang. En attendant la reprise des urines reprise de la diurèse  il est parfois nécessaire de dialyser temporairement les malades.


L’accumulation des déchets peut donner d’autres signes digestifs(nausées, vomissements neurologiques (maux de tête, confusion, agitation, voire coma), cardiovasculaires hypertension, troubles du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque, œdème aigu du poumon ou sanguins anémie, hémorragies, purpura…
• L’insuffisance rénale chronique est une maladie dont le début est insidieux, d’évolution progressive et qui est longtemps silencieuse.


L’insuffisance rénale chronique est donc le plus souvent découverte fortuitement à l’occasion d’une prise de sang élévation de la créatinine ou créatininémie  et baisse de la clairance de la créatinine, d’une analyse d’urine qui peut montrer la présence de protéines protéinurie  ou de sang hématurie  dans les urines, généralement dans le cadre du bilan d’une hypertension artérielle.


A un stade plus avancé  insuffisance rénale sévère  ou  terminale  l’insuffisance rénale chronique peut se révéler le plus souvent par une hypertension artérielle ou une baisse du nombre de globules rouges qui sont de taille normale  anémie normocytaire  ce qui peut entraîner une fatigue et un essoufflement à l’effort.


Puis peuvent survenir des complications neurologiques sous forme de troubles de la sensibilité, de troubles osseux qui se traduisent par une déminéralisation des os et un retard de croissance chez l’enfant, et de troubles cardiovasculaires : insuffisance cardiaque secondaire à une rétention de sodium et troubles du rythme secondaires à une rétention de potassium dans le sang avec hyperkaliémie. Des démangeaisons et une peau sèche sont également des signes cliniques fréquents à ce stade.

Quelles sont les causes de l’insuffisance rénale aiguë ?

L’insuffisance rénale aiguë survient le plus souvent après une agression des reins par une intoxication médicamenteuse, par exemple, en cas d’association d’anti-inflammatoires non stéroïdiens à un traitement antihypertenseur contenant des diurétiques et une déshydratation, ou en cas de surdosage en antibiotiques de type aminoside, ou lors d’un examen radiologique à cause des produits de contraste dans certaines circonstances comme le myélome.


Une autre cause est une baisse brutale et transitoire de la pression artérielle, par exemple lors d'une hémorragie ou d’une infection générale septicémie ou encore en cas d’obstruction des voies urinaires par un obstacle calcul ou adénome de la prostate.
Les reins mettent quelques jours à retrouver spontanément un fonctionnement normal après traitement.

Quelles sont les causes de l’insuffisance rénale chronique ?

Dans l’insuffisance rénale chronique, l’âge est un facteur de risque majeur, ainsi que les autres facteurs de risque cardiovasculaire tabagisme, obésité et l’insuffisance cardiaque.

 L’insuffisance rénale chronique est surtout actuellement provoquée par des maladies, le diabète et l’hypertension, qui entraînent une obstruction des petits vaisseaux sanguins qui  nourrissent  les unités fonctionnelles du rein microangiopathie  obstructions qui aboutissent progressivement à un déficit de nutrition des structures du rein  ischémie  et à la destruction de façon irréversible des différentes unités fonctionnelles rénales.


Le diabète peut aussi endommager les nerfs dans différentes parties de l’organisme et, lorsque la vessie est atteinte, il peut s’avérer difficile d’uriner. La pression qui résulte de l’accumulation de l’urine dans la vessie peut provoquer des lésions dans les reins. Le diabète favorise également les infections urinaires.


Les signes d’atteinte des reins doivent donc être activement recherchés en cas de diabète. Un des marqueurs les plus intéressants et les plus précoces de l’atteinte rénale est la  microalbuminurie . Il s’agit de la présence de très faibles quantités de protéines dans l’urine 30 à 299 mg d’albumine par 24 heures.

On disait traditionnellement que dix ans après le début d’un diabète, un tiers des patients va développer une insuffisance rénale  néphropathie rénale  dont 6 % à un stade avancé, mais l’amélioration constante de la prise en charge du diabète et le dépistage précoce réduit ces chiffres.

Certains médicaments sont aussi à l’origine d’une insuffisance rénale (antibiotiques types aminosides, anti-inflammatoires en particulier mais aussi des plantes utilisées en phytothérapie (se méfier en particulier des plantes chinoises.
Une maladie inflammatoire du rein peut altérer l’unité de filtration du rein, le  glomérule , et aboutir à une  glomérulonéphrite  ou néphrite . 

À cause de cette affection, les protéines et les globules rouges qui circulent normalement dans le sang passent dans l'urine pouvant aller jusqu’à une protéinurie massive avec syndrome néphrotique . Si la glomérulonéphrite ne répond pas au traitement, les glomérules peuvent être détruits lentement. Les reins ne seront alors plus en mesure de purifier le sang, d'où l'apparition d’une insuffisance rénale. 

Ces maladies qui étaient les causes principales d’insuffisance rénale au 20ème siècle, ne concernent désormais plus qu’environ 10 % des patients.
Il existe de nombreux types de glomérulonéphrites que l'on peut regrouper en deux catégories : les glomérulonéphrites primitives  et les  glomérulonéphrites secondaires . 

On parle de glomérulonéphrites primitives lorsque seuls les reins sont affectés et que l’on n’en connaît pas la cause majorité des cas, et de glomérulonéphrites secondaires si les reins sont endommagés dans le contexte d'une maladie plus générale qui peut aussi affecter d'autres parties de l'organisme. Certaines maladies auto-immunes évolutives, en particulier le lupus érythémateux disséminé, mais aussi la polyarthrite rhumatoïde et les autres connectivites ou vascularites, peuvent donner une insuffisance rénale.


Le diagnostic précis est confirmé par une biopsie rénale. Il s'agit de prélever dans le rein un minuscule fragment de tissu à l'aide d'une aiguille spéciale. Le nombre de causes connues a augmenté ces dernières années. Il a été établi depuis un certain temps déjà que certaines infections, des médicaments et, plus rarement, le cancer peuvent provoquer la glomérulonéphrites. 

Plus récemment, on a découvert qu'un grand nombre d'anomalies dans les gènes de l'organisme peuvent aussi favoriser l'apparition d’une glomérulonéphrite.
• Un obstacle chronique sur les voies urinaires uretère et urètre peut également aboutir à une insuffisance rénale chronique, en particulier après des épisodes d’insuffisance rénale aiguë liés à ces obstacles. 

Il peut s’agir de calculs rénaux à répétition, d’une malformation des voies urinaires, d’un adénome de la prostate, d’un cancer de la vessie ou de la prostate ou d’un cancer compressif du petit bassin, mais aussi d’une fibrose rétropéritonéale , qui peut elle-même être secondaire à une tuberculose, un abcès, un médicament ou une cicatrisation post-chirurgicale.


• Des infections urinaires hautes à répétition, les  pyélonéphrites  liées à la remontée des bactéries dans les reins, peuvent donner une insuffisance rénale par néphropathie interstitielle  surtout chez la femme.


• Une maladie génétique héréditaire appelée polykystose rénale , caractérisée par de nombreux kystes au niveau des reins, peut aboutir à une insuffisance rénale. La polykystose rénale  est une maladie héréditaire, c’est-à dire qu’elle est transmise aux enfants par leurs parents, essentiellement sur un mode dominant : si les parents sont atteints, les enfants ont un risque sur deux d’avoir la maladie et doivent se faire dépister.


A la phase d’état, les reins polykystiques sont plus gros que la normale. Ils contiennent des kystes remplis de liquide, ce qui leur donne un aspect  boursouflé .


La principale méthode utilisée pour diagnostiquer la maladie est l’échographie qui peut indiquer le nombre et la taille des kystes dans les reins et le foie. Il est aussi possible d’avoir recours à un scanner, un appareil qui, à l’aide de rayons X, détecte des kystes de très petite taille. Une autre technique de diagnostic consiste en des tests génétiques qui recherchent la mutation des gènes PKD1 et PKD2 et qui peuvent être utilisés pour diagnostiquer la maladie polykystique autosomique dominante avant la formation des kystes.


• L’exposition professionnelle ou accidentelle à des toxiques peut provoquer cette maladie (arsenic, plomb, mercure, cadmium, uranium, bismuth…).
• Dans 15 % des cas, la maladie est de cause inconnue.

Qu’est-ce qui provoque un calcul rénal ?

Un calcul rénal est le résultat de la cristallisation de certaines substances chimiques dans l’urine. En adhérant les uns aux autres, ces cristaux peuvent former une pierre  calcul  d'une grosseur variable. La plupart des calculs se forment dans les reins.
Les très petits calculs peuvent migrer dans l'appareil urinaire sans problème, mais les calculs plus gros, en migrant dans le rein de l'uretère à la vessie, peuvent bloquer l’écoulement des urines et causer des douleurs intenses liées à la dilatation d’amont : on parle alors de  colique néphrétique .
La majorité des calculs (70 à 80 %) sont composés d'oxalate de calcium. Les calculs d’acide urique et les calculs de cystine sont moins fréquents.


Normalement, l'urine contient des substances chimiques qui empêchent la formation de cristaux. Mais, certaines personnes semblent plus sujettes à avoir des calculs rénaux que d'autres et des facteurs peuvent contribuer à la formation de ces calculs comme une consommation trop élevée d'oxalate de calcium ou d'acide urique dans l'alimentation, une trop faible absorption de liquides, certaines maladies métaboliques, des infections urinaires à répétition, une consommation trop élevée de vitamine C ou D, certains médicaments… Mais parfois, aucune cause ne peut être retrouvée.

Quelles sont les complications de l’insuffisance rénale chronique ?

La complication principale de l’insuffisance rénale est le risque cardiovasculaire, lié en particulier à l’hypertension artérielle. Des reins malades peuvent longtemps donner l’illusion d’un fonctionnement normal alors qu’ils altèrent le fonctionnement général de l’organisme. Cette altération générale est causée par l’accumulation de toxiques, de déchets métaboliques ou encore de sels minéraux en raison d’une mauvaise filtration. 

L’accumulation de sel dans l'organisme et la sécrétion exagérée d'hormones hypertensives par le rein sont directement responsables d’une augmentation de la pression artérielle. Or, l'hypertension elle-même est un facteur d’aggravation des lésions du rein et d'évolution de l’insuffisance rénale cercle vicieux . 

Au moment de l’instauration d’un traitement de suppléance (dialyse ou transplantation), 81 % des malades ont des antécédents d’hypertension artérielle et d’autres complications cardiovasculaires : 28 % d’entre eux ont une insuffisance cardiaque, 26 % une maladie coronarienne et 22 % une artérite des membres inférieurs.


Les troubles du métabolisme du calcium et du phosphore sont fréquents au cours de l’insuffisance rénale terminale. Le calcium est mal absorbé et l’accumulation de phosphore dans le sang aggrave ce phénomène. 

Les conséquences de ces anomalies peuvent être osseuses avec, chez l'enfant, des signes proches du rachitisme, un retard de croissance, et, chez l'adulte, une fragilité osseuse de type ostéoporose  voire plus tard, une véritable ostéodystrophie d’origine rénale . 

Les artères peuvent également être le siège de calcifications qui vont réduire leur calibre intérieur avec des conséquences cardiovasculaires.
La maladie rénale peut entraîner un déficit de sécrétion en érythropoïétine (EPO) et donc l’apparition d’une  anémie normochrome normocytaire arégénérative , ce qui explique le teint pâle du malade, sa fatigue physique et intellectuelle. On peut y remédier avec un apport en érythropoïétine humaine recombinante.


La dénutrition est fréquente, l'accumulation des déchets ayant un effet anorexigène. Elle doit être prévenue, détectée et traitée. D’autres signes, par exemple neurologiques, peuvent survenir à des stades très avancés de la maladie.