Merci à Pierre-Jean Llorens pour ses partages dans la revue de presse :
https://info.pollinis.org/petition-stopsdhi-commission-enquete-parlementaire/?fbclid=IwAR17M99o7OrOQqoBFnn8W4_PN81lfy-lYQtBLQ_aOoaTktJd-0kf3qQ-u_g
https://nousvoulonsdescoquelicots.org/
Cohabiter avec les abeilles
https://www.lpo.fr/actualites/cohabiter-avec-les-abeilles
Avec la baisse constante du nombre d’abeilles présentes en France, de nouvelles initiatives fleurissent pour accueillir les abeilles. C’est notamment le cas des toits de nombreux bâtiments au cœur des villes où de plus en plus de ruches sont installées. Voici toutes les clés pour faire d’un espace urbain un lieu d’accueil privilégié pour les abeilles.
Abeille mellifère (Apis mellifera) - Crédit photo : Antoine Bovard / Flickr
Abeille mellifère (Apis mellifera) - Crédit photo : Antoine Bovard / Flickr
Cet article concerne uniquement les abeilles domestiques (également appelées abeilles à miel) et non les abeilles solitaires.
l’importance du rôle des abeilles dans notre quotidien
On estime que 80% des plantes à fleur dans le monde et 2/3 des espèces cultivées ont besoin des abeilles pour assurer leur pollinisation. En parallèle, on constate chez les abeilles une mortalité annuelle en France de 30% au lieu des 10% estimés « naturels ». Entre 2004 et 2014, cela représente environ 14 milliards d’abeilles disparues ! Et ce chiffre est parfois plus élevé chez nos voisins européens. Ainsi, la production de miel est passée de 32 000 tonnes en 1995 à 18 000 tonnes en 2007. La situation n’est donc pas à prendre à la légère !
Les produits phytosanitaires chimiques massivement répandus dans les zones agricoles sont une des causes majeures de cet effondrement des populations. Ainsi, de plus en plus de personnes se mobilisent pour sensibiliser le public à la cause des abeilles, et se tournent vers les espaces urbains pour développer les colonies.
Pourquoi accueillir les abeilles en ville ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les villes peuvent offrir une ressource alimentaire abondante et surtout très variée compte tenu de la grande diversité d’espèces végétales présentes, ce qui permet la production d’un miel plus parfumé, de plus en plus recherché et très apprécié des connaisseurs.
La température légèrement plus élevée des villes (de 2 à 3°c) a l’avantage d’offrir aux abeilles des hivers moins rigoureux et de baisser ainsi le taux de mortalité naturel lié à cette période de l’année.
Les aires urbaines utilisent aussi beaucoup moins de produits phytosanitaires chimiques et n’en utiliseront plus hormis dans les cimetières et stades à partir de 2017. Les abeilles sont donc moins désorientées et retrouvent plus facilement leur ruche, leur système immunitaire est moins impacté ce qui les rend donc moins vulnérables.
Et contrairement aux idées reçues, le miel n’est pas plus pollué par les hydrocarbures liés aux gaz d’échappements. Une étude a d’ailleurs révélé que les traces de pesticides/insecticides présentes dans les miels ruraux étaient largement supérieures aux traces d’hydrocarbures détectées dans les miels urbains .
Attirer les abeilles à l’échelle d’une ville
Avant de vouloir installer sa toute première ruche sur le toit de son bâtiment, il faut se poser la question suivante : les abeilles peuvent-elles trouver suffisamment de ressources dans un rayon d’environ 1 km certains apiculteurs considèrent qu’une prospection plus lointaine signifie un manque de ressources et donc une débauche d’énergie inutile. Pour cela, les élus des collectivités peuvent intervenir de plusieurs manières :
Au niveau de la gestion des espaces verts, la préservation de prairies naturelles en fauche tardive (fauchée une fois par an en juin) sera une des mesures principales. En fonction des milieux, elle pourra permettre d’accueillir des espèces mellifères (du latin mellis qui signifie miel) telles que l’achillée millefeuille, la campanule, la pâquerette ou encore la bourrache. Les espaces ciblés peuvent évidemment être les parcs et jardins mais également les bords de routes ou les ronds-points.
Des arbres mellifères comme le châtaignier, le tilleul, le noisetier, le pommier sauvage, le prunelier, le merisier ou l’érable par exemple peuvent être plantés, aussi bien sous forme de vergers dans les parcs et jardins que sous forme de haies dans le cadre de la restauration de la trame verte. Attention à l’introduction d’espèces invasives ou exotiques, ou non adaptées au climat local. Il est ainsi conseillé de se rendre dans des pépinières afin de sélectionner des espèces indigènes présentes dans cette région depuis des décennies.
Dans le cadre de la déclinaison locale du Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) à travers un Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou un Schéma de COhérence Territoriale (SCOT) des parcelles entières peuvent être aménagées en jachères avec des talus, des haies et des mares dans le but d’apporter aux abeilles suffisamment de ressources alimentaires. Au-delà des objectifs environnementaux, ces parcelles permettront de répondre à des objectifs sociaux et économiques, notamment grâce au maintien des services rendus par la biodiversité pollinisation mais également grâce à la valeur culturelle et paysagère de ces espaces cadre de vie.
Toutes ces actions devront être mises en avant via un plan de communication mis en place par la collectivité, pour inciter les citoyens à faire de même dans leur jardin privé.
Installer une colonie d’abeilles sur le toit d’un bâtiment
Une fois que les ressources sont estimées suffisantes pour accueillir les abeilles, il faut se soucier de la réglementation. En France, la règlementation apicole est préfectorale. Il faut donc se tourner vers les services vétérinaires de votre département pour vous informer de la législation en vigueur.
Ensuite, l’idéal est de contacter un apiculteur local qui pourra vous conseiller sur le type et le nombre de ruches à installer.
Il pourra également vous fournir une reine pour installer la colonie. Mais si vous devez vous en procurer, il est impératif d’acheter des reines locales à des éleveurs proches de votre secteur. Acheter des espèces à l’origine non garantie notamment sur internet peut représenter un danger car certaines abeilles étrangères sont invasives. Elles peuvent donc détruire les populations locales voire transporter des maladies.
Une fois les colonies installées, il n’y a plus qu’à confier la gestion à un apiculteur. Les opérations d’entretiens, de surveillance, etc. pourront être l’occasion de sensibiliser les occupants des bâtiments. Dans le cadre d’une entreprise c’est une action qui pourra tout à fait s’intégrer à la démarche Responsabilité Sociétale des Entreprises RSE mise en place. Les pots de miel récoltés pourront par exemple être offerts aux salariés, ou bien utilisés comme outils de communication originaux auprès de clients potentiels.
En conclusion, l’abeille de ville a un bel avenir devant elle L’évolution des pratiques des collectivités vis-à-vis des produits chimiques conjuguée à la surface d’accueil disponible grâce aux toits des bâtiments offre de belles perspectives de développement du nombre de colonies en espace urbain, et surtout permettra certainement de réduire le taux actuel de disparition des abeilles.
Plus d'informations
Voici Deux études sur la qualité du miel de la ville de Paris :
Du plomb dans le miel de Paris : la fin d'un mythe
BFM TV sur les toits de l'Opéra de Paris, à la découverte des ruches MUGO
Consultez les sites de :
L'Union Nationale de l’Apiculture Française
L'abeille, sentinelle de l'environnement
Beeflow et parrainez une ruche
Détails
L'association de producteurs Demain la Terre vient de lancer deux nouveaux critères dans sa Charte Demain la Terre au cours d'une conférence de presse.
" SANS résidu de pesticide détecté" et "cultivé SANS pesticide de synthèse" sont les deux nouveaux engagements que pourront choisir de suivre les producteurs adhérents de l'association.
Vous trouverez via le lien ci-dessous le communiqué de presse relatif à ces deux nouveaux critères pour une agriculture durable en production de fruits et légumes :
https://drive.google.com/file/d/1nAOlvsjNcFYVbBipQHHwVV95xUHGV0Y_/view?usp=sharing
Retrouvez Demain la Terre au Salon Internationale de l'Agriculture, Hall 2.2 / Stand E13.
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/400-dauphins-echoues-sur-les-cotes-atlantiques-la-france-en-passe-de-battre-un-triste-record-146925.html
C’est une véritable hécatombe. Depuis le début de l’année, 400 dauphins se sont échoués sur les côtés de l’océan Atlantique, un record en si peu de temps. Si les habitants du littoral sont habitués à assister à ce genre de scènes tous les hivers, les échouages sont de plus en plus nombreux depuis 2017. L’année dernière, ce sont 900 dauphins qui ont ainsi été retrouvés et 4 000 qui auraient été capturés par des bateaux de pêche avant de couler. 2019 s’annonce encore une fois catastrophique.
Le Dauphin commun est une espèce protégée par la loi et l’État s’est engagé à réduire significativement les échouages sur les côtes françaises. Pourtant, la situation empire Le silence des ministres concernés, François de Rugy et Didier Guillaume, nous inquiète. Que font-ils s’interroge Elodie Martinie-Cousty, pilote du réseau Océans, Mers et Littoraux de France Nature Environnement.
La pêche du bar en cause
En cause, les méthodes de pêche industrielle. Parmi les carcasses échouées, 93 % portent des traces de capture par des engins de pêche, telles que des mutilations, amputations ou fractures de la mâchoire. La période hivernale correspond à la pêche au bar et au merlu notamment par des filets maillants et des chalutiers pélagiques qui tractent un grand filet remorqué sans contact avec le fond.
Or, les dauphins et les bars se nourrissent des mêmes poissons et se trouvent donc au même endroit. Les dauphins sont ainsi capturés par erreur avant d’être rejetés dans l’eau et de s’échouer sur les plages ou de couler au fond de l’océan. À long terme, c’est la survie des populations de Dauphins communs du Golfe de Gascogne qui est menacée.
Répulsifs acoustiques
Pour éloigner les dauphins, certains bateaux sont équipés de répulsifs acoustiques, appelé pingers. Testés en Bretagne en 2018, ces systèmes ont permis une diminution de 65 % des captures accidentelles de dauphins. Ce protocole a été élargi en 2019 à l'ensemble des chalutiers pélagiques du Golfe de Gascogne.
France Nature Environnement appelle à réduire le nombre de navires autorisés à pêcher au filet maillant et au chalut pélagique et de privilégier des méthodes plus artisanales comme la pêche à la ligne. L’ONG souhaite également qu’une meilleure coordination soit établie entre les gouvernements français et espagnols afin que des mesures s’appliquent également aux pêcheries espagnoles non sélectives dans le Golfe de Gascogne.
Au cours des prochaines semaines, une petite équipe de patrouille de Sea Sheperd sera présente en mer sur les lieux où les dauphins sont capturés. Nous serons ces observateurs que la France refuse d'imposer aux bateaux à risque responsables de ces captures d'espèce pourtant protégée explique l’ONG.
Concepcion Alvarez, @conce1
BONNE NOUVELLE LA PLANÈTE BLEUE EST DE PLUS EN PLUS VERTE
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/bonne-nouvelle-la-planete-bleue-est-de-plus-en-plus-verte-146959.html
Depuis 2000, les surfaces végétales sur Terre ont progressé de 5 %, soit l’équivalent de la forêt amazonienne. La principale contribution vient de la Chine et de l’Inde à travers le développement de massifs forestiers et de terres agricoles. Chaque semaine, Novethic vous propose un signe fort qui prouve que le combat pour une transition écologique et juste trouve sa voie.
Depuis 20 ans, la Terre se verdit. La Chine et l'Inde sont les principaux contributeurs.
@Nasa Earth Observatory
Depuis 20 ans, la planète s’est végétalisée. C’est la Nasa qui l’affirme à travers une étude publiée dans la revue de référence Nature. L’agence spatiale américaine a enregistré des données satellitaires sur la période 2000-2017 et a constaté, sur cette période, que la surface végétale a progressé de 5 % sur Terre, ce qui correspond à l’équivalent de l’ensemble de la forêt amazonienne.
C’est la Chine et l’Inde qui sont les principaux contributeurs. Ces deux nations comptent pour plus d'un tiers du reverdissement de la planète, alors qu'ils ne contiennent que 9 % des surfaces végétales de la planète explique Chi Chen, chercheur à l'université de Boston et premier auteur de l’étude.
La progression des zones végétales s’établit à 10,5 % par décennie en Chine, 6,5 % en Inde, 4,6 % pour l’Union européenne, 4,2 % pour le Canada, et de 2,7 % pour les États-Unis. La contribution des deux premiers pays géants est d’autant plus surprenante que ceux-ci sont connus pour la dégradation de leurs sols en raison de leur surexploitation pour répondre à la démesure démographique de ces zones.
Impact humain
En Chine, le programme de plantation d’arbres, baptisé muraille verte, porte ses fruits. Ainsi, l’accroissement de végétalisation chinoise est dû pour 42 % à l’expansion des forêts, contre seulement 32 % dus à l’agriculture. Du côté indien, le bilan est moins positif puisque le verdissement est pour 82 % dû à l’agriculture.
Outre ces contributions, l’étude apporte un autre enseignement. S’il n’était pas chiffré précisément, le phénomène de verdissement de la Terre était connu depuis les années 90.Nous avons pensé alors qu’il était dû à un climat plus chaud et plus humide et à la fertilisation résultant de l’ajout de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Maintenant, nous voyons que les humains y contribuent également décrypte Rama Nemani, chercheur de la NASA et coauteur de l’étude.
Une excellente nouvelle qui prouve qu’en se mobilisant, les pays peuvent inverser des tendances lourdes de désertification. Cependant, les chercheurs modèrent. Cette re-végétalisation ne suffit pas à compenser les impacts de la destruction des forêts primaires amazonienne ou indonésienne que ce soit en matière de captage du CO2 ou de protection de la biodiversité.
Ludovic Dupin, @LudovicDupin
Analyse & billet d'humeur de la "Petite loi énergie & Grandes controverses" qui agitent l'écosystème des CEE.
Une position claire et tranchée en interne par les équipes de GEO PLC.
PETITE LOI DE L’ENERGIE & GRANDES CONTROVERSES Publiée vendredi 8 février, la « Petite Loi » devait initialement permettre de faire coïncider trajectoire de la « Grande » PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie) et Loi sur la Transition Energétique pour la Croissance Verte. Elle est surtout le théâtre de défense d’intérêts éparses : trois articles clés pour l’écosystème des Certificats d’Economies d’Energie (CEE), de nombreux amendements à venir et une réponse inattendue de François de RUGY à une demande de prolonger la 4ème période du dispositif. Les équipes de GEO PLC vous donnent le cap. ▪ 3 ARTICLES CLES POUR L’EFFICACITE ENERGETIQUE • Article 1 : Réduction de l’objectif de consommation d’énergie finale en 2030 à 17%. • Article 4 : Renforcement des contrôles sur le dispositif CEE. - Pouvoir de sanction élargi (manquements à des déclarations, CEE indûment délivrés) - Pouvoir d’imposer aux demandeurs de CEE des contrôles réalisés par des tiers. - Droit de communication entre les différents services (DGFP, Douanes, DGCCRF, TRACFIN) • Article 5 : Transposition de la Directive Efficacité Énergétique par ordonnance du Gouvernement dans l’année, et non par loi parlementaire. A ce stade, on peut d’ores et déjà en déduire : Une plus grande emprise du pouvoir exécutif face au débat parlementaire. Afin de permettre transparence et considération maximale à un texte lourd d’enjeux, GEO PLC au sein de son collectif a fait une demande pour la création d’une commission spéciale. ( Courrier des Acteurs en Transition Energétique pour le Président de l’Assemblée Nationale ) Un renforcement des moyens humains, financiers et juridiques de contrôle du dispositif. Un mouvement souhaité et inéluctable, face à la montée en puissance du dispositif CEE, désormais exposé au grand public comme 1er outil de financement de la rénovation. ▪ GRANDES CONTROVERSES : AMENDEMENTS & PROLONGEMENT DE LA 4E PERIODE AU DETOUR ? Autour de ce texte, c’est tout un ensemble d’intérêts qui vont tenter de se cristalliser ces prochaines semaines. Il est un véhicule législatif au contenu hétérogène, propice aux amendements de l’administration, des députés et l’influence de groupes de pression. Contact Presse GEO PLC Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 01 44 56 67 27 Communiqué de Presse, 12 Février 2019 2 Par ailleurs, sa discussion en Conseil des Ministres le 6 mars avant d’être examiné au Parlement, s’inscrit dans un contexte politique et social instable. Preuve en est de la réponse inattendue de François De RUGY de considérer la demande de prolonger la 4ème période du dispositif de nombreux obligés. Ayant reçu une fin de non recevoir avec l’ex Secrétaire d’Etat Sébastien LECORNU, il est aujourd’hui question d’une concertation sur l’opportunité d’une prolongation de la 4ème période d’un an avec une augmentation proportionnelle de l’objectif à 2133 TWhc. Il faut saluer une proposition équilibrée du fait d’un maintien de l’effort aux obligés tout en admettant la nécessité de corriger le dispositif actuel. Comme les équipes de GEO PLC l’avaient souligné il y a quelques mois, force est de constater que les objectifs de la quatrième période sont difficilement atteignables en l’état. En tant que 1er acteur indépendant du dispositif CEE, GEO PLC prendra part à la concertation et fera valoir son expertise pour assurer une position équilibrée, pragmatique et tenable pour le marché de l’efficacité énergétique. A lire : CEE : l’obligation de la quatrième période inatteignable ?
https://www.mieux-vivre-pnl.fr/
Extrait offert de "En finir avec le stress" : Sur les chemins de la santé n°7
https://www.youtube.com/watch?v=d7EYoqQNchE&feature=youtu.be
Comment faire face à une situation de stress, de panique, de frustration ou de colère qui monte en nous ?
https://www.youtube.com/watch?v=ebuEbMbDh1w
https://nerti.fr/blog/
https://www.nerti.info/landing-affilies/?oprid=27615&ref=37200
La technique NERTI, qui consiste en un nettoyage émotionnel rapide des traumatismes inconscients s’adresse entre autres aux personnes qui ont la phobie des soins dentaires. Mais également à tous ceux qui souffrent à cause de multiples peurs qui les contraignent à une vie qui ne leur ressemble pas. La particularité et la force de cette méthode est que les changements sont rapides, que les personnes peuvent être autonomes et que les résultats sont définitifs. Cela veut dire que ça ne fait plus parti de votre vie, il y a même parfois une amnésie du problème. Dans la méthode Nerti, nous n’avons pas besoin de rechercher le pourquoi du comment, ni l’histoire qui vous est arrivée quand vous étiez enfant etc... parce qu’on n’a pas besoin d’aller chercher toutes ces informations pour être efficace. La méthode Nerti travaille sur le cerveau reptilien qui réagit à une situation de danger de mort. C’est la raison pour laquelle l’utilisation de la raison est inefficace. C’est cette perception de danger de mort imminente qui produit la puissance de la réaction émotionnelle, mais au moment du revécu (où on passe le verrou), le cerveau reptilien se rend compte qu’il n’est pas en train de mourir. Il efface alors la mémoire traumatique inutile car elle n’est plus associée à ce danger de mort imminente. Le résultat est définitif car une fois la source effacée, le programme n’existe plus, le cerveau reptilien a ré encodé. Avec Nerti, on ne cherche pas du tout à maitriser, on va plutôt libérer, nettoyer et laisser faire. Si vous ne savez gérer les patients angoissés par les soins dentaires : Invitez-les à s’inscrire à la formation en ligne de Luc Geiger. http://serene.ontraport.com/t?orid=15... Ils pourront ainsi apprendre à pratiquer la méthode Nerti, et à l’utiliser de manière efficace et autonome. Vous êtes un dentiste engagé dans la santé de vos patients et dans votre bien-être. Rejoignez le mouvement de NatureBio Dental-pro. Ajoutez de nouvelles compétences à votre pratique au cabinet dentaire. Répondez à la demande croissante des patients investis dans leur santé et désireux de soins dentaires holistiques, naturels et biocompatibles. Mettez de la nouveauté et un nouvel enthousiasme dans votre vie de chirurgien dentiste! Rejoignez le monde de www.naturebiodental-pro.com Intégrez notre groupe Facebook NBD-pro. Si vous désirez en savoir plus Sur l’application au cabinet Des soins dentaires naturels et biocompatibles Prenez un rendez-vous téléphonique Pour un échange personnalisé avec votre consœur Le Docteur Catherine Rossi Vous pouvez prendre votre rendez-vous gratuit en cliquant sur le lien suivant : http://wbd.pushrdv.com/rdv/naturebio-... Accès réservé uniquement aux chirurgiens dentistes Voici la méthode que Luc Geiger à créer pour vos peurs inconscientes. Vous devriez bénéficier de l'atelier gratuit ici : http://serene.ontraport.com/t?orid=15...
PEUT-ON TOUT JETER DANS LE "TOUT-À-L'ÉGOUT" ?
Un système d’assainissement des eaux est constitué d’un réseau de collecte, d’ouvrages spéciaux mécaniques (types pompes) et d’ouvrages de traitement des eaux souvent biologiques. Il est dit séparatif lorsque les eaux pluviales sont évacuées séparément et rejetées souvent directement dans les rivières. Enfin, l’entretien de ce système nécessite de fréquentes interventions humaines. C’est pourquoi, on ne peut pas jeter n’importe quoi dans le système d’assainissement les lingettes, biodégradables mais non solubles, bouchent les canalisations et dégradent les pompes les produits toxiques sont dangereux pour les exploitants, ne sont pas toujours traités et dégradent l’efficacité des stations d’épuration. Enfin, tout ce qui entre dans les caniveaux sur le réseau pluvial rejoint directement les rivières. Tous ces déchets n’ont rien à faire dans le tout-à-l’égout et ce terme est à bannir
L’ESSENTIEL
Comment fonctionne un système d’assainissement ?
Un système d’assainissement est un ensemble complexe de dispositifs divers, dont les deux principaux sont constitués par le réseau de collecte et d’évacuation et par la station d’épuration. Le système est dit unitaire lorsque les eaux usées et les eaux pluviales sont évacuées dans un même réseau, et séparatif lorsque deux réseaux différents sont utilisés, l’un pour les eaux usées et l’autre pour les eaux pluviales.
Les systèmes d’assainissement comprennent des tuyaux de taille très variable, mais également des ouvrages spéciaux tels que des dessableurs pour piéger les sables, des pompes lorsque la pente est insuffisante pour permettre un écoulement gravitaire ou encore (en système unitaire), des déversoirs d’orage qui permettent, en temps de pluie, d’évacuer l’éventuel trop plein vers le milieu naturel.
A l’aval des réseaux séparatifs eaux usées ou des réseaux unitaires, on trouve une station d’épuration. Il s’agit d’une usine qui permet de nettoyer les eaux usées avant leur rejet au milieu naturel. La plupart des stations d’épuration utilisent des procédés biologiques qui copient en les optimisant les mécanismes d’épuration qui ont lieu dans les milieux naturels. Ces procédés reposent sur des communautés d’algues, de champignons et de bactéries.
Pour fonctionner, ces dispositifs ont besoin d’être entretenus de façon régulière. Cette mission est confiée au personnel d’exploitation. Du fait de la structure du système, beaucoup des missions d’exploitation sont effectuées dans un espace confiné et potentiellement dangereux (présence de gaz toxiques ou explosifs, risques de contamination bactérienne ou virale, risques de montée rapide des eaux, etc.).
Pourquoi ne faut-il pas jeter de lingettes dans la cuvette des WC ?
Les lingettes comme les autres objets susceptibles de constituer des fils qui ne sont pas très rapidement solubles ou biodégradables sacs plastiques, serviettes hygiéniques, cotons tiges, morceaux de tissus, etc. posent de multiples problèmes obstruction des réseaux de petit et moyen diamètre, y compris dans les immeubles mise en panne des pompes et des organes mobiles. Au-delà des coûts induits par ces dysfonctionnements, les conséquences peuvent être importantes en termes de confort mauvaises odeurs, impossibilité d’évacuation des effluents, débordements d’environnement et même de santé publique dégagement de gaz toxiques ou explosifs.
D’une façon générale, peut-on tout mettre dans un système d’assainissement
L’appellation courante tout-à-l’égout est redoutable. Elle laisse entendre que l’on peut tout évacuer dans un système d’assainissement. La réalité est très différente.
Les produits toxiques diluants, pesticides, résidus de peinture, etc. non seulement ne sont pas épurés par la station d’épuration, mais ils sont également susceptibles d’intoxiquer les communautés d’algues et de bactéries qui la font fonctionner et donc de réduire son efficacité. Ils sont également extrêmement dangereux pour le personnel d’exploitation qui travaille dans les réseaux et peuvent être à l’origine d’accidents graves. Enfin, ils polluent les milieux aquatiques.
Les mégots de cigarettes, papiers gras, ou résidus divers introduits dans les bouches d’égout s’accumulent au fond des conduites qu’ils bouchent petit à petit, provoquant des odeurs désagréables et risquant de faire déborder les réseaux en cas de pluie. Lorsqu’ils sont lessivés par un orage, ils sont rejetés, souvent sans aucun traitement et viennent polluer les milieux aquatiques.
Un système d’assainissement est conçu pour recevoir uniquement des eaux usées domestiques et des eaux pluviales. Tous les autres déchets doivent être évacués avec les ordures ménagères s’ils ne sont pas toxiques, rapportés dans une déchetterie ou une filière spécialisée (par exemples pour les médicaments) dans le cas contraire. Ceci est vrai aussi bien pour les macro-polluants ceux qui sont visibles que pour les micropolluants, souvent plus dangereux encore pour la santé et pour l’environnement.
COMMENT FONCTIONNE UN SYSTÈME D’ASSAINISSEMENT ?
Un système d’assainissement est un ensemble complexe de dispositifs divers, dont les deux principaux sont constitués par le réseau de collecte et d’évacuation et par la station d’épuration. Pour fonctionner, ce système doit être maintenu en permanence par le personnel d’exploitation. Ces trois éléments sont rapidement présentés dans les paragraphes suivants.
Comment est structuré le réseau d’évacuation des eaux ?
Où vont les eaux et les déchets selon l’endroit où on les déverse ?
Il existe deux grandes familles de systèmes d’assainissement Les systèmes unitaires dans lesquels les eaux usées et les eaux pluviales sont rassemblées et évacuées dans un même réseau, et les systèmes séparatifs qui sont constitués de deux réseaux : un réseau eaux usées qui conduit la totalité des flux qu’il recueille vers la station d’épuration, et un réseau eaux pluviales qui dirige les eaux qu’il reçoit normalement uniquement les eaux de ruissellement directement vers le milieu naturel, après parfois un traitement spécifique.
Voir à ce sujet Les eaux pluviales en ville
Les eaux usées d’origine domestique venant de nos toilettes, de nos salles de bain ou de nos cuisines sont donc recueillies, selon les cas, par le réseau unitaire ou par le réseau « eau usée » et normalement acheminées, en dehors des périodes de pluie intense, vers la station d’épuration.
Les eaux pluviales, de même que tous les déchets que nous jetons dans les bouches d’égout, ou qui y sont entraînés lors du lavage des rues ou des ruissellements, sont soit acheminés vers la station d’épuration dans le cas d’un système unitaire, soit rejetés au milieu naturel dans le cas d’un système séparatif. Le plus souvent ce rejet s’effectue sans aucun traitement, même si certaines collectivités commencent à mettre en œuvre des procédés spécifiques.
Comment fonctionne les réseaux de collecte et d’évacuation ?
Les réseaux de collecte et d’évacuation sont le plus souvent gravitaires, c’est-à-dire que l’eau s’écoule naturellement des points hauts vers les points bas. L’avantage des réseaux souterrains est que l’on peut jouer sur la profondeur pour maintenir une pente sensiblement constante, même si le relief est plus accidenté.
Parfois, il n’est cependant pas possible de maintenir ce type de fonctionnement et il est nécessaire de remonter l’eau à une altitude supérieure pour reprendre un fonctionnement gravitaire. On installe alors des pompes de relèvement qui assurent cette mission. Il existe différents types de dispositifs, comme par exemple les vis d’Archimède (schémas à mettre).
Il existe également des réseaux, principalement dans des zones plates, qui fonctionnent en partie sous pression. Les pompes utilisées sont des pompes de refoulement, capables de « pousser » l’eau dans les conduites pour assurer leur circulation.
Les pompes ne sont pas les seuls organes mobiles dans les réseaux d’évacuation. On installe de plus en plus souvent des ouvrages qui sont destinés à réguler le fonctionnement du réseau (vannes, seuils), ou à assurer un prétraitement des eaux (dégrilleurs, dessableurs).
Les besoins pour les eaux usées et les eaux pluviales sont très différents par exemple un réseau de 20 cm de diamètre est suffisant pour transporter les eaux usées de plus de 5 000 habitants alors qu’un réseau de 30 cm permet à peine de transporter les eaux de pluie ruisselant sur une surface imperméable de 1 000 m2. Les plus gros collecteurs des grandes villes sont visitables c’est à dire que le personnel d’exploitation peut circuler à l’intérieur) et leur taille peut être gigantesque plusieurs mètres de hauteur et de largeur.
Un réseau d’assainissement comprend donc des tuyaux de formes et de tailles très diverses ainsi que des ouvrages dits spéciaux dont certains sont équipés d’organes mobiles.
Comment fonctionne une station d’épuration ?
La station d’épuration est une usine qui permet de traiter les eaux usées avant leur rejet au milieu naturel. Une station d’épuration fonctionne en différentes étapes, que l’on classe traditionnellement en cinq niveaux :
· prétraitements ;
· traitement primaire ;
· traitement secondaire ;
· traitement tertiaire ;
· traitement des boues
Quels sont les prétraitements ?
Les prétraitements sont nécessaires pour enlever les objets et les matières pouvant perturber la filière de traitement ultérieure. C’est une première étape indispensable. En général, on applique successivement un dégrillage qui permet de retenir les solides les plus grossiers, puis un dessablage qui permet l’élimination des particules lourdes de tailles importantes (plus de 0,2 mm) par décantation et enfin un dégraissage qui permet d’éliminer les particules légères : graisses, huiles, fibres, etc., par flottation.
Qu’est-ce que le traitement primaire ?
Le traitement primaire repose sur la décantation. Il consiste à maintenir les effluents le plus immobile possible dans un bassin pendant quelques heures. Pour diminuer la taille des installations, on peut favoriser la décantation en ajoutant des adjuvants (coagulants et floculants). Cette étape physico-chimique permet de retenir une forte proportion des matières en suspension ainsi que la partie de matière organique qui lui est associée. Les rendements obtenus sont de l’ordre de 50% sur les matières en suspension [1], 30% sur la matière organique.
Qu’est-ce que le traitement secondaire ?
Dans les stations d’épuration françaises, les traitements secondaires sont presque systématiquement biologiques. Le principe consiste à favoriser la minéralisation naturelle de la matière organique par les micro-organismes (communautés d’algues, de champignons et de bactéries). Le traitement secondaire constitue le cœur des installations d’épuration. Dans les installations modernes, il permet de réduire très fortement les concentrations en matière organique, avec des rendements qui peuvent dépasser 90%.
Quels sont les traitements tertiaires ?
Les traitements tertiaires sont multiples et souvent fortement dépendants des polluants que l’on souhaite éliminer. Les principaux visent les matières azotées ou phosphorées (dénitrification, déphosphatation), les bactéries (désinfection), les métaux lourds ou d’autres micropolluants.
Qu’est-ce que le traitement des boues ?
Mise à part la minéralisation de la matière organique lors du traitement secondaire, les stratégies mises en œuvre lors du processus d’épuration visent principalement à séparer l’eau des polluants qu’elle contient. Il est donc nécessaire de compléter le traitement par une étape supplémentaire dont le but est de diminuer le volume total de boues produites ainsi que leur toxicité. C’est le rôle de la filière de traitement des boues.
Quel est le rôle des personnels d’exploitation ?
Globalement les systèmes d’assainissement sont des objets technologiques complexes. Ils ne peuvent pas fonctionner sans la présence quasi permanente d’un personnel dédié. Si certaines des opérations d’exploitation se font de façon relativement simple dans des bâtiments ou à partir de la surface, un grand nombre doit se faire à l’intérieur des réseaux, si ceux-ci sont visitables, ou dans des locaux techniques confinés : curage et nettoyage des réseaux, réparation des conduites, réglage des ouvrages de régulation, contrôle d’état de santé et de fonctionnement, maintenance des stations de mesure nécessaires à la surveillance réglementaire des rejets, contrôle et maintenance des prétraitements, etc..
Le personnel travaille alors en contact direct avec les effluents, dans un espace confiné et potentiellement dangereux présence de gaz toxiques ou explosifs, risques de contamination bactérienne ou virale, risques de montée rapide des eaux Les enjeux de santé et de sécurité sont donc extrêmement importants.
[1] MES : Matières en Suspension. Il s’agit des Matières non dissoutes contenues dans l’eau et maintenues en suspension sous l’action de la turbulence. Une grande quantité de polluants sont liés aux MES, et leur décantation permet une première dépollution importante.
POURQUOI NE FAUT-IL PAS JETER DE LINGETTES DANS SES TOILETTES ?
Les lingettes constituent un produit emblématique, car récent et de plus en plus utilisé. Mais ce paragraphe concerne tous les objets susceptibles de constituer des fils qui ne sont pas très rapidement solubles ou biodégradables : sacs plastiques, serviettes hygiéniques, cotons tiges, morceaux de tissus, etc.
Pourquoi les lingettes posent-elles un problème aux exploitants ?
Ces objets, du fait de leurs dimensions réduites, sont susceptibles d’être jetés dans la cuvette des toilettes. Certains fabricants de lingettes incitent d’ailleurs les usagers à le faire en portant sur les emballages des mentions biodégradables voire peuvent être jetées à l’égout
En pratique, la structure fibreuse de ces objets fait qu’ils ont une très grande facilité à s’agglomérer entre eux, avec la graisse présente en réseau et autour des obstacles qu’ils peuvent rencontrer dans le système d’assainissement.
Les risques principaux concernent :
· l’obstruction des réseaux de petits et moyens diamètres. Ces obstructions provoquent des engorgements pouvant conduire à des débordements chez les usagers ou sur la voie publique. Elles peuvent être à l’origine de fermentations et de dégagements de gaz nauséabonds, voire de gaz toxiques (sulfure d’hydrogène par exemple).
· La mise en panne des pompes et d’une façon générale des organes mobiles : les agglomérats ont en effet une grande tendance à s’entortiller autour des pales des pompes et à bloquer leur fonctionnement, occasionnant des pannes et même des ruptures. Ils colmatent également les grilles et sont susceptibles de provoquer des inondations.
Ces dysfonctionnements nécessitent souvent des interventions coûteuses et dangereuses et posent des problèmes importants aux collectivités .
Enfin, si le réseau est unitaire, les lingettes et autres produits du même type (en particulier les cotons tiges que l’on retrouve en grande quantité dans les rivières ou sur les plages) sont renvoyés dans le milieu naturel lors des épisodes pluvieux par les déversoirs d’orage [4]. Même si ce type de pollution est peu dangereux pour les milieux aquatiques, il est extrêmement désagréable sur le plan visuel et donne une image dégradée du milieu naturel.
Que faut-il faire des lingettes utilisées ?
La place des lingettes usagées, comme celle des cotons tiges ou des autres objets utilisés pour l’hygiène quotidienne est dans la poubelle et non dans la cuvette des WC.
On peut d’ailleurs se poser la question plus générale de l’intérêt de cette innovation au vu de la quantité de déchets qu’elle génère…
Le fait qu’un objet soit soluble ne signifie pas obligatoirement qu’il soit biodégradable. Il peut encore avoir des effets délétères sur l’environnement une fois dissous.
La biodégradabilité d’une lingette nécessite en réalité un temps long (plusieurs mois) et en tout cas très supérieur à celui de son séjour dans le réseau.
La question des lingettes dans les systèmes d’assainissement a fait son entrée au parlement dès 2005. Suite à une question posée par M.J. Myard, député des Yvelines, la Ministre de l’écologie de l’époque avait donné la réponse suivante : La ministre de l’écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, des questions concernant le problème posé par l’usage des lingettes, au niveau des réseaux de collecte des eaux usées. Pour pallier les difficultés décrites, les maîtres d’ouvrages et les exploitants de systèmes d’assainissement peuvent s’appuyer sur le décret n° 94/469 du 3 juin 1994 relatif à l’assainissement des eaux usées urbaines puisqu’il stipule, dans son article 22, l’interdiction (avec possibilité de dérogation) d’introduire dans les réseaux d’assainissement des déchets solides (auxquels peuvent être assimilées les lingettes), même après broyage. Ces dispositions sont renforcées dans le projet de modification de ce même décret, actuellement en préparation, par la suppression de ces possibilités de dérogation. Par ailleurs, la ministre de l’écologie et du développement durable compte intervenir auprès du ministère chargé de la consommation afin d’agir auprès des médias pour que les publicités en contradiction avec cette réglementation ne soient plus diffusées.
Voir le dossier les eaux pluviales en ville
POURQUOI NE FAUT-IL PAS JETER DE PRODUITS TOXIQUES DANS SON LAVABO OU DANS LES BOUCHES D’ÉGOUT ?
Les lavabos ou les toilettes sont également souvent le réceptacle de tous les résidus ménagers : fonds de bouteille de pesticides ou de détergents, résidus de peinture, de diluants ou de décapants, médicaments périmés, etc. Cette (mauvaise) habitude, induite par la facilité, mais aussi par le vocable trompeur de « tout-à-l’égout » a également des conséquences potentiellement désastreuses.
Pourquoi est-ce dangereux pour le personnel ?
Comme indiqué précédemment, le fonctionnement des systèmes d’assainissement nécessite la présence presque permanente de personnels à l’intérieur des ouvrages. Le caractère confiné de ce lieu de travail le rend particulièrement sensible à la présence de gaz explosifs, inflammables, toxiques, ou simplement irritants. Chaque fois que vous jetez un fond de diluant dans votre lavabo, demandez-vous si vous aimeriez travailler dans une pièce dans laquelle vous auriez déversé ce produit.
Le danger est encore accru par les effets cocktails. Les différents produits chimiques introduits dans le réseau vont se mélanger, se transformer chimiquement et sont susceptibles de produire des composants encore plus dangereux que ceux d’origine.
Pourquoi est-ce dangereux pour la station d’épuration ?
Le cœur des stations d’épuration est constitué par le traitement secondaire qui vise à dégrader la matière organique. Ces traitements sont faits de façon biologique en mobilisant des communautés de micro-organismes (bactéries, algues, champignons), qui digèrent, minéralisent et rendent inertes les matières organiques contenues dans l’eau.
Il s’agit d‘organismes vivants qui sont donc également sensibles à la présence de produits toxiques.
Si la concentration est trop forte, ces micro-organismes vont être empoisonnés et mourir. Non seulement les produits toxiques ne sont donc pas éliminés par cette étape de traitement, mais en plus leur présence est susceptible de faire perdre toute son efficacité de traitement à la station d’épuration. Plus grave encore, même lorsque la concentration en produit toxique aura diminué, il faudra plusieurs jours pour que les communautés de micro-organismes se reconstituent et que la station d’épuration retrouve un fonctionnement normal.
Pourquoi est-ce dangereux pour le milieu naturel ?
Les produits toxiques introduits dans le système d’assainissement ne sont donc pas éliminés par les traitements secondaires. Une partie peut en théorie être arrêtée par certains traitements tertiaires (charbon actif par exemple). Ces traitements sont cependant très couteux et de ce fait rarement mis en œuvre aujourd’hui. De plus, leur efficacité dépend des molécules.
Une partie importante de ces produits toxiques va donc rejoindre le milieu naturel. Cette partie peut même être très importante dans le cas d’un réseau unitaire, lorsque des pluies fortes provoquent le rejet direct, sans aucun traitement, du mélange eau usée – eau pluviale par les déversoirs d’orage.
Une fois introduits dans le milieu naturel, ces produits vont avoir un effet délétère sur la plupart des espèces vivantes (plantes, animaux, micro-organismes). Les micropolluants [1] sont aujourd’hui considérés comme l’un des éléments majeurs de dégradation des milieux aquatiques. Leur origine est multiple : agriculture, rejets dans l’atmosphère, etc.. Les apports directs via les réseaux constituent cependant une source très importante, voire majeure, pour certains d’entre eux.
Que faut-il faire des produits toxiques ?
Il s’agit là d’une source de pollution qui peut facilement être diminuée par un comportement citoyen. La règle simple à appliquer est qu’aucun produit toxique ne doit être jeté dans le lavabo ou dans la cuvette des WC (ou dans une bouche d’égout). La place de ces produits, si l’on souhaite s’en débarrasser, est la déchetterie ou la pharmacie pour les médicaments non utilisés.
[1] On appelle micropolluants les produits susceptibles de perturber un écosystème même à de très faibles doses.
POURQUOI NE FAUT-IL PAS JETER DE DÉCHETS DANS LA RUE OU DANS LES BOUCHES D’ÉGOUT ?
Un autre comportement courant consiste à considérer les bouches d’égout ou les avaloirs comme des poubelles et d’y introduire les déchets dont on souhaite se débarrasser.
Ce comportement part souvent d’un bon sentiment. Il paraît en effet plus propre de jeter les déchets dans la bouche d’égout que dans la rue.
En termes de propreté publique ce raisonnement a un sens. En termes d’environnement c’est totalement inefficace, voire contre-productif ! En effet, s’il ne pleut pas rapidement et si les procédés de nettoyage de la rue sont bien conçus [1] , le déchet jeté au milieu de la chaussée a des chances d’être aspiré ou balayé, puis traité dans une filière adaptée. Celui mis dans la bouche d’égout n’aura pas cette chance et sera soit entraîné jusqu’à la station d’épuration, soit rejeté directement à la rivière.
Ceci ne signifie pas qu’il soit préférable de jeter ces déchets dans la rue que dans la bouche d’égout, mais que les deux solutions sont mauvaises.
Pourquoi est-ce que ça perturbe le fonctionnement du réseau ?
Dans les réseaux d’assainissement, l’eau s’évacue généralement par gravité. La plupart des réseaux ont, au moins par endroit, des pentes faibles. Dans ces zones, même dans le cas d’un réseau unitaire où le débit est permanent, la vitesse de l’eau se réduit, de même que la capacité du réseau à entraîner les déchets solides. Ceux-ci s’accumulent alors au fond de la canalisation et forment un barrage, ralentissant encore la vitesse d’écoulement et favorisant encore plus les dépôts, y compris pour les solides associés aux eaux usées et en particulier les excréments.
Ces dépôts ont trois inconvénients :
· Ils sont susceptibles de créer des nuisances pour le voisinage (en particulier mauvaises odeurs) ;
· Ils génèrent des apports massifs de polluants lorsqu’une pluie augmente le débit et réussit à les entraîner ;
· Ils imposent aux exploitants des curages réguliers et coûteux pour les éliminer.
La situation n’est pas meilleure dans le cas des réseaux séparatifs « eau pluviale », même si le risque d’accumulation de matière organique est un peu plus faible [2]. En effet les dépôts vont s’accumuler encore davantage du fait qu’aucun écoulement permanent ne permet l’évacuation vers l’aval des déchets accumulés pendant les périodes sans pluie.
Pourquoi est-ce dangereux pour le milieu naturel ?
Les déchets qui s’accumulent dans le réseau évoluent chimiquement et biologiquement. Leur toxicité pour le milieu naturel peut ainsi augmenter avec le temps. Si aucune opération de curage ne vient les éliminer, ils vont être remis en mouvement lorsque la ville subira une pluie plus intense.
Dans le cas d’un réseau séparatif « eau pluviale » tous les déchets ainsi accumulés seront alors renvoyés brutalement au milieu naturel avec de forts risques de pollution.
Dans le cas d’un réseau unitaire les périodes de pluie intense susceptible de remettre en mouvement les dépôts sont souvent également la source de rejets d’un mélange eau usée – eau pluviale par les déversoirs d’orage. Non seulement les eaux usées ne sont alors pas diluées par des eaux pluviales, a priori plus propres, mais en plus le mélange véhicule tous les polluants qui se sont accumulés dans le réseau au fil des journées sans pluie.
Les impacts sur les milieux naturels peuvent alors être catastrophiques.
Tous les détritus solides doivent être jetés dans une poubelle et non dans les bouches d’égout.
[1] Si le nettoyage repose sur un simple balayage vers le réseau, sans ramassage, le résultat sera le même que son introduction directe dans la bouche d’égout.
[2] Les polluants qui se déposent sur le sol des villes sont souvent plus minéraux que ceux que l’on trouve dans les eaux usées.
Un dossier de FluksAqua, un forum d’entraide des professionnels de l’eau, attire l’attention sur la question des lingettes et des importants dégâts qu’elles causent aux infrastructures de traitement des eaux usées. Ces petits carrés souvent présentés comme biodégradables représentent un véritable casse-tête pour les gestionnaires des eaux usées du monde entier.
Réservées au début à l’hygiène des bébés, elles sont peu à peu devenues des accessoires magiques qui servent à tout et à en croire la publicité où elles sont présentées comme essentielles pour couvrir certains besoins dont on ne peut plus se passer pour les nettoyages au quotidien, pour les personnes comme pour les surfaces. Ainsi, rien qu’en France, les foyers utilisent 233 lingettes par seconde, soit plus de 7,3 milliards de lingettes par an : un chiffre d’affaires annuel de plus de 12 milliards d’euros pour l’industrie
Biodégradables peut-être, mais…
Mais, là où le bât blesse, c’est que les sociétés qui les commercialisent vantent leur biodégradabilité et donc la possibilité de les jeter dans les toilettes : ce qui fait qu’aujourd’hui au lieu de se retrouver dans la poubelle avec les ordures ménagères leur place elles atterrissent dans les égouts. Or, biodégradables certes elles le sont tout du moins certaines mais en 90 jours au moins et encore, dans un bac à compost, contrairement au papier toilette qui se dégrade rapidement
De plus, elles ramassent au passage dans les réseaux d’égouts d’autres détritus et des graisses notamment, qui se figent en refroidissant, provoquant avec les lingettes un amalgame susceptible de paralyser les égouts. Et cela s’aggrave avec le temps !
Elles causent donc à grande échelle l’obstruction des branchements de raccordement à l’égout, des réseaux collecteurs des eaux usées et endommagent au passage les équipements des usines de traitement. Résultats : des refoulements d’égouts vers les branchements des particuliers, des débordements en milieu naturel et des arrêts de systèmes d’assainissement qui souvent donnent lieu à des réparations coûteuses.
Des solutions coûteuses pour la collectivité
Ainsi, à Orléans, il a fallu installer des grilles à 30 000 € l’unité pour faire face aux 230 tonnes de lingettes qui se présentent chaque année dans la station d’épuration. Les lingettes représentent 230 tonnes sur les 660 tonnes de déchets collectés dans les réseaux. Il faut que les industriels arrêtent de dire aux gens que c’est biodégradable : ce n’est pas vrai Quand on voit les conséquences et le temps pour les équipes, c’est dommage qu’on n’arrive pas à faire diminuer le nombre de celles qui sont jetées dans les toilettes.
Car le coût pour déboucher les réseaux encombrés par les lingettes est énorme. Récemment, à Saint-Pryvé, nos agents ont dû intervenir pour éliminer un bouchon sur un poste de relevage. Ils étaient six, sur un week-end il leur a fallu 40 heures d’intervention déplore Christian Thomas, vice-président de l’Agglomération d’Orléans en charge de l’assainissement.
Les professionnels cherchent et testent de nombreuses méthodes pour en finir avec les dégâts causés, mais toutes ont un coût. Cela nécessite pour certaines usines de gestion des eaux usées de s’équiper de matériel spécial et coûteux, comme des broyeurs, afin d’aider à détruire ces amas de matières.
Une sensibilisation nécessaire des citoyens…
Ces mêmes professionnels s’accordent pour réclamer la sensibilisation des citoyens et des collectivités à ce problème de lingettes : messages sur les factures, informations sur les bulletins municipaux, changement des informations sur les paquets de lingettes, communication dans les boîtes à lettres ou même vidéos humoristiques dans les écoles Ils ne manquent pas de suggestions. Les observateurs spécialisés soutiennent qu’un meilleur étiquetage empêcherait les utilisateurs de jeter les lingettes dans les toilettes. Par exemple, étiqueter les boîtes de lingettes avec de grands autocollants où on peut lire Ne pas jeter dans les toilettes
Ou des actions plus coercitives ?
Certains états ont également introduit dans leur législation des amendes à l’encontre des producteurs de lingettes pour assurer un étiquetage efficace. Aux Etats-Unis, un service public municipal du Minnesota a déposé une plainte contre six fabricants de lingettes, certaines villes ont introduit un recours collectif fédéral, réclamant un montant de 5 millions de dollars américains en dommages et intérêts, ainsi qu’une décision juridique déclarant que jeter les lingettes dans les toilettes est dangereux pour les égouts. Des particuliers ont fait de même.
En France, le ministère de l’écologie et du développement durable répondait ainsi à un sénateur soulevant le problème posé par les lingettes au niveau des réseaux de collecte des eaux usées en décembre 2005 Pour pallier les difficultés décrites, les maîtres d’ouvrages et les exploitants de systèmes d’assainissement peuvent s’appuyer sur le décret n° 94/469 du 3 juin 1994 relatif à l’assainissement des eaux usées urbaines puisqu’il stipule, dans son article 22, l’interdiction avec possibilité de dérogation) d’introduire dans les réseaux d’assainissement des déchets solides auxquels peuvent être assimilées les lingettes même après broyage.
Mais 10 ans plus tard, la situation reste inchangée. Aux industriels, exploitants et pouvoirs publics revient donc la responsabilité de sensibiliser ensemble les consommateurs à ce désastre écologique qui a un impact significatif sur les dépenses des régies, bien évidemment répercuté sur les factures d’eau de tout un chacun conclut le dossier.
Source : FluksAqua
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Après Fumer tue, indiquera-t-on bientôt que Manger tue sur les hamburgers ? Selon une nouvelle étude, avec 11 millions de morts par an, un régime alimentaire malsain est un risque plus important que l'alcool, le tabac, les rapports sexuels non protégés et la drogue réunis.
https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/la-malbouffe-plus-nocive-que-l-alcool-la-drogue-le-tabac-et-les-rapports-sexuels-non-proteges-146841.html
Pour y remédier, les chercheurs ont mis au point un régime alimentaire idéal qui permettrait de sauver 11 millions de personnes tout en préservant la planète.
Que faut-il manger pour être en bonne santé, nourrir 10 milliards de personnes d’ici 2050 et préserver la planète ? C’est la question à laquelle ont essayé de répondre une trentaine de scientifiques de seize pays différents, collaborant avec la revue médicale britannique The Lancet et la fondation EAT.
Les régimes alimentaires actuels poussent la Terre au-delà de ses limites et sont source de maladies : ils sont à la fois une menace pour les gens et pour la planète, constatent les chercheurs qui ont tenté de définir le régime idéal.
L’étude assure de la nécessité d’un régime riche en plantes comme les fruits, légumes ou noix et faible en viande. Il faudrait ainsi doubler la consommation mondiale de fruits, de légumes, de noix et de légumineuses et réduire de plus de 50 % celle de viande rouge et de sucres. Attention toutefois aux spécificités nationales. Pour un Américain du nord, la portion de viande devra être divisée par six alors que pour un Asiatique du sud-est il faudra au contraire la multiplier par deux.
Une personne peut à la fois souffrir de sous-nutrition et de surpoids
Ce régime alimentaire, plus équilibré, permettait de réduire de plus de 20 % la mortalité des adultes en évitant le décès de 11,6 millions de personnes par an. Aujourd'hui "un régime alimentaire malsain représente un risque plus élevé de morbidité et de mortalité prématurées que celui causés par la somme des rapports sexuels non protégés, l’alcool, les drogues et le tabac tout compris.
Cette conclusion n’est pas nouvelle. Un groupe d’experts britanniques du Global Panel on Agriculture and Food Systems for Nutrition estimait déjà en 2016 que la malbouffe constituait le risque numéro 1 pour la santé. Il évoquait notamment des risques de malnutrition infantile, d’hypertension, d’hyperglycémie, de surpoids et de cholestérol.
Or, en 2050, selon la FAO, trois milliards de personnes pourraient être atteintes de surpoids ou d’obésité. C’est la qualité de leur alimentation qui est pointée du doigt. Car une personne peut à la fois souffrir de sous-nutrition et de surpoids, indique l’étude. Plusieurs pays sont d'ailleurs déjà touchés par les deux phénomènes.
Obésité, sous-nutrition et changement climatique liés
Et la situation risque de s'aggraver avec le réchauffement climatique, estiment des chercheurs dans une étude publiée le 27 janvier dans The Lancet. Ils avancent que l'obésité, la sous-nutrition et le changement climatique sont liés.
Ces trois phénomènes interagissent : le système alimentaire est non seulement responsable des pandémies d'obésité et de dénutrition, mais génère aussi 25 à 30 % des émissions de gaz à effet de serre", écrivent les scientifiques. Nos systèmes de transport dominés par la voiture favorisent un mode de vie sédentaire tout en générant de 14 à 25 % des émissions de gaz à effet de serre.
En France, le nombre de personnes souffrant d’obésité ou de surpoids a considérablement augmenté. Le Conseil national de l’Alimentation (CNA) estime, dans un rapport publié en septembre, que 18 millions de Français sont atteints d’obésité soit 17 % d’adultes et 4 % d’enfants. Avec de fortes inégalités sociales : un enfant d’ouvrier a quatre fois plus de risques d’être obèse qu’un enfant de cadre.
La culture cellulaire est une technique qui existe depuis de nombreuses années en vue de permettre la régénérescence cellulaire des tissus organiques. La culture de cellules souches est dès lors devenue une fascination pour bon nombre de scientifiques et de chercheurs. De ce fait, de nombreuses avancées ont été notées dans ce domaine en vue de permettre aux blessés, aux accidentés ou aux victimes de brûlures de revoir leurs cellules reconstruites. Au fil du temps, ceux qui cultivaient les cellules se limitaient de séparer les cellules des organes issus de dons. Mais, là encore, les dons se sont raréfiés et cela a posé un véritable problème. Par contre, en ce siècle technologique, la bio-impression est devenue une opportunité pour la médecine grâce à l’imprimante 3D.
Une idée digne du Massachusetts Institute of TechnologyLa culture cellulaire est d’une grande utilité pour toutes les personnes qui souffrent d’un défaut d’organes ou de cellules et qui veulent voir une partie de leur corps ou de leur peau régénérer. De ce fait, l’imprimante 3D reste une aubaine pour ce domaine de la médecine. L’idée est venue tout droit du MIT et particulièrement de la chercheuse Linda Griffith qui est spécialisée dans la culture cellulaire. Elle a été la première à vouloir alimenter les cartouches d’une imprimante 3D avec des cellules en vue de recréer en trois dimensions d’autres cellules spécifiques. De plus, un des avantages de l’imprimante 3D spécialisée dans la bio-impression est de concevoir des feuillets embryonnaires ainsi que des facteurs de croissance qui entrent dans la constitution de la cellule.
Le futur de la médecine régénératrice
Cette technique de bio impression qui permet de créer des cellules avec ses feuillets embryonnaires et aussi ses facteurs de croissance reste aussi d’une grande utilité dans d’autres domaines. En effet, d’autres chercheurs comme Will Wenmiao Shu de la Heriot-Watt University d’Edimbourg en Ecosse a lui aussi mis au point une certaine automatisation des cellules en faisant une certaine modification sur la technique d’impression par jet d’encre.
Ainsi, il effectue en gros une gigantesque impression de cellules souches embryonnaires portant le nom de sphéroïdes et permettant de tester certains médicaments directement sur les cellules humaines. Cette technique mettra ainsi fin à l’utilisation de cobayes animaux pour une plus grande compatibilité au tissu humain. D’autre part, la Wake Forest Institute, en Caroline du Nord, se sert déjà de l’imprimante 3D pour une grande impulsion dans la médecine régénératrice.
LES 7 PRODUITS D ENTRETIEN INDISPENSABLES A LA MAISON
Nettoyer sa maison avec des produits naturels, c'est sain, facile et pas cher grâce à quelques indispensables et de bonnes recettes maison.
http://www.ecoconso.be/fr/content/les-7-produits-dentretien-naturels-indispensables-la-maison
Des ingrédients naturels peuvent remplacer tous les produits de nettoyage conventionnels. Ils sont très efficaces si on les utilise bien. Voici quelques indispensables à avoir dans son armoire et des recettes maison efficaces.
Sommaire :
Pourquoi nettoyer avec des produits naturels ?
Les produits indispensables
Eau
Microfibre
Vinaigre
Bicarbonate de soude
Cristaux de soude
Savon noir
Savon de Marseille
Les autres produits écologiques
Huiles essentielles
Percarbonate de soude
Jus de citron
Sel
Huile de lin
Autres
4 recettes simples pour nettoyer presque tout
Le nettoyant multi-usage
Le produit vaisselle
Le produit WC
La lessive liquide
Quelques réflexes à adopter
Pourquoi nettoyer avec des produits naturels ?
Le nettoyage écologique a de nombreux avantages :
C’est pratique. On trouve la plupart des produits de base dans les armoires de sa cuisine, comme le vinaigre, le citron, le bicarbonate de soude. On achète les autres en grande surface, en droguerie ou en magasin écologique.
C’est économique. Les produits de base sont bon marché, surtout quand on les achète en grand conditionnement. Une famille avec deux enfants peut ainsi économiser près de 92 € par an si elle remplace la lessive, l'assouplissant, le multiusage et le gel wc du commerce par des produits maison. [1]
C’est meilleur pour la santé. On limite notre contact avec des mélanges chimiques irritants, voire cancérigènes. Attention, certains ingrédients écologiques peuvent irriter la peau si on les manipule à main nue. Ils sont non-toxiques mais peuvent nécessiter certaines précautions.
C’est écologique. Les indispensables de l’entretien écologique sont des ingrédients simples, respectueux de l’environnement. Ils sont biodégradables rapidement. Certains sont disponibles en grands conditionnements ou en vrac, ce qui limite les déchets d’emballage.
Les produits indispensables
1. Eau
On l’oublie souvent. L’eau est essentielle au nettoyage. Froide, tiède ou chaude, on l’utilise seule pour nettoyer les surfaces peu sales. On peut aussi laisser les crasses incrustées tremper dans l’eau. Elles se dissolvent en partie et on évite ainsi de devoir recourir à des produits plus forts. Ça fait des miracles sur les plaques de cuisson.
On utilise aussi l’eau pour diluer les produits et pour rincer.
2. MicrofibreAvec la microfibre, on peut laver uniquement à l'eau : super écologique !
Les lavettes microfibres sont plus efficaces que des lavettes ordinaires grâce à leurs fines fibres de polyester et de polyamide. Elles nettoient jusque dans les petits pores des surfaces. Avec elles, on peut même utiliser moins de produit. Voire même juste de l’eau. Une belle économise de produits et de flacons.
Une microfibre sèche est électrostatique, ce qui en fait aussi un bon attrape-poussière.
Cet outil de base est super économique. On l’utilise sur toutes les surfaces (sauf recommandation du fabricant) et elle résiste à environ 300 lavages, tant qu’on évite l’eau de javel, l’adoucissant et le sèche-linge.
On achète les lavettes microfibres en grande surface, en droguerie ou en magasin spécialisé. On en trouve à partir de 3 € pièce, mais les microfibres de bonne qualité sont généralement un peu plus chères.
Les microfibres représentent une vraie économie par rapport aux alternatives jetables. Quand les lingettes de marque et discount coutent respectivement environ 64 € et 26 € par an, utiliser des microfibres permet d'économiser jusqu'à 38 € l'année.[2]
3. Vinaigre
Le vinaigre désinfecte, désodorise, enlève le calcaire... Cet ingrédient multi-usage est un indispensable du nettoyage au naturel. Chaud ou froid, on l’utilise pour enlever le calcaire de la robinetterie, entretenir le fer à repasser, laver les vitres, désinfecter le frigo, adoucir le linge...
En savoir plus sur l’utilisation du vinaigre pour nettoyer.
On achète du vinaigre en grande surface, en magasin écologique ou en droguerie. Très bon marché, on trouve du vinaigre à partir de 0,30 € le litre.
4. Bicarbonate de soudeLe bicarbonate de soude, allié du ménage au naturel
Le bicarbonate de soude est un abrasif léger. Il nettoie, désodorise, adoucit... On l’utilise pour enlever les odeurs du frigo, nettoyer le four, assainir les brosses à dents, enlever les moisissures de la salle de bain, entretenir les canalisations... On peut aussi le mélanger à un peu d’eau et de savon pour en faire une crème à récurer.
En savoir plus sur les usages du bicarbonate de soude pour nettoyer.
On trouve facilement du bicarbonate de soude en grande surface (au rayon alimentation), en magasin écologique ou en droguerie. Son prix de base est de 2 € les 500 g.
5. Cristaux de soude
Cousins du bicarbonate de soude, les cristaux de soude sont mordants. Attention à porter des gants pour les utiliser. On les dissout dans de l’eau chaude et on s’en sert pour enlever les taches de fruits, de graisse, de sang... surtout sur les surfaces très sales (hotte, poubelle...). On les utilise aussi pour la lessive, nettoyer l’émail de la salle de bain, redonner de l’éclat à la verrerie...
Rendez-vous ici pour tout savoir sur l’utilisation des cristaux de soude.
Le prix des cristaux de soude est inférieur à 1 € le kilo. On les achète en grande surface (au rayon produits ménagers), en droguerie ou en magasin écologique.
6. Savon noir ménager
On utilise le savon noir ménager pour dégraisser les sols et les surfaces, détacher le linge, nettoyer les vitres... Très concentré, il existe sous forme liquide ou pâteuse. Il est composé d’huile d’olive, d’huile de lin...
Découvrez tous les usages du savon noir pour le ménage.
On achète du savon noir de qualité plutôt en magasin écologique et en droguerie. Son prix varie de 5 à 15 € le litre.
7. Savon de MarseilleLe savon de Marseille, un classique de l'entretien naturel
Le vrai savon de Marseille est un merveilleux produit lessive. On l’achète en bloc ou en copeaux. Sa couleur varie selon sa composition. On le choisit avec 72 % d’huiles végétales (olive, coprah, arachide...) et on évite l’huile de palme. Le vrai savon de Marseille ne contient ni parfum, ni colorant, ni additif chimique (conservateur...). La liste des ingrédients comprend :
aqua pour l’eau,
sodium + plante en -ate, par exemple sodium olivatepour l’huile d’olive, pour les huiles après réaction avec la soude,
sodium hydroxide qui est le nom chimique de la soude caustique,
sodium chloride pour le sel (comme le sel de table),
parfois glycerin, mais elle tend à imperméabiliser le linge.
On trouve du bon savon de Marseille en magasin écologique et dans certaines drogueries. Le prix démarre à environ 5 € le bloc de 500 g.
Les autres produits écologiques
Selon ses besoins et ses préférences, on peut compléter son panier de nettoyage écologique avec d’autres produits.
Huiles essentielles
Les huiles essentielles, pour un petit coup de pouce naturel au nettoyage et une bonne odeurQuelques gouttes pour parfumer, assainir ou désinfecter. Elles proviennent de la distillation de plantes : lavande, citron, arbre à thé... et sont très concentrées. Il faut donc toujours respecter les doses et les précautions d’usage. À éviter si on est enceinte, allaitante ou sensible.
En savoir plus sur les huiles essentielles utiles pour nettoyer.
On les trouve en pharmacie, en magasin écologique et dans les herboristeries. Leur prix varie en fonction de l’huile essentielle. Les moins chères coutent 3 € pour 10 ml.
Jus de citron
Le citron est un antiseptique qui assainit, détartre et désodorise. Il peut souvent remplacer le vinaigre. On l’utilise pour parfumer, pour capturer les odeurs et rafraichir l’air du frigo (on place ½ citron sur une étagère), pour enlever les traces de calcaire... On évite le marbre et la pierre bleue, qui n’apprécient pas les acides.
Sel
Le sel de cuisine a des propriétés abrasives. On l’utilise souvent en pâte à récurer, sauf sur les surfaces fragiles (vitrocéramique notamment). On mélange du sel avec du vinaigre pour enlever les taches de thé dans les tasses. Une poignée de sel dans une bassine d’eau permet de conserver les couleurs d’un jean.
On achète du sel à partir de 0,20 € le kilo, dans toutes les grandes surfaces et les magasins écologiques.
Percarbonate de soude
C’est de l’eau oxygénée sous forme de poudre ou de granules. On l’utilise pour blanchir le linge (1 à 2 càs dans le tambour), pour dégraisser les joints (un peu de poudre et d’eau)... Le percarbonate est puissant. On se protège avec des gants et on suit bien les précautions d’usage indiquées sur l’emballage.
On trouve du percarbonate de soude à partir de 5 € le kilo en droguerie et magasin écologique.
Huile de lin
Elle sert à entretenir le bois et les terres cuites. Attention, les linges imbibés d'huile de lin peuvent devenir auto-inflammables. On les laisse sécher à l'extérieur.
Plus d'infos sur l'entretien du bois à l'huile de lin : laquelle choisir, comment, procéder, etc.
On trouve de l’huile de lin à partir de 5 € le litre, en magasin écologique, en magasin de bricolage ou en droguerie.
Autres
Quelques produits complémentaires :
Terre de Sommières pour enlever les taches grasses (huile, maquillage...) sur les tissus, les sols...
Blanc de Meudon (ou blanc d’Espagne) pour récurer en douceur (notamment la vitrocéramique) et polir l’argenterie.
Marc de café pour désodoriser le frigo ou la poubelle.
Cendres de bois pour nettoyer la vitre du poêle.
Acide citrique pour enlever les dépôts de rouille (3 càs dans un litre d’eau). Concentré, on l’utilise avec précaution et pas sur le marbre, les pierres bleues, l’émail, l’aluminium...
Cire d’abeille et cires végétales pour entretenir les meubles en bois et les planchers.
4 recettes simples pour nettoyer presque tout
Avec 2 à 4 ingrédients écologiques, on fabrique soi-même des produits simples et sans danger. Ces recettes permettent de nettoyer (presque) toute la maison :
1. Le nettoyant multi-usageMicrofibre et nettoyant multi-usage maison : la combinaison parfaite pour un entretien naturel
On utilise le nettoyant multi-usage pour nettoyer les sols et la majorité des surfaces de la maison.
Il coute entre 0,15 et 0,50 € le litre et se prépare en moins de 5 minutes !
Voir notre recette maison de nettoyant multi-usage et la vidéo pour bien la réaliser.
2. Le produit vaisselle
On adopte le produit vaisselle maison pour laver à la main et faire briller assiettes, plats, couverts, verres... En version DIY ("Do It Yourself"), il coûte entre 0,6 et 3 € le litre et on le réalise en 3 minutes.
Voir notre recette de liquide vaisselle.
3. Le produit WC
Pour désinfecter et nettoyer les sanitaires, on fabrique son propre produit WC. Il sert aussi pour les vitres et les miroirs. Coût : 0,5 € le litre. Temps de préparation : 3 minutes chrono.
Voir notre recette de produit WC maison.
4. La lessive liquide
On peut fabriquer sa lessive liquide avec du savon de Marseille, des cristaux de soude et de l’eau. Très économique, un litre revient à moins d’1€.
Voir notre recette de lessive liquide et la vidéo pour bien la réaliser.
Bien sûr, on peut aussi nettoyer avec des produits d’entretien écologiques du commerce. On les choisit alors avec un label et sans pictogramme de danger.
Quelques réflexes à adopter
Pour nettoyer de façon écologique, on adopte quelques bonnes habitudes :
Aérer. C’est indispensable pour entretenir son lieu de vie. On ouvre les fenêtres deux fois par jour, pendant 10 à 15 minutes, même en hiver. Ça renouvelle l’air, évacue une bonne partie des polluants intérieurs, régule le taux d’humidité, empêche les moisissures de se développer et éloigne les mauvaises odeurs.
Nettoyer régulièrement. Un petite nettoyage léger et rapide permet d’éliminer la crasse avant qu’elle s’incruste. On évite ainsi le recours à des produits plus forts... et souvent plus polluants.
Être attentif aux précautions d’usage. Même naturels, on utilise certains produits avec prudence, comme les cristaux de soude, les huiles essentielles...
Être patient quand cela s’impose. Les produits naturels sont moins agressifs que leurs équivalents classiques. Certains demandent un peu de temps pour agir sur la saleté tenace et offrir un résultat optimal.
Faire un essai sur un coin caché du support à nettoyer. Certaines matières sensibles peuvent se dégrader si on utilise un produit mal adapté.
Se passer des parfums forts... ou se contenter de parfums naturels (citron, huiles essentielles...). Les produits naturels ne laissent pas de parfum fraises des bois ou coquelicots synthétiques derrière eux. Plus saine, l’absence de ces substances demande parfois un petit temps d’adaptation. La propreté n’a pas d’odeur.
Conserver les produits dans de bonnes conditions. On les stocke dans un emballage fermé, étiqueté, à l’abri de la chaleur, de l’humidité et hors de portée des enfants.
En savoir plus
10 usages du bicarbonate de soude pour nettoyer
Tout ce qu’on peut nettoyer avec du vinaigre
Le savon noir, un nettoyant naturel multi-usage
Utiliser les cristaux de soude pour nettoyer et dégraisser
Comment utiliser les huiles essentielles pour le nettoyage ?
Notre brochure Remue-ménage
Le blog Le grand ménage de Raffa
Le livre « Bicarbonate, vinaigre, citron... » de Pichard M.-N. et Andréani E., 2015, éd. Larousse.
Le livre « Je fabrique mes produits ménagers » de Laëtitia Royant, 2010, éd. Terre Vivante.
[1] Calcul réalisé sur base de produits de marques, à raison de 5 lessives et 1 nettoyage des sols et des wc par semaine.
[2] Calcul réalisé sur base d'une utilisation de 1530 lingettes par an, estimé par l'Observatoire bruxellois de la consommation durable pour l'entretien d'une maison de 100m2 pendant un an.
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