Merci Pierre-Jean LLorens pour la contribution à cette revue de presse générale ..
Baromètre 2018 « Assurances : quels sont les nouveaux leaders d'opinion ? »
Lyon, le 8 novembre 2018 - Ultramedia, agence conseil en communication éditoriale et digitale, experte en stratégies de contenus, publie son baromètre « Marques : quels sont les nouveaux leaders d'opinion », en partenariat avec Linkfluence, éditeur de logiciels et de solutions de social data intelligence. Ce baromètre classe les grandes marques du secteur de l'assurance selon leur capacité à exercer un leadership d'opinion*.
Réalisé entre novembre 2017 et mai 2018, ce baromètre est basé sur la collecte et l'analyse de plusieurs millions de données issues du web et des réseaux sociaux des 13 plus grandes entreprises
françaises (hors bancassureurs) selon le classement Mazars - Argus de l'assurance. Ces données ont été classées et analysées à travers le prisme de 9 indicateurs permettant d'apprécier trois attributs principaux de la marque :
Son pouvoir relationnel : capacité à être proche de sa communauté
Son pouvoir d'expression : capacité à occuper l'espace d'expression sur le web et les réseaux sociaux
Son pouvoir d'engagement : capacité à faire réagir à ses contenus et à propager l'information
L'activation de ces trois leviers permet aux marques d'exercer un leadership d'opinion auprès de leurs audiences.
AG2R La Mondiale, AXA et Allianz : leaders d'opinion dans leur catégorie
Dans le secteur de l'assurance, AG2R la Mondiale exerce le leadership d'opinion le plus élevé avec une note globale de 75 sur 100, suivi par AXA France (69/100) et Allianz (68/100).
CE QU'IL FAUT RETENIR
Les marques consolident leur relation avec leurs communautés sur les réseaux sociaux : La majorité des marques étudiées augmente leur nombre de fans et de followers. Axa domine largement le secteur avec une communauté de plus de 2 millions d'abonnés et followers sur ses réseaux sociaux. Un nombre deux fois plus important qu'Aviva (1 million), deuxième en termes d'abonnés.
Si Axa et Aviva se démarquent nettement, la majorité des autres marques du secteur oscillent entre 100 000 et 400 000 abonnés à leurs comptes sociaux. De leur côté, Swiss Life, GMF et Macif bénéficient d'une certaine centralité au sein de leur réseau : elles parviennent à trouver un équilibre entre l'audience qu'elles touchent et les mentions qu'elles génèrent.
Les marques prennent essentiellement la parole sur les thématiques propres à leur secteur : Peu de surprise sur les sujets abordés par les marques : elles s'expriment essentiellement sur leur expertise métier. Parmi les trois hashtags les plus utilisés dans leurs publications : #assurance, #prévention, #épargne.
Néanmoins, les marques préemptent aussi des terrains d'expression plus singuliers : Axa, Allianz et Macif s'expriment sur l'innovation (#digitalaxa, #bigdata, #innovation), Generali et Aviva sur leurs engagements RSE (#sportresponsable, #monideefab), MMA et Malakoff Médéric sur l'accompagnement auprès des dirigeants et des entreprises(#dirigeants, #management, #entreprises).
On remarque également une adéquation entre les sujets abordés par les marques et ceux repris par les internautes. Exceptés les noms des marques, les hashtags qui reviennent le plus souvent sont #assurance et #prévention.
Les stratégies de « naming » et de sponsoring sportif dopent la visibilité et l'engagement des marques : Les marques qui font le choix stratégique du « naming » d'installations sportives de premier ordre génèrent de très nombreuses mentions. C'est le cas pour Groupama (Groupama Stadium) et Allianz (Allianz Riviera) qui suscitent deux à trois fois plus de mentions que la moyenne.
Les autres grands gagnants de l'expression et de l'engagement sont les marques actives dans le sponsoring sportif : elles font preuve d'une plus forte capacité à faire réagir les publics aux informations et aux contenus qu'elles diffusent. C'est le cas de Macif (skippers Macif, course au large, Tour du monde) et d'AG2R La Mondiale (équipe cycliste, Transat AG2R).
LE PALMARÈS
AG2R La Mondiale se distingue avant tout par sa capacité à engager sa communauté :Malgré une communauté moyenne par rapport à ses concurrents (346 367 abonnés contre 367 163 en moyenne), AG2R La Mondiale a su se placer au centre de son réseau en trouvant l'équilibre entre l'audience qu'elle touche et les mentions qu'elle génère.
En outre, la marque se distingue par une forte capacité à produire des contenus (5,5 contenus publiés quotidiennement, soit deux fois plus que la moyenne de ses concurrents) et à générer des mentions. Elle bénéficie également d'une bonne popularité sur le weben se plaçant au-dessus de la moyenne au niveau de son Moz Rank (4,20).
L'implication d'AG2R La Mondiale dans le sponsoring sportif (équipe cycliste et la Transat
AG2R) est un élément clé pour comprendre l'engagement qu'elle génère auprès de son audience. L'information produite est alors largement utilisée par ces publics et propagée via les réseaux sociaux : la marque génère parmi les plus gros volumes d'interactions sur Twitter et Facebook (trois fois plus que la moyenne).
Axa se démarque par la force de sa notoriété et son pouvoir relationnel : A l'instar de son leadership économique et commercial, Axa domine ses concurrents avec une communauté de plus de 2 millions d'abonnés et followers sur ses réseaux sociaux, soit 6 fois plus que la moyenne des marques étudiées. Au final, l'assureur se place deuxième sur le pouvoir relationnel (juste derrière Aviva) grâce à une forte croissance de ses abonnés et malgré une centralité dans le réseau moyenne.
Aux coudes à coudes avec Allianz, Axa génère un niveau très élevé de mentions et bénéficie de la meilleure popularité de son site corporate (4,70 pour son Moz Rank). Témoignant ainsi d'un fort pouvoir d'expression.
La marque n'est, en revanche, pas un gros producteur de contenus sur les réseaux sociaux, avec en moyenne 3 publications quotidiennes (quasi stable par rapport à l'année précédente et dans la moyenne des marques étudiées).
Allianz s'illustre par son pouvoir d'expression : Allianz a augmenté de 40% sa communauté sur les réseaux sociaux, par rapport à 2017. Avec un total de 246 062 abonnés, elle représente la 4e communauté la plus importante du classement. Allianz fait également partie des marques qui produisent le plus de contenus. Avec 782 contenus publiés sur la période, soit 4 contenus en moyenne chaque jour, elle se place au dessus de la moyenne du secteur (581 contenus produits en moyenne).
Allianz a fait choix du « naming » d'une installation sportive de premier ordre, l'Allianz Riviera à Nice. Cette stratégie lui permet de générer de très nombreuses mentions(18 246, soit deux fois plus que la moyenne) autour de sa marque sur le web et les réseaux sociaux et de profiter d'une bonne popularité Moz Rank (4,40).
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« Nous sommes convaincus que, pour être crédibles et renforcer leur pouvoir symbolique auprès des publics, les marques ont tout intérêt à exercer un leadership d'opinion en se plaçant sur le terrain de l'utilité et du service. Alors que les publics éprouvent de la défiance vis-à-vis des leaders d'opinion historiques (représentants politiques et médias), elles ont aujourd'hui la formidable opportunité de conquérir l'espace du débat d'idée et d'investir le champ des valeurs. Car les consommateurs sont de plus en plus exigeants à l'égard des marques et de leurs prises de parole : ils apprécient qu'elles prennent sincèrement en considération leurs besoins et leurs aspirations. Et gare aux discours trop stéréotypés : ils ont désormais les moyens de les sanctionner instantanément via les réseaux sociaux. S'approprier un territoire d'expression et se positionner comme expert d'un sujet permet donc aux marques, au-delà d'être connues, d'être reconnues par leurs publics. Et d'instaurer ainsi une relation plus durable avec eux. » Camille Nagyos, fondateur et co-dirigeant d'Ultramedia |
Baromètre complet et détaillé par indicateur et secteur, disponible sur http://barometre.agence-ultramedia.com
* Leader d'opinion : entité perçue comme experte, capable de collecter et de diffuser de l'information à la communauté ou au réseau dans lequel elle s'inscrit. Cette information doit permettre aux publics de se construire une opinion sur un sujet donné. Elle doit aussi renforcer à ses yeux la crédibilité du leader qui se positionne alors comme une ressource fiable.
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Ultramedia est une agence conseil en communication éditoriale et digitale, experte en stratégies de contenus. Créatrice d'audience, Ultramedia accompagne les marques à s'imposer sur leur marché comme un média de référence en les plaçant sur le terrain de la pédagogie, de l'utilité et du service. Bref, à devenir pleinement une marque média. L'agence crée des dispositifs cross-média performants qu'elle active avec des contenus engageants et porteurs de sens. Ultramedia accompagne de grandes marques nationales et internationales (Pfizer, Roche Diagnostics, Generali, Aviva, Harmonie Mutuelle, Oney, Euromaster, Arquus (ex Renault Trucks Defense)...).
A propos de Linkfluence
Linkfluence, leader de la Social Data Intelligence, propose des solutions uniques de monitoring, ainsi que des services d'analyse de ses insights par une équipe de plus de 100 social data analystes. Au travers de sa suite logicielle et de ses services associés, Linkfluence capte et analyse plus de 200 millions de publications par jour, en temps réel, pour aider les marques à prendre de meilleures décisions. Entreprise française fondée en 2006, elle compte plus de 25 000 utilisateurs et 200 collaborateurs en France, aux États-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Chine et à Singapour.
Le patrimoine de l'État est en chute libre depuis dix ans
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LE SCAN ÉCO - En dix ans, la valeur du patrimoine net des administrations publiques est passée de 57% à 8% du PIB, selon un rapport de l'association Fipeco, présidée par François Ecalle. Si les actifs de l'État ont globalement stagné, la gestion de la dette ressemble à une fuite en avant.
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2018/11/02/29002-20181102ARTFIG00150-le-patrimoine-de-l-etat-est-en-chute-libre-depuis-dix-ans.php
L'État joue-t-il à la cavalerie avec ses finances? C'est la question qu'est amené à se poser le lecteur du dernier rapport de l'association Fipeco («Finances publiques et économie»), un site d'information animé par François Ecalle, ancien conseiller maître à la Cour des comptes. Dans son étude, le haut fonctionnaire en disponibilité retrace l'évolution du patrimoine des administrations, en le comparant à la dette publique, pour obtenir une image fidèle de la richesse réelle de l'État et des collectivités. Le bilan est inquiétant, le solde étant passé de 58% du produit intérieur brut en 2007... à 8% l'année dernière.
La dette représente en fait... 137% du PIB
Le document redéfinit d'abord les actifs et passifs des administrations publiques. La dette publique au sens du traité de Maastricht atteignait 2258 milliards d'euros à la fin de 2017 (98,5% du PIB), mais ne prend pas en compte certains passifs comme les charges de court terme. En les ajoutant, on obtient un engagement financier total de 3145 milliards d'euros, soit 137% du PIB. Si l'on consolide les dettes entre administrations, on redescend à 122% du PIB. Contrairement à d'autres pays comme les États-Unis, les experts de la fonction publique française ne comptabilisent pas les engagements financiers sur les retraites à venir comme une dette. Ils feraient d'ailleurs exploser les ratios...
En ce qui concerne les actifs financiers, on trouve 1308 milliards d'euros dans les caisses publiques. Une somme qui représente 57,1% du PIB et se compose essentiellement des participations publiques et des créances, dont les produits à venir (dans l'année) des impôts et cotisations. C'est l'État qui détient la majeure partie de ces actifs (51%), avec les administrations de la sécurité sociale qui en possèdent tout de même 35%, notamment via les fonds des régimes de retraite.
La différence entre la dette publique et les actifs financiers s'élève donc à 1837 milliards d'euros, et correspond aux engagements financiers nets de l'État. Une somme équivalant à 80% du PIB, quand la moyenne de la zone euro est à 68% et celle de l'Union européenne, un peu plus vertueuse, à 64%. La France fait un score comparable à celui du Royaume-Uni ou de la Belgique. La dette nette de l'Italie, mauvaise élève, atteint 120% du PIB, alors que la Suède est le pays le plus sain financièrement, avec un solde positif (actifs financiers nets représentant 20% du PIB).
L'État préfère s'appauvrir que réduire ses dépenses
Il faut toutefois, pour atteindre une image fidèle de la situation financière du pays, ajouter les actifs non financiers de l'État et des autres administrations publiques. Il s'agit principalement des terrains bâtis (39%), des routes et ouvrages de génie civil (31%), des bureaux et des bien immatériels, comme des droits de propriété intellectuelle ou artistique. À noter cependant, le patrimoine historique et les espaces naturels sont valorisés à un prix égal à zéro. Considérés comme incessibles et inestimables, les comptables ne perdent pas de temps à les estimer. Cela signifie que l'État n'envisage pas de vendre Versailles en cas de difficulté financière, et c'est heureux. Pour le reste, toute possession publique peut être vendue en cas de problème, c'est-à-dire privatisée, et est comptabilisée comme un actif.
» LIRE AUSSI - «Privatiser la Française des jeux et Aéroports de Paris est inutile et dangereux!»
Et la manne des actifs non financiers s'élève ainsi à 2028 milliards d'euros. En ajoutant cette somme à la dette nette, on obtient le timide solde positif de 191 milliards d'euros, soit 8% du PIB. C'est tout ce qu'il resterait (en plus des châteaux et des forêts) si l'État choisissait d'affronter ses créanciers... Une mise en perspective inquiétante pour l'avenir, car ce patrimoine ne fait que baisser depuis une dizaine d'années. Après avoir évolué autour de 30% sur la décennie 1995-2005, il avait atteint un record de 58% du PIB en 2007.
Pour Fipeco, c'est surtout l'évolution de la dette qui est responsable de cet amaigrissement, les actifs ayant stagné sur la période 2007-2017. Bien sûr, la conjoncture a ses effets, positifs et négatifs. Mais la fonte du patrimoine net de l'État s'est accompagnée d'une hausse globale de la fiscalité et du budget public, sous les mandats de Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron. La plongée du patrimoine net montre donc que la dette a été utilisée pour couvrir le glissement continu des dépenses.
Ce n'est pas une usine à bois" : des forestiers manifestent dans l'Allier contre l'"industrialisation" de la forêt
https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/ce-n-est-pas-une-usine-a-bois-des-forestiers-manifestent-dans-l-allier-contre-l-industrialisation-de-la-foret_3003685.html?fbclid=IwAR20p7Mp7DRpwHSxlU1LU9M2_0k-E15xu3wBCYwLYPXQUBa_94b7SeZIahA
Ils veulent sauver les forêts publiques. Quelque 1 200 forestiers et simples citoyens se sont réunis jeudi 25 octobre à Saint-Bonnet-Tronçais (Allier) pour dénoncer la privatisation de l'Office national des forêts (ONF) et l'"industrialisation croissante" des forêts publiques. La veille, plus de 200 marcheurs, partis mi-septembre de Mulhouse, Strasbourg, Valence et Perpignan, sont arrivés en fin de journée dans la commune voisine de Cérilly, dans le cadre de leurs "Marches pour la forêt".
A l'initiative de huit syndicats de l'ONF, ces marcheurs avaient rendez-vous dans la forêt de Tronçais, connue pour son emblématique futaie Colbert et ses chênes tricentenaires, "symboles d'une gestion durable de la forêt". "On conteste le principe de gestion forestière avec une vision purement économique et une gestion des ressources humaines déplorable. La forêt n'est pas une usine à bois", dénonce le représentant syndical SNUPFEN Solidaires Philippe Berger.
"On coupe, on coupe"
"Il est urgent de réagir. On est en train de faire sauter les digues qui protègent la forêt de l'industrialisation et de la malforestation. Aujourd'hui, on nous dit qu'on n'a pas de temps à perdre pour faire des plans durables de gestion de la ressource. On coupe, on coupe", ajoute Frédéric Bedel, lui aussi représentant syndical du SNUPFEN Solidaires. "Pour la forêt, cela signifie des coupes rases, la replantation d'une seule essence, l'usage d'engrais et de pesticides, le labourage et la destruction de l'humus, etc., aboutissant à un appauvrissement des sols et une perte de la biodiversité", alerte-t-il.
Les forêts publiques, toutes gérées par l'ONF, couvrent 4,6 millions d'hectares en métropole, soit près d'un quart de la forêt française. Elles fournissent 40% du volume de bois vendu en France, selon les syndicats. "Il faut remettre à plat le financement de l'ONF. C'est maintenant qu'il faudrait investir pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique", insiste Gilles Van Peteghem, de la CFE-CGC.
Dans le viseur des syndicats également, la "privatisation des activités de service public", avec une suppression de "1 500 salariés, dont des fonctionnaires assermentés, d'ici cinq ans". Ce "manque de personnel" va conduire à des "difficultés d'application" des missions régaliennes de protection de la forêt, estiment-ils. De son côté, la direction de l'ONF a assuré qu'"aucune privatisation des forêts publiques, ni de l'ONF, n'est envisagée par l'Etat".
À cause de l’Homme, les fonds marins sont en train de se dissoudre
https://sciencepost.fr/2018/11/a-cause-de-lhomme-les-fonds-marins-sont-en-train-de-se-dissoudre/
Les émissions de carbone d’origine humaine entraînant le réchauffement du climat ont également un impact sur les océans du monde entier, désormais plus acides. Des réactions chimiques s’opèrent alors, entraînant la dissolution des fonds marins.
L’océan est ce que l’on appelle un puits de carbone : il absorbe le carbone de l’atmosphère. Et ce dernier acidifie l’eau. Dans les profondeurs océaniques, où la pression est élevée, cette eau de mer acidifiée réagit avec le carbonate de calcium retrouvé dans les coquilles d’animaux morts. En résulte alors une réaction chimique menant à la création de bicarbonate, qui dissout les fonds marins. Problème : ces réactions chimiques sont plus importantes que prévu. Les détails de l’étude sont publiés dans les Actes de l’Académie Nationale des Sciences.
L’Homme responsable
Restées stables au cours de ces derniers millénaires, ces réactions (la transformation du carbonate de calcium en bicarbonate) augmentent depuis quelques dizaines d’années, les océans étant contraints d’absorber de plus en plus de carbone. Et c’est bien l‘Homme qui en serait grandement responsable. Selon la NASA, quasiment la moitié du carbone excédant libéré dans l’atmosphère aurait été absorbé par les océans, de facto plus acides.
Des points chauds
En comparant les données océaniques disponibles (salinité, température, acidité) avec celles enregistrées avant la révolution industrielle, une équipe de chercheurs de l’Université de Princeton (États-Unis) a récemment déterminé deux choses. D’une part que le taux de dissolution des fonds marins n’est pas uniforme sur toute la planète, et d’autre part – forcément – qu’il existe des points chauds où les réactions chimiques semblent beaucoup plus importantes. Les chercheurs expliquent notamment le cas de l’Atlantique Nord-Ouest, où le carbone d’origine humaine serait responsable de 40 à 100% de la dissolution du carbonate de calcium.
Le brûlage chimique des sédiments riches en carbonates précédemment déposés a déjà commencé, et va s’intensifier et s’étendre sur de vastes zones du fond de la mer au cours des prochaines décennies et des siècles, modifiant ainsi le record géologique de la mer profonde, peut-on lire dans l’étude. L’environnement benthique des profondeurs de la mer, qui recouvre environ 60% de notre planète, est en effet entré dans l’Anthropocène (période durant laquelle les activités humaines ont un impact sur l’écosystème terrestre, ndlr)».
Source
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Le peintre Arcabas
Jean-Marie Pirot, connu sous le nom d'artiste d'Arcabas, né le 26 décembre 1926 à Trémery en Lorraine et mort le 23 août 2018 à Saint-Pierre-de-Chartreuse, est un peintre et sculpteur français. Le Lorrain, devenu Chartroussin, était un artiste reconnu en France et à l'étranger d'art sacré contemporain. Il décora de nombreuses églises en France. Son oeuvre figurative et hautement colorée puisait directement à la source biblique.
Fils d'instituteur, Jean-Marie Pirot devenu plus tard Arcabas, naît le 26 décembre 1926 à Trémery en Moselle. Arcabas passe son enfance à Metz. La première grande déchirure de sa vie est la Seconde Guerre mondiale. Comme tant d'autres Malgré-nous en Moselle annexée, Jean-Marie Pirot est incorporé de force dans l'armée allemande, et voit le sang couler à 17 ans.
Formé à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, où il est admis définitivement le 9 juin 1945 sous le n° 8541 à l'Atelier de Nicolas Untersteller (1900-1967) qui deviendra directeur de l'école en 1948. Il y a pour condisciples : Ernest Risse peintre verrier, Hubert Villaret, Geneviève Laurent, Henriette Lambert et d'autres de l'Atelier de Jean Dupas, dont le peintre fresquiste Geoffroy Dauvergne. Il se tourne vers l'enseignement à l'École des beaux-arts de Grenoble ; ce sont ses étudiants qui lui donnent son surnom.
À partir de 1953, il se fait connaître à travers une œuvre monumentale réalisée en plusieurs étapes pendant plus de 30 ans : l'ensemble d'art sacré de l'église Saint-Hugues-de-Chartreuse à St-Pierre-de-Chartreuse dans le massif du même nom, commencée en 1951 et terminée en 1986. L'église Saint-Hugues est devenue musée départemental d'art sacré en octobre 1984, lors de la donation de cette œuvre par l'artiste au Conseil général de l'Isère.
Jean-Marie Pirot est professeur titulaire, chef d'atelier de peinture à l'École des Beaux Arts de Grenoble de 1950 à 1969. Il expose à la première Biennale de Paris en 1959. De 1961 à 1972, il crée les décors et les costumes de : La Danse de la mort d'August Strindberg ; Le Journal d'un curé de campagne de Bernanos, Les Justes d'Albert Camus, avec la Comédie des Alpes L'histoire du soldat de Ramuz et Stravinsky à l'Opéra du centre national des arts du Canada. Puis, de 1969 à 1972, il est « artiste invité » par le Conseil national des arts du Canada, et professeur titulaire à l’université d’Ottawa, où il crée et dirige « l'atelier collectif expérimental ». De retour en France, il fonde un atelier d’arts plastiques « Éloge de la Main » à l'université des sciences sociales de Grenoble.
Il a reçu depuis des commandes du gouvernement français, de collectivités locales ou de communautés religieuses.
En 1994, il réalise, avec son fils Étienne, à la Cathédrale Saint-Pierre de Rennes, l'autel de célébration, le mobilier liturgique, l'ambon et la cathèdre, clipeata. Cette œuvre fut consacrée par Monseigneur Jacques Jullien, archevêque de Rennes, en 1995.
Il a réalisé le mobilier liturgique de la chapelle où est inhumé Robert Schuman à Scy-Chazelles en Moselle. Il s'agit de l'œuvre la plus importante réalisée par l'artiste dans son département d'origine.
Cependant, dauphinois de cœur, l'artiste est très présent dans différentes collections privées ou publiques en Rhône-Alpes : préfecture de Grenoble (fresque et toile), basilique de la Salette (peintures et vitraux), église œcuménique de Chamrousse (mur de lumière, tabernacle et toile), église de Pontcharra (retable), églises de Moirans, du Sappey, de l'Alpe d'Huez (vitraux de l'Église Notre-Dame-des-Neiges de L'Alpe d'Huez). Mais aussi ailleurs en France (mobilier liturgique pour la cathédrale de Saint-Malo, en collaboration avec le sculpteur Étienne ; mosaïques de l'école de Ferette en Alsace) ainsi qu'à l'étranger : à Bruxelles, Francfort, Berlin, Ottawa, Montréal (Musée des Beaux Arts), au Panama, au Japon, au Mexique et aux États-Unis. En 2008 il fut chargé de l'aménagement complet (peintures, sculptures, vitraux, céramique du sol, mobilier liturgique, chasubles) de la Chapelle de la communauté de Piturello à Torre de Roveri à Bergame en Italie ainsi que de la Campanella (5 cloches), puis de la Chapelle de la Peta, à Costa Serina : vitraux, toile, mobilier liturgique. En 2012 il est pressenti pour créer les vitraux de la basilique du Sacré-Cœur de Grenoble en cours de rénovation : 24 vitraux (de 13 m² chacun) sur le thème de la Création, qui seront réalisés par l'Atelier Berthier-Bessac. En mars 2016, les vitraux monumentaux sont inaugurés dans la basilique.
Arcabas a par ailleurs fait de nombreuses expositions, à Paris, Berlin, Bruxelles, Luxembourg, Ottawa, Bergame, Francfort, Lyon, Grenoble, Marseille ou Strasbourg.
Arcabas est mort le jeudi 23 août 2018 à l'âge de 91 ans à Saint-Pierre-de-Chartreuse (France, Isère).
Les obsèques de l'artiste Arcabas ont eu lieu mardi 28 août 2018 en l´église Saint-Hugues de Chartreuse à Saint Pierre-de-Chartreuse.
Arcabas s´est éteint le 23 août, dans sa 92ème année.
Cette figure de l´art sacré français a décoré de nombreuses églises en France, en Italie et en Belgique.
Ces derniers mois, il travaillait encore aux vitraux de la Basilique du Sacré-Coeur de Grenoble.
Le 30 novembre 2015, il était venu témoigner sur l´antenne de KTO.
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La vallée du Grésivaudan s'étend de Grenoble à Chambéry, entouré par le massif de Chartreuse à l'Ouest et la chaine de Belledonne à l'Est. Chamrousse, les 7 Laux, le Col de Marcieu, Saint-Hilaire du Touvet, le Collet d'Allevard et l'espace du Barioz sont autant de possibilités de vivre la montagne en famille ou entre amis cet hiver. Au-delà de la glisse, les vacances à la montagne sont l'occasion de découvrir, pour les petits comme pour les grands, de nouvelles activités. Rendez-vous dans la vallée du Grésivaudan cet hiver pour vivre de nouvellesaventures ! |
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On découvre de nouvelles sensations en Fat Bike de jour ou de nuit aux 7 Laux On teste la vitesse sur neige en VTT ! Dévalez les pistes autrement en vous essayant au Fat Bike, ce vélo à roues larges qui permet de rouler sur la neige. Une expérience magique pour les amateurs de sensations tout en profitant des vues exceptionnelles de la vallée. Et pour vivre des moments toujours plus forts, l'aventure se tente de jour mais est à découvrir aussi à la nuit tombée ! |
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On glisse en snowtubing à Chamrousse Assis sur une grande bouée, vous dévalerez seul ou à plusieurs une pente aménagée de virages et chicanes spécialement conçus pour l'occasion. Un téléski de 200m (à partir de 5 ans) vous remonte pour pouvoir recommencer à l'infini... Vitesse et sensations fortes garanties ! Venez vous amuser sur des parcours sécurisés, totalement façonnés en neige, avec une équipe pour vous accueillir et vous encadrer. |
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On prend de la hauteur avec l'Arctic Park au Collet d'Allevard L'Arctic Park est un parcours aventure éphémère, de l'accrobranche version hiver à pratiquer au-dessus d'un torrent glacé ! Une activité habituellement pratiquée en été que l'on peut découvrir sous la neige pour des sensations encore plus impressionnantes ! Entre tyroliennes, pont suspendus et autres obstacles, le parcours sera semé d'embûches... L'activité est encadrée par un guide de Haute Montagne. On enquête avec le Pley'scape game aux 7 Laux Un tout nouveau jeu d'enquête sur le thème de la montagne : la tempête fait rage, 5 personnes se retrouvent coincées au refuge « Va l'eau » tandis qu'un avion vient de s'écraser dans la montagne. L'une d'entre elle a tout intérêt à ce que les survivants du crash (s'il y en a !) ne soient pas secourus et empoisonne le vin chaud servi. Il s'agira, pour ces 5 individus qui ne se connaissent pas, de découvrir qui est l'intrus du groupe et de trouver l'antidote au poison... s'ils ne veulent pas être terrassés dans l'heure... Sur réservation au 07 81 09 97 01 On construit son igloo au Col de Marcieu |
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A l'Evasion au Naturel, au Col de Marcieu, Frédéric Desautel vous accueille dans son éco-centre au cœur de la forêt. Il vous propose de nombreuses activités nature dédiées aux petits comme aux grands et notamment la construction d'igloos ! Après une balade sur la trace des animaux, Frédéric vous enseignera les techniques de construction d'un igloo pour vous laisser ensuite tenter l'expérience et construire le votre ! Cet amoureux de la montagne peut aussi vous emmener faire un tour en raquette à la tombée de la nuit sur la trace des animaux de Chartreuse : rien de tel que d'entendre le crissement de la neige sous ses pieds quand le soleil se couche à travers les arbres... |
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Communiqué de presse Le 13 novembre 2018 |
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DES ACTIVITÉS INSOLITES À DÉCOUVRIR TOUT L'HIVER EN FAMILLE DANS LA VALLÉE DU GRÉSIVAUDAN |