Merci Pierre-Jean Llorens pour ce partage :
Mots-clés : Amour
Résumé :Ce qui devait être une aventure de passage est devenu l’histoire de toute une
vie. Il m’a fallu plusieurs années de vie commune pour me décider à déclarer ma flamme à ma compagne de fortune, Kayak, mon amour.
C’est en feuilletant les pages de notre histoire comme on savoure un album de famille, que j’ai découvert, à ses vingt-cinq printemps, qu’elle avait failli chavirer à six reprises et qu’à chaque fois, j’avais remué ciel et terre pour la ressusciter.
J’ai passé des nuits blanches à travailler comme quatre, sacrifié des vacances, raté des moments clés dans ma vie familiale, négligé ma santé pour elle, enfoncé des portes jusqu’au décideur intouchable au fin fond de sa tour d’ivoire, décliné des offres alléchantes pour la quitter, négocié ce qui semble non négociable et, même, bravé des interdits ! Et vous, jusqu’où iriez-vous pour sauver votre boîte ?
Dans ce livre, Habib Oualidi nous replonge dans les six périodes de crise qui ont marqué l’histoire de Kayak, sa petite entreprise. Quelles sont les erreurs qu’un entrepreneur doit absolument éviter ?
Comment redresser la barre ? C’est tout l’objet de cet ouvrage qui décortique des situations vécues pour en extraire des leçons que l’on n’apprend pas dans les écoles.
Des leçons de toute une vie. Ou plutôt celles des sept vies de la petite embarcation lilloise.
A la fin de l’ouvrage 50 leçons de vie pour bien entreprendre !
Kayak, mon amour : Jusqu'où iriez-vous pour sauver votre boîte ?
Éditeur : Pomdam éditions
Collection / Série : Entreprise ; 1
Prix de vente au public (TTC) : 25 €
320 pages ; 23,5 x 15,5 cm ; broché

Je ne sais dire si notre amour est fusionnel ou passionnel, mais une chose est sûre ; il a toujours été particulier et ne ressemble à aucun autre. Pourtant, quand on s’est rencontrés en 1996, ça n’a pas été le coup de foudre. Cela ne devait être qu’une aventure de passage, mais au fil du temps, elle a fini par me happer, corps et âme. Je me lève en pensant à elle et me couche en ne pensant plus qu’à elle. Il y a des jours où elle accapare chaque seconde de mon existence, me poussant à reléguer au second plan ma vie familiale, mes passions et même ma santé.
J’ai renoncé à bien des rendez-vous chez mon médecin pour être à son chevet et, bien souvent, je me suis battu pour la soigner, la protéger, la sauver et la faire grandir. C’est loin d’être un amour secret, car tous mes proches la connaissent et savent à quel point je suis attaché à elle.
Finalement, depuis que je l’ai rencontrée, je ne l’ai plus quittée. Elle est devenue ma compagne, une raison de vivre. Elle s’appelle Kayak, j’ai croisé son chemin quand elle avait cinq ans, elle n’est plus toute jeune aujourd’hui, mais c’est ma petite entreprise et elle a connu bien des crises !
Souple, agile, svelte et très active, Kayak porte bien son nom. Un nom, soigneusement choisi, à l’antithèse des grands paquebots de la communication. Ce qui en a fait, dès le départ, une embarcation à taille humaine, apte à affronter les courants et les tempêtes, mais pas assez solide pour braver des tsunamis.
A l’heure où j’écris ces mots, Kayak est une agence de communication en pleine expansion et qui fête ses 25 ans. Ses prestations sont aussi bien appréciées par des grandes marques, des institutions que par des petites entreprises ou des porteurs de projets. Son chiffre d’affaires a doublé en 2015 et ses clients n’hésitent pas à signer avec elle des contrats dans la durée. Mais sa vie n’a pas toujours été aussi rose. À six reprises, elle a failli chavirer en frôlant la faillite.
Comme les félins, elle a vécu sept fois et à chaque fois, tel un Phénix, j’ai déployé toutes mes forces pour la faire renaître de ses cendres. Comment Kayak a-t-elle été mise à flot ? Quelles ont été les causes de ses naufrages ? Comment s’en est-elle sortie à chaque fois ? C’est tout l’objet de cet ouvrage qui a pour vocation de décortiquer des situations vécues et d’en extraire les leçons que l’on n’apprend pas dans les écoles, aussi grandes soient-elles. Des leçons de toute une vie. Ou plutôt celles des sept vies de notre petite embarcation.
Bon nombre de situations devraient rappeler celles vécues par des millions d’autres entrepreneurs dans le monde. Bon nombre de managers, lorsqu’ils dépassent une difficulté, continuent souvent à aller de l’avant sans plus jamais regarder en arrière. C’est justement cette absence de rétroviseurs que mes chroniques cherchent à combler. En revisitant quelques situations critiques du passé, elles invitent à nous interroger sur les facteurs qui mettent souvent une entreprise en péril et, surtout, ceux qui permettent de la sauver.
Alors, pour ceux qui m’accorderont le bénéfice du vieux singe qui en a vu des vertes et des pas mûres, je veux dire que cet ouvrage n’a d’autre prétention que de livrer quelques tranches de vie, qui sont autant de leçons pour apprendre à retomber sur ses pattes.
Et la première de ces leçons, sans doute la plus évidente, est que la difficulté pour un entrepreneur n’est pas de créer une entreprise, mais d’en assurer la pérennité. Les phases de création et de lancement sont certainement les plus exaltantes dans le cycle de vie d’une entreprise ou d’un projet.
Quant aux phases de développement, elles sont souvent jalonnées d’embûches. La pression fiscale, la concurrence croissante, le rétrécissement des marchés, la crise financière, la versatilité de la demande, la gestion des ressources humaines et la mondialisation de l’économie sont autant de facteurs qui peuvent affecter le moral des plus optimistes.
Bien souvent, après les jouissances de la procréation, l’entrepreneur est mis à l’épreuve par une succession d’aléas. Difficultés de conquête, gonflement des charges, perte de clientèle et absence de trésorerie vont devenir ses lots quotidiens. Ces préoccupations sont parfois si pesantes qu’elles finissent par transformer ses rêves en cauchemars. La succession des désillusions, dans la vie d’une entreprise, est le principal facteur d’écrémage entre les rêveurs et les entrepreneurs dans l’âme. Aussi reconnaît-on, souvent, ces derniers par une force de caractère cultivée par la quête de liberté, la recherche d’indépendance et l’envie d’entreprendre, bien plus que par la course à l’enrichissement personnel.
Sans forcément s’en rendre compte, un entrepreneur développe des sentiments, des émotions et un attachement particulier à son entreprise. Lorsqu’il en est le créateur, elle est considérée comme son bébé, sa progéniture. Lorsqu’il s’agit d’une acquisition, d’une intégration ou d’une rencontre ayant eu lieu à un âge avancé de l’entreprise, cette dernière est alors comparée à un conjoint, à un amant ou à une maîtresse. Quant aux cadres et aux salariés les plus impliqués, ils vont la considérer comme une mère qui leur donne à manger et pour laquelle ils ne tolèrent aucune insulte.
Comme pour un être cher, l’entrepreneur va s’exalter à le voir naître, s’inquiéter lorsqu’il tousse et s’effondrer à son chevet si, par malheur, cet être est atteint d’une maladie grave. Pas étonnant qu’il puise dans ses réserves pour se dépasser et déployer tout ce qui est en son pouvoir pour sauver sa progéniture ou l’amour de sa vie. L’issue de chaque situation va dépendre du degré de sa gravité, mais aussi et surtout de la capacité de l’entrepreneur à pouvoir l’affronter et y faire face.
Pour ma part, ce qui devait être une aventure de passage est devenu l’histoire de toute une vie. Il m’a fallu vingt ans de vie commune pour me décider à déclarer ma flamme à ma compagne de fortune, Kayak, mon amour. C’est en feuilletant les pages de notre histoire comme on savoure un album de famille, que j’ai découvert, à ses vingt-cinq ans, qu’elle avait failli chavirer à six reprises et qu’à chaque fois, j’avais remué ciel et terre pour la ressusciter.
J’ai passé des nuits blanches à travailler comme quatre, sacrifié des vacances, raté des moments clés dans ma vie familiale, négligé ma santé pour elle, puisé sur mes deniers personnels jusqu’au dernier kopeck, fait des présentations dans une langue que je ne maîtrisais pas, enfoncé des portes jusqu’au décideur intouchable au fin fond de sa tour d’ivoire, décliné des offres alléchantes de la quitter, négocié ce qui semble non négociable et, même, bravé des interdits !
Et vous, jusqu’où iriez-vous pour sauver votre boîte ?
https://www.youtube.com/watch?v=kZS2fw4xAeU
Kayak, mon amour : Jusqu'où iriez-vous pour sauver votre boîte ?Éditeur : Pomdam éditions Collection / Série : Entreprise ; 1
Prix de vente au public (TTC) : 25 € 320 pages ; 23,5 x 15,5 cm ; broché Mots-clés : Amour Résumé :Ce qui devait être une aventure de passage est devenu l’histoire de toute une vie. Il m’a fallu plusieurs années de vie commune pour me décider à déclarer ma flamme à ma compagne de fortune, Kayak, mon amour. ![]() Je ne sais dire si notre amour est fusionnel ou passionnel, mais une chose est sûre ; il a toujours été particulier et ne ressemble à aucun autre. Pourtant, quand on s’est rencontrés en 1996, ça n’a pas été le coup de foudre. Cela ne devait être qu’une aventure de passage, mais au fil du temps, elle a fini par me happer, corps et âme. Je me lève en pensant à elle et me couche en ne pensant plus qu’à elle. Il y a des jours où elle accapare chaque seconde de mon existence, me poussant à reléguer au second plan ma vie familiale, mes passions et même ma santé. J’ai renoncé à bien des rendez-vous chez mon médecin pour être à son chevet et, bien souvent, je me suis battu pour la soigner, la protéger, la sauver et la faire grandir. C’est loin d’être un amour secret, car tous mes proches la connaissent et savent à quel point je suis attaché à elle. Finalement, depuis que je l’ai rencontrée, je ne l’ai plus quittée. Elle est devenue ma compagne, une raison de vivre. Elle s’appelle Kayak, j’ai croisé son chemin quand elle avait cinq ans, elle n’est plus toute jeune aujourd’hui, mais c’est ma petite entreprise et elle a connu bien des crises !
Souple, agile, svelte et très active, Kayak porte bien son nom. Un nom, soigneusement choisi, à l’antithèse des grands paquebots de la communication. Ce qui en a fait, dès le départ, une embarcation à taille humaine, apte à affronter les courants et les tempêtes, mais pas assez solide pour braver des tsunamis. A l’heure où j’écris ces mots, Kayak est une agence de communication en pleine expansion et qui fête ses 25 ans. Ses prestations sont aussi bien appréciées par des grandes marques, des institutions que par des petites entreprises ou des porteurs de projets. Son chiffre d’affaires a doublé en 2015 et ses clients n’hésitent pas à signer avec elle des contrats dans la durée. Mais sa vie n’a pas toujours été aussi rose. À six reprises, elle a failli chavirer en frôlant la faillite. Comme les félins, elle a vécu sept fois et à chaque fois, tel un Phénix, j’ai déployé toutes mes forces pour la faire renaître de ses cendres. Comment Kayak a-t-elle été mise à flot ? Quelles ont été les causes de ses naufrages ? Comment s’en est-elle sortie à chaque fois ? C’est tout l’objet de cet ouvrage qui a pour vocation de décortiquer des situations vécues et d’en extraire les leçons que l’on n’apprend pas dans les écoles, aussi grandes soient-elles. Des leçons de toute une vie. Ou plutôt celles des sept vies de notre petite embarcation. Bon nombre de situations devraient rappeler celles vécues par des millions d’autres entrepreneurs dans le monde. Bon nombre de managers, lorsqu’ils dépassent une difficulté, continuent souvent à aller de l’avant sans plus jamais regarder en arrière. C’est justement cette absence de rétroviseurs que mes chroniques cherchent à combler. En revisitant quelques situations critiques du passé, elles invitent à nous interroger sur les facteurs qui mettent souvent une entreprise en péril et, surtout, ceux qui permettent de la sauver.
Alors, pour ceux qui m’accorderont le bénéfice du vieux singe qui en a vu des vertes et des pas mûres, je veux dire que cet ouvrage n’a d’autre prétention que de livrer quelques tranches de vie, qui sont autant de leçons pour apprendre à retomber sur ses pattes. Et la première de ces leçons, sans doute la plus évidente, est que la difficulté pour un entrepreneur n’est pas de créer une entreprise, mais d’en assurer la pérennité. Les phases de création et de lancement sont certainement les plus exaltantes dans le cycle de vie d’une entreprise ou d’un projet. Quant aux phases de développement, elles sont souvent jalonnées d’embûches. La pression fiscale, la concurrence croissante, le rétrécissement des marchés, la crise financière, la versatilité de la demande, la gestion des ressources humaines et la mondialisation de l’économie sont autant de facteurs qui peuvent affecter le moral des plus optimistes. Bien souvent, après les jouissances de la procréation, l’entrepreneur est mis à l’épreuve par une succession d’aléas. Difficultés de conquête, gonflement des charges, perte de clientèle et absence de trésorerie vont devenir ses lots quotidiens. Ces préoccupations sont parfois si pesantes qu’elles finissent par transformer ses rêves en cauchemars. La succession des désillusions, dans la vie d’une entreprise, est le principal facteur d’écrémage entre les rêveurs et les entrepreneurs dans l’âme. Aussi reconnaît-on, souvent, ces derniers par une force de caractère cultivée par la quête de liberté, la recherche d’indépendance et l’envie d’entreprendre, bien plus que par la course à l’enrichissement personnel.
Sans forcément s’en rendre compte, un entrepreneur développe des sentiments, des émotions et un attachement particulier à son entreprise. Lorsqu’il en est le créateur, elle est considérée comme son bébé, sa progéniture. Lorsqu’il s’agit d’une acquisition, d’une intégration ou d’une rencontre ayant eu lieu à un âge avancé de l’entreprise, cette dernière est alors comparée à un conjoint, à un amant ou à une maîtresse. Quant aux cadres et aux salariés les plus impliqués, ils vont la considérer comme une mère qui leur donne à manger et pour laquelle ils ne tolèrent aucune insulte. Comme pour un être cher, l’entrepreneur va s’exalter à le voir naître, s’inquiéter lorsqu’il tousse et s’effondrer à son chevet si, par malheur, cet être est atteint d’une maladie grave. Pas étonnant qu’il puise dans ses réserves pour se dépasser et déployer tout ce qui est en son pouvoir pour sauver sa progéniture ou l’amour de sa vie. L’issue de chaque situation va dépendre du degré de sa gravité, mais aussi et surtout de la capacité de l’entrepreneur à pouvoir l’affronter et y faire face.
Pour ma part, ce qui devait être une aventure de passage est devenu l’histoire de toute une vie. Il m’a fallu vingt ans de vie commune pour me décider à déclarer ma flamme à ma compagne de fortune, Kayak, mon amour. C’est en feuilletant les pages de notre histoire comme on savoure un album de famille, que j’ai découvert, à ses vingt-cinq ans, qu’elle avait failli chavirer à six reprises et qu’à chaque fois, j’avais remué ciel et terre pour la ressusciter. J’ai passé des nuits blanches à travailler comme quatre, sacrifié des vacances, raté des moments clés dans ma vie familiale, négligé ma santé pour elle, puisé sur mes deniers personnels jusqu’au dernier kopeck, fait des présentations dans une langue que je ne maîtrisais pas, enfoncé des portes jusqu’au décideur intouchable au fin fond de sa tour d’ivoire, décliné des offres alléchantes de la quitter, négocié ce qui semble non négociable et, même, bravé des interdits !
Et vous, jusqu’où iriez-vous pour sauver votre boîte ? |