Kinder lance son Baromètre de la relation parents-enfants
et présente les résultats de sa première étude
sur le temps passé ensemble*.
Plus de 9 parents sur 10 (93%) estiment qu’il n’y a pas de plus grand succès dans la vie que d’être un bon parent.
Pourtant, les parents d’aujourd’hui ont l’impression de ne pas en faire assez : seuls 40% s’attribuent une note de 8/10 à 10/10** et 57% culpabilisent de ne pas passer assez de temps avec leurs enfants. En cause : le travail, les tâches ménagères, ou encore le temps que l’on prend pour soi. Néanmoins, les enfants ressentent moins le stress de leurs parents et la relation parents-enfants est jugée bonne par 89% des parents comme des enfants. Un chiffre qui démontre que chaque moment passé ensemble compte : plus que le nombre d’heures, c’est la complicité, au travers des activités partagées et des mots échangés, qui marquent la relation parents/enfants.
Etre une bonne mère et un bon père quand on manque de temps : un défi pour les parents d’aujourd’hui.
Plus de 9 parents sur 10 (93%) estiment qu’il n’y a pas de plus grand succès dans la vie que d’être un bon parent et 96% déclarent que les moments passés en famille sont ceux qu’ils préfèrent.
Au quotidien, ils doivent cependant conjuguer ces aspirations avec des contraintes de temps et de stress :
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60% des parents pensent que la vie va trop vite et se sentent de plus en plus dépassés.
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Près d’un parent sur deux (47%) se déclare stressé voire très stressé.
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85% d’entre eux expriment un besoin de lâcher prise.
« La fonction parentale est devenue tellement complexe que les parents sont un peu perdus. Les objectifs de l’éducation des enfants depuis la naissance ont radicalement changé autour des années 70. Il y a eu un changement considérable dans la perception qu’on avait de l’enfant, grâce aux études et aux travaux qui ont démontré que l’enfant était un être doué de potentiel et de compétences. A partir de ce moment, les parents ont eu pour mission de stimuler ces compétences et de faire en sorte que l’enfant accède à son potentiel intellectuel, physique et affectif. Chaque enfant est différent et a son potentiel, d’où la difficulté de la fonction parentale. Il n’y a pas de vérité applicable à tous » explique Daniel Marcelli, Pédopsychiatre.
Parents comme enfants aimeraient passer plus de temps ensemble :
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La moitié des parents et des enfants interrogés regrette ne pas passer assez de temps ensemble en tête-à-tête et particulièrement pendant la semaine.
« Quand les parents et les enfants expriment le besoin de passer plus de temps ensemble, il faut y voir un paradoxe : plus le temps passé avec les parents est satisfaisant, plus l’enfant considère qu’il n’y en a pas assez. Quand on fait quelque chose qui nous fait plaisir on trouve toujours que ça va trop vite et que ça n’arrive pas assez souvent. C’est également, en miroir, l’expression du plaisir relatif des parents à passer du temps avec leurs enfants » complète Daniel Marcelli.
Des parents qui culpabilisent mais des enfants épanouis dans leur relation avec leurs parents.
Le manque de temps et le stress qui l’accompagne influencent l’image que les adultes ont de leur parentalité :
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57% des parents culpabilisent de ne pas passer assez de temps avec leur enfant.
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Le manque de patience est ce qui les fait le plus culpabiliser vis-à-vis de leur enfant (54%).
« Il est important que les parents ne culpabilisent pas quand ils prennent du temps pour eux. Souvent, ils culpabilisent moins d’aller au travail car c’est une contrainte à laquelle ils se peuvent se soustraire, contrairement à leurs loisirs. Pourtant, les enfants ont une perception assez réaliste du monde et quand maman part faire de la gym, par exemple, ils savent très bien que quand maman va revenir, elle se sentira bien, qu’elle sera détendue et ils préfèrent ça, même si elle n’est pas là pendant 30 minutes. »
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36% des parents s’en veulent de faire autre chose quand ils passent du temps avec leur enfant.
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Ils sont également près d’1 sur 2 (47%) à culpabiliser de manquer de temps avec leurs enfants. En cause, le travail (76%) ou encore les tâches ménagères (46%).
« Ce qui est important dans la relation parents/enfants, ce n’est pas l’aspect quantitatif du temps, c’est l’aspect qualitatif, la disponibilité de l’autre. Dans la période qu’on appelle « référence sociale » qui précède l’apprentissage du langage (entre 8-10 mois et 18 mois, 2 ans), les enfants sont très sensibles à l’indisponibilité des parents. C’est une période fondamentale de développement social pendant laquelle l’enfant a absolument besoin d’accaparer ses parents et le parent ne peut pas faire autre chose en la présence de son enfant. Plus l’enfant grandit, plus les parents sont libres. L’enfant est tout à fait capable de comprendre que tout en surveillant ses devoirs, maman ou papa peut vérifier ses emails ou travailler sur son ordinateur » précise Daniel Marcelli.
Pourtant, du point de vue des enfants :
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74% des enfants jugent que leurs parents s’occupent suffisamment voire trop, d’eux.
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81% des enfants interrogés déclarent que leurs parents sont « forts » pour leur apprendre des choses et 75% pour répondre à leurs questions.
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72% déclarent que leurs parents font attention à eux et 72% considèrent qu’ils savent les rassurer quand ils ont peur.
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71% affirment qu’ils savent les consoler lorsqu’ils ont des chagrins.
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Les enfants estiment que leurs parents leur donnent des conseils juste comme il faut (71%), les encouragent (70%) et les félicitent (68%) juste assez souvent
« C’est très encourageant de voir que l’éducation positive est rentrée dans les mœurs. On sait maintenant que ce n’est pas en disqualifiant l’enfant qu’on le soutient. On peut dire qu’on est face à une éducation par l’encouragement, par la reconnaissance et par la positivité » se félicite Daniel Marcelli. « Je trouve que ça témoigne d’un épanouissement certain de la cellule familiale. »
Des activités et des mots échangés qui marquent positivement la relation parents-enfants.
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Parmi les activités partagées par les enfants et les parents, rire et s’amuser (74% des parents et 68% des enfants) et discuter (79% des parents, 63% des enfants) font partie des moments les plus cités.
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Parents et enfants s’accordent sur les activités qu’ils préfèrent faire ensemble :
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Des câlins (34%/29%)
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Rire, s’amuser (33%/36%)
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Se promener, faire une activité ou du sport ensemble (31%/24%).
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Le top 3 des phrases les plus souvent énoncées par les parents est révélateur de cette complicité :
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Parents comme enfants citent « C’est bien ! »
en 1ère position (65%/59%), -
la contrainte partagée des devoirs en 2ème position avec les phrases « tu as bien travaillé » côté parents (59%) et « fais tes devoirs » côté enfants (56%),
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et « Je t’aime ! » en 3ème position (57%/55%).
« Concernant le fait de s’amuser, on voit une vraie évolution. Si vous interrogiez les parents d’il y a 30 ou 50 ans, vous constateriez que les adultes ne jouaient pas avec les enfants. C’est très positif pour le développement de l’enfant, cette nostalgie du jeu. Concernant les devoirs, on voit qu’ils sont perçus comme une contrainte pour les enfants comme les parents et une entrave au plaisir d’être ensemble. On préfère de loin partager les bons moments » conclut Daniel Marcelli.
François-Xavier Martin-Prével, Chef de Groupe Kinder à propos du Baromètre Kinder de la Relation parents-enfants :
« Kinder accompagne le quotidien des familles depuis plus de 50 ans. Il nous semble donc naturel de nous intéresser à ce quotidien. Avec la mise en place de ce baromètre nous souhaitons avant tout démontrer à tous la qualité de la relation parents/enfants et déculpabiliser les familles. Nous vivons dans une société qui va toujours plus vite, le temps manque et les parents ont l’impression de ne jamais en faire assez pour leur enfant. Pourtant, l’étude que nous avons menée avec Ipsos nous prouve le contraire. Les enfants sont tout à fait bienveillants avec leurs parents et sont marqués positivement par les petits moments passés ensemble. »
* Étude Ipsos, Département Tendances & Prospective, pour Kinder réalisée du 30 novembre au 5 décembre 2016 auprès d’un échantillon représentatif de 501 parents d’enfants âgés de 7 à 15 ans et 501 enfants âgés de 7 à 15 ans (les cibles ont été interrogées par binôme parent-enfant au sein d’un même foyer).
** sur une échelle de 1 « le parent qu’il ne faudrait surtout pas être » à 10 « le parent idéal ».
Pour retrouver l’infographie vidéo de l’étude : http://nos-engagements.kinder.fr/
Pour retrouver la campagne Kinder « Regards Croisés » : https://www.youtube.com/user/equipekinder
Pour contribuer à la discussion sur le sujet de la relation parents-enfants : club.kinder.fr/etre-parent