Depuis les années 1991, nous suivons la courbe du chômage, tel un enfant fragile ballotté dans un « 8 » de grande Foire du Trône. Certaines années, la roue tourne plus vite et laisse s'écheoir tous ceux et toutes celles qui souffrent de tournis et s'écrasent au sol faute d'avoir su ou pu voler. La fragilité de l'être humain ! Sans moral, le physique ne suit pas. Sans

moyens financiers décents pour survivre, la dignité en prend pour son grade. L'efficience ne peux être au rendez-vous de la nécessaire dynamique de recherche. Qu'il s'agisse de jeunes en devenir ou de seniors en perte de vitesse, toutes les couches de notre société sont touchées. Les plus démunis, les moins dotés d'aptitudes professionnelles, trinquent derechef et y laisse des plumes.

 

La France deviendrait elle une vieille fille coquette qui ne souhaite pas dévoiler ses vilains dessous ? A tous les niveaux de la société de notre nation, nous ne pouvons que constater l'ampleur d'un phénomène. Celui qui consiste à ne surtout pas voir, à ne pas montrer, à ne pas laisser paraître, cette misère qui gagne nos campagnes, nos villes, notre pays. Sans tomber dans l'exagération, nous ne pouvons que nous étonner et constater. Certaines questions peuvent se poser.

 

Pourquoi des communes privilégient dans leur gestion immobilière, par exemple, comme ça en passant, les français dits « moyens » aptent à payer leurs loyers ? H.L.M. (habitation à loyer modéré) : « En 1945 le transfert de la tutelle des habitations à bon marché du ministère de la Santé au ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, présida à la naissance des HLM. » « 4,3 millions de ménages habitent une HLM en France à la fin des années 2000, soit près de dix millions d'habitants. Près d'un tiers ont été construits après 1985. Il est question d'une crise des HLM, en raison d'un manque de logements. Ce manque serait dû à une vacance parfois trop élevée, à un manque d'investissement de certains organismes, à une baisse des subventions (l'État concentrant ses efforts sur les avantages fiscaux et les aides personnelles APL) (source Wikipédia). »

 

Parlons des nouveaux retraités qui, pour l'heure, en fonction évidemment de leurs niveaux de cotisations individuelles, patissent déjà d'une réelle baisse de leurs ressources. Cela s'entend, évidemment, pour des niveaux de rémunérations professionnelles parmi les plus bas des tranches fiscales.. Depuis 1991, celles et ceux qui se retrouvent, dans la cinquantaine bien tassée, aux portes de la retraite avec des trimestres de cotisations manquants faute de salaires et donc de travail, vont se retrouver pénaliser pour ne pas dire « punis ». C'est globalement fini le temps où l'on dénonçait les chômeurs comme des feignants. S'il en reste encore, malheureusement, la plupart n'ont pas opté pour ce système du « hors circuit ». Combien sont ceux et celles qui ont soit entendu mais plus souvent pensé « au handicap de l'âge » ? Cette population de plus en plus nombreuse va payer la « double peine ».

 

Alors lorsque l'on constate que l'INPI démontre toujours son incapacité à nous proposer des résultats de sondages d'une période supérieure à N-2 ou 3, comment voulez vous que les français en général puissent vraiment prendre la réelle mesure de la pauvreté en France ? Les communes ne veulent pas de miséreux chez elles. Les politiques s'engagent dans des joutes verbales qui ne satisfont qu'eux mêmes et qui désolidarisent les français face à ce piteux spectacle. Comment voulez vous que le moral des troupes remonte quand vous avez de fieffés bougres à leur tête qui s'évertuent à nous jouer les pièces du ridicule pour ne pas dire pire?

 

La France veut montrer ses fastes à la terre entière mais sa pauvreté s'étend comme la peste. Qui saura, dans les décennies à venir, prendre les bonnes décisions pour le bien de tous et non pour les intérêts de quelqu'uns ? Qui sera ce guerrier solitaire qui saura, voudra braver cette France profonde attachée, souvent avec aveuglement, à ses pré-requis, ses avantages sans voir ses inconvénients ?

 

Ouvrez les yeux, tous, et redevenez des humains humanistes où la notion de solidarité ne consiste pas uniquement à verser quelques dons, quelques piécettes, pour vous donner bonne conscience.

 

La détresse de ces laissés pour compte vous regardent, observent leurs élus locaux, surtout ceux qui refusent d'aider l'implantation d'une épicerie sociale et solidaire par exemple. Personne, vraiment personne n'est à l'abri de tomber de son arbre haut perché. La misère touche de plus en plus des familles entières. Les systèmes de retraite laissent à présager le pire dans les années à venir. Les mentalités changent. Le fonctionnement social passe avant tout par les hommes avant même les moyens, même si l'un ne va pas sans l'autre. Mais sans un regard bienveillant, des actions solidaires investies de nos politiques, il sera bien trop tard, le moment venu, de dire « mais il fallait faire quelque chose ». Ouvrez les yeux et n'attendez pas une à trois générations complètes et plus de « nouveaux pauvres » pour réagir fermement. La France s'appauvrit et l'autruche se déplume de ses plus beaux atours.

 

 

France Lumiere

Auteur e book

Livre broché

« La Toile de votre réseau »

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