de France Lumiere
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L'article R 326-2 du Code de la Route régit la mission de l'expert. Cet article précise, entre autre les conditions d'exercice
d'un expert en automobile qui sont « incompatibles avec l'exercice de la profession d'assureur ou tous actes de nature à porter atteinte à son indépendance ».
L'indépendance de l'expert vis à vis de son donneur d'ordre doit être avérée. La plupart du temps il s'agit des assureurs qui se professionnalisent à réduire leurs dépenses principalement, celles concernant le remboursement des sinistres. Il est demandé aux experts de respecter les objectifs de « coût moyen de réparation ». L'assureur assure sa pression sur l'expert au nombre de missions qui lui sont confiées.
« Rapport/coût/performances » : voilà le deal du marché. Et cela au détriment de l'automobiliste dans certains cas. Alors, il est intéressant de se demander pourquoi les experts envoient les véhicules à la casse directement … le plus souvent possible. Les devis ne correspondent pas à la réalité et sont soustraits de l'estimation, en particulier au niveau des pièces. Cette pression des assureurs se reporte sur les réparateurs automobile puisqu'aussi bien les automobilistes sont dirigés vers des garages agréés. Par l'intermédiaire des experts, les assureurs influencent les réparateurs afin qu'ils baissent leurs tarifs habituels et accordent des ristournes supplémentaires. A l'inverse, selon les cas, les factures peuvent être gonflées à l'excès afin de flirter avec la classe « véhicule économiquement irréparable. La voiture ne sera pas réparée et peut être vendue à l'assureur soit fera l'objet d'une récupération dans son état actuel.
Le ratio est simple : montant des réparations, prix de la voiture = véhicule économiquement irréparable. La base de calcul se situe à 80/90 % de la valeur du véhicule selon les assureurs. En fonction de la valeur du véhicule, celui ci sera réparé ou non. La classification « irréparable » désengage l'expert vis à vis de ses donneurs d'ordre, très regardants, qui ne se voit pas « noté » et/ou « évalué » par eux sur ce dossier. Et puis, si l'on y regarde de plus près, le marché de l'automobile ne souffre t il pas d'une certaine désaffection des consommateurs, en neuf et en occasion sur l'année écoulée ? Une sorte de lobbying ?
Attention aux effets pervers comme souvent en la matière. En bridant la liberté d'action des experts dans leurs analyses pour contenter les assurances, cela pourrait bien ouvrir d'autres portes à la liberté individuelle. Certains consommateurs automobilistes, peu scrupuleux peuvent détourner, à leurs avantages, cet état de fait. En effet, ils ne réalisent pas une économie d'échelle s'il y a baisse des coûts de réparation s'il y a une prise en charge par son assurance. Il ne peut espérer une quelconque diminuation de sa cotisation par exemple. Il paiera en revanche plein pot s'il doit payer de sa poche une réparation non prise en charge.
Qu'en est il des revendeurs automobiles ?
Faut-il alors amener l'expert à corriger son expertise soit en augmentant la valeur du véhicule, soit en faisant diminuer le prix des réparations ? L'automobiliste peut se tourner vers une plate-forme nationale de gestion de sinistres 100 % indépendantes axée vers la défense des consommateurs en cas d'accident responsable ou pas. La liste d'experts existe : www.experts-auto-independants.com du SEI.
France Lumiere
Auteur e book
Livre broché
« La Toile de votre réseau »
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