En effet Pierre Jean Llorens ... est ce le travers de l'habitude, du désintérêt, de l'omission ...un bon rappel en cette période de l'année où les déplacements font oublier parfois ses obligations citoyennes de la protection de la nature :

Remplacement des sacs plastiques pour emballer les fruits et légumes en vrac, par des sacs papiers ou biodégradables, ou le

sac caba spécial vente en vrac.

 

http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/33029/une-pollution-dont-nous-sommes-tous-responsables.php

L'Union européenne est bien décidée à faire la chasse aux sacs plastiques, y compris ceux recyclables et réutilisables. Elle souhaite d'ici à 2017 réduire de moitié leur utilisation au sein de l'Union européenne et aboutir à une baisse de 80% à l'horizon 2019.

 

La France adhère à 100% à cet objectif, puisqu'elle rend déjà obligatoire depuis le 1er janvier 2014, la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) sur les sacs plastiques, afin de réduire la quantité de sacs émis annuellement sur le territoire.

Les députés du Parlement européen ont voté pour :

 

la réduction de l'utilisation de sacs plastiques légers, avec la création d'une taxe liée à l'utilisation des sacs plastiques dans le secteur alimentaire. Le secteur non-alimentaire pourrait aussi être concerné ;
une dérogation tarifaire pour les sacs biodégradables et compostables ;
le remplacement progressif des sacs plastiques légers utilisés pour emballer les fruits et légumes en vrac, par des sacs recyclés en papier ou des sacs biodégradables et compostables d'ici 2019.

Soulignons que le sac plastique est composé de polyéthylène, une matière produite à partir du pétrole. D'un autre côté, la fabrication d'un sac papier (pâte à papier) est très énergivore, notamment en eau, et les capacités de résistance du sac font parfois défaut.

 

Si sur les marchés français, le sac papier a déjà bonne place, par contre dans lessupermarchés les fruits et légumes achetés en vrac sont généralement placés par les consommateurs dans un sac plastique (hygiène et commodité), si l'étiquette du prix ne peut pas être collée directement sur le produit (régime de bananes, melon, poivron, poireau, avocat, concombre, courgette, aubergine, papaye, ...).

 

La solution pourrait tout naturellement venir de l'innovation avec la fabrication par les distributeurs, de sacs cabas à compartiments réutilisables, spéciaux pour fruits et légumes. De la même manière que les consommateurs ont pris l'habitude de se rendre au supermarché ou au marché avec leurs sacs cabas, ils pourraient aller faire leurs courses munis d'un sac spécial vente en vrac. Mais encore faudrait-il que ces sacs existent et soient commercialisés.... appel aux inventeurs !

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