Il existe Silicon Valley en Californie. Depuis plus d’une vingtaine d’années, il y en France une mégapole qui s’inscrit encore et toujours parmi les acteurs économiques nationaux avec qui il faut compter. Ville universitaire entre autre chose, cette

ville iséroise y sent le bon vivre.

 

Par temps de grand brouillard dans la plaine du Dauphiné, la vue, du Parc Régional du Pilat versant rhodanien, au-dessus cette mer de coton, apparaît surréaliste. L’imagination va alors bon train. Certains jours, au pied du Massif de la Chartreuse se dessine très nettement la rade de Grenoble. Alors comment ne pas rêver le trafic des cargos chargés de containers High Tech, de bateaux lourdement équipés y faisant escale, d’une flotte de navires marchands de tous calibres venant de tous les horizons même les plus lointains, d’une armada de mouillages plaisanciers.

Toutes les grandes sociétés qui comptent dans l’économie européenne et mondiale ont su miser sur cette zone économique prépondérante et en plein essor. Fourmilière permanente, Grenoble est l’un des plus gros poumons de l’est de la Région Rhône-Alpes. Elle bouillonne d’innovation et abrite un nombre impressionnant d’ingénieurs, laborantins et bien d’être « têtes grises » les plus enviables.

Grenoble est devenu, au fil des années, la porte d’entrée vers la Savoie, la Haute-Savoie, les Hautes Alpes, vers les plus beaux parcs naturels, été comme hiver. La transhumance estivale vers les cotes du Midi de la France connaît son équivalent ici à la période hivernale. Pas encore frappés par l’appât du gain, les établissements touristiques pourraient bien vouloir, eux aussi, tirer partie de cette manne financière, sans toutefois tomber dans la démesure de l’opulence surfaite méditerranéenne. Mais quelles que soient les raisons, Grenoble attire de plus en plus les sociétés de très haute technologie. N’est pas Europol qui veut !

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