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de France Lumiere
Les convictions, les habitudes, les formatages ont la peau dure. Lorsque depuis des décennies, plus d’un demi-siècle, les consommateurs français ont été avantagés par la fiscalité du prix à la pompe, à l’achat d’un véhicule diesel, la raison du porte-monnaie l’emporte sur
toute autre considération. Acheter ce dont on n’a pas besoin, voilà qui n’est pas franchement nouveau. Toute la stratégie marketing repose là-dessus.
Le diesel est aux tricolores ce que la boite de vitesse automatique est au drapeau étoilé outre-Atlantique. Or, les récentes annonces gouvernementales mettent un pavé dans la mare des certitudes de consommation. Non seulement il est démontré, avec force abattage médiatique, que le moteur diesel est polluant, cancérigène, bruyant, coûteux dans un usage mal adapté, mais qu’en plus, dans la majorité des ménages, ce choix ne se justifiait pas. Grande routière, la voiture diesel s’y retrouve économiquement à 30/35.000 kilomètres/an. Il est dit au grand public tout et son contraire, en fonction des vents, des courants, des intérêts de untel ou tel autre. La force de persuasion, monnayable, dirige ce monde de la consommation sans gloire. Sans état d’âme et sous couvert des attitudes les plus éligibles aux prochaines échéances électorales nationales, les messages sont passés pour que glissent mieux les pilules financières du prix à payer. Ressortent alors les avantages des voitures essence. Il est fort probable que bien des véhicules diesel, selon l’usage qui en a été fait, méritait un choix de motorisation différent. Et puis, moins de 20 % de vente d’automobiles neuves en 2012 pour l’un des fleurons des constructeurs automobile français, ça mérite bien que le gouvernement actuel se repenche à nouveau sur son berceau.
En attendant, avant la case gain à l’entretien, il y a celle de l’augmentation des taxes sur le diesel.
France LUMIERE