de France Lumiere

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Il faut croire que ça marche toujours autant. Les pigeons remplissent les cages du traquenard tendu. Depuis l’avènement de la vente par correspondance, le loto a fait des émules. Les promesses de gains pleuvent. Gagner 2.000, 9.000, 15.000, 50.000, 100.000 € sans rien

faire, c’est tout de même persuasif. S’il ne s’agit pas d’argent, les voitures, voyages, articles cadeaux font royalement l’objet d’une vitrine irrésistible. Tout s’invente pour donner à la carotte un aspect incontournable voire légal, qui vaut bien qu’une petite commande soit renvoyée par le client crédule. Mais gare à ceux qui participent au jeu sans joindre un bon d'achat tout en espérant un gain.

Plus la crise se creuse, plus les arguments portent. Moins l’argent rentre dans les foyers, plus les arnaques gagnent en vigueur. Si le cadre déontologique s’applique pour les sociétés affiliées de la FEVAD, cela signifie généralement la régularité obligataire des loteries, à l’attribution ou redistribution des lots. A l’inverse, rien n’est moins sûr. Le flou le plus absolu règne au sein des sociétés qui n’adhèrent pas à la fédération. Gagne, gagne pas ? Difficile à savoir car il n’existe pas de statistiques.

UFC QUE CHOISIR, dans son article (P 58 – N° 508 – Nov. 2012) dénonce toutes ces pratiques encore coutumières. La résistance s’organise depuis quelques années. En 1999, un réseau « anti-arnaques » traque les auteurs de ces publicités, recense les victimes, établit une liste noire qui ne cesse de s’allonger.

Voilà une adresse à connaître : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (BP 414 – 85504 Les Herbiers Cedex) – www.arnaques-infos.org. Qu’il s’agisse de courriers postaux ou électroniques, les mesures à appliquer sont les mêmes. Alors, renseignez-vous et passez le mot.

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