de France Lumiere

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Voilà un moment qu’ils sont dans le collimateur des propriétaires et de certaines régies immobilières. Dans les immeubles, les charges de copropriété sont largement grevées par les coûts des contrats d’entretien des ascenseurs. Vrai casse-tête pour les responsables de ce dossier épineux. Les accidents portés à la connaissance du grand public auront au moins

permis cette mise en lumière sur ce secteur professionnel. Les prix des contrats se sont littéralement envolés à chaque palier d’années. A l’heure des comptes annuels, le réveil était douloureux et les étages à monter une épreuve.

Face à la mauvaise volonté de certains ascensoristes qui pratiquent des tarifs excessifs pour une maintenance tardive, il fallait faire quelque chose. Le Décret 2012-674 du 7 mai 2012 a revu et corrigé l’entretien et le contrôle des ascenseurs dans leurs obligations contractuelles. Changer de société spécialisée, comme pour bien d’autres professions type libérales, suppose le transfert de l’historique des interventions techniques. Si la rétroactivité ne peut être exigible, la mise en exécution est applicable pour tous les contrats signés depuis la date d’entrée en vigueur du décret.

Autant dire que la mise en concurrence est plus que salutaire en pareil cas. Les prestataires ascensoristes sont dans l’obligation de se plier à appliquer cette directive. Ils ont jusqu’au 1er janvier 2015 pour parfaire leur sens commercial. Ils ne doivent pas oublier qu’un client n’est jamais complètement perdu et qu’il vaut mieux construire un bon argumentaire. Le client peut très bien re-signer avec le même prestataire avant l’échéance qu’il aura préalablement dénoncée dans les règles. Etre beau joueur est une vertu qui peut payer.

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