de France Lumiere

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Productivité, compétitivité, réduction des coûts, diminution de l’émission carbone dans l’atmosphère, gagner en efficacité, en rapidité, simplifier le management, les raisons sont ciblées pour pousser les entreprises vers les outils numériques. A partir d’un QG, tout se pilote, se contrôle, se gère.  Tous les arguments sont bons : économie d’énergie, développement

durable, réduction des gaz à effet de serre, minimiser les frais de fonctionnement, de structure. Les hommes, comme les colis, sont géo localisables. Dans le cas du pistage des véhicules et de leurs chauffeurs, une déclaration à la CNIL est un passage obligé. Les salariés doivent en être officiellement avertis.

Toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus efficients, les outils numériques devraient coloniser les entreprises, pour autant que celle-ci soient équipées de site web. Il est surprenant d’apprendre que seulement 5 % des sociétés des pays nordistes n’ont pas opté pour cette stratégie et qu’en France, il s’agit de plus de la moitié des PME. Ne doutons pas évidemment de cette révolution vers une plus grande compétitivité mondiale.

Mais attention aux excès. C’est comme pour tout : des outils mal utilisés, confiés à des individus irrespectueux, manipulateurs, et il y a détournement malveillant de ces avancées technologiques vers la performance. En revanche, si les salariés sont partie prenante, parce que qu’ils ont pu percevoir, comprendre, les effets induis et favorables pour leurs activités au sein de l’entreprise, que la formation leur est proposée, il devient, pour tout le monde, plus engageant de s’y investir. Il faut donc que l’usage et l’étendue des outils soient bien cadrés. Le bénéfice reviendra à chacun.

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