de France Lumiere

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Ne tirons aucune leçon trop rapide, aucune interprétation hâtive, mais il faut bien reconnaître que dès qu’un terme anglophone apparaît, il y a généralement une action, une idée, une tendance, un produit, un service, un business au bout. Alors on le lâche ? « CROWDFUNDING » ! Ah, oui ça en jette quand même ! Traduction ? Financement communautaire. Evidemment, le terme surprend et de là à penser à la levée de fonds ! Non pas dans la racine du mot en lui-même mais bien plus sûr le concept : « le financement par la

foule » fait des émules aux Etats-Unis. Voilà pour le moins une idée succulente pour faire un réel pied de nez aux banques traditionnelles qui le méritent bien, qui l’ont bien cherché.

Pour relancer l’économie américaine, le 5 avril 2012, le Président Obama ouvrait les perspectives avec 400 milliards de dollars destinés à l’économie et à l’emploi. Les investisseurs en ligne, sur internet, et leurs capitaux sont très largement dragués. En France, comme d’habitude, pour protéger et se faire protéger, l’Etat et ses caravelles veillent et opposent un cadre règlementaire verrouillé au cadenas. Les contraintes sont telles que les plus ardants aventuriés, à contre courant du système bancaire, sont de véritables pionniers révolutionnaires très méritants. Citons le site Prêt d’Union qui finance les crédits personnels rapidement en mutualisant les risques. Les prêts entre particuliers, les projets culturels, les internautes misent, sans lourdes structures, à jouer au banquier selon des règles strictes mais équitables. Les start-up sont évidemment visées.

Belle initiative communautaire, non ? Un grand pas est entrain de se faire même si, évidemment, cela reste très marginal. Mais il faut bien commencer par quelque chose et cela donne quelque espoir pour la suite. Et puis, une concurrence nouvelle, bien saine, ça dope, vous ne trouvez pas ?

France LUMIERE