Merci à Pierre-Jean Llorens pour le partage de ce communiqué :

Taux de crédit immobilier actualisés au 08/07/2011

Analyse faite au 07-07-11

Pas de changement sur le front des taux fixes immobiliers. Depuis le 4 mai dernier, la tendance est au quasi statu quo avec 4,05 % sur 15 ans et 4,30 % sur 20 ans. Quant aux durées plus longues, elles sont également stables à 4,45 % sur 25 ans et en légère baisse, à 4,90 % sur 30 ans.

Peu de variation également du côté des taux minima. En un mois, les taux minima ont légèrement baissé, passant de 3,75 % à 3,70 % sur 15 ans. Les taux sont restés stables sur 20 ans, à 3,90 %.

Nos conseils : difficile de prévoir l'évolution des taux de crédit, d'autant que certains analystes prévoient une baisse des prix immobiliers d'ici quelques mois. Reste que malgré le relèvement des taux d'intérêt, ces derniers se maintiennent à des niveaux largement attractifs. En clair, n'attendez plus pour concrétiser votre projet immobilier.

Pratique : Comparez gratuitement les offres de crédit immobilier

(1) Taux maximum de négociation théorique bien qu'il puisse exister des cas de dumping. Indicateur basé sur le coût d'achat de la ressource pour les banques.
(2) Proposition souvent jugée suffisante par les emprunteurs et correspondant à une "négociation correcte".
Taux moyen généralement constaté.
(3) Indicateur au niveau duquel vous pouvez réellement espérer avoir mieux
* Banques de réseau, mutualistes, spécialisées, directions régionales, organismes de crédit, selon votre profil et votre demande.


Historique des taux de crédit

Immobilier : 15 % des ménages ne sont plus finançables depuis huit mois

« Sur 100 dossiers qui étaient finançables entre octobre et décembre 2010, 15 ne le sont plus aujourd'hui », c'est ce qu'il ressort du dernier bulletin publié par Empruntis.com. A l'origine de ce constat dressé par le courtier en ligne figurent les derniers chiffres publiés par les Notaires franciliens relatifs à l'évolution des prix en région parisienne : +1.7 % pour les appartements entre février et mars 2011). Le mouvement atteint même +5.4 % entre février et avril et +21.7 % entre avril 2010 et avril 2011 pour s'établir à 7 890 € le m².

Parallèlement à la hausse des prix immobiliers, les taux d'intérêt ont augmenté de 0.8 % depuis octobre 2010. Résultat : « même si les banques n'ont pas modifié leurs critères d'octroi de crédits, à revenus équivalents, mais avec un taux plus élevé, le résultat est mathématique, certaines personnes dépassent aujourd'hui les critères d'endettement admis par les banques (+33 %). C'est un chiffre préoccupant pour le pouvoir d'achat des Français en matière d'immobilier », explique Maël Bernier, porte-parole d'Empruntis.com.

Et d'ajouter que les « Français qui souhaitent devenir propriétaires sont aujourd'hui dans une situation compliquée et particulièrement les primo-accédants ».

(le 07 Juillet 2011)

© guideducredit.com

 

Immobilier : pas d'incidence attendue à court terme sur les taux fixes après le tour de vis de la BCE

Aujourd'hui à 14h37

(Boursier.com) -- Réagissant à la hausse du taux d'intérêt directeur de la zone Euro confirmée cet après-midi de 1,25% à 1,5%, le courtier en crédits immobiliers Meilleurtaux.com estime que ce tour de vis de la BCE ne devrait avoir d'incidence directe que sur les taux variables qui sont adossés aux taux de court terme. Ces taux variables ne sont d'ailleurs plus intéressants pour les emprunteurs dans la mesure où ils risquent de devenir rapidement supérieurs aux taux fixes.

Meilleurtaux rappelle que contrairement aux taux de court terme, l'OAT 10 ans est stable depuis début juin aux alentours de 3,40%. Dans ce contexte, la stabilité est également de mise pour les taux fixes de crédit immobilier. Meilleurtaux observe d'ailleurs que 58% de ses banques partenaires laissent leurs taux inchangés en juillet avec des variations très faibles ou nulle pour les autres.

"Après 6 mois de hausse, les banques profitent de l'accalmie sur l'OAT et de la trêve estivale pour stabiliser leurs taux de crédit. On peut s'attendre à un statu quo durant tout l'été. En revanche, compte tenu des incertitudes sur la situation économique en Europe, difficile de se risquer à la moindre prévision pour le mois de septembre, traditionnellement propice aux achats immobiliers et donc à la concurrence entre les banques pour proposer des taux avantageux", explique Sandrine Allonier. Responsable des études économiques chez Meilleurtaux.com.

Pour un excellent dossier, Meilleurtaux estime que les taux se situent actuellement à 3,7% sur 15 ans, 3,9% sur 20 ans et 4,13% sur 25 ans.

O.C. - ©2011 www.boursier.com

29
juin2011

Emprunteur immobilier : son profil-type en 2011

Emprunteur immobilier : son profil-type en 2011
© Chlorophylle - Fotolia.com
Quel est le profil-type de l'emprunteur en 2011 ? Le groupe ACE, courtier en crédit immobilier, vient de réaliser, à partir des données collectées ces 12 derniers mois au sein de son réseau, un portrait de l'emprunteur d'aujourd'hui.

Aujourd'hui, l'emprunteur-type est plutôt jeune et en couple. Souhaitant accéder à la propriété, il s'endette généralement pour financer l'acquisition de sa résidence principale. Voilà pour 2011, mais au cours des prochaines années, selon le courtier en crédit, ce profil-type d'emprunteur pourrait connaître d'importantes modifications : si  "aujourd'hui, l'emprunteur-type est un couple de trentenaires qui souhaite acquérir sa résidence principale" (53% des candidats à l’acquisition qui ont déposé un dossier chez le courtier depuis le début de l'année se situent dans la tranche d’âge des 30-39 ans, et 28 % d'entre eux n'ont pas 35 ans), "depuis deux ans, (...) la part des emprunteurs se situant dans la tranche d'âge des 40-49 ans a augmenté de façon significative, passant de 17% en 2008 à 23% aujourd’hui".

La part croissante des "quadras" dans la clientèle du courtier est due à la hausse des prix de l'immobilier, celle-ci rimant avec "revenus toujours plus élevés", et donc "emprunteurs plus âgés", installés dans leur vie professionnelle et personnelle.

L'emprunteur-type est en couple, les prix de l'immobilier sont en hausse et l'âge des candidats à l'accession s'allonge : la part des emprunteurs célibataires tend donc à reculer.  Les célibataires, qui étaient 45% en 2008, ne représentent plus que 32% des emprunteurs aujourd’hui. Ce recul des emprunteurs célibataires explique l’augmentation des revenus annuels des emprunteurs : en 2008, 23% des emprunteurs disposaient de 3 000 € après remboursement de leur emprunt. Aujourd’hui, ils sont 45%.

L'autre évolution probable, d'après le groupe ACE, est  l'allongement des durées de remboursement des prêts : "les primo-accédants attendent de plus en plus avant de revendre leur bien pour une nouvelle acquisition. Actuellement, un emprunteur rembourse en moyenne son prêt au bout de 7 ans pour effectuer un nouvel achat." En raison de la hausse des prix, il est vraisemblable que les emprunteurs mettent à l'avenir plus de temps pour solder leur emprunt immobilier.

Article associé : Baisse des prix : revendez avant d'acheter !

Source : ACE Crédit

source : se loger

Marché immobilier - 07/07/2011

La hausse des prix immobiliers se poursuit en France

Alors que les prix immobiliers poursuivent leur hausse, le moral des ménages se dégrade.

Les prix de l'immobilier poursuivent leur progression. Au deuxième trimestre 2011, sur l'ensemble de la France, appartements et maisons, ils ont augmenté de 3,3%. Cette hausse a été plus marquée en province (4,3%) qu'en Ile-de-France (1%). Il s'agit du cinquième trimestre consécutif de progression. Les prix retrouvent leur niveau de 2007“, note René Pallincourt, président de la Fnaim.

Et cette hausse des prix pèse sur le moral des ménages. En effet, près d'un ménage sur deux estime que les prix vont encore progresser au cours des six prochains mois. Ils ne sont que 9% à envisager une baisse.

Et alors que les ménages étaient encore 36% en décembre 2010 à estimer qu'il était facile d'obtenir un crédit immobilier, ils ne sont plus de 29% aujourd'hui. Même constat pour l'attractivité des taux : les Français interrogés étaient 62% en décembre à trouver les taux de crédits immobiliers attractifs, ils ne sont que 44% en juin 2011. Pour les Français, la perception de réaliser des bonnes affaires continue à s'amoindrir", déplore René Pallincourt.

Pour l'ensemble de l'année 2011, la Fnaim prévoit une stabilisation de la hausse des prix entre 3 et 6%. Mais il pourrait y avoir de nouvelles baisses de prix en fin d'année en cas de poursuite d'une forte remontée des taux.

Diane Lacaze - 07/07/2011, 13:03

La hausse des taux de crédits exclut de plus en plus d'acquéreurs potentiels, constatent les courtiers, tandis que le volume des transactions ralentit depuis quelques temps d'après Century 21. Des signes forts, très souvent annonciateurs d'une baisse.
Copyright Reuters
Copyright Reuters Copyright Reuters
latribune.fr avec Reuters - 05/07/2011

La hausse des prix immobiliers en France s'est poursuivie au premier semestre, une ascension à peine ralentie par rapport à l'an dernier, montrent les chiffres publiés ce mardi par le réseau Century 21, pour qui la baisse des volumes de transactions traduit un début de correction. Après avoir augmenté de 8,7% en 2010, les prix ressortent à fin juin en progression de 7,4% sur douze mois, précise Century 21. Mais les volumes, eux, ont diminué de 7,1%. Et "partout où les prix ont augmenté de plus de 3%, l'activité est en repli", précise le groupe.

Le prix moyen au mètre carré en France a atteint 2.693 euros au premier semestre. Et à Paris, où la hausse des prix ressort à 15,6% sur un an, il a dépassé 8.300 euros. En un an, le prix moyen au m2 dans la capitale aura ainsi augmenté de plus de 1.100 euros.

Century 21 met surtout en avant de "fortes disparités" entre les régions: six d'entre elles ont subi une baisse des prix immobiliers ces douze derniers mois (Alsace, Aquitaine, Auvergne, Bourgogne, Limousin et Nord-Picardie).

En fait, explique le réseau, à l'exception de Paris, aucune région n'échappe au cycle dans lequel une hausse des prix trop brutale provoque une contraction de l'activité propice à la modération des prix, celle-ci favorisant ensuite une reprise des volumes.

Cet enchaînement a été favorisé ces derniers mois par la remontée des taux d'intérêt, passés entre novembre et juin de 3,35% à 4,30%. "Cette remontée a pour corollaire une dégradation automatique du pouvoir d'achat immobilier des ménages et va exclure du marché un nombre de plus en plus important de Français", conclut Century 21.

Des prêts plus chers et plus longs

Ainsi, la part des moins de 40 ans dans l'ensemble des acquisitions a chuté de près de 15 points en un an.

De son côté, le courtier Empruntis.com constate que 15% des dossiers qui trouvaient encore à se financer au quatrième trimestre 2010 n'y parviennent plus désormais. "Même si les banques n'ont pas modifié leurs critères d'octroi de crédits, à revenus équivalents, mais avec un taux plus élevé, le résultat est mathématique: certaines personnes dépassent aujourd'hui les critères d'endettement admis par les banques (33%)", résume Maël Bernier, porte-parole d'Empruntis.com.

Très concrètement, rappelait la semaine dernière Meilleurtaux.com, pour une mensualité de 1.000 euros sur 25 ans et sans apport, un acquéreur ne peut plus acheter que 23 m2 à Paris, contre 52 m2 en 2000. Autre conséquence du renchérissement du crédit: la durée moyenne des prêts s'allonge, passant en douze mois de 19,8 à 20,1 années, selon Century 21.

Ces signes de tensions sont désormais mis en avant par d'autres professionnels du marché: à l'occasion de la publication de son nouveau baromètre mensuel, Meilleursagents.com constate lui aussi une conjonction entre hausse des prix et baisse des volumes, ce qui rend selon lui le marché "illisible" pour les particuliers.

"Moins nombreux et moins pressés, les acheteurs payent le prix fort pour des biens de qualité ou de valeur inférieure à 250.000 euros, mais ils négocient fort ou boudent le reste", explique Sébastien de Lafond, président du courtier, qui parle même de "flambée" des prix sur la rive gauche parisienne. "Les vendeurs ne comprennent pas la nouvelle dynamique du marché et campent sur leurs positions. Le marché se bloque graduellement mais inéluctablement", ajoute-t-il.

latribune.fr avec Reuters - 05/07/2011

Enquête - 04/07/2011

Immobilier : les étrangers, l'explication facile à la flambée des prix parisiens ?


Découvrez aussi en exclusivité les nationalités qui achètent le plus dans la capitale.
La Tribune Infographie
La Tribune Infographie La Tribune Infographie

Si les prix montent à Paris, c'est la faute des étrangers ! Voila l'explication toute faite et bien pratique pour justifier l'envolée des prix de 17,5% en 2010. Avec un prix au mètre carré qui a désormais franchi 8.000 euros.

L'argument est un peu simpliste car ces fameux étrangers ne représentaient au premier trimestre 2011 que 5,9% des transactions en volume et 6,4% en valeur, selon les notaires de Paris Ile-de-France. L'écart entre les deux chiffres s'expliquant par le fait que les étrangers sont plus présents sur le segment du haut de gamme.

Ce que confirme Charles-Marie Jottras, président du conseil en immobilier Daniel Féau, "sur un an, pour les logements de 4 à 10 millions d'euros à Paris, 50% des acquéreurs étaient des non-résidents. Et au-delà de 10 millions d'euros, la proportion passe à 85%. Sur ces segments-là, les étrangers "font" les prix". Thibault de Saint-Vincent, président de Barnes, constate même aujourd'hui la présence d'une "seconde génération" de non-résidents, qui ont acheté et revendu pour acheter un nouveau bien.

Mais de là à faire peser la hausse des prix sur les étrangers, il y a un pas que Jean-Philippe Roux, directeur de l'agence John Taylor à Paris, ne franchit pas : "certes, les étrangers payent, en moyenne, 25% plus cher que les Français. Mais ils n'achètent pas la même chose ni au même endroit. Ils veulent un grand appartement, une signature d'architecte et un emplacement comme le centre."

Sur les biens plus accessibles, l'influence des étrangers reste marginale en termes de volumes, d'après Gilles Ricour de Bourgies, président de la Fnaim Paris-Ile-de-France. Sébastien de Lafond, président de Meilleursagents.com, est plus catégorique : "ce ne sont certainement pas eux qui poussent les prix à la hausse". En effet, en 2011, la part des étrangers est inférieure à 10% dans quinze arrondissements sur vingt (voir illustration). Et, au premier trimestre 2011, le nombre de ventes a été considéré comme "non significatif" dans cinq arrondissements, selon les chiffres des notaires parisiens publiés en exclusivité par La Tribune. Si l'on regarde dans le détail des arrondissements, la corrélation entre hausses de prix et présence d'acheteurs étrangers n'a rien d'évidente. En 2010, c'est le XIIIème arrondissement qui a le plus augmenté. Mais il n'arrive qu'au treizième rang en termes de présence d'étrangers (5,5% des transactions). Inversement, le 1er arrondissement est en tête en nombre d'étrangers (16,4%), mais n'est que la quinzième hausse (16%). Cela n'a rien de surprenant : les étrangers se focalisent sur les beaux quartiers de la capitale, dont les prix progressent toujours moins vite que les arrondissements meilleur marché.

Les Italiens en vedette

L'autre surprise des analyses des notaires concerne les nationalités amoureuses de la ville lumière : ce sont les Italiens qui sont, dans chaque arrondissement, les plus représentés (voir ci-dessous) ! Seule exception dans le XIXème, où ils n'arrivent qu'à la deuxième place après les Chinois. Dans le IIe arrondissement, les Transalpins représentent même 48,7% des acheteurs non-résidents ! Viennent ensuite les Américains pour le VIIème arrondissement, les Britanniques dans le XIème, les Portugais dans le XVème, les Marocains dans le XVIème, les Allemands dans le 18ème arrondissement. Le phénomène n'a pas échappé à Maël Bernier, porte-parole du courtier Empruntis : "nos partenaires remarquent que la nationalité des acheteurs évolue. Les Italiens ont remplacé les Américains, car ils ont peur de l'instabilité chez eux, ils veulent un pays digne de confiance. Et, fiscalement, c'est plus intéressant pour eux."

Qui est le coupable...

Alors qui est le grand coupable de la hausse des prix parisiens ? "Le secondo-accédant !, répond sans hésitation Sébastien de Lafond. Il est prêt à acheter cher car il a vendu cher. C'est un marché de troc." Une idée largement reprise par Laurent Vimont, PDG de Century 21 : "les Parisiens alimentent eux-mêmes la hausse des prix. D'ailleurs, l'apport personnel moyen est de 21% au niveau national contre 41,4% à Paris." Certes, les primo-accédants restent présents - ils représentent toujours 67% des clients chez Meilleurtaux -, mais il s'agit surtout, selon Sandrine Allonier, responsable des études économiques du courtier, des acquéreurs CSP+, qui gagnent en moyenne 8.000 euros par mois à deux et disposent de 180.000 euros d'apport personnel.

Et à l'avenir ?

Encore faible, la part des non-résidents pourraient toutefois progresser fortement. Jusqu'ici, Européens et Américains sont prédominants, ainsi que les Russes sur la Côte d'Azur. Mais les Asiatiques et Sud-Américains pointent le bout de leur nez. "Les contraintes réglementaires, auparavant dissuasives notamment en termes de fiscalité, deviennent aujourd'hui un atout. Rentrer sur un marché organisé rassure l'investisseur étranger, d'autant que le projet de taxe sur l'immobilier pour les non-résidents a été abandonné", témoigne Gilles Ricour de Bourgies.

Diane Lacaze - 04/07/2011, 11:22  |