Allez, une lecture optimiste, pour nous donner des envies de procréation durant l'été.. passée entre les mains de Pierre-Jean Llorens :
Une étude russe qui prouve que les OGM stériliseront lhumanité au bout de 3 Générations
Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, na eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et, pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total, dont 20% sont finalement morts.
Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de létude, ont eu, dans leur menu, une part importante de soja OGM, nétaient plus capables de se reproduire
Mais une autre surprise de taille a été observée: certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils dans la bouche, un phénomène dune extrême rareté.
Selon Jeffrey Smith, létude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien «déraciner» une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars. Laffaire est donc à suivre, mais, quoi quil en soit, depuis lintroduction en 1996 dans lenvironnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gênes étrangers afin de conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés, faute détudes suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution, dans ce domaine, semble effectivement illusoire, alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au cur du processus dévaluation. Et, dailleurs, lon peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles expérimentaux (de seconde génération) qui ne peuvent pas être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont actuellement sur le marché ne lont été que partiellement (voir le proverbe de la charrue avant les boeufs ).
Car lennui, au fond, cest que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire: alors finalement dans lhistoire, qui sont réellement les cobayes?
Source: http://rustyjames.canalblog.com/archives/2012/07/07/24633140.html