Merci à Pierre-Jean Llorens pour la persévérance de ces efforts ...pour alimenter ce site de plein d'articles plus intéressants les uns que les autres :

Vous adorez jardiner mais vous redoutez l’effet de certains produits chimiques ? Afin de vous aider à

préserver votre santé et la planète, les médecins de l’Association Santé Environnement France, les membres des associations BBvert et la Ligue Roc vous proposent quelques conseils dans un guide du bio-jardinage.

 

« La biodiversité c’est l’ensemble des espèces vivantes, des milieux où elles vivent et des relations qui s’établissent entre elles et avec ces milieux. […] Le jardinier est l’actif gardien de ces trésors ajoutés par ou pour ses prédécesseurs», introduit Hubert Reeves, Président de la Ligue Roc/ Humanité & biodiversité dans le petit guide vert du bio-jardinage.

Les pesticides, engrais et désherbants peuvent avoir un impact sur l’environnement et la santé. De nombreuses études ont fait le lien entre ces produits toxiques et certaines pathologies. L’utilisation des pesticides est de plus en plus contrôlée dans le secteur professionnel, mais pas chez les particuliers. Les produits utilisés par les jardiniers sont suspectés de provoquer des cancers, des troubles de la fertilité ou du système nerveux. Il a été démontré que les femmes enceintes qui se servent des pesticides lorsqu’elles jardinent augmentent les risques de pathologies graves chez l’enfant.

L’Association Santé Environnement France, qui réunit près de 2 500 médecins, l’association BBvert et la Ligue Roc, ont donc décidé d’éditer un petit guide vert du bio-jardinage pour des conseils simples et pratiques. L’objectif est de montrer qu’il est possible de respecter l’environnement et de préserver sa santé tout en jardinant. « Il faut arrêter d’utiliser des produits toxiques dont on connaît les impacts sur la santé et revenir à des fondamentaux. Il ne vous viendrait pas à l’idée d’éliminer vos souris avec une bombe. Pour le jardinage c’est la même chose, inutile d’utiliser des produits toxiques pour éliminer quelques mauvaises herbes ! », explique le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF dans ce guide.

Le guide est organisé de manière à ce que toutes les questions que vous vous posez sur le bio-jardinage soient traitées : questions sur le lien santé-biodiversité, sur la pollution, la santé…

Voici quelques conseils présents dans le guide : avec quoi peut-on faire du compost ?

• Avec les déchets de la cuisine : épluchures et restes de fruits et de légumes, restes alimentaires n’étant pas à base de viande, coquilles d’oeuf, coquilles de fruits de mer, coquilles de fruits secs, sachets de thé, marc de café

• Avec les déchets du jardin : fleurs et feuilles mortes, tontes de gazon, mauvaises herbes, terre et terreau issus des fonds de bacs à fleurs

• Avec les déchets de la maison : cendres de bois, les sciures et copeaux de bois, certains cartons légers et non imprimés (boîtes à oeufs, rouleaux d’essuie-tout ou de papier toilette).

Vous pouvez télécharger ce livret gratuitement en cliquant ici.

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Des thons rouges contaminés par la radioactivité de Fukushima

"C'est une leçon pour nous quant à l'interconnexion d'écorégions, même lorsque les individus sont séparés par des milliers de kilomètres", a déclaré Nicholas Fisher, professeur à l'université Stony Brook de New York.

Des thons rouges pêchés en Californie quelques mois après l'accident nucléaire de Fukushima ont peut-être transporté des matériaux radioactifs du Japon vers la côte pacifique des Etats-Unis, selon une étude américaine publiée lundi en ligne par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences".

Les poissons ont été contaminés alors qu'ils se trouvaient dans les eaux japonaises, avant de migrer beaucoup plus à l'est. Les chercheurs estiment cependant que ce taux de radioactivité ne présente aucun risque pour la santé des consommateurs car les niveaux observés sont en-dessous de la limite de sécurité japonaise et inférieurs aux niveaux d'autres isotopes naturellement présents dans le thon.

"Ces résultats indiquent que le thon rouge du Pacifique peut transporter rapidement des radionucléides d'un point au Japon vers des écorégions éloignées et démontrent l'importance des animaux migrateurs en tant que vecteurs de transport", expliquent les auteurs de l'étude, Daniel Madigan de l'Université de Stanford en Californie et Zofia Baumann et Nicholas Fisher de l'Université Stony Brook de New York.

Les chercheurs ont examiné les tissus musculaires de quinze thons rouges pêchés au large de San Diego en août 2011, quelques mois à peine après l'accident de Fukushima. Il s'agissait de poissons dont les parents auraient frayé dans les eaux japonaises avant de retourner vers les zones où ils se nourrissent, dans l'est du Pacifique. En comparant ces quinze thons aux thons rouges pêchés dans la même zone avant la catastrophe de Fukushima et aux thons à nageoires jaunes, qui restent dans l'est du Pacifique, pêchés avant ou depuis l'accident nucléaire, les chercheurs ont trouvé des taux légèrement plus élevés de césium-134 et césium-137.

Le césium 137 est présent dans l'eau de mer en raison des essais nucléaires réalisés par différents pays. Mais la présence de césium 134, dont la durée de vie est très courte, deux ans, est probablement liée à l'accident de la centrale nucléaire japonaise. Les mesures de ces deux isotopes du césium étaient dix fois plus élevées que dans les populations de thons observées avant Fukushima.

PESTICIDES AU MENU

Plus de 50% des fruits, légumes et céréales consommés en France contiennent des résidus de pesticides. 7% des échantillons dépassant même les Limites Maximales en Résidus (limites officielles à ne pas dépasser). Découvrez quels sont les résidus qui contaminent nos aliments.

Voici un repas type, équilibré et sain en apparence. Malheureusement, il est contaminé par de multiples résidus invisibles de pesticides. Pour découvrir quels sont les pesticides qui le composent, cliquez sur le numéro de l'aliment concerné (ou utilisez le menu déroulant).

Plus de 23% de ces aliments végétaux contiennent parfois plusieurs résidus de pesticides, jusqu’à 8 différents! Il y a également des résidus de pesticides dans l’eau que vous buvez, dans certains jus de fruits et dans les vins. On trouve même des résidus de pesticides dans les poissons (saumon, thon..), dans les fruits de mer (moules, huîtres…) et même parfois dans la viande de bœuf ou le lait!
Ce sont ainsi des dizaines de pesticides différents que vous ingérez chaque jour par votre alimentation et qui viennent contaminer votre corps.

http://www.clicbienetre.com/magazine/les-fibres/mag78.htm
Fibres

Les fibres proviennent des végétaux. L’homme, au contraire des ruminants, les digère partiellement, et certaines arrivent même quasiment intactes dans le côlon. En augmentant le volume de l’intestin, en l’hydratant et en tapissant ses parois, les fibres en stimulent les contractions. Toutes ces actions favorisent la croissance des bonnes bactéries essentielles au bien-être du côlon et à l’équilibre du transit.
Il existe deux types de fibres dont les propriétés sont différentes :
- Les fibres solubles : les fibres solubles regroupent la pectine, les gommes, les mucilages et les algues. Elles ralentissent l’absorption des sucres et des graisses dans l’organisme. Au contact des liquides, elles se dégradent en gel visqueux qui facilite le trajet des déchets dans l’intestin. De plus, elles favorisent l’équilibre de la flore intestinale.
- Les fibres insolubles : les fibres insolubles regroupent la cellulose, l’hémicellulose et la lignine. Elles ont la particularité d’absorber l’eau et de gonfler. Leur consommation entraîne un meilleur effet de rassasiement. Par ailleurs, elles assurent une bonne régulation de l’activité intestinale en diminuant la durée de transit des aliments dans l’intestin et en augmentant le poids des selles.



fibres céréales

- Les fibres solubles : elles se trouvent avant tout dans le son d’avoine, les légumineuses (lentilles, flageolets, haricots blancs, petits pois…) et les agrumes (orange, pomelo, mandarine, citron…). Les pépins de pomme sont très riches en pectine, à ce titre, l’industrie alimentaire les utilise pour gélifier les confitures et les gelées.
- Les fibres insolubles : elles se trouvent dans l’enveloppe des céréales (blé, avoine…) ainsi que dans les fruits et les légumes à feuilles (épinards, salades, cresson…), les oléagineux (noix, noisette, amande…) et certaines légumineuses (haricots blancs, flageolets, petits pois, lentilles…).
- Coup double : certains aliments contiennent à la fois des fibres solubles et insolubles. C’est le cas par exemple des pommes, du pain blanc, du pain complet, du son d’avoine, de blé et de riz. Lorsque vous mangez des fruits et des légumes, leur pouvoir hydratant et leur duo pectine-cellulose en font des fibres plus douces que celles des céréales. Variez autant que vous le pouvez.
N’oubliez pas que les fibres et les vitamines sont surtout présentes dans la peau des fruits et légumes. Evitez au maximum l’épluchage.

http://www.clicbienetre.com/images/articles/img_mag_article346.jpg

- Le rôle des fibres solubles : les fibres solubles aident à l’élimination du mauvais cholestérol sanguin. Elles ralentissent l’absorption des glucides alimentaires et sont donc bénéfiques pour les diabétiques et les personnes en surpoids. Leur effet rassasiant en fait de très bons alliés pour contrôler le poids et éviter les grignotages entre les repas. Une alimentation insuffisante en fibres solubles accroit les risques de maladies cardiovasculaires.
- Le rôle des fibres insolubles : les fibres insolubles favorisent la régulation du transit intestinal, réduisent les risques de constipation et d’hémorroïdes. Elles ont un rôle important dans la prévention de certains cancers notamment celui du côlon.

Privilégiez les aliments complets : vos trois repas doivent comporter des aliments riches en fibres. Mettez au menu le riz complet, le pain complet, les pâtes complètes… Au petit déjeuner, préférez le pain complet ou le muesli (7, 5gr de fibres pour 100gr) au pain blanc (seulement 2 gr pour 100gr) et au corn flakes ( 1,6 gr). Faites l’impasse sur les produits trop raffinés et pauvres en fibres. Mettez des légumineuses au menu une fois par jour au déjeuner ou au dîner.
- Mangez 5 fruits et légumes par jour : du côté des légumes, mettez au menu les artichauts (9gr de fibres pour 100 gr), les salsifis (9gr), le chou (4gr), le brocoli (3,3gr), les haricots verts (3gr), les épinards (3gr), les asperges (2,4gr)… faites des soupes pour combiner l’effet de tous ces bons légumes. Pour les fruits, vous trouvez en tête le pruneau (16gr de fibres pour 100gr), le coing (6gr), la poire (3gr) le kiwi (2,5gr), la pomme et la banane (2gr).
Bon à savoir : Les adultes et les adolescents doivent consommer environ 30gr de fibres par jour. Pour les enfants, le calcul est tout simple : rajoutez 5 à leur âge. Par exemple, un enfant de 10 ans doit manger 15 gr de fibres par jour.