Le « bouquet » et ses couleurs attractives

 Dans ce contexte grisonnant vécu depuis 2005, le secteur de l’immobilier voit ressortir de son chapeau ce qui a si bien réussi à Michel Serrault, vendeur de sa propriété dans le film « Le Viager ». Rappelons le principe :

 le viager est un des moyens d’acheter un logement et à en payer le prix du « bouquet » (le capital) ainsi qu’une rente versée toute la vie du vendeur. A l’image de ce long métrage cinématographique, cette rente peut être versée pendant de très longues années de bonne santé du rentier ! Tout démarre comme toutes les transactions immobilières sauf que, bien sûr, le rentier-vendeur conserve l’usufruit de son logement. Le « bouquet », quant à lui représente 15 à 20 % du prix négocié pour l’acte. L’indexation, années après années, repose sur l’indice du coût de la vie.

 L’acheteur entreprend donc la démarche d’acquérir un patrimoine immobilier avec une mise de fond relativement modeste. La suite, c’est Mère Nature qui décide ! Misons sur la certitude que tous les vendeurs en viager ne deviennent pas centenaires !

 L’état de santé du vendeur connu, avant le compromis et l’acte définitif, a amené des précautions par les législateurs. Passé 20 jours, après l’acte de vente, les héritiers ont la possibilité de faire annuler l’opération. Passé ce délai, il faudra aléatoirement prouver que l’acheteur était au fait de la maladie du vendeur.