Ce qu’on encourt en cas de malfaçons : le début d’un jeu coûteux de patience :

 Votre habitat neuf recèle des défauts, des vices de fabrication ? Le professionnel a commis des fautes professionnelles de conception ? Le malheureux commanditaire de ces travaux va devoir recourir à la justice.

 Cette dernière va faire appel à un expert judiciaire en charge des litiges immobiliers. Ce marché est encore plus florissant que dans le secteur médical ! Votre devenir repose donc sur les compétences, le professionnalisme, le sérieux, la probité de cet expert. Il sera choisi parmi une liste tenue par la cour d’appel, la cour de cassation ou le conseil d’Etat. Cette profession, exerçable jusqu’à l’âge de 70 ans, ne connaît pas la crise !

 Au début de la procédure, la plupart du temps, le demandeur doit avancer la demande de provision présentée par l’expert au tribunal et acceptée par ce dernier. Ces sommes peuvent parfois être coquettes (entre 1.100 et 1.500 €) rien qu’en acomptes.

 Autant les délais d’expertise sont longs, en fonction de la complexité de l’affaire, des malfaçons, des responsabilités, autant les risques sont grands de voir la note s’allonger. Sans parler de négligences ou de laxisme de l’expert. Il vaut mieux bien réfléchir au choix d’un entrepreneur solvable en amont du projet…