de France Lumiere
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Exprimer autrement un slogan tout autant percutant, c’est apporter un éclairage nouveau à une stratégie comportementale humaine. En lisant cette tête de chapitre « Le Triangle du bien commun » sur le bimensuel 464 de Jurisassociations, comment ne pas entendre sonner ce timbre si particulier qui se distingue entre tous dans un orchestre symphonique ?
Reconnaissons la tonalité de l’utilité sociale, le sens du collectif, de l’intérêt général : ces trois angles repoussent la délimitation amovible de la « Tutuelle de l’Etat sur la société civile, la prévalence du collectif sur l’individu, l’hégémonie du marché concurrentiel. Alors, citons ce dernier passage « le rôle de l’Etat n’est pas d’énoncer les règles que les membres d’une communauté d’utilisateurs, ceux qui « mettent en commun leurs connaissances et leurs activités » doit respecter, mais de créer les conditions qui permettent à ceux-ci d’élaborer des règles applicables. N’est-ce pas là l’essence même du projet associatif ? ».
Mais peut-on vraiment dire qu’il s’agit là d’un enjeu économique dans certains cas ? Le Ministère des Finances considère même cela comme une concurrence carrément déloyale. Comment ne pas s’inquiéter de ce juste équilibre avec les missions d’intérêt général qui sont absolument à protéger et à défendre ? Cette notion s’entend par une approche très pragmatique.
« Economie sociale = de l’intérêt général à l’entreprise sociale » ? D’où l’importance de ne pas perdre le sens commun triangulaire dénué d’intérêt personnel. La limite, dans un contexte de crise économique aux vols long courrier, apparaît bien mince. Sans le garant d’une bonne et saine éthique, gare aux dérives !
France LUMIERE