de France Lumiere
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On n’obtient jamais rien sans effort ! Y figurer est le minimum syndical. Tout dépend de la façon dont les profils sont enregistrés. Faut-il écrire « demandeur d’emploi », « en quête de nouvelles opportunités », « à l’écoute du marché » ? Est-ce que la passivité, l’attente, l’état de spectateur motive les recruteurs, les intéressé(es) eux-mêmes ? Rien n’est
moins sûr. Bien au contraire. Que l’on soit à la recherche d’un nouveau collaborateur, cadre ou non, d’un nouveau travail, salarié ou non, d’une nouvelle mission freelance ou non, il faut être « acteur » de son image, identifier sa démarche par l’action. Mais pas n’importe comment non plus.
Harceler ses contacts en quémandant une recommandation, un nouveau poste, voire même pousser le bouchon à demander aux autres à effectuer le travail que l’on ne veut pas réaliser, provoque l’effet contraire. La crispation est au rendez-vous. Non, il n’y a pas une tête chercheuse automatique, un sbire pour vous assister, un esclave dans la cave pour pédaler, faire à votre place ce travail de fourmi indispensable. Tant que l’on n’a pas compris qu’il faut sortir de ses relations déjà connues pour draguer celles que l’on ne peut revendiquer encore, voilà le deuxième pas à franchir.
Séduire les recruteurs, les candidats potentiels par des annonces au porte-voix ou Twitter, voilà une solution qui mérite de l’intérêt. Un troisième pas qui mérite une particulière attention quant au message…l’actualité nous donne de bien jolis contre exemples. Enfin, le tout sera ponctué de mots clés savamment choisis car représentatifs, parlants. Linkedin (3 millions), Viadeo (5,5 millions de membres) n’intéressent pas, pour ne parler que de ces plateformes, 36 % des cadres français. Seulement 18 % les utilisent pour leur recherche « active » d’emploi (étude 2012 Michael Page). Ca donne bien le ton.
Les jeunes universitaires, c’est pire, pensent pouvoir, avec beaucoup de prétentions et peu d’humilité, y échapper. Que d’appréhension et de manque de maturité. Il faut savoir ce que l’on veut, rester humble et accessible. Pour ceux qui maîtrisent l’outil, généralement, ils n’y restent pas bien longtemps. Ensuite, ils entretiennent ce Réseau si durement acquis car jamais rien ne l’est.
France LUMIERE