Merci à Pierre-Jean Llorens pour sa patiente participation régulière ..
Journée mondiale de la Thrombose 2021
L’essai clinique Covi-Dose sur l’efficacité et la tolérance d’un traitement anticoagulant à dose majorée chez les patients hospitalisés pour une COVID-19, labellisé « Priorité nationale de Recherche » par CAPNET* a inclus 1000 patients issus de 24 centres (CHU et CHG) dans toute la France. Covi-Dose, promu par le CHRU de Nancy, et adossé aux réseaux F-CRIN « INNOVTE » et « INI-CRCT », met en lumière l’excellence de la recherche clinique française. Ses résultats, attendus par l’Organisation Mondiale de la Santé, auront un impact direct sur la prise en charge des patients à l'échelon national et international.
Cette étude, unique par son ampleur, révèle la puissance d’un travail collectif et la performance du travail en réseaux labellisés par FCRIN pour une recherche clinique de très haut niveau. Le point avec les Prs Stéphane ZUILY (service de médecine vasculaire, CHRU de Nancy), Francis COUTURAUD (Service de Pneumologie, CHU de Brest), et Laurent BERTOLETTI (Service de Médecine Vasculaire et Thérapeutique, Hôpital Nord, CHU de St-Etienne).
Les réseaux de recherche F-CRIN sur la thrombose INNOVTE et les complications cardio-rénales INI-CRCT réalisent ensemble depuis 2020 un essai clinique de grande ampleur pour protéger les patients atteints de COVID-19 du risque de phlébite et d’embolie pulmonaire. Initié par le Pr Stéphane ZUILY (service de médecine vasculaire, CHRU de Nancy), et promu par le CHRU de Nancy, avec l’accompagnement de l’infrastructure F-CRIN et de ses réseaux INNOVTE et INI-CRCT, cette étude française, financée par la DGOS (Programme Hospitalier de Recherche Clinique-PHRC interrégional 2020 Covid), et soutenue financièrement par la Région Grand Est et la Métropole du Grand Nancy, a inclus 1000 patients issus de 24 centres de toute la France. Elle intéresse vivement l’Organisation Mondiale de la Santé qui a proposé d’utiliser sa base de données unique et en attend les résultats. Pourquoi cette étude est-elle si innovante ? Où en est la recherche française dans les traitements de la Thrombose ? Le point avec les experts concernés.
Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est la thrombose et le lien avec la Covid-19 ?
Pr S. Zuily: La Maladie Veineuse Thrombo Embolique (MVTE) regroupe les thromboses veineuses superficielles ou profonde (phlébite/ caillots de sang dans une veine le plus souvent au niveau des jambes) et l’embolie pulmonaire (migration de ces caillots dans les poumons). Elles touchent 50 000 à 150 000 patients en France et sont responsables de 5 000 à 10 000 décès chaque année. Elles représentent la troisième cause cardiovasculaire de décès en Europe, et l’une des premières causes de décès des moins de 45 ans en France. Outre les facteurs de risques classiques (hérédité, prise d’une pilule contraceptive, suites d’une immobilisation ou d’une intervention chirurgicale), la crise sanitaire a mis en évidence un risque inhabituellement élevé de thromboses des veines et d’embolies pulmonaires chez les patients hospitalisés pour une COVID-19, en particulier chez les malades de soins intensifs et ce malgré un traitement anticoagulant à dose habituelle. Compte tenu du nombre grandissant de patients dans ce cas, la question était de savoir si, en augmentant les doses de traitement anticoagulant, on pouvait réduire le risque de thrombose sans d'augmenter de manière déraisonnée le risque de saignement. Nous devions donc réaliser une étude en urgence. J'ai fait appel aux réseaux de recherche « F-CRIN » sur la thrombose INNOVTE et sur les complications cardio-rénales INI-CRCT pour faire en sorte de mobiliser rapidement les troupes non seulement au CHRU de Nancy, mais aussi partout en France et c’est là que l’essai Covi-Dose est né. (Pour plus d’informations, voir le film dédié à la genèse du projet et à ses acteurs https://youtu.be/eLftsvtTi4w)
En quoi cet essai clinique est-il si innovant?
F. Couturaud : D’une part parce qu’il s’agit d’une des plus grandes études mondiales réalisées aussi rapidement et sur une si grande échelle, avec l’objectif de travailler tous ensemble pour une recherche clinique ultraperformante à un très haut niveau. C’est la première fois que l’on réussit à mobiliser tous les grands acteurs de la recherche française sur la thrombose (chefs de projet, méthodologistes, médecins hospitaliers, infirmières de recherche clinique..), faire contribuer autant de centre contributeurs et inclure 1000 patients majeurs dans toute la France, en un temps record. Cela a demandé une énorme logistique. Cette étude unique au monde révèle la puissance d’un travail collectif, des investigateurs de 24 CHU et hôpitaux généraux français, coordonnés par le CHRU de Nancy (promoteur), avec pour catalyseur majeur les réseaux (F-CRIN) INNOVTE et INI-CRCT, ce qui lui vaut d’être labellisée « Priorité nationale de Recherche » par CAPNET et d’être repérée par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Où en êtes-vous concrètement de cet essai. Quels sont les premiers résultats ?
Pr S. Zuily : Aujourd'hui, les inclusions de patients sont terminées. Il reste un travail de recueil de données et de suivi. Nous avons déjà récupéré des milliers de données que les statisticiens et les équipes de recherche sont en train d’analyser afin de répondre à l’attente internationale sur le sujet. Nous sommes vraiment dans le feu de l'action pour pouvoir publier très rapidement des résultats de qualité qui soient rapidement partagés au niveau international avec les cliniciens, et les organisations telles que l’OMS. L’objectif de Covi-Dose est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement anticoagulant à dose majorée chez les patients hospitalisés pour une COVID-19, par rapport à un traitement à dose habituelle donné dans la prévention des thromboses à l’hôpital. En outre, Covi-Dose, qui inclut notamment des patients avec une insuffisance rénale avancée, grâce à la participation du Pr Rossignol (Néphrologue, médecin vasculaire spécialiste d’hypertension artérielle et Professeur de Thérapeutique, CHRU de Nancy) coordonnateur du réseau INI-CRCT (Investigation Network Initiative-Cardiovascular and Renal Clinical Trialists), permettra, par son ampleur, d'avoir des renseignements très utiles pour soigner également ces patients, habituellement exclus des grands essais cliniques de prévention cardiovasculaire -dont la thrombose.
Quelles sont les avancées de la recherche française sur la thrombose ?
Pr F. Couturaud : Nous avons actuellement plus de 15 essais cliniques en cours et avons mis en place des protocoles phares pour des milliers de patients. Nous sommes par exemple les seuls au monde à travailler sur la personnalisation et l’optimisation des doses de traitement anticoagulant chez les patients à très haut risque de récidive de thrombose : patients avec thromboses inexpliquées (essai « RENOVE »), patients avec cancer (essai « APICAT »), insuffisants rénaux (essai « VERDICT »), chirurgie bariatrique (essai de phase I « ABSORB »). Avec les équipes hollandaises, nous avons validé le premier algorithme de diagnostic de l’embolie pulmonaire chez la femme enceinte (essai ARTEMIS) ; et notre réseau a participé activement à un essai international sur l’anticoagulation préventive optimale chez la femme enceinte à haut risque de thrombose (essai HIGHLOW). Dans le cadre de l’étude des patients à profils particuliers, nous avons aussi montré que les patients atteints d’exacerbation de maladies bronchiques chroniques étaient à très haut risque d’embolie pulmonaire et qu’une recherche systématique de l’embolie pulmonaire était indiquée dans ce contexte (essai « PEP »). Enfin, nous avons publié la plus grande étude de validation des outils permettant de traiter certains patients atteints d’embolie pulmonaire en ambulatoire (essai « HOME-PE »), ce qui représente une transformation profonde des pratiques cliniques. Tous ces programmes de recherche clinique conduisent directement à un changement des pratiques, des recommandations internationales et à une amélioration majeure du pronostic des patients atteints de maladie veineuse thrombo-embolique.
Quel est l’apport de l’infrastructure F-CRIN dans la mise en place de ces études ?
*Comité ad-hoc de pilotage national des essais thérapeutiques et autres recherches sur la COVID-19
A propos de INNOVTE (F-CRIN)
Labellisé F-CRIN en 2014, piloté par les Prs Francis COUTURAUD (Service de Pneumologie, CHU de Brest) et Laurent BERTOLETTI (Service de Médecine Vasculaire et Thérapeutique, Hôpital Nord, CHU de St-Etienne), le réseau de recherche clinique sur la Thrombose INNOVTE (Investigation Network On Venous Thrombo-Embolism) effectue de nombreux travaux de recherche (essais cliniques industriels et académiques) sur la Maladie Veineuse Thrombo-Embolique (MVTE) à l’échelle internationale dans le but de développer des traitements anticoagulants préventifs (éviter la formation de caillots) ou thérapeutiques (pour soigner les malades) ou encore améliorer le diagnostic médical. Constitué à l’origine de médecins cliniciens, le réseau INNOVTE compte aujourd’hui une cinquantaine de centres investigateurs, 6 centres de recherche clinique, 5 unités INSERM, 9 unités de recherche fondamentale spécialisées en biologie, imagerie et/ou pharmacologie, ainsi que 2 collaborations européennes avec Bruxelles et Genève. Outre l’étude COVIDOSE, INNOVTE a déjà réalisé 55 publications et mène actuellement 15 études Pour plus d’information : https://www.innovte-thrombosisnetwork.eu/
A propos de INI CRCT (F-CRIN)
A propos de F-CRIN
Créée en 2012, portée par l’INSERM et financée par l’ANR et le ministère de la Santé, F-CRIN (French Clinical Research Infrastructure Network) est une infrastructure d’excellence au service de la recherche clinique française. Elle a pour but de renforcer la compétitivité de la recherche clinique française à l’international, faciliter la mise en place d’essais cliniques académiques ou industriels, et développer l’expertise des acteurs de la recherche clinique, en mutualisant les savoir-faire, les objectifs et les moyens. L’organisation, qui dispose d’une unité de coordination nationale localisée à Toulouse, regroupe 12 réseaux d’investigation clinique ciblant des maladies d’intérêt général international (Parkinson, Asthme Sévère, Thrombose, Obésité, Cardio-néphrologie, Sclérose en Plaques, Maladies de la rétine, Maladies auto-immunes, Vaccinologie, Cardiologie), 3 réseaux d’expertise et de méthodologie (Maladies Rares, Dispositifs Médicaux, Epidémiologie) et une plateforme de supports sur mesure offrant l’ensemble des services nécessaires à la conduite des essais cliniques. Au total, F-CRIN représente une force de frappe de plus de 1400 professionnels en recherche clinique. F-CRIN bénéficie du soutien de l’ANR, du CHU de Toulouse et de l’Université « Paul Sabatier » Toulouse III. Pour plus d’informations : https://www.fcrin.org/
Les élèves ont de meilleures performances avec la lecture imprimée
Un nouveau rapport tend à envoyer un message aux parents ainsi qu'au personnel éducatif sur la nécessité de promouvoir la lecture imprimée.
Les élèves qui lisent régulièrement sur des supports imprimés ont de meilleurs résultats en lecture, passent plus de temps à lire, et aiment davantage la lecture que ceux qui lisent sur des supports numériques. Ces conclusions, largement en faveur de l'imprimé, sont celles d'un rapport du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le rapport « 21st Century Readers: Developing Literacy Skills in a Digital World », relayé par Intergraf, tend à envoyer un message aux parents ainsi qu'au personnel éducatif sur la nécessité de promouvoir la lecture imprimée. Car, toujours selon la même étude, un tiers des élèves interrogés déclarent lire rarement ou jamais de livres.
Le plaisir vient en lisant (sur papier)
Le plaisir, facteur déterminant pour le développement des habitudes de lecture, serait également supérieur avec le print, selon l'étude. Et qui dit plaisir, dit augmentation du temps consacré à l'activité.
Le rapport précise que « les étudiants qui ont déclaré lire des livres plus souvent sur des appareils numériques lisent environ 3 heures de plus par semaine que ceux qui ont déclaré lire rarement ou jamais de livres, tandis que les étudiants qui ont déclaré lire plus souvent des livres sur papier lisent environ 4 heures de plus ».
En mars dernier, une autre étude menée par l'Université de Tokyo sur l'impact du support utilisé dans l'apprentissage et la mémorisation d'informations concluait que la lecture sur papier rend le cerveau plus actif et stimule davantage la mémoire.
TÉLÉTRAVAIL, ENSEIGNEMENT A DISTANCE, TÉLÉMÉDECINE : LE SANS CONTACT S’IMPOSE, MAIS FAIT DÉBAT
BAROMÈTRE 2021 : LES EUROPÉENS AFFICHENT UNE CONFIANCE PRUDENTE EN L’AVENIR
Conférence de presse des résultats de L’OBSERVATOIRE CETELEM DE LA CONSOMMATION 2021 14 200 personnes interrogées dans 15 pays européens
• Le moral des ménages européens se révèle globalement impacté par la crise (-0,7 point), même si ce ressenti est moindre au niveau individuel (-0,3 pt) ; les Français se situent parmi les plus pessimistes avec une note de 4,4/10 (-0,9 pt).
• 46% des Européens estiment que leur pouvoir d’achat est resté stable sur les 12 derniers mois, tandis que les ménages tricolores sont « seulement » 35% à juger qu’il a baissé, contre près de la moitié d’entre eux l’année dernière.
• 54% des sondés affirment vouloir accroître leur épargne (+3 pts) ; une prudence également de mise chez les Français où les intentions d’épargner grimpent à 40% (+5pts).
• Dans l’ensemble, les Européens sont partagés entre l’envie de dépenser ou non (52% vs. 48%), même si une consommation raisonnée tend à s’imposer, en témoignent les 26% déclarant ne pas vouloir consommer alors qu’ils en ont les moyens.
• Les dépenses anticipées en matière de voyages et loisirs enregistrent une baisse conséquente (-13%) ; a contrario, celles liées aux services numériques connaissent une forte progression : abonnement à des plateformes de streaming (+5 points), consoles de jeux (+5 pts), ou équipement informatique (+2 pts).
TÉLÉTRAVAIL, ENSEIGNEMENT A DISTANCE, TÉLÉMÉDECINE : LE SANS CONTACT S’IMPOSE, MAIS FAIT DÉBAT
• Pour près de la moitié des Européens (46%), la « vie sans contact » est symbolisée avant tout par la Covid-19 ; si les trois quarts d’entre eux (73%) estiment que cette pratique existait déjà avant, 4 sur 10 (39%) pensent que la crise sanitaire a joué le rôle d’accélérateur de sa mise en place.
• 8 Européens sur 10 ont le sentiment que les pratiques sans contact font désormais partie de leur quotidien, et ils ne sont que 45% à apprécier ce nouveau mode de vie. Les Français figurent parmi ceux qui portent le regard le plus sévère dessus (81%), suivis de près par les Espagnols et les Belges (80%) ainsi que les Italiens (79%), citant plus que la moyenne des évocations négatives par rapport à la vie sans contact.
• L’environnement s’impose comme principal bénéficiaire de la transition vers un mode de vie sans contact (54%), devant la sécurité sanitaire et la santé (44%), et devançant surtout les individus et la société en général (29% chacun) une proportion nettement moindre estimant que ce changement profite aux liens familiaux (27%) ou encore aux relations amoureuses (18%).
• Les relations humaines restent de facto le talon d’Achille du sans contact : les trois quarts des sondés jugent en effet qu’il les dégrade. Une mise à distance qui se révèle source d’insatisfaction puisque seulement 44% des Européens estiment que ce type de relations fonctionne bien.
• 8 Européens sur 10 anticipent une société à 10 ans qui fera de plus en plus de place au sans contact. Ils font toutefois confiance aux entreprises (61%) et aux citoyens (61% également) pour accompagner ces nouveaux modes de vie, devant les collectivités locales et les pouvoirs publics (57% et 54% respectivement).
1ère partie : Le baromètre de l’Observatoire Cetelem
Sans surprise, il s’avère que la crise sanitaire a fortement impacté le moral des ménages européens, globalement en net recul par rapport à 2020. Un peu comme à l’accoutumée, le ressenti collectif est bien plus négatif partout en Europe que le ressenti individuel : respectivement -0,7 et -0,3 point. Les Français, peut-être par défiance vis-à-vis des pouvoirs publics et/ou conséquence du choix de protéger la santé avant l’économie, comptent parmi les plus pessimistes sur la situation de leur pays avec une note de 4,4/10 (-0,9 pt), contrairement à l’appréciation de leur situation personnelle au-dessus de la moyenne des 15 pays étudiés (5,9 vs. 5,7).
En Europe, le sentiment dominant est celui d’une stagnation du pouvoir d’achat (46%). Derrière ce chiffre se dessinent pourtant des disparités particulièrement fortes, puisque les pays d’Europe centrale perçoivent une baisse généralisée, à l’inverse des pays nordiques. Relevons la position singulière des Français dont près de la moitié estimaient en 2019 que leur pouvoir d’achat était en baisse, et qui ne sont plus que 35% à le considérer.
Le corollaire de cette évolution est naturellement, et presque mécaniquement le retour à des principes de précaution individuelle avec une augmentation des niveaux d’épargne. 54% des Européens affirment en effet vouloir accroître celle-ci (+3 pts). Une prudence également de mise en France où les intentions d’épargne grimpent à 40% (+5 pts).
Les Européens sont partagés sur leur envie de dépenser ou non (52% vs 48%). Si l’offre comme les possibilités de dépenser ont été restreintes, force est surtout de constater qu’une consommation raisonnée est à l’ordre du jour, puisque 26% des Européens déclarent ne pas vouloir consommer alors qu’ils en ont les moyens.
Principal effet de la crise, les dépenses anticipées en matière de voyages et loisirs sont en forte baisse (-13 pts). Un transfert qui se fait essentiellement à l’avantage des services numériques, en forte progression : abonnement à des plateformes de streaming (+5 pts), consoles de jeux (+5 pts), équipement informatique (+2 pts). D’autre postes retiennent l’attention avec un peu moins d’1/4 des Européens (21%) qui envisagent l’achat d’un vélo ou l’achat d’un bien immobilier (15%, +1 pt).
2ème partie : Le sans contact prend la main sur nos vies
Les représentations associées à la vie sans contact
Pour près de la moitié des Européens (46%), la « vie sans contact » est symbolisée par la crise de la Covid-19, devant le paiement sans contact (37%), les communications virtuelles (35%) ou le télétravail (33%). Une perception particulièrement élevée chez les Portugais (62%), les Italiens (60%) et les Espagnols (52%). Les Français, après la crise sanitaire (47%), placent le télétravail en 2ème position (39%) devant le paiement sans contact (35%).
La vie sans contact suscite des sentiments mitigés, avec une prédominance nette d’émotions négatives : près des trois quarts des Européens (73%) citent au moins un terme négatif pour la qualifier, notamment la solitude (43%), terme cité en premier dans l’ensemble des pays excepté la Hongrie. Notons cependant que 58% des Européens mobilisent aussi des termes positifs comme la praticité (20%) et la facilité (17%). Les Français et les Roumains (81%) sont ceux qui portent le regard le plus sévère sur la vie sans contact, suivis de près par les Espagnols et les Belges (80%) et les Italiens (79%).
La crise sanitaire, accélérateur du mode de vie sans contact
L’antériorité des pratiques sans contact est avérée pour près des trois quarts des Européens (73%), qui considèrent que celles-ci préexistaient à la crise. C’est dans les pays du Nord que cette opinion est la plus soutenue. Les Britanniques, les Suédois et les Allemands sont les plus nombreux à l’affirmer (88%, 82% et 79%). A l’opposé, Espagnols et Portugais ne sont qu’une petite majorité à valider (56%) ce point de vue. Français et Italiens se positionnent dans la moyenne avec respectivement 74% et 72%.
N’en reste pas moins que près de 4 Européens sur 10 (39%) jugent le rôle d’accélérateur des pratiques sans contact sous l’effet de la crise sanitaire. Celle-ci aurait même joué un rôle de révélateur pour certains pays latins comme l’Espagne, le Portugal et la Roumanie.
Le sans contact au quotidien ne fait pas l’unanimité
8 Européens sur 10 ont le sentiment que les pratiques sans contact font désormais partie de leur quotidien. Si ce sentiment est plutôt partagé de façon homogène, son acceptabilité peut varier selon les zones géographiques. Une forte majorité (60%) vit en effet cette nouvelle donne comme une contrainte, sensiblement en Roumanie (79%) et Bulgarie (72%), la France se situant aussi au-dessus de la moyenne avec 69%. Le niveau d’acceptabilité varie aussi en fonction de l’âge et du niveau de revenus : les jeunes et les foyers aux revenus supérieurs l’acceptent plus facilement (45 % pour les 18-24 ans, 46 % pour les 25-34 ans) à l’opposé des seniors et des foyers aux revenus modestes (65 % pour les 50-64 ans, 63 % pour les 65 et plus).
Au final, moins de la majorité des Européens (45%) apprécient ces évolutions des pratiques sans contact avec, une fois encore, un engouement plus prononcé du côté des pays nordiques, du Royaume-Uni (56%) et de l’Allemagne (52%), mais aussi de l’Espagne (55%). Les Français quant à eux, font partie du pool de pays avec la Belgique, la Pologne, la Slovaquie et la Bulgarie les plus sceptiques, à 37% d’adhésion.
Une évolution aux bénéfices reconnus, mais pas pour tous et pas tout le temps
L’environnement s’impose comme principal bénéficiaire de l’évolution vers un mode de vie sans contact (54%), devançant largement les individus ainsi que la société en général (29% chacun). La sécurité sanitaire et la santé profitent également de ce changement majeur (44%), tandis que la conviction des Européens est nettement moins affirmée en ce qui concerne les liens familiaux (27%) ou les relations amoureuses (18%).
Les relations humaines restent le talon d’Achille du sans contact : les trois quarts des sondés jugent que celui-ci les dégrade. Dans des proportions élevées dans les pays d’Europe centrale (+6 à 9pts par rapport à la moyenne), un avis moindrement partagé au Royaume-Uni (66%) et en Allemagne (67%). Entre les deux, les pays latins, dont la France (77%), affichent des opinions plus proches de la moyenne européenne. Cette mise à distance est source d’insatisfaction puisque seulement 44% des Européens estiment que ce type de relations fonctionne bien.
Télétravail, enseignement à distance, télémédecine : vivre le sans contact au jour le jour
Le télétravail, soit le travail en full remote , s’est imposé à bon nombre d’actifs. Et si certains pays comme la Suède ou le Royaume-Uni avaient cette pratique déjà bien installée avant la crise, d’autres comme l’Espagne ou l’Italie en étaient moins férus. Pas étonnant donc de retrouver les deux premiers cités (respectivement 79% et 72%) nettement au-dessus de la moyenne : 67%. Cela l’est plus au regard de l’enthousiasme de l’Espagne et du Portugal (73% pour chacun), où il s’agit davantage d’une nouveauté. A choisir, 41% des actifs interrogés privilégieraient un fonctionnement hybride, soit travailler alternativement sur leur lieu de travail et depuis chez eux. Les actifs français plébiscitent à 43% le travail exclusivement au bureau, 39% en partage bureau et domicile et presque 1 sur 5 (18%) uniquement en télétravail.
Assurer la continuité des cours, ainsi qu’une certaine forme de cohésion sociale, en période de confinement a été l’un des enjeux majeurs de 2020. Inédite pour beaucoup, l’expérience de l’enseignement à distance s’avère globalement mitigée puisque moins d’1 d’Européen sur 2 (45%) juge que ce système fonctionne bien. La Suède, où cette pratique était déjà répandue, s’affiche à nouveau de loin la plus convaincue (68%). Les autres pays du Nord ainsi que l’Espagne suivent à distance.
Les Européens sont aussi 45% à estimer que la télémédecine fonctionne bien avec cependant des disparités fortes entre pays. La fracture est nette entre les pays nordiques, ainsi que la France (53%), qui la jugent avec bienveillance, et les pays d’Europe centrale qui sont beaucoup plus critiques. La Bulgarie affiche ainsi seulement 17% d’opinions positives. Cette pratique pourrait s’amplifier dans les années à venir, puisque près de 6 Européens sur 10 déclarent l’avoir déjà essayée ou être tenté de le faire. Les Français, eux, sont parmi les plus rétifs à franchir le pas (54%).
Demain, notre vie sans contact ?
8 Européens sur 10 anticipent une société à 10 ans qui fera de plus en plus de place au sans contact. Une vision partagée par presque tous, excepté par la Roumanie en léger retrait (72%).
Mais est-ce pour autant un futur désirable ? Entre les facilités pratiques de la vie sans contact et les frustrations sociales qu’elle engendre, les Européens se montrent plus indécis sur leur souhait de voir ce mode de vie se développer, avec une courte majorité (53%) se disant pour. Les plus réticents à cette évolution sont les Roumains, les Bulgares, les Italiens et les Français (44%, 45%, 45% et 47%). Les Espagnols s’y projettent les plus positivement (63%), de même que les Britanniques (60%).
Acteurs de cette société sans contact en marche, les entreprises et les citoyens obtiennent la confiance des Européens pour accompagner ces nouveaux modes de vie (61% dans les deux cas), devant les collectivités locales et les pouvoirs publics (57% et 54% respectivement).
Méthodologie
Les terrains de l’enquête consommateurs quantitative ont été conduits par Harris Interactive du 27 novembre au 8 décembre 2020 dans 15 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Espagne, France, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie et Suède. Au total, 14 200 individus ont été interrogés en ligne (mode de recueil CAWI). Ces individus âgés de 18 à 75 ans sont issus d’échantillons nationaux représentatifs de chaque pays. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, région d’habitation et niveau de revenus/CSP). 3 000 interviews ont été réalisées en France et 800 dans chacun des autres pays.
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Le Temps de la Transformation » avec Elisabeth de Caligny - NURÉA TV A ECOUTER
Une étude réalisée par Poly met en avant le besoin urgent d’égalité de traitement, au domicile comme au bureau, pour les travailleurs hybrides |
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Les travailleurs hybrides ont adopté les semaines sans horaires fixes et affirment que la culture du bureau classique a été bouleversée pour de bon par la crise sanitaire. Mais ils craignent de faire l’objet de discriminations, s’inquiètent pour leur carrière et redoutent leur retour dans des locaux bruyants.
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LONDRES, Royaume-Uni – 6 octobre 2021 – Poly (NYSE: POLY) publie ce jour les résultats d’une étude portant sur l’évolution du lieu de travail et le changement de regard des collaborateurs à l’encontre des horaires traditionnels. Dans son document Poly Evolution of the Workplace, Poly livre une analyse des résultats de cette enquête menée auprès d’un panel de 7261 travailleurs hybrides en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne, en Suède, en Pologne et aux Emirats Arabes Unis. L’évolution des comportements et des attitudes y est passée au crible, que ce soit au niveau de la façon de travailler, de la culture d’entreprise, de la « tenue de travail », ou encore du sentiment de frustration et de l’angoisse provoquée par les bruits de fond au bureau. |
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« Près des deux tiers des travailleurs hybrides (64%) pensent que la culture du bureau classique a changé de manière irrémédiable » constate Dave Shull, président et CEO de Poly. « Le développement du travail hybride est un signal fort que notre vie professionnelle est en pleine transformation. L'équité au travail et l'égalité des expériences entre employés sont désormais au coeur de toutes les discussions alors que les organisations et les collaborateurs adoptent de nouvelles façons de travailler. Poly aide ses clients à naviguer à travers tous ces changements, leur permettant de créer des expériences individuelles et équitables pour tous les employés, quel que soit leur emplacement. » |
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Paul Clark, senior vice-président des ventes EMEA chez Poly, ajoute : « Notre étude montre que les collaborateurs (58%) ont bien senti que l’essor du télétravail signifie qu’ils sont toujours connectés et disponibles, ce qui ne leur permet pas de se détendre ou de déconnecter totalement de leur activité professionnelle. Or, si un grand nombre de personnes apprécient les bons côtés du travail hybride (l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, les siestes et le temps en famille…), d’autres se sentent mis à l’écart et déconnectés. Ainsi, 52% des personnes interrogées estiment que le travailleurs hybrides ou travaillant à domicile risquent d’être lésés ou traités différemment de leurs collègues présents à temps plein au bureau. De même, certains redoutent le retour dans les locaux : 42% avouent ainsi ne plus supporter leurs collègues trop bruyants. Malheureusement, la jeune génération dont les membres sont entrés en nombre sur le marché du travail pendant la crise sanitaire, ressent plus fortement cette tension. Sur les 62% qui indiquent ne jamais être allés dans les locaux de leur nouvel employeur, 72% se disent angoissés à l’idée de les découvrir. Dès lors, pour que le travail hybride soit fructueux, ces problématiques doivent être traitées de front. Les entreprises doivent placer leurs collaborateurs au cœur de leur stratégie, en leur fournissant les outils nécessaires pour bien travailler au sein de ce nouvel environnement ». |
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Connexion permanente Vs horaires souples : pourquoi les employeurs doivent clairement poser des limites pour éviter le burn-out |
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L’étude montre que le travail hybride est amené à se pérenniser : |
· 82% des membres du panel comptent se mettre en télétravail au moins un jour par semaine à l’avenir ; |
· 54% envisagent de partager leur temps à part égale entre le bureau et le télétravail à domicile. |
Ce basculement est en partie dû à l’émergence du « travail sans horaires fixes » – les collaborateurs jouissent d’une plus grande autonomie concernant leurs horaires de travail – sachant que plus des deux tiers (69%) clament que la plage horaire classique du 9h-18h s’est considérablement assouplie. Interrogés sur les avantages du travail chez soi, les répondants en livrent trois principaux : |
· la fin des trajets à rallonge, |
· un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, |
· moins de stress. |
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Les personnes sondées indiquent que si elles ne télétravaillaient plus du tout, elles regretteraient les petites siestes, le temps passé en famille et le fait de boucler leur travail à l’heure. |
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Néanmoins, si de nombreuses personnes apprécient de travailler chez elles, l’expérience est moins idyllique pour d’autres. La frontière entre le travail sans horaires fixes et le fait de rester connecté en permanence se floute : plus de la moitié des collaborateurs (58%) affirment que l’essor du télétravail les a contraints à rester toujours connectés et disponibles, ce qui les empêche de se détendre ou de déconnecter totalement. Le deuxième point noir avancé est le fait de devoir faire des heures supplémentaires, suivi par l’absence de bons moments passés entre collègues. Voici d’autres enseignements de l’enquête : |
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· Difficultés pour collaborer, manque d’aide sur le plan informatique et d’équipements facilitant le travail depuis chez soi… Ces points figurent dans le Top 5 des inconvénients cités. Cela montre qu’un grand nombre de télétravailleurs n’a pas obtenu les outils adaptés pour travailler avec efficacité. |
· Près de la moitié (47%) des sondés regrettent de ne plus avoir accès aux conseils et enseignements de leurs collègues plus chevronnés lorsqu’ils travaillent de chez eux. |
· 52% des personnes craignent que les travailleurs hybrides ou œuvrant depuis leur domicile fassent l’objet d’une discrimination ou soient mis à l’écart des autres salariés présents à temps plein dans les locaux de l’employeur. |
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« Il ne faut pas confondre travail sans horaires fixes et disponibilité continue » souligne Paul Clark de Poly. « Les organisations qui promeuvent un environnement de travail sain et donnent les moyens de travailler sans horaires fixes gagneront des équipes bien plus épanouies et productives. C’est particulièrement important en cette époque qui voit des salariés quitter en masse leur poste dans de nombreux secteurs en raison de la pandémie. Les entreprises ne peuvent pas se permettre de perdre des personnes compétentes, elles doivent donc offrir la meilleure expérience qui soit à tous leurs collaborateurs, où qu’ils se trouvent ». |
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Le bureau du futur et les insupportables collègues trop bruyants |
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Lorsque le retour en présentiel au bureau est évoqué, l’étude met en exergue les sentiments mitigés des employés. Si l’esprit de camaraderie manque à de nombreuses personnes tout autant que les rencontres avec les collègues et clients, d’autres ressentent de l’anxiété et redoutent de perdre en productivité. Il semble évident que les bouleversements de l’année écoulée vont se pérenniser : 64% des membres du panel affirment que la culture du bureau où l’on se rend tous les jours a été révolutionnée pour de bon. Résultat : le rôle du bureau et les usages en entreprise vont devoir aussi évoluer. |
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Le bruit est l’un des freins au retour en présentiel, car il est source de frictions : |
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· 56% des membres du panel craignent que le niveau de bruit dans les locaux leur fasse perdre en productivité. |
· 42% redoutent de perdre leur calme si leurs collègues sont trop bruyants. |
· 60% pensent que perdre leur concentration à cause des collègues les lassera vite de leur poste. |
· 40% craignent de perdre leur sang-froid au bureau puisqu’ils ne pourront plus passer en mode muet ou désactiver leur webcam. |
· A l’inverse, 34% du panel se réjouit à l’idée de retourner au bureau, en raison de leur environnement familial vraiment trop bruyant. |
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Malgré ces inquiétudes, les salariés ont hâte de renouer avec les interactions physiques. Les moments de détente entre collègues, les déjeuners avec des clients ou collègues et l’esprit de camaraderie forment le podium de ce qui manque le plus en télétravail. L’étude montre aussi l’évolution attendue de la notion de bureau. Interrogés sur leur vision du bureau du futur, les réponses se veulent pragmatiques : les trois principales motivations pour un retour au bureau sont : |
· le brainstorming / la collaboration entre collègues, |
· la participation à des réunions, |
· l’accès à du matériel et des technologies plus performants. |
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L’image de l’entreprise a également changé, même dans les industries les plus classiques, à l’instar des services financiers qui ont toujours mis l’accent sur le code vestimentaire strict. Désormais, les tenues sont plus décontractées. 61% des collaborateurs d’entreprises de ce secteur (contre 53% pour la moyenne globale) affirment que le travail hybride a signé l’acte de mort du costume classique, qui pourrait bien disparaître pour toujours. |
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« Le rôle du bureau et son usage sont en pleine mutation. Il semble évident que la population manque cruellement d’interactions humaines depuis la mise en place à grande échelle du télétravail, et a hâte de retourner au bureau » affirme Paul Clark. « Le bruit de fond est néanmoins un vrai problème pour un grand nombre de personnes, surtout pour les nouvelles jeunes recrues des entreprises qui vont découvrir les locaux de leur employeur. Pour résoudre ce point épineux du bruit qui tape sur les nerfs, les organisations doivent fournir les bons outils, à commencer par des solutions technologiques qui réduisent le bruit ambiant afin de limiter les distractions, améliorer la productivité et offrir la même expérience à tous et toutes dans les locaux. Et quand cela est possible, les organisations peuvent mettre en place des zones calmes (petits bureaux cloisonnés, davantage de salles et des bureaux individuels plus espacés) équipées des technologies ad hoc ». |
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L’impact sur les jeunes actifs et leur début de carrière |
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L’étude met en avant l’impact du télétravail sur les jeunes recrues, dont la carrière risque d’être mise en péril par le retour au bureau. 2 répondants sur 5 n’ont pas pu aller visiter les locaux de leur employeur – soit parce que l’entreprise a déménagé, soit parce qu’ils ont été intégrés pendant la pandémie. Ce chiffre grimpe à 62% dans la tranche des 18-24 ans. 72% des jeunes actifs qui n’ont pas encore visité les locaux de leur employeur se disent assez angoissés à l’idée de les découvrir ou d’y subir un important bruit de fond. |
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Les jeunes actifs craignent également l’impact du télétravail sur leur capacité à nouer des liens et à communiquer avec leurs collègues, ce qui peut les pénaliser : |
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· 52% de la tranche des 16-24 ans s’inquiètent de l’impact potentiellement négatif du télétravail sur leur carrière, contre 43% pour la population générale du panel. |
· 53% des 18-24 ans craignent que le télétravail les rende moins à l’aise pour communiquer et travailler de manière productive avec leurs collègues, contre 42% pour la population globale. |
· 50% des jeunes actifs craignent avoir perdu l’habitude de parler de tout et de rien avec autrui, contre 39% pour la population globale. |
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Poly recommande aux entreprises de bien réfléchir à leur façon d’appréhender toute évolution future vers une pérennisation du travail hybride. Voici quelques conseils : |
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· Veillez à bien cerner la personnalité de vos collaborateurs afin de dégager des types et préférences de travail, pour que chacun puisse donner le meilleur de soi-même. |
· Donnez à vos équipes en télétravail les bons outils pour travailler de n’importe quel endroit. La vidéo s’est imposée comme le mode de connexion incontournable pour communiquer, mais la qualité de l’expérience vécue varie considérablement selon les cas. |
· Modernisez les espaces de réunion centralisés, tout en permettant de communiquer et de collaborer avec autrui où que l’on se trouve. |
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« Pour tirer les pleins bénéfices du travail hybride, les organisations doivent donner la priorité à l’humain, à la technologie et au lieu de travail » commente Paul Clark. « D’abord, les entreprises doivent bien cerner la personnalité de leurs collaborateurs et leur façon de travailler. Ensuite, elles doivent définir précisément les locaux dont elles auront besoin à l’avenir. Enfin, elles doivent s’interroger sur la pertinence de proposer davantage de zones où il est possible de travailler en silence. Cette réflexion permettra aux organisations de mieux cerner leurs besoins sur le plan technologique afin de favoriser l’épanouissement de leurs équipes et leur productivité. Surtout, cela assurera à chacun de bénéficier d’une expérience identique, quel que soit le lieu de travail, la façon de travailler et les horaires pratiqués. Cela permettra à tous et toutes d’en récolter les lauriers en mettant tout en œuvre pour que le travail hybride soit efficace ». |
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Méthodologie |
Les conclusions présentes dans ce document sont issues d’une enquête omnibus réalisée en ligne auprès de travailleurs hybrides par Censuswide, en août 2021. Un panel total de 7261 personnes a été interrogé au Royaume-Uni (2003), en France (1001), en Allemagne (1002), en Pologne (1000), en Suède (1005), en Espagne (1000) et aux Emirats arabes unis (250).
Etude complète à retrouver ici |
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À propos de Poly |
Poly (NYSE: POLY) conçoit des produits audio et vidéo haut de gamme pour que vous puissiez réaliser de meilleures réunions, n'importe où et tout le temps. Nos casques, produits de visioconférence et audioconférence, téléphones de bureau, logiciels d'analyse et services sont créés pour connecter les collaborateurs avec une clarté incroyable. De haute qualité professionnelle, ils sont faciles à utiliser et fonctionnent de manière fluide avec toutes les meilleures applications de visioconférence et d'audioconférence. Pour plus d'informations, visitez le site www.Poly.com. |
Poly, le logo Poly et son design en forme d’hélice sont des marques détenues par Plantronics, Inc. Toutes les autres marques appartiennent à leurs propriétaires respectifs. |
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Des pirates pourraient forcer des iPhones verrouillés à effectuer des paiements sans contact
Des failles dans Apple Pay et Visa permettraient aux criminels d'effectuer des paiements sans contact et cela sans nécessiter le déverrouillage des appareils
Des cybercriminels pourraient effectuer des achats frauduleux en contournant l’écran de verrouillage Apple Pay d’un iPhone lorsque le portefeuille de l’appareil comporte une carte Visa configurée en mode dit « de transit ». Des chercheurs de l’Université de Birmingham et de l’Université du Surrey ont montré que les attaquants pouvaient également contourner la limite du sans contact pour effectuer des transactions illimitées à partir d’iPhones verrouillés.
L’article de recherche, intitulé Practical EMV Relay Protection, montre comment un attaquant pourrait abuser d’une combinaison de failles dans Apple Pay et Visa, expliquant que tout ce dont il aurait besoin pour mener une attaque est un iPhone volé et allumé. Les transactions illicites pourraient également être effectuées même si l’appareil se trouve dans les bagages de la victime.
Lorsqu’il effectue un paiement via une application pour smartphone, l’utilisateur doit généralement authentifier la transaction à l’aide de l’une des fonctions d’authentification biométrique intégrées à l’iPhone, comme un scan d’empreinte digitale ou Face ID, ou en saisissant un code PIN, ce qui réduit les risques d’attaques. Cependant, en mai 2019, Apple a introduit la fonctionnalité Express Transit/Travel qui permet d’utiliser Apple Pay sans déverrouiller le téléphone. La fonctionnalité a été introduite pour faciliter le paiement aux stations de barrière de billetterie de transport.
« Nous montrons que cette fonctionnalité peut être exploitée pour contourner l’écran de verrouillage d’Apple Pay, et payer illicitement depuis un iPhone verrouillé, à l’aide d’une carte Visa, vers n’importe quel lecteur EMV, pour n’importe quel montant, sans l’autorisation de l’utilisateur », explique l’article décrivant la méthode d’attaque. L’attaque est classée comme une attaque par rejeu et relais de type Man-in-the-Middle (MitM), type d’attaque dans laquelle l’attaquant intercepte une communication en assumant le rôle d’intermédiaire entre les deux victimes, tout en maintenant des liens indépendants avec chacun d’eux.
L’attaque nécessite que l’iPhone ait une carte Visa configurée pour le paiement avec le mode Express Travel activé, et que la victime soit à proximité de l’attaquant. Pour réaliser leur test, les chercheurs ont utilisé un Proxmark qui a servi d’émulateur de lecteur, et un téléphone Android compatible NFC qui a été utilisé comme émulateur de carte pour communiquer avec le terminal de paiement. « L’attaque fonctionne en rejouant d’abord les Magic Bytes à l’iPhone, de sorte qu’il croit que la transaction a lieu avec un lecteur EMV de transport. Ensuite, lors de la transmission des messages EMV, les qualificateurs de transaction du terminal (TTQ), envoyés par le terminal EMV, doivent être modifiés de manière à ce que les bits pour l’authentification des données hors ligne (ODA), les autorisations en ligne et le mode EMV soient activés », précisent les chercheurs.
Pour relayer les transactions qui dépassent la limite de paiement sans contact, les Card Transaction Qualifiers (CTQ) qui sont chargés de fixer les limites de transaction doivent être modifiés. « Cela permet de tromper le lecteur EMV en lui faisant croire que l’authentification de l’utilisateur sur l’appareil a été effectuée (par exemple, par empreinte digitale). La valeur CTQ apparaît dans deux messages envoyés par l’iPhone et doit être modifiée dans les deux occurrences », expliquent les chercheurs. Au cours de leur test, l’équipe a pu effectuer une transaction de 1 000 £ (environ 1 180 €). En utilisant deux téléphones Android équipés de la technologie NFC, l’équipe de recherche a également pu contourner le protocole de Visa utilisé pour stopper les attaques par relais pour les cartes de paiement.
Apple et Visa ont été informés de la faille de sécurité par les chercheurs et, bien que les deux sociétés aient reconnu la gravité de la vulnérabilité, elles n’ont pas encore trouvé d’accord sur celle qui doit déployer un correctif. Dans l’intervalle, il est conseillé aux utilisateurs de ne pas utiliser les cartes Visa en mode carte de transport lorsqu’ils utilisent Apple Pay.
Benoit Grunemwald Expert en Cyber sécurité, ESET France |