avec un grand merci à Pierre-Jean Llorens pour sa forte contribution

Etude les marques DTC performant-elles sur l'expérience client post-achat ?

Avec une concurrence en ligne de plus en plus accrue, proposer une expérience client standard n'est plus suffisant. Les marques DIrect-To-Consumer l'ont bien compris et on placé l'expérience client au coeur de leurs préirités, depuis bien longtemps. 
Mais ces marques DTC parviennent-elles à maintenir le même niveau de qualité d'expériecne, tout au long de leur parcours client ? 

C'est ce qu'à voulu vérifier ParcelLab, leader mondial de la gestion de l'Operation Experience, en sélectionnant 11 marques DTC (11 e-commerçants DTC  Cheerz, Envie de Fraise, Jimmy Fairly, Kazidomi, Le Slip Français, Miliboo, Polette, Sézane, Tediber, Tikamoon, Typology...).
 Les premiers enseignements sont saissisant : 
- Manque de communication avec le client pendant la livraison 10 marques aur 11 communiquent en doublon avec le transporteur) 
- La communication s'arrête souvient une fois le colis livé 72% des marques DTC testées notifient personnellement la livraison du cients, ce qui signifie que 1/3 négligent cette étape. Et 45% des DTC ne demandent pas d'évalutation produits. 
- Un manque de personnalisation criant 90% des DTC analysées envoient des communication génériques lors de la phase opérationnelle. 

 

L'ÉTÉ 2021 : LE "SUMMER OF LOVE" DE LA GÉNÉRATION COVID ?

 

ENQUÊTE SUR LA VIE SEXUELLE DES CELIBATAIRES CET ÉTÉ

Embargo de diffusion : jeudi 24 juin à 6h00

 

Avec le retour des beaux jours et la réouverture des bars et des discothèques, les célibataires vont-ils passer l'été à rattraper tous ces mois de « retenue » sexuelle imposés durant les confinements ? Après plus d'un an où leur sociabilité affective a été plus que jamais bridée, les millions de célibataires français vont-ils se laisser porter par un vent d'insouciance et de légèreté les amenant à une boulimie de sexe ? Alors que les expressions (« Hot Vax Summer », « Horny Summer »...) fleurissent pour décrire ce qui s'annoncerait comme un grand moment de « liberté sexuelle » du même type que le « Summer of love » de 1969 , le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l'Ifop a mené, pour CAM4 et Hot Vidéo, une enquête auprès d'un millier de célibataires pour savoir quelles vont être leurs réelles intentions sexuelles et sentimentales cet été.

 

 

1) Libérés du confinement, délivrés sexuellement ?

 

Après une année marquée par des frustrations et restrictions sociales sans cesse répétées, un peu plus d'un célibataire sur trois (37%) devrait être « plus ouvert » sexuellement qu'à l'accoutumée, et ceci dans une proportion beaucoup plus forte dans la gent masculine (46%) que féminine (27%) mais aussi beaucoup plus grande chez les jeunes (44%) que chez les personnes âgées de 50 ans et plus (22%).

 

Et chez les jeunes de moins de 25 ans, ce « gender gap » se retrouve dans tous les situations testées : 43% des jeunes hommes célibataires annoncent qu'ils sont disposés à avoir un rapport sexuel sans en être amoureux (contre 27% des jeunes femmes), 40% qu'ils céderont plus facilement aux avances de quelqu'un (contre 23% des jeunes femmes) et 36% à dire qu'ils seront plus directs dans la manière d'indiquer leur intérêt à un potentiel partenaire (contre 17% des jeunes femmes). A noter que si les hommes (27%) seront globalement plus enclins que les femmes (13%) à assouplir leurs critères de choix d'un partenaire cet été, ce ne sera pas le cas pour les femmes trentenaires qui seront aussi nombreuses (26%) que les hommes (25%) à être « moins exigeant(e)s » qu'à l'accoutumée. Enfin les hommes homosexuels seront bien plus ouverts (68%) que les hétérosexuels (45%).

 

                                         ÉTÉ 2021, DES CÉLIBATAIRES MOINS EXIGEANTS ?

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2) Une flexibilité qui ne va pas de pair avec un désir d'enchainer les partenaires tout l'été

 

Cette plus grande « ouverture d'esprit » des célibataires ne signifie pas pour autant l'envie de basculer dans une surconsommation d'aventures sans lendemain... Au contraire, après des mois de solitude forcée, les célibataires expriment plutôt un besoin de stabilité affective : 86% d'entre eux préférant chercher un seul partenaire pour établir une relation stable plutôt que « multiplier les partenaires sexuels » (14%).

En cela, l'impact du Covid sur les perspectives conjugales des célibataires français est proche de celui observé Outre-Atlantique par le Kinsey Institute dans une enquête qui montrait récemment que seuls 10% des célibataires américains de 18 à 45 ans étaient en quête de relations d'un soir (contre 52% en recherche d'une relation engagée).

En France, la proportion de célibataires en quête de « coups d'un soir » a sensiblement augmenté (+4 points) par rapport au premier déconfinement (étude Ifop - juin 2020) mais elle reste marginale en dehors des pans de la population traditionnellement les plus ouverts aux formes de sexualité récréative tels que les gays (38%) ou les jeunes hommes de 25 à 34 ans (28%). De même, les profils masculins physiquement et socialement avantagés - comme les chefs d'entreprise (37%) et les hommes se considérant comme beaux (38%) - sont bien plus disposés que la moyenne à ne pas inscrire leur vie sexuelle dans le cadre d'une relation stable.

Enfin, les taux observés auprès des utilisateurs actuels de sites de rencontres - dont 78% recherchent aussi une relation sérieuse - remettent quelque peu en cause la dimension sexuelle donnée à la tendance du « revenge dating » qui, si l'on se fiait aux données d'études non représentatives sur le sujet (cf sondage réalisé le 18 mai 2021 auprès de 400 membres de l'application Happn), serait amener à rythmer l'été des célibataires.

 

LES PERSPECTIVES AFFECTIVES DES CELIBATAIRES APRES LA LEVEE DES RESTRICTIONS SANITAIRES

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Le point de vue de François Kraus de l'Ifop

 

Contrairement à certaines idées reçues, cette enquête montre que les célibataires sortent de la crise sanitaire avec plus l'envie d'avoir un partenaire de longue durée qu'une multitude de partenaires occasionnels, et ceci y compris dans un contexte estival pourtant propice aux aventures d'un soir. Ce besoin de sécurité affective et sexuelle paraît assez logique pour une catégorie de la population qui a particulièrement souffert psychologiquement[1] de l'isolement social imposé de manière plus ou moins continue durant un an. Et pour ces célibataires dont beaucoup ont le sentiment d'avoir perdu un an de leur vie, cela va de pair avec l'envie de « ne plus perdre leur temps » avec des critères ou des jeux de séduction d'intérêt secondaire. La question se pose de savoir si cette tendance à une sélection moins stricte des partenaires et/ou à une sexualisation plus rapide des relations sera éphémère ou un des marqueurs sexuels d'une « génération Covid ».

 

 

3) La peur du virus pèse encore aujourd'hui sur la sociabilité affective des célibataires

 

Si la fear of dating again - FODA ou peur de faire de nouveau des rencontres amoureuses - devrait s'atténuer avec la généralisation du vaccin contre le COVID, elle est loin d'avoir disparue : plus d'un tiers (34%) des célibataires ont déjà éprouvé la crainte d'attraper le coronavirus lors d'une rencontre avec un(e) inconnu(e) et ils sont encore près d'un quart (22%) à admettre toujours ressentit cette peur (dont 26% chez les femmes).

 

                          L'AMPLEUR DE LA "FEAR OF DATING AGAIN" CHEZ LES CÉLIBATAIRES

 

 

 

 

Ainsi, le COVID-19 constituera toujours cet été un frein à la sociabilité sexuelle des célibataires comme source d'angoisse limitant la fréquentation des lieux de rencontre ou les potentiels contacts physiques. En effet, près d'un tiers des célibataires (32%) verra sa sexualité freinée par la peur du virus, sachant qu'un quart d'entre eux déclarent que cette crainte va les empêcher de fréquenter un lieu où rencontrer de potentiels partenaires (25%) ou d'embrasser quelqu'un qui leur plaît (24%).

 

L'IMPACT DE LA PEUR DU VIRUS SUR LA SOCIABILITÉ SEXUELLE DES CÉLIBATAIRES DURANT L'ETE 2021

 

 

 

4) Des célibataires moins en manque de sexe que de (nouvelles) rencontres...

 

Contrairement aux idées reçues, tous les célibataires n'ont pas interrompu leur activité sexuelle pendant la pandémie : près de la moitié d'entre eux ont eu au moins un rapport sexuel avec depuis mars 2020 (45%). Signe des difficultés à faire des rencontres autant qu'à prendre des risques avec des inconnus, la plupart en ont eu avec une personne avec laquelle ils avaient déjà eu des relations sexuelles (ex : « ex », partenaire sexuel régulier ou occasionnel...) : 34%, contre seulement 17% avec quelqu'un rencontré après le 11 mai 2020.

 

LE NOMBRE ET LA NATURE DES PARTENAIRES SEXUELS RENCONTRÉS PAR LES CELIBATAIRES

DEPUIS L'ECLATEMENT DE LA CRISE DU COVID

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Un quart (27%) seulement des célibataires ont réalisé de nouvelles rencontres en face à face avec de potentiels partenaires depuis l'éclatement de la crise du Covid. Et ils sont encore moins nombreux (13%) à en avoir une qui a débouché sur une véritable relation (affective ou sexuelle). Au regard de ces résultats, le principal manque pour les célibataires semble donc moins d'avoir du sexe pour du sexe que d'effectuer de nouvelles rencontres leur permettant de renouveler ou d'augmenter leur vivier de potentiels partenaires...

 

    LA RÉALISATION DE NOUVELLES RENCONTRES AVEC DE POTENTIELS PARTENAIRES DEPUIS

                                                     L'ECLATEMENT DE LA CRISE DU COVID

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Étude Ifop pour CAM4 et Hot Vidéo réalisée par questionnaire auto-administré en ligne 7 au 10 mai 2021 auprès d'un échantillon de 3 003 personnes, représentatif de la population âgée de 18 à 69 ans résidant en France métropolitaine.

Le point de vue de François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l'Ifop

 

Au regard de ces résultats, la phase de sortie du troisième confinement n'a pas poussé tous les célibataires français à la « boulimie » de partenaires qu'aurait pu susciter le besoin de rattraper les mois de « disette sexuelle » imposée par les confinements. Au contraire, si une part non négligeable seront plus « ouverts » dans leurs critères de sélection de leur partenaire, une autre part semble rester dans la prudence face à une possible contamination et à la volonté de trouver une relation stable plutôt qu'une succession d'aventures. Si l'impact du COVID-19 sur la vie sexuelle et affective des célibataires sera donc particulièrement intéressant à observer sur le long terme, en attendant un élément se démarque et qui n'est pas la simple envie d'avoir des relations sexuelles : c'est le souhait d'en avoir avec de nouvelles personnes. Cet été la rencontre et la nouveauté sembleront donc être au cœur des esprits plus que la recherche de sexe pour le sexe.

 

François Kraus

Directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l'Ifop

Collaborateur à la revue Sexologies

 

 

POUR CITER CETTE ETUDE, IL FAUT UTILISER A MINIMA LA FORMULATION SUIVANTE :

 

« Étude Ifop pour CAM4 et Hot Vidéo réalisée par questionnaire auto-administré en ligne 7 au 10 mai 2021 auprès d'un échantillon de 1 000 célibataires, extrait d'un échantillon national représentatif de 3 003 personnes âgées de 18 à 69 ans résidant en France métropolitaine. »

 

 

 

À PROPOS DE CAM4 Et HOTVIDEO

 

Le site CAM4 leader mondial des webcams amateurs et le magazine Hotvideo leader de la presse pour adulte en France, s'associent pour étudier les comportements sexuels des Français, notamment des jeunes, des LGBT et des célibataires.

Lancé en 2007, CAM4.fr leader mondial internet de partage de webcams gratuites sexe live, regroupe aujourd'hui une communauté de plus de 20 millions de webcameurs (hétero, Bi, Gay et Trans) dans plus de 230 pays dans la monde. Avec plus de 200 millions de visites par mois, 75.000 live show webcam sexe par jour, CAM4.fr se classe dans les 200 premiers sites mondiaux et est au cœur du phénomène de l'exhib sur internet. Il propose à ceux qui le souhaitent de regarder ou faire une exhib gratuitement mais aussi de gagner de l'argent en faisant des shows sexy.

 

 

 

 


[1] 20% des célibataires ont souffert de dépression ces douze derniers mois, soit deux fois plus que les personnes en couple (12%).

 

Droit à la déconnexion du salarié : quel encadrement à la veille des vacances d'été ?

À l’approche de la période estivale, nombreux sont les salariés à se poser la question de leur droit à la déconnexion pendant les vacances d'été. Instauré par la « loi travail » du 08 août 2016, le droit à la déconnexion est un principe clé pour garantir l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle du salarié. Cependant, le Code du travail ne définit aucune modalité de son exercice et laisse chaque entreprise libre de le déterminer. 
 
Un droit à la déconnexion qui pose de nombreuses questions juridiques : 
 
Sur le plan juridique : 
  • Plus de 4 ans après l’adoption du texte, où en est-on ?
  • Comment se définit le droit à la déconnexion du salarié ? Quels sont ses objectifs et modalités d’exercice en entreprise ?
  • Quelles sont les catégories de salariés concernées par le droit à la déconnexion ?
  • Comment sont juridiquement encadrées les circonstances exceptionnelles pendant lesquelles le salarié doit être connecté ?
  • Quels sont les devoirs des employeurs et des salariés face à la déconnexion ?
  • Quels sont les risques encourus par l’employeur s’il ne respecte pas le droit à la déconnexion de ses salariés ? 
  • Peut-on qualifier de harcèlement moral toute remontrance de l’employeur à l’égard de ses salariés qui ont déconnecté pendants leurs vacances ?
Sur le plan sanitaire et social  : 
  • Comment faire la part entre qualité de vie au travail et impossibilité de décrocher ? Comment anticiper un burn-out ?
  • Qu’est ce que l'hyperconnexion dit de notre relation au travail et à l’entreprise ?
  • Collègues et/ou amis : réseaux sociaux d’entreprise ou entre collègues, comment rétablir la frontière ?
  • Smartphones, ordinateurs, tablettes...À l'heure du tout numérique et de l'hyper-connexion, peut-on parler d'addiction ? Quel impact sur la santé des salariés ?
  • Quelles sont les conséquences les plus fréquentes de ce type d’addiction ? Pouvons-nous parler de  « burn-out numérique » ?
  • Face à cette addiction, existe-t-il une prise en charge et un réel encadrement médical ? 
  • Observe-t-on une recrudescence de l’accompagnement spécialisé en entreprise face à ce phénomène ?

 

Fondation Abbé Pierre : les loyers de la métropole de Lyon de moins en moins accessibles aux ménages modestes.
Conférence de presse aujourd'hui à 9h (283 Rue de Créqui - 69007 Lyon)

Le cas de Paris n'est plus un phénomène unique. Les villes attractives comme Lyon empruntent des chemins similaires sur la hausse des prix à l'achat et la hausse des loyers. C'est ce que démontre cette nouvelle étude publiée ce mercredi 30 juin et menée par Loïc Bonneval, chercheur au Centre Max Weber - Université Lyon 2 pour le compte de l'agence régionale Auvergne-Rhône-Alpes de la Fondation Abbé Pierre.

Basée sur une analyse comparative entre l'évolution du prix des loyers et le taux d'effort (le poids des dépenses allouées pour se loger) de plus de 600 ménages locataires accueillis à la Maison de l'Habitat/Alpil à Lyon*, elle permet de voir l'évolution depuis 10 ans des prix des logements privés et des loyers dans la Métropole de Lyon et leurs incidences sur le budget des ménages les plus modestes.

Cette étude fait émerger plusieurs chiffres intéressants :
- Entre 2007 et 2017, les prix du logement privé, à l'achat, dans la métropole de Lyon ont augmenté d'environ 30 % alors que le revenu médian n'a lui augmenté que de 17 %.
- Les loyers des ménages locataires du parc privé interrogés ont augmenté en moyenne de 21 % entre 2007 et 2020, soit une hausse supérieure à celle de l'ensemble des loyers sur l'agglomération lyonnaise (+15 %).
- Pour ces ménages modestes, le taux d'effort moyen pour se loger est de 53 %. Certaines situations extrêmes se rapprochent même des 72 %.

Enfin, l'étude montre que les ménages concernés par un taux d'effort élevé sont moins précaires financièrement qu'en 2007, ce qui permet de conclure que l'alourdissement du budget logement n'est pas dû à un appauvrissement des ménages concernés mais bien à une augmentation des prix du logement privé dans la métropole lyonnaise.

 

Etude de Gleeph : 82% des jeunes Français préfèrent encore le livre papier au numérique

Alors que le numérique s'invite dans chaque domaine de notre vie et que nous accordons de plus en plus d'importance à nos smartphones, le livre papier a-t-il encore une place dans notre quotidien ?  Les jeunes aiment-ils toujours lire ?
A l'époque de l'omniprésence d'internet dans les échanges, les 18-35 ans privilégient-ils encore le contact humain en librairie ?
L'application Gleeph a réalisé une étude auprès de 1100 lecteurs de moins de 35 ans pour découvrir quelle place ils accordent à la lecture.
 
 
Le livre papier encore largement plébiscité
 
L'équipe Gleeph a réalisé une étude auprès de ses utilisateurs pour décrypter leurs comportements d'achat. Le panel de répondants est constitué de jeunes lecteurs de moins de 35 ans. La génération des 18-35 ans est connue pour être très présente sur les réseaux sociaux et à l'aise avec les outils digitaux. Cela influence-t-il leur comportement d'achat de livres ?
L'étude montre que plus de 80% des lecteurs de moins de 35 ans achètent des livres en librairies et magasins spécialisés, ils privilégient donc largement le livre papier au livre numérique. Quand on regarde la population française et pas seulement les lecteurs de moins de 35 ans, les achats de livres en librairies et grandes surfaces spécialisées représentent 47% de part de marché.
 
En plus de privilégier les livres papiers les lecteurs de moins de 35 ans ayant répondu au questionnaire lisent beaucoup, plus de 50% des répondant achètent plus de 20 livres par an.
 
 
Les jeunes prennent leur temps en librairie
 
Les moins de 35 ans achètent beaucoup de livres par an et pour cela ils se rendent très fréquemment en librairies. 82% préfèrent se déplacer directement en librairie ou magasin spécialisé pour trouver leurs prochains coups de cœurs, plutôt que de les acheter sur internet.
En effet, les jeunes aiment prendre leur temps en librairie, car elles ont l'avantage d'être proches de chez eux et ils y apprécient le contact humain et les échanges qu'ils peuvent avoir avec les libraires.
 
 
Une application française associant réseaux sociaux et passion de la lecture
 
Une application mobile française lancée en 2019, permet à ses utilisateurs de prolonger l'échange à propos d'un livre après leur passage en librairie et leur lecture. Gleeph est un véritable réseau social pour les amoureux de la lecture, qui peuvent partager leurs coups de cœurs et découvertes littéraires.
Tous les jours l'application leur fait des suggestions pour leurs prochaines lectures et fonction de leurs goûts identifiés par l'application.
Dès qu'un utilisateur ajoute un livre dans sa liste de souhait, l'application lui propose de trouver ce livre près de chez lui, dans les librairies, magasins spécialisés ou bibliothèques municipales partenaires.
Gleeph ne remplace pas les libraires que les jeunes aiment tant, mais permet de prolonger l'expérience de la librairie.

 

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 1er juillet 2021 à 6 heures

 


Sentiment de pauvreté et crainte du chômage en hausse chez les jeunes
en 2020

 
 

Paris, le 30/06/2021

 
 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une nouvelle édition de son Baromètre qui suit, chaque année, depuis 2000, l’évolution de l’opinion des Français sur leur santé, la protection sociale, les inégalités et la cohésion sociale. 4 002 personnes ont été interrogées en face à face du 19 octobre 2020 au 4 janvier 2021. Cette édition, réalisée dans un contexte de crise sanitaire, montre que la part des personnes qui jugent leur situation « mauvaise » s’accroît, surtout parmi les travailleurs, les jeunes adultes et dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants.


Un actif sur trois déclare que sa situation financière s’est détériorée depuis le début de la crise sanitaire
Fin 2020, une personne interrogée sur quatre estime que sa situation financière s’est détériorée depuis le début de la crise sanitaire. Cette dégradation concerne :
• trois diplômés du supérieur sur dix,
• un actif sur trois,
• quatre ouvriers sur dix,
• et la moitié des travailleurs indépendants et des salariés en CDD ou en intérim.
La part des personnes en activité qui estiment que leurs revenus vont diminuer dans les mois qui viennent a quasiment doublé en un an, passant de 13 % en 2019 à 24 % en 2020. Plus globalement, la proportion de personnes jugeant leur situation mauvaise est passée de 19 % fin 2019 à 25 % fin 2020, une évolution comparable à celle observée lors de la crise financière de 2008.

 

Une progression du sentiment de déclassement parmi les jeunes et les indépendants
Chez les moins de 30 ans, le sentiment de se trouver dans une situation pire que celle de ses parents au même âge (déclassement intergénérationnel) a augmenté de 14 points en un an (de 22 % fin 2019 à 36 % fin 2020) : ils deviennent ainsi plus nombreux que ceux qui jugent leur situation meilleure que celle de la génération précédente (28 %). Ce phénomène touche également les indépendants, avec un sentiment de déclassement en hausse de 7 points, faisant de ceux-ci le seul groupe professionnel chez qui le sentiment de déclassement intergénérationnel est plus fréquent que celui d’ascension sociale (43 % contre 25 %, respectivement).

 

Une nette hausse du risque perçu de chômage, notamment chez les jeunes et les salariés en CDI
Après la forte baisse observée entre fin 2017 et fin 2019, la crainte du chômage retrouve, fin 2020, son niveau de 2017 : 48 % des personnes interrogées jugent qu’il y a un risque de chômage dans les mois à venir pour eux ou leurs proches. Cette inquiétude concerne 62 % des ouvriers contre 34 % des cadres, un écart qui est passé de 16 à 28 points en dix ans. La crainte du chômage augmente principalement chez les personnes en CDI, passant de 31 % à 42 %, tandis qu’elle se maintient à un niveau très élevé chez les personnes en emploi précaire (74 % à 76 %).

 

Chez les moins de 30 ans, la hausse de la peur du chômage est deux fois plus forte que chez les plus de 40 ans en activité (+15 points, pour atteindre 63 %, contre +8 points pour atteindre 42 %). Alors que, jusqu’à fin 2019, les jeunes représentaient la classe d’âge où l’optimisme était le plus fort (68 %), ils ne sont plus que 51 % à être de cet avis fin 2020, un niveau comparable à celui du reste de la population de moins de 60 ans.

 

Un risque perçu de pauvreté stable, sauf chez les jeunes
Cette préoccupation croissante envers l’avenir et la dégradation de la situation financière d’une partie de la population ne s’accompagne pas d’un accroissement du risque perçu de pauvreté : fin 2020 comme fin 2019, une personne sur cinq se considère comme pauvre, et une proportion comparable estime qu’elle risque de le devenir au cours des cinq prochaines années. Le sentiment de pauvreté n’augmente que chez les jeunes adultes : 26 % fin 2020 contre 20 % fin 2019.

 

Parmi ceux qui sont les plus exposés au sentiment de pauvreté, on trouve les ouvriers et les personnes appartenant aux 40 % de la population dont le niveau de vie est le plus bas : dans ces deux catégories, une personne sur trois se déclare pauvre. Quoique dans une moindre mesure, les employés et les personnes qui vivent seules ou sont à la tête d’une famille monoparentale s’estiment aussi plus souvent pauvres que la moyenne.

 

Le risque de devenir pauvre au cours des cinq prochaines années est également plus élevé que la moyenne chez les ouvriers et les personnes appartenant aux 40 % de la population dont le niveau de vie est le plus bas. Au contraire, 85 % des cadres, 72 % des professions intermédiaires et 83 % des personnes appartenant aux deux plus hauts quintiles de niveau de vie s’estiment ni pauvres ni en risque de le devenir, ce qui n’est le cas que pour 40 % des ouvriers.

 

Source : Le Baromètre d’opinion de la DREES
Le Baromètre d’opinion de la DREES suit chaque année, depuis 2000, l’évolution de l’opinion des Français sur leur santé et leur situation personnelle, sur la protection sociale ainsi que sur les inégalités et la cohésion sociale. Le caractère annuel et l’ancienneté de ce Baromètre en font un outil de suivi conjoncturel de référence pour appréhender le contexte social et l’évolution des opinions sur les politiques dont le ministère des Solidarités et de la Santé a la charge. En permettant de mettre en parallèle les évolutions perçues et réelles des politiques sociales et sanitaires, le Baromètre apporte un éclairage complémentaire aux travaux menés habituellement par la DREES.
L’échantillon utilisé est représentatif de la population qui réside en France métropolitaine (méthode des quotas par sexe, âge, profession de la personne de référence, après stratification par région et catégorie d'agglomération).

 

Consulter les publications et données

 

L’ensemble de la documentation relative au Baromètre d’opinion est disponible sur le site de la DREES, rubrique Sources, outils et enquêtes, sous-rubrique Système de protection sociale ainsi qu’en Open Data

 

Pour en savoir plus en images, le Baromètre est disponible en datavisualisation

 

Lardeux, R., Papuchon, A., Pirus, C. (2021, juillet). Fin 2020, un sentiment de pauvreté en hausse chez les jeunes adultes. DREES, Études et Résultats, 1195.

 


À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 2 juillet 2021 à 6 heures

 
 

Paris, le 01/07/2021

 
 

Trois Ehpad sur quatre ont eu au moins un résident infecté par la Covid-19 au cours de l’année 2020


La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude sur la façon dont l’épidémie de Covid-19 a touché les Ehpad, avec une vision au niveau des établissements. Des chiffres permettant de suivre la situation des résidents d’Ehpad sont publiés régulièrement par Santé publique France (SPF) dans le cadre du point épidémiologique hebdomadaire (nombre d’infections et de décès). La publication de la DREES s’attache à l’analyse des infections au niveau des établissements. Cette approche permet en outre d’apporter un éclairage sur les épisodes infectieux successifs qui ont pu se produire au sein d’une même structure.

 

Trois Ehpad sur quatre atteints par la Covid-19 en 2020, un tiers touché plusieurs fois
Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ont été particulièrement touchés par la pandémie de Covid-19. En 2020, les trois quarts des Ehpad ont eu au moins un résident infecté et un établissement sur cinq a connu un épisode dit « critique », au cours duquel au moins 10 résidents ou 10 % de l’ensemble des résidents sont décédés. Au total, 38 % de l’ensemble des résidents ont été contaminés et 5 % sont décédés, soit 29 300 décès.

 

Deux vagues épidémiques distinctes en 2020
Ces structures ont connu deux vagues de contaminations en 2020, simultanément à celles survenues pour l’ensemble de la population. La première s’est concentrée en Île-de-France, dans le Grand-Est et les Hauts-de-France, avec plus de 55 % des Ehpad ayant signalé un cas parmi les résidents. Les Ehpad publics hospitaliers ont été moins confrontés au virus que les établissements d’autres statuts, compte tenu de leur taille et de leur implantation géographique.


La seconde vague a touché plus largement les Ehpad de l’ensemble du territoire et a occasionné deux fois plus de contaminations des résidents que la première. Pour autant, le nombre de décès est identique, un peu moins de 15 000 personnes, sans doute lié à une meilleure détection des cas asymptomatiques grâce aux tests ou une meilleure prise en charge des formes graves de la maladie.

 

Moins de décès dans les Ehpad dès mars 2021, une baisse antérieure au ralentissement épidémique observé pour l’ensemble de la population

La vaccination a débuté en Ehpad à la fin de l’année 2020. Le nombre d’Ehpad atteint par la Covid-19 a ensuite nettement diminué. De l’ordre de 4 700 résidents sont décédés des suites du virus en janvier-février 2021, puis 600 entre mars et mai 2021.


La plateforme de signalement des cas de Covid-19 par Santé publique France, principale source d’information

Des remontées administratives quotidiennes ont été mises en place dans le cadre du suivi de la crise sanitaire par Santé publique France dans les Ehpad. Concrètement, les établissements qui suspectent un premier cas de Covid-19 dans leur enceinte (parmi les résidents ou le personnel) doivent le signaler et doivent ensuite mettre à jour la propagation du virus au sein de leur structure.
Les données recueillies incluent notamment des informations sur l’établissement (numéro d’identification dans le répertoire Finess, catégorie d’établissement, commune…) et des informations quotidiennes sur le nombre de résidents touchés par la Covid-19 et ceux décédés dans l’établissement ou à l’hôpital.
L’outil de signalement a été ouvert fin mars 2020 et est toujours en vigueur.


Consulter

La publication : En 2020, trois Ehpad sur quatre ont eu au moins un résident infecté par la Covid-19

Le code source ayant permis de générer les résultats

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

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Hervé Dulaire

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Covid-19 ou pas, 8 Français sur 10 privilégient la France comme destination d’évasion et de vacances !

 

Selon un sondage de l’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV),

réalisé par l’institut d’études CSA

 

Alors que la crise sanitaire contraint depuis un an les Français dans leur quotidien, l’ANCV (Agence Nationale pour les Chèques-Vacances) en partenariat avec l’institut d’études CSA, a voulu en savoir plus sur leurs envies d’évasion. Un sondage dont les résultats révèlent que restrictions de déplacement ou non, la France, portée par la diversité de son offre touristique, reste indiscutablement le lieu de villégiature plébiscité des Français !

 

 

Depuis le début de la crise sanitaire, 2 Français sur 3 ont réalisé au moins un séjour hors de leur domicile pour motif personnel. Et c’est en France, pour la très grande majorité d’entre eux, qu’ils ont décidé de s’évader.

 

Si 35 % des répondants admettent avoir découvert ou redécouvert leur pays du fait de la pandémie, plus de 7 Français sur 10 (74 %) estiment que la Covid-19 n’a pas influencé leur choix de rester sur le territoire national en 2020.

 

Alors, qu’est-ce qui fait de la France une destination privilégiée ? Dans le top 3 : la richesse du patrimoine culturel et historique (38 %), sa facilité d’accès (36 %) et sa gastronomie (29 %).

 

94 % des Français considèrent que voyager en France, c’est soutenir la filière touristique et 21 % estiment même qu’il s’agit de l’une des premières raisons de partir en France actuellement.

 

Plus de chiffres dans le communiqué de presse et l'infographie en pièces jointes.

 

 

« Compte tenu du contexte sanitaire, il n’est pas surprenant que les Français aient en majorité réalisé des séjours en France ces derniers mois. En revanche, il est très intéressant de remarquer qu’il ne s’agit pas d’un choix par défaut, loin de là ! Nos concitoyens sont conscients de toutes les bonnes raisons pour lesquelles la France est l’une des premières destinations touristiques mondiales. Par ailleurs, un Français sur trois n’est pas parti au cours des douze derniers mois. Le départ en vacances du plus grand nombre est plus que jamais essentiel pour répondre au besoin de répit et d’évasion après des mois difficiles. À l’ANCV, nous œuvrons en ce sens. », constate Frédéric Vigouroux, Président de l’ANCV.

 

République FrançaiseLa lettre Service-Public.fr
Lettre n°1029 du 1 juillet 2021 Abonnement aux sujets d'actualité  twitter @servicepublicfr  service-public.fr sur Facebook

Ce qui change au 1er juillet 2021

Publié le 30 juin 2021

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 PAPIERS - CITOYENNETÉ

CERTIFICAT COVID EUROPÉEN Publié le 30 juin 2021

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Vous êtes vacciné, guéri ou testé négatif au Covid-19 ? Avec l'harmonisation du « pass sanitaire » européen à compter du 1er juillet 2021, vous (...)   Lire la suite >

VIE-PUBLIQUE.FR Publié le 28 juin 2021

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POLLUTION DE L'AIR Publié le 30 juin 2021

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ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS (COVID-19) Publié le 29 juin 2021

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ASSURANCE CHÔMAGE Publié le 30 juin 2021

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ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS (COVID-19) Publié le 01 juillet 2021

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DÉMÉNAGEMENT Publié le 30 juin 2021

Vous déménagez : connaissez-vous le changement d'adresse en ligne ?

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01 JUIL.

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Tarifs réglementés du gaz : + 9,96 % au 1er juillet 2021

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Épidémie Coronavirus (Covid-19) : ce qu'il faut savoir

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AGENDA

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2021

 

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Les soldes d'été débutent le 30 juin

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2021

 

LYCÉENS

Bourse de lycée : faites votre demande avant le 6 juillet 2021 !

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 Enquête : Comment se marient les couples homosexuels ?

- 21% des couples de même sexe décide de se marier durant le mois de juin
- 1 couple sur 2 décide de se passer la bague au doigt avant de fêter leurs trois ans de relation

A l’occasion du Pride Month, Mariages.net, portail nuptial leader dans le monde, du groupe The Knot Worldwide s’est interrogé sur les célébrations de mariage des couples de même sexe.

Pour ce faire, Mariages.net a réalisé une radiographie des mariages des utilisateurs inscrits sur le portail.

Étude HEYME / Les jeunes et leur sexualité
 
 
  • 3,1% des jeunes se déclarent pansexuels
  • Un jeune sur dix a déjà utilisé des produits psychoactifs pendant un rapport sexuel
  • 55,2% consomment régulièrement des pornos
 
Dès le début de la crise sanitaire, HEYME a souhaité aller à la rencontre des jeunes afin de sonder les incidences de la crise sur leur santé mentale. A la veille d’un été qui s’annonce déconfiné, de nouvelles questions se posent : comment vivre sa jeunesse après des mois de confinement, et comment envisager les relations affectives et sexuelles après cette période ? HEYME, la mutuelle des jeunes, a voulu questionner, sans tabou, la société et la jeunesse en particulier sur sa sexualité. Cette étude[1] permet de saisir le contexte dans lequel débute la vie sexuelle des jeunes, jusqu’à la manière dont ils envisagent l’impact du déconfinement sur leur vie sexuelle, en passant par leurs pratiques, leur conception de la notion de consentement ou encore les questions de protection et de dépistage. 

Plus d’1/3 des jeunes a ressenti une pression sociale liée à son premier rapport sexuel, dont 41,2% de femmes contre 26,1% d’hommes.

Le premier rapport sexuel se déroule dans un contexte de découverte amoureuse puisque les jeunes déclarent à 71,3% que leur première fois s’est déroulée avec leur copain.ine de l’époque. Une première fois qui a lieu plus tôt que l’âge traditionnellement observé dans les enquêtes nationales sur le sujet, puisque les répondants indiquent avoir eu leur premier rapport en moyenne à 16 ans et demi (16,8 ans pour les garçons et 16,4 ans pour les filles contre 17,4 pour les garçons et 17,6 ans pour les filles dans un sondage INPES de 2010).
Concernant leur orientation sexuelle, les jeunes ne souhaitent pas être enfermés dans une unique « case »2,1%d’entre eux ne définissent pas leur orientation sexuelle, 3,1% se déclarent pansexuel.les, quand 80,7% se déclarent hétérosexuel.les, et 9,6% bi, devant les personnes se déclarant homosexuelles (3,5%). 
Concernant les pratiques, le sondage nous indique que près d’un jeune sur 10 a déjà utilisé des produits psychoactifs pendant et pour les relations sexuelles. (On parle de Chemsex quand ils le font plusieurs fois). Mais aussi que près de deux jeunes sur 10 ont déjà pratiqué le sexe à plus de deux.  Quant aux pratiques tarifées, si la majorité des personnes interrogées n’y a jamais eu recourt, 4% des répondants a déjà été client de la prostitution1,2% s’est déjà prostitué et 1% a déjà été escort. 
 

Plus de 7 jeunes sur 10 ont une vision claire de ce qu’est le consentement. Pourtant 56% des femmes interrogées déclarent qu’au cours de leur vie sexuelle, leur consentement a été bafoué ou non respecté. 

La vision de la sexualité du panel interrogé laisse apparaitre une évolution des mentalités : le rapport sexuel ne se limite pas à la pénétration pour 7 jeunes sur 10. De même, lorsqu’on les interroge sur la notion de consentement, on s’aperçoit que la majorité des personnes interrogées est capable d’identifier ce qui relève du consentement ou non. Pour 74,3% des personnes interrogées « obtenir le consentement, c’est lorsqu’il n’y a pas d’ambiguïté dans le comportement de la personne ». Dans la même veine, on observe que 82% des répondants font attention voire très attention au consentement de leur partenaire avant et pendant un rapport sexuel. 
Malgré cette bonne maitrise de la définition de consentement, 1/3 des répondants au sondage, soit 619 personnes, déclarent que leur consentement a été bafoué au cours de leur vie sexuelle, 80% sont des femmes.

Une sexualité épanouie, qui passe par la masturbation, la consommation de contenus pornographiques, ou encore l’usage du sex toy. 

L’un des enseignements de ce sondage est la variété des pratiques sexuelles explorées par les jeunes : 55,2% d’entre eux consomment des contenus pornographiques de façon régulière (entre 1 fois par jour et une fois par semaine). A cette consommation de pornographie, il faut ajouter la pratique régulière de la masturbation, qui concerne 76,2% des personnes interrogées (entre une fois par jour et une fois par semaine). 
C’est également sans tabou que les jeunes nous ont fait part de leur usage de sex toy : près de la moitié du panel interrogé a acheté un sex toy (46%pendant la période de confinement et près de 80% indique que leur utilisation a contribué à leur épanouissement sexuel
 
Le préservatif délaissé, et le dépistage non systématique en cas de changement de partenaire. 
En matière de prévention et de dépistage, on reste interpellé par le fait que l’usage du préservatif ne soit pas systématique lors d’un rapport avec un nouveau partenaire : 1/4 des jeunes interrogés ne l’utilise pas systématiquement en cas de changement de partenaire. On l’est d’autant plus lorsqu’on s’aperçoit que le premier motif invoqué est le problème d’équipement en préservatif, par les répondants (« Je n’en n’ai pas forcément toujours sur moi ») et que le second motif pointe une confusion entre protection et contraception (« J’utilise un autre moyen de contraception »). 
Par ailleurs, on remarque que la PrEP (Prophylaxie pré-exposition), médicament permettant d’éviter de se faire contaminer au VIH, reste méconnue du public jeune, seulement 13,4% en ont déjà entendu parler et 7,9 % de ces jeunes qui connaissent la PrEP l’ont déjà utilisé.

Une vie sexuelle impactée par les confinements successifs

Durant la crise sanitaire, 26% des jeunes se sont fait moins dépister pendant la période de confinement.
La majorité des jeunes a vu le nombre de ses rapports sexuels rester inchangé, ou bien diminuer, et près de la moitié d’entre eux n’a eu qu’un partenaire sexuel au cours de l’année 2020 (« un seul partenaire » : 48,9%). 
On note par ailleurs avec intérêt que les applications de rencontres arrivent devant les rencontres dans le contexte professionnel ou étudiant. (Cercles sociaux 24,5%, Applications de rencontres 18,3%, Travail / Etudes 10,9%)
 
Pierre FAIVRE – Porte-parole d’HEYME : « Cette enquête, dans la lignée de nos études sur la santé mentale des jeunes pendant la période de crise sanitaire, nous offre beaucoup d’enseignements. La jeunesse est une nouvelle fois protéiforme et cette dimension doit être prise en compte dans l’éducation qui est à bâtir autour d’eux. Elle possède un bon niveau de connaissance mais il faut continuer à agir notamment contre toutes formes de discrimination et pour leur offrir le maximum de chances dans ce passage à l’âge adulte. Le confinement a, sur la dimension de la santé sexuelle, également de fortes incidences. Les liens de rencontres et l’établissement de relations sentimentales et affectives ont été impactées par la crise et par la disparition de toute vie sociale ».
________________________________________
Dans le cadre de cette enquête un live VL média sera organisé par HEYME, la mutuelle des étudiants, le  29/06 à 18H, en présence de :
  • Chloé Thibaud, journaliste indépendante rédac chef de la newsletter "les petites glo" by Les Glorieuses 
  • Carine Torset, Secrétaire générale de l'association Handsaway 
  • Aurélie Gourgeon, Porte-Parole Prévention chez HEYME
Il sera diffusé sur les réseaux sociaux de VL média, d'HEYME et d'HandsAway
Lien de l’event : https://fb.me/e/IKqqaQ9P
 
A propos d’HEYME : Lancée en 2019, HEYME est la première mutuelle dédiée aux jeunes, réunissant notamment les expertises des mutuelles étudiantes SMEREP, MEP et SMERAG, les mutuelles interprofessionnelles SMGP, MCF et la mutuelle dédiée à l’expatriation courte durée MIS Santé. Digitales et co-construites avec leurs adhérents, les offres HEYME s’adaptent parfaitement aux nouveaux modes de vie et aux budgets des jeunes.  www.heyme.care/fr
 
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Sur la route des vacances, la voiture, un objet de pouvoir et de tensions dans le couple ?

Une enquête Ifop pour Caroom

 

A l’heure où les Français s’apprêtent à prendre la route des vacances, le volant sera-t-il cet été encore tenu par des hommes ou les rôles de genre ont évolué dans l’habitacle des voitures familiales ? Reposant sur tout un ensemble de stéréotypes culturels conférant aux hommes un « privilège de genre » sur de tout ce qui touche de près ou de loin à la sphère automobile, la prééminence masculine en la matière semble pourtant de plus en plus remise en cause au sein des couples au regard des résultats de cette étude menée par l’Ifop pour le mandataire automobile Caroom. Remontant à une époque – celles des premières heures de l’ère de l’automobile – où les femmes étaient pour l’essentiel assignées à leur foyer, les formes de domination masculine et de sexisme dont souffrent les femmes dans leur rapport avec les voitures n’en restent pas moins prégnantes…
 

Les chiffres clés

A - LA VOITURE, ENJEU DE POUVOIR ET DE DISPUTE DANS LE COUPLE ?

  1. Les hommes s’agrippent toujours au volant. Les hommes ne sont toujours pas enclins à lâcher le volant au profit de leur conjointe. Obéissant à ses stéréotypes de genre bien ancrés qui leur confèrent le rôle d’assurer la sécurité du foyer, ils estiment que la place du conducteur leur revient naturellement, particulièrement lorsqu’il s’agit d’effectuer de longs trajets. Ainsi, 8 hommes sur 10 sont au volant au moment de partir en vacances ou en week-end.

1- Ifop Caroom.png

 

  1. Une perception différente du partage. De même, ils ont du mal à reconnaître dans leurs déclarations leur aptitude à partager ce même volant avec leur conjointe.
    1 homme sur 10 seulement assume ce partage de la conduite sur des longs trajets quand plus de 2 femmes sur 10 déclarent que c’est une réalité dans leur couple. L’image qu’il convient de donner, celui de l’homme endossant seul la responsabilité de conduire sa famille à bon port, l’emporte visiblement sur les faits.

2- Ifop Caroom.png
 

  1. Fréquentes disputes dans l’habitacle. Prolongement de la vie à l'extérieur, l’habitacle de la voiture, confiné par nature, est un lieu de conflits et de disputes pour plus de la moitié des couples interrogés (53%), tant sur les courts que sur les longs trajets. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à faire état de ces disputes (57% contre 51%), particulièrement chez les dirigeantes d’entreprises (75%) habituées à prendre le contrôle, et donc à questionner la prééminence masculine en voiture, et chez celles âgées de 35 à 49 ans (68%), génération elle aussi plus encline à cette remise en question.

3- Ifop Caroom.png 

  1. La conduite masculine source de conflits. Plus de la moitié des femmes (52%) indiquent que le style de conduite est une source de dispute avec leur compagnon et 28% citent la vitesse. Objet de virilité, la voiture est pour de nombreux hommes le moyen de s’affirmer, par une conduite qui peut être à risque, brutale et agressive, vis-à-vis de leurs congénères également au volant. La forte hausse de ce motif de dispute (+ 18 points par rapport à 2017) est également un bon indicateur des tensions de plus en plus palpables dans la société, et donc au sein des couples. Plus étonnant à l’heure de la généralisation des systèmes de guidage, la direction à prendre est source de conflit pour plus des 2/3 des répondants, là aussi en hausse de 8 points en 4 ans. Découlant directement du style de conduite de leur conjoint, 43% des femmes en couple déclarent avoir déjà eu peur en voiture lorsque celui-ci conduit, contre 36% des hommes qui ont déjà éprouvé ce sentiment.

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B - LA CONTESTATION DE LA PRÉÉMINENCE MASCULINE DANS LES DÉPENSES LIÉES A LA VOITURE

  1. L’expertise des hommes remise en cause. Les femmes sont de moins en moins nombreuses à demander l’avis de leur entourage masculin lorsqu’elles envisagent d’acheter une voiture. Moins de la moitié d’entre elles (44%) le font aujourd’hui quand elles étaient près des 2/3 (62%) en 1990. Il y a là une nette émancipation de la gent féminine vis-à-vis de l’image de l’homme expert véhiculée des décennies durant au travers de multiples stéréotypes – métiers, sports automobile, publicités… Il n’en reste pas moins que les plus jeunes sont celles qui se soumettent le plus à l’avis masculin avant l’acte d’achat : 55% des 18-24 y ont recours contre seulement 36% des femmes âgées de plus de 50 ans, lesquelles ont gagné au fil de leur de vie une plus grande autonomie vis-à-vis de l’image patriarcale associée à la voiture.

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  1. Achat et dépenses liées à l’automobile : l’homme se donne le beau rôle, la femme gagne en contrôle. Malgré tout, la gent masculine veut garder le contrôle sur toutes les décisions concernant le domaine de la voiture, même si la réalité telle que la perçoivent les femmes est quelque peu différente. Plus de 9 hommes sur 10 (94%) assurent que les dépenses auto relèvent de leur décision quand près d’1 femme sur 2  (47%) vivant en couple sous le même toit que son compagnon en revendique le choix. Choix qui s’affirme également de plus en plus lors de l’acte d’achat d’une voiture : 45% des femmes se disent aujourd’hui décisionnaires quand elles n’étaient que 15% en 1994. Autre signe fort de la remise en cause de la domination masculine dans le domaine de l’automobile.

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C - LA PERSISTANCE DES CLICHÉS ET STÉRÉOTYPES DE GENRE RELATIFS À LA CONDUITE AUTOMOBILE

  1. Les femmes se jugent meilleures conductrices. Plus d’1 femme sur 3 (38%) estime que les femmes conduisent mieux que les hommes quand seulement 17% des hommes pensent la même chose. Mais ces derniers sont plus nombreux (67% contre 53%) à ne pas faire de différence entre la conduite des unes et des autres. Ce sentiment que le sexe n’entre pas en ligne de compte en matière de conduite – 59% des Français y adhèrent - est en progression de 8 points par rapport à une étude menée en 1988. Mais dans la réalité, les hommes sont effectivement bien plus impliqués et concentrent jusqu’à 95% des délits routiers. Quant à l’origine des accidents de la route, hommes et femmes sont d’accord en 2021 (50 et 51%) pour dire qu’elle est plus masculine que féminine. Un rééquilibrage par rapport à la fin des années 80 où 66% des Français attribuaient la responsabilité des accidents aux hommes.

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  1. Les femmes et les garagistes : le divorce est consommé. Parce qu’elles sont de plus en plus nombreuses à remettre en cause le sacro-saint pouvoir de l’homme sur tout ce qui touche à l’auto et s’affirment en tant que clientes autonomes et non plus sous tutelle, les femmes perçoivent avec une acuité renforcée le sexisme émanant de ce monde quasi exclusivement masculin qu’est le garage. Près de 9 sur 10 (89%) pensent que leur garagiste les voit comme des clientes faciles à arnaquer (contre 71% en 2008), 7 sur 10 (69%) qu’elles sont considérées différemment selon qu’elles viennent seules ou accompagnées et plus de 6 sur 10 (63%) qu’il pense qu’elles sont de mauvaises conductrices. Et même si leur nombre est en légère baisse, elles sont toujours 71% à penser que leur garagiste les considère comme étant nulles en mécanique. On le voit, les garagistes ont d’énormes progrès à faire pour gagner la confiance de leurs clientes. La féminisation de la profession y contribuera-t-elle ? C’est loin d’être gagné : en 2017, une étude montrait que moins de 1% des femmes s’intéressaient au métier de mécanicienne…

11- Ifop Caroom.png

 

Le point de vue de François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » à l’Ifop

La proportion croissante de Françaises ne consultant pas leur entourage masculin ou décidant de l’achat de la voiture du foyer constitue autant de symptômes d’une remise en cause de la domination masculine sur les questions relatives à l’automobile et notamment de l’« expertise » technique qui fut longtemps attribuée de facto aux hommes en la matière. Cependant, force est de constater que tenir le volant reste encore l’apanage des hommes dans la grande majorité des couples, peut-être parce que cet objet de pouvoir et de contrôle est encore trop chargé symboliquement pour que son partage entre les deux sexes ne soit perçu comme une remise en question de leur virilité.

 

 

POUR CITER CETTE ÉTUDE , IL FAUT UTILISER A MINIMA LA FORMULATION SUIVANTE : « Étude Ifop pour Caroom, réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 22 au 23 juin 2021 auprès d’un échantillon de 1 012 personnes, représentatif de la population  française âgée de 18 ans et plus. »

 

En cas d’utilisation, un lien vers Caroom serait le bienvenu pour notre équipe.

Investigation réalisée et certifiée par la rédaction FLASHS

 

 

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A propos : Le site Caroom est un
comparateur de voitures et véritable
guide d’achat. Il propose des offres de
mandataires auto, et permet d’acheter
moins cher une voiture neuve,
d’occasion ou d’un leasing auto.

 

 

Quelles sont les attentes des collaborateurs en 2021 ?

L’année 2020 a été l’une des plus déstabilisantes pour les entreprises et leurs collaborateurs. Du jour au lendemain, la pandémie de Covid-19 a bouleversé notre façon de vivre, de travailler et de nous détendre. Dans le même temps, le mouvement Black Lives Matter a nourri le tollé soulevé par la brutalité policière aux États-Unis et accru la prise de conscience collective face à l'inégalité systémique de nos sociétés.

Ces événements ont à la fois amplifié et modifié les attentes des collaborateurs vis-à-vis des entreprises. Seules celles qui intègreront ces attentes dans leurs prises de décision stratégiques sauront transformer l’adversité en opportunité, et conduire le changement et la transformation continus de manière à garantir leur succès futur.
 
À partir de plus de 150 millions de réponses aux enquêtes et 30 millions de commentaires collaborateurs, ce rapport vous dévoilera :

  • les quatre domaines stratégiques sur lesquels les entreprises doivent se focaliser en 2021, 
  • les impacts de la pandémie de Covid-19 sur le bien-être des collaborateurs,
  • en quoi la diversité et l’inclusion continuent d’être un sujet prioritaire pour les collaborateurs,
  • comment prévenir le risque d’attrition imminent post-Covid.  
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Les pratiques préventives des médecins généralistes libéraux

 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie les résultats de deux études sur les opinions et pratiques des médecins généralistes libéraux en matière de prévention :
- La première les questionne sur certains leviers et dispositifs de valorisation des pratiques préventives : consultations dédiées à la prévention, rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP), participation à des actions de prévention collective et à des campagnes nationales de santé publique… (DREES, Études et Résultats, 1197)
- La seconde les interroge plus spécifiquement sur les pratiques préventives concernant leurs patients présentant des conduites addictives aux substances psychoactives : alcool, tabac, cannabis, opioïdes (DREES, Les Dossiers de la DREES, 80).

 

Le Panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale est une enquête menée à intervalle régulier par la DREES et ses partenaires auprès de 3 300 médecins généralistes en moyenne. Les réponses recueillies sont pondérées pour être représentatives de l’ensemble des médecins généralistes libéraux en France entière (hors Mayotte). Cette enquête a été menée par internet et par téléphone entre le 12 décembre 2019 et le 14 mars 2020. Plus de 2 400 médecins y ont répondu1.

 

Un médecin généraliste sur cinq a contribué à l’organisation d’actions de prévention collective
21 % des praticiens déclarent avoir contribué à l’organisation d’actions de prévention collective (c'est-à-dire auprès d’un groupe de population : personnes âgées, milieu scolaire, habitants de territoires fragiles…) au cours des deux années précédant l’enquête, et près d’un médecin sur trois a déjà participé ou a l’intention de participer à la campagne nationale Mois sans tabac. Les médecins exerçant en maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) indiquent nettement plus fréquemment que ceux exerçant seuls ou en cabinet de groupe participer à ces dispositifs.


Des dispositifs de valorisation des pratiques préventives (consultations dédiées, ROSP) diversement connus, perçus et utilisés par les médecins
Depuis 2017, certaines consultations complexes entrant dans le champ de la prévention font l’objet de cotations spécifiques, permettant une facturation majorée. 78 % des médecins généralistes connaissent au moins l’une de ces deux principales cotations : consultation de contraception et de prévention des maladies sexuellement transmissibles pour les jeunes filles de 15 à 18 ans (cotation CCP) et consultation de suivi et de coordination de la prise en charge des enfants de 3 à 12 ans en risque avéré d’obésité (cotation CSO). Mais une minorité a utilisé ces cotations (44 % concernant la CCP, 26 % concernant la CSO) au cours des six mois précédant l’enquête.
S’agissant de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP), 47 % des praticiens considèrent que ce dispositif a pu favoriser leurs pratiques préventives dans au moins un des trois domaines considérés dans l’enquête (vaccination antigrippale des 65 ans ou plus, dépistage des cancers gynécologiques, interventions brèves en addictologie).


Prévention des conduites addictives : 24 % à 66 % des médecins généralistes pratiquent un repérage systématique des consommations des principales substances psychoactives
La quasi-totalité des praticiens déclarent procéder au repérage des consommations de tabac, d’alcool à risque et de cannabis de leurs patients. Ce repérage est plus souvent mis en œuvre systématiquement (c’est-à-dire pour chacun de leurs patients, et de manière renouvelée) pour le tabagisme (66 %) que pour la consommation d’alcool à risque (43 %) ou celle de cannabis (24 %).
La démarche de repérage précoce et intervention brève (RPIB) sur ces trois types de consommation est utilisée par plus d’un médecin généraliste sur cinq, mais 67 % déclarent ne pas la connaître.
Les médecins généralistes se sont assez bien approprié les nouveaux repères de consommation à risque d’alcool (« pour votre santé, l’alcool, c’est maximum deux verres par jour et pas tous les jours ») puisque, fin 2019-début 2020, 61 % déclarent les connaître.


Un recours fréquent aux structures et professionnels spécialisés en addictologie
Au cours de l’année précédant l’enquête, 91 % des praticiens ont fait appel à un centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) ou à un service hospitalier spécialisé, 63 % à une consultation spécialisée de tabacologie, et 26 % à une consultation jeunes consommateurs (CJC), pour de l’adressage ou pour un conseil concernant la prise en charge d’un patient.
Interrogés sur différentes situations cliniques fictives, deux tiers des médecins généralistes déclarent prendre en charge un patient présentant des signes de dépendance à l’alcool en liaison avec des structures spécialisées, alors que ces recours sont minoritaires pour la prise en charge du sevrage tabagique de patientes (16 à 37 %).


Des difficultés pour les prises en charge des patients suivant un traitement de substitution aux opiacés, et de ceux traités par des antalgiques opioïdes
Deux médecins généralistes sur trois déclarent avoir initié ou renouvelé des prescriptions de traitements de substitution aux opiacés (TSO) au cours de l’année précédant l’enquête. Une majorité (63 %) des praticiens à l’origine des prescriptions de TSO et 35 % de ceux qui effectuent uniquement des renouvellements de prescriptions se considèrent suffisamment formés pour cette prise en charge.
En matière de traitements antalgiques opioïdes, une large majorité (81 %) des praticiens déclarent informer systématiquement leurs patients ayant ce type de prescription des risques de mésusage et de dépendance. Une part importante des médecins généralistes (près de six sur dix) estime être souvent confrontés à des difficultés pour respecter les recommandations quant à la durée maximale de traitement antalgique opioïde, pour leurs patients ayant des douleurs chroniques non cancéreuses.


Méthodologie
Le quatrième Panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale est une enquête menée en France entière, hors Mayotte, par la Direction de la recherche des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), les observatoires régionaux de la santé (ORS) et les unions régionales des professions de santé-médecins libéraux (URPS-ML) des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Pays de la Loire, auprès de 3 300 médecins généralistes libéraux, installés au 1er janvier 2018, ayant au moins 200 patients dont ils sont le médecin traitant et sans mode d’exercice particulier exclusif (comme homéopathe ou acupuncteur).

 

1. L’enquête a été stoppée prématurément en mars 2020, en raison de l’épidémie de Covid-19.


Consulter les publications et données

- L’ensemble de la documentation relative au Panel d’observation des pratiques et des conditions d’exercice en médecine générale est disponible sur le site de la DREES, rubrique Sources, outils et enquêtes, sous-rubrique Santé et système de soins.
- Le questionnaire de l’enquête est disponible sur le site internet de la DREES.

- Metten, M.-A., et al. (2021, juillet). Opinions et pratiques des médecins généralistes en matière de prévention. DREES, Études et Résultats, 1197

- David, D., Buyck, J.-F., Metten, M.-A. (2021, juillet). Les médecins généralistes face aux conduites addictives de leurs patients. DREES, Les Dossiers de la DREES, 80.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

 35% des français éprouvent des difficultés

L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) vient de rendre public son Baromètre annuel du numérique pour l’année 2020. Chaque année, ce baromètre mesure l'évolution des pratiques en France.

Parmi les chiffres marquants cette année, on relève que 35% des français éprouvent des difficultés qui les empêchent d’utiliser pleinement les outils numériques et internet. Pour autant, les français souhaitent apprendre et lorsqu’ils n’arrivent pas à réaliser une démarche en ligne, 56% d’entre eux préfèrent qu’on leur explique comment la réaliser seul, plutôt qu’on la fasse à leur place.

Cette volonté d’apprendre se ressent également à travers le point de vue des français sur la formation. 62% des actifs considèrent que la formation continue prépare bien à l’utilisation du numérique au travail, et ils sont même 72% parmi les télétravailleurs, ce qui montre bien qu’il y a un besoin de formation d’autant plus fort dans le contexte actuel.

  • Comment expliquer que près d’un tiers des français soient en difficulté avec le numérique et internet lorsque l’on connait notre dépendance grandissante vis-à-vis de ces outils ?
  • A l’heure où le télétravail se généralise, quels sont les enjeux de la fracture numérique pour les entreprises ?
  • Quelles solutions pour exaucer le vœu des français souhaitant se former ?

 

DIRECTION DES OPÉRATIONS ET IT :
DES FONCTIONS SOUS TENSION DANS L’INDUSTRIE PENDANT LA CRISE

 

Paris, juillet 2021. Selon une étude du cabinet Robert Walters Management de transition, le nombre de cadres dirigeants dans les fonctions opérations et IT a largement augmenté en 2020 dans les secteurs industriels gagnants de la crise sanitaire : l’agro-alimentaire, l’énergie et la santé. Dans ce dernier, deux postes ont été particulièrement recherchés, à savoir VP opérations et qualité (+ 24 % de professionnels) et Chief Technology Officer (+ 11 % de professionnels). A contrario, les secteurs en souffrance comme l’automobile et l’aéronautique accusent des reculs dans la plupart des fonctions dirigeantes.

 

SECTEURS SANTÉ, ÉNERGIE ET AGRO-ALIMENTAIRE : LES FONCTIONS DES OPÉRATIONS ET DE L’IT SURSOLLICITÉES

Dans le secteur de la santé, le nombre de cadres dirigeants dans les fonctions opérations et IT a connu une belle croissance en 2020 (+18 % et +5 % de professionnels). Deux postes ont été particulièrement recherchés pendant la crise : VP opérations et qualité (+ 24 % de professionnels) et Chief Technology Officer (+ 11 % de professionnels). Cette dernière tendance s’explique notamment par la croissance des téléconsultations, la collecte des données patients, le développement de systèmes ERP et d’outils décisionnels liés à la pandémie.

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Dans l’énergie, le volume de professionnels au sein de la direction digitale a augmenté de 16 % en moyenne, et même de 20 % pour le Head of Digital. L’explosion de la Data a par ailleurs entraîné un besoin accru de compétences au sein des directions juridiques du secteur, notamment pour se mettre en conformité avec les réglementations liées au traitement des données personnelles. Le nombre de Data Protection Officer a ainsi augmenté de 8%.

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Avec de nouvelles installations de production d’énergies vertes (éolien, biomasse, biogaz...), le secteur de l’énergie a montré le besoin de se réinventer et a fait appel aux compétences clés de la direction des opérations. Par conséquent, le nombre de directeurs de sites énergies renouvelables a crû de 16 % en 2020.

Dans l’industrie agro-alimentaire, l’accélération de la production de nombreux produits de première consommation a entrainé une augmentation du nombre de professionnels dans les directions des opérations (+7%). « Dans les secteurs qui ont connu un accroissement de la demande conséquent et totalement imprévisible, le besoin d’assurer la continuité des opérations s’est fait nettement ressentir. Il a fallu assurer les livraisons et la continuité de la chaîne logistique avec moins de personnel sur site. Nous avons d’ailleurs constaté une nette augmentation du nombre de missions en management de transition dans ce domaine. » constate Cyril Berthelemy, Senior Advisor au sein de Robert Walters Management de Transition.

 

SECTEURS AÉRONAUTIQUE ET AUTOMOBILE : LES DIRECTIONS OPÉRATIONS & IT EN SOUFFRANCE

A l’inverse, les industries aéronautique et automobile ont été contraintes de réduire fortement leurs cadences de production, voire de les stopper.

Dans le secteur de l’aéronautique, l’étude révèle que les directions des opérations ont accusé le coup avec en moyenne une baisse de 15 % de professionnels en 2020, allant même jusqu’à -23 % de cadres au poste de VP opérations.  Le secteur, qui n’a pas fait de la digitalisation de ses outils de production une priorité, a vu le nombre de Chief Digital Officer reculer de 11 % en 2020.

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Dans le secteur de l’automobile, le nombre de professionnels en IT a également connu un léger recul (-3 %) qui s’explique notamment par la digitalisation déjà très avancée de ce secteur traditionnellement innovant. Si le nombre de cadres dirigeants a pu diminuer dans les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire, « les managers de transition capables d’assurer la continuité de l’activité ou de gérer des plans de redressement ont quant à eux été particulièrement sollicités » affirme Hugues Roussel, Senior Advisor au sein de Robert Walters Management de transition. 

Pour Karina Sebti, Managing Director de Robert Walters Management de transition : « Les entreprises ayant désormais plus de visibilité sur les transformations stratégiques à lancer, les missions en management de transition de réorganisation, de redressement et de retournement devraient s’accélérer dans le secteur industriel dans les mois à venir. »

 

Méthodologie de l’étude

Les chiffres présentés dans cette étude se fondent sur les analyses de l’équipe Business Intelligence Robert Walters qui étudie en temps réel les mouvements de cadres et cadres dirigeants sur le marché de l’emploi, ainsi que sur l’analyse des missions en management de transition de Robert Walters en France. Les pourcentages présentés dans l’étude concernent l’année 2020. L’étude est centrée sur le périmètre suivant :

  • Santé = Industrie pharmaceutique, Biotechnologies et Dispositifs médicaux
  • Energie = Energies, énergies renouvelables et services pour l’environnement
  • Agro-alimentaire = Agro-alimentaire et agriculture
  • Aéronautique = Aéronautique et aérospatial

À propos de Robert Walters Mangement de Transition  

Référence mondiale du recrutement spécialisé, Robert Walters intervient sur le recrutement de cadres en top et middle management dans les domaines d’activité suivants : Finance, Banque, Assurance, Ressources Humaines, Juridique & Fiscal, Private Practice, IT & Digital, Ingénieurs, Logistique & Achats, Immobilier & Construction, Retail & Grande Consommation, Conseil et Santé. Le cabinet a également développé une activité de Management de Transition, qui répond aux besoins urgents et stratégiques des entreprises pour faire face à des situations de changement, de crise ou d’internationalisation.

 

République FrançaiseLa lettre Service-Public.fr
Lettre n°1030 du 8 juillet 2021 Abonnement aux sujets d'actualité  twitter @servicepublicfr  service-public.fr sur Facebook

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 Sondage Ifop pour Caroom : Les femmes et leur garagiste, le divorce est consommé

Une récente enquête menée par l’Ifop pour Caroom sur le rapport des couples français à l’automobile a mis en évidence la mainmise que continuent d’exercer les hommes dans le domaine de la voiture, qu’il s’agisse de prendre le volant ou de décider des dépenses qui y sont liées.

Et s’il est un secteur quasi exclusivement masculin dans lequel la défiance entre sexes est de rigueur, c’est bien celui des garages. Comme le montre cette étude, une très large majorité de femmes se sentent méprisées lorsqu’elles mettent seules les pieds dans un atelier de réparation ou un showroom.

Au vu des chiffres, rétablir la confiance, si tant est qu’elle ait déjà existé, va demander beaucoup d’efforts et de pédagogie aux mécaniciens et autres vendeurs, professions où les femmes sont par ailleurs quasi absentes ou très sous-représentées.

Je vous remercie de l’intérêt que vous porterez à cette information.

 

Les Françaises et leur garagiste :

le divorce est consommé

 

Quand bien même les hommes disent le contraire, 47% des femmes affirment avoir voix au chapitre quand il s’agit de décider des dépenses en relation avec la voiture familiale. Qu’elles vivent seules ou dans un couple où le partage des tâches est à l’œuvre, elles sont donc de plus en plus nombreuses à se rendre chez le garagiste pour y effectuer entretien et réparations. Et le moins que l’on puisse en dire, c’est qu’elles ne s’y rendent pas en toute sérénité.

11- Ifop Caroom.png

76% des Françaises pensent que leur garagiste les voit comme nulles en mécanique

Elles sont donc plus 7 Françaises sur 10 (76%) à lire dans les yeux et dans les sous-entendus de leur garagiste le peu de crédit que ce dernier accorde à leurs connaissances en mécanique. La proportion est légèrement plus faible (71%) quand on interroge les conductrices principales au sein du foyer. Certes, hommes comme femmes, peu d’entre nous peuvent se targuer de reconnaître un piston au premier coup d’œil, mais il y a manière et manière de le faire sentir, et en l’espèce, la gent féminine se sent particulièrement méprisée.

 

89% des conductrices principales estiment que pour les garagistes, les femmes sont des clientes qu’on peut facilement arnaquer.

Ce très fort sentiment ressenti par les conductrices principales au sein de leur foyer, en hausse de 18 points depuis 2008, découle assez naturellement du point précédent. « S’il pense que je suis nulle, alors mon garagiste ne va pas hésiter à me facturer des réparations ou des changements de pièces qui ne se justifient pas forcément. » Mais avérée ou non, la possibilité d’une arnaque n’est pas une fatalité : demander un devis détaillé et, lorsque c’est possible, s’adresser à un autre professionnel pour vérifier que tout concorde permet souvent d’éviter soit une erreur d’appréciation du garagiste, soit la volonté de gonfler la facture. À noter que les femmes qui ne se déclarent pas comme conductrice principale sont moins sévères : 71% d’entre elles sont d’accord avec cette affirmation. Peut-être parce qu’elles fréquentent moins les garages ?

 

72% des Françaises pensent qu’elles sont considérées différemment si elles se rendent au garage seules ou accompagnées.

Ce chiffre en dit long sur les stéréotypes qui régissent toujours le monde de l’automobile et la manière dont les femmes le perçoivent. Sans la « tutelle » ou la « protection » de leur conjoint lorsqu’elles se rendent dans leur garage, elles ont clairement l’impression d’être considérées différemment - et généralement pas dans le bon sens. Celles d’entre elles qui conduisent principalement au sein de leur foyer, et se rendent possiblement plus souvent seule chez leur garagiste, ressentent peu ou prou la même chose (69%). En tous les cas, la présence d’une femme seule dans un garage reste encore largement perçue sinon comme une anomalie, en tous les cas comme une sorte d’incongruité. Il n’est d’ailleurs pas rare de constater que lorsqu’un couple hétérosexuel se rend dans un garage, le garagiste ou le vendeur s’ils sont des hommes s’adresseront principalement à Monsieur plutôt qu’à Madame.

 

63% des conductrices principales estiment que les garagistes les voient comme de mauvaises conductrices.

En 13 ans, c’est le pourcentage qui connaît la plus forte progression : la proportion de femmes se déclarant conductrice principale au sein de leur foyer qui pensent que les garagistes les voient comme de mauvaises conductrices passe de 37% en 2008 à 63% en 2021 ! Le mépris affiché par certains professionnels ou la sensibilité de plus en forte des femmes vis-à-vis de ce genre de stéréotypes expliquent-ils une telle hausse ?

9- Ifop Caroom.png

Pour autant, la même enquête de l’Ifop montre que la (très) mauvaise blague sexiste « Femme au volant, accident au tournant » n’est absolument pas d’actualité dans la population française : 67% des hommes pensent que les femmes ne conduisent ni mieux ni moins bien qu’elles, et 17% jugent qu’elles sont meilleures conductrices qu’eux.

10 - Ifop Caroom.png

La majorité des Français des deux sexes s’accordent par ailleurs pour dire que les hommes sont majoritairement responsables des accidents - ce que confirment toutes les statistiques d’accidentologie -, et seuls 8% des hommes jugent que les femmes sont à l’origine de plus d’accidents qu’eux.

 

 
 

AVIS DE PARUTION

Sous embargo jusqu’au 13 juillet 2021 à 6 heures

 
 

Paris, le 12/07/2021

 
 

Le logement adapté, un tremplin vers le logement ordinaire

Caractéristiques et parcours résidentiels des personnes logées dans les foyers de jeunes travailleurs, les foyers de travailleurs migrants et les résidences sociales

 

Pierre-Yves Cabannes (DREES), Pierre-Antoine Chauvin (DREES/Université Paris Nanterre)
Les Dossiers de la DREES n° 81,

DREES, juillet 2021

 

Consulter la publication
 
 

Le logement adapté, un tremplin vers le logement ordinaire

 

Fin 2016, 159 000 personnes étaient logées dans un logement dit « adapté ». Ce chiffre recouvre des réalités sociales et institutionnelles très différentes selon la catégorie de logement adapté concernée. Les foyers de jeunes travailleurs (FJT, 35 000 personnes) ont vocation à loger des jeunes actifs ou en voie d’insertion. Près de 80 % ont moins de 25 ans et deux tiers ont un emploi. Les foyers de travailleurs migrants (FTM, 38 000 personnes) et les résidences sociales qui sont issues de la transformation d’anciens FTM (52 000 personnes) accueillent traditionnellement des hommes isolés issus de l’immigration, dont une part importante a vieilli dans ces établissements. Les personnes à la retraite représentent ainsi près du tiers des effectifs présents. Les écarts d’ancienneté relevés entre les différents types de logement adapté témoignent de ces différences : près de 50 % des résidents de FTM y vivent depuis cinq ans ou plus, tandis que seuls 1 % des habitants de FJT dépassent cette durée. Les résidences sociales créées ex nihilo (25 000 personnes) se caractérisent quant à elles par une plus grande mixité de peuplement et notamment par la présence d’un peu plus de familles. Environ trois quarts des adultes logés sont des hommes seuls sans enfant, près de la moitié est d’une nationalité hors de l’Union européenne […]

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 Paris, le 12 juillet 2021 - Un selfie, un monument historique, un paysage inspirant ou un moment de partage en famille… il y a toujours une bonne raison de prendre des photos en vacances. D’ailleurs, 28 % des Français prennent en moyenne plus de 120 photos pendant leurs congés. Mais que les Français capturent-ils le plus au quotidien ? Quelles sont selon eux les destinations les plus photogéniques? Quels outils utilisent-ils pour prendre des photos ? Et comment stockent-ils ces photos ?... C’est ce que révèle Hubside, service de création de sites internet, dans sa dernière étude.

La France, la destination la plus photogénique selon les Français

Alors que les juilletistes ont pris ou ne vont pas tarder à prendre la route des vacances, Hubside a souhaité en savoir plus sur les destinations considérées comme photogéniques par les Français. Et il semble que les Français soient plutôt chauvins puisque c’est la France qui remporte de loin les suffrages :

 

1. La France (55 %)
2. L’Italie (31 %)
3. La Grèce (30 %)
4. La Thaïlande (28 %)
5. Le Japon (25 %)

Si le Japon n’arrive qu’en cinquième position, il est par ailleurs le pays considéré comme le plus photogénique par les 18-24 ans (47 %).

Le Taj Mahal, les Pyramides d’Egypte, Le Machu Picchu… Quels sont les monuments que les Français souhaiteraient pouvoir photographier une fois dans leur vie ?

Si 6 français sur 10 déclarent photographier en priorité des paysages, en voyage, les monuments sont aussi un incontournable. Quels sont les monuments que les Français rêvent de photographier au moins une fois dans leur vie ?

1. Le Taj Mahal en Inde (34 %)
2. Les Pyramides de Gizeh en Egypte (34 %)
3. Le Machu Picchu au Pérou (33 %)
4. Le Mont Fuji au Japon (31 %)
5. La Statue de la Liberté à New York (27 %)
6. La Cité interdite en Chine (26 %)
7. La Cité de Petra en Jordanie (24 %)
8. Le Colisée à Rome (21 %)
9. Le Site d’Angkor au Cambodge (20 %)

Enfin, pour obtenir le cliché idéal, 63 % de ceux qui immortalisent leurs souvenirs avec un appareil photo déclarent réaliser moins de 4 prises.

Les usages des Français pour conserver leurs souvenirs de vacances

Plus de 2 Français sur 3 prennent avant tout des photos des moments de complicité entre amis et en famille, 63 % préfèrent photographier des paysages.

On observe tout de même que les femmes ont plus tendance à photographier des moments de vie avec leurs proches que les hommes (75 % vs 62 %). A ce jour, le smartphone est l’appareil le plus plébiscité pour immortaliser ses souvenirs de vacances (64 %), surtout par les femmes (70 %) et les millenials (79%), alors que 26 % de la population interrogée privilégient toujours l’appareil photo (compact, bridge, réflex, hybride...). Les hommes, eux, sont 32 % à préférer encore l’appareil photo.

Et une fois les clichés dans la boîte, quelles sont les solutions privilégiées par les Français pour les conserver ?

La solution la plus sûre selon les Français est de stocker leurs photos sur l’ordinateur (36 %). Ils sont ensuite 22 % à préférer les imprimer pour peut-être en faire un bel album photos, les femmes sont d’ailleurs particulièrement adeptes de cette option puisqu’elles sont 27 % à la choisir. Enfin 19 % des sondés choisissent de stocker leurs photos sur le cloud.

Cependant 37 % des Français affirment avoir déjà perdu une série de photos souvenirs de vacances. Pour éviter ces déboires, 37 % enregistrent leurs souvenirs sur un disque externe/une clé USB et 21 % d’entre eux vont en plus du support externe sauvegarder leurs clichés sur une plateforme de cloud.
 
 

ETUDE BADOO* :

Sept célibataires sur dix jugent gênant de parler d’argent au premier rendez-vous

 

● L’argent reste un tabou pour la majorité des célibataires : 71 % des répondants estiment qu'il est gênant de parler d'argent au premier rendez-vous, et ils sont 54 % à se déclarer rebutés par quelqu’un qui parle beaucoup d’argent à cette occasion.

● Les célibataires français sont prêts à dépenser en moyenne 43,2 € lors d’un premier rendez-vous. Si 25 % d’entre eux préfèrent partager l'addition équitablement (option préférée), ils sont seulement 7 % à attendre que leur partenaire en règle la totalité.

● Les femmes célibataires sont plus mal à l’aise que les hommes à l’idée de parler de leur salaire (29 % vs 20 %), ou de la situation financière de leur famille (41 % vs 31 %). Victimes de la pression sociale, elles sont 45 % à craindre de paraître « intéressées par l’argent » en abordant ces sujets (33 % pour les hommes).

● Badoo s'est associé à  Alice Tapper, experte financière et  auteur de l’ouvrage Go Fund Yourself proposant une nouvelle approche des finances personnelles, pour promouvoir " l'honnêteté en matière d'argent ", pour encourager les personnes vivant une relation amoureuse à tendre vers des conversations honnêtes sur leurs finances. 

 

Paris, le 12 juillet 2021 – Qu'il s'agisse de partager l'addition du premier rendez-vous ou de s’accorder sur le paiement des vacances, parler d’argent reste un tabou dans les relations amoureuses des Français. Badoo a mené l’enquête pour y voir plus clair. Bien que 56 % des personnes interrogées déclarent que la compatibilité financière est un bon indicateur de la réussite d'une relation, 71 % d'entre elles estiment qu'il est indécent de parler d'argent lors d'un premier rendez-vous.

 

S’il est d’usage qu’un premier rendez-vous se fasse autour d’un verre ou d’un bon dîner, la question fatidique "qui paiera l’addition ?" finit toujours par arriver. L’application de rencontre Badoo s’est intéressée à la place qu’occupent les finances dans les premières rencontres et les relations amoureuses suivies. A travers son étude, la marque observe que 59 % des personnes interrogées admettent que la pandémie a mis leurs finances personnelles à rude épreuve, et qu’ils sont nombreux à s'inquiéter de savoir comment aborder les questions d'argent en amour.

Lors d’un premier rendez-vous, les célibataires sont prêts à dépenser en moyenne 43,2 €, et sont en parallèle 67 % à préférer qu’ils soient peu coûteux pour rester à l’aise et détendus. Lorsqu'il s'agit de régler l'addition, 25 % des personnes interrogées préfèrent partager l'addition à parts égales, tandis que 7 % d’entre elles s'attendent à ce que leur partenaire paie la totalité de l'addition. Néanmoins, ils demeurent 18 % à déclarer qu’ils devraient payer l’intégralité de l’addition à tour de rôle, et 11 % qu’il est préférable de la payer eux-mêmes sans avoir à en parler. 

S’il existe une certaine gêne lorsqu’il est question d’argent lors des premiers rendez-vous, la stabilité financière apparaît pourtant comme un critère essentiel : 39 % des répondants recherchent un partenaire qui ait les mêmes objectifs financiers qu'eux. En outre, 14 % souhaitent un partenaire qui dépense de l'argent pour eux, tandis qu’ils sont 53 % à se sentir à l'aise avec une personne qui gagne plus qu'eux.

L’enquête révèle également que les femmes sont plus gênées d’aborder le sujet que les hommes. Elles sont plus mal à l’aise à l’idée de parler de leur salaire (29 % vs 20 %), ou de la situation financière de leur famille (41 % vs 31 %). Victimes de la pression sociale ? Elles sont 45 % à avoir peur de paraître vénales (33% des hommes), et 38 % à redouter d’être jugées sur l’argent qu’elles ont ou n’ont pas (27 % des hommes). 

Mais passé le premier rendez-vous, une bonne entente sur les sujets financiers est considérée comme essentielle. Ainsi, 73 % des célibataires interrogés pensent que l'honnêteté financière favorise la réussite d'une relation. Un domaine où il n’est d’ailleurs pas facile de s’affranchir des préjugés puisque 59 % des répondants s’accordent à dire que nous évoluons toujours au sein d’une culture sexiste dans les attitudes des hommes et des femmes vis-à-vis de l'argent dans les relations.

 

Les discussions autour de l'argent peuvent aussi être un terrain miné dans les relations établies. Qu'il s'agisse de dépenses liées aux vacances ou autres cadeaux d'anniversaires, il peut être difficile de se mettre d’accord avec son partenaire. En ce qui concerne les dépenses de la vie quotidienne des couples, seulement 17 % des personnes interrogées pensent que la personne qui gagne le plus devrait payer davantage, tandis que 39 % d’entre elles déclarent que le partage devrait être équitable. 

Pour plus de transparence financière dans leur prochaine relation, 51 % des répondants seraient prêts à établir un budget commun pour les dépenses et les petits plaisirs, tandis que seulement 13 % d’entre eux partageraient leur salaire et leurs économies. Enfin, 29 % des personnes interrogées discuteraient de la façon dont elles ont géré les finances dans leurs précédentes relations.

 

Pour aider ses utilisateurs à réussir dans leur relation, Badoo s'est associé Alice Tapper, militante pour l’éducation financière scolaire et auteur de l’ouvrage Go Fund Yourself proposant une nouvelle approche des finances personnelles, pour créer un guide sur les rencontres et l'argent, depuis le premier rendez-vous à la relation exclusive suivie. 

Dans le cadre de cette étude, Badoo et Alice Tapper dévoilent de nouveaux comportements reflétant les différentes attitudes des célibataires en matière de rencontres et d'argent en 2021, notamment :

● Le Répartiteur, attaché à une certaine indépendance financière dans les relations et partage toujours les coûts à 50/50. 

● Le Partageur, facile à vivre dans sa gestion de l'argent dans ses relations. Il ne tient pas compte du partage des dépenses dans le détail et reste convaincu que tout finit toujours par s'équilibrer. 

 Le Dépensier, qui préfère garder le contrôle des dépenses dans les relations. Il paiera toujours une addition et il lui tient à cœur d’offrir des cadeaux à son partenaire. 

● L'Épargnant, qui est plus qu'heureux que son partenaire règle une facture. Il préfère garder la main sur son argent et aime être choyé. 

 

Alice Tapper, auteur de Go Fund Yourself, commente : "Même après une pandémie où les finances ont été au cœur des préoccupations de beaucoup d'entre nous, le sujet de l'argent peut demeurer toujours aussi embarrassant. Malgré tout, je suis une grande défenseuse de l'honnêteté financière et je pense qu'elle est plus que jamais nécessaire. J'espère réellement que les conseils proposés conjointement avec Badoo aideront tous ceux qui se lancent pour vivre de nouvelles expériences personnelles en restant fidèles à eux-mêmes, en particulier lorsque les situations autour des dépenses se présenteront."

Stéphanie Gabriel, directrice de Badoo France commente : "Alors que les célibataires peuvent enfin recommencer à se rencontrer en personne, il est tout à fait normal de s'interroger sur le bon déroulement d’un premier rendez-vous. Qu'il s'agisse de choisir un lieu de rencontre adapté, ou d’aborder le partage d’une addition, le coût d'un rendez-vous peut être un facteur délicat. Dans sa démarche, Badoo a eu la volonté de proposer des conseils pratiques sur la façon d'aborder des conversations potentiellement gênantes, y compris en matière de dépenses dans les relations amoureuses. Par exemple, si le fait de révéler vos revenus n'est pas conseillé lors d'un premier rendez-vous, nous encourageons les célibataires à faire le choix d’un premier lieu de rencontre accessible voire peu coûteux, où les discussions informelles pourront prendre place naturellement, avec convivialité mais surtout en toute honnêteté. »

 

*Méthodologie 

L’enquête a été menée par l’institut de sondage OnePoll, auprès de 1000 célibataires utilisateurs des sites de rencontre, en France entre le 17 et 18 juin 2021.

 

À propos de Badoo

Lancée en 2006, Badoo est l'application de rencontre qui encourage ses utilisateurs à faire des rencontres honnêtes. Badoo fonctionne dans 190 pays et est disponible dans 51 langues différentes, ce qui en fait le réseau de rencontres le plus utilisé au monde. Badoo est un service gratuit, qui offre des abonnements supplémentaires aux utilisateurs. L'application est disponible sur iOS, Android et le web.

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Citigate Dewe Rogerson x Grayling est une agence de conseil en communication intégrée, filiale du groupe Huntsworth coté à la Bourse de Londres. Forte d’une expertise de plus de 25 ans, l’agence accompagne ses clients dans la conception et la mise en œuvre de leur stratégie de communication en France et à l’international en s’appuyant sur un double réseau de premier plan en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie. Le bureau parisien propose des services intégrés – communication corporate, financière, de marque, affaires publiques, communication de crise, marketing digital, etc. –, et compte aujourd’hui 35 consultants.

 

Grayling a été élue Agence Affaires Publiques de l’Année lors des SABRE Awards EMEA 2019.

 

28 secondes pour découvrir comment nous abordons 2020 !

 

D’après les consommateurs, leur pays est victime du réchauffement climatique, et pas la cause 

POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Victimes, pas responsables. C’est ce que pensent les consommateurs des quatre coins du globe de l’implication de leurs pays respectifs dans le réchauffement climatique, selon le Sustainability Barometer (littéralement baromètre de la durabilité), que vient de publier Mintel. En moyenne, 44 % des consommateurs au niveau mondial déclarent que le pays dans lequel ils vivent souffre du changement climatique. Ils ne sont, en moyenne, que 33 % à penser que leur pays d’implantation est responsable de ce changement.

 

Les consommateurs en provenance d’Italie (20 %), du Brésil (21 %), de la Corée du Sud (24 %) et d’Espagne (29 %) font partie des nationalités qui ont le moins tendance à croire que leur pays contribue au changement climatique. En revanche, ceux originaires du Royaume-Uni (44 %), d’Allemagne (45 %) et des Etats-Unis (46%) sont les plus enclins à penser que leurs pays ont un rôle à jouer. Ce constat est particulièrement vrai au Canada où plus de la moitié des consommateurs (51 %) partagent cette opinion.

 

Les niveaux de préoccupation nationaux au sujet du climat sont fortement liés aux expériences ressenties par les consommateurs au sein de leurs propres pays. Avec 54 %, l’Allemagne enregistre le pourcentage le plus important de consommateurs déclarant que « le pays dans lequel ils vivent souffre du changement climatique ». Le pays constate un même pourcentage de personnes déclarant que ce sujet fait partie de leurs trois préoccupations majeures en matière d’environnement.

 

Selon Richard Cope, Senior Trends Consultant chez Mintel Consulting,

 

« Il semble qu’il y ait un décalage de perception à propos de la durabilité. Autrement dit, une énorme différence entre l’expérience qu’ont les consommateurs du changement climatique et les vraies responsabilités. Nous constatons un écart dans certains pays producteurs comme le Brésil où les consommateurs considèrent que le changement climatique vu sous le prisme de la déforestation est un problème externe provoqué par la demande étrangère pour la viande, le soja et le bois. Dans le cas de nombreux marchés européens, les émissions sont exportées vers des pays producteurs, comme la Chine, mais les consommateurs ne semblent pas en tenir compte dans leur façon de considérer et d’attribuer la responsabilité du changement climatique.

 

Beaucoup d’entreprises doivent prendre l’initiative et faire valoir leurs atouts mais aussi expliquer ce qu’elles considèrent comme étant les vrais problèmes de société ainsi que leurs défis opérationnels. Les messages et les campagnes auront davantage d’impact si les marques coordonnent leurs efforts avec ceux du gouvernement et s’inspirent de l’engouement actuel pour les films documentaires sur l'environnement comme Seaspiracy et Kiss the Ground ».

 

Les entreprises à l’écoute des consommateurs


Quand on leur demande ce qui les incite à acheter des produits ou des services qui revendiquent un bénéfice pour l’environnement, les consommateurs répondent qu’ils sont à la recherche d’informations sur la façon dont leurs achats impactent directement l’environnement, à l’image par exemple de la plantation d’un arbre pour chaque achat (48 %). Ils sont aussi à la recherche d’un étiquetage démontrant l’impact environnemental, comme par exemple le niveau des émissions de CO2 (47 %). Plus des deux tiers (42 %) recherchent de l’information mesurant l’impact, à condition qu’elle soit exprimée dans des quantités qu’ils peuvent comprendre, comme des litres d’eau ou des kilomètres quand il s’agit d’une distance. 41 % souhaitent une certification reconnaissable et destinée à démontrer leurs standards, comme le label B-corp.

 

« Les consommateurs souhaitent que les entreprises utilisent des termes et des données simples et qu’elles expliquent l’impact environnemental direct et mesurable de leurs achats. Afin de renforcer la confiance dans la science et convertir des achats potentiels en achats réels, les entreprises doivent proposer un nouveau lexique associé à l’environnement que les consommateurs peuvent comprendre facilement.

 

Outre la recherche de l’homologation par un organisme tiers, les consommateurs veulent aussi comprendre la portée individuelle de leurs achats de façon à s’assurer de l’impact positif de leurs emplettes sur l’environnement. Ces mêmes défis se retrouvent dans l’étiquetage des aliments. C’est sans doute la raison pour laquelle les entreprises pilotent actuellement un système de feux de signalisation en matière de durabilité. Cela promet d’allier un confort visuel à un objectif rigoureux, quantifié par une homologation par un tiers. Cependant, les consommateurs vont vouloir en savoir davantage sur le lieu mais aussi sur la façon dont l’empreinte du produit est mesurée » conclut Richard Cope.

 

Remarque à l'attention des éditeurs :

*Le Baromètre Mintel de la durabilité (Mintel Sustainability Barometer) est disponible ici et présente des recherches et des informations sur les attitudes, les comportements et les préférences d'achat des consommateurs en matière de durabilité ; 500 internautes âgés de 16/18 ans et plus dans 16 pays ont été interrogés en mars 2021.

 

  • 500 internautes âgés de 16 ans et plus en Brésil, France, Allemagne, Royaume-Uni, Irlande, Italie, Pologne, Espagne ;
  • 500 internautes âgés de plus de 18 ans en Australie, Canada, Chine, Inde, Japon, Corée du Sud, Thaïlande, Etats-Unis.

À propos de Mintel

Mintel est une agence experte en matière de données consommateurs, aidant nos clients à comprendre ce que veulent acheter les consommateurs et pourquoi. En tant que leader mondial de l'intelligence de marché, notre analyse des consommateurs, des marchés, des nouveaux lancements de produits et des paysages concurrentiels offre une perspective unique sur les économies locales et mondiales. Depuis 1972, nos analyses prédictives et les recommandations de nos experts ont permis d'accompagner nos clients dans leurs prises de décisions stratégiques et de le faire plus rapidement. Notre objectif est de contribuer à la croissance des entreprises et des individus. Pour plus d’informations, consultez fr.mintel.com.

 

 
 

AVIS DE DIFFUSION

 
 

Paris, le 16/01/2021

 
 

Diagnostic d'accès aux soins de médecine d’urgence par commune

au 31 décembre 2019

 

Ces données sont actualisées par rapport à la précédente version publiée en 2017 pour les données au 31 décembre 2015.

 

Le diagnostic d’accès aux soins de médecine d’urgence a été réalisé conjointement par la DREES et la DGOS pour décrire, commune par commune, l’équipement en services de soins de médecine d’urgence au 31 décembre 2019 et les temps de trajet des habitants de la commune pour accéder à ces équipements.

 

Différents équipements en soins de médecine d’urgence sont considérés :

-       Les services d’urgences ;

-       Les structures mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR) ou antenne de SMUR ;

-       Les médecins correspondant du SAMU ;

-       Les HéliSmur et hélicoptères d’État ;

Les temps de trajet des habitants d’une commune pour se rendre à un de ces équipements sont calculés avec le distancier de l’Insee (METRIC). Un distancier est un outil permettant d’estimer une durée de trajet entre deux coordonnées géographiques en empruntant le réseau routier et en faisant différentes hypothèses sur la vitesse de circulation sur les routes empruntées (présence de virage, nature de la route, pente, etc.). Ces temps de trajet estimés peuvent différer du temps de trajet réel expérimenté par les usagers qui dépend notamment de l’encombrement du réseau, du style de conduite, du modèle de véhicule.

 

Ces données sont élaborées à partir des renseignements communiqués à la DREES et la DGOS par les Agences Régionales de Santé (ARS).

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

Un célibataire sur deux compte sur la vaccination pour pouvoir faire des rencontres 

Eté 2021 : les célibataires veulent se détendre et tomber amoureux !
 
 
Après 18 mois de crise sanitaire, en ce début d'été un vent d'optimisme et de liberté retrouvée souffle sur les célibataires ! Pour preuve, 76% d'entre eux déclarent être dans un état d'esprit positif et 36% se disent même excités à l'idée de faire des rencontres ! A quoi ressemblera leur été 2021 ? Meetic les a interrogés pour en savoir plus sur leurs attentes.
 
 
Faire des rencontres, oui, mais en toute confiance !
 
77% d'entre eux sont prêts à faire des rencontres IRL**, ils sont globalement très enthousiastes à cette idée et 1/3 d'entre eux envisage de mettre toutes les chances de leur côté pour le premier rendez-vous (choix de la tenue, du lieu…)…
 
Entre conscience du Covid et manque de pratique. 40% d'entre eux avouent  être un peu stressés, ayant perdu l'habitude de dater dans la vraie vie.  Aussi, plus d'un célibataire sur deux compte continuer à respecter les gestes barrières lors de ses rencontres (d'ailleurs 23% conservent le “check du coude” pour dire bonjour !)  et 53% tendent à être plus à l'aise si la personne est vaccinée.
 
Comment les célibataires envisagent les rendez-vous cet été :
 
 
Faire des rencontres dans le respect des gestes barrières. 53%
Comme avant la crise : sans geste barrière et profiter ! 42%
Faire des rencontres selon des conditions strictes : test PCR, preuve de vaccination… 2%
Je ne compte pas vivre de rendez-vous, je ne suis pas assez en confiance pour le moment.  3% 
 
S'amuser mais surtout envie d'aimer ! 
Malgré les températures qui montent, loin d'eux l'idée de perdre les bonnes habitudes acquises ces derniers mois : 1 célibataire sur 2 souhaite prendre le temps de bien connaitre l'autre avant la rencontre et 19% souhaitent rester sélectifs !
Parce qu'été rime aussi avec vraie histoire :  55% des célibataires interrogés l'affirment : ils veulent commencer une histoire qui dure, et pas qu'un amour de vacances ! C'est tout ce qu'on leur souhaite !

CET ÉTÉ MEETIC VIENT À LA RENCONTRE DES CÉLIBATAIRES !
Les événements pour célibataires sont de retour !
Expert des événements pour célibataires avec près de 10.000 événements organisés en Europe, Meetic revient cet été avec un programme fun et ludique :
 
·       Tournoi de pétanque à Paris le 21 juillet 
·       Une chasse au trésor en Segway à Nantes le 22 juillet
·       Un jeu de piste à Toulouse  le 24 juillet
Pour s'inscrire : www.meetic.fr/p/events/
 
L'Icebreaker Tour à travers la France ! 
Cet été plus que jamais Meetic souhaite célébrer les premiers rendez-vous ! Les 17, 18 et 24 juillet dans les parcs de Paris, Lyon et Bordeaux, Meetic viendra à leur rencontre et leur offrira de quoi se rafraîchir et briser la glace ! 
 
 LES CÉLIBATAIRES AFFICHENT LEUR VACCIN !
 
Un célibataire sur deux compte sur la vaccination pour pouvoir faire des rencontres comme avant. A l'approche de l'été et pour les rassurer, Meetic vient de lancer  une fonctionnalité leur permettant d'afficher dans leur profil qu'ils sont vaccinés. Un simple badge qui devrait tranquilliser voire libérer un bon nombre de célibataires dans leur quête amoureuse !

HIFFRES BLUELINEA
43% des appels infirmiers en EHPAD sont acquittés en mois de 5 minutes
 
Paris, le 19 juillet 2021,

L'entreprise francilienne Bluelinea accompagne, jour et nuit, près de 30 000 personnes âgées en France à domicile, et assiste les soignants de plus de 1 000 EHPAD. Engagée auprès des seniors depuis son lancement, l'entreprise réalise régulièrement des enquêtes auprès des professionnels et des particuliers pour connaître leurs besoins et attentes. Aujourd'hui, Bluelinea présente les résultats d'une statistique inédite en France : le temps de réponse des soignants à un appel d'un résident en EHPAD. Les chiffres encourageants mais qui laissent apparaître le besoin de repenser l'organisation du personnel en établissements spécialisés. Explications.
 
78% des appels acquittés en moins de 15 minutes

Un an et demi après le début d'une crise sanitaire, ayant particulièrement touché le monde des EHPAD, la question de la qualité de service ressentie par les familles n'a jamais été aussi importante. En s'appuyant sur les données récoltées auprès de 66 EHPAD (associatifs, publics et privés), équipés de son offre d'appel infirmier Serenea®, Bluelinea a eu la capacité d'effectuer une analyse statistique à propos de l'usage et la réactivité entre les résidents et soignants.

La qualité de service proposée aux résident(e)s se confronte nécessairement aux contraintes inhérentes à la vie quotidienne d'un établissement. Par exemple, le temps d'attente à la suite d'un appel émis est un sujet particulier. Il est soumis à la sensibilité des résident(e)s et de leur famille, mais aussi à celle des soignants, souvent épuisés. 5 minutes d'attente est un objectif de réactivité des équipes semblant faire l'objet d'un consensus entre professionnels et familles. Selon les chiffres de Bluelinea, 43% des appels sont acquittés dans ce délai. Dans son ensemble, 78% des appels sont acquittés en moins de 15 minutes.

9% des appels ne sont jamais acquittés

L'objectif, dans un EHPAD, est d'offrir une réactivité rassurante et une intégration cohérente dans le quotidien d'un soignant. Un(e) résident(e) utilise son bouton d'appel 17 fois par mois en moyenne. Le véritable usage des solutions d'appel infirmier est souvent méconnu. Quelle fréquence ? Quelle nature ? Les données récoltées nous confirment une chose : le besoin éprouvé des résidents d'avoir un contact régulier.

L'EHPAD, lieu de vie à part entière, doit répondre à un double objectif de sécurité et de sérénité. Bluelinea remarque que 9% des appels ne sont jamais acquittés par le personnel alors que le besoin de traçabilité est aujourd'hui fondamental. Fondamental pour l'amélioration de la qualité de service et l'optimisation du temps de travail dans chaque équipe de soignants. L'acquittement donne des informations précieuses pour une bonne lisibilité du fonctionnement d'un établissement. Que cela soit par omission ou du fait d'une mauvaise compréhension de l'utilité de ce geste quotidien, l'absence d'acquittement doit être limitée au maximum.
 
Des pics d'appels à 9h et 19h

Pour se doter d'une visibilité claire sur la situation dans chaque établissement, les technologies actuelles peuvent offrir des statistiques précieuses pour optimiser le planning de chaque soignant. À l'échelle d'un groupe, ce type de rapports personnalisés permet d'améliorer la compréhension et d'en tirer des enseignements à tout niveau. Sans surprise, en moyenne, Bluelinea constate des pics d'activités sur les plages horaires du lever (8h/10h) et du coucher (19h/21h).

Laurent Levasseur, Président du Directoire de Bluelinea, commente ainsi ces chiffres : « Permettre aux responsables d'établissements de mieux reconnaitre la qualité de service des équipes contribue nécessairement à améliorer leur qualité de vie au travail. Ce vecteur essentiel de bien-être au sein d'un EHPAD renforce également les liens humains avec les familles des résidents. »
 
A propos de Bluelinea 

Fondé en 2006, Bluelinea s'est rapidement imposé comme acteur de référence dans le déploiement de bouquets de services connectés au domicile de personnes âgées ou en situation de handicap. Forte de cette expérience dans la Silver Économie, la société a investi les champs de l'innovation dans les établissements de santé et plus particulièrement les EHPAD. Avec plus de 30.000 particuliers abonnés à ses services connectés, 1000 établissements médico-sociaux équipés de ses solutions, Bluelinea propose une offre différenciante et unique sur son marché, reposant sur un triple enjeu : protéger les personnes fragiles et dépendantes, assister les soignants et accompagner les aidants.
 
Site Web : https://bluelinea.com
 
Etude : Photos de vacances, quelles sont les destinations les plus photogéniques 
Paris, le 12 juillet 2021 - Un selfie, un monument historique, un paysage inspirant ou un moment de partage en famille… il y a toujours une bonne raison de prendre des photos en vacances. D’ailleurs, 28 % des Français prennent en moyenne plus de 120 photos pendant leurs congés. Mais que les Français capturent-ils le plus au quotidien ? Quelles sont selon eux les destinations les plus photogéniques? Quels outils utilisent-ils pour prendre des photos ? Et comment stockent-ils ces photos ?... C’est ce que révèle Hubside, service de création de sites internet, dans sa dernière étude.

La France, la destination la plus photogénique selon les Français

Alors que les juilletistes ont pris ou ne vont pas tarder à prendre la route des vacances, Hubside a souhaité en savoir plus sur les destinations considérées comme photogéniques par les Français. Et il semble que les Français soient plutôt chauvins puisque c’est la France qui remporte de loin les suffrages :

1. La France (55 %)
2. L’Italie (31 %)
3. La Grèce (30 %)
4. La Thaïlande (28 %)
5. Le Japon (25 %)

Si le Japon n’arrive qu’en cinquième position, il est par ailleurs le pays considéré comme le plus photogénique par les 18-24 ans (47 %).

Le Taj Mahal, les Pyramides d’Egypte, Le Machu Picchu… Quels sont les monuments que les Français souhaiteraient pouvoir photographier une fois dans leur vie ?

Si 6 français sur 10 déclarent photographier en priorité des paysages, en voyage, les monuments sont aussi un incontournable. Quels sont les monuments que les Français rêvent de photographier au moins une fois dans leur vie ?

1. Le Taj Mahal en Inde (34 %)
2. Les Pyramides de Gizeh en Egypte (34 %)
3. Le Machu Picchu au Pérou (33 %)
4. Le Mont Fuji au Japon (31 %)
5. La Statue de la Liberté à New York (27 %)
6. La Cité interdite en Chine (26 %)
7. La Cité de Petra en Jordanie (24 %)
8. Le Colisée à Rome (21 %)
9. Le Site d’Angkor au Cambodge (20 %)

Enfin, pour obtenir le cliché idéal, 63 % de ceux qui immortalisent leurs souvenirs avec un appareil photo déclarent réaliser moins de 4 prises.

Les usages des Français pour conserver leurs souvenirs de vacances

Plus de 2 Français sur 3 prennent avant tout des photos des moments de complicité entre amis et en famille, 63 % préfèrent photographier des paysages.

On observe tout de même que les femmes ont plus tendance à photographier des moments de vie avec leurs proches que les hommes (75 % vs 62 %). A ce jour, le smartphone est l’appareil le plus plébiscité pour immortaliser ses souvenirs de vacances (64 %), surtout par les femmes (70 %) et les millenials (79%), alors que 26 % de la population interrogée privilégient toujours l’appareil photo (compact, bridge, réflex, hybride...). Les hommes, eux, sont 32 % à préférer encore l’appareil photo.

Et une fois les clichés dans la boîte, quelles sont les solutions privilégiées par les Français pour les conserver ?

La solution la plus sûre selon les Français est de stocker leurs photos sur l’ordinateur (36 %). Ils sont ensuite 22 % à préférer les imprimer pour peut-être en faire un bel album photos, les femmes sont d’ailleurs particulièrement adeptes de cette option puisqu’elles sont 27 % à la choisir. Enfin 19 % des sondés choisissent de stocker leurs photos sur le cloud.

Cependant 37 % des Français affirment avoir déjà perdu une série de photos souvenirs de vacances. Pour éviter ces déboires, 37 % enregistrent leurs souvenirs sur un disque externe/une clé USB et 21 % d’entre eux vont en plus du support externe sauvegarder leurs clichés sur une plateforme de cloud.
 
 
Le groupe ADENES recrute plus de 100 nouveaux collaborateurs dans toute la France
 
 

[Étude] La mobilité partagée bat tous les records en Europe

PARIS, 20 Juillet 2021 - D’après une nouvelle étude de fluctuo, une entreprise composée d’experts en données de mobilité, l’activité dans le secteur de la mobilité partagée a dépassé tous les records.

Dans le deuxième baromètre européen de la mobilité partagée, fluctuo a constaté que les fournisseurs de services de mobilité partagée ont tenu le coup durant les mois de restrictions dus au COVID-19 pour atteindre des niveaux de croissance sans précédent sur de nombreux marchés. L'édition du deuxième trimestre du baromètre montre une croissance nette sur l'ensemble des 16 marchés, avec des augmentations particulièrement importantes parmi les opérateurs de scooters partagés.  

Le baromètre européen de la mobilité partagée est un rapport trimestriel qui compare les résultats de 16 villes clés sur quatre modes de transport partagés: les vélos partagés, les scooters électriques partagés, les cyclomoteurs/motos partagés et le covoiturage. 

Voici les principales conclusions :

  • Il y a eu près de 40 millions de déplacements utilisant la mobilité partagée au 2ème trimestre 2021, soit près de 70 % de plus qu'au premier trimestre

  • le vélo en libre-service reste la forme de mobilité partagée la plus populaire suivi de près par la trottinette partagée

  • Paris et Berlin comptent les flottes les plus importantes, mais c'est à Oslo que l'on trouve le plus de véhicules partagés par personne

Le PDG de fluctuo, Julien Chamussy, affirme que les chiffres montrent un regain d'optimisme chez les fournisseurs de services. "Le début de l'année 2021 était encore une période difficile pour la plupart des opérateurs, il est donc vraiment encourageant de voir la confiance renaître avec des niveaux d'activité que nous n'avions jamais vus auparavant", a-t-il déclaré. Nous constatons un grand dynamisme sur certains des plus grands marchés européens, non seulement parce que les opérateurs se développent dans de nouvelles villes, mais aussi parce qu'ils se développent à travers les modes de transport (par exemple, les opérateurs de scooters lancent des services de vélos et de cyclomoteurs). Je pense que nous allons voir de plus en plus d'opérateurs collaborer et se diversifier dans les mois à venir".

Pour la première fois, le baromètre examine également de plus près les différentes réglementations auxquelles les opérateurs de mobilité partagée sont confrontés en Europe et constate que les règles édictées par les autorités municipales ont un impact considérable sur le développement de la mobilité partagée locale. Sur les 16 villes étudiées, 13 imposent une certaine limite de flotte aux fournisseurs, la plupart des restrictions visant directement les opérateurs de trottinettes partagées. Le célèbre modèle de "free-floating" se transforme progressivement en "semi-floating", car de plus en plus de villes imposent des zones de stationnement spécifiques pour les véhicules partagés.

A propos de fluctuo

fluctuo est le principal agrégateur européen de données sur les services de mobilité partagée (vélos, scooters, cyclomoteurs, voitures). Cette entreprise combine des méthodes de collecte de données innovantes, des algorithmes sophistiqués et une équipe d'experts en mobilité pour produire les données les plus exhaustives et précises possibles. L'objectif : aider les acteurs de la mobilité à suivre et comprendre les tendances du marché et à améliorer la performance de leurs services en fournissant des données quotidiennes sur plus de 200 fournisseurs de mobilité partagée dans 80 villes européennes.

L'entreprise a développé une API qui affiche des informations en temps réel sur les véhicules partagés et permet aux utilisateurs de les réserver via des applications et des sites web tiers (Ceux des villes, des sociétés de transport public et des opérateurs touristiques).

Le baromètre européen de mobilité partagée n'est qu'un des rapports analytiques que fluctuo publie. Le but est de toujours chercher à établir des partenariats avec des opérateurs, des sociétés de transport et des autorités municipales pour développer de nouveaux produits de veille économique qui tirent parti de nos analyses de données complètes.

 

 
 
 

AVIS DE PARUTION

Sous embargo jusqu’au 21 juillet 2021 à 6 heures

 
 

Paris, le 20/07/2021

 
 

Stabilité de la mortalité périnatale entre 2014 et 2019

 

Annick Vilain, Jeanne Fresson, Sylvie Rey (DREES)
Études et Résultats n°1199,

DREES, juillet 2021

 

Consulter la publication
 
 

En 2019, le taux de mortalité périnatale (nombre d’enfants nés sans vie ou décédés au cours des 7 premiers jours de vie rapporté à l’ensemble des naissances à partir de 22 semaines d’aménorrhée) s’élève à 10,2 ‰, d’après les données hospitalières.

 

Le taux de mortinatalité (enfants nés sans vie par mort foetale spontanée ou interruption médicale de grossesse) est de 8,5 pour 1 000 naissances totales en 2019. Il est en légère baisse après quatre années très stables, proches de 9 ‰. C’est le principal composant de la mortalité périnatale, puisqu’il y contribue à hauteur de 83 %. Les facteurs de risque de la mortinatalité déterminent donc largement ceux de la mortalité périnatale. La mortinatalité est très dépendante de l’âge gestationnel, du nombre de foetus et de l’âge de la mère. Le taux de mortinatalité par mort foetale spontanée (mortinatalité spontanée) est de 5,2 ‰ et représente 61 % de la mortinatalité.

 

L’autre composante de la mortalité périnatale est la mortalité néonatale précoce (enfants nés vivants et décédés dans les 7 premiers jours de vie). En 2019, le taux de mortalité néonatale précoce s’élève à 1,7 pour 1 000 naissances vivantes. Que ce soit avant ou après la naissance, les risques de décès sont plus importants dans les DROM où le taux de mortalité périnatale atteint 13,4 enfants pour 1 000 naissances totales.

 

En 2015, dernière année disponible en comparaison européenne, la France se classait au 20e rang ex æquo sur 33 pays pour la mortinatalité spontanée à partir de 28 semaines d’aménorrhée (indicateur utilisé pour les comparaisons internationales).

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 
iBanFirst recrute +50 collaborateurs pour accompagner
sa croissance

 
Paris, le 22 juillet 2021. Afin de soutenir sa croissance exponentielle, iBanFirst, acteur international spécialisé dans les transactions multidevises dédiées aux entreprises, recrute une cinquantaine de collaborateurs d'ici la fin de l'année 2021.
 
Les recrutements portent principalement sur des profils de commerciaux. Toutefois, la fintech est aussi à la recherche de talents sur les fonctions supports telles que Finance ; Compliance ; Middle Office, Risk ou encore Produit.
 
Ces embauches viennent soutenir une activité ultra dynamique, renforcée par la récente opération financière de 200 millions d'euros avec l'américain Marlin Equity Partners opérée en mai dernier. Parmi les opportunités à pourvoir, iBanFirst ouvre 20 postes en France et 39 en Allemagne, Belgique, Pays Bas, Roumanie et Bulgarie.
 
Acteur international des services financiers proposant des solutions au-delà des frontières bancaires, iBanFirst aide les PME internationales à se développer en leur permettant de réaliser des transactions multidevises rapides, sécurisées et économiques. Grâce à iBanFirst, les équipes financières peuvent envoyer et recevoir des paiements dans plus de 30 devises et se couvrir contre les risques de change.
 
Fondée par Pierre-Antoine Dusoulier en 2013, iBanFirst compte à ce jour plus de 250 collaborateurs. Après plus d'un an de crise sanitaire, le télétravail est, et reste un mode d'organisation privilégié au sein de la fintech. En effet, chez iBanFirst, les nouveaux collaborateurs se voient eux aussi offrir la possibilité de télétravailler, parfois même à temps plein pour certains types de postes.
 
Depuis le début de l'année, plus de 90 recrutements tous pays confondus ont été réalisés chez iBanFirst.
 
« La crise sanitaire que nous avons vécu a profondément bouleversé l'organisation du travail en entreprise avec la généralisation forcée du travail à distance. Post-covid, chez iBanFirst, nous privilégions un modèle hybride mêlant présentiel et télétravail, fondé sur la confiance et le flex-office. Pour soutenir notre croissance, nous voulons attirer les meilleurs talents et cela implique de se réinventer en continu et de faire preuve de flexibilité. », déclare Jennifer Bos, Directrice des Ressources Humaines chez iBanFirst.
 
 POUR CANDIDATER Les candidat(e)s sont invité(e)s à consulter l'ensemble des offres sur : https://careers.ibanfirst.com/
 
 
À propos d'iBanFirst
iBanFirst est un acteur international des services financiers offrant des solutions au-delà des frontières bancaires. Véritable alternative à l'offre traditionnelle des banques, iBanFirst aide les PME internationales à se développer tout en simplifiant leurs opérations quotidiennes. iBanFirst a développé une plateforme bancaire de pointe qui permet aux entreprises de réaliser des transactions multidevises rapides, sécurisées et économiques. Grâce à iBanFirst, les équipes financières peuvent envoyer et recevoir des paiements dans plus de 30 devises et couvrir leurs risques de change.

Créé à Paris en 2013, iBanFirst est une entreprise française réglementée par la Banque Nationale de Belgique en tant qu'établissement de paiement habilité à exercer dans toute l'Union européenne. Elle sert aujourd'hui des milliers de clients dans toute l'Europe. Membre du réseau SWIFT et homologuée SEPA, iBanFirst dispose des licences AISP et PISP en vertu de la DSP2. Elle a levé 46 millions d'euros auprès de Xavier Niel ainsi que de grands fonds de capital-risque européens comme Elaia et Bpifrance Large Venture. En mai 2021, la société de private equity californienne Marlin Equity Partners est entrée au capital d'iBanFirst avec la conclusion d'un accord de growth capital.

La reprise est au rendez-vous ! +23% d’offres d’emploi au 2e trimestre 2021

 

Baromètre emploi RegionsJob/ParisJob

 

 

 

 

Paris, 21 juillet 2021 - HelloWork, le premier acteur digital français de l’emploi, du recrutement et de la formation (qui édite les plateformes RegionsJob, ParisJob, Cadreo,..) a diffusé plus de 1 753 000 offres d’emploi au 1er semestre 2021. Ses 5 millions de Visiteurs Uniques* chaque mois lui permettent de proposer un panorama complet des dynamiques de l’emploi en France.

 

  • Quelles régions recrutent le plus ?
  • Quelle est la dynamique des grandes métropoles ?
  • Quelles fonctions sont les plus recherchées par les recruteurs ?

  • Quels sont les secteurs les plus porteurs ?

Voici un état des lieux de l’évolution du marché de l’emploi en 2021.

 

Un marché de l’emploi très dynamique au 2e trimestre

Le second trimestre a vu une progression de 23 % du volume d’offres d’emploi proposé par rapport au premier en lien avec les différentes étapes du déconfinement et de la reprise économique : (786 000 au T1 et 967 00 au T2).

 

 

L’Auvergne-Rhône Alpes et l’Île-de-France en tête des régions qui recrutent le plus

L’emploi conserve la dynamique du premier trimestre 2021. L’Auvergne-Rhône-Alpes reste ainsi à la 1ère place du classement des régions qui recrutent le plus en CDI et CDD au second trimestre et représente 18% des 317 436 offres publiées. Après un premier trimestre en décroissance, l’Île-de-France n’en demeure pas moins l’une des régions proposant le plus d’offres d’emploi CDI/CDD et se positionne à la seconde place, avec 17% du volume national.

La Nouvelle Aquitaine et les Pays de la Loire occupent respectivement la 3ème et 4ème place avec 10% du volume national.

Le Centre-Val de Loire, la Normandie et la Bourgogne-Franche-Comté, en revanche, ne représentent que 4% du volume d’offres d’emploi proposé au 2e trimestre 2021 chacune, comme c’était déjà le cas au premier trimestre.

 

 

L’Auvergne-Rhône-Alpes, 1ère région du recrutement en intérim

 

 

Sur les 649 212 offres en intérim analysées, l’Auvergne-Rhône-Alpes occupe également la 1ère place du classement des régions qui recrutent le plus en intérim (15%). Les Pays de la Loire et la Nouvelle Aquitaine prennent respectivement la 2ème et 3ème place avec 11% du volume national. La Bourgogne-Franche-Comté et le Centre-Val de Loire sont celles qui proposent le moins d’offres de travail temporaire (5%). La 8e place de l’Île-de-France traduit quant à elle l’impact des contraintes sanitaires et des fermetures d’établissements qui ont fortement pesées sur la région francilienne notamment sur les secteurs du tourisme et de la culture.

 

 

Le Grand Paris en tête des métropoles qui recrutent le plus

La Métropole du Grand Paris et la Métropole de Lyon pèsent à elles deux près de la moitié des offres en CDI /CDD à pourvoir dans ce Top 10 des métropoles (46%) ; et leurs places dans le classement restent inchangées par rapport au 1er trimestre. Nantes Métropole complète ensuite le podium avec 10% du volume d’offres en CDI /CDD et ce, y compris en intérim.

Les Métropoles d’Aix-Marseille et Bordeaux Métropole occupent ensuite respectivement la 4e et 5e place. Montpellier Méditerranée Métropole ne pèse que pour 3% des offres en CDI /CDD et intérim à pourvoir en France.

Les villes moyennes poursuivent leur lancée

Les 10 plus grandes métropoles concentrent 34% des offres en CDI/CDD au 2e trimestre 2021, contre 36% en 2020. Depuis six mois, nous observons une baisse de l’influence des métropoles sur les emplois au profit des ville moyennes (Cholet, Angers, Vannes…). De la même façon, le top 10 des métropoles concentraient 24% des offres en intérim en 2020 et n’en concentrent plus que 19% au 2e trimestre 2021.

Les fonctions commerciales toujours très demandées

Le classement des postes les plus dynamiques est composé des fonctions commerciales (16% du volume des offres mises en ligne en CDI/CDD et a pris une place par rapport au 1er trimestre 2021), suivies des métiers de la Production et de la Maintenance industrielle (15%) et des techniciens en ingénierie industrielle (13%). Ces trois métiers représentent à eux seuls près de la moitié (44%) des offres en CDI/CDD à pourvoir.

A noter, les métiers de la logistique et du Transport et les postes en développement informatique montent de 2 places dans le classement au second trimestre. En revanche, ceux du BTP et de la construction en perdent 4.

 

 

Le BTP et la construction, métiers les plus populaires en intérim

En revanche, les métiers du BTP et de la construction sont très demandés (26%) en intérim. Il en est de même pour la Production et la Maintenance industrielle (24%) et les métiers de la logistique et du transport (23%). Ces trois domaines représentent à eux seuls près de trois quarts (73%) des offres en intérim diffusées au 2e trimestre.

 

 

« Nous constatons une reprise forte de l’emploi avec plus de 1 753 000 offres d’emploi mises en ligne au premier semestre 2021. L’Île-de-France n’a pas retrouvé son niveau d’avant crise, traduisant l’ampleur de l’impact de la pandémie sur les emplois en région francilienne ; les métiers du BTP, de la logistique et du transport ainsi que de la production industrielle recrutent toujours aussi fortement. Nous sommes confiants pour les prochains mois grâce aux perspectives de sortie de la crise sanitaire et aux diverses mesures de soutien à l’économie associés à un rebond de la consommation et de l’investissement des entreprises », observe David Beaurepaire, Directeur Délégué de Hellowork.

 

 

 

Méthodologie : Analyse basée sur 1 753 163 offres d’emploi diffusées du 01/01/2021 au 31/06/2021 (dont 595 367 en CDI/CDD/Alternance et 1 157 796 en intérim).

*(Médiametrie//NetRatings - Mesure Internet Global)

 

Plus de détails disponibles sur demande au service de presse.

A propos de HelloWork

HelloWork, le premier acteur digital français de l’emploi, du recrutement et de la formation, accompagne les actifs tout au long de leur vie professionnelle, les entreprises, cabinets de recrutement, ETT sur leurs enjeux RH et recrutement et les centres de formation/écoles sur la valorisation de leurs offres de formation. Les services HelloWork génèrent + de 2 000 recrutements par jour. *

 

 

Fort de 350 collaborateurs, 51 millions € de commandes en 2020, HelloWork accompagne 11 000 clients. Les différentes plateformes d’HelloWork ont réuni 5,7 millions de Visiteurs Uniques en mars 2021 (Médiametrie//NetRatings - Mesure Internet Global).

 

 

HelloWork édite :

• les plateformes emploi et recrutement : Cadreo.com ; Jobijoba.com ; Parisjob.com ; Regionsjob.com

• la plateforme dédiée à la formation professionnelle MaFormation.fr

• la plateforme dédiée à l’orientation pour l’enseignement supérieur Diplomeo

• BDM, le media de référence pour les professionnels du web et BDM/tools,

 

HelloWork développe des solutions RH pour accompagner et favoriser l'expérience recruteur et candidat sur l'intégralité des process de recrutement :

• CVCatcher, logiciel RH de captation de CV et JAI, le chatbot spécialisé dans le recrutement

• Holeest, solution programmatique RH

• Seekube, le spécialiste de l’évènement digital RH

• SmartForum, solutions digitales emploi et attractivité pour les collectivités territoriales, salons et forums

• Talent Detection, solution de gestion de candidatures,

• Talentplug, solution de multi-diffusion d’offres d’emploi et de stages,

 

 

HelloWork est une société du Groupe Télégramme.

 

 

* Sur un échantillon de 490 000 répondants, data récoltées sur une période de 6 mois en 2020.

Enquête :

 

Depuis 18 mois, l'usage du vélo en France a littéralement explosé, accompagné par le développement de milliers de kilomètres de pistes cyclables, mais aussi par la très forte hausse des achats de vélos électriques, soutenu par les différentes aides de l'état ... A cela s'ajoute les nombreuses innovations développées autour du vélo comme par exemple, le vélo de fonction, lancé il y a plus de 2 ans par Zenride ... et beaucoup d'autres.

 

Face à ce boom du vélo, 3 leaders sur leur secteur d'activité, Alltricks, Obvy et Troc Vélo ont souhaité connaitre les différents comportements d'achat, d'utilisation et de maintenance d'un vélo.

 

Il résulte de cette enquête des données très intéressantes :

 

63% des répondants déclarent avoir un vélo, et 22% en avoir plusieurs.

71% l'ont acheté neuf et 29% d'occasion.

 

A noter que les répondants sont désormais 40% à vouloir acheter prochainement un vélo d'occasion, et 49% choisirez un vélo électrique.

 

37% se déplacent à vélo plusieurs fois par semaine.

A noter qu'en cette période de grandes vacances, 47% des répondants font ou vont faire du vélo pendant leurs vacances.

 

Avec les lenteurs de production actuelles sur les vélos neufs, 56% des français ont été confrontés à des ruptures de stocks, face à cela, 55% envisagent de se tourner vers un vélo d'occasion.

 

85% ont préféré acheter un vélo d'occasion car c'est moins cher qu'un vélo neuf. 39% pour des raisons écologiques car le marché de l'occasion permet de lutter contre la surproduction.

 

69% préfèrent payer au comptant (la carte bancaire étant plébiscitée par 76% des sondés)

19% sont prêts à utiliser le paiement en plusieurs fois pour l'achat d'un vélo d'occasion.

 

85% des répondants qui ont acheté un vélo d'occasion, l'ont fait pour des raisons économiques

23% car ils en ont marre de se faire voler leur vélo

 

Dans ce contexte de tension sur le marché du neuf, 55% des répondants sont prêts à acheter un vélo d'occasion
 

La peur des arnaques reste la réticence principale des français de se procurer un vélo d'occasion (47%)

 

A noter que 79% des sondés ne savent pas réparer eux-mêmes leur vélo et 72% ne savent pas réparer un pneu crevé

  • 63% des personnes interrogées déclarent avoir un vélo. 71% d'entre eux l'ont acheté neuf quand 29% ont opté pour un vélo d'occasion.

 

Est-ce que vous avez un vélo ?

Pourcentage

Oui

63

Non

21

Plusieurs

16

 

 

 

Si oui, l'avez-vous acheté ?

Pourcentage

Neuf

71

D'occasion

29

 

 

  • Si les répondants devaient acheter prochainement un vélo, 40% l'achèteraient d'occasion.

 

  • Parmi les différents types de vélo d'occasion :

 

-          49% opteraient pour un vélo électrique

-          34% pour un vélo VTT

-          32% pour un vélo de ville.

-          17% pour un vélo d'occasion pour enfants.

 

 

Si vous deviez acheter prochainement un vélo, est ce que vous l'achèteriez d'occasion ?

Pourcentage

Oui

40

Non

60

 

 

Si oui, quel type de vélo d'occasion achèteriez-vous ?

Pourcentage

Vélo électrique

49

Vélo VTT

34

Vélo de ville

32

Vélo enfants

17

Vélo de course

15

Vélo cargo

2

 

 

 

Les Commerces et les sites choisis par les français pour se procurer un vélo d'occasion :

 

-          69% privilégient les sites généralistes de petites annonces pour acheter un vélo d'occasion.  

-          33% portent leur choix d'achat sur un site spécialisé comme Troc Vélo.

-          29% préfèrent acheter leur vélo d'occasion dans un magasin tel que Trocathlon, Intersport, Sport 2000 ...

 

Où allez-vous acheter votre vélo d'occasion ? (Plusieurs réponses possible)

Pourcentage

Sur un site généraliste de petites annonces                                      (Paruvendu, le Boncoin ...) ?

69

Sur un site spécialisé de petites annonces comme Troc Vélo ?

33

Dans un magasin de sport comme occasion Décathlon (Trocathlon), Intersport, sport 2000 ... ? 

29

Dans une boutique de vélos ?

12

Entre amis, voisins, famille ...

3

Brocante, vide grenier ...

1

 

 

Parmi les moyens de paiement : la carte bancaire est plébiscitée par 76% des sondés.

 

-          19% déclarent être prêts à payer en plusieurs fois leur vélo d'occasion.

-          Si 69% préfèrent payer au comptant, 18% des songés portent leurs choix sur le paiement en 3 fois, 21% en 4 fois, 6% en 10 fois. (Occasion et neuf)

 

 

Quel moyen de paiement allez-vous utiliser ? (Plusieurs réponses possible)

Pourcentage

Carte bancaire

76

Argent Liquide

25

Le paiement en 3, 4 ou 10 fois (Obvy, uniquement marché de l'occasion)

19

Cheque

11

Pay pal...

5

Virement bancaire

1

 

 

Préférez-vous payer (neuf et occasion) : (Plusieurs réponses possible)

Pourcentage

En 1 fois

69

En 3 fois

18

En 4 fois

21

En 5 fois

10

En 10 fois

6

 

 

 

Quelles sont les raisons qui incitent les français à acheter un vélo d'occasion au lieu d'un vélo neuf :

 

-          85% des sondés portent leur choix sur un vélo d'occasion pour des raisons de coûts.  

-          39% parce que c'est un acte écoresponsable, qui permet de lutter contre la surproduction.

-          23% se tournent sur le marché de la seconde main à cause du vol des vélos neufs.
 

Pourquoi est-ce que vous préférez acheter un vélo d'occasion ? (Plusieurs réponses possible)

Pourcentage

Parce que c'est beaucoup moins cher

85

Parce que c'est éco responsable, ça permet de lutter contre la surproduction.

39

Parce que j'en ai marre de me faire voler mon vélo

23

Parce qu'il y a plus de choix

15

 

 

Les réticences des répondants face à l'achat d'un vélo d'occasion :

 

-          59% des sondés ont peur d'un vice caché qui rendrait obsolète un vélo d'occasion récemment acheté.

-          47% des français interrogés ont peur des arnaques.

-          33% craignent que le vélo acheté d'occasion a été précédemment volé par le vendeur.

-          16% ne se tourne pas sur le marché circulaire en raison de l'absence de conseils sur le choix de leur matériel.

 

Si vous n'avez jamais pensé ou ne pensez pas acheter un vélo d'occasion, quelles en sont les raisons ? (Plusieurs réponses possible)

Pourcentage

J'ai peur qu'il ait un vice caché, qu'il tombe souvent en panne, qu'il soit très usé ...

59

J'ai peur de me faire arnaquer

47

J'ai peur d'acheter un vélo qui a été volé

33

Je ne peux pas avoir de conseils sur le choix de mon matériel

16

Je ne connais pas les prix du marché

14

Système de livraisons compliquées

11

Je ne connais pas l'âge du vélo

7

 

 

Les lenteurs de production actuelles sur les vélos neufs bénéficient au marché de l'occasion : en effet, 55% sont prêts à acheter un vélo d'occasion dans ce contexte de tension sur le marché du neuf.

 

La pénurie des vélos neufs face au boom du vélo, vous incite-t-elle à vous tourner vers le marché de la seconde main pour acheter votre vélo d'occasion ?

Pourcentage

Non

45

Oui

55

 

74% déclarent ne pas acheter des pièces détachées pour leur vélo

 

Achetez-vous des pièces détachées pour votre vélo ?

Pourcentage

Non

74

Oui

26

 

Réparation, réglage de vélos :

 

-          79% des sondés ne savent pas réparer eux-mêmes leur vélo.

-          Quant au réglage de leur vélo : 35% savent le régler, 65% ne savent pas le régler.

 

Savez-vous réparer vous-même votre vélo ?

Pourcentage

Non

79

Oui

21

 

Savez-vous régler vous-même votre vélo ?

Pourcentage

Non

65

Oui

35

 

Parmi les 65% qui ne savent pas régler leur vélo, 87% ne savent pas remplacer la potence, le dérailleur, le câble de frein, 72% ne savent pas réparer un pneu crevé ...

 

 

 

Si non, vous ne savez pas :

Pourcentage

Remplacer la potence, un dérailleur, un câble de frein ...

87

Régler le dérailleur avant et arrière

75

Réparer un pneu crevé

72

Régler les freins

65

Remettre la chaine en place lorsqu'elle a déraillé

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

ZARA, H&M, SEZANE, KIABI, MANGO, ASOS, PIMKIE, STRADIVARIUS et NIKE marques les plus mentionnées en France 


ETUDE EXCLUSIVE KOLSQUARE ANALYSE LE COMPORTEMENT D’UNE CENTAINE DE MARQUES MODE & ACCESSOIRES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX 


Kolsquare dévoile son étude de plus d’une centaine de marques mode & accessoires et de 6,8 millions de posts sur Instagram, TikTok, Twitter et Facebook. Elle se base sur l’analyse d’1,7 million d’influenceurs dont plus de 200.000 profils spécifiques à l’industrie de la mode. Une étude riche en tendances, en analyses et en interventions d’acteurs de l’industrie, avec des classements des meilleures marques sur les réseaux.

Le milieu de la mode est au cœur des tendances digitales – social commerce, défilés en live, communication sur les réseaux. L’Influence, une industrie qui devrait atteindre les 14 milliards de dollars en 2021, vient booster ces différentes pratiques et offre aux marques ciblage, authenticité et créativité.

Cette étude sur l’Influence marketing et le marché de la mode et des accessoires analyse la performance de cette industrie sur les réseaux sociaux, identifie les tendances à venir et les performances des marques entre juin 2020 et mai 2021 grâce à la data Kolsquare et aux interviews offrant les points de vue de nombreux acteurs de l’industrie : Kiabi, Twitch, Pinterest, l’ARPP, Kantar, l’Union des Marques, Livescale, Zmirov Communication, Ogilvy Paris, El Corte Inglés, Kantar, Cabaïa, Tartine et Chocolat, Sessùn, Pimkie et Nach Bijoux.

En exclusivité dans cette étude approfondie de l’Influence mode : un classement des marques Fashion les plus actives sur les réseaux sociaux pour quatre pays - France, Allemagne, Royaume-Uni et Espagne – dans les secteurs du luxe, des marques indépendantes, du sportswear, de l’accessoire, de la chaussure, de la lingerie, des bijoux et de la mode enfant.

 
Chaque secteur est présenté en trois pages détaillant ses performances sur les réseaux, les parts de voix des marques sur Instagram en termes d’EMV et d’engagements, et enfin le top 5 des marques ayant la plus grande part de voix sur TikTok, Instagram, Twitter et Facebook.
 

Le top 5 des marques au meilleur EMV* sur Instagram en France, par secteur :

Luxe : Dior, Louis Vuitton, Chanel, Gucci, Yves Saint-Laurent

Marques indépendantes : Sézane, Saaj, Parisienne et alors, Balzac, Stella et Suzie, Opullence

Sportswear : Nike, Lacoste, Adidas, Asics, Puma

Chaussures : Jonak, Converse, Vans, Bocage, Bobbies

Lingerie : Calzedonia, Calvin Klein, Undiz, Seass Swimwear, Intimissimi

Enfants : Vertbaudet, Kiabi, Petit Bateau, Cyrillus, Tape à l’œil

Accessoires : Polène, Jimmy Fairly, Cabaïa, Lancaster, Lancel

Bijoux : Emma et Chloé, Moa, Maison Altesse, Swarovski, Pandora

 

Parmi les principaux enseignements à retenir de cette analyse de plus de 1,7 millions d’Influenceurs :

 

  • Les marques les plus mentionnées par des influenceurs sur Instagram en France sont : Zara, H&M, Sézane, Kiabi, Shein , Mango, Asos, Pimkie, Stradivarius et Nike
     
  • C’est @zara qui remporte le plus de mentions sur Instagram en France, tout secteur confondu 
  • L’industriel Fashion pèse près de 3000 milliards de dollars, et la part du e-commerce dans cette industrie devrait atteindre 668 milliards de dollars cette année
     
  • En 2021, 90% des annonceurs pensent que l’Influence Marketing fonctionne pour accompagner la croissance de leur marque.
     
  • 6 863 491 posts fashion ont été publiés entre juin 2020 et mai 2021 sur les réseaux analysés, dont 70,3% d’images et 18,8% de stories.
     
  • 90% des publications consacrées à la mode et aux accessoires ont été publiés sur Instagram
     
  • 26 milliards d’engagements ont été comptabilisés sur la thématique fashion, dont 54,3% sur Instagram et 44,7% sur TikTok.
     
  • Le taux d’engagement moyen dans l’industrie de la mode est de 1,9% - il est de 1,23% sur Instagram et 48,2% sur TikTok, au global.
     
  • Le luxe représente 61,15% de l’EMV Fashion sur les réseaux, suivi par le milieu Sportswear (19,4%) puis la Lingerie (6,25%).

La répartition de l’EMV* par secteur sur les réseaux sociaux :

Luxe (61,1%), Sportswear (19,4%), Lingerie (6,2%), Chaussures (4,6%), Bijoux (3,2%), Accessoires (2,1%), Marques indépendantes (1,9%), Mode enfant (1,1%)

 

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Les tendances à retenir

 L’explosion du social commerce et du live stream. Ces deux phénomènes prennent une importance grandissante et s’accordent parfaitement à l’Influence. Tous les réseaux développent aujourd’hui de nouveaux outils de social commerce

Des réseaux qui créent les tendances. Si Instagram est toujours numéro un, qu’on parle de mode ou d’Influence, TikTok poursuit sa croissance et offre toujours un engagement très élevé.  En particulier dans les milieux luxe et sportswear,

D’autres réseaux s’imposent aussi dans ce milieu : Pinterest, réseau de l’inspiration qui offre de plus en plus de fonctionnalités pour chercher des produits et les acheter en direct. Et Twitch, réseau du livestream et du gaming par excellence qui séduit aujourd’hui les KOLs comme les maisons de mode.

Une mode inclusive et body positive. Sur TikTok ou Instagram, beaucoup militent pour l’acceptation de soi, pour le #stylenotsize, loin des carcans habituels de la mode. On souhaite aussi une mode plus green et éthique, avec le #slowfashionmovement et l’#upcycling qui a un bel avenir.
 

Méthodologie

Cette étude des tendances de l’industrie de la mode et de l’Influence est issue de l’analyse des données Kolsquare. Elle se base sur plus d’1,7 million d’influenceurs Kolsquare dont 207 019 de profils spécifiques aux différents secteurs de la mode : accessoires, bijoux, lingerie, chaussures, enfants, luxe, sportswear, marques indépendantes. Les posts analysés entre juin 2020 et mai 2021 ont été identifiés grâce aux hashtags liés à la mode et aux mentions de marques sur Instagram, Youtube, TikTok, Facebook et Twitter.

À propos de Kolsquare

Kolsquare est une solution technologique d’Influence Marketing destinée aux marques et aux agences. Notre mission est de permettre à tout type d’organisation (start-up, associations, PME, grands comptes,...) l’accès à la puissance des KOLs (Key Opinion Leaders) pour maximiser l’impact de leurs stratégies marketing. Notre technologie s’appuie sur le Big Data, l’IA et le Machine Learning pour activer des partenariats qui répondent en tous points aux objectifs de campagnes (branding, acquisition de nouveaux clients,...) grâce à un ciblage ultra-affinitaire basé sur un catalogue de +1.5M de KOLs de +5000 followers dans 180 pays sur Instagram, TikTok, Twitter, Facebook et Youtube.

Kolsquare est devenue société à mission en décembre 2020 et a lancé son manifeste pour une influence positive en juin 2021.

www.kolsquare.com

  

Contact Presse :

BérengèreWeber - Brand & Communication Director @Kolsquare 

Directrice de la TaskForce Influence Marketing de l'IAB

       Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  - 06 71 39 35 64

 

 

*L’EMV ou Earned Media Value est un indicateur qui permet de comparer les coûts de l’Influence à ceux du marketing traditionnel et de mesurer les performances des marques. Il est calculé en mettant en rapport l’engagement global lié à une marque sur les réseaux (les mentions, commentaires, vues, partages) et le coût de ces engagements.

République FrançaiseLa lettre Service-Public.fr
Lettre n°1031 du 22 juillet 2021 Abonnement aux sujets d'actualité  twitter @servicepublicfr  service-public.fr sur Facebook

Rendez-vous le jeudi 5 août 2021 pour la prochaine lettre

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À compter du 9 juin et jusqu'au 30 septembre 2021, un pass sanitaire est mis en place pour accompagner les Français au retour à une vie normale (...)   Lire la suite >

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PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE (PMA) Publié le 19 juillet 2021

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Accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires, droit d'accès aux origines des enfants nés (...)   Lire la suite >

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Pass sanitaire étendu, vaccination obligatoire pour les soignants, tests PCR payants 

En raison de la circulation inquiétante du variant Delta sur tout le territoire, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé, (...)   Lire la suite >

PRÉVENTION NOYADE Publié le 20 juillet 2021

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DEMANDE DE HLM Publié le 09 juillet 2021

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COLLÉGIENS ET LYCÉENS Publié le 20 juillet 2021

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PRIME MACRON Publié le 21 juillet 2021

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La prime exceptionnelle de pouvoir d'achat est reconduite par la loi de finances rectificative pour 2021 publiée au Journal officiel le 20 (...)   Lire la suite >

TÉLÉTRAVAIL Publié le 22 juillet 2021

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VACCINATION Publié le 13 juillet 2021

Fonction publique : des autorisations d'absence pour se faire vacciner

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 ARGENT

FISCALITÉ Publié le 13 juillet 2021

Impôts sur le revenu : un solde à payer ?

Vous avez transmis votre déclaration de revenus dans les délais ? Du 26 juillet au 6 septembre 2021, votre avis d'impôt sur les revenus 2020 (...)   Lire la suite >

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LOCATION Publié le 19 juillet 2021

Indice de référence des loyers (IRL) : quelle hausse au 2e trimestre 2021 ?

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LOGEMENT INSALUBRE Publié le 21 juillet 2021

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PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS Publié le 09 juillet 2021

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PERMIS DE CONDUIRE Publié le 16 juillet 2021

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Ce qui change au 1er juillet 2021

Publié le 16 juillet 2021

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En terrasse et bientôt en intérieur, vos tickets restaurants 2020 sont utilisables jusqu'au 31 août 2021

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LE

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2022

 

ÉLECTIONS

Calendrier électoral 2022 : les dates de l'élection présidentielle et des législatives

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AVIS DE PARUTION

 
 

Paris, le 23/07/2021

 
 

L’estimation des revenus des seniors dans l’enquête CARE-Institutions

Imputations post-appariements fiscaux et sociaux

 

Stéphanie Boneschi et Nathalie Missègue
Les Dossiers de la DREES - Méthodologie, n° 82,

DREES, juillet 2021

 

Consulter la publication
 
 

Ce dispositif a été mis en place pour suivre l’évolution du nombre, des caractéristiques et des conditions de vie des personnes âgées en perte d’autonomie. La question du financement de la perte d’autonomie et, en particulier, du reste à charge des ménages est aussi un des objectifs de ce dispositif. Aussi, les revenus des seniors doivent ils être mesurés de manière la plus précise possible. C’est pourquoi les ressources dont disposent les seniors ne sont pas collectées par voie d’enquête, mais grâce à un appariement avec les sources fiscales et sociales dont dispose l’Insee. Il s’agit d’un appariement effectué sur la base de données identifiantes (nom, prénom, etc.) Cet appariement est qualifié de « statistique », car un certain degré de liberté est autorisé lorsque l’appariement n’est pas certain : une personne ayant les mêmes caractéristiques au regard d’une partie seulement des données identifiantes reste considérée comme la personne retrouvée.

 

L’enrichissement avec les données fiscales est de très bonne qualité : sur les 3 262 seniors répondants à l’enquête CARE-Institutions, 3 076 seniors (94,3 %) ont été retrouvés dans les déclarations de revenus et d’imposition, et les informations les concernant ont donc pu être enrichies avec les données de ces déclarations. Par ailleurs, 1 621 seniors soit 49,7 % ont été retrouvés dans les fichiers sociaux comme percevant des prestations d’au moins une des caisses disponibles (CNAF, CCMSA, CNAV).

 

Cependant, afin de disposer des revenus pour l’ensemble des seniors répondant à l’enquête, il est nécessaire d’imputer des revenus aux seniors non retrouvés à l’issue de l’enrichissement, ainsi qu’à leurs éventuels conjoints. Les 186 seniors répondant à CARE-Institutions, et non retrouvés dans les déclarations fiscales 2016, font l’objet d’imputations pour l’ensemble des données fiscales, ainsi que pour les prestations sociales et pensions de retraite. Les méthodes employées et les résultats obtenus sont décrits dans ce dossier.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

ondage Beebs : 88% des Français accordent un budget de moins de 300€

Alors que les vacances d'été ont débuté, Beebs, la première application d'achat et revente dédiée à l'univers de l'enfance, a souhaité mettre en lumière les comportements d'achat de produits de seconde main des Français pour leurs enfants cet été. Elle dévoile aujourd'hui les résultats d'un sondage réalisé auprès d'un panel représentatif de 1135 répondants âgés entre 18 ans et 65 ans, mené entre le 18 juillet et le 20 juillet 2021.

 

Cette année, les ménages français dépenseront en moyenne 1505 euros pour leurs vacances[1]. Un budget qui comprend le logement, la nourriture et les sorties et qui peut être conséquent pour les familles si l'on y ajoute les frais liés à l'achat de vêtements, d'accessoires ou de jeux de plage. C'est pourquoi les Français se tournent de plus en plus vers des articles d'été de seconde main afin de faire baisser la note - c'est ce que révèle aujourd'hui l'étude menée par Beebs.

 

En effet, 88% des Français déclarent accorder un budget de 300 euros maximum cet été pour les produits de seconde main pour leurs enfants. Un phénomène qui s'explique par une prise de conscience de leur part sur la nécessité de consommer de manière plus éco-responsable, mais aussi la crise sanitaire qui les a, pour 44.5% d'entre eux, incités à revoir à la baisse leur budget.

 

Ainsi, 79% d'entre eux ont diminué leur budget de 100 euros tandis qu'ils sont près de 20% à l'avoir diminué de 200 euros. Sans surprise, les vêtements arrivent en tête (91,8%) des articles d'été de seconde main pour enfants le plus achetés suivi des accessoires comme les lunettes, chapeaux, etc. (39,8%), les jeux d'eau (37,6%) et les chaussures (30,6%).

 

Départ en retraite - Vos indemnités sont-elles imposables ?
Départ en retraite - Vos indemnités sont-elles imposables ?
Le régime fiscal des indemnités perçues par les salariés qui partent à la retraite dépend des conditions de leur départ et de leur montant. Leur fraction imposable peut bénéficier du système du quotient.
> Lire la suite
 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Sous embargo jusqu’au 27 juillet 2021 à 6 heures

 
 

Paris, le 26/07/2021

 
 

Les établissements de santé – édition 2021

 
 
Consulter l'ouvrage
 
 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie Les établissements de santé. Cette nouvelle édition du Panorama annuel détaille, pour l'année 2019, les capacités d'accueil et l'activité des hôpitaux et cliniques, le parcours des patients par discipline, les personnels et leur rémunération ou encore les équipements techniques et leur répartition sur le territoire. Il présente également des indicateurs de qualité et de sécurité des soins, mis à disposition par la Haute Autorité de santé (HAS), ainsi que des éléments de cadrage économique et financier.

 

En 2019 12,9 millions de patients ont été hospitalisés une ou plusieurs fois dans l’un des 3 008 établissements de santé publics ou privés que compte la France métropolitaine et les départements et régions d’outre-mer. Fin 2019, la capacité d’accueil de ces établissements est de 393 000 lits d’hospitalisation complète et de 79 000 places d’hospitalisation partielle.

 

La hausse des alternatives à l’hospitalisation complète se poursuit en 2019 et le nombre de passages aux urgences ralentit
L’hospitalisation partielle poursuit sa progression, avec 17,6 millions de journées enregistrées en 2019 (+ 2,6 %), tandis que l’hospitalisation complète se stabilise à 11,7 millions de séjours, dont 86 % en court séjour (médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie), 9 % en moyen séjour (soins de suite et de réadaptation) et 5 % en psychiatrie. À ces prises en charge s’ajoutent 14,2 millions de séances de chimiothérapie, radiothérapie et dialyse, réalisées pour la plupart en ambulatoire, et 22,0 millions de passage aux urgences. La dynamique de ces derniers connaît un infléchissement sensible depuis 2016.

 

La situation financière des cliniques privées continue de s’améliorer et le taux d’endettement des hôpitaux publics connaît un léger repli pour la première fois depuis 2002
Avec 97,1 milliards d’euros en 2019, le secteur hospitalier représente près de la moitié (46,7 %) de la consommation de soins et de biens médicaux et 5,8 % de la consommation finale des ménages. La situation financière des cliniques privées continue de s’améliorer : grâce à leur meilleure rentabilité, leur désendettement se poursuit et leur effort d’investissement connaît un léger rebond. Si les hôpitaux publics restent, quant à eux, toujours déficitaires, leur taux d’endettement diminue légèrement en 2019, pour la première fois depuis 2002.

 

Depuis 2013, les effectifs salariés hospitaliers ralentissent et les capacités d’accueil en soins critiques augmentent
À noter que l’édition 2021 de cet ouvrage aborde deux thèmes nouveaux. Tout d’abord, les évolutions de l’emploi salarié du secteur hospitalier depuis 15 ans indiquent une moindre progression des effectifs salariés hospitaliers, qui reculent même pour la première fois en 2017-2018, même si les données provisoires disponibles pour 2019 indiquent un léger rebond dans le secteur public. Par ailleurs, les capacités d’accueil en soins critiques (réanimation, soins intensifs et surveillance continue) sont décrites plus en détail. Entre 2013 et 2019, elles ont augmenté de 6,9 %. Si le nombre de lits a légèrement progressé en réanimation (+1,2 %), la hausse des capacités est plus marquée pour la surveillance continue (+8,6 %) et surtout pour les soins intensifs (+10,3 %).

 

Les premiers chiffres portant sur l’année 2020 seront publiés ultérieurement :
• Fin septembre 2021 : les capacités d’accueil hospitalières en 2020 (lits et places, données provisoires).
• Fin décembre 2021 : les capacités d’accueil en soins critiques en 2020 (données consolidées).

 

Infographie : Les établissements de santé 2021 - Les chiffres clés


Télécharger l’ouvrage complet :
Sous la direction de Fabien Toutlemonde, coordonné par Bénédicte Boisguérin. (2021, juillet)
Les établissements de santé – édition 2021, Paris : DREES, Coll. Panoramas de la DREES-santé.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Sondage inédit OpinionWay pour Gamma Pulse

Covid-19 : la France a peur ?

56% des Français craignent les contaminations dans les lieux clos

notamment : 47% dans les transports en commun

30% dans les discothèques, à la piscine

27% au cinéma ou au théâtre

 

Paris, 26 juillet 2021 - Alors que la forte croissance des contaminations par le variant DELTA laisse présager de nouvelles restrictions et que la mise en place du passe sanitaire fait polémique, quel est le sentiment des Français face à la propagation du virus dans les lieux clos ? Ont-ils des craintes différenciées selon la nature des espaces collectifs ? En France, quelles sont les stratégies efficaces de purification de l'air ? Gamma Pulse, Deep Tech spécialisée dans la décontamination de l'air, a souhaité savoir précisément ce que pense les Français.

 

Les inquiétudes sont réelles, notamment pour un certain nombre de lieux très prisés cet été. Gamma Pulse révèle les résultats d'un sondage inédit d'OpinionWay. Décryptage.

 

La peur de la propagation dans les espaces clos : une crainte partagée de façon homogène

 

 

Plus d'1 Français sur 2 (56%) se dit clairement inquiet face aux risques de contamination au moins un espace clos (56%). Un résultat globalement homogène entre les hommes (58%) et les femmes (55%). Ce sont les 50-64 ans qui se révèlent les plus inquiets (60%) contre les 18-24 ans pour les moins inquiètes (53%).

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« Nous passons 80% de notre temps dans les espaces clos et plusieurs études démontrent que 90% des contaminations au minimum ont lieu dans ces espaces, la crainte majoritairement partagée dans l'étude est légitime. Il faut par ailleurs bien distinguer les % de Français inquiets et non inquiets des autres qui ne sont pas concernés. A titre d'exemple concernant les transports en commun pour se rendre au travail, 36% des répondants se disent non concernés, aussi les 31% de Français inquiets par cet espace clos font face à 33% d'utilisateurs non inquiets. Concrètement, pour celles et ceux qui prennent les transports en commun, près d'1 personne sur 2 est inquiète, et c'est énorme et ça dure depuis maintenant 18 mois ... » explique le Dr. Carmen Dumitrescu, fondatrice et présidente de Gamma Pulse. « Nous savons également que la plupart des établissements recevant du public ne disposent pas d'équipement efficace pour la décontamination de l'air, voire d'aucun équipement faute de connaissance et de moyen. Face au SARS-CoV-2, l'urgence sanitaire est pourtant de pouvoir décontaminer l'air intérieur en temps réel ET en continu. Le défi est de taille pour viser une innocuité de l'air dans des environnements aussi différents qu'un bureau, une salle de sport, un restaurant, un bus ou encore une salle de cinéma. »

 

Les transports en commun et loisirs boudés cet été à cause du Covid ?

 

Mais quels sont les lieux les plus visés par l'inquiétude des français ?

  • Près d'un Français sur deux concerné (47%) éprouve de l'inquiétude à propos des risques de contamination dans les transports en commun.
  • Avec les congés d'été, les départs en vacances inquiètent particulièrement : 33% des personnes interrogées se disent préoccupées par un risque de contamination lors d'un long trajet en bus et 29% dans chacun des autres moyens de transports testés (l'avion, le train ou encore le covoiturage).

 

Les loisirs dans un lieu clos sont anxiogènes pour plus d'un quart de la population :

  • Le fait de se rendre en discothèque ou à un concert arrive ainsi en première position des situations jugées à risque (40%, dont 20% très inquiètes).
  • Aller dans une salle de sport, ou une piscine couverte inquiète également 30% des interviewés,
  • 27% des Français pour aller déjeuner, diner, boire dans un café, une brasserie, un restaurant en intérieur,
  • et 27% des Français pour se rendre au cinéma ou au musée

 

Les parents, plus inquiets que les autres ?

 

 

Le sondage OpinionWay mené par Gamma Pulse montre que les parents expriment une plus forte inquiétude face à ces situations que les adultes n'ayant pas d'enfant :

  • 30% d'entre eux se disent inquiets à l'idée de se rendre au cinéma, au théâtre ou au musée,
  • et 34% à l'intérieur d'un café ou d'un restaurant contre respectivement 26% et 25% pour les personnes sans enfants.

 

De manière générale, ils manifestent davantage d'inquiétude concernant les situations se rattachant à un loisir : 52% se déclarent préoccupés par les risques de contamination pour au moins un de ces loisirs en intérieur contre 50% des interviewés sans enfants.

 

 

DÉCONTAMINER L'AIR INTERIEUR

PAR LE NETTOYAGE DES PARTICULES EN SUSPENSION AVEC KILLVID™ IMAGINEE PAR GAMMA PULSE

 

KillViD™ (« Kill Virus Device ») : cette technologie basée sur des microréacteurs à plasma atmosphérique à puissance pulsée est capable de détruire, instantanément et en continu, la charge virale dans tous types d'espaces clos publics ou privés (restaurants, hôpitaux, écoles, bureaux, commerces, salles de spectacle, milieux industriels ou agro-alimentaires, logements, véhicules, lieux publics, etc.), quels que soient leur taille et le nombre de personnes présentes. En effet la technologie stérilise l'air, sans produits chimiques ni pressurisation, en enlevant aussi tous les autres particules nocives (microbes, spores, etc.) Totalement inoffensif sur l'homme comme sur l'environnement, et pouvant être utilisé en présence humaine 24h/24.

 

Sollicité par Gamma Pulse pour éprouver l'efficacité du KillViD™, les essais cliniques pilotés par l'INSERM ont mené des expérimentions et ont ainsi certifié de l'efficacité virucide du purificateur KillViD™ à un niveau au moins équivalent à 99,9999 % (LOG6)

 

 

 

Méthodologie

L'étude « les Français et les risques de contamination en intérieur » pour Gamma Pulse a été réalisée auprès d'un échantillon de 1045 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de région de résidence. L'échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 30 juin au 1er juillet 2021. OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.

Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Sondage OpinionWay pour Gamma Pulse » et aucune reprise de l'enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé.

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À propos de Gamma Pulse : Gamma-Pulse SAS est une Deep Tech créée en 2014 avec l'ambition de devenir un leader mondial de la sécurité et de la protection des personnes et des biens. Fondée par des scientifiques au sein de la pépinière de l'École Polytechnique, la société développe une technologie disruptive reposant sur l'utilisation du plasma à puissance pulsée pour détecter les explosifs et SNM (Matières Nucléaires Spéciales) dissimulés. Suite à la crise sanitaire engendrée par la COVID-19, les experts de Gamma Pulse ont développé la technologie KillViDTM , un système virucide innovant capable de décontaminer l'air des espaces clos à plus de 99,9999% (LOG 6). Des brevets ont été déposés courant 2020 et le procédé, qui a déjà séduit de premiers actionnaires, à l'instar de Sagemcom, se prépare à entrer en phase d'industrialisation.

 
 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 
 

Paris, le 26/07/2021

 
 

Aide alimentaire : une hausse prononcée des volumes distribués par les associations en 2020

 
 
Consulter les données
 
 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) et l’Institut national de la Statistique et des Etudes Economiques (Insee) publient de tout premiers résultats provisoires d’un dispositif de suivi de l’aide alimentaire en France mis en place début 2021. Une nette hausse des volumes distribués par les associations et des inscriptions est observée en 2020 par rapport à 2019, traduisant à la fois un afflux de nouveaux bénéficiaires mais également un recours à l’aide alimentaire plus important pour les personnes inscrites de plus longue date. Cette hausse est toutefois inégale selon les réseaux de distribution. Interrogés sur leur perception de l’évolution des publics accueillis, les responsables de centres de distribution citent principalement une augmentation de la part des personnes seules, des travailleurs précaires et des familles monoparentales.


Ces tout premiers résultats sont issus d’informations quantitatives trimestrielles transmises par 6 associations nationales (Croix-Rouge française, Restaurants du cœur, Secours Catholique, Secours Populaire français, Association Nationale de Développement des Epiceries Solidaires ou ANDES, Fédération française des banques alimentaires), d’une enquête en ligne menée en mai-juin 2021 auprès des centres de distribution, ainsi que du système d’information annuel sur l’aide alimentaire géré par la Direction générale de la cohésion sociale. Ces sources d’informations, qui doivent encore être complétées et davantage travaillées, donneront lieu à des publications plus détaillées cet automne.


Les premiers résultats, provisoires, montrent que le volume des denrées alimentaires distribuées par les associations disposant d’une habilitation nationale ou régionale a augmenté de 10,6 % en 2020 par rapport à 2019. Dans le même temps, ces associations ont enregistré une hausse de 7,3 % des inscriptions. Ces évolutions sont plus marquées que celles observées au cours de l’année précédente (+2,9 % pour les volumes et +4,4 % pour les inscriptions entre 2018 et 2019).

 

Une augmentation de l’aide alimentaire, avec des évolutions inégales selon les associations
Les données des associations portent à la fois sur les volumes de denrées distribuées et sur les bénéficiaires de l’aide alimentaire. Les remontées pour l’année 2020 suggèrent que la crise sanitaire a eu un impact sur les activités d’aide alimentaire. Ces premiers résultats sont toutefois à confirmer, car ces remontées reposent sur les systèmes d’information internes propres à chaque réseau associatif, qui ne sont pas toujours directement comparables et dont l’agrégation nécessite des retraitements.


Par ailleurs, la hausse du nombre des inscriptions peut ne pas refléter précisément l’évolution du nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire en France, même si ces inscriptions prennent bien en compte les membres du foyer de la personne inscrite. En effet, d’une part, l’aide alimentaire peut être prodiguée par de plus petites structures ne disposant pas d’une habilitation. D’autre part, des personnes peuvent être inscrites à l’aide alimentaire auprès de plusieurs associations. Enfin, la crise sanitaire a pu accroître le recours à une aide informelle, y compris pour des denrées ou repas, au sein du cercle familial ou relationnel.


La hausse des volumes distribués en 2020 (+ 10,6 % par rapport à 2019), plus prononcée que celle des inscriptions (+7,3 %), traduit à la fois un afflux de nouveaux bénéficiaires et un recours à l’aide alimentaire plus important pour les personnes inscrites de plus longue date. La crise sanitaire semble ainsi avoir engendré une hausse des besoins pour des nouveaux publics comme pour des plus anciens. Ce constat s’observe en particulier au cours du 2nd semestre de l’année 2020 (le 1er semestre couvrant à la fois une période d’avant crise sanitaire et un confinement strict qui a pu freiner les distributions de denrées, a minima pour les associations habilitées).


Sur l’ensemble de l’année 2020, cette hausse s’est observée de façon inégale selon les associations. Si les volumes de denrées distribuées ont augmenté modérément au sein de réseaux tels que le Secours Populaire français ou les Restaurants du Cœur, l’augmentation est plus nette au sein des épiceries solidaires du réseau ANDES ou de la Croix-Rouge française (environ +30 % dans les deux cas).

 

Un impact de la crise confirmé par le ressenti des responsables de sites de distribution
Ces évolutions sont également perceptibles à l’échelle des centres locaux qui distribuent une aide alimentaire. Ces derniers ont été interrogés de mi-mai à mi-juin 2021, via une enquête en ligne mise en place par l’Insee et la DREES, sur la perception de l’évolution de leur activité au cours du 1er trimestre 2021, comparativement à un trimestre d’avant-crise sanitaire. Plus de 1 600 centres d’aide alimentaire ont répondu à cette enquête, avec des taux de participation variables selon les réseaux associatifs. La couverture partielle de l’enquête invite à faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats mais un certain nombre d’enseignements peuvent être tirés.


Ainsi, parmi les centres répondants, environ la moitié signale que le nombre total de personnes ayant reçu une aide alimentaire est en augmentation au cours du 1er trimestre 2021 par rapport à un même trimestre d’avant crise sanitaire ; il s’agit le plus souvent d’une hausse qualifiée de modérée. Cette proportion varie également selon les associations : celles ayant connu les plus fortes hausses de volumes distribués sont également celles dont les centres déclarent les plus fortes augmentations de fréquentation, mais également de fréquence de distribution ou du nombre de bénévoles mobilisés.


Quelle que soit l’association interrogée, la perception d’une augmentation du nombre de bénéficiaires (forte ou modérée) est plus fréquente dans les grands centres de distribution, en termes de nombre de personnes accueillies, que dans ceux de taille plus modeste.


Toutes structures confondues, les deux tiers des centres de distribution perçoivent une augmentation modérée (dans la majorité des cas) de la part des nouveaux bénéficiaires au cours du 1er trimestre 2021 par rapport à un même trimestre avant le début de la crise sanitaire. Un tiers des centres répondants évaluent à moins de 10 % la part des personnes nouvellement inscrites en raison de la crise sanitaire, et un tiers l’estiment comprise entre 10 % et 30 %. Le tiers restant se répartit entre les centres évaluant cette part à plus de 30 % (13 % des centres répondants) et ceux qui déclarent ne pas pouvoir estimer cette part (20 %)


Personnes seules, familles monoparentales et travailleurs précaires : des publics perçus comme en forte augmentation par les centres de distribution
Les responsables de centres ont également été interrogés sur leur perception de l’évolution des publics parmi les bénéficiaires de l’aide alimentaire. Toutes structures confondues, les catégories de population dont les parts sont le plus souvent citées comme étant en hausse sont les personnes seules, les travailleurs précaires et les familles monoparentales, puis les femmes et les jeunes de moins de 25 ans. Les seniors de plus de 65 ans sont en revanche moins souvent cités.

 
 
 
 

Les étudiants sont moins fréquemment cités dans l’ensemble, mais cette population est très concentrée en milieu urbain et dans les villes universitaires. Ainsi, si l’on ne prend pas en compte les centres de distribution déclarant ne pas être concernés par ce public, les deux tiers des centres répondants déclarent une augmentation forte ou modérée de la part des étudiants parmi leurs bénéficiaires.


Enfin, s’agissant des travailleurs indépendants, commerçants ou artisans, ils sont également moins souvent cités comme ayant vu leur part augmenter, de manière forte ou modérée.

 

Une enquête auprès des bénéficiaires à venir pour affiner l’analyse des profils
Pour aller plus en profondeur dans la connaissance des publics de l’aide alimentaire, une enquête en face-à-face auprès des bénéficiaires sera réalisée au 4e trimestre 2021 dans les centres distribuant une aide alimentaire, en mobilisant le réseau d’enquêteurs de l’Insee sur le territoire métropolitain. L’objectif de l’enquête sera notamment de mieux connaître les publics en situation de grande précarité, en particulier les ménages ayant basculé dans l’aide alimentaire du fait de la crise sanitaire. Les premiers résultats de l’enquête seront disponibles au printemps 2022, et permettront de compléter l’analyse en continu des données des réseaux associatifs.


Encadré méthodologique
Les données annuelles sur les années 2019 et 2020 sont issues des remontées que les associations disposant d’une habilitation nationale ou régionale effectuent auprès de la Direction Générale de la Cohésion Sociale, dans le cadre du Système d’Information sur l’Aide Alimentaire (SIAA). Les données portant sur l’année 2020 sont provisoires.


Les données trimestrielles sont issues du dispositif de suivi de l’aide alimentaire mis en place par l’Insee et la DREES auprès de certaines associations (ANDES, Croix-Rouge française, Fédération Française des Banques Alimentaires, Restaurants du Cœur, Secours Populaire et Secours Catholique). Ces données portent sur les volumes distribués, nombre de personnes et de foyers bénéficiaires, aides accordées… et sont de manière générale à un rythme trimestriel et une échelle départementale. Des études plus complètes observant notamment les disparités territoriales seront diffusées ultérieurement.


La perception des centres de distribution a été recueillie via une enquête barométrique en ligne effectuée de mi-mai à mi-juin 2021 auprès des centres assurant une distribution d’aide alimentaire, affiliés à l’ANDES, la Croix Rouge Française, Les Restaurants du Cœur ou d’autres structures approvisionnées par les Banques Alimentaires. Le champ de cette enquête inclut également les Centres Communaux ou Intercommunaux d’Action Sociale (CCAS/CCIAS) membres de l’UNCASS. Les résultats présentés portent ici sur 1 638 réponses exploitables parmi les 2995 réponses totales ou partielles recueillies, sans pondération entre les différents centres ayant répondu à l’enquête. Des études ultérieures permettront d’approfondir ces analyses, en particulier l’impact de la localisation territoriale sur la perception des centres de distribution

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

Etude surpoids et Covid-19 : cet été, les Français boudent les régimes

Alors que 76% des Français déclarent vouloir faire davantage pour leur santé suite à la pandémie de Covid-19, ils sont nombreux à avoir pris conscience de l'importance du mieux manger.

Pourtant, alors qu'une étude vient de montrer qu'un léger surpoids est un facteur de risque de forme grave de la maladie, ce n'est pas cette dimension qui les préoccupe le plus.

Bien au contraire : ils sont plus de 7 sur 10 à avoir profité de cette période difficile pour interroger en profondeur leurs mauvaises habitudes alimentaires et cherchent, là-aussi, à retrouver du sens et du bien-être.

Les résultats de l'étude "Les effets de la pandémie sur la santé, le poids et les attentes des Français", réalisée par le site d'information et conseil en nutrition SagesseSanté.fr, révèlent d'ailleurs de nombreuses surprises. 

On y apprend notamment que les Français sont bien décidés à bouder les régimes minceur et les salles de sport !

 

Etude : Photos de vacances, quelles sont les destinations les plus photogéniques

Un selfie, un monument historique, un paysage inspirant ou un moment de partage en famille… il y a toujours une bonne raison de prendre des photos en vacances. D’ailleurs, 28 % des Français prennent en moyenne plus de 120 photos pendant leurs congés. Mais que les Français capturent-ils le plus au quotidien ? Quelles sont selon eux les destinations les plus photogéniques? Quels outils utilisent-ils pour prendre des photos ? Et comment stockent-ils ces photos ?... C’est ce que révèle Hubside, service de création de sites internet, dans sa dernière étude.

La France, la destination la plus photogénique selon les Français

Alors que les juilletistes ont pris ou ne vont pas tarder à prendre la route des vacances, Hubside a souhaité en savoir plus sur les destinations considérées comme photogéniques par les Français. Et il semble que les Français soient plutôt chauvins puisque c’est la France qui remporte de loin les suffrages :

 

1. La France (55 %)
2. L’Italie (31 %)
3. La Grèce (30 %)
4. La Thaïlande (28 %)
5. Le Japon (25 %)

Si le Japon n’arrive qu’en cinquième position, il est par ailleurs le pays considéré comme le plus photogénique par les 18-24 ans (47 %).

Le Taj Mahal, les Pyramides d’Egypte, Le Machu Picchu… Quels sont les monuments que les Français souhaiteraient pouvoir photographier une fois dans leur vie ?

Si 6 français sur 10 déclarent photographier en priorité des paysages, en voyage, les monuments sont aussi un incontournable. Quels sont les monuments que les Français rêvent de photographier au moins une fois dans leur vie ?

1. Le Taj Mahal en Inde (34 %)
2. Les Pyramides de Gizeh en Egypte (34 %)
3. Le Machu Picchu au Pérou (33 %)
4. Le Mont Fuji au Japon (31 %)
5. La Statue de la Liberté à New York (27 %)
6. La Cité interdite en Chine (26 %)
7. La Cité de Petra en Jordanie (24 %)
8. Le Colisée à Rome (21 %)
9. Le Site d’Angkor au Cambodge (20 %)

Enfin, pour obtenir le cliché idéal, 63 % de ceux qui immortalisent leurs souvenirs avec un appareil photo déclarent réaliser moins de 4 prises.

Les usages des Français pour conserver leurs souvenirs de vacances

Plus de 2 Français sur 3 prennent avant tout des photos des moments de complicité entre amis et en famille, 63 % préfèrent photographier des paysages.

On observe tout de même que les femmes ont plus tendance à photographier des moments de vie avec leurs proches que les hommes (75 % vs 62 %). A ce jour, le smartphone est l’appareil le plus plébiscité pour immortaliser ses souvenirs de vacances (64 %), surtout par les femmes (70 %) et les millenials (79%), alors que 26 % de la population interrogée privilégient toujours l’appareil photo (compact, bridge, réflex, hybride...). Les hommes, eux, sont 32 % à préférer encore l’appareil photo.

Et une fois les clichés dans la boîte, quelles sont les solutions privilégiées par les Français pour les conserver ?

La solution la plus sûre selon les Français est de stocker leurs photos sur l’ordinateur (36 %). Ils sont ensuite 22 % à préférer les imprimer pour peut-être en faire un bel album photos, les femmes sont d’ailleurs particulièrement adeptes de cette option puisqu’elles sont 27 % à la choisir. Enfin 19 % des sondés choisissent de stocker leurs photos sur le cloud.

Cependant 37 % des Français affirment avoir déjà perdu une série de photos souvenirs de vacances. Pour éviter ces déboires, 37 % enregistrent leurs souvenirs sur un disque externe/une clé USB et 21 % d’entre eux vont en plus du support externe sauvegarder leurs clichés sur une plateforme de cloud.
 
 
Sondage ifop : Quel a été l impact des confinements et couvre-feux successifs

Alors que les experts de l'INED prévoient une « hausse des divorces dans les prochaines années » (Libération, 18 juillet 2021) comme ils l'avaient constaté après la crise financière de 2008, le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l'Ifop a réalisé une enquête tentant d'évaluer l'ampleur des ruptures conjugales à venir autant que l'évolution des itinéraires conjugaux des Français depuis le premier confinement. Réalisée auprès d'un échantillon national représentatif de taille conséquente (3 000 personnes âgées de 18 à 69 ans), cette étude menée pour le site de préparation au mariage YesWeBloom.com montre que derrière la relative stabilité de la situation conjugale des Français observée depuis mars 2020, un certain attentisme pourrait laisser augurer une hausse notable des désunions lorsque la crise sera finie.

 

LES CHIFFRES CLÉS

 

1 - La crise du Covid a ébranlé nombre de relations de couple...

 

Une personne sur quatre en couple (27%) admet avoir eu envie de rompre avec son conjoint au cours des périodes de confinement et/ou couvre-feux successifs imposés depuis mars 2020, sachant que cette tentation a particulièrement affecté les « jeunes » couples (50% des moins de 30 ans, contre 14% des plus de 60 ans), les plus précaires économiquement ou financièrement - 46% des hommes ayant un revenu mensuel net par individu inférieur à 900 € (contre 21% chez ceux gagnant plus de 2500 €) ont eu envie de rompre, tout comme 35% des ouvrières (contre à peine 23% des cadres) - ainsi que les Français des grandes métropoles qui, comme ceux de l'agglomération parisienne (32%), vivent généralement dans des logements plus exigus qu'en milieu rural (24%).

 

2 - ... notamment à cause d'un manque de communication

 

Si la dégradation d'une relation de couple est généralement un phénomène multi-causal, force est de constater que certains facteurs ont contribué plus que d'autres à la fragilisation des relations vécue depuis le premier confinement, et que leur impact s'avère très genré... Pour les femmes ayant le sentiment que les confinements ont distendu leur relation de couple, c'est le manque de communication qui arrive en tête (70%) - devant la mésentente sexuelle (64%) ou le stress lié au travail (59%) - alors que chez les hommes, ce sont les différences de besoins sexuels (67%) qui ont le plus joué, loin devant d'autres problèmes comme le stress lié au travail, le manque de temps passé à deux, les désaccords liés à l'argent ou le manque de communication (54 à 58%).

 

3 - Dans le contexte de crise, la tendance a toutefois été plutôt à la stabilité conjugale, sauf chez les jeunes

 

Si l'envie de rompre a traversé l'esprit de nombre de couples au cours des confinements et couvre-feux successifs, ils sont loin d'être tous passés à l'acte au regard de la grande stabilité des itinéraires conjugaux des Français entre le début du premier confinement (17 mars 2020) et la fin du troisième (19 mai 2021) : 89% des individus âgés de 18 à 69 ans ont exactement la même situation conjugale qu'avant le premier confinement. Cependant, dans les jeunes générations, les unions ont été beaucoup plus souvent rompues ou renouvelées : 20% des jeunes de moins de 25 ans n'ont plus la même situation conjugale qu'en mars 2020, dont 7% qui sont désormais seuls alors qu'ils étaient en couple, 7% qui se sont mis en couple alors qu'ils étaient seuls et 6% qui ont un partenaire différent qu'avant le premier « lockdown ».

 

 

4 - ... mais nombre de ruptures ou de divorces semblent reportés à l'après-crise sanitaire

 

Si cette envie de rompre semble pour beaucoup être restée au stade de l'intention, un certain nombre de personnes en couple n'en exprime pas moins le souhait de passer à l'acte une fois la crise sanitaire passée : 12% des de personnes en couple souhaitent prendre leurs distances avec leur partenaire à l'issue de la crise, dont 4% de manière définitive. Et si l'on procède à une extrapolation de ce pourcentage sur la base des 28 millions de personnes âgées de 18 à 69 ans actuellement en couple (RP2018), ce risque de rupture concernerait au minimum un million de couples. Mais ce risque de séparation n'affecte pas toutes les tranches de la population de la même façon... Très logiquement, l'envie de rompre émane surtout des personnes dont la relation a été affectée le plus négativement par les confinements, à savoir les jeunes de moins de 30 ans - notamment les hommes (23%) - les habitants des grandes agglomérations (16% des habitants en agglomération parisienne) et les personnes aux revenus les plus modestes (ex : 26% des hommes ayant un revenu mensuel net par individu inférieur à 900 €).

 

5 - ... notamment pour les personnes se sentant « physiquement » avantagées sur le marché de la rencontre

 

 

Cependant, l'analyse détaillée des résultats met aussi en lumière l'importance du capital physico-esthétique dans la tentation d'un retour au célibat, signe que la capacité à séduire d'autres potentiels partenaires est un critère déterminant dans la volonté de revenir sur le marché matrimonial ou sexuel. En effet, l'envie de rompre après la crise s'avère particulièrement forte (30%) chez les hommes et les femmes se trouvant très beaux/belles (contre à 13% des personnes ne se trouvant pas belles). De même, la proportion d'hommes voulant prendre leurs distances avec leur partenaire actuel à l'issue de la crise liée au COVID est plus forte chez ceux affichant une corpulence correspondant aux normes esthétiques dominantes : 26% chez ceux ayant un indice de masse corporelle inférieur à la normale, contre 14% en moyenne dans la gent masculine.

 

 

Le point de vue de François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l'Ifop

 

La relative stabilité des itinéraires conjugaux observée depuis mars 2020 ne doit pas occulter l'impact négatif que les confinements ou couvre-feux successifs ont pu avoir sur la vie de couple des Français, en particulier des plus jeunes qui, pour beaucoup, ont vécu leur première expérience de vie conjugale constante et intense. Pour nombre de Français, les conditions de vie imposées par la crise sanitaire - notamment la forte promiscuité ou la présence constante du partenaire - ont en effet accentué les difficultés préexistantes, faisant de ces huis clos une véritable épreuve pour leur couple au point d'envisager de rompre avec leur conjoint. L'absence de passage à l'acte est symptomatique d'un certain attentisme, somme toute classique en période de crise (ex : guerre, crise économique), qui tient sans doute à la crainte de la solitude - notamment dans les conditions d'isolement et de rencontre imposées par le Covid-19 - mais aussi à des raisons pratiques (ex : logement, école des enfants...) et financières : une séparation, qu'il s'agisse d'un divorce, d'une rupture de Pacs ou d'une rupture d'union libre, se traduisant généralement par une baisse du niveau de vie pour les ex-conjoints. Ainsi, s'il s'avère hasardeux de pronostiquer un « divorce boom » à l'issue immédiate de la crise, il est probable qu'on assiste alors à une hausse significative des désunions lorsque le contexte sanitaire et économique rendra plus facile les ruptures conjugales.

 

François Kraus

Directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l'Ifop

Collaborateur à la revue Sexologies

 

POUR CITER CETTE ETUDE, IL FAUT UTILISER A MINIMA LA FORMULATION SUIVANTE :

 

«Étude Ifop pour YesWebloom.com réalisée par questionnaire auto-administré en ligne 7 au 10 mai 2021 auprès d'un échantillon de 3 003 personnes, représentatif de la population âgée de 18 à 69 ans résidant en France métropolitaine»

 

 

 

LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE L'ENQUETE

 

I - LES CONFINEMENTS ET COUVRE-FEUX SUCCESSIFS ONT CONDUIT NOMBRE DE FRANÇAIS A REMETTRE LEUR RELATION EN QUESTION

Depuis mars 2020, les couples français n'ont jamais passé autant de temps ensemble. On observe de fortes conséquences sur la santé des couples de ce repli sur "soi et l'autre" : plus d'un quart des hommes Français en couple (28%) et un quart des femmes (25%) déclarent avoir eu envie de rompre.

 

L'âge, le genre et l'orientation sexuelle ont un impact important sur la fragilisation de la relation de couple...

  • Les jeunes sont la population la plus marquée par l'envie de changement. En particulier, les hommes de moins de 30 ans : ils sont un sur deux (50%) à avoir eu l'intention de rompre avec leur partenaire depuis le début de la crise du COVID-19. Cette proportion est près de 20 points supérieure à celle des femmes de moins de 30 ans (31%), ce qui démontre un plus grand attachement des femmes de cet âge-là à leur stabilité conjugale.
  • L'avancée en âge semble avoir un effet important sur le désir de stabilité et la pérennité des relations de couple. En effet, l'intention de rompre décroît avec l'âge, chez les hommes comme chez les femmes: 37% des hommes de 30 à 39 ans ont eu envie de rompre, une proportion qui chute à 27% des hommes de 40 à 49 ans, et à 16% des hommes de 50 ans et plus.
  • Chez les femmes la diminution de l'intention de rompre en fonction de l'âge est moins nette, avec 29% des femmes de 30 à 39 ans, 27% des femmes de 40 à 49 ans, et à 19% des femmes de 50 ans et plus. On constate cependant des trajectoires croisées sur l'envie de rompre par genre en fonction de l'âge : plus les couples avancent en âge, plus l'envie de rompre des femmes tend à dépasser celle des hommes.
  • Ce sont les couples homosexuels et bisexuels qui souffrent le plus de la crise du COVID-19 : 40% des hommes et 50% des femmes homo ou bi déclarent avoir eu envie de rompre depuis mars 2020. Une volatilité beaucoup plus marquée que chez les couples hétérosexuels, chez qui environ un quart ont eu l'intention de rompre (27% des hommes et 24% des femmes).

Mais la situation financière et le mode de cohabitation jouent également un rôle déterminant...

  • Chez les Français(es) en couple ne partageant pas la même adresse, le désir de rompre est plus élevées que chez ceux qui vivent ensemble, touchant 37% des hommes et 32% des femmes. Cela peut s'expliquer en partie par des couples plus récents et moins engagés l'un envers l'autre, que les périodes de séparation "forcée" ont fragilisé.
  • La crise du COVID-19 met en lumière l'impact des conditions financières sur la stabilité conjugale : moins les revenus sont hauts, plus les couples ont, en général, eu l'intention de rompre. Plus de deux fois plus d'hommes ayant des revenus de moins de 900 euros net/mois (46%) ont eu envie de rompre que ceux gagnant plus de 2500 euros (21%). Sans surprise, l'aisance matérielle semble faciliter l'entente conjugale, tandis que la précarité financière contribue à faire exploser les réalités les moins dorées.

II - DES COUPLES FRAGILISÉS NOTAMMENT A CAUSE D'UN MANQUE D'ENTENTE SEXUELLE, D'UN DÉFICIT DE COMMUNICATION ET DU STRESS LIÉ AU TRAVAIL

Le temps passé "ensemble" physiquement durant ces mois de confinement ne débouche pas nécessairement sur une amélioration de la communication chez les couples : le manque de communication (68%) arrive en tête des raisons qui ont contribué le plus négativement à la qualité des relations de couple chez les personnes ayant eu l'intention de rompre pendant l'année du COVID-19.

Un « gender gap » très net dans la perception de motifs d'éloignement des conjoints

On observe une différence de genre notoire quant à l'importance du manque de communication dans la dégradation de la relation de couple :

  • La gent féminine souffre beaucoup plus du manque de communication avec leur partenaire que les hommes : 70% des femmes ayant eu l'intention de rompre citent ce facteur comme contribuant négativement à leur relation, soit près de 20 points de plus que les hommes (54%). Dans le même ordre d'idée, le manque de temps passé à deux est cité par 56% des Français (55% des hommes et 58% des femmes) comme ayant eu des conséquences négatives sur leur relation. Tout comme le manque de communication, cela tend à démontrer que la promiscuité imposée par les confinements n'a pas toujours pour effet de rapprocher les couples, mais peut au contraire remettre en question leur équilibre.
  • En deuxième place des facteurs ayant contribué le plus négativement à la qualité des relations de couple pendant les confinements successifs arrive la sexualité. Encore une fois, proximité ne veut pas dire intimité, et pour beaucoup, le fait d'être confinés ne semble pas avoir eu d'effet aphrodisiaque : 66% des Français(e)s ayant eu l'envie de rompre depuis le premier confinement citent des différences de besoins ou d'attentes sexuelles comme un facteur ayant impacté négativement leur relation. Les hommes sont un peu plus à même de citer cette source de mécontentement au sein des couples (67% vs 64% des femmes).
  • L'impact du COVID-19 sur la relation au travail a également eu un rôle à jouer sur l'équilibre conjugal des Français. Près de six français sur dix ayant eu l'intention de rompre (59%) citent le stress lié au travail comme un facteur qui a détérioré leur relation de couple ces derniers mois. Le télétravail, les changements d'organisation et l'incertitude pesant sur la situation professionnelle de nombreux Français pendant les crises successives liées au COVID-19 ont mis de nombreux couples à l'épreuve. Cet impact n'a pu être que renforcé par l'effacement de la "frontière" entre vie professionnelle et vie conjugale amenée par les confinements.
  • L'équilibre des "couples-parents" a également été mis à mal par l'année des 3 confinements. Chez les couples qui ont des enfants ayant eu l'intention de rompre avec leur partenaire, plus de la moitié (53%) invoquent le fait d'avoir des enfants comme un élément qui a contribué négativement à leur relation au cours des 12 derniers mois. La présence des enfants au domicile en continu, l'école à la maison, et la multiplication des tâches parentales et domestiques qui en découlent ont exacerbé la pression sur les couples vivant avec leur progéniture, et eu un impact déterminant sur leur bien-être.

Une perception très genrée des motifs d'éloignement des conjoints

Pour une moitié de Français(e)s ayant eu envie de rompre pendant cette année placée sous le signe du COVID-19, on retrouve en cause des sujets de contentieux "classiques" chez les couples :

  • les désaccords au sujet de l'argent, cités par 50% des Français(e)s ayant eu l'intention de rompre. Cela met en lumière les changements amenés par la crise du COVID-19 sur la situation financière de nombreux foyers, qui ont pu accentuer les tensions liées à ce sujet au sein des couples.
  • une répartition peu équitable des tâches ménagères (cité par 49% des Français(e)s ayant eu l'intention de rompre). Il est intéressant de noter que ce facteur est cité autant par les hommes (49%) que par les femmes (48%). Les confinements et le fait d'être tous les deux à la maison "à plein temps" pourraient avoir eu un impact à la fois sur la répartition des tâches ménagères et sur la perception d'une répartition "équitable" de ces tâches, redistribuant certaines cartes et modifiant les termes du débat.
  • des problèmes avec les amis et/ou la famille du partenaire (48%) : la distanciation imposée par les confinements successifs semble avoir rendu les relations avec le "2ème" cercle plus compliquée chez certains couples.

Au total, on retient que le COVID-19 et les confinements successifs ont pu exercé une pression supplémentaire sur les individus, notamment liée au travail et à la présence des enfants. En outre, ces confinements ont pu cristalliser les tensions préexistantes sur certains sujets (finances, répartition des tâches ménagères, relations avec les proches) au sein des couples.

 

III - MALGRÉ LES ENVIES DE SEPARATION, DES PARCOURS CONJUGAUX GLOBALEMENT STABLES DEPUIS LE PREMIER CONFINEMENT A L'EXCEPTION DES JEUNES

La crise du Covid-19 a mis au jour un paradoxe chez les Français en couple : s'ils sont nombreux à avoir envisagé de quitter leur partenaire, peu ont franchi le cap de la séparation, la faute à une période de grande incertitude économique et sociale où le couple est vécu comme un point d'ancrage. Ainsi, seulement 1 Français sur 10 (11%) a vécu un changement de situation conjugale depuis le 1er confinement, avec seulement 8% des Français qui ont traversé une séparation.

  • Une frilosité moins sensible chez les moins de 25 ans en couple qui ont continué à voir évoluer leurs relations : la proportion de changement de situation conjugale s'envole à 20%, pour 13% de séparations.
  • Un écart significatif entre les hommes et les femmes s'exprime d'ailleurs dans la population jeune : seulement 37% des hommes de moins 25 ans étaient en couple avec la même personne avant le premier confinement (mars 2020) et à la fin du troisième (mai 2021), contre 50% des femmes de moins de 25 ans.
  • L'impact de la crise du Covid sur le couple revêt également une dimension sociale, la vie conjugale des hommes chômeurs ayant été particulièrement impactée. Ils sont 18% à avoir changé de situation conjugale depuis le 1er confinement, dont 13% à avoir vécu une séparation. Plus frappant encore, 50% des hommes chômeurs sont seuls à la sortie du troisième confinement et l'étaient déjà avant le premier confinement, contre 28% de la population française. Quand la précarité professionnelle s'ajoute à la distanciation sociale, l'impact est lourd sur la capacité à faire des rencontres amoureuses.

IV - UNE STABILITE QUI S'APPARENTE A UN COMPTE A REBOURS POUR AU MOINS UN MILLION DE COUPLES

Avec plus d'un français sur 10 (12%) qui veut prendre ses distances avec son partenaire à l'issue de la crise du Covid-19 (dont 4% de manière définitive). Et si l'on procède à une extrapolation de ce pourcentage sur la base des 28 millions de personnes âgées de 18 à 69 ans actuellement en couple (RP2018), ce risque de rupture concernerait au minimum un million de couples.

  • Le contexte des confinements successifs a mis les couples à l'épreuve. Ils ont passé plus de temps ensemble que jamais, et pour ceux qui ont souffert de cette promiscuité, l'incertitude économique et sanitaire les a empêchés de mettre en œuvre leur volonté de se séparer. Le genre et l'âge occupent une place prépondérante dans la volonté de mettre un terme à sa relation : 14% des hommes déclarent vouloir prendre leurs distances, contre seulement 10% de femmes. Les hommes sont donc largement plus enclins à faire leurs valises, en particulier les hommes jeunes (26% des moins de 30 ans).

*Estimation sur la base du nombre de personnes en couples au dernier recensement (environ 28 millions de personnes âgées de 18 à 69 ans en 2018 - RP2018)

La valeur perçue sur le marché de la rencontre entre aussi fortement en jeu dans la volonté de quitter son/sa partenaire : les hommes ayant une très bonne opinion de leur physique sont près de 4 sur 10 à souhaiter prendre leurs distances à la fin de crise Covid (38%). Un phénomène constaté également chez la gent féminine, avec près d'une femme sur cinq (19%) ayant une très bonne opinion de son physique qui souhaite prendre ses distances. C'est deux fois moins que les hommes, mais deux fois plus que l'ensemble des femmes (10%). Quand la beauté donne des envies d'ailleurs...

  • Les conditions de vie dans lesquelles le confinement s'est déroulé impactent directement la volonté des personnes en couple de se séparer. Ainsi les couples des catégories les plus modestes ont davantage souffert que les couples plus aisés. Chez les hommes, 13% des Français ayant des revenus mensuels nets supérieurs à 2500€ souhaitent se séparer de leur conjoint à l'issue de la crise, là où la proportion double (26%) chez les Français aux revenus mensuels nets inférieurs à 900€. Dans un contexte où les classes populaires ont déjà été les plus exposées au virus pendant les périodes de confinement (impossibilité de télétravail, obligation d'assurer les services essentiels), cette réalité sociale indique à quel point les populations les moins favorisées vont continuer à payer le plus lourd tribut à la crise sanitaire.
  • La facilité à faire de nouvelles rencontres amoureuses joue également un rôle dans la volonté de prendre ses distances. Vivant dans la région qui offre la plus grande concentration de célibataires en France, les habitants de l'agglomération parisienne ont beaucoup plus tendance à vouloir prendre leurs distances avec leurs partenaires que leurs compatriotes provinciaux (18% des hommes et 14% des femmes résidant en région parisienne vs 13% et 10% résidant en communes urbaines de province).

 

Le point de vue de François Kraus, directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l'Ifop

 

La relative stabilité des itinéraires conjugaux observée depuis mars 2020 ne doit pas occulter l'impact négatif que les confinements ou couvre-feux successifs ont pu avoir sur la vie de couple de Français, en particulier des plus jeunes qui, pour beaucoup, ont vécu leur première expérience de vie conjugale constante et intense. Pour nombre de Français, les conditions de vie imposées par la crise sanitaire - notamment la forte promiscuité ou la présence constante du partenaire - ont en effet accentué les difficultés préexistantes, faisant de ces huis clos une véritable épreuve pour leur couple au point d'envisager de rompre avec leur conjoint. L'absence de passage à l'acte est symptomatique d'un certain attentisme, somme tout classique en période de crise (ex : guerre, crise économique), qui tient sans doute à la crainte de la solitude - notamment dans les conditions d'isolement et de rencontre imposées par le Covid-19 - mais aussi à des raisons pratiques (ex : logement, école des enfants...) et financières : une séparation, qu'il s'agisse d'un divorce, d'une rupture de Pacs ou d'une rupture d'union libre, se traduisant généralement par une baisse du niveau de vie pour les ex-conjoints. Ainsi, s'il s'avère hasardeux de pronostiquer un « divorce boom » à l'issue immédiate de la crise, il est probable qu'on assiste alors à une hausse significative des désunions lorsque le contexte sanitaire et économique rendra plus facile les ruptures conjugales.

 

François Kraus

Directeur du pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l'Ifop

Collaborateur à la revue Sexologies

 

 

 

 

 

POUR CITER CETTE ETUDE, IL FAUT UTILISER A MINIMA LA FORMULATION SUIVANTE :

 

«Étude Ifop pour YesWeBloom.com réalisée par questionnaire auto-administré en ligne 7 au 10 mai 2021 auprès d'un échantillon de 3 003 personnes, représentatif de la population âgée de 18 à 69 ans résidant en France métropolitaine»

 

CONTACTS PRESSE IFOP :

CONTACTS PRESSE YESWEBLOOM.COM :

François KRAUS, directeur du Pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle »

Anthony Fradet

Cofondateur YesWeBloom.com

Tel. : 06 61 00 37 76

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Tel. : 06 73 09 25 46

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À PROPOS DE YESWEBLOOM.COM :

 

WeBloom est la première marque dédiée au bien-être et à l'épanouissement des couples.

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AVIS DE PARUTION

 
 

Paris, le 28/07/2021

 
 

Renoncement aux soins : la faible densité médicale est un facteur aggravant pour les personnes pauvres

 

Aude Lapinte et Blandine Legendre (DREES)
Études et Résultats n° 1200,

DREES, juillet 2021

 

Consulter la publication
 
 

En 2017, 3,1 % des personnes de 16 ans ou plus vivant en France métropolitaine, soit 1,6 million de personnes, ont renoncé à des soins médicaux, d’après l’enquête Statistiques sur les ressources et conditions de vie (SRCV) de l’Insee. Une fois tenu compte des caractéristiques des personnes interrogées (âge, sexe, diplôme, situation sur le marché du travail…), les personnes pauvres en conditions de vie ont trois fois plus de risques de renoncer à des soins que les autres. En outre, dans une zone très sous-dotée en médecins généralistes, leur risque est plus de huit fois supérieur à celui du restant de la population.

 

Être couvert par une complémentaire santé préserve du renoncement aux soins. En particulier les bénéficiaires de la CMU-C renoncent cinq fois moins que les personnes sans complémentaire santé.

 

Les autres facteurs de risque sont le mauvais état de santé, en particulier le handicap, et l’isolement social. Néanmoins, alors qu’avec l’âge, la santé se dégrade, le renoncement, lui, décroît. De plus, les personnes en affection de longue durée (ALD) renoncent moins aux soins que les autres.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

 

 
 

AVIS DE PARUTION

Sous embargo jusqu’au 29 juillet 2021 à 6 heures

 
 

Paris, le 28/07/2021

 
 

La part des femmes en âge de procréer résidant à plus de 45 minutes d’une maternité augmente entre 2000 et 2017

 

Alice Bergonzoni, avec la collaboration de Marion Simon (DREES)
Études et Résultats n° 1201,

DREES, juillet 2021

 

Consulter la publication
 
 

Entre 2000 et 2017, la part des femmes en âge de procréer résidant à respectivement plus de 30 minutes et plus de 45 minutes d’une maternité augmente. Ce constat global, corroboré par les différents outils de mesure mobilisables, résulte de deux effets de sens contraire : l’évolution de la répartition des femmes en âge de procréer sur le territoire a plutôt conduit à un rapprochement de celles-ci des maternités, mais dans le même temps, de nombreuses maternités ont fermé depuis 2000 et ce dernier effet l’emporte. Par ailleurs, ces estimations ne tiennent pas compte des éventuelles améliorations du réseau routier intervenues au cours de la période.

 

Au niveau départemental, la situation est contrastée. L’accessibilité se dégrade dans le Lot, la Nièvre et le Cantal, où l’effet des fermetures de maternités sur le temps d’accès est important. À l’inverse, la part des femmes éloignées des maternités se réduit dans les deux départements de Corse et dans les Alpes-de-Haute-Provence, car elles sont plus nombreuses à résider à proximité des établissements.

 

La décision de fermer des maternités en France s’appuie souvent sur des considérations de sécurité des soins. Les maternités qui ferment sont plus petites et celles qui demeurent sont de taille plus importante. Elles réalisent davantage d’accouchements et elles se sont spécialisées dans la prise en charge des grossesses à risque, comme les maternités de type 3. L’accessibilité à ces dernières est stable entre 2000 et 2017 même si, dans onze départements, les femmes en âge de procréer résident toutes à plus de 45 minutes d’une maternité de ce type.

 
 

À propos de la DREES

 

Mise en place par le décret du 30 novembre 1998, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) fait partie avec l’Insee et les autres services statistiques ministériels du service statistique public (SSP). Son rôle est de fournir des informations fiables et des analyses dans les domaines du social et de la santé. L’action de la DREES s’appuie, depuis plus de 20 ans, sur un engagement déontologique dont les principes, codifiés et partagés au niveau européen, sont l’indépendance professionnelle, l’engagement sur la qualité, le respect du secret statistique, l’impartialité et l’objectivité. La DREES est aussi un service statistique ministériel dont la mission prioritaire est d’accompagner et d’évaluer les politiques publiques sociales et sanitaires.

 
 

Direction de la recherche, des études,

de l'évaluation et des statistiques

Bureau publications et communication

Etude Qualtrics : 58% des Français sont satisfaits de leur expérience client en ligne

Dans cette étude, on y apprend notamment que 58% des consommateurs français sont satisfaits de leur expérience client en ligne, notamment sur les services de streaming qui recueillent 80% de taux de satisfaction ! Ils comptent par ailleurs davantage garder leurs nouvelles habitudes de consommation en ligne que leurs voisins européens. 
 
 
https://rumble.com/vk3p5e-dr.-fuellmichdr.-martin-les-brevets-autour-du-covid.html

COVID19-LA PREUVE PAR LES BREVETS - UNE HISTOIRE QUI A DEBUTE IL Y A BIEN LONGTEMPS !
Le Dr David Martin et son équipe ont analysé plus de 4000 brevets déposés avant 2019 sur le SARS-CoV-2, les tests et les traitements du COVID19. Chaque étape de la vidéo permet de comprendre l'origine du virus, l'organisation d'un business très lucratif et les évidents conflits d'intérêt d'un grand nombre de laboratoires pharmaceutiques dont les noms sont clairement cités.
Le Dr Martin préside la société MCA International Risk Management, de notoriété internationale pour avoir réalisé les enquêtes autour des attaques par l'anthrax. De par son activité, la société assure depuis 1998 la plus grande veille en matière de propriété intellectuelle (brevets déposés dans 168 pays), mais également de subventions fédérales et de nombreux dossiers administratifs dont ceux du CDC.
 
Lutte contre le vol -Contre le vol, le marquage des vélos devient obligatoire en 2021 | service-public.fr
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14495
 
Covid-19 : la Commission européenne veut stimuler le développement thérapeutique

En début de semaine, Bruxelles a organisé une rencontre paneuropéenne de deux jours dans le but de mobiliser le développement et la production de traitements pour aider les personnes souffrant de la maladie de Covid-19.

Si les vaccins jouent un rôle crucial dans la lutte contre la Covid-19, les traitements sont nécessaires pour limiter le besoin d’hospitalisation, accélérer le temps de guérison, réduire la mortalité et soulager les symptômes durables ou la Covid-19 longue. Ils continueront à jouer un rôle essentiel alors que le coronavirus ne cesse de muter et qu’il reste de nombreuses personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas se faire vacciner.

L’événement a rassemblé 250 participants tout au long de la chaîne de valeur, provenant de 25 États membres de l’UE et d’autres pays, dans le but d’accélérer et d’accroître le développement et la production de produits thérapeutiques pour la Covid-19 dans l’UE. La rencontre s’est également concentrée sur les nouveaux médicaments et la réadaptation de ceux destinés à traiter tous les stades de la maladie.

Par ailleurs, les réunions visaient également à augmenter la participation des entreprises dans les chaînes de valeur de l’UE pour les produits thérapeutiques contre la Covid-19, à renforcer les liens entre les organisations et les entreprises et à faciliter la planification de la production.

Dans son discours d’ouverture, la commissaire à la santé Stella Kyriakides a déclaré que le fait que la moitié de la population adulte de l’UE soit entièrement vaccinée ne suffit pas encore à écarter le danger.

« Avec la propagation des variants et la résurgence des cas dans l’UE ces dernières semaines, le développement de traitements est plus nécessaire que jamais. J’encourage les entreprises à se manifester et à unir leurs forces pour développer et produire des médicaments contre la Covid-19 dans l’UE », a-t-elle indiqué.

Le commissaire au marché intérieur Thierry Breton a, quant à lui, souligné l’importance de nouveaux partenariats dans l’ensemble du système industriel.

« Nous voulons maintenant forger de nouvelles collaborations pour faire en sorte que l’Europe soit également à la pointe du développement de nouveaux traitements contre la Covid-19 permettant de sauver des vies », a-t-il déclaré.

L’événement constitue la dernière étape de la mise en œuvre de la stratégie de la Commission visant au développement et à la disponibilité des traitements adoptée en mai 2021. Cette stratégie couvre l’ensemble du cycle de vie des médicaments, depuis la recherche, le développement, la sélection de candidats prometteurs, l’approbation réglementaire rapide, la fabrication et le déploiement jusqu’à l’utilisation finale.

Cinq médicaments prometteurs

L’objectif fixé dans le cadre de la stratégie est d’obtenir l’autorisation de trois nouvelles thérapies contre la Covid-19 d’ici à octobre 2021 et éventuellement deux autres d’ici à la fin de l’année.

Le premier portefeuille de médicaments comporte cinq candidats, qui sont à un stade avancé de développement et pourraient bientôt être disponibles pour traiter des patients dans toute l’UE, a été annoncé à la fin du mois de juin.

Quatre de ces produits sont des anticorps monoclonaux en cours d’examen par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Un autre est un immunosuppresseur, dont l’autorisation de mise sur le marché pourrait être étendue au traitement des patients atteints de la Covid-19.

Infographie : EURACTIV

De nouvelles thérapies devraient être ajoutées prochainement, car la Commission devrait établir un portefeuille d’au moins 10 thérapies potentielles pour la Covid-19 d’ici à octobre.

Étant donné que différents types de produits sont nécessaires pour différentes populations de patients et différents stades et gravité de la maladie, le groupe d’experts identifiera des catégories de produits et sélectionnera les candidats les plus prometteurs pour chaque catégorie sur la base de critères scientifiques.

[Post-édité par Anne Damiani]

 

La cigale et la fourmis

La Cigale, s'étant faite vacciner,
Se trouva fort dépourvue
Quand le Variant fut venu.
Les vaccins ne protégeaient 
Point plus qu'un stock de PQ ,
Point plus qu'un bout de tissu.
Elle va pleurer grise mine
Chez la Fourmi sa voisine,
l'accusant de l'avoir infectée
n'étant, elle, pas vaccinée!
Mais la Fourmi reste digne,
face à cette verve assassine.
Elle connait la PLANdémie honteuse,
Elle répondit à cette emmerdeuse :
«Que faisiez-vous sur les réseaux?
N'étiez-vous pas hier du côté des collabos? 
Aviez-vous cherché d'autres pistes?
Non bien sûr! vous n'êtes pas complotiste!»
-Nuit et jour à tout venant,
J'ai écouté le gouvernement, 
Suivi la bien-pensance sans faille,
Les vaccinés n' sont pas cobayes!
BIG PHARMA le jure, foi d'animal 
Nos vies sont leur intérêt principal! 
 «J'en suis fort aise...
Eh bien, toussez maintenant».
 
- Jean De La Quarantaine 😄
 
 
Le professeur a donné un travail à ses élèves d'une classe de cinquième

   Demandez à vos parents de vous raconter une histoire avec une morale à la fin.

   Le lendemain, les enfants reviennent et, un par un, commencent à raconter leurs histoires.

   Il y avait toutes sortes d’histoires... du lait renversé au dollar sauvé.

   Seul Pierre n'avait rien raconté.
   Pierre, as-tu une histoire à partager avec nous ?
   Oui madame !

   Mon papa m'a raconté une histoire au sujet de ma maman.
   Elle était pilote de guerre et son avion a été touché.
   Elle a dû s'éjecter au-dessus du territoire ennemi, et tout ce qu'elle avait, c'était une bouteille de whisky, un pistolet et un couteau de survie.
   Elle a bu le whisky en descendant afin que la bouteille ne se brise pas, et puis son parachute la déposa au milieu de 20 rebelles irakiens.

   Elle en a abattu 12 avec son pistolet, jusqu'à ce qu'elle manque de balles.
   Puis, elle en a tué 4 de plus avec son couteau, jusqu'à ce que la lame se brise.
   Enfin, elle a tué les 4 derniers avec ses mains nues.

   Seigneur ! dit le professeur horrifié.
   Qu'est-ce que ton papa t'a dit au sujet de la morale de cette histoire horrible ?
- Qu’il ne faut pas faire chier maman quand elle a bu !!

 

COVID et le cerveau : les chercheurs se concentrent sur la façon dont les dommages se produisent

COVID et le cerveau : les chercheurs se concentrent sur la façon dont les dommages se produisent

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Une personne portant un masque facial regarde des scanners cérébraux sur deux écrans d'ordinateur

Depuis le début de la pandémie, les chercheurs tentent de comprendre comment le coronavirus SARS-CoV-2 affecte le cerveau. Crédit : Stanislav Krasilnikov/TASS/Getty

Comment COVID-19 endommage le cerveau devient de plus en plus clair. De nouvelles preuves suggèrent que l'assaut du coronavirus sur le cerveau pourrait être multiforme : il pourrait attaquer certaines cellules cérébrales directement, réduire le flux sanguin vers les tissus cérébraux ou déclencher la production de molécules immunitaires pouvant endommager les cellules cérébrales.

L'infection par le coronavirus SARS-CoV-2 peut provoquer des pertes de mémoire, des accidents vasculaires cérébraux et d'autres effets sur le cerveau. La question, dit Serena Spudich, neurologue à l'Université Yale à New Haven, Connecticut, est : « Pouvons-nous intervenir tôt pour traiter ces anomalies afin que les gens n'aient pas de problèmes à long terme ?

Avec autant de personnes touchées – des symptômes neurologiques sont apparus chez 80% des personnes hospitalisées avec COVID-19 qui ont été interrogées dans une étude 1 – les chercheurs espèrent que la base de preuves croissante ouvrira la voie à de meilleurs traitements.

Faire irruption dans le cerveau

Le SRAS-CoV-2 peut avoir des effets graves : une préimpression publiée le mois dernier 2 a comparé des images du cerveau des gens avant et après avoir eu COVID-19, et a trouvé une perte de matière grise dans plusieurs zones du cortex cérébral. (Les prépublications sont publiées sans examen par les pairs.)

Au début de la pandémie, les chercheurs ont émis l' hypothèse que le virus pourrait causer des dommages en pénétrant d'une manière ou d'une autre dans le cerveau et en infectant les neurones, les cellules responsables de la transmission et du traitement des informations. Mais des études ont depuis indiqué 3 que le virus a du mal à franchir le système de défense du cerveau - la barrière hémato-encéphalique - et qu'il n'attaque pas nécessairement les neurones de manière significative.

 

Selon les experts, le SRAS-CoV-2 pourrait accéder au cerveau en passant par la muqueuse olfactive, la muqueuse de la cavité nasale, qui borde le cerveau. Le virus se trouve souvent dans la cavité nasale – l'une des raisons pour lesquelles les travailleurs de la santé testent le COVID-19 en tamponnant le nez.

Même ainsi, « il n'y a pas une tonne de virus dans le cerveau », dit Spudich, qui a co-écrit une revue d'autopsies et d'autres preuves qui a été publiée en ligne le 4 avril .

Mais cela ne signifie pas qu'il n'infecte aucune cellule du cerveau.

Des études suggèrent maintenant que le SRAS-CoV-2 peut infecter les astrocytes, un type de cellule abondant dans le cerveau et doté de nombreuses fonctions. «Les astrocytes font beaucoup pour soutenir le fonctionnement normal du cerveau», notamment en fournissant des nutriments aux neurones pour les maintenir en activité, explique Arnold Kriegstein, neurologue à l'Université de Californie à San Francisco.

Micrographie à lumière confocale montrant des cellules vert vif avec de nombreuses frondes et des noyaux bleus.

Les astrocytes sont des cellules en forme d'étoile du système nerveux central qui remplissent de nombreuses fonctions, notamment en fournissant des nutriments aux neurones. Crédit : David Robertson, ICR/SPL

Dans une prépublication publiée en janvier, Kriegstein et ses collègues ont rapporté 5 que le SRAS-CoV-2 infecte préférentiellement les astrocytes par rapport aux autres cellules cérébrales. Les chercheurs ont exposé des organoïdes cérébraux – des structures miniatures ressemblant à un cerveau cultivées à partir de cellules souches en laboratoire – au virus. Le SRAS-CoV-2 a presque exclusivement infecté les astrocytes sur toutes les autres cellules présentes.

Pour renforcer ces études en laboratoire, un groupe comprenant Daniel Martins-de-Souza, responsable de la protéomique à l'Université de Campinas au Brésil, a rapporté 6 dans une prépublication de février qu'il avait analysé des échantillons de cerveau de 26 personnes décédées avec COVID-19. Dans les cinq dont les cellules cérébrales présentaient des signes d'infection par le SRAS-CoV-2, 66% des cellules affectées étaient des astrocytes.

Les astrocytes infectés pourraient expliquer certains des symptômes neurologiques associés au COVID-19, en particulier la fatigue, la dépression et le « brouillard cérébral », qui comprend la confusion et l'oubli, fait valoir Kriegstein. «Ces types de symptômes peuvent ne pas refléter des dommages neuronaux, mais pourraient refléter des dysfonctionnements de quelque sorte. Cela pourrait être cohérent avec la vulnérabilité des astrocytes.

 

Les astrocytes peuvent être vulnérables même s'ils ne sont pas infectés par le virus. Une étude publiée le 21 juin 7 a comparé les cerveaux de 8 personnes décédées qui avaient COVID-19 avec les cerveaux de 14 témoins. Les chercheurs n'ont trouvé aucune trace de SARS-CoV-2 dans le cerveau des personnes infectées, mais ils ont découvert que l'expression des gènes avait été affectée dans certains astrocytes, qui ne fonctionnaient pas correctement.

Compte tenu de toutes ces découvertes, les chercheurs veulent savoir combien de cellules cérébrales doivent être infectées ou endommagées pour provoquer des symptômes neurologiques, explique Ricardo Costa, physiologiste à la Louisiana State University Health à Shreveport, dont l'équipe étudie les effets du SRAS-CoV-2 sur le cerveau. cellules.

Malheureusement, il n'y a probablement pas de réponse simple, dit Kriegstein, soulignant que les cellules, y compris les neurones, dans certaines régions du cerveau provoqueront plus de dysfonctionnements que d'autres, si elles sont endommagées.

Bloquer le flux sanguin

Des preuves se sont également accumulées que le SRAS-CoV-2 peut affecter le cerveau en réduisant le flux sanguin vers celui-ci, altérant la fonction des neurones et finalement les tuant.

Les péricytes sont des cellules présentes sur de petits vaisseaux sanguins appelés capillaires dans tout le corps, y compris dans le cerveau. Une prépublication de février a signalé que le SRAS-CoV-2 pourrait infecter des cellules de type péricyte dans les organoïdes du cerveau 8 .

 

En avril, David Attwell, neuroscientifique à l'University College London, et ses collègues ont publié une prépublication montrant des preuves que le SRAS-CoV-2 peut affecter le comportement des péricytes 9 . Les chercheurs ont observé que, dans des tranches de cerveau de hamster, le SRAS-CoV-2 bloque le fonctionnement des récepteurs sur les péricytes, provoquant une constriction des capillaires dans les tissus. "Il s'avère que c'est un grand effet", dit Attwell.

C'est une étude « vraiment cool », dit Spudich. "Cela pourrait être quelque chose qui détermine certaines des blessures permanentes que nous voyons – certains de ces accidents vasculaires cérébraux sur de petits vaisseaux."

Attwell suggère que les médicaments utilisés pour traiter l'hypertension artérielle, qui implique une restriction des vaisseaux sanguins, pourraient être utiles dans certains cas de COVID-19. Deux essais cliniques étudient actuellement l'effet du losartan, un médicament contre l'hypertension, pour traiter la maladie.

Dysfonctionnement immunitaire

Il existe également de plus en plus de preuves que certains symptômes et dommages neurologiques sont le résultat d'une réaction excessive du système immunitaire du corps et même de ratés après avoir rencontré le coronavirus.

Au cours des 15 dernières années, il est devenu clair qu'en réponse à une infection, le système immunitaire de certaines personnes fabrique par inadvertance des «auto-anticorps» qui attaquent leurs propres tissus, explique Harald Prüss, neuroimmunologue au Centre allemand des maladies neurodégénératives à Berlin. Cela peut provoquer des affections à long terme telles que la neuromyélite optique, dans lesquelles les personnes présentent des symptômes tels qu'une perte de vision et une faiblesse des membres. Dans une revue publiée le 10 mai , Prüss a résumé les preuves que ces auto-anticorps peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique et contribuer à des troubles neurologiques allant des troubles de la mémoire à la psychose.

 

Cette voie pourrait également fonctionner dans COVID-19. Dans une étude publiée l'année dernière 11 , Prüss et ses collègues ont isolé des anticorps contre le SRAS-CoV-2 chez l'homme et en ont trouvé un capable de protéger les hamsters des infections et des lésions pulmonaires. L'objectif était de créer de nouveaux traitements. Mais les chercheurs ont également découvert que certains des anticorps pouvaient se lier au tissu cérébral, suggérant qu'ils pourraient l'endommager. « Nous essayons actuellement de le prouver cliniquement et expérimentalement », déclare Prüss.

Dans un deuxième article, publié en ligne en décembre dernier, une équipe comprenant Prüss a étudié le sang et le liquide céphalo-rachidien de 11 personnes gravement atteintes de COVID-19, qui présentaient toutes des symptômes neurologiques 12 . Tous ont produit des auto-anticorps capables de lier des neurones. Et il existe des preuves que l'administration aux patients d'immunoglobulines intraveineuses, un autre type d'anticorps, pour supprimer l'action nocive des auto-anticorps est « assez efficace », dit Prüss.

Ces voies – astrocytes, péricytes et auto-anticorps – ne sont pas mutuellement exclusives et ne sont probablement pas les seules : il est probable que les personnes atteintes de COVID-19 présentent des symptômes neurologiques pour diverses raisons. Prüss dit qu'une question clé est de savoir quelle proportion de cas est causée par chacune des voies. « Cela déterminera le traitement », dit-il.

doi : https://doi.org/10.1038/d41586-021-01693-6

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