avec comme toujours un grand merci à celui qui contribue depuis 11 ans à alimenter aussi ces rubriques de revue de presse :
Enquête : Evénements virtuels : sont-ils vraiment rentables ?
Paris, 28 Mai 2021,
À la suite de la crise sanitaire et économique, une entreprise sur deux aurait augmenté ses investissements en matière de solutions numériques, particulièrement pour contrer les difficultés à se réunir lors des événements physiques. Les événements virtuels sont devenus la règle. Malgré le calendrier de sortie de la crise sanitaire annoncé par le gouvernement, tout porte à croire que le secteur événementiel va continuer à exister de façon « phygital ». Un événement digital est-il donc vraiment rentable ? Et comment faire en sorte qu’il le soit réellement ?
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Les Français et le cannabis
La longue marche de l'opinion vers la dépénalisation
Levée d'embargo : jeudi 3 juin 2021 (8h00)
Dans un contexte marqué par les débats autour de la mobilisation des forces de l'ordre contre le trafic de drogue (ex : décès d'un policier à Avignon) et la publication d'un rapport parlementaire (5 mai) défendant une position - la « légalisation régulée » du cannabis - allant à l'encontre de celle du gouvernement, une proposition de loi transpartisane est venue, ce mardi 25 mai, relancer le débat sur le sujet en prônant sa légalisation et sa commercialisation sous contrôle des pouvoirs publics. Dans ce cadre, de quel côté penchent les Français sur cette question de la réglementation de l'usage du cannabis et l'efficacité de la répression menée par les autorités depuis des années ? A l'heure où un arrêté doit clarifier la réglementation sur la vente des produits à base de CBD - molécule non-psychotrope du cannabis appelée également « cannabis light » ou « chanvre bien-être » -, le site CBD-grams.com a commandé à l'Ifop une enquête visant à délivrer des données fiables et récentes sur ce sujet. Réalisée auprès d'un échantillon national représentatif de taille conséquente (2 025 personnes), cette étude d'envergure met en lumière une ouverture croissante de l'opinion publique à un assouplissement de la règlementation.
Les chiffres clés
1 / Pour la première fois, une majorité de Français soutient la « dépénalisation » du cannabis !
51% des Français s'y montrent favorables, soit un taux d'adhésion en hausse de 8 points par rapport à la dernière mesure de l'Ifop (43% en 2017) et qui s'avère aujourd'hui deux fois supérieur à la première étude menée il y a une quarantaine d'années sur le sujet (27% en 1977). Malgré l'opposition ferme du Président à cette idée, il est intéressant de noter que les électeurs macronistes y sont, eux, majoritairement favorables (à 54%). Plus encore, les sympathisants de gauche y sont massivement favorables, en particulier les potentiels électeurs de Jean-Luc Mélenchon (75%) et Yannick Jadot (77%).
2 / Et c'est même plutôt à une véritable légalisation qu'aspirent les Français quand on analyse plus précisément leurs attentes en matière d'encadrement de la consommation et de production
Dans une question reprenant les mêmes termes que dans une récente consultation citoyenne sur le cannabis récréatif, cette étude montre que derrière l'assouplissement de la règlementation défendu par une majorité de Français (56%), ceux-ci aspirent beaucoup plus (à 47%) à une légalisation du cannabis - c'est-à-dire à une autorisation à la fois de sa consommation et de sa production - qu'à une dépénalisation (à 9%) qui se limiterait à une levée des poursuites pénales attachées à son usage.
3 / Une adhésion croissante à l'idée commercialisation du cannabis sous contrôle de l'Etat
Allant dans le même sens que le projet de loi défendu notamment par le député Éric Coquerel (LFI), l'opinion publique se montre plus que jamais acquise à l'idée d'une commercialisation du cannabis sous contrôle des pouvoirs publics : près des deux tiers des Français (62%, +10 points par rapport à 2016) pensent que ce serait en effet plus efficace pour lutter contre le trafic. Et ce taux est très proche de la proportion de Français (67%) estimant que sa « légalisation régulée » permettrait de « reprendre le contrôle » face aux trafiquants et mieux protéger la santé des consommateurs.
4 / Un soutien encore plus massif à une légalisation de l'usage médical du cannabis
Dans le même ordre d'idée, on observe un quasi-consensus de l'opinion publique sur l'usage médical de ce produit : plus des trois quarts (78%) des Français se montrant favorables à la légalisation de l'usage du cannabis à titre thérapeutique.
5 / Un consensus autour de l'inefficacité des politiques actuelles de lutte et de répression
Une large majorité des Français s'accordent pour juger « inefficaces » les politiques actuelles de lutte et de répression contre la drogue, que ce soit pour prévenir les risques de santé (à 78%, +4pts), limiter la consommation de cannabis (83%) ou enrayer les trafics (84%). Par ailleurs, suite à l'émotion suscitée par le décès d'un policier en intervention à Avignon (5 mai), un quasi-consensus (80%) se dégage pour estimer que cette politique répressive « coûte cher et mobilise à l'excès les forces de l'ordre sans pour autant contribuer à la résorption de l'usage et du trafic de cannabis », et ceci autant à gauche qu'à droite de l'échiquier politique.
1 / UNE MAJORITÉ DE FRANÇAIS EN FAVEUR DE LA DEPENALISATION DU CANNABIS
Un basculement « symbolique » de l'opinion en faveur d'un assouplissement de la règlementation
Pour la première fois depuis le vote de la loi de 1970, la « dépénalisation » du cannabis est soutenue par une majorité de Français : 51% y sont favorables, soit un taux d'adhésion en hausse de 8 points par rapport à la dernière mesure de l'Ifop (43% en 2017) et qui s'avère aujourd'hui deux fois supérieur à la première étude menée il y a une quarantaine d'années sur le sujet (27% en 1977). Ce passage de la barre « symbolique » des 50% semble avant tout lié à une « décrispation » progressive de l'opinion ces dix dernières années : le taux d'adhésion à la dépénalisation ayant essentiellement progressé au cours de la dernière décennie, passant de 36% en 2011 à 41% en 2016 pour finir à 51% aujourd'hui (mai 2021).
L'ADHÉSION À LA DÉPÉNALISATION DU CANNABIS
- Evolution du taux d'adhésion depuis 1977 -
Un soutien à la dépénalisation qui n'est plus l'apanage des électeurs de gauche
Malgré l'opposition ferme du Président à cette idée, il est intéressant de noter que les électeurs macronistes y sont, eux, majoritairement favorables (à 54%), contrairement à des électorats plus à droite comme les électeurs lepenistes (40%). Plus encore, les sympathisants de gauche y sont massivement favorables, en particulier les potentiels électeurs de Jean-Luc Mélenchon (75%) et de Yannick Jadot (77%).
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De manière plus générale, les sympathisants des partis les plus progressistes - France Insoumise (76%), Europe Ecologie-Les Verts (68%) ou encore Parti socialiste (63%) - sont ceux qui comptent le plus d'adeptes de la dépénalisation mais on note que leur nombre a aussi augmenté significativement (+ 14 à 15 points) chez les sympathisants LR (35%) et RN (42%) au cours des dix dernières années.
Des évolutions de perception aux ampleurs hétérogènes selon l'âge ou le sexe
Si la moitié des moins de 35 ans étaient déjà partisans de la dépénalisation en 2011, leur perception n'a guère évolué là où la progression a été spectaculaire chez les 35-49 ans (59% ; +29pts en dix ans) et les 50-64 ans (52%, +20pts). Des évolutions trop importantes pour être simplement dues au vieillissement de la population. Les seniors sont désormais la seule tranche d'âge à ne pas être majoritairement favorables à la dépénalisation du cannabis (38% de « plutôt favorable » parmi les 65 ans et plus).
Point marquant : le soutien à la dépénalisation a perdu sa dimension genrée. Alors qu'en 2011, les hommes étaient significativement plus nombreux que les femmes en faveur de la dépénalisation (43% contre 30%), il n'existe plus désormais de différence entre les deux sexes (51% de partisans de la dépénalisation chacun). Un indicateur qui va à l'encontre d'un constat régulièrement fait dans les études sur des questions de santé : la spécificité du public féminin, habituellement plus « prudent » (en raison de son assignation par notre société aux postures liées au « care » / attention à l'autre).
2 / ET C'EST MEME A UNE VERITABLE LEGALISATION QU'ASPIRENT LES FRANÇAIS QUAND ON ANALYSE LEURS ATTENTES EN MATIERE D'ENCADREMENT DE LA CONSOMMATION ET DE PRODUCTION
Dépénalisation n'est pas synonyme de légalisation (autorisation légale). Dépénaliser la consommation de stupéfiants ne reviendrait pas nécessairement à supprimer l'interdiction mais à supprimer la procédure pénale. Or, lorsqu'on interroge plus précisément les Français sur leurs attentes en matière d'encadrement de la consommation et de production, on observe que derrière l'assouplissement de la règlementation défendu par une majorité de Français, ceux-ci aspirent plus (à 47%) à une légalisation du cannabis - c'est-à-dire à une autorisation à la fois de sa consommation et de sa production - qu'à une dépénalisation (à 9%) qui se limiterait à une levée des poursuites pénales attachées à son usage.
A noter que ces résultats viennent relativiser ceux de la consultation citoyenne du 6 mai 2021 sur le cannabis récréatif qui constatait un plébiscite en faveur de la législation du cannabis (80,8%). Un résultat qui ne cadre cependant pas avec notre échantillon représentatif de la population française, lequel en posant la question strictement dans les mêmes termes ne donne « que » 47% des Français en faveur de la légalisation. D'importants écarts se retrouvent pour chaque réponse possible et notamment pour les partisans du renforcement des sanctions pour trafic ou usage de cannabis (35% dans notre sondage, 4% selon la consultation non représentative).
LA POLITIQUE A SUIVRE EN MATIERE DE CONSOMMATION / PRODUCTION DE CANNABIS
- Comparatif avec les résultats de la consultation citoyenne (13 janvier - 28 février 2021) -
3 / LA MAJORITE DES FRANÇAIS PENSE QUE LA VENTE DE CANNABIS SOUS LE CONTROLE DE L'ETAT SERAIT PLUS EFFICACE QUE L'INTERDICTION POUR LUTTER CONTRE LES TRAFICS...
Allant dans le même sens que le projet de loi défendu par le député Éric Coquerel (LFI), l'opinion publique se montre plus que jamais acquise à l'idée d'une commercialisation du cannabis sous contrôle des pouvoirs publics : près des deux tiers des Français (62%, +10 points par rapport à 2016) pensent que ce serait plus efficace pour lutter contre le trafic.
C'est logiquement ce que pensent 91% des partisans de la dépénalisation mais aussi désormais 62% des Français. Ce score a progressé de 10 points depuis 2018, de manière cohérente avec l'évolution des points de vue sur la dépénalisation. Les plus sceptiques envers cet argument d'un contrôle plus efficace que la répression sont les sympathisants des Républicains (49% d'accord avec l'argument) et les seniors (53%).
A noter que ce taux est très proche de la proportion de Français (67%) estimant que sa « légalisation régulée » permettrait de « reprendre le contrôle » face aux trafiquants et mieux protéger la santé des consommateurs.
LE JUGEMENT SUR L'EFFICACITÉ DE LA VENTE DE CANNABIS SOUS LE CONTRÔLE DE L'ETAT POUR LUTTER CONTRE LE TRAFIC
4 / UN QUASI-CONSENSUS EN FAVEUR DE LA LEGALISATION DU CANNABIS A USAGE THERAPEUTIQUE
Plus des trois quarts (78%) des Français se montrent favorables à la légalisation de l'usage du cannabis à titre thérapeutique. Une fort taux d'adhésion que l'on retrouve y compris parmi les populations les plus réfractaires sur les autres points avec 79% de favorables chez les seniors et tout de même 60% chez les opposants à la dépénalisation en général.
L'ADHÉSION À UNE LÉGALISATION DE LA CONSOMMATION DU CANNABIS
À TITRE THÉRAPEUTIQUE
5 / UN CONSENSUS AUTOUR DE L'INEFFICACITE DES POLITIQUES ACTUELLES DE LUTTE ET DE REPRESSION
Près des trois quarts des Français continuent de penser que l'Etat devrait financer la recherche sur les usages thérapeutiques du cannabis (74%, +1pt depuis 2018). En revanche, une large majorité considère les politiques actuelles de luttes et de répression contre la drogue comme inefficaces, que ce soit pour prévenir les risques de santé (seuls 22% les trouvent efficaces, -4pts), pour limiter la consommation de cannabis (17%) ou enrayer les trafics (16%). A chaque fois, les seniors sont les plus sceptiques. Enfin, si 32% des Français considèrent que la pénalisation des consommateurs est aujourd'hui excessive, cette proportion est assez nettement inférieure à celle des partisans de la dépénalisation. De fait, cette vision est avant tout partagée par les franges de la population aux plus faibles revenus : jeunes (41%), ouvriers (42%) et catégories pauvres (44%).
LE REGARD DES FRANÇAIS SUR LES POLITIQUES DE LUTTE
CONTRE LA CONSOMMATION DU CANNABIS
6 / LE COVID-19, UN FREIN EPHEMERE A LA CONSOMMATION DE CANNABIS ?
Substance illicite la plus consommée en France, le cannabis voyait son nombre d'usagers s'accroitre depuis plusieurs années dans le pays avant que ne débute l'épidémie de coronavirus. Et l'on peut légitimement supposer que cette crise sanitaire, avec les restrictions apportées, a contribué au recul de la consommation récente de cannabis en France.
En effet, un peu plus d'un an après le commencement des restrictions sanitaires, la proportion de consommateurs « actuels » (ayant consommé du cannabis il y a moins d'un an) est redescendue à 8% des Français de 18-64 ans, perdant 3 points depuis la précédente mesure en 2017.
Cependant, la proportion de consommateurs récents de cannabis (consommation dans les trente derniers jours) est quasiment stable, mesurée aujourd'hui à 5% contre 6% lors des deux précédentes mesures (2014 et 2017).
L'EXPÉRIENCE DE LA CONSOMMATION DE CANNABIS
- Evolution depuis 1992 auprès des personnes âgées de moins de 65 ans -
En dépit de la conjoncture, un point n'a guère changé : le profil des consommateurs de cannabis. Ainsi, notre étude confirme que la consommation de ce produit est un phénomène à la fois générationnel et genré. La consommation et a fortiori l'expérimentation (consommation au moins une fois au cours de sa vie) est plutôt masculine (7 points de plus que chez les femmes).
La proportion de consommateurs au cours des douze derniers mois parmi les 50-64 ans est, elle, plus de trois fois inférieure à celle mesurée chez les 18-24 ans (4% contre 15%). Si les écarts d'expérimentation entre catégories socioprofessionnelles sont assez peu importants, la consommation actuelle est, elle, davantage présente parmi les catégories aux statuts les moins privilégiés : chômeurs (13%), ouvriers (12%), catégories pauvres (11%) et personnes racisées (15%).
Enfin, sur un axe opposant schématiquement progressistes et conservateurs, mais probablement aussi corrélé à l'âge, les sympathisants de la France Insoumise sont particulièrement nombreux parmi les consommateurs actuels (16%) au contraire de ceux des Républicains (0%).
7 / LES FRANÇAIS SONT BIEN CONSCIENTS DES RISQUES DE LA CONSOMMATION DE CANNABIS CHEZ LES PLUS JEUNES
En effet, 90% des Français considèrent ainsi comme véridique l'affirmation selon laquelle le cerveau d'un adolescent est plus vulnérable à l'apparition de maladies psychiatriques en cas de consommation de cannabis.
Une forte majorité considèrent également qu'une telle consommation accroît les risques de troubles psychotiques (86%) et de dépression (78%), tout en présentant des risques pour la santé dès la première consommation (72%).
LA PERCEPTION DES EFFETS NÉGATIFS DU CANNABIS À L'ADOLESCENCE
LE POINT DE VUE DE GAUTIER JARDON DE L'IFOP SUR L'ENQUÊTE
S'il est peu probable - et ceci malgré des dissonances au sein de la majorité - que la dépénalisation du cannabis soit votée d'ici la fin du quinquennat, force est de constater que l'opinion publique est aujourd'hui « mûre » aussi bien pour une légalisation de son usage que pour sa commercialisation sous le contrôle des pouvoirs publics. Cette idée d'un contrôle par l'Etat joue d'ailleurs sans doute beaucoup dans l'adhésion de l'opinion à un assouplissement de la législation en vigueur dans la mesure où elle est loin d'ignorer à la fois les risques pour la santé et le « coût social » global du cannabis en France (coût en vies humaines, dépenses en soins, répression, prévention). Face au constat de l'inefficacité des politiques répressives menées depuis des décennies, de plus en plus de Français - y compris situés au centre et à droite - placent désormais leurs espoirs dans la dépénalisation et la vente régulée par l'Etat pour « reprendre le contrôle » sur le cannabis : un certain pragmatisme et le souci d'efficacité des moyens de l'Etat (police, justice) contribuant sans doute à la « décrispation » d'une partie de l'opinion sur ce sujet. Dans la perspective d'une campagne présidentielle où les enjeux liés à la sécurité risquent de jouer un rôle prépondérant, il est donc probable que le débat sur l'assouplissement revienne sur le tapis tant le « risque d'opinion » sur le sujet semble moins élevé qu'il y a une dizaine d'années.
Gautier JARDON
Chargé d'étude au Pôle Politique / Actualités de l'Ifop
POUR CITER CETTE ETUDE, IL FAUT UTILISER A MINIMA LA FORMULATION SUIVANTE :
« Étude Ifop pour CBD-grams.com réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 17 mai 2021 auprès d'un échantillon de 2 025 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine. »
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76% des industriels déclarent que plus de 10 % de leurs produits sont mal étiquetés chaque année
Ljubljana (Slovénie), 14 juin 2021 - Selon une récente étude, environ trois quarts (76%) des industriels comptent plus de 10% de produits mal étiquetés par an. Ce chiffre s'élève à plus de 25% des produits pour un quart (26%) des organisations.
L'étude réalisée par OnePoll pour NiceLabel a sondé 300 Directeurs des Services Informatiques (DSI) au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Allemagne et en France, travaillant pour des industriels de différents secteurs, notamment ceux de la grande distribution, de la pharmacie, de l'agroalimentaire, de l'automobile, des appareils médicaux et de la chimie.
Les DSI indiquent qu’un étiquetage incorrect coûterait en moyenne 75 000€ par an à leur organisation, avec 61% d’entre eux déclarant que les dommages subis s’élèveraient à plus de 57 000€ par an. Et il ne s'agit là que des coûts directs. Les entreprises doivent également prendre en compte tous les coûts "cachés" engendrés, tels que l’impact sur leur réputation, la baisse d'activité ou le temps et budget perdus résultant des retards d'expédition, par exemple.
En outre, 35% des DSI citent la réduction des erreurs qui nécessitent un ré-étiquetage comme le deuxième défi le plus important auquel les industriels sont confrontés lorsqu'ils mettent en production de nouveaux modèles d'étiquettes. Le principal défi, cité par 38% des sondés, est d'essayer d'étendre le processus d'étiquetage de manière fluide à l'ensemble de la supply chain.
Par conséquent, il est peu surprenant que 26 % des industriels considèrent la "réduction des coûts" et 18 % “les gains de productivité” comme les principaux avantages de la modernisation et de l'automatisation de leurs processus, y compris l'étiquetage, grâce à la technologie.
Soulignant les coûts que peuvent entraîner les erreurs d'étiquetage, Ken Moir, VP Marketing, NiceLabel, a déclaré : "Ces erreurs entraînent souvent des problèmes avec les produits, engendrant une mise en quarantaine et un nouvel étiquetage, ce qui est coûteux, prend du temps et n'est pas viable. En les minimisant, les entreprises peuvent non seulement diminuer leurs coûts et délais, mais également réduire leurs déchets et l'utilisation des ressources. Ainsi, elles ont l’opportunité d’améliorer l’efficacité de leur supply chain tout en faisant progresser leurs performances opérationnelles et leurs objectifs de viabilité. Pour cela, il est essentiel de mettre en place des systèmes et des outils permettant un contrôle centralisé de la conception et de l'impression des étiquettes sur plusieurs sites.”
"Cette solution permet d’étendre le processus aux partenaires et fournisseurs, pour s'assurer qu'ils utilisent les bons modèles et contenus corrects et d’ainsi éviter des erreurs qui auraient entrainé un ré-étiquetage coûteux et chronophage," a-t-il ajouté.
À propos de NiceLabel
NiceLabel, fondé en 1993, est un des leaders mondiaux du développement de logiciels d'étiquetage et de systèmes de gestion de l'étiquetage destinés aux entreprises de toute taille. Il leur permet d'améliorer la qualité, la vitesse et l'efficacité de leur étiquetage tout en en limitant les coûts. Avec l’aide de nos systèmes de gestion de l'étiquetage, les entreprises sont capables d'informatiser tous leurs processus de production et d’impression d’étiquettes. Par conséquent leur étiquetage est plus léger et agile, ce qui leur permet de répondre plus rapidement aux modifications requises par les marchés ou les réglementations, de commercialiser plus vite les produits et de rester compétitives dans leur secteur d'activité. Avec son siège social en Europe (Slovénie) et ses bureaux en Allemagne, USA, Singapour et Chine, NiceLabel a une présence mondiale pour distribuer ses produits d'avant-garde et aider ses clients. En 2021, NiceLabel et Loftware se sont associés pour étendre leur leadership mondial en matière d'étiquetage et de gestion des illustrations. Les deux entreprises associent 60 ans d'expertise pour offrir aux clients et aux partenaires un choix élargi de solutions et des capacités améliorées. Pour plus d'informations, visitez www.nicelabel.com, www.loftware.com.
Selon Badoo, les célibataires ont 30 âmes sœurs près de chez eux : un mathématicien démonte le mythe de l’âme sœur unique
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Paris - le 07 juin 2021. Faut-il croire au mythe de l’âme sœur, parfaite et unique ? Si une majorité de célibataires répond par l’affirmative, ils admettent aussi que c’est source de pression. Pour les aider à chercher l’amour sereinement, le site de rencontres Badoo a convoqué les experts pour déconstruire ce qu’il faut bien appeler un mythe.
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Qui croit au mythe de l’union amoureuse parfaite et unique ? Pas le mathématicien anglais Bobby Seagull, connu pour son approche originale et chiffrée des questions amoureuses : « J'ai toujours pensé qu'il y avait de nombreux « élus » possibles pour chacun d'entre nous. Le concept d'un seul partenaire parfait parmi les milliards de personnes sur la planète est mathématiquement très improbable. »
De la conviction à la démonstration, il n’y a qu’un pas qu’il a accepté de franchir pour le site de rencontres Badoo. Il a calculé le nombre moyen d’"Âmes sœurs" potentielles pour un célibataire français. Résultat ? Il est arrivé au chiffre de 30 en analysant la probabilité de trouver un partenaire idéal avec une attirance mutuelle, en corrélation avec 12 facteurs de population (pourcentage de célibataire, tranche d’âge, taille moyenne d’une ville, taux de réussite d’une relation, etc.) *.
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Une croyance répandue et source de pression
Pour savoir ce qu’ils en pensent, Badoo a aussi interrogé 1000 célibataires. Et le mythe a la vie dure puisque 41% des célibataires pensent toujours qu’il n’y a qu’une seule personne qui leur est destinée. Cette croyance est source de pression chez 30% des personnes interrogées. Pour 20% d’entre elles, cette pression sociale se transforme même en angoisse à l’idée de rater la « Bonne Personne ».
Pour l’anthropologue Philippe Brenot, Président de l’Observatoire International du Couple, thérapeute de couple, et auteur de Pourquoi c’est compliqué l’amour, ce mal être n’est pas une surprise : « Le mythe de l’âme sœur est une construction de l’enfance, autrefois par les contes, relayés aujourd’hui par les dessins animés et le « romantic love », qui programme filles et garçons à suivre ce modèle. Cette image idéalisée du partenaire rêvé fige dans la passivité de l'attente la femme ou l'homme en quête d'amour. » Autre effet de ce mythe de « l’élu » : de nombreux Français estiment qu’il est important de tout faire pour qu’une relation fonctionne. En résulte que 17% d’entre eux s’attachent à être la « meilleure version d’eux même » plutôt que de s’assumer tel quel, avec leurs qualités et leurs défauts. Ce n’est pas tout, puisque 12% des répondants admettent avoir été malhonnêtes dans le passé par crainte du rejet de l’autre.
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L’honnêteté, meilleure alliée dans la quête d’une âme sœur
La sincérité, justement. L’étude Badoo révèle que le fait d’être soi-même et de fréquenter honnêtement quelqu’un augmente les chances de trouver l’amour : 52 % des Français interrogés pensent que c’est en fait la meilleure façon de trouver quelqu’un qui peut leur convenir ; 50 % souhaitent simplement que les personnes qu’ils fréquentent puissent être honnêtes et sincères au sujet de qui elles sont et de ce qu’elles veulent.
Philippe Brenot : « Avec l’évolution moderne, les séparations et les remises en couple, une réalité s’impose : celle de plusieurs rencontres au cours d’une vie, ce que je nomme des « tranches de vie ». Il n’y a donc pas UNE âme sœur prédestinée. La grande question reste : Comment cristalliser la rencontre amoureuse ? En étant sincère dès le début. C’est le conseil d’un thérapeute de couple. Être soi-même et sincère permet ainsi d’accepter l’autre tel qu’il est. »
Et à quoi ressemblerait ces fameuses âmes sœurs ? A ce sujet, les célibataires français dressent un portrait-robot à rebours des idées reçues, où la personnalité compte beaucoup plus que le physique. Une grosse majorité priorise en effet l’honnêteté (66 %), 44 % mise sur une personnalité amusante quand seulement 43 % des daters s’intéressent à des préoccupations plus superficielles, comme l’apparence (29 %) ou à la situation financière (14 %).
Top 5 des qualités qui incarnent « l’âme sœur » selon les daters français :
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Des Français en quête de transparence et de simplicité
Après un an de confinement, l’attitude des daters évolue. Si 54 % d’entre eux sont à la recherche de l’âme sœur, 11 % assument librement leur désir de rencontres plus légères. Qu’ils soient en quête d’une relation (16%), ou simplement de nouvelles personnes avec qui échanger (16%), les daters semblent s’engager à de meilleurs comportements dans l’année à venir. Pour certains, cette nouvelle tendance post-confinement s’exprime par le fait de ne plus cacher son bagage personnel (27 %). Pour d’autres, l’important réside dans le fait de traiter autrui avec respect et gentillesse (40 %). C’est en tenant compte de ces résultats que Badoo a d’ailleurs relancé son « Honesty Pledge » (Engagement d’honnêteté) que chaque nouvel inscrit doit signer. Une démarche symbolique forte puisqu’il s’agit de leur premier contact avec Badoo, et qu’il les pousse à s’engager à être sincères et à respecter autrui. Stéphanie Gabriel – directrice Badoo France commente : « La recherche de l’âme sœur ne doit pas devenir une aventure anxiogène. Chez Badoo, nous sommes convaincus que cela passe avant tout par la sincérité, envers soi-même et envers les autres. Les calculs de Bobby Seagull sont fascinants car ils démontrent l’étendue des possibilités qui s’offrent à chaque célibataire. On peut chercher l’amour et être fidèle à soi-même : il y aura toujours une âme sœur qui vous correspond près de chez vous. » *Méthodologie de recherche Bobby Seagull a calculé le nombre d’âmes sœurs potentielles pour un adulte urbain célibataire moyen en France en analysant la probabilité de trouver un partenaire avec une attirance mutuelle basée sur les données d'enquête de OnePoll. Ces données ont été mises en corrélation avec les données démographiques dans une zone géographique et une tranche d'âge raisonnables ajouté à la probabilité statistique que l'attirance initiale débouche sur une relation sérieuse. Les recherches additionnelles ont été menées par l’institut de sondage OnePoll, auprès de 1000 célibataires utilisateurs des sites de rencontre, en France entre le 20 et le 23 avril 2021.
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Contact Presse À propos de Badoo Lancée en 2006, Badoo est l'application de rencontre qui encourage ses utilisateurs à faire des rencontres honnêtes. Badoo fonctionne dans 190 pays et est disponible dans 51 langues différentes, ce qui en fait le réseau de rencontres le plus utilisé au monde. Badoo est un service gratuit, qui offre des abonnements supplémentaires aux utilisateurs. L'application est disponible sur iOS, Android et le web. |
1er baromètre de l'intérim digital
Comment la crise a transformé les besoins et les modalités de recrutement pour demain ?
Alors que les grandes entreprises françaises affichent des besoins importants en matière d'intérim en cette sortie de crise, le modèle de l'intérim digital se place comme un acteur incontournable pour relever ces nouveaux enjeux de recrutement.
Suite aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire, un constat profond s'impose : les entreprises ont eu davantage recours à l'intérim digital.
C'est dans ce contexte que l'étude a été réalisée et marque une avancée majeure pour ces acteurs de l'intérim digital.
Voici ce que l'étude pilotée par Harris Interactive pour Gojob révèle :
L'intérim digital, une réponse aux besoins de recrutement et de flexibilité des entreprises en cette sortie de crise
? 2 tiers des décideurs déclarent avoir aujourd'hui des besoins importants en intérimaires surtout dans les secteurs du transport et de la logistique.
? 84% des décideurs des grandes entreprises (RH et Achat) recherchent autant voire plus d'intérimaires en raison de la crise liée à l'épidémie de Covid-19
Agences 100% digitale : une réalité déjà bien connue par les entreprises
? 93% des décideurs des grandes entreprises (RH et Achat) connaissent l'intérim 100% digitale
? 66% des décideurs en grandes entreprises qui ont utilisés le modèle sont satisfaits ou très satisfaits
? Les principaux avantages identifiés : des coûts de recrutement moins élevés (74%), des profils plus variés (53%), une gestion administrative facilitée (50%)
? Les principaux freins pour les non-utilisateurs: L'absence de bureaux physique (67%), Le sentiment que cela n'apporte pas grand-chose de plus que les agences « classiques » (64%), Le sentiment que ce n'est pas pertinent pour les profils d'intérimaires recherchés (profils peu connectés, peu à l'aise avec l'écrit...)
Des avantages financiers reconnus mais pas seulement :
? 1 entreprise sur 2 estime que l'intérim digital permet d'aider des profils sortis du système à retrouver un emploi
Perspectives du marché : un potentiel de croissance dans les mois à venir
? 82% des décideurs des grandes entreprises clients d'une agence d'intérim 100% digitale auront recours à l'intérim 100% digitale plus ou autant qu'avant au cours des 12 prochains mois.
? 42% des décideurs des grandes entreprises non clients d'une agence d'intérim 100% digitale déclarent qu'ils auront recours à une agence d'intérim 100% digitale au cours des 12 prochains mois.
? Des grandes entreprises qui s'intéressent au modèle de l'intérim digital pour 2 principales raisons : Optimisation des budgets (36%) et Évolution des critères de sélection RH (27%)
A PROPOS DE GOJOB
Créée en 2015 par Pascal Lorne, Gojob est le leader de l'intérim digital. Disponible exclusivement sur smartphone et Internet, Gojob compte aujourd'hui plus de 400 000 travailleurs et un portefeuille de plus de 900 clients, composés essentiellement des principaux groupes de l'industrie, de la grande distribution, du tertiaire, et de la logistique.
Gojob met en relation de manière fluide et rapide les entreprises et les personnes qui veulent travailler, quels que soient leur âge, leur sexe, leur origine, leur expérience et leur diplôme, et en leur garantissant un salaire décent, incluant toutes les prestations sociales.
Gojob a été élu le 5 février dernier Champion de Croissance 2021 par Les Echos et a intégré la promotion 2021 de la French Tech 120, label du gouvernement dédié aux 120 start-up françaises en phase d'hyper croissance et à fort potentiel.
En mars dernier, Gojob se positionne comme la première entreprise française du classement FT1000 organisé par le prestigieux Financial Times et qui récompense les 1000 entreprises européennes ayant connu la croissance la plus haute et rapide entre 2016 et 2019.
Étude Birdeo 2021
Écosystème RSE, développement durable & métiers à impact positif :
salaires, missions, dynamique de marché...
2020 : un secteur en pleine mutation sur fond de crise sanitaire
Paris, le 14 juin 2021 - Fort d'une mission de professionnalisation et de structuration du marché depuis sa création par Caroline Renoux en 2010, Birdeo - le cabinet leader en recrutement et chasse de tête spécialisé dans le Développement Durable (DD) et l'Impact - tient un rôle d'observateur averti de l'écosystème RSE. En ce sens, il publie chaque année depuis 2015 une grande enquête, dont la 5ème édition est désormais disponible. Dans l'optique de décrypter et de soutenir les avancées du secteur, Birdeo a ainsi interrogé plus de 800 professionnels ayant un métier ou des missions en lien avec le DD et/ou la RSE sur leurs métiers, leurs besoins en recrutement, leurs niveaux de salaires ou encore la place de la RSE dans leur entreprise. Par cette étude, Birdeo a souhaité poursuivre son décryptage des tendances du marché de l'emploi face aux défis sociétaux, environnementaux et sociaux, mettre en lumière l'évolution de ces métiers dans un contexte de crise sanitaire et bien sûr offrir à chacun des pistes de réflexion pour aller plus loin, afin de soutenir cette dynamique essentielle à la mutation nécessaire vers une économie durable. En voici les principaux enseignements :
> Les secteurs de la RSE et des métiers à impact positif se structurent : les managers recrutent et recherchent de plus en plus d'experts.
Malgré une année 2020 complexe, l'étude de Birdeo constate que le marché de l'emploi est particulièrement dynamique sur le secteur. Des recrutements ont eu lieu et se poursuivront en 2021. À noter cependant que si nombreux sont les managers qui envisagent de recruter, peu encore pensent faire appel à des experts indépendants.
> Malgré un fort dynamisme dans ce secteur, les professionnels interrogés jugent que de nombreux efforts restent à faire pour intégrer pleinement la RSE et le DD dans la stratégie d'entreprise.
Il existe un manque de moyens consacrés à la transition durable en entreprise. En effet, les professionnels interrogés ont, pour la plupart, jugé nettement insuffisants les moyens mis à disposition. Même si les équipes RSE et DD se structurent, la majorité des managers déplorent notamment une force de travail encore insuffisante accompagnée d'un manque d'expertise sur des sujets de pointe.
> L'analyse des salaires des professionnels du secteur privé démontrent une évolution des rémunérations selon l'expérience professionnelle et de fait, une reconnaissance des parcours.
C'est ici une autre preuve que le secteur prend une place grandissante : l'étude constate une hausse des salaires par rapport à 2019, notamment pour les postes de Responsable DD/RSE et Chargé de mission/Chef de projet.
« Il y a une quinzaine d'années, rares étaient les employeurs en mesure de tenir la promesse d'un impact social et environnemental positif. Les choses ont réellement commencé à bouger entre 2016 et 2017, au lendemain de la COP21 et des Accords de Paris. Mais il aura fallu attendre 2019 pour atteindre un véritable point de bascule, tant dans les prises de conscience individuelles et collectives que dans la tenue d'initiatives concrètes de la part de nos politiques et de nos entreprises. Depuis, le nombre croissant d'entreprises traduisant leurs engagements par la certification, telle que B Corp, ou encore par la qualité de "Société à mission", en sont des traductions incontestables.
Aujourd'hui, la RSE n'est plus un sujet annexe, elle fait partie intégrante de la stratégie globale des entreprises. Elle concerne et implique autant les dirigeants que les collaborateurs, ce quelle que soit leur fonction. De nombreux sujets, à l'instar du climat, sont ainsi devenus mainstream pour les entreprises. Pour autant, de nouveaux enjeux apparaissent et requièrent des expertises de plus en plus précises. C'est le cas par exemple de la biodiversité, sujet « brûlant » de 2021.
Par ailleurs, la crise nous l'a prouvé, les stratégies des entreprises les plus responsables et durables sont payantes, ces dernières ayant montré une plus forte résilience face au choc économique et financier actuel. Preuve supplémentaire s'il en fallait de la pertinence de la RSE et de la nécessité d'intégrer l'analyse extra-financière dans l'évaluation des sociétés. » analyse Caroline Renoux, fondatrice et CEO de Birdeo.
Et dans le détail ?
I - L'évolution des métiers
En entreprise, près de la moitié des professionnels est rattachée à une direction RSE/DD. Ils sont également présents dans la quasi-totalité des directions fonctionnelles, supports ou opérationnelles, dont Direction des Opérations ou « Core business » (10%) ; Direction de la communication (7%) ; Direction Qualité / HSE (7%) ; Direction commerciale (5%).
56% d'entre eux considèrent exercer un rôle transverse de coordination de la démarche RSE (contre 71% en 2019 et 75% en 2017), occupant alors principalement des postes de Directeur DD/RSE (23%), Responsable DD/RSE (34%) et Chef de projet ou coordinateur du DD/RSE (27%). Au cours de ces trois dernières années, on observe ainsi une spécialisation des métiers : 44% occupent des fonctions d'experts au sein des entreprises, ce sur les problématiques environnementales (19%), la finance durable (10%), et dans une moindre mesure les sujets sociaux et sociétaux (5%).
Enfin, 62% des consultants experts travaillent dans des cabinets de conseil dédiés au DD ou à la transition écologique. Une grande partie de ces professionnels (39%) intervient sur des projets de stratégie, de management de la RSE ou de reporting.
II - La dynamique du marché et les perspectives d'emploi
À l'origine, les professionnels du DD travaillaient de façon isolée, à l'instar des Directions RSE qui n'étaient constituées que d'un responsable ou d'un directeur. Aujourd'hui, ils sont 36% à animer une équipe et à avoir des fonctions managériales.
Ces équipes continuent d'évoluer, tant en effectif qu'en expertise : près de 69% des managers ont recruté au cours des 12 derniers mois. Cette tendance se confirme en dépit de la crise sanitaire et les besoins en recrutement continuent à se concrétiser : 67% des managers estiment qu'ils sont en manque d'effectifs. 62% déclarent manquer d'experts spécialisés dans un domaine particulier (climat, biodiversité, social, etc.) et 59% (soit près de 40% de l'ensemble des managers) envisagent de recruter dans les 12 prochains mois.
L'année 2020 aura considérablement modifié le monde du travail, redessinant les contours de l'offre et de la demande. Parmi les tendances confirmées par cette crise sanitaire : le développement d'un « freelancing à impact », qui ne devrait pas fléchir en 2021 ! Plus de 50% des managers ont déjà fait appel à des experts indépendants. Ce marché offre donc de réelles opportunités pour ces experts et managers de transition.
« L'entreprise est face à un besoin d'expertise de plus en plus pointue et les projets de transformation s'accélèrent. Ce double besoin, dans une situation conjoncturelle complexe et des recrutements en CDI mis en attente, offre une opportunité aux experts indépendants, quelle que soit la taille de l'entreprise. Par ailleurs, les entreprises sont en pleine transformation de leur business model et de leurs offres. Elles cherchent donc à recruter des experts pour les accompagner sur ce terrain, n'ayant pas les ressources en interne pour le faire. Les consultants indépendants accompagnent généralement ces entreprises dans l'élaboration d'une stratégie et d'une feuille de route ou encore sur le chemin des certifications RSE. On observe également l'existence de missions longue durée dans le cadre d'une mobilité d'un collaborateur où des profils avec une expérience confirmée sont nécessaires pour prendre le relais sur ces sujets particulièrement techniques et complexes. » explique Catherine Brennan, Responsable Offre Entreprises chez People4Impact, offre de service Birdeo lancée en 2019 et dédiée aux experts indépendants des métiers de la RSE et du Développement Durable.
III - Le baromètre des salaires
Dans les entreprises privées, les niveaux de rémunération se sont améliorés entre 2019 et 2020, ce malgré le contexte sanitaire. Une évolution des rémunérations en moyenne à +3,4% pour l'ensemble du secteur privé, supérieure à celle constatée pour l'ensemble des cadres entre 2018 et 2019[1].
En comparaison au secteur privé lucratif, les salariés du secteur non lucratif ont des rémunérations moyennes inférieures de 34% (65% d'entre eux ne touchent pas de complément de rémunération).
Par ailleurs, entre 2019 et 2021, l'augmentation des rémunérations aura été sensiblement plus importante chez les prestataires/consultants en cabinet de conseil : +3,9% en moyenne. Cependant, ces derniers restent en moyenne moins bien rémunérés que leurs homologues en entreprise. Une différence qui peut s'expliquer par la prédominance de cabinets spécialisés de petite taille sur ce marché.
À noter cependant : malgré une surreprésentation des femmes dans ces métiers, on constate que le léger écart en leur faveur en début de carrière s'inverse en faveur des hommes au-delà de 10 ans d'expérience. Il atteint en moyenne -6% pour les professionnelles de plus de 20 ans d'expérience.
Et demain ? 51% des professionnels s'attendent à une stabilité de leur rémunération en 2021. Ceux travaillant dans les entreprises privées et les indépendants sont un peu plus optimistes avec respectivement 43% et 58% d'entre eux qui attendent une progression de leur rémunération.
IV - La place de la RSE en entreprise
L'étude constate que les entreprises engagées sont de plus en plus nombreuses et formalisent leurs engagements. Ainsi, 17% des professionnels travaillent dans des entreprises certifiées ou en voie de certification B Corp ; 9% dans des entreprises en cours de devenir ou ayant la qualité de Société à Mission ; 3% dans des entreprises en cours de devenir ou ayant le statut Entreprise Solidaire d'Utilité Sociale (ESUS).
Sightness lance API Carbon pour inciter les e-commerçants à plus de transparence et permettre à leurs clients de réduire l'impact environnemental de leurs achats en ligne
Paris, juin 2021 – Sightness, solution SaaS de détection des anomalies de transport par l'IA, innove à travers le lancement de son API Carbon. Pionnier sur les enjeux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du transport de marchandises, il est le premier acteur à permettre aux e-commerçants d'être transparents auprès de leurs clients quant à l'impact environnemental de la livraison de leurs commandes. Il donne ainsi aux entreprises et à leurs clients la possibilité d'opter pour une démarche plus vertueuse.
Le transport de marchandises est un contributeur majeur au réchauffement climatique. Il représente plus de 10% des émissions de gaz à effet de serre (GES). Et l'essor du e-commerce dû à la pandémie laisse peu de place aux prédictions optimistes sur le sujet. Paradoxalement, la pandémie a également engendré une prise de conscience des consommateurs qui veulent aujourd'hui pour beaucoup connaître et réduire l'impact de leur mode de consommation sur l'environnement et le climat. De récentes études montrent d'ailleurs que 70% des cyberacheteurs privilégient les sites mettant en avant une démarche écoresponsable et qu'ils sont autant à être prêts à attendre jusqu'à cinq jours pour une livraison plus verte. Or, sans information précise sur les émissions de GES de la livraison, le consommateur n'a aucune incitation à favoriser des modes de livraison verts et éco-responsables.
Car de vraies différences existent entre les différentes options de livraison proposées par les e-commerçants. Une livraison à domicile en 24h est par nature considérablement sous-optimisée, économiquement comme environnementalement. Elle va potentiellement générer entre 2 et 4 fois plus d'émissions qu'une livraison en point de retrait ou qu'une livraison standard à domicile. Ces dernières laissent généralement plus de temps aux prestataires pour consolider les commandes et les rassembler dans un seul véhicule. A ces optimisations techniques, il faut bien sûr ajouter les livraisons réalisées en véhicule propre, qui peuvent éventuellement être un peu plus coûteuses ou un peu moins rapides…
L'API Carbon
Sightness héberge son propre moteur de calcul – un outil fiable et robuste prenant en compte toutes les subtilités relatives au transport de marchandises – qui, grâce à l'API Carbon, peut s'interfacer avec les systèmes d'information des e-commerçants. Ainsi, pour chaque commande, Sightness reçoit les données opérationnelles (point de départ, point de livraison, poids, etc.) et calcule automatiquement le taux d'émission de GES associé à la commande selon les différentes options de livraison possibles. Ce taux peut ainsi être renseigné sur le site de l'e-commerçant s'il le souhaite. L'e-commerçant peut également choisir de proposer par défaut l'option de livraison la plus vertueuse, souvent la plus économique pour ce dernier qui ne supporte alors plus le coût d'une livraison directe au domicile du client final.
En lançant son API Carbon, Sightness répond à un double enjeu. Il s'agit de pouvoir dépasser la complexité de calcul et de pilotage des émissions de GES que les entreprises maîtrisent encore mal sur le transport ; et de pouvoir adresser le client pour lui permettre de choisir de consommer de manière plus responsable en prenant en compte l'impact environnemental de sa commande dans son choix de livraison.
VERBATIM
« Réduire les émissions de GES est aujourd'hui une réelle préoccupation des entreprises ; le marché évolue en ce sens. Et nous tenons à accompagner nos clients qui cherchent à anticiper ce mouvement de marché. Les consommateurs sont de plus en plus demandeurs de transparence de la part des enseignes et des marques auprès desquelles ils achètent. Et nous savons tous désormais qu'il faut agir vite pour adresser ce sujet et corriger le tir de cette dérive des émissions de GES du transport au niveau mondial. »
Arthur Auclair, VP Sales de Sightness
A propos de Sightness
Sightness est la solution SaaS de détection des anomalies transport par l'IA. En traitant et normalisant toutes les données hétérogènes circulant dans la chaîne transport, elle permet une visibilité inédite tout en détectant et expliquant automatiquement les anomalies de coûts, de respect de la promesse client en livraison, et de RSE. Sightness couvre tous les modes de transport (air, terre, mer), tous les types d'acheminement (du colis en messagerie express au container ou au camion complet), sans limites géographiques, et compte déjà une trentaine de clients, distributeurs, e-commerçants ou industriels leaders dans leur secteur, comme L'Oréal France. https://sightness.com/
[EGAlim 2]
La FEEF appelle à la mise en place du « Prix Rémunérateur pour TOUS »
Oui à la nouvelle loi EGAlim pour mieux rémunérer les agriculteurs !
Non à la disparition des PME agroalimentaires françaises !
Face aux défis actuels en matière de souveraineté alimentaire, il est indispensable de protéger les revenus des agriculteurs comme le prévoit la loi EGAlim 2.
Néanmoins, les mécanismes prévus dans le texte constituent un grave danger pour les PME agroalimentaires françaises. En effet, si EGAlim 2 est adoptée en l'état, les PME agroalimentaires seront prises en étau entre des coûts agricoles non négociables et des baisses de tarif systématiques imposées par la grande distribution.
Eu égard à l'interdépendance de la filière, fragiliser les PME agroalimentaires qui privilégient l'approvisionnement français et les circuits courts aura des répercussions dramatiques pour le monde agricole, les emplois locaux et la vitalité des territoires.
EGAlim 2 doit donc être complétée pour rendre aux transformateurs PME le respect de leur tarif. Soit un Prix Rémunérateur pour TOUS !
Le « Prix Rémunérateur pour TOUS » permettra aux PME agroalimentaires de répercuter à la grande distribution les coûts agricoles ainsi que les coûts liés à la transformation pour créer de la valeur afin de mieux la répartir.
C'est à cette seule condition que l'on pourra rééquilibrer durablement les relations commerciales.
« Le 'Prix Rémunérateur pour TOUS', c'est la juste rémunération de tous les acteurs du territoire, agriculteurs et PME, qui préservent la qualité de notre alimentation et favorisent notre indépendance économique » explique Dominique Amirault, Président de la FEEF.
139 dirigeants PME SIGNATAIRES DE L'APPEL
Baromètre Bloom at Work
Crise sanitaire et Qualité de Vie au Travail : les impacts positifs innatendus
Bloom at Work, la solution d'enquêtes collaborateurs spécialiste de l'engagement au travail, publie les conclusions de son étude “Crise sanitaire et engagement professionnel : les indicateurs RH qui se sont améliorés”. A travers ce baromètre, Bloom at Work a souhaité mettre en lumière quelques impacts positifs de la crise sanitaire sur le monde du travail et le bien-être des salariés. Pour ce faire, la société a analysé les résultats issus de ses enquêtes d'engagement réalisées avant et pendant la crise auprès de plus de 100 000 salariés dans 126 entreprises.
La crise du Covid-19 bouleverse notre quotidien, à la maison comme au bureau. Souvent, pour le pire, mais parfois pour du mieux ! En effet, même si elle a eu de nombreux effets néfastes sur les employés (baisse d'énergie et de motivation, échanges lapidaires, sentiment de solitude…), la crise actuelle a également permis des évolutions rapides dans un monde de l'entreprise, parfois lent à évoluer. Ce sont ces bonnes nouvelles que Bloom at Work a choisi de valoriser dans l'étude qu'elle publie aujourd'hui.
QVT : TOUS LES NIVEAUX DE L'ENTRE
L'étude révèle que la communication top-down au sein des entreprises a été améliorée durant la crise sanitaire, grâce à une prise de parole des dirigeants plus directe, fréquente et transparente.
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Alors que seuls 65% des salariés des entreprises interrogées déclaraient que la communication de leur direction sur la stratégie de l'entreprise était claire avant le début de la crise, ils l'affirment désormais à 80%.
Alors que la crise a contraint les entreprises à innover sur de nombreux aspects de leur fonctionnement interne, le nombre d'initiatives mises en place pour améliorer le bien-être au travail a augmenté.
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69% des collaborateurs considèrent que le bien-être au travail est un sujet pris en charge par leur entreprise et que des initiatives sont proposées dans ce sens, contre 53% seulement avant la crise.
L'HUMAIN (RE)TROUVE SA PLACE DANS L'ORGANISATION
Le baromètre Bloom at Work nous apprend qu'au travail, le bonheur c'est les autres.
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Parmi les 10 piliers du bien-être au travail, les piliers sociaux, et notamment l'esprit d'équipe sont les mieux notés par les collaborateurs durant la pandémie, avec une progression de +0,35 points par rapport à l'avant crise.
En plus de son rôle fédérateur, la crise sanitaire a également agi comme un amplificateur de reconnaissance au sein des entreprises.
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81% des salariés estiment être considérés comme importants par leur hiérarchie, contre 75% avant le début de la crise. La progression des piliers “sens au travail” et “fierté d'appartenance” souligne, dans le même sens, que les employés sont plus en phase avec les valeurs et les missions de leur entreprise.
Les différentes périodes de confinement et la généralisation du télétravail ont encouragé les dirigeants à laisser plus de liberté et d'autonomie à leurs collaborateurs.
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Le nombre d'employés se déclarant peu ou pas autonomes et incités à innover a diminué de 35% depuis le début de la crise.
TROIS ENSEIGNEMENTS DE LA CRISE POUR ENGAGER DURABLEMENT LES EQUIPES
L'étude Bloom at Work met également en exergue trois challenges pour les RH, dirigeants et managers afin de réussir la sortie de crise et d'engager les collaborateurs dans la durée.
En premier lieu, il s'agirait de maintenir la flexibilité et l'autonomie dans l'organisation du travail.
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74% des employés interrogés considèrent que leur entreprise leur permet désormais d'intégrer des contraintes personnelles dans leur emploi du temps, contre seulement la 51% avant la crise sanitaire
Le second défi consiste à capitaliser sur la fierté d'appartenance développée pendant la crise dans certaines entreprises.
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58% des collaborateurs se disent encore plus fiers de travailler dans leur entreprise, malgré les nombreux préjudices financiers et sociaux provoqués par la crise.
Enfin, les entreprises doivent continuer de donner confiance en l'avenir de l'entreprise et clarifier la vision de long terme.
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66% des collaborateurs se disent plutôt sereins sur l'avenir de leur entreprise à 5 ans, malgré la crise.
Télécharger l'étude complète de l'étude Bloom at Work.
À propos de l'étude
Les résultats de cette étude sont issus des questionnaires qualité de vie au travail réalisés auprès des entreprises clientes de Bloom at Work :
- depuis 4 ans au sein
- +120 entreprises
- sur +100 000 collaborateurs
- + de 3 millions de réponses collectées
A propos de Bloom at Work
Créée en 2016, Bloom at Work est une solution proposée aux entreprises afin d'améliorer l'épanouissement des collaborateurs sur leur lieu de travail. Les salariés des sociétés abonnées reçoivent des questionnaires ludiques et réguliers afin de mesurer leur engagement et leur motivation au travail. Une plateforme permet aux DRH et aux managers de visualiser en temps réel les réponses anonymisées et le niveau d'épanouissement des équipes. Bloom at Work fait désormais partie des logiciels Lucca, un éditeur des solutions RH qui a pour mission de libérer les entreprises et surtout leurs collaborateurs des tâches administratives fastidieuses : gestion des congés et absences, notes de frais, feuilles de temps, dossier RH, Entretiens & Objectifs…
La lettre Service-Public.fr | |||||||||||||
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Étude : l'avenir de l'assurance pour les Français
48,3% des Français se méfient de l'utilisation de leurs données
Une étude réalisée par Coverd auprès d'un panel de Français s'intéressant à la téléphonie
Paris, 09 Juin 2021 - Le secteur de l'assurance connaît une vraie révolution depuis ces dernières années. Grâce à l'apparition de nouveaux services ou de nouvelles entreprises souhaitant dépoussiérer ce secteur, ce domaine est en plein boom et regorge d'innovations technologiques pour faciliter la vie des assurés. En effet, entre l'utilisation des données et l'apparition de l'assurance responsable ou ponctuelle, les français voient les offres de plus en plus diversifiées. Autant dire que le marché de l'assurance a le vent en poupe. Coverd, la première insurtech française spécialisée dans la couverture des objets nomades (smartphones, tablettes, ordinateurs ou encore écouteurs sans fils), a décidé de s'intéresser à ces nouveaux comportements et d'en tirer des conclusions : Quel est l'avenir du secteur de l'assurance ?
Coverd met en exergue 5 infos révélatrices pour mieux comprendre ces nouveaux comportements. Décryptage en chiffres.
90,9% des français ne savent toujours pas ce qu'est une insurtech
L'univers de l'assurance a débuté sa transformation digitale poussé en cela par les nouveaux modes de consommation des Français et l'arrivée sur le marché des insurtech qui bousculent les règles du jeu. Mais le passage au numérique est désormais incontournable pour les acteurs historiques de l'assurance et ses nouveaux arrivants sur le marché. Pourtant, selon l'étude réalisée par Coverd auprès d'un panel de français s'intéressant à la téléphonie, il semblerait que plus de 90% des français ne sachent toujours pas ce qu'est une insurtech. Si l'innovation est compréhensible par tous, le secteur de l'insurtech semble encore nébuleux pour les français qui ne se retrouvent pas encore dans cette nouvelle définition.
80% préfèrent les rendez-vous physiques ou par téléphone lorsqu'ils souscrivent à une assurances
Si le secteur de l'assurance est en proie à des évolutions constantes, il semblerait que les Français soient toujours désireux d'avoir un contact humain lorsqu'il s'agit d'assurances. En effet, l'humain reste encore au cœur de ce secteur et les innovations permettant de simplifier la souscription à l'assurance ne semblent pas encore plébiscitées par les français aujourd'hui. Seulement 16,7% des français souscrivent à une assurance via un formulaire en ligne et 3,3% via à un chat. L'avenir de l'assurance montre que les acteurs actuels doivent garder l'humain au cœur de leur offre pour séduire les consommateurs et ne pas s'axer uniquement sur le digital pour perdurer.
48,3% des français se méfient de l'utilisation des données par les acteurs de l'assurance
Si l'on pense d'abord à leur praticité et à leurs avantages, il est aussi crucial de réfléchir à ce que cette collecte de données intensive implique pour les assureurs, et les potentielles dérives qui vont avec. En possession de ces informations, les assureurs doivent agir en transparence avec leurs consommateurs. En effet, il semblerait que 48,3% des français se méfient de l'utilisation de leurs données. Pour aller plus loin, cette étude montre aussi que 13,8% des français ont peur pour leur individualité. Ce chiffre montre qu'en plus du danger et de la méfiance, les assurées souhaitent une transparence totale vis à vie de leurs données personnelles.
81,2% préfèrent faire confiance à un leader du marché de l'assurance
Beaucoup de nouveaux acteurs ont fait leur apparition sur le marché de l'assurance. En effet, les startups et les plus grands retailers y voient une opportunité pour dépoussiérer le secteur et ancrer l'innovation au cœur de ce domaine encore nébuleux pour la plupart des français. Si 81,2% préfèrent faire confiance à un leader du marché, il semblerait que 12,5% aient pris le pas de faire confiance à une startup contre 3,1% à un retailer international. Ce chiffre nous montre qu'il y a une évangélisation de la part des startups de ce secteur qui n'est pas prêt de baisser.
71,4% préfèrent avoir une assurance à l'année
D'après cette même étude, il semblerait que les français préfèrent avoir une assurance à l'année. En effet, ce sondage montre que l'assurance ponctuelle n'est pas préférée par les français (28,6%) qui préfèrent être couverts tout le temps.
Aujourd'hui, embaucher des salariés à l'international n'a jamais été aussi facile. En effet, les entreprises ont rapidement compris qu'il fallait miser sur les compétences de leurs employés et réduire les barrières entre les pays pour faciliter les embauches. À l'avant-garde des solutions technologiques dédiées aux ressources humaines, Deel propose la première plate-forme de gestion de la paie à destination des entreprises faisant appel à des ressources à l'international. Elle aide les entreprises et les organisations à recruter et rémunérer des collaborateurs salariés ou des indépendants, dans le monde entier et en conformité avec les exigences légales de chaque pays.
Deel a décidé de s'intéresser aux nouveaux comportements des salariés et d'en tirer ses conclusions : comment les salariés préfèrent être payés ? Quel est l'avenir des crypto-monnaies ?
L'entreprise internationale met en exergue plusieurs informations révélatrices :
Les salariés africains et sud-américains préfèrent être payés en crypto-monnaies...
Dans les pays où l'économie est instable et où les gouvernements au pouvoir sont incertains, il est intéressant de noter que les salariés préfèrent être payés en crypto-monnaies pour ne pas perdre leur argent. En effet, l'Afrique et l'Amérique du Sud sont les deux pays où le paiement en crypto-monnaie est le plus haut. Néanmoins, il reste intéressant de noter que certains pays en Europe ou des états des Etats-Unis commencent à voir un avenir dans les crypto-monnaies et préfèrent être payés avec celles-ci plutôt qu'avec leur monnaie locale. Grâce à la plateforme Deel, il est possible pour les entreprises et les salariés de choisir avec quelle monnaie ils préfèrent être payés.
Pourtant dans 90% des cas, les salariés préfèrent être payés avec leur monnaie locale
D'après cette même analyse, il est intéressant de noter que les salariés préfèrent être payés dans leur monnaie locale. En effet, en Europe, nous pouvons confirmer cette tendance. Par exemple, si une entreprise française veut verser un salaire à un employé turque, l'entreprise signera le contrat de travail en Euros et l'employé pourra choisir d'être payé en Lira. Pour aller plus loin, dans la zone européenne, les employés préfèrent être payés en Euros. Une tendance qui s'explique pour faciliter la comptabilité des entreprises et le versement des salaires des employés.
Deel aide plus de 1 800 entreprises à employer des collaborateurs dans le monde entier. Ses clients sont en mesure de gérer les processus de paie dans plus de 120 devises. Accompagnées par plus de 250 experts partenaires en droit du travail international et en comptabilité, les entreprises clientes ont la possibilité de créer des contrats locaux en quelques minutes seulement à partir d'une base de modèles existants, le tout à partir d'un seul endroit et en totale conformité avec les législations nationales en vigueur.
En savoir plus sur Deel : www.letsdeel.com
Code Blue : La sécurité des soins de santé à l'ère de la 5G et du travail à distance
L'année dernière a été une période particulièrement stressante pour les systèmes de santé. Non seulement les urgences ont été submergées par les patients, mais un certain nombre d'entre eux ont également été touchés par des cyberattaques paralysantes du système. Selon Comparitech, rien qu'en 2020, 92 attaques par ransomware ont touché plus de 600 organisations de soins de santé, exposant plus de 18 millions de dossiers de patients. Ces attaques ont paralysé les opérations pendant des jours ou des semaines tout en coûtant à l'industrie de la santé environ 20,8 milliards de dollars.
Pourquoi les hôpitaux sont-ils si fréquemment attaqués ? Une des principales raisons pour laquelle les organisations de soins de santé sont des cibles particulièrement lucratives est leur détention des mêmes informations financières qu'une banque détiendrait, en plus d'avoir de précieux renseignements privés sur la santé.
Environnement de sécurité complexe, avec une fraction des ressources
Ce qui rend un système de santé difficile à sécuriser, c'est son environnement complexe et son manque de ressources. Une grande institution financière emploie souvent des centaines d’ingénieur en sécurité. En revanche, les organismes de santé comptent moins de 5 personnes dans les services informatiques dont un demi équivalent temps plein dédié à la sécurité.
En outre, les hôpitaux disposent de différents types de technologie maillés au sein d'une seule infrastructure. En revanche, les organisations manufacturières ont généralement des technologies de l'information - ordinateurs portables, ordinateurs de bureau, commutateurs, routeurs, etc. - dans leurs bureaux d'entreprise ; et des technologies opérationnelles, de l'équipement lourd, etc. dans leur atelier. Cela permet à leurs équipes de sécurité de segmenter plus facilement leurs responsabilités en matière de sécurité, car elles n'ont qu'à gérer une seule chose à la fois par emplacement. Les hôpitaux n'ont pas ce luxe car IT et OT se trouvent souvent dans la même pièce. En outre, les établissements de santé doivent sécuriser leur système de dossier de santé électronique qui sert de système d'exploitation de l'hôpital.
Ça ne fera que se compliquer
La télémédecine introduit des appareils non gérés dans l’environnement actuel, lorsque les médecins rencontrant virtuellement les patients. À mesure que la 5G augmente, nous verrons probablement des activités de soins de santé plus sensibles se produire à l'extérieur des murs de l'hôpital, même lorsque l'appareil se trouve à l'intérieur des murs de l'hôpital. En effet, le réseau 5G de l'opérateur peut être plus rapide que le réseau Wi-Fi sécurisé de l'hôpital.
Un des principaux points à retenir est que l'environnement déjà compliqué de la sécurité des soins de santé ne fera que devenir plus complexe à mesure que la transformation numérique s'accélérera.
Étude européenne Workday
« Les Français et le travail à l’heure de la COVID-19 »
Manque de reconnaissance et absence d’évolution professionnelle :
48% des Français peinent à rester motivés au travail
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Près d’un Français sur 2 estime que sa productivité s’est améliorée (58%) et que son niveau de stress au travail a diminué grâce au télétravail (55%)
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35% des jeunes Français (18-34 ans) se disent inquiets de l’impact de la crise sur leurs perspectives d’évolution professionnelle
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36% des employés interrogés se sentent prisonniers dans leur poste actuel en raison de la crise économique
Paris le 8 juin 2021 – Un an après l’éclatement de la crise de la COVID-19, Workday, l’un des leaders des solutions Cloud pour la gestion financière et les ressources humaines, et l’institut Yonder ont interrogé les Français pour comprendre la façon dont la pandémie a impacté leur relation au travail et leur vision de l’entreprise. Comment ont-ils vécu le télétravail ? Sont-ils satisfaits de la manière dont leur employeur a répondu à la crise ? Comment envisagent-ils l’évolution de leur carrière ? Voici un aperçu de leurs réponses :
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Le télétravail : une pratique appréciée des Français
C’est peu dire que le télétravail s’est imposé à marche forcée auprès des Français traditionnellement adeptes du présentiel : 46% ne le pratiquaient que rarement, voire jamais avant la crise. Cependant, il semblerait que le travail à distance ait été apprécié des Français. Plus de la moitié des sondés estiment même que leur productivité s’est améliorée (58%) et que leur niveau de stress au travail a diminué (55%).
Certains ont néanmoins le sentiment que la frontière entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle s’en trouve parfois brouillée : plus d’un Français sur deux (54%) a la sensation, lorsqu’il est en télétravail, de devoir se rendre continuellement disponible pour ses clients et collègues, indépendamment de l’heure. Autre bémol concernant le travail à distance : sa mise en place abrupte. 66% des collaborateurs concernés déclarent d’ailleurs ne pas avoir bénéficié de formation afin de mieux appréhender le télétravail et les outils associés.
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Le management au rendez-vous
Les Français sont majoritairement satisfaits (59%) de la façon dont leur employeur les a accompagnés pendant la crise. 46% vont même jusqu’à déclarer que leurs managers ont fait preuve d’empathie depuis le début de la pandémie, 53% estimant que leur employeur a eu à cœur de préserver leur bien-être en télétravail. Ces chiffres témoignent de la bonne perception qu’ont eu les Français de leurs managers pendant la crise. Cependant, pour la moitié des collaborateurs (51%), la communication n’a pas été le point fort de leur management, contrairement au Royaume-Uni (59%) ou à l’Italie (55%) qui félicitent leurs dirigeants sur ce point.
Mais l’optimisme persiste : alors que le retour au travail s’esquisse en France, trois salariés sur cinq (64%) ont confiance en leur employeur pour gérer leur retour au bureau de manière responsable. Une proportion similaire (60%) se sent en sécurité à l’idée de se rendre physiquement au travail.
« Les Français se sont adaptés au télétravail et souhaitent continuer à le pratiquer, au moins partiellement. Cependant, et alors que le retour au bureau se dessine progressivement, une remise en cause des logiques managériales traditionnelles doit être enclenchée. Dans ce nouveau paradigme de travail hybride, la mise en place d’une culture de la confiance, qui prenne en compte les nouveaux modèles d’engagement et de développement du collaborateur, devient essentielle à la performance de chacun » déclare Hubert Cotté, Directeur Général chez Workday France.
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Fatigue et motivation en berne
48% des collaborateurs en France déclarent avoir eu du mal à se motiver au travail dernièrement, et plus particulièrement les jeunes entre 18 et 34 ans qui sont plus de la moitié (53%) à partager ce sentiment.
Pour ceux qui ont vu leur motivation baisser, trois raisons sont particulièrement pointées du doigt :
- Pour 26%, leur management n’a pas su répondre de façon satisfaisante à la crise ;
- 24% disent avoir pris du recul sur l’importance de leur travail depuis la crise ;
- 22% regrettent le report des augmentations cette année.
Cette baisse de motivation peut également être liée à la fatigue, davantage ressentie par les femmes qui sont 61% à se dire fatiguées après une semaine de travail contre 48% d’hommes.
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La crise pèse sur la carrière des actifs français
35% des jeunes français (18-34 ans) se disent inquiets de l’impact de la crise sur leur évolution professionnelle contre 23% des 35-54 ans. Et pour cause ! 40% des 18-34 ans estiment avoir perdu des opportunités de développer leur carrière en 2020. De plus, deux collaborateurs français sur cinq estiment que les possibilités d'acquérir de nouvelles responsabilités et compétences ont été réduites sur la même période.
En conséquence, 36% des employés Français se sentent prisonniers dans leur poste actuel en raison de la crise économique. Un sentiment légèrement au-dessus de la moyenne européenne qui est de 31%.
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De nouvelles aspirations professionnelles boostées par la pandémie
Près d’un sondé sur trois (29%) déclare vouloir changer d’employeur après la crise de la Covid-19. Leurs principales motivations ? Trouver un emploi plus intéressant (41%) et un meilleur salaire (39%). Ils sont même 28% à déclarer vouloir changer de carrière. Les qualités qu’ils recherchent avant tout chez leur prochain employeur sont la compétence (42%), la confiance (41%) et l’honnêteté (40%).
« Si les collaborateurs ont dû intégrer de nouveaux modes de travail, les entreprises ont dû repenser leur modèle d’organisation », ajoute Hubert Cotté, avant de conclure : « Les entreprises ont mené le combat pour rester à flot d’un point de vue économique durant la pandémie, mais elles ne doivent pas perdre de vue leur capital humain : il est désormais crucial pour elles d’accompagner leurs collaborateurs et de leur donner des perspectives d’évolution de carrière en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences, grâce à la formation, tout en favorisant leur bien-être ».
Méthodologie
Workday s'est associé à Yonder Consulting, un cabinet de recherche et de conseil en stratégie, pour mener cette étude quantitative en Europe. Yonder a réalisé 17 054 enquêtes en ligne au total, dans neuf pays européens, auprès de collaborateurs travaillant dans des entreprises de plus de 250 employés. Les neuf pays sélectionnés offrent une bonne représentation de la situation en Europe, incluent les cinq plus grandes économies européennes et sont tous accessibles par une méthodologie d'enquête en ligne. Un échantillon de 2 000 répondants sur chaque marché a été ciblé afin de constituer une base solide pour l'analyse. La marge d'erreur sur un échantillon de 2 000 personnes est de +/- 2,2 % à un niveau de confiance de 95 %.
A propos : La FEEF (Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France) représente les fabricants PME des produits de grande consommation. Cela correspond à 22 000 entreprises indépendantes, 200 000 emplois directs et 33 000 sites de production répartis dans les territoires. Garantes de la souveraineté alimentaire et industrielle de la France, ces entreprises de nos régions s'engagent au quotidien en faveur de l'approvisionnement local, des circuits courts et des produits responsables. www.feef.org