avec un grand merci à Pierre-jean Llorens pour ses sujets en partage :
L’heure d’assainir le business des Ehpad a-t-elle sonnée
Le géant des Ehpad Korian avait programmé 54 millions d’euros de dividendes pour ses actionnaires, malgré le désastre
sanitaire.
Face au scandale médiatique, le géant a dû céder et rétropédaler sur sa décision
Comment fonctionnent les Ephad en France ?
Richard Tourisseau: En 2002, le secteur médico-social n’a pas été reconnu comme service public. Mais nous sommes sur un secteur qui n’est pas que concurrentiel, car il est là pour assurer un certain nombre de prestations. Depuis ce temps-là, à la fois l’assurance-maladie ou le département interviennent de plus en plus dans le financement de tous les établissements. Il y a une légitimité de la puissance publique à encadrer le fonctionnement de tous les établissements, publics ou associatifs. Tous fonctionnent à peu près de la même manière. Un tarif hôtelier et un tarif soin et dépendance.
Le tarif soin est pris en charge par l’assurance-maladie à 100% et le tarif soin en grande partie par le département et pour une petite partie par les personnes elles-mêmes. Tout se concentre donc sur l’hébergement. Les logiques sur ce point ne sont pas tout à fait les mêmes. Souvent, les établissements privés empruntent sur une quinzaine d’années pour financer leurs établissements donc ils ont besoin d’un rendement très important pour renvoyer des dividendes et rembourser ces emprunts.
Mais cela n’est pas encadré. Nous avons créé beaucoup d’établissements privés à but lucratifs. Ceux-ci regrettent souvent de ne pas avoir suffisamment de financement pour pouvoir embaucher le personnel qualifié nécessaire. Lorsque l’État avait dit « nous allons unifier les moyens des établissements en fonction de la population qu’il accueille, les départements vont réajuster les dotations ». Tout le monde a cru qu’on allait commencer par monter les plus bas qui rejoindront les mieux dotés ensuite. Mais les départements ont amené tout le monde à la moyenne !
Mais comme les établissements public et privés associatif étaient plutôt au-dessus de celle-ci, et les établissements commerciaux au-dessous, finalement, on a piqué aux uns pour donner aux autres. Ce qui fait que potentiellement, si nous ne sommes pas vigilants, la dynamique de facilité et de marges plus importantes peut être renforcée. Si nous sociabilisations les moyens supplémentaires donnés à l’issue de la crise par exemple, et que nous ne sommes pas vigilant sur le fait que cela permet de créer des emplois qualifiés, les marges augmenteront mécaniquement.
La concomitance de la crise sanitaire et du versement de ces dividendes est-elle malvenue pour Korian ?
Guy André Pelouze: Le mot crise sanitaire est un mot tiroir (les politiques abusent du mot crise, crise énergétique, crise écologique, crise climatique, crise agricole, crise sanitaire...) mais il reflète mal la réalité. Quelle est elle? La Covid-19 Un nouveau virus le SARS-CoV-2 est apparu à WuHan en Chine entraînant une pandémie. Il s’agit en France d’une épidémie qui a des conséquences humaines et économiques. Les politiques publiques peuvent atténuer ou amplifier de tels événements épidémiques qui sont des chocs externes pour les populations et les systèmes de production. Les conséquences humaines et économiques sont différentes selon les pays ce qui laisse entrevoir un rôle plus ou moins efficace de ces politiques publiques en dehors d’autres facteurs.
Les EHPAD sont des établissements à risque lors de la survenue de tout phénomène épidémique. Nous ne sommes pas loin en France de la moitié des décès en EHPAD même si les décès hors établissements de soins ne sont pas comptabilisés...
De nombreux facteurs sont impliqués mais le principal est la fragilité des résidents. L’âge entraîne une immunosénescence et les comorbidités notamment les pathologies cardiovasculaires et le diabète type 2 augmentent le risque d’une forme grave de la Covid-19. Le secteur des EHPAD comprend des entreprises privées et des administrations publiques. Korian est un acteur majeur de ce secteur des EHPAD puisqu’il gère 23 554 places de même que des établissements de soins de suite et réadaptation. Il a eu à faire face à de nombreux cas de Covid-19 dans son personnel et chez les résidents de ses établissements. D’après la presse le groupe Korian déplore 606 décès sur 23 000 résidents. Cela représente 2,3 % de décès sur la population de personnes hébergées.
Dans ce contexte comme d’autres entreprises Korian publie ses résultats de l’année dernière (2019). Ce point est important. Pour un chiffre d’affaires de 3,61 milliards d’euros son bénéfice net est de 136 millions d’euros (3,8%) et l’assemblée générale avait décidé de distribuer 48% de ce bénéfice aux actionnaires et d’en investir 52%. Ces ratios sont plutôt dans la norme des entreprises de ce type. Les deux agendas celui des résultats des entreprises et celui de l’épidémie sont différents.
Le sujet n’est pas leur concomitance mais la gestion de l’entreprise. Sur ce point je ne sais pas quels investissements sont prévus pour 2020 mais il y a de fortes chances pour que les programmes soient chamboulés et que pour juger de cette gestion il faille attendre un peu. D’ailleurs on apprend par la presse que le 29/04/2020 le groupe suspend ses objectifs 2020 et supprime la distribution d’un dividende aux actionnaires.
La mortalité est très élevée dans les Ephad, est-ce un problème d'investissement ? Une volonté de les rentabiliser au maximum ? De gestion ?
Richard Tourisseau: Je suis plus mesuré sur le sujet. Aujourd’hui la grande majorité des établissements, quel que soit leur statut juridique, ont souffert principalement du fait de ne pas avoir de masques. C’est clair. Nous avons été la cinquième « roue du carrosse » : pas de masques, pas de tests... Il peut y avoir des établissements ou la gestion n’a pas été bonne, nous en avons eu des exemples ! Mais la plupart ne sont pas concernés.
La maladie a aussi pénétré parce qu’à un moment donné, nous n’avons pas été en capacité de protéger le personnel. Ce denier a pu se retrouver porteur sain ou non et faire rentrer le virus dans les établissements. C'est pour cette raison que nous avons été obligé d’empêcher les visites des familles, ce qui pourra d’ailleurs nous être reproché. Il faut l’assumer.
Lorsque le virus entrait de partout dans certains lieux, il n’était pas possible d’ajouter les venues de personnes dont on ne pouvait pas contrôler leur état de santé. Chez Korian, ils ont parfois pris, non pas l’eau, mais le virus, mais c’est loin d’être le cas partout. Par exemple, Orpea, l’autre grand leader du secteur dont nous n’entendons pas beaucoup parler en France est très attaqués en Espagne...
Guy André Pelouze: Ce n’est pas un problème de moyens financiers puisque nous dépensons plus dans le système de soins que les Allemands avec des résultats inférieurs. Donc pour les EHPAD il n’y a à ma connaissance pas de preuves que les investissements soient en panne ni que les moyens soient inférieurs aux autres pays européens. Je ne connais pas par ailleurs d’entreprise qui veuille faire du déficit. Car c’est un suicide assuré.
L’état, ses établissements notamment les hôpitaux en déficit (environ 300 sur 1304), la sécu, devraient s’en inspirer car de nombreux pays ont des comptes sociaux en excédent et de bons résultats en terme de qualité des soins. Il faut donc trouver d’autres causes potentielles.
Le secteur est régulé par des normes multiples et supérieures en nombre et en contraintes à beaucoup d’autres pays. Les mauvais résultats des EHPAD ne sont pas en rapport avec une déréglementation. Mais pour répondre à votre question de manière rationnelle et non idéologique la bonne initiative serait de comparer les EHPAD publics et privés en terme de résultats, de mortalité et morbidité.
Curieusement ces comparaisons ne sont pas accessibles car il n’y a pas de données ouvertes dans le système de soins ou ce que l’on appelle le médico-social. Comme il n’y en a pas non plus dans le secteur médecine, chirurgie, obstétrique...
En réalité il va falloir que nous analysions scientifiquement ce qui s’est passé dans les EHPAD. Avant d’invoquer la recherche du profit un bouc émissaire plutôt qu’une piste réelle, revenons à l’essentiel. Sans possibilité de tester et d’isoler les résidents porteurs et ce le plus tôt possible la réponse à l’épidémie a été particulièrement aveugle. Pour l’instant trois points sont à souligner:
- L’absence de tests n’a pas permis d’isoler précocement les résidents qui ont été contaminés
- Le personnel n’a pas pu non plus être testé et donc la transmission n’a pas été cassée
- L’impréparation des établissements face à une épidémie majeure est apparue dans la lenteur de la mise en oeuvre des dispositifs de prévention. Le manque d’équipements a joué un rôle mais d’autres facteurs ont aggravé la situation et chaque établissement devra faire un retour d’expérience à partir de sa situation et de la réponse initiée.
Comment pourrait-on imaginer les Ephad de demain afin que ce genre de catastrophe ne se reproduisent plus ?
Richard Tourisseau: J’ai du mal à croire que nous changions de philosophie vis-à-vis de ces établissements après la crise. Aujourd’hui, la création de nouveaux établissements est très limitée. Le fait d’aligner ceux qui existent actuellement possède un avantage, ce que le niveau de qualité est supposément le même partout. Le problème, c’est que cela peut aussi amener à niveler ces services à la moyenne, sans être sûr qu’elle soit acceptable.
S'il n’y a pas de moyens supplémentaires qui sont données, s'il n’y a pas un effort qui est fait au niveau de la densification du personnel et notamment du personnel qualifié rien ne changera, quel que soit les endroit ! C’est un débat idéologique qui doit avoir lieu au niveau des départements et des ARS. Est-ce que les futurs conseillers départements ou régionaux souhaitent faire campagne pour des Ephad à vocation sociale ou non ? Le public et l’associatif ont des subventions mais seulement pour l’investissement, pas pour le fonctionnement où tous les établissements sont logés à la même enseigne. Mais les grands groupes n’interviennent que dans des endroits où les terrains sont rentables. Il suffit de voir sur Paris... Les prix sont élevés et la surface réduite.
Et si ces établissements ont des actionnaires qui exigent des retours sur investissements, cela ne facilite pas les choses. Nous sommes dans quelque chose qui est un champ économique comme il en existe tant d’autres, mais est-ce que les Ephad doivent relever de ce choix économique ? Les prix de séjours sont très élevés aujourd’hui et cela créé des inégalités fondées sur le patrimoine de chacun.
Guy André Pelouze: Je le répète c’est plutôt la politique de test qu’il faut éviter de reproduire car elle a été à l’origine d’un retard dans l’isolement des premiers cas au moment où nous n’avions pas de test. Par ailleurs il faut être réaliste les résidents des EHPAD auront toujours une mortalité supérieure à la population générale dans ce type d'événement. Plusieurs pistes sont intéressantes à développer. 1/ la question de l’architecture des établissements en particulier pour rendre efficace l’isolement 2/ les systèmes de ventilation qui jouent un rôle dans la propagation des micro-organismes en raison de l’absence de filtration efficace 3/ la formation du personnel qu’il s’agisse du quotidien en temps normal ou bien des situations critiques
Pour ce faire il faut des études et des comparaisons européennes. Nous devons nous inspirer de ce qui se fait de mieux en Europe et dans le monde. Il va falloir investir. C’est à dire produire et remettre l’économie en marche. Cette crise met en relief un fait incontournable: nous dépensons plus de 800 milliards de dépenses sociales, certaines de ces dépenses sont utiles indispensables. D’autres sont inutiles, de convenance ou de la fraude. Il faut choisir et garantir d’abord le risque maladie et la santé publique. Il faut que les moyens des prélèvements obligatoires soient concentrés sur ces objectif prioritaires.
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Sondage Ifop / DN : Le confinement a-t-il fait exploser la balance des Français
Levée d'embargo : mercredi 6 mai 2020 à 8h00
Véritable épreuve psychologique, le confinement a-t-il bouleversé les habitudes alimentaires et fait exploser la balance des Français ? À moins d'une semaine du déconfinement, une enquête de l'Ifop lève le voile sur l'impact que le huit clos imposé aux Français a eu sur leur corpulence, leur équilibre alimentaire et la manière dont les couples confinés ensemble se sont répartis la charge liée la préparation des repas. Commandée par Darwin Nutrition, un site d'information et de conseil consacré à l'alimentation saine, cette étude permet pour la première fois de mesurer sur la base d'un échantillon conséquent (3000 personnes) les répercussions que la crise a eu à la fois sur l'alimentation des Français et le partage des tâches relatives à l'activité culinaire entre hommes et femmes. Riche en enseignements, cette enquête permet de tirer plusieurs leçons de la période de confinement :
POUR LIRE LES RESULTATS DE L'ETUDE, CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS :
https://www.darwin-nutrition.fr/actualites/alimentation-francais
1) Le poids des Français a évolué durant le confinement mais pas forcément dans le même sens
Déplacements moins fréquents, baisse de l'activité physique, grignotages accentués par l'anxiété liée à une situation générale incitant à la recherche d'aliments sucrés (biscuits, chocolat, gâteaux...) qui « rassurent » ... Le confinement a indéniablement favorisé une prise de poids chez une majorité des Français (57%) : ces derniers rapportant avoir pris en moyenne 2,5 kilos depuis le 17 mars. Et alors même que l'excès de poids affecte beaucoup plus la gent masculine (58%) que féminine (41% [1]), le nombre de kilos pris durant le confinement s'avère sensiblement plus élevé chez les hommes (+ 2,7 kilos) que chez les femmes (+ 2,3 kilos).
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Cette prise de poids a particulièrement affecté les Français vivant en famille nombreuses - 64% des Français confinés avec plus de 4 personnes ont pris du poids contre seulement 53% de ceux confinés seuls - et/ou pratiquant peu d'activité physique : 65% des personnes n'en faisant pas ont pris du poids contre 42% chez ceux faisant du sport tous les jours. De même, elle apparaît très corrélée au stress au regard du niveau qu'elle atteint (66%) chez ceux se disputant « régulièrement » avec leur conjoint à propos des tâches du foyer.
Cependant, le poids n'a pas évolué dans le même sens pour tous. Ainsi, 14% des Français rapportent que leur poids « n'a strictement pas changé » durant la période de confinement. De même, 29% d'entre eux déclarent avoir perdu des kilos pendant cette période, notamment dans les rangs de ceux vivant seuls (33%) et ayant pu faire du sport tous les jours (43%).
Le point de vue de Quentin Molinié de Darwin Nutrition : "La prise de poids n'est pas un problème en soi, et était prévisible dans un contexte de stress et de dépense énergétique limitée. Plus de temps à la maison signifie plus de temps consacré à la préparation des repas mais aussi plus d'occasions de grignoter."
2) Les kilos en trop s'avèrent une préoccupation beaucoup plus féminine que masculine
Dans un pays comme la France où le sous-poids des femmes est plus valorisé que dans le reste de l'Europe [2], l'évolution de la masse pondérale liée au confinement s'accompagne d'un dénigrement de sa corpulence plus prononcée dans la gent féminine que masculine.
En effet, alors même qu'après plusieurs semaines de confinement, la proportion de personnes en surpoids est plus faible dans la gent féminine (46%) que masculine (59%), les Françaises s'avèrent beaucoup plus nombreuses (61%) que leurs homologues masculins (47%) à être mécontentes de leur poids, sachant que leur insatisfaction est d'autant plus forte qu'elles ont pris du poids durant le confinement : 69% chez les femmes ayant pris des kilos depuis le 17 mars, contre 50% chez celles n'en ayant pas pris.
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Cette mésestime de soi à propos du poids atteint après ces semaines de confinement ne s'inscrit toutefois pas forcément dans une volonté de « chasse au kilos » chez les hommes si l'on en juge par le taux élevé d'insatisfaction chez les hommes ayant une corpulence inférieure à la normale : 51% d'entre eux sont insatisfaits de leur poids, signe qu'une faible corpulence peut être interprétée chez certains hommes comme un manque de virilité à combler. De même, chez les femmes, cette insatisfaction est à décorréler quelque peu de l'évolution de leur masse pondérale durant le confinement autant que de leur corpulence réelle dans la mesure où elle est loin d'être faible chez les Françaises ayant perdu du poids depuis le 27 mars (48%) tout comme chez celles ayant actuellement une « corpulence normale » (43%) ou « insuffisante » (29%) selon les tranches d'indice de masse corporelle de l'OMS.
Si elle va dans le sens de précédentes enquêtes ayant mis en lumière une plus grande insatisfaction des Françaises à l'égard de leur poids [3], cette étude montre en tous que la « contrainte pondérale » pèse toujours plus sur les femmes que sur les hommes et ceci indépendamment de l'évolution récente ou du niveau réel de leur corpulence.
3) La lutte contre le surpoids : un effort qui passe plus un meilleur équilibre alimentaire que par un régime au sens strict
Quelle repose sur des éléments objectifs ou subjectifs, cette mésestime de sa masse pondérale incite sans doute les Français à envisager de manger plus équilibré à partir du 11 mai : une majorité de Français (56%) déclarent envisager de manger plus sain et équilibré lorsque le déconfinement aura lieu, sachant que cette proportion monte à 61% chez les personnes ayant pris du poids durant le confinement.
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Sensiblement plus fort chez les femmes (60%) que chez les hommes (51%), ce désir de « faire attention » tient donc moins à la corpulence réelle des individus - qui reste plus problématique dans la gente masculine que féminine - qu'à leur désir de correspondre aux normes de minceur en vigueur. Le fait que plus d'un tiers des femmes trop maigres (35%, contre 10% des hommes) envisagent de manger plus équilibré à partir du 11 mai est d'ailleurs le signe que la minceur constitue toujours un enjeu féminin tant elle reste un critère étroitement associé à la beauté féminine.
En revanche, la proportion de Français ayant l'intention de suivre un véritable régime alimentaire, c'est-à-dire exercer une surveillance particulière de leur alimentation, est beaucoup plus limité (18%) tout en restant assez genré : 21% des femmes en envisagent un, contre 15% des hommes.
Symptomatique d'une volonté de se maintenir en bonne santé, le suivi d'un régime s'avère un indicateur précieux de l'intérêt porté à l'alimentation qui apparaît ainsi particulièrement élevé chez les mères de famille avec des enfants (30%).
4) La charge liée à la préparation des repas : une source de tensions conjugales plus forte que la question de l'alimentation équilibrée
Globalement, le caractère équilibré de la nourriture à acheter ne semble pas avoir été un sujet de tensions important au sein des couples - à peine plus d'un tiers d'entre eux s'est disputé à ce sujet depuis le 11 mai - même s'il semble sensiblement plus conflictuel chez les jeunes (45%) que chez les seniors (27%).
En revanche, le temps de préparation culinaire arrive en tête des sujets de tensions au sein des couples (42%), en particulier dans les générations les plus jeunes : 53% chez les personnes en couple de moins de 35 ans, contre 31% chez les seniors.
Cette plus forte tension tient sans doute au fait que le huit clos favorise une plus forte contestation de l'inégale répartition observée généralement en matière de temps de préparation culinaire : 1h12 par jour pour les femmes contre 22 minutes pour les hommes (toutes journées confondues) d'après la dernière enquête emploi du temps de l'INSEE en France (Nabli & Ricroch, 2012).
Tout d'abord, le confinement ne permet plus à certains hommes d'échapper à cette tâche en se prévalant d'une indisponibilité liée à l'exercice d'un travail rémunéré ou encore de déplacements en dehors du domicile pour des activités liées au foyer (ex : entretien de la voiture, transport des enfants, etc.). Ensuite, le nombre plus élevé de repas à préparer et l'augmentation fréquente du nombre de personnes par foyer s'est traduit par une surcharge globale de travail culinaire qui a rendu cette inégale répartition d'autant plus lourde à supporter qu'il était plus difficile à externaliser ou à alléger via des substituts marchands (ex : livraison de repas, achats de plats préparés...). Enfin, l'explosion du temps à consacrer aux enfants (ex : activités de soins, aide aux devoirs, loisirs...) à partir dès la fermeture des écoles a joué aussi un rôle dans la mesure où le travail éducatif et l'accompagnement scolaire revenant le plus souvent aux mères, celles-ci n'étant plus en mesure d'effectuer un travail qu'elles prenaient habituellement en charge...
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5) Même en période de confinement, l'activité culinaire reste inlassablement une affaire de femmes...
Un des principaux enseignements de l'étude est que l'égal temps de présence des hommes et femmes au domicile n'a pas égalisé le temps consacré à la préparation des repas...
En effet, en ce qui concerne la préparation des repas, 71% des femmes estiment que cette tâche leur incombe le plus souvent, contre 21% qui considèrent que cette répartition est égalitaire entre les deux membres du couple et à peine 8% que c'est leur conjoint qui en fait le plus. Et si les regards croisés entre femmes et hommes ne sont pas complètement symétriques (par exemple 22% des hommes estiment qu'ils en font plus), il n'y en a pas moins une certaine convergence pour reconnaître que les femmes préparent davantage les repas au sein des foyers confinés.
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Ainsi, cette étude confirme l'une des grandes constantes repérées concerne la division sexuelle des tâches relatives à l'alimentation (Warde et al., 2007), à savoir que l'activité culinaire reste inlassablement une affaire de femmes... La comparaison avec une enquête menée en 2017 montre que chez les couples hétérosexuels, la charge repose même un peu plus sur les épaules des femmes en période de confinement (60%) qu'auparavant (58%).
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Une autre question de l'enquête montre d'ailleurs que peu d'hommes vivant en couple participent plus à l'élaboration des repas qu'avant le confinement : 21%, soit moins que le nombre de femmes (25%) mettant plus la main à la patte en période de confinement.
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A noter que certains hommes s'investissent plus que la moyenne. C'est le cas des hommes de moins de 50 ans et des « jeunes couples » (moins d'un an). De même, on note une plus forte participation des hommes vivant dans des couples se disputant régulièrement à propos des tâches domestiques (30%, contre 16), signe que l'expression d'un mécontentement a bien un impact en la matière.
S'il a fortement baissé durant les dernières décennies, le temps de préparation culinaire reste en période de confinement une activité majoritairement féminine alors même qu'il appelle un ensemble de tâches qui pourraient être partagé (planification des menus, achats alimentaires, transport des achats, stockage des denrées alimentaires, anticipation et préparation des repas, service, vaisselle, rangement, etc.). En outre, les femmes conservent la « charge mentale » (Haicault, 1984) d'un approvisionnement anticipé qui n'est pas quantifié dans cette enquête.
Le point de vue de Quentin Molinié de Charlotte Jean : "Contrairement à ce que l'on aurait pu espérer, le confinement est loin d'avoir allégé la charge mentale - et la charge tout court - des femmes en matière de préparation des repas."
6) Quel est l'impact du confinement sur les habitudes alimentaires des Français ?
Le "fait maison" a le vent en poupe : 42% d'entre eux consacrent plus de temps qu'avant à la préparation des repas, et 29% font plus d'aliments maison, comme le pain et les yaourts. Par ailleurs, 21% des Français déclarent avoir moins recourt aux livraisons à domicile. Consommer des produits locaux n'a jamais été aussi important : 35 % des sondés déclarent accorder plus d'importance au caractère local de leurs aliments depuis le 17 mars. La Ruche Qui dit Oui ! (réseau d'achat direct aux producteurs), par exemple, a ainsi vu son nombre de commandes tripler partout en France.
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7) Vers une alimentation plus saine et respectueuse de l'environnement après le confinement ?
29% des français déclarent qu'ils accorderont plus d'importance à l'impact de leur alimentation sur l'environnement après le 11 mai. Sans surprise, les nouvelles générations sont particulièrement concernées : les jeunes, et notamment les étudiants, déclarent qu'ils accorderont plus d'importance à l'équilibre de leur alimentation post-confinement (42% des étudiants contre 33% toutes catégories confondues), et à l'impact de celle-ci sur l'environnement (37% des étudiants contre 29% toutes catégories confondues
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POUR LIRE LES RESULTATS DE L'ETUDE, CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS :
https://www.darwin-nutrition.fr/actualites/alimentation-francais
Le point de vue de François Kraus de l'Ifop
"Si le huit clos imposé aux Français a fait quelque peu évolué leur poids, force est de constater que l'égal temps de présence des hommes et femmes au domicile n'a pas égalisé le temps consacré à la préparation des repas. Bien que le confinement ait créé les conditions d'une plus forte contestation de l'inégale répartition de l'activité culinaire, la préparation des repas, comme le reste du travail domestique, l'apanage des femmes. Au regard des faibles évolutions observées chez les seniors, cette grande inertie tient sans doute au fait qu'en raison de la prégnance de cette division sexuelle du travail culinaire, nombre d'hommes ont développé des formes d'incompétence telles que cela les empêchent de s'y mettre. Or, comme a pu le montrer Solenn Carof, « l'injonction qui pèse sur le corps des femmes, associée aux charges de préparation des repas, crée un environnement pathogène générant des souffrances physiques et psychiques » [4] qui peuvent s'avérer des plus problématiques. La lutte contre l'inégale répartition du temps de travail culinaire est donc non seulement un impératif moral mais aussi un enjeu de santé publique." François Kraus
Le point de vue de Charlotte Jean et de Quentin Molinié, responsables de Darwin-Nutrition.fr
"On constate que cette crise a permis aux Français.es de porter plus d'attention au contenu de leur assiette. Si les sujets tels que les circuits courts, le bio ou la production durable étaient déjà des enjeux importants avant le confinement, ils le seront encore d'avantage à l'avenir. Des crises comme celle que l'on traverse ont des effets dramatiques, mais sont aussi des moteurs de changements incroyables - et on l'observe nettement dans le domaine de l'alimentation." Charlotte Jean
"Il est clair que le bien-être physique et psychologique ne provient pas tant de régimes restrictifs que du choix éclairé, de la qualité, et de la diversité de son alimentation. C'est tout le sens de la mission que l'on porte avec Darwin Nutrition". Quentin Molinié
A propos de l'étude
POUR CITER CETTE ETUDE, IL FAUT UTILISER A MINIMA LA FORMULATION SUIVANTE :
« Étude Ifop pour Darwin Nutrition réalisée par internet du 24 au 27 avril 2020 auprès d'un échantillon de 3 045 Français âgés de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine »
A propos de Darwin-Nutrition.fr :
Darwin Nutrition est un média digital-native indépendant consacré à l'alimentation saine, créé en 2019. Son équipe éditoriale, composée d'auteures spécialisées et de professionnelles de la nutrition, explore les bienfaits d'aliments exceptionnels pour le bien-être, et rencontre celles et ceux qui les produisent dans une démarche durable. Darwin Nutrition a été fondé par Charlotte Jean et Quentin Molinié, deux jeunes voyageurs ayant changé de mode de vie après une décennie parisienne passée derrière un bureau. Le site a reçu la certification HONcode qui atteste de la transparence, de la responsabilité et de la traçabilité de l'information santé sur Internet.
Étude Révèle: Les Villes les Mieux Positionnés pour l'Emploi après le Covid19
La hausse du chômage étant source d'inquiétude dans le monde entier, comment et où commencer à chercher un nouvel emploi est au premier plan dans l'esprit de beaucoup de gens, et trouver un angle narratif positif peut être un défi. Il se trouve que j’ai un nouveau set de statistiques qui je pense peut offrir à votre audience une source d’espoir et d’inspiration pour le futur. En effet, ce dernier pointe les meilleures villes où trouver un emploi en 2020.
Ce jeu de données analyse les statistiques économiques disponible avant le début de la crise Covid-19 et pendant afin d’analyser les changements en tant que taux de chômage et comment les mesures de confinement ont impacté l’économie en plus de comparer les mesures locales, la qualité de vie et l’égalité des sexes dans chaque ville afin de déterminer quelles sont les villes offrant les meilleurs opportunités en terme de carrière à travers le monde. Un extrait de notre communiqué de presse est disponible ci-dessous.
Cette étude est disponible pour une publication immédiate. Je reste bien entendu à votre disposition si vous avez la moindre question. Aussi, s’il se trouve que vous connaissez un pair susceptible d’être intéressé par ces données; j’apprécierai grandement que vous leur fassier parvenir ce message de ma part.
Vous retrouverez aussi la méthodologie complète et les résultats à cette adresse: https://www.futurelearn.com/info/2020-best-cities-for-jobs-index
Bien à vous,
Yaniss Illoul
Responsable Relations Presse
FUTURELEARN
For Immediate Release
2020 Best Job Cities, Post-COVID-19
Data reveals the cities with the best outlook for employment based on statistics relating to opportunities, infrastructure and quality of life, as well as the economic impact of governmental response to the coronavirus pandemic
- Singapore is the best city to find a job in 2020, with a relatively low COVID-19 economic impact, good opportunities for young people and women, an efficient government, and high disposable income.
- Copenhagen ranks as the 2nd best city to find a job, followed by Helsinki and Oslo.
- South-East Asian cities Seoul, Hong Kong and Tokyo have the lowest estimated impact on the economy due to COVID-19, due to governmental policies regarding lockdown and relative virus rates.
London, United Kingdom, May, 2020 — FutureLearn, the online learning platform built on social pedagogy, has released a data-driven study revealing the cities with the best outlook for employment in 2020, based on both pre and post-COVID-19 figures. Commissioning this study late in 2019, FutureLearn aimed to use data and statistics to determine the best cities for jobs, but since research began, the COVID-19 pandemic transformed every aspect of our lives, not least the economy and global career prospects.
To confirm this, we ran a poll* in some of the countries featured in this index such as France, Italy and the USA who have undergone governmental lockdown. We found that, on average, 50% of respondents had either lost their job entirely or had had their earning capacity reduced in some manner since the start of the pandemic. With many people around the world now searching for new career opportunities, this project combines figures from before and after coronavirus measures were put in place. It aims to give a data-driven insight into the best cities for jobs, while reflecting on the economic impact of COVID-19, and each government’s response to the crisis.
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Tous surveillés - 7 milliards de suspects
https://www.arte.tv/fr/videos/083310-000-A/tous-surveilles-7-milliards-de-suspects/
Des caméras de Nice à la répression chinoise des Ouïghours, cette enquête dresse le panorama mondial de l'obsession sécuritaire, avec un constat glaçant : le toalitaisme numérique est pour demain.
Aujourd'hui, plus de 500 millions de caméras sur la planète offrent aux autorités la capacité de nous surveiller, à peu près partout et à chaque instant. Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Dorénavant, l'incroyable perfectionnement de l'intelligence artificielle valide l'idée d'un regard total. Aux États-Unis, les forces de police utilisent la reconnaissance faciale pour identifier les suspects. En Chine, les caméras peuvent repérer les criminels de dos, à leur simple démarche. En France, la police utilise des caméras intelligentes qui analysent les émotions et les comportements des passants. Marquée par l'attentat au camion du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts, et s'est produit en dépit des 2 000 caméras scrutant la ville, Nice se situe désormais à l'avant-garde de l'expérimentation. Le centre de supervision et les zones dédiées à la reconnaissance faciale sont les chevaux de bataille du maire Christian Estrosi, qui veut faire de sa ville une safe city. Comme un virus, l'idéologie du tout sécuritaire se répand à la mesure d'une révolution numérique à la puissance exponentielle. Va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspects ? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer ?
Dictature 3.0
On le surnomme le "marché de la peur", estimé à 40 milliards de dollars par an. Colossaux, les enjeux de la surveillance intelligente aiguisent les appétits de sociétés prêtes à promouvoir le "modèle Big Brother" pour engranger les plus grands bénéfices. L'enquête internationale de Sylvain Louvet démonte les rouages de cette machine aux innombrables facettes et dévoile la relation incestueuse qui se noue entre les industriels et les pouvoirs publics. En Israël, elle souligne les liens entre l'armée, le Mossad et les start-up technologiques, soupçonnées de tester la reconnaissance faciale aux checkpoints. En France, elle met en lumière l'influence du secteur privé, dans les orientations choisies par le maire de Nice, Christian Estrosi. Aux États-Unis, l'enquête donne la parole à ceux qui dénoncent la faillibilité du logiciel de reconnaissance faciale d'Amazon couplé à un fichage biométrique généralisé. Le documentariste a également réussi à enquêter en Chine, pays où l'obsession sécuritaire est en passe de donner naissance à une nouvelle forme de régime : la dictature 3.0. Arrestations "préventives" arbitraires, mise en place d'un système de notation des citoyens, fichage ADN et persécution systématisée (allant jusqu'à l'apposition d'un QR code sur la porte des appartements) de la minorité musulmane des Ouïghours... L'arsenal de la répression connaît un degré de raffinement inédit dans l'histoire de l'humanité. Un camp du Goulag numérique : telle est la vision du futur dessinée par ce documentaire aussi percutant que glaçant.
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Les clients des néo-banques : Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Que détestent-ils ? Que cherchent-ils exactement ?
69 % des 18-24 ans ne veulent pas avoir la même banque que leurs parents
Les trois critères principaux qui font la différence entre les néo-banques :
La réactivité à 67 %, les coûts plus bas à 64 % et le tout digital à 52 %
Les 25-49 ans sont ceux ayant eu le moins bon relationnel avec leur ancien conseiller bancaire à 61 %
41 % des clients ont plus de contacts avec leur néo-banque et 65 % apprécient le relationnel
81 % des 50-64 ans plébiscitent la rapidité des réponses d'une néo-banque...
Mais 89 % des 18-24 ans regrettent le manque de services complémentaires
61 % des clients d'une néo-banque se disent incapables de retourner dans une banque traditionnelle
Paris, 25 mai 2020
Moneway, la première néo-banque grand public évolutive et collaborative, a mené une enquête nationale afin de savoir qui étaient vraiment les utilisateurs des néo-banques. Un sondage mené auprès de plus de 4 600 clients français qui donne une vision plus claire des profils, mais également des désirs et des envies pour la banque du futur.
Lien officiel :
*Méthodologie : enquête réalisée en ligne auprès de 21 216 personnes représentatives de la population nationale française selon la méthode des quotas, durant la période du 11 au 18 mai 2020, sur le panel propriétaire BuzzPress France.
Profils des répondants : 4 665 personnes se déclarent clientes d'une néo-banque.
Répartition par âge : 59 % entre 18-24 ans, 24 % entre 25-49 ans, 12 % entre 50-64 ans et 5 % plus de 65 ans.
Les jeunes actifs : premiers clients des néo-banques
Sur les 21 216 personnes interrogées, 4 665 ont déclaré être clientes d'une néo-banque. La répartition par âges est un révélateur intéressant. En effet, 59 % des clients ont entre 18 et 24 ans, 24 % entre 25 et 49 ans, 12 % entre 50 et 64 ans et seulement 5 % ont plus de 65 ans. Le service est donc largement plébiscité par les jeunes nouveaux actifs.
Pourquoi avoir choisi une néo-banque ?
Pour les 18-24 ans, les trois critères de choix principaux sont clairement identifiés :
- N°1 : Avoir une banque différente de leurs parents à plus de 69 %.
- N°2 : Avoir plus de réactivité à 64 %.
- N°3 : Payer moins de frais à 59 %.
Pour les 25-49 ans, le plus important est la réactivité à 68 %, juste devant le besoin de contacts réguliers à 61 % et la recherche d'innovations à 56 %.
Pour les 50-64 ans, c'est également la réactivité qui prime pour 79 % d'entre eux, mais également le fait de moins payer à 67 % puis la volonté de tout digitaliser à 51 %.
Enfin, pour les plus de 65 ans, la réactivité semble aussi être le critère principal à 65 %, avant l'envie de tester un service nouveau à 62 % et l'aspect réduction des coûts à 61 %.
Pourquoi avez-vous choisi une néo-banque ? |
||||
Réponses |
18-24 ans |
25-49 ans |
50 - 64 ans |
Plus de 65 ans |
Pour tester |
31 % |
49 % |
44 % |
62 % |
Pour les innovations |
46 % |
56 % |
47 % |
51 % |
Pour tout digitaliser |
57 % |
51 % |
51 % |
45 % |
Pour me différencier de mes parents |
69 % |
29 % |
39 % |
11 % |
Pour plus de contact |
31 % |
61 % |
26 % |
59 % |
Pour plus de réactivité |
64 % |
68 % |
79 % |
65 % |
Pour moins payer |
59 % |
8 % |
67 % |
61 % |
Autre |
3 % |
49 % |
7 % |
6 % |
Un mauvais relationnel avec son ancienne banque
Sans surprise, les personnes âgées de 25 ans et plus étaient toutes dans une banque traditionnelle avant de passer au tout numérique. À noter cependant que pour 3% des 18-24 ans, leur premier compte bancaire a été ouvert dans une néo-banque.
Apparemment, les anciens clients des banques traditionnelles manquaient d'un bon relationnel avec leur conseiller. C'est en tous cas ce que déclarent 54 % des plus de 65 ans, 58 % des 18-24 ans et des 50-64 ans, et plus de 61 % des 25-49 ans qui semblent les plus mécontents.
Étiez-vous dans une banque traditionnelle auparavant ? |
||||
Réponses |
18-24 ans |
25-49 ans |
50-64 ans |
Plus de 65 ans |
Oui |
97 % |
100 % |
100 % |
100 % |
Non |
3 % |
0 % |
0 % |
0 % |
Si oui, aviez-vous un bon relationnel avec votre conseiller ? |
||||
Réponses |
18-24 ans |
25-49 ans |
50-64 ans |
Plus de 65 ans |
Oui |
42 % |
39 % |
42 % |
46 % |
Non |
58 % |
61 % |
58 % |
54 % |
Virtuels... mais avec plus de contacts !
À la question « Avec qui avez-vous ou aviez-vous le plus de contacts et d'échanges ? », toutes les générations répondent : « Avec ma néo-banque ». Les 18-24 ans sont ceux qui communiquent le plus avec 54 % de représentativité.
Avec qui avez-vous ou aviez-vous le plus de contacts et d'échanges ? |
||||
Réponses |
18-24 ans |
25-49 ans |
50 - 64 ans |
Plus de 65 ans |
Ma banque traditionnelle |
19 % |
26 % |
31 % |
33 % |
Ma néo-banque |
54 % |
41 % |
32 % |
36 % |
Aucune des deux |
11 % |
8 % |
7 % |
4 % |
Les deux à l'identique |
16 % |
25 % |
30 % |
27 % |
Même constat en ce qui concerne le relationnel avec une néo-banque. L'appréciation positive est bien supérieure à la moyenne globale pour toutes les tranches d'âge et varie de 76 % pour les 18-24 ans jusqu'à 56 % pour les plus de 65 ans.
Appréciez-vous le relationnel avec votre néo-banque ? |
||||
Réponses |
18-24 ans |
25-49 ans |
50 - 64 ans |
Plus de 65 ans |
Oui |
76 % |
68 % |
61 % |
56 % |
Non |
24 % |
32 % |
39 % |
44 % |
Mais que veulent-ils ?
Si les chiffres diffèrent en valeurs, il est surprenant de constater que dans l'ensemble toutes les générations aiment les mêmes critères pour une néo-banque. Ainsi, la rapidité des réponses arrive en numéro sauf pour les plus de 65 ans qui préfèrent la qualité des réponses. Un choix qui fait partie du top trois des autres tranches d'âge. La qualité des réponses est choisie par tout le monde ainsi que la simplicité des échanges.
Si oui, qu'est-ce qui vous plaît le plus ? |
||||
Réponses |
18-24 ans |
25-49 ans |
50 - 64 ans |
Plus de 65 ans |
La rapidité des réponses |
78 % |
79 % |
81 % |
62 % |
L'aspect communautaire |
59 % |
56 % |
51 % |
44 % |
La participation aux innovations |
62 % |
61 % |
59 % |
73 % |
La qualité des réponses |
71 % |
69 % |
72 % |
79 % |
La prise en compte des avis clients |
58 % |
52 % |
67 % |
73 % |
La simplicité des échanges |
74 % |
78 % |
68 % |
69 % |
Les outils utilisés pour dialoguer |
61 % |
66 % |
61 % |
61 % |
Autre |
2 % |
4 % |
6 % |
4 % |
À l'inverse, certaines notions déplaisent aux clients des néo-banques. En numéro 1 : le manque de services complémentaires pour les personnes de 18 à 64 ans (entre 89 % et 71 %). Les plus de 65 ans regrettent l'absence de rencontres physiques (81 %) mais également l'absence d'agence réelle (69 %), ce qui est également le deuxième critère négatif pour les autres générations.
Si non, qu'est-ce qui vous plaît le moins ? |
||||
Réponses |
18-24 ans |
25-49 ans |
50 - 64 ans |
Plus de 65 ans |
La qualité des réponses |
22 % |
21 % |
19 % |
21 % |
Le manque de rencontres physiques |
49 % |
52 % |
67 % |
81 % |
L'absence d'agence réelle |
63 % |
65 % |
68 % |
Seulement 6% des Français pensent être totalement sereins pour leurs vacances
78% des Français veulent toujours prendre des vacances cet été
48% pensent que leur employeur ne va pas leur imposer de travailler
Des dates de congés non imposées pour 59% des Français
Crise sanitaire et économique :
82% des Français préfèrent partir en vacances plutôt que de continuer à travailler
Plus de 11% des Français tomberont le masque pendant leurs vacances
Les 4 destinations choisies par 61% des Français :
N°1 : Bretagne à 22%
N°2 : Occitanie / Pyrénées-Méditerranée à 16%
N°3 : Auvergne Rhône-Alpes à 12%
N°4 : PACA à 11%
Paris, 25 mai 2020
Vacances ou travail ? Que vont faire les Français cet été ?
QAPA, la plateforme de recrutement par l'intérim, a voulu savoir plus en détail ce que les Français prévoyaient de faire ou pas pour leurs congés. Une enquête menée auprès de 4,5 millions de personnes qui montre une très forte volonté de vacances mais en demi-teinte.
Lien officiel : www.qapa.fr
*Méthodologie : Sondage réalisé le 20 et 24 mai 2020 auprès de 4,5 millions de candidats et 135 000 recruteurs sur la plateforme QAPA. Parmi ces personnes interrogées, 52% d'entre eux sont des non-cadres et 48% sont des cadres. Toutes les informations mises en avant par les candidats sont déclaratives.
Vive les vacances !
Crise sanitaire, coronavirus, confinement ou pas, la période des vacances reste sacrée pour les Français. Ainsi, plus de 78% déclarent qu'ils prendront des congés cet été. Seulement 12% n'en auront pas et 10% sont encore dans l'expectative.
Allez-vous pouvoir prendre des vacances cet été ? |
|
Réponses |
Pourcentages |
Oui |
78% |
Non |
12% |
Je ne sais pas |
10% |
Travail ou vacances imposés ?
Même si plus de 6 millions de Français ont été au chômage partiel depuis le début du confinement, plus de 48% pensent que leur employeur ne va pas leur imposer de travailler cet été. Uniquement 19% y seront contraints et 33% ignorent encore si tel sera le cas.
Pensez-vous que votre employeur va vous imposer de travailler cet été ? |
|
Réponses |
Pourcentages |
Oui |
19% |
Non |
48% |
Je ne sais pas |
33% |
Apparemment, peu de Français se verront également imposer leurs dates de congés par leur employeur. C'est en tout cas ce que pensent 59% des personnes interrogées et sans doute ce qu'espèrent plus de 37% qui n'ont pas eu de directives. Enfin, 4% seront obligés de partir aux dates choisies par leur patron.
Pensez-vous que votre employeur va vous imposer des dates pour vos vacances ? |
|
Réponses |
Pourcentages |
Oui |
4% |
Non |
59% |
Je ne sais pas |
37% |
En vacances coûte que coûte
Même en période de crise sanitaire et économique, 82% des Français préfèrent partir en vacances plutôt que de continuer à travailler pour récupérer un peu plus d'argent suite à leur manque d'activité ou leur chômage partiel.
A choisir, en raison de la crise sanitaire, vous préférez : |
|
Réponses |
Pourcentages |
Prendre quand même des congés |
82% |
Travailler pour récupérer de l'argent |
18% |
Des vacances au top ?
Une chose est certaine, les vacances d'été 2020 ne seront pas des plus joyeuses. En effet, plus de 58% des Français pensent qu'ils seront sereins mais avec la crise sanitaire en tâche de fond et 36% ne le seront pas du tout. Seuls 6% vont tout oublier sous le soleil.
Selon vous, allez-vous être serein(e) cet un été ? |
|
Réponses |
Pourcentages |
Oui, la crise sanitaire est passée |
6% |
Oui, mais la crise sanitaire est encore là |
58% |
Non, la crise sanitaire est toujours présente |
36% |
Un été masqué
Les tenues estivales vont également être très spéciales. Ainsi, 87% des Français porteront un masque pendant leurs vacances mais uniquement en présence d'autres personnes et dans les lieux publics et 2% le garderont toute la journée. Pour les 11% restants, pas question de se voiler la face.
Allez-vous porter un masque si vous partez en vacances ? |
|
Réponses |
Pourcentages |
Oui toute la journée |
2% |
Oui mais uniquement en présence d'autres personnes et dans les lieux publics |
87% |
Non |
11% |
Douce France...
Sans surprise, la grande majorité des Français ne prendra pas le risque de partir loin cet été. En effet, 76% ont décidé de rester en France pour leurs vacances. 6% iront tout de même dans un autre pays et 18% préfèrent rester confinés chez eux.
Si vous le pouvez, vous aller passer vos vacances : |
|
Réponses |
Pourcentages |
En France |
76% |
A l'étranger |
6% |
Chez moi |
18% |
Mais où partiront les Français ?
Parmi les 13 régions, 4 regroupent plus 61% des choix des Français ! La Bretagne arrive en numéro 1 avec 22% de votes, suivie de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée avec 16% et l'Auvergne Rhône-Alpes avec 12% juste devant la région PACA avec 11%.
Dans quelle région allez-vous ou aimeriez-vous partir en vacances ? |
|
Réponses |
Pourcentages |
Bretagne |
22% |
Occitanie / Pyrénées-Méditerranée |
16% |
Auvergne Rhône-Alpes |
12% |
PACA |
11% |
Normandie |
7% |
Île-de-France |
6% |
Grand Est |
5% |
Corse |
4% |
Hauts-de-France |
4% |
Pays-de-Loire |
4% |
Bourgogne Franche-Comté |
3% |
Centre - Val de Loire |
3% |
Nouvelle Aquitaine |
3% |
QAPA en 4 chiffres :
+500 entreprises clientes,
+10 000 intérimaires salariés par QAPA,
+50% des offres d'emploi reçoivent des profils disponibles en moins de 4 heures,
20% des intérimaires sont recrutés en CDI après 3 mois de mission.
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La liste des tests sérologiques officiellement validés a été publiée. De nombreuses personnes se sont déjà rendues en laboratoire pour en passer un. Mais les recours médicalement justifiés sont assez rares. > Lire la suite |
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Achats, paiement des impôts, appels aux dons… Que Choisir décrypte les principales arnaques et vous donne des conseils pour vous en protéger ou réagir si vous en avez été victime. > Lire la suite |
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Des contrôles de la DGCCRF montrent que les notices des masques ne sont pas toujours présentes. Pour les masques réutilisables en tissu, le nombre de lavages possibles n’est pas toujours indiqué. > Lire la suite |
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Decathlon lance la location de vélo et de vélo électrique sans engagement à Paris et à Lyon. Les tarifs, entre 15 et 75 €/mois, comprennent une garantie contre le vol et l’entretien du vélo. > Lire la suite |
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Activité physique régulière, alimentation équilibrée, vie sociale épanouie… ll existe des méthodes éprouvées pour bien vieillir et il n’est jamais trop tard pour les adopter. > Lire la suite |
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Le 23 juin, c’est la fin de la tolérance pour les automobilistes n’ayant pas pu réaliser le contrôle technique. Désormais, tous se précipitent dans les centres de contrôle, au risque de ne pouvoir passer à temps. > Lire la suite |
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Une équipe de chercheurs a lancé un outil permettant de calculer un score de risque individuel de développer le Covid-19 et d’en décéder. L’idée est d’évaluer le risque pour soi-même mais aussi de comprendre les risques des publics fragiles pour mieux les protéger. > Lire la suite |
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Bandol, Douarnenez, Fouesnant, Port-Vendres, Saint-Cyprien, Saint-Malo… Huit bords de mer jusqu’ici préservés font l’objet de projets d’aménagement massifs. > Lire la suite |
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Si en France on ne dispose d’aucun moyen pour certifier le kilométrage d’une auto, en Belgique, le document Car-Pass indique un suivi précis. Le bilan 2019 démontre son efficacité avec seulement 0,2 % de fraude. > Lire la suite |
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Vieillissante, l’actuelle norme d’homologation des casques 22.05 va être remplacée par la 22.06, plus sévère, en juin 2020. Elle ne sera toutefois imposée aux fabricants qu’à partir de 2023. > Lire la suite |
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Largement utilisés dans les cosmétiques, le résorcinol et l’aluminium viennent de faire l’objet d’avis d’experts qui confortent les choix que nous avons faits dans le cadre de notre application QuelCosmetic. > Lire la suite |
CONFERENCE DE PRESSE
Présentation du 4e rapport de l’Observatoire national du suicide :
« Suicide : quels liens avec le travail et le chômage ?
Penser la prévention et les systèmes d’information »
Mercredi 10 juin 2020 à 10h30
par téléphone
Les informations de connexion à la conférence téléphonique seront envoyées après inscription auprès de :
L’Observatoire national du suicide présentera son quatrième rapport qui fait un état des lieux des connaissances sur le suicide lié au travail et au chômage. Aujourd’hui, ces connaissances restent parcellaires en l’absence de données sur le lieu de survenue des suicides et la difficulté d’imputer les gestes suicidaires au travail ou au chômage. Malgré ces difficultés, l’Observatoire propose une réflexion sur ce phénomène complexe car multifactoriel. Cette réflexion est complétée par les dernières données disponibles sur le nombre de suicides, de tentatives de suicides et de pensées suicidaires en France dans l’ensemble de la population et pour certaines professions spécifiques.
Ce rapport a été rédigé avant la crise sanitaire liée au Covid-19. Par conséquent, il ne propose pas d‘analyse de l’impact psychologique de cette crise ni de ses effets sur les conduites suicidaires. Certains résultats du rapport peuvent néanmoins éclairer la question des effets de cette crise sanitaire sur les travailleurs selon leur situation professionnelle.
« Présentation du 4e rapport »
Fabrice Lenglart, directeur de la DREES et président délégué de l’ONS
« Portée et significations des suicides en lien avec le travail »
Christian Baudelot, expert de l’Observatoire national du suicide
« Construire la prévention des suicides chez les chômeurs »
Michel Debout, expert de l’Observatoire national du suicide
« Le sujet sensible du traitement médiatique du suicide en période de crise sanitaire »
Charles Edouard Notredame, coordonnateur du programme Papageno et représentant de l’Association nationale de la maison des adolescents à l’Observatoire national du suicide
FLASH INFO : ETUDE EXCLUSIVE IFOP x WEEZEVENT
Les Français & la reprise des activités de divertissement événementiel post-confinement
Pour diffusion immédiate
Bonjour,
Le secteur de l'événementiel a été frappé en premier par la crise du COVID-19, et il sera aussi le dernier à pouvoir reprendre une activité "normale".
Alors que 9 Français sur 10 participent à des événements "en temps normal", 93% d'entre eux se déclarent aujourd'hui "en manque" et restent toutefois inquiets de pratiquer à nouveau ces activités dans le contexte actuel.
Le retour du public dans les salles, stades, cinémas, salons, festivals... est donc un enjeu majeur pour les acteurs de la filière, et plus largement pour l'économie française, tant la culture, le sport, les rencontres et les divertissements ont un rôle de catalyseur pour l'activité économique et sociale du pays.
Pour aider les organisateurs d'événements à préparer une sortie de crise, Weezevent (solution de billetterie en self-service utilisée par plus de 200 000 structures) a lancé en partenariat avec l'IFOP une étude sur la façon dont les Français se projettent vis-à-vis de la pratique d'activités de divertissement et de la participation à des événements dans cette période post-confinement.
À l'intérieur, retrouvez leurs attentes, inquiétudes et budgets prévus quant à la reprise des activités de divertissements événementiels
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Loyers impayés, une bombe à retardement post-Covid ?
nformation presse - Wizi - Mai 2020
Post-Covid, y'aura-t-il une vague de loyers impayés qui pénalisera les 3 millions de Français propriétaires bailleurs ?
Wizi, qui a constaté une hausse d'environ 5% de loyers impayés pendant le confinement, ne peut pas l'exclure. Le modèle de cette startup immobilière, qui fluidifie et sécurise toutes les étapes de la location de longue durée entre particuliers, se révèle donc particulièrement pertinent en période de crise, pour les propriétaires comme pour les locataires, puisqu'elle assure aux propriétaires que le loyer sera bien payé le 5 de chaque mois et n'exige ni garant ni CDI pour valider le dossier d'un locataire.
« Les loyers impayés sont sans doute la bombe retardement du confinement, estime Julien Lozano, CEO de Wizi. Nous avons constaté seulement 5% d'impayés supplémentaires pendant cette période, mais nous redoutons que cette "bonne nouvelle" soit en trompe l'œil. Les impayés s'additionnent les uns aux autres et créent des situations de plus en plus inextricables. Et les appels à la grève des loyers que nous avons entendus pendant le confinement, comme par exemple à New York, doivent inciter les propriétaires bailleurs français à souscrire une Garantie Loyers Impayés (GLI) (seuls 15% le font) où faire confiance à Wizi pour que le loyer leur soit payé chaque 5 du mois, que le locataire l'ait réglé ou pas. »
Wizi est une start-up qui opère sur un marché de 3,2 milliards d'euros en France et de plus de 15 milliards d'euros en Europe. Elle se rémunère à l'aide d'une commission mensuelle sur les loyers encaissés. Ce « Airbnb de la location longue durée » propose actuellement plusieurs milliers de biens à la location et ambitionne de réaliser un volume d'affaires de 6 millions d'euros en France en 2020, avant de dupliquer son modèle en Europe.
Lancée par trois cofondateurs aux expertises complémentaires, la nouvelle plate-forme Wizi n'a pas que des objectifs business. Elle aspire aussi à créer plus de solidarité sur son marché. « Avant Wizi, l'immobilier locatif de longue durée n'avait pas bougé depuis 30 ans. Disrupter ce marché, c'est aussi jouer un rôle social auprès des propriétaires comme auprès de toutes les personnes qui ne sont pas en CDI depuis 3 mois et qui ont du mal à se loger », explique Julien Lozano.
Une proposition de valeur unique à l'heure où Aurélien Taché, député LREM du Val-d'Oise et Président du Conseil National de l'Habitat, propose de créer un fonds d'indemnisation de 200 millions d'euros pour rembourser les impayés de loyers auprès des propriétaires.
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Bouygues Télécom vient d’annoncer à certains de ses abonnés que leur forfait B&You 20 Go à 4,99 €/mois passerait bientôt à 8,99 €/mois, soit une augmentation de 80 % ! > Lire la suite |
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La consigne est désormais au port du masque dans la plupart des lieux publics et on a le choix entre masques chirurgicaux et masques en tissu. Mais se valent-ils ? > Lire la suite |
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Avec le déconfinement et la volonté d’éviter les transports en commun, les engins de déplacement personnel motorisés arrivent en masse sur les voies publiques. Comment bien s'assurer ? > Lire la suite |