Merci à Pierre-Jean Llorens pour sa participation à cette revue de presse variée :
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Résumé des Quatre Accords Toltèques - À lire et Relire !En résumé, quatre grands principes à appliquer dans la vie de tous les jours.
Essayez, c'est garanti, tous les problèmes se sauvent !
QUE VOTRE PAROLE SOIT IMPECCABLE.
Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez.
N'utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire sur autrui.
NE RÉAGISSEZ A RIEN DE FAÇON PERSONNELLE. NE FAITES AUCUNE SUPPOSITION. FAITES TOUJOURS DE VOTRE MIEUX.
Pratique de la Voie Toltèque Don Miguel Ruiz |
Les Françaises et les produits d'hygiène et de beauté « bio » ou naturels Embargo de difusion : mardi 2 octobre à 6h00 |
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A l'heure où les géants français de la beauté s'apprêtent à lancer des gammes de produits bio (ex : « La Provençale » par l'Oréal le 4 octobre, « Garnier Bio » le 8 novembre), Nuoobox.com, site spécialisé dans la vente de produits cosmétiques bio ou naturels sur Internet, a souhaité faire le point sur l'évolution des comportements et des attentes des Françaises en matière de produits de beauté naturelle. Réalisée par l'Ifop auprès d'un échantillon de 1 000 Françaises, cette étude confirme l'engouement de la gent féminine pour les produits d'hygiène et de beauté « bio » ou naturels tout en montrant que l'essor de ce marché reste freiné par les prix de ces produits et le manque de crédibilité des appellations « bio ». Les chiffres clés - Le recours aux cosmétiques bio n'est plus l'apanage d'une minorité de consommatrices aisées, engagées ou particulièrement « éclairées » sur les méfaits que peuvent avoir ces produits sur la santé. Aujourd'hui, près des trois quarts des Françaises (72%) ont déjà utilisé un produit cosmétique bio au cours de leur vie. - Et pour beaucoup, l'achat de cosmétiques bio n'est pas une expérience lointaine qui remonterait à des années. Près de six Françaises sur dix en ont acheté au moins un l'an dernier, soit une proportion qui a presque doublé en huit ans, passant de 33% en 2010 à 58% en 2018. - Bénéficiant d'un mouvement de fond dépassant largement l'univers de la beauté, de l'hygiène et des soins, les cosmétiques bio s'imposent donc désormais comme les produits bio non alimentaires les plus achetés par les femmes (58%), devant les produits d'entretien ménager (54%), de jardinage (36%) ou textiles (28%). - Malgré une indéniable démocratisation de l'accès à ce marché, le profil de leurs consommatrices se distingue toujours par un niveau économique supérieur à la moyenne : les cadres étant par exemple nettement plus nombreuses (69%) que les ouvrières (43%) à en avoir acheté l'an passé. - Il est vrai que le prix reste le principal frein à l'utilisation de produits cosmétiques bio ou naturels, qu'elles en utilisent (61%) ou pas (66%).Toutefois, leur consommation reste aussi lestée par un manque de confiance vis-à-vis de leur naturalité réelle (40%), défiance entretenue par le flou et le nombre important d'appellation comme a pu l'illustrer récemment la controverse autour de la nouvelle norme ISO 16128. Les principaux enseignements de l'enquête |
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Près de six Françaises sur dix ont acheté au moins un produit cosmétique ou d'hygiène bio l'an dernier, soit une proportion qui a quasiment doublé en huit ans : 58% en 2018, contre 33% en 2010. S'inscrivant dans un mouvement de fond qui dépasse largement l'univers de la beauté, de l'hygiène et des soins, cette tendance de consommation a ainsi élevé la cosmétique bio et les produits sans allergènes en tête des produits bio non alimentaires les plus achetés par la gent féminine (58%), devant les produits d'entretien ménager (54%), de jardinage (36%) ou textiles (28%). L'ÉVOLUTION DES COMPORTEMENTS D'ACHAT DES FRANCAISES EN MATIÈRE DE PRODUITS BIO NON ALIMENTAIRES
Si cette appétence de plus en plus marquée pour les produits naturels et éco-responsables traduit indéniablement une certaine démocratisation de l'accès aux produits bio ou naturels, le profil de leurs consommatrices se distingue toujours par un niveau économique, social et culturel supérieur à la moyenne. Par exemple, les cadres et professions intellectuelles supérieures sont nettement plus nombreuses (69%) que les ouvrières (43%) à en avoir acheté au cours de l'an passé. Le profil des Françaises ayant « acheté des produits cosmétiques ou d'hygiène bio » au cours de l'année passée Plus sensibles à la notion d'éco-responsabilité et aux effets néfastes que peut avoir l'activité humaine sur la santé et l'environnement, lesconsommatrices affichent logiquement un positionnement plutôt à gauche sur l'échiquier politique si l'on en juge par leur surreprésentation dans les rangs des sympathisantes de formations comme Europe Écologie Les Verts (75%), le Parti socialiste (76%) ou France Insoumise (70%). De même, elles sont aussi nettement plus nombreuses dans les rangs des salariées du secteur public (67%, contre 55% chez les salariées du secteur privé), généralement mieux informées des effets néfastes que peuvent par exemple avoir les perturbateurs endocriniens et les autres ingrédients (parabènes, sulfates, silicones, conservateurs...) que les marques « green » évitent de mettre dans leurs produits. Enfin, caractérisées par une peau souvent plus sèche et/ou sensible que la moyenne, les consommatrices de cosmétiques bio s'avèrent surreprésentées dans des régions connues pour leur sensibilité à l'environnement (66% en Bretagne) ou leur forte exposition au soleil (70% enPACA). |
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Au-delà des actes d'achat qu'elles ont pu réaliser au cours des 12 derniers mois, l'usage de produits d'hygiène et de beauté bio ou naturels constitue désormais comme une expérience vécue par une large majorité de la gent féminine : près des trois quarts des Françaises (72%) ont déjà utilisé un produit cosmétique bio. Mais derrière cette moyenne, certains types de produits semblent être plus entrés dans les mœurs que d'autres. C'est particulièrement le cas de produits d'hygiène et de soin du corps, du visage et des cheveux : une majorité de Françaises ont déjà essayé le bio dans des produits de soin pour le visage (57%) ou le corps (58%), des produits d'hygiène pour le visage (57%) ou produits pour les cheveux (55%), en l'occurrence des produits dont l'application est quotidienne et dont l'innocuité (davantage induite par le bio que par un produit conventionnel) est jugée plus importante par les enquêtées. Le recours au bio des Françaises utilisatrices de maquillage, produits de protection solaire, parfums et eaux de toilettes et produits de massage est nettement plus marginal, avoisinant les 35%. LE RECOURS A DIFFÉRENTS TYPES DE PRODUITS BIO OU NATURELS parmi l'ensemble des Françaises Comme l'illustre le graphique ci-dessus, les types de produits cosmétiques entraînant le plus d'acquisition bio sont les produits d'hygiène et de soin du corps, du visage et des cheveux plus que les produits plus spécifiques tels que le maquillage et les parfums, plus occasionnels, sensoriels et émotionnels.
Concernant les motifs de consommation de cosmétiques bio, on retrouve en tête des arguments d'ordre sanitaire et écologique observés danstoute consommation durable et écoresponsable, à savoir le souci de préserver son corps et sa santé (cité par 73% des utilisatrices), le souci de préserver l'environnement (64%) et le souci du bien-être des animaux (56%). LES MOTIFS D'UTILISATION DE PRODUITS COMÉTIQUES BIO OU NATURELS Toutefois, il est important de souligner que l'efficacité des produits arrive dans le trio de tête des motifs d'utilisation, signe qu'en la matière, la capacité d'un produit à agir efficacement n'est plus forcément associée à un processus chimique ou particulièrement élaboré, reflet d'un indéniable changement des perceptions sur cette gamme de produits.
Le prix reste le principal frein à l'utilisation de produits cosmétiques bio ou naturels, que ce soit chez les utilisatrices (61%) ou les non-utilisatrices (66%). Pour le reste, leur consommation semble encore freinée par un manque de confiance globale pour les cosmétiques bio ou naturels : - Manque de confiance d'abord vis-à-vis de leur naturalité réelle, entretenu par le flou sur le nombre trop important d'appellation assurant parfois de faibles garanties et davantage vues comme des cautions marketing. - Manque de confiance ensuite sur leur efficacité réelle, la naturalité n'étant pas toujours perçue comme gage d'efficience dans la culture occidentale, contrairement à ce qu'on peut observer en Asie par exemple. LES FREINS À L'UTILISATION DE PRODUITS COMÉTIQUES BIO OU NATURELS LE POINT DE VUE DE LAURE FRISCOURT, DIRECTRICE MARKETING ET DEVELOPPEMENT (SECTEUR BEAUTE ») A L'IFOP On remarque une certaine segmentation de la population interrogée, notamment en ce qui concerne la consommation des produits bio/naturels en fonction de la catégorie socio-professionnelle. En effet, les CSP+ consommeraient plus de produits cosmétiques bio/naturels que les autres. C'est effectivement une constante que l'on retrouve dans la majorité des études réalisées autour de la thématique bio ou naturalité, le prix étant encore aujourd'hui un frein à l'achat pour certaines populations au pouvoir d'achat plus restreint. Toutefois, cet écart entre les différentes catégories socio-professionnelles est en train de se résorber. Aujourd'hui les produits bio/naturels touchent de plus en plus toutes les classes sociales et tous les âges. Notons que le bio et le naturel sont deux notions qui se confondent encore dans l'esprit des consommateurs, qui sont par ailleurs en demande de clarification. Cette résorption s'observe-t-elle également à l'étranger, comme aux USA ou en Asie ? Dans certains autres pays ou autres régions du monde, les choses peuvent être différentes. En Asie du Nord, dans des pays tels que la Chine, le Japon ou la Corée, l'utilisation d'ingrédients naturels est très ancrée dans la culture et les habitudes de consommation (notamment dans l'univers des produits de beauté), beaucoup plus qu'en Occident. Ainsi, l'usage de produits naturels est beaucoup plus répandu que dans notre pays et touche toute la population, quelle que soit sa classe sociale. A l'inverse, aux États-Unis, la notion de développement durable, englobant entre autres la dimension de naturalité et innocuité des produits, est moins ancrée dans l'esprit des consommateurs. Cela évolue, mais les Etats-Unis restent encore aujourd'hui en retrait des pays Européens ou de pays asiatiques tels que la Chine sur cette dynamique sociétale. On observe également que certains produits bio/naturels, tels que les soins visages/corps ou les soins pour cheveux, récoltent davantage les faveurs des consommateurs, contrairement aux produits de parfumerie bio/naturels. Effectivement, parmi les catégories de produits cosmétiques bio/naturels les plus consommés se trouvent les catégories des soins visage, de l'hygiène visage, des soins corps et des produits/soins pour les cheveux. Ceci s'explique par le fait que les consommateurs ont conscience que ces produits sont absorbés par la peau et pénètrent donc dans leur corps ; ils sont ainsi plus sensibles à la naturalité des ingrédients, plus prudents et exigeants dans la sélection de ces types de produits, préférant ainsi se fier à des ingrédients bio ou naturels ayant une bonne innocuité. Le domaine de la parfumerie, est, quant à lui, un secteur très particulier de l'univers cosmétique qui va faire appel au sens et à l'émotion du consommateur. L'innocuité n'est donc pas le premier critère de sélection des produits dans ce secteur, où c'est avant tout le marketing et l'émotionnel qui priment. A noter toutefois que cela évolue, et que la composition des parfums devient un critère dont l'importance grandit parmi les acheteurs de parfums très haut de gamme. On dénote par ailleurs une certaine méfiance des consommateurs vis-à-vis de certaines appellations bio, mais également des différents labels. Qu'en pensez-vous ? Il est vrai que l'on observe à la fois une grande dynamique du bio et de la naturalité, mais aussi de la méfiance de la part des consommateurs. Le consommateur se sent souvent un peu perdu face à la pléthore de labels sur le marché, et face aux mentions figurant sur les packaging, mais tout cela est en train de se clarifier. Par exemple, certains fabricants apposaient avant la notion 0% sur les emballages pour indiquer l'absence d'un élément dans la composition, alors que celui-ci n'entre pas dans la composition même du produit. La nouvelle législation européenne permettra de mieux encadrer ces mentions. De plus, s'il y a quelques années encore, l'utilisation d'ingrédients naturels dans les cosmétiques véhiculait inconsciemment pour les consommateurs occidentaux une moindre efficacité, la tendance est en train de s'inverser : produits naturels connote aujourd'hui efficacité pour plus de la moitié des consommateurs. Pensez-vous donc que les gros distributeurs, tels que les grandes surfaces, sont amenés à tendre eux-aussi vers ce marché ? C'est en effet un véritable enjeu, face à la démocratisation des produits bio/naturels. D'autant plus que les parapharmacies sont en plein boom aujourd'hui en France. Ce que l'on constate sur le marché des cosmétiques bio/naturels, c'est également une émergence de ce que l'on appelle les Indie Brands. Ces petites marques réussissent à prendre des parts de marché non négligeables grâce à leur modèle économique beaucoup plus agile. Elles sont d'ailleurs en plein essor outre-Atlantique, notamment dans l'univers du maquillage et des soins. Leur modèle économique leur permet de vendre via une plateforme e-commerce, beaucoup moins coûteuse que la vente physique en magasin. Le mot de la fin ? Je dirais que même si le bio est présent dans une grande variété de produits, il ne s'inscrit pas encore complètement dans le territoire du plaisir. On observe en effet un manque de sensorialité perçue par les consommateurs dans les produits bio/naturels, ce qui pour ma part, représente une vraie piste à investiguer. Il y a, de plus, aujourd'hui, un véritable travail de clarification de l'offre à faire afin de faciliter le choix du consommateur qui se trouve encore perdu et méfiant. La dynamique est bonne, mais il reste encore quelques progrès à faire ! À PROPOS DE L'ETUDE : Étude Ifop pour Nuoobox.com réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 6 au 10 septembre 2018 auprès d'un échantillon de 1 047 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus. POUR LIRE LES RESULTATS DE L'ETUDE, CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS : |
Les outils informatiques utilisés pour les présentations posent-ils problème ?
N°1 : PowerPoint à 55% - N°2 : Microsoft Word à 11% et N°3 : Google (Slides ou docs) à 9%
45% des professionnels consacrent entre 6 et 10 heures au contenu de leurs présentations...
Et seulement 40% entre 1 et 4 heures pour la mise en page et le design
82% se plaignent du temps perdu sur leurs présentations
Peu de professionnels (39%) jouent collaboratifs en utilisant du contenu créé par leurs collègues
1 professionnel sur 2 est insatisfait de ses présentations au final
Paris, 9 octobre 2018
StoryShaper, éditeur de solutions de productivité dans le secteur du conseil, de l'audit et du private equity, présente les résultats d'un sondage* sur les outils de présentation utilisés par les professionnels. Une analyse qui montre une inadéquation entre les outils utilisés, les résultats obtenus et les attentes réelles.
Lien officiel : https://www.storyshaper.io
*Méthodologie : Enquête réalisée auprès de 11.005 personnes basées sur le territoire français, âgées de 18 ans et plus. Profils des personnes interrogées : 48% de femmes et 52% d'hommes. Tranches d'âges : 7% de 18-24 ans, 23% de 25-34 ans, 39% de 35-44 ans, 28% de 45-54 ans et 3% de plus de 55 ans. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, durant la période du 27 septembre au 3 octobre 2018. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives
Classement des outils de présentation
Parmi toutes les possibilités offertes aux professionnels pour la réalisation de leurs présentations, PowerPoint est clairement le premier choix pour 55% d'entre eux. En deuxième place se positionne Microsoft Word avec 11% de représentativité. Google (slide ou docs) prend la troisième place du podium avec 9% de choix.
Quel outil informatique utilisez-vous le plus pour vos présentations ? |
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Réponses |
Pourcentages |
PowerPoint |
55% |
Prezi |
2% |
Bunkr |
1% |
Google (Slides ou docs) |
9% |
SlideRocket |
2% |
EWC Presenter |
1% |
Knovio |
1% |
Present.me |
2% |
Apache OpenOffice |
5% |
KeyNote |
4% |
Microsoft Word |
11% |
Pages (iWork) |
6% |
Autre |
1% |
Le temps c'est de l'argent ?
A la question "Combien de temps passez-vous en moyenne pour le contenu d'une présentation ?", plus de 25% des personnes interrogées déclarent entre 6 et 8 heures, juste devant les 20% qui disent y travailler entre 8 et 10 heures. Ainsi, plus de 45% des professionnels consacrent entre 6 et 10 heures au contenu de leurs présentations, soit un temps considérable dans le cadre de leur activité.
Combien de temps passez-vous en moyenne pour le contenu d'une présentation ? |
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Réponses |
Pourcentages |
Moins de 30 minutes |
5% |
Entre 30 minutes et 1 heure |
7% |
Entre 1 et 2 heures |
10% |
Entre 2 et 4 heures |
11% |
Entre 4 et 6 heures |
17% |
Entre 6 et 8 heures |
25% |
Entre 8 et 10 heures |
20% |
Plus de 10 heures |
5% |
2 fois moins de temps pour le design
La mise en forme des présentations semble être effectuée beaucoup plus rapidement puisque 40% des professionnels interrogés ne prennent qu'entre 1 et 4 heures pour les finaliser.
Combien de temps passez-vous pour l'habillage, le design d'une présentation ? |
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Réponses |
Pourcentages |
Moins de 30 minutes |
13% |
Entre 30 minutes et 1 heure |
19% |
Entre 1 et 2 heures |
29% |
Entre 2 et 4 heures |
20% |
Entre 4 et 6 heures |
11% |
Entre 6 et 8 heures |
5% |
Entre 8 et 10 heures |
2% |
Plus de 10 heures |
1% |
Beaucoup de temps perdu...
La grande majorité des professionnels considère perdre beaucoup trop de temps sur leurs présentations. C'est en effet ce que déclarent plus de 82% d'entre eux.
En général, trouvez-vous que vous perdez du temps sur vos présentations ? |
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Réponses |
Pourcentages |
Oui |
82% |
Non |
18% |
Du neuf avec du vieux
59% des professionnels utilisent une ancienne présentation pour en réaliser une nouvelle, ce qui représente clairement un gain de temps. De ce fait, seulement41% disent repartir de zéro pour la création de nouveaux documents.
En général, vous utilisez une de vos anciennes présentations ou bien vous repartez de zéro ? |
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Réponses |
Pourcentages |
Ancienne |
59% |
Nouvelle |
41% |
Peu de collaboratif
En revanche, très peu de professionnels sont capables aujourd'hui de profiter des documents de leurs collègues pour la création de leurs présentations. Uniquement 39% sont dans cette dynamique collaborative et donc 61% travaillent uniquement à partir de leurs propres sources.
Réutilisez-vous souvent du contenu existant créé par vos collègues ? |
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Réponses |
Pourcentages |
Oui |
39% |
Non |
61% |
1 professionnel sur 2 satisfait
Malgré le temps et le travail consacrés aux présentations, les professionnels ne sont que 51% à se déclarer satisfaits de leur résultat final. La principale raison étant la qualité visuelle médiocre pour plus de 62% d'entre eux.
Etes-vous satisfait(e) en général du résultat final de vos présentations ? |
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Réponses |
Pourcentages |
Oui |
51% |
Non |
49% |
Si non, pour quelles raisons ? |
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Réponses |
Pourcentages |
Qualité visuelle médiocre |
62% |
Contenu pas assez intéressant ou percutant |
25% |
Pas assez moderne |
13% |
En manque d'outils nouveaux
Afin de découvrir des outils novateurs et plus efficaces pour la réalisation de leurs présentations, seulement 28% des professionnels effectuent une veille. Qui plus est, sur ces rares personnes qui cherchent de nouvelles solutions, 85% avouent être déçues et ne pas trouver d'outils pouvant répondre à leurs attentes.
Effectuez-vous une veille pour trouver de nouveaux outils pour vos présentations ? |
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Réponses |
Pourcentages |
Oui |
28% |
Non |
72% |
Si oui, trouvez-vous des outils qui répondent à vos attentes ? |
|
Réponses |
Pourcentages |
Oui |
15% |
Non |
85% |
A propos de StoryShaper
Cofondée en 2016 par Gaëtan Mathey et Benoît Mazzetti, StoryShaper SAS assure le développement de logiciels pour le secteur du conseil en stratégie et en organisation ainsi que des marchés de l'audit et du private equity.
StoryShaper est accompagnée par Bpifrance (Bourse French Tech) et est également partenaire de Microsoft, primée lors de la sélection de la Microsoft AI Hackademy en 2017.
Lien officiel : https://www.storyshaper.io
C'est la première fois que la France dépasse cette somme. Le chiffre devrait continuer à augmenter.
Le chiffre est vertigineux : 1038 milliards d'euros. C'est la somme qu'ont atteint en 2017 les prélèvements obligatoires en France, selon un rapport destiné aux parlementaires repéré par Les Echos. Pour la première fois, l'ensemble des impôts et cotisations passe la barre des 1 000 milliards d'euros, en raison d'une augmentation de 43,3 milliards par rapport à l'année précédente. Malgré les baisses d'impôts décidées par le gouvernement, la somme totale prélevée devrait continuer à augmenter pour atteindre 1 057 milliards d'euros en 2018, puis 1 070 milliards en 2019. Selon le rapporteur du budget Joël Giraud (LREM), qui a publié le document, cette augmentation est liée à la bonne santé de l'économie. Les impôts à leur "point le plus haut"En dépassant les 1 000 milliards de prélèvements, les impôts atteignent 45,3% du produit intérieur brut (PIB), leur "point le plus haut" selon le rapport de Joël Giraud. Depuis 2002, ils ont en effet augmenté de 368,5 milliards d'euros. Dans le document, on apprend par ailleurs que 37% des prélèvements correspondent aux cotisations sociales, et 63% aux autres prélèvements obligatoires et impôts. Après l'impôt sur votre sommeil, en voici un autre en approche, celui d'aller travailler dans une ville. Si, si. Toute ville de 100.000 habitants ou plus pourra installer un portique de taxation. Bientôt un impôt dès que vous sortez de chez vous, et un autre quand vous y retournez ??? Les p****, pardon les clowns, d'EN MARCHE sont prêts à tout pour vous vider les poches. Cela a fait réagir Nicolas Dupont-Aignan: "Ce matin sur RMC/BFMTV, le Ministre François de Rugy a confirmé que le Gouvernement va faciliter l’instauration de péages urbains par les agglomérations de plus de 100.000 habitants, soit 2,50€ à 10€ par véhicule et par jour ! Je m’oppose catégoriquement à la mise en place de cette mesure hors-sol. Les automobilistes n’ont pas vocation à être les vaches à lait du Gouvernement ! Alors qu’ils sont déjà matraqués fiscalement et asphyxiés par la hausse des taxes sur les carburants et des tarifs de péages autoroutiers, j’appelle les Français à refuser cette nouvelle forme de racket voulue par le Gouvernement. Par ailleurs, le retour à l’octroi sur notre territoire serait injuste et liberticide. Au nom de quoi certains Français, sous-prétexte de détenir un portefeuille plus modeste, seraient-ils pénalisés pour pouvoir entrer dans une grande ville ? Face à ce hold-up, j’invite tous les Français à signer la pétition lancée par Debout La France : NON aux péages à l’entrée des villes ! Retrouvez la pétition ici.". |
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Avec ces douze technologies, vivez en totale autonomiePoêle de masse, chauffage solaire, phytoépuration... Avec ces douze low-tech autoconstructibles, vous aurez un habitat autonome et réduirez par quatre votre impact environnemental ! Découvrez-les à l'occasion de l'exposition "En quête d'un habitat durable", organisée par le Low-Tech Lab, à Paris jusqu'au 28 octobre.Découvrez l’exposition "En quête d’un Habitat durable" du 8 au 20 octobre dans la serre du Parc André Citroën à Paris. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
Autoproduire son énergie, son eau potable, sa nourriture… Et en plus fabriquer toutes les machines nécessaires vous-même et pour pas cher ! C’est ce que propose le Low-Tech Lab. Un projet associatif français qui cherche à faire connaitre les "low tech", des technologies accessibles à tous aussi bien techniquement qu'économiquement. Et qui donnent la part belle aux matériaux de récupération...
Pendant un an, le Low-Tech Lab a réalisé un tour de France pour aller à la rencontre de bricoleurs qui ont imaginé des solutions écologiques pour leurs besoins du quotidien. Ils ont réuni 12 technologies open source dans l’exposition "En quête d’un habitat durable", jusqu'au 28 octobre à Paris. "Tous les tutoriels sont en ligne, avec une notice pas à pas. Le niveau de difficulté est indiqué", précise Camille Duband du Low-Tech Lab. Selon eux, ces 12 inventions réunies permettent de réduire par quatre l’impact environnemental de l’habitat ! L’objectif est ensuite, au début de l’année 2019, d’installer ces low-tech dans une tiny house afin de les tester au quotidien et de les optimiser pendant quatre mois. Ensuite, cette tiny house sera disponible à la location. DANS LA CUISINELe biodigesteur : Construit à partir d’un bidon, le biodigesteur permet de produire son gaz naturel, qui peut alimenter une cuisinière traditionnelle, à partir de ses déchets organiques. Bonus : le biodigesteur produit également du fertilisant !
"Pour cette technologie, il y a une petite attention à avoir quant à l’étanchéité. Il faut régulièrement le nourrir. C’est un système un peu plus complexe que les autres, mais le fonctionnement n’est pas compliqué non plus", précise Camille Duband du Low-Tech lab. Le biodigesteur. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
La lactofermentation : Cette technique de conservation utilise des bactéries et permet de garder ses légumes pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. En plus, les légumes lactofermentés contiennent autant, voire plus de vitamines que les légumes crus !
Lactofermentation. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
La culture de spiruline : Cette micro-algue, riche en protéines, en vitamines et en fer, se vend cher dans le commerce. Pourtant, elle est plutôt simple à cultiver ! Son rendement est très élevé : sur un même espace, la spiruline produit cent fois plus de protéines qu’un élevage bovin. Et, tandis qu’environ 13 500 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de viande bovine, seuls 2 500 litres suffisent à la micro-algue.
La culture de spiruline. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
Le bokashi : Il s’agit d’une méthode de compostage japonaise, très simple à réaliser, et qui ne nécessite pas beaucoup d’espace. "Un bokashi, c’est deux pots l’un dans l’autre avec un robinet, donc ça c’est vraiment accessible à tous", ajoute Camille.
Il peut tout à fait être adopté dans un appartement en ville : il est fermé, ne sent pas et le processus étant rapide le bac peut être de petite taille. Ce système vous permet d’avoir un jus très nutritif pour les plantes et un compost riche en minéraux. Le bokashi. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
LA SALLE DE BAINLa douche à recyclage : Ce système permet de filtrer et de réutiliser instantanément l’eau de la douche. Résultat : des douches chaudes illimitées pour une faible consommation d’eau !
En plus, il n’est vraiment pas couteux : "La seule chose que nous avons acheté neuf pour cette douche, c’est le bois, les filtres et le bac de douche. Le reste, c’est de la récup’, dans les bennes ou sur Le Bon Coin. En tout, on en a eu pour une cinquantaine d’euros. Mais il est tout à fait possible de garder sa douche et d’installer le système dessus", raconte Camille. La douche à recyclage. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
Le chauffe-eau solaire : Pour chauffer l’eau, vous n’aurez plus besoin d’électricité mais uniquement du soleil. L’énergie du soleil est captée grâce à un panneau thermique, fabriqué à partir d’anciens tuyaux de réfrigérateurs usagés reliés à un ballon et une pompe.
La puissance du panneau thermique est importante : pour un couple, 90 % des besoins en eau chaude à l’année peuvent être couverts par seulement 3 ou 4 m2 de panneaux ! Le chauffe-eau solaire. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
Les toilettes sèches : Les toilettes sèches permettent de faire des économies d’eau assez importantes, sachant qu’en moyenne, ce sont 9 litres d’eau (potable) qui sont évacués à chaque chasse ! De plus, c’est un moyen de transformer les excréments humains en une ressource, et non en déchet, en les compostant.
Les toilettes sèches. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
La phytoépuration : Il s’agit de la solution d’assainissement de l’eau la plus écologique. En effet, les eaux grises sont filtrées grâce à des végétaux, notamment par des roseaux, et du substrat. Contrairement à d’autres systèmes d’assainissement comme les fosses septiques ou les stations d’épuration, la phytoépuration ne demande aucun entretien complexe et est entièrement autonome énergétiquement.
La phytoépuration. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
L’ÉNERGIEL’Éolienne Piggott : Cette petite éolienne est placée en haut d’un mât pour prendre le plus de vent possible. Elle peut être autoconstruite à 100 %. Elle répondra à de faibles besoins en électricité comme l’éclairage LED ou le chargement d’un ordinateur portable. Il s’agit d’une solution idéale pour les zones hors-réseau afin d'atteindre l’autonomie énergétique.
L’Éolienne Piggott. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
Le Poelito : Ce poêle de masse peut chauffer pendant 12 à 24 heures avec seulement 2 heures de feu ! Ce qui permet de chauffer son intérieur avec une faible quantité de bois. C’est grâce à sa masse que la chaleur peut être stockée. Généralement, les poêles à masse, ou à accumulation, font partir intégrante de la structure de la maison. Contrairement au Poelito qui est mobile.
Le poêle de masse. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
Le chauffage solaire : Avec ce système de chauffage passif, il est facilement possible de gagner 7 degrés dans sa maison. Il s’agit d’un grand panneau d’ardoise entre deux plaques transparentes. Ce panneau concentre la chaleur du soleil. En hiver, l’air froid est capté en bas du panneau puis restitué en haut, chaud.
Le chauffage solaire. (Crédit : Sofia Colla / We Demain)
Le vélo générateur : Plutôt que d’aller à la salle de sport, pédalez chez vous sur ce petit vélo DIY et transformez vos efforts en électricité ! Il faudra tout de même être plutôt sportif pour alimenter son logement : en pédalant 3 jours vous aurez accumulé l’équivalent d'1h30 de cuisson, 5 jours pour un jour de lumière et 66 jours pour un jour de chauffage…
Le vélo générateur. (Crédit : Low Tech Lab)
Infos pratiques :
Découvrez l’exposition "En quête d’un Habitat durable" du 6 au 28 octobre dans la serre du Parc André Citroën à Paris. Gratuit. N.B : Le mois d’octobre étant jusqu’à maintenant très ensoleillé, il fait très chaud sous la serre. Dommage que le Low-Tech Lab n’ai pas construit un climatiseur solaire pour rafraichir la pièce. |
Pierre Bergerault reçoit Valérie Bugault pour la présentation de son ouvrage “La nouvelle entreprise”. Une théorie juridique pour rééquilibrer les forces au sein du monde du travail et permettre à l’Etat de redevenir le garant du bien commun.
La banque est une organisation détenue par des personnes privées qui restent, le plus souvent, anonymes. Dire que la banque est une entreprise privée signifie que la banque a pour mission de mettre en œuvre les intérêts privés de ses propriétaires. De façon structurelle, la banque, en tant qu’entreprise privée, n’a jamais eu pour mission de remplir une fonction, de nature politique, concernant l’intérêt commun. Les choses doivent être, à cet égard, parfaitement claires.
Aujourd’hui, les banques sont organisées en groupes d’entreprises, bancaires et financières, qui forment un nuage capitalistique ; les plus importantes d’entre elles sont implantées ou travaillent dans la plupart des pays du monde.
Ainsi, les capitaux cachés dans les paradis fiscaux sont sous l’entier contrôle des grandes banques d’affaires internationales. Non seulement ces réseaux opaques servent à collecter tout type d’argent (évasion, optimisation et argent sale) mais surtout ils permettent aux banques qui y siègent d’utiliser cet argent comme bon leur semble, aucune règlementation ne venant entraver leurs « activités ».
Les « banques centrales » sont nées sous le signe de l’imposture : présentées comme des banques d’État, elles disposaient à ce titre de la garantie de l’État – c’est-à-dire des contribuables de l’État – alors que ses capitaux restaient dans des mains privées. Les banques centrales ont le monopole de l’affectation des ressources monétaires. Dans la mesure où ce monopole est détenu par des intérêts privés, la monnaie ne peut, structurellement, plus remplir son rôle de facilitation des échanges, rôle qui est pourtant à l’origine même de sa création.
L’appropriation par des intérêts privés est le vice initial du concept de banque centrales. C’est ainsi que la banque d’Angleterre (1694), la Banque de France (1800), la Fed (1913), la Banque des Règlements Internationaux (BRI/BIS 1930), le système européen de banques centrales (dit SEBC, décidé par le Traité de Maastricht en 1992 et entré en vigueur en 1999), la banque centrale de la Fédération de Russie (1990) reflètent toutes un désengagement des instances politiques de l’État dans la gestion centralisée des masses monétaires en circulation.
La distinction fallacieuse entre gestion monétaire et gestion politique est entrée dans l’inconscient collectif et dans les institutions comme une « normalité » ; tout le monde estime normal que les banques centrales soient « indépendantes » du pouvoir politique. Personne ne se pose plus la question de savoir pourquoi doivent-elles, impérativement, être « indépendantes » ?
Mensongèrement présentée comme « intimement liée à l’histoire de la Nation », la Banque de France a été conçue, comme toutes les « banques centrales », comme une entreprise capitalistique détenue par des personnes privées. L’idée de sa création a été susurrée au premier consul Bonaparte, lui-même alors principal actionnaire, par un banquier, Jean-Frédéric Perrégaux lui-même Régent de cette banque. La fiche Wikipédia du banquier Perrégaux fait référence à ses liens avec d’autres banquiers de l’époque dans les termes suivants : « Jean Frédéric Perrégaux, … né en 1716, … a fait l’apprentissage du commerce et de la finance à Mulhouse où il apprend l’allemand, à Amsterdam et à Londres, puis il s’installe à Paris en 1765 où il travaille pour Jacques Necker et fréquente le salon de l’hôtel Thellusson (tenu par la veuve du banquier genevois Georges-Tobie de Thellusson (1728-1776), actionnaire de la Banque Girardot). En 1781, avec l’aide de son compatriote Isaac Panchaud (banquier financier britannique d’origine suisse), il fonde sa propre banque en s’associant au banquier Jean-Albert Gumpelzhaimer, ancien correspondant à Paris de plusieurs banquiers européens ».
L’idée d’une banque centrale a été vendue par les banquiers aux « autorités politiques » et surtout au public en mettant en avant les immenses services qui seraient rendus à l’État par cette « centralisation monétaire », par les banquiers. Ces banques centrales ont été présentées au public sous la forme de banque d’État alors que la détention capitalistique desdites banques restait dans des mains privées, les banquiers privés contrôlant désormais officiellement les émissions monétaires. Dès lors, les entités juridiques, de droit public, dénommées États se sont portées garantes des capitaux privés investis dans ces « banques centrales ».
Rappelons en effet que la Chine n’est devenue la puissance économique que nous constatons aujourd’hui qu’en raison du fait que les conglomérats financiers anglo-saxons lui avaient procuré les capacités de financement nécessaires en investissant massivement sur son territoire. Aujourd’hui, les capacités économiques acquises par la Chine lui permettent d’envisager de devenir son propre acteur économique et financier.
Je profite de cette petite digression pour signaler que la situation en occident est exactement inverse à celle que connaît la Russie. La stratégie occidentale des banquiers consiste à fournir une profusion de liquidité aux système bancaire et financier, ce qui a pour effet direct la création d’énormes bulles sur les actifs ; bulles destinées à éclater en appauvrissant les classes moyennes, ce qui augmente par voie de conséquence la concentration des richesses dans les mains de ceux qui ont organisé lesdites bulles.
Pour préciser un peu le système : l’accroissement de l’offre de monnaie par prêts interposés a pour effet direct de faire monter artificiellement les prix des actifs par une multiplication artificielle des flux de transactions (due à la profusion de prêts disponibles). Après avoir organisé une profusion de liquidités sous forme de dettes et ainsi créé des « bulles spéculatives », les banquiers centraux estiment généralement nécessaire de réduire, de façon plus ou moins brutale, l’offre de liquidités, par une remontée des taux directeurs ; il en résulte une explosion des « bulles spéculatives », une baisse brutale des prix générant un appauvrissement généralisé mais permettant un rachat à vils prix des actifs dépréciés par les plus grands capitalistes. Ainsi la création de crises monétaires permet un accaparement des actifs dans les mains de ceux qui ont généré ces crises.
À ce propos, permettez moi d’ajouter que la guerre économique menée actuellement par le président Trump s’inscrit parfaitement dans la démarche stratégique des banquiers centraux consistant à rééquilibrer les différentes zones géographiques. Il s’agit d’abattre ou de réduire la puissance économique américaine de sorte de réduire son poids dans les futurs DTS, et dans le gouvernement mondial des banquiers qui suivra immanquablement l’arrivée de la monnaie mondiale. Outre que cette guerre commerciale arrive à point pour cacher aux américains l’origine de leur perte de puissance économique, cette guerre est surtout utile pour organiser la diminution de la puissance économique américaine afin de limiter ses futurs droits dans les DTS.
La détermination de la politique monétaire mondiale par les banquiers centraux est, de façon mécanique, destinée à satisfaire l’insatiable appétit des personnes qui se cachent derrière les énormes et opaques conglomérats bancaires. Elle n’est destinée ni à rendre aux États et aux nations leur souveraineté politique, ni à remplir le rôle pour lequel le concept monétaire a été créé : celui de faciliter et fluidifier les échanges économiques.
En mars 1922, Schacht fait part à John Foster Dulles d’un nouveau système financier international afin de financer l’Allemagne, prétendûment les réparations de guerre mais réellement la remilitarisation. Citons Schacht :
« Mon idée est que ce ne soit pas un emprunt d’État, mais un emprunt de compagnies privées. Je veux former, disons, quatre compagnies privées allemandes, et à chacune d’entre elles, le gouvernement allemand devra accorder le monopole des exportations en gros de produits tels que le charbon, la potasse, le sucre et le ciment. Chacune de ces compagnies contrôlera l’exportation d’un de ces produits. Le monopole devra être accordé pour 20 ans. Les producteurs nationaux devront leur remettre leur production. (…) Ces sociétés émettront des emprunts d’un montant total de 5 milliards de marks-or. (…) Comme le total des exportations des quatre peut être estimé à 500 millions de marks-or, le montant de l’emprunt sera remboursé en 10 ans. (…) L’emprunt que je propose (…) n’est basé sur aucun traité politique. (…) Le remboursement sera sous le contrôle, tout d’abord, d’industriels et d’hommes d’affaires appartenant aux rangs les plus élevés. »
CARTEL IG FARBEN : HISTORIQUE
L’histoire du cartel IG Farben est très intéressante, on y trouve une très étroite imbrication des intérêts allemands et anglo-saxons. Ce cartel est également associé à « l’ordre économique nouveau », ancêtre du « Nouvel Ordre Mondial », recherché par l’Allemagne nazie.
En 1925, IG Farben regroupe six des plus gros producteurs chimiques allemands. En août 1927, Standard Oil conclura avec lui un programme conjoint de recherche et développement sur l’hydrogénation (production d’essence à partir du charbon), procédé découvert par un chercheur allemand en 1909. En 1928, Henry Ford fusionnera ses actifs allemands avec ceux d’IG Farben. Le 9 novembre 1929, un cartel pétrochimique international sera créé suite au mariage d’IG Farben avec les Britanniques ICI et Shell Oil, et les Américains Standard Oil et Dupont.
C’est l’accord entre Standard Oil et IG Farben qui constitue le pilier du cartel.
Premièrement, Standard Oil se voit accorder la moitié de tous les droits concernant le procédé d’hydrogénation pour tous pays sauf l’Allemagne. Deuxièmement, Standard Oil et IG Farben se mettent d’accord pour « ne jamais se concurrencer l’un l’autre dans les secteurs de la production chimique et de la production pétrolière. Désormais, si Standard Oil souhaitait entrer dans le domaine des produits chimiques industriels ou des médicaments, ce ne serait possible qu’en partenariat avec Farben. En retour, Farben s’engageait à ne jamais pénétrer le secteur du pétrole sauf en association avec Standard ».
Lorsqu’éclate la Deuxième Guerre mondiale, IG Farben a passé des accords de cartel avec 2000 sociétés dans le monde, dont Ford Motor Co., Alcoa, General Motors, Texaco et Procter et Gamble, pour n’en citer que quelques-unes.
IG Farben a été dissoute par décret en 1950 et démantelé en 12 entités dont les principales sont : Bayer, BASF, Agfa, Hoechst et Dynamit Nobel…
Notons que BASF, Bayer et Agfa composaient, à la fin de la 1ère GM, la « petite IG » qui avait fusionné avec Hoechst et 2 autres sociétés pour faciliter et accélérer le retour d’IG Farben sur la scène mondiale. Avant et après les guerres, on retrouve finalement toujours les mêmes… IG Farben a donc été démantelé au profit des entités qui s’étaient alliées pour sa création… Une sorte de « démantèlement pour rire », un simili démantèlement destiné à calmer le public et les quelques personnes opposées aux cartels.
Bayer et IG Farben étaient étroitement impliquées du point de vue capitalistique (Bayer étant une filiale d’IG Farben). Or, Bayer a notamment pour « faits d’armes », d’avoir utilisé des cobayes humains trouvés dans les camps de concentration pour faire in vivo des expériences médicales : « Sous le régime nazi, Bayer, filiale du consortium chimique IG Farben, procéda en effet à des expériences médicales sur des déportés, qu’elle se procurait dans les camps de concentration en particulier. » Les camps de concentration eux-mêmes étaient des sites industriels appartenant aux géants pharmaco-chimiques de l’époque.
Il n’a échappé à personne que la même Bayer a, en 2016, racheté Monsanto pour la modique somme de 66 milliards de dollars (59 milliards d’euros), qui a, notamment commercialisé, entre autres vilénies, l’Agent Orange (avec 6 autres entreprises productrices, dont Dow Chemical), dont l’herbicide commercialisé sous la marque « Roundup » est un dérivé.
L’agent orange est à l’origine du concept de tératologie utilisé comme arme de guerre : le génome humain est irrémédiablement corrompu par les effets de l’agent orange sans que l’être vivant en résultant devienne pour autant stérile.
Aujourd’hui, Monsanto et les autres firmes pharmaco-chimiques sont très investies dans la commercialisation des produits OGM. Pour contourner et anticiper les futures règlementations en la matière, ces firmes se mobilisent aujourd’hui sur les recherches concernant les ARN messagers, qui sont des copies transitoires d’une portion de l’ADN correspondant à un ou plusieurs gènes. Il s’agira de diffuser non plus des OGM mais des ARN messagers permettant de modifier la substance vitale des plantes ; cette diffusion massive se fera au moyen de vaporisation généralisée d’ARN messagers sur les champs.
Ces entreprises ne sont jamais à court ni d’argent ni d’idées pour expérimenter de nouveaux procédés toxiques en grandeur nature sans aucun garde-fou. Aucune règlementation ne peut être opposées à ces conglomérats par des États structurellement mis en position d’inféodation économique et juridique par des organismes supranationaux tels que les instances européennes, l’OMC, l’OCDE…
L’État tel qu’actuellement conçu est entièrement dominé par le système bancaire, or « la main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit » (Napoléon)
De façon fonctionnelle, l’État n’a, sans les banques, aucun moyen financier propre pour atteindre les objectifs étatiques qu’il se fixe. En abandonnant dans des mains privées sa fonction régalienne de battre monnaie, l’État s’est volontairement placé dans une position d’infériorité par rapport aux détenteurs du « fait économique ».
Or, les banquiers ne recherchent pas l’intérêt commun aux citoyens, ce qui est le rôle de l’État en tant qu’entité politique, ils recherchent le développement de leur intérêt privé, qui est de nature catégorielle ; cet intérêt privé consiste aujourd’hui à asseoir leur domination politique par l’élaboration d’un gouvernement mondial qu’ils contrôleraient définitivement.
L’abandon volontaire, par l’État, de la gestion monétaire a pour conséquence directe de priver l’État de toute substance politique. L’État est devenu un simple outil de pouvoir aux mains des banquiers anonymes. Le système financier mondial est piloté par les principaux banquiers qui œuvrent à la City, qui contrôlent la grande majorité des banques centrales et des paradis fiscaux de la planète.
Entre les mains des banquiers, la monnaie est devenue un bien matériel qu’ils ont accaparé. En effet, la monnaie aujourd’hui, largement considérée comme un simple « actif », a perdu sa valeur comptable neutre « d’actif-passif ». En falsifiant le concept juridique et comptable de monnaie, les banquiers ont pu corrompre les systèmes politiques, et les hommes qui les incarnent, de façon à dominer le « fait politique ».
Cette appropriation du phénomène politique par les principaux propriétaires d’organismes bancaires s’est produite par le biais du contrôle intégral du phénomène économique par lesdits « banquiers » (propriétaires des grandes banques). Ce contrôle s’est réalisé par deux moyens principaux, le contrôle des monnaies, via les banques centrales, et l’anonymat des capitaux.
L’anonymat a permis aux banquiers d’organiser un accaparement discret des biens tangibles de cette terre, sans soulever la juste indignation que n’aurait pas manqué de faire une appropriation ouverte par quelques personnes, aussi violente eut elle été.
Le contrôle des masses monétaires en circulation a permis le contrôle, par corruption, du phénomène politique et le développement des moyens légaux d’appropriation discrète des biens. C’est ainsi que les États ont eux-mêmes organisé l’anonymat des capitaux qui permet aux propriétaires contrôlant les grandes banques de rester anonymes.
Ce système favorise et rend possible le phénomène d’accaparement généralisé des biens par une combinaison de moyens légaux assumés (lobbying, optimisation fiscale, fusion-acquisition, jeux sur les taux d’intérêts directeurs…) et de moyens légaux détournés, qui relèvent d’un consensus international officieux, tels que les Paradis fiscaux.
L’existence des banques centrales a pour effet mécanique de rendre obsolète la notion de « politique ». Les hommes politiques et les États deviennent, par le fait des banques centrales, une simple émanation des intérêts catégoriels des grands banquiers qui règnent sans partage et sans contrepouvoirs sur le monde.
Il serait temps que les populations et les hommes politiques prennent conscience de cet énorme pouvoir que les banquiers se sont octroyé et y mettent un terme. Il n’existe de pouvoir politique que monétairement souverain, la présence des banques centrales est un empêchement dirimant à l’exercice du « pouvoir » par des hommes « politiques ».
La domination des États par les banques n’est pas inéluctable
« Ce que la main de l’homme a fait, l’homme peut le défaire », mais il y a des conditions à ça : une condition de forme et des conditions de fond.
LA PREMIÈRE CONDITION : RÉALISER UNE PRISE DE CONSCIENCE DE LA DISPARITION DU PHÉNOMÈNE POLITIQUE
La première condition, de forme, est une condition sine qua non : elle est que les ressortissants des États prennent conscience de leur entière dépossession du phénomène politique. Ce qui signifie qu’ils devront politiquement s’organiser de façon à se donner les moyens concrets de reprendre le contrôle de leur destin collectif.
Le seul remède à la disparition du concept politique est de rendre à César ce qui appartient à César : c’est-à-dire d’en finir avec la rupture de symétrie, organisée par les banquiers, entre pouvoir et responsabilité. Cela nécessite d’abandonner l’organisation étatique autour des deux principes que sont 1°) la séparation des pouvoirs et 2°) le parlementarisme à l’Anglaise, qui suppose un mandat représentatif des élus.
LA SECONDE CONDITION : RÉHABILITER LE CONCEPT DE « DROIT » ET ABANDONNER CORRÉLATIVEMENT LES PRINCIPES JURIDIQUES ANGLO-SAXONS
La seconde condition est liée à la validité et à la viabilité sur la durée de la reprise en main du phénomène politique par les ressortissants des États. Il faudra, impérativement à peine d’ineffectivité de la reprise en main politique, réhabiliter le concept même de « droit » de façon à rendre ce dernier compatible avec l’existence d’une civilisation. Techniquement parlant, il faudra revenir aux concepts juridiques issues du droit continental et, corrélativement, abandonner le droit du plus fort qui prend la forme de la réglementation à la façon anglo-saxonne.
Nous sommes, sur le continent européen, en cours d’abandon définitif de notre droit continental traditionnel issu du droit romain, lui-même modelé et repris au fil des siècles par des préceptes de droit canon, au profit du droit anglais dominé par le principe de la loi du plus fort.
La « common law » anglaise est un système juridique dont les règles sont principalement édictées par les tribunaux au fur et à mesure des décisions individuelles ; ces décisions, ne concernaient, à l’origine, que les seigneurs c’est-à-dire la caste dominante. Si l’on parle du droit anglais, il faut aussi parler du système de « l’Equity » selon lequel le « prince », c’est-à-dire au début le Roi puis le Chancelier, se sont accordés le droit de juger en fonction de préceptes moraux les cas qui n’étaient pas abordés par la « common law ». Les principes de « l’Equity » ainsi conçu ne méconnaissent pas la « common law », ils s’y adaptent.
Tout cet arsenal juridique anglo-saxon a pris une ampleur considérable en même temps que se développait le commerce maritime, lequel commerce a toujours été contrôlé par les banquiers commerçants qui ont leur quartier général à la City de Londres.
Ce qui est resté constant est que le système juridique anglais est essentiellement conçu par et pour la caste dominante : les tenanciers du système économique, essentiellement les banquiers ont, à partir de la période des Grandes Découvertes, succédé aux seigneurs qui régnaient par les armes.
Alors que le droit anglais est un droit édicté par et pour les tenanciers du commerce international, le droit continental traditionnel est un droit de régulation fait pour organiser la « vie de la Cité ». Ce droit continental, actuellement en voie d’extinction, répondait à des règles strictes conçues autour de la personne humaine comprise comme une partie d’un tout formé par la collectivité. Le droit des gens lui-même, qui était (assez grossièrement) la partie du droit romain qui organisait les peuples vaincus, était conçu autour des idées centrales de la personne et de l’organisation de la vie en commun.
La supériorité du droit continental sur le droit anglo-saxon provient non seulement de son expérience historique mais aussi et surtout de sa vocation : il est globalement, contrairement au droit anglo-saxon, mis au service de la collectivité et non à celui de quelques élites auto-proclamées, qui ont usurpé leur pouvoir par des moyens déloyaux en organisant leur anonymat.
La question de l’extraterritorialité du droit anglo-saxon
Revenons un instant sur la question, très sensible actuellement, de l’extraterritorialité du droit anglo-saxon.
Cette extraterritorialité se décline de deux façons différentes et successives, c’est-à-dire qu’elle prend deux formes bien distinctes. D’une part, la généralisation de l’implantation du système juridique anglais sur tous les continents et, d’autre part, le recours par le pouvoir américain à des sanctions pécuniaires contre les entreprises.
De ces deux formes, seule la seconde, qui se traduit par des sanctions financières en provenance des États-Unis, apparaît dans les radars médiatiques et juridiques alors que la première forme est, de loin, la plus dangereuse pour les libertés publiques et pour le concept même de civilisation.
L’EXPORTATION ABUSIVE DU SYSTÈME JURIDIQUE ANGLAIS SUR TOUS LES CONTINENTS
La première occurrence de l’extraterritorialité du droit anglais se décline de deux façons. Elle relève, pour les banquiers de la City :
De leur volonté hégémonique : ils veulent conserver à leur strict avantage le contrôle de l’argent circulant dans tous les paradis fiscaux. Concrètement, il s’agit d’imposer le trust comme forme unique d’anonymat afin de supprimer tous les paradis fiscaux fondés sur les comptes numérotés qui échappaient aux banquiers de la City ; d’où la guerre sans merci lancée à la fin des années 2000 contre les « paradis fiscaux », qui n’a été qu’une guerre de la City contre les sites d’évasion fiscale qu’ils ne contrôlaient pas, en premier lieu la Suisse ;
De la « nécessité », pour les grandes banques opérant à la City, d’adapter les systèmes juridiques étrangers de sorte que ces derniers puissent adopter les nouveaux produits issus de la finance dérégulée. L’objectif est de permettre la circulation des produits financiers dérivés ou synthétiques, économiquement toxiques, au niveau mondial.
Cette forme d’extraterritorialité se matérialise par la nécessité d’adapter les systèmes de droit afin de les rendre compatibles avec le « droit anglais ».
Dans cette première occurrence de l’extraterritorialité du droit anglais, il s’agit, par exemple, d’importer des concepts comme le trust – partiellement traduit en « fiducie » par le droit français – comme la « propriété économique », comme la « titrisation » via les fonds communs de créances (« special purpose vehicule »).
Signalons au passage qu’à l’occasion de cette transformation du droit continental, les créances deviennent sujettes à appropriation, elles passent donc du statut juridique de « droit personnel » à celui de « droit réel » ! Ce glissement n’est pas anodin car il suppose une réification des relations humaines ; on se rapproche ainsi insidieusement et dangereusement d’un système légal d’esclavagisme, dans lequel l’individu est considéré comme un « bien » pour les juristes, une « marchandise » dans le langage des économistes.
C’est également cette transformation du droit continental qui a, via l’intrusion discrète du concept de « propriété économique », rendu possible la transformation monétaire : de « neutre » (la neutralité étant matérialisée par sa nature comptable « d’actif-passif ») la monnaie est peu à peu devenue un simple « actif » comptable.
Il s’agit également d’uniformiser les normes comptables internationales sur le modèle anglo-saxon des IFRS ; lesquelles normes sont édictées par des organismes pilotés par les grandes multinationales cachées derrière des organismes qui siègent dans des paradis fiscaux. C’est ainsi que disparaissent les règles de l’ancienne comptabilité nationale au profit des principes anglo-saxons.
Cette première forme d’extraterritorialité consiste à éliminer, progressivement, les systèmes de droits qui ne sont pas compatibles avec le droit anglais. C’est ainsi que peu à peu, disparaît le droit commun français issu du Code civil pour être remplacé par les principes commerciaux qui sont le fondement même du « droit » anglo-saxon.
LE RECOURS, PAR LES INSTANCES AMÉRICAINES, À DES SANCTIONS PÉCUNIAIRES CONTRE LES ENTREPRISES
La seconde occurrence de l’extraterritorialité du droit anglo-saxon est davantage connue et surtout davantage dénoncée à grand renfort de médias.
Il s’agit des sanctions financières imposées par les instances politiques et juridiques américaines à toute entreprise utilisant soit le dollar soit un quelconque composant d’origine américaine dans leur processus de fabrication ou dans leur fonctionnement.
Cette forme d’extraterritorialité sanctionne essentiellement les multinationales, bancaires ou non, étrangères aux États-Unis. Les multinationales, ainsi prises à partie, ont très rapidement mobilisé les pouvoirs publics et les médias pour dénoncer ces pratiques prédatrices du pouvoir américain, réussissant à mobiliser un large public contre la puissance économique déclinante de l’Amérique. En conséquence, l’extraterritorialité du droit formalisée par les sanctions économiques est la seule forme d’extraterritorialité dénoncée par les médias et donc connue du public.
Or, il faut comprendre que, fondamentalement, cette seconde forme d’extraterritorialité n’est ni la plus grave, ni la plus définitive et qu’elle ne concerne, globalement que les bilans des multinationales, à l’inverse de la première forme d’extraterritorialité qui suppose une véritable révolution d’ordre tectonique dans l’organisation des peuples. C’est la première forme d’extraterritorialité qui attaque en profondeur le mode de vie et la sécurité juridique des ressortissants d’un État, elle tend, par exemple en France à faire disparaître le principe même de la propriété privée et à transformer la monnaie en propriété bancaire. La première forme de l’extraterritorialité met, fondamentalement, en danger l’organisation sociale issu du mode de vie sédentaire au profit du nomadisme.
Par ricochet, l’extraterritorialité qui prend la forme de sanction financières des multinationales vient renforcer la première forme d’extraterritorialité depuis que les États sont devenus de simples émanations des multinationales. Les ponctions sur les budgets étatiques pour renflouer les bilans déficitaires des conglomérats financiers ont pour corolaire de substantielles augmentations d’impôts et diminutions de services publics ; il en résulte un appauvrissement des ressortissants des États qui va jusqu’à porter atteinte à la capacité des individus de devenir propriétaires (notamment de leur logement).
En ce sens, les deux occurrences de l’extraterritorialité du droit anglo-saxon se renforcent l’une l’autre pour aboutir à la perte totale et définitive de contrôle des individus sur les éléments essentiels de leur vie, pour réinstaurer le principe de l’esclavage au niveau légal.
CONCLUSION
Les techniques de contrôle monétaire sont parfaitement rodées et mises en application par les grands banquiers au moyen des banques centrales qui ont-elles-mêmes organisé, au niveau mondial, leur anonymat et le secret de leurs affaires.
En contrôlant l’affectation des ressources monétaires, les banquiers décident réellement qui sera « riche » et qui sera « pauvre », aussi bien au niveau des individus et des entreprises (microéconomie), que des groupes socio-économiques, des États et même, plus largement, des zones géographiques (macroéconomie).
Dans ce contexte, la création de richesses devient artificielle, elle est pilotée par les banquiers et ne remplit qu’un seul objectif : satisfaire leur insatiable soif de pouvoir et mener le monde vers un « gouvernement mondial » qu’ils contrôleront définitivement de façon absolue et officielle, ce qui leur manquait jusqu’ici. Le modèle sédentaire cèdera alors définitivement la place au modèle nomade.
Valérie Bugault est Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique
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J'ai principalement utilisé des nasses pour piéger les rats. J'en ai capturé une vingtaine, raconte Jacques, qui a suivi une formation de trois jours à l'issue de laquelle il a reçu de la préfecture un agrément de piégeur.
Au pied d'un arbre, il repère un terrier où il dépose un petit sachet contenant un fumigène, habituellement destiné à chasser les taupes. Lorsqu'il le recouvre d'eau puis de terre, du gaz s'en dégage et asphyxie les rats.
De manière plus originale, le pastis fait partie de sa panoplie de traqueur de rats. Il faut motiver les rats pour qu'ils aillent dans la boîte installée par la mairie où se trouvent les produits toxiques, explique le bénévole. Comme les rats aiment l'anis, je mets une goutte de pastis devant la boîte.
Pour Geoffroy Boulard, les méthodes de Jacques sont les bienvenues. Nous sommes face à une urgence sanitaire, estime-t-il. Les rats ça fait bien deux ans que ça devient un problème fort.
Les experts évaluent le nombre de rongeurs à Paris à près de quatre millions. Leur recrudescence dans les rues s'explique, selon la mairie, par l'augmentation des déchets alimentaires et les crues de la Seine qui ont poussé les rats à sortir des égoûts.
En janvier, au moment de la crue, une vidéo virale montrant une colonie de rats grouillant dans une poubelle s'était répandue sur les réseaux sociaux.
-Nourrisseurs de rats
Poubelles hermétiques, verbalisation des nourrisseurs de rats intentionnels par une amende de 68 euros, installation de boîtes contenant des raticides... : la Ville a mis en place en 2016 un plan de lutte contre les rats doté d'un budget de 1,5 million d'euros. Quelque 69 agents y sont dédiés.
Elle affirme également avoir considérablement augmenté le nombre d'interventions (près de 5.000 de janvier à juillet 2018 contre 1.700 pour la même période un an plus tôt).
Certains Parisiens continuent pourtant de juger la situation critique. On est débordés. Les habitants ont peur, s'alarme Hervé Gaudière, gardien d'immeuble dans le XVIIe.
C'est vraiment un fléau, c'est problématique pour les enfants, abonde une mère accompagnée de son fils qui s'engouffre dans son école où un rat mort a été retrouvé dans la cour.
Ce sont les +nourrisseurs de rats+ qui nous posent le plus problème. Sinon ce que fait la mairie aurait fonctionné, estime Jacques, qui considère son action comme complémentaire de celle de la Ville.
Geoffroy Boulard estime, lui, que la mairie de Paris n'en fait pas suffisamment, et réclame le doublement du budget dédié à la dératisation.
De retour d'un voyage à New York, où il est allé piocher des idées chez les édiles de Brooklyn et de Manhattan, il espère également que la Ville de Paris généralisera l'utilisation de la glace carbonique, réputée efficace aux Etats-Unis.
Une fois déposés dans des terriers, les glaçons de gaz carbonique se réchauffent et dégagent du CO2 qui asphyxie les rats.
La glace carbonique est déjà en cours d'expérimentation, mais il faut attendre l'avis de l'Anses (Agence de sécurité sanitaire, ndlr) et voir si ça fonctionne avant d'envisager une quelconque généralisation, indique-t-on à la mairie.
Geoffroy Boulard a lancé en juin le site signalerunrat.paris qui a reçu plus de 3.000 signalements dans le XVIIe et qui intéresserait, selon lui, d'autres maires d'arrondissement. De son côté, l'Hôtel de Ville renvoie à son site Dans ma rue qui permet déjà de déclarer, entre présence de détritus et incivilités, la présence de rats.