Des communiqués, articles divers ... une actualité locale à découvrir ... avec un grand merci à P.J. Lllorens pour son aide
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TRIBUNE
Changement d'heure : quelles influences sur nos vies
Par Sarah ALIMONDO,
Présidente du Syndicat National des Kinésiologues
snkinesio.fr
Le dimanche 28 octobre prochain, la France basculera à nouveau dans l'heure d'hiver. Tous les accessoires de mesure du temps seront reculés d'une heure. Instauré en 1976 à la suite du choc pétrolier de 1973 et 1974, cet ajustement a été mis en place pour permettre des économies d'énergie.Il marque aussi pour l'organisme humain et la nature, l'entrée dans l'automne, après le feu de l'été et avant le repli de l'hiver.
Période importante, influencée par la diminution de la luminosité, elle prépare le corps et l'esprit au repos et à l'introspection. Mais elle est différemment vécue d'une personne à l'autre. Pourquoi ? Les arbres se dénudent, les jours raccourcissent, les nuages assombrissent le ciel ; autant de signes qui perturbent le rythme chronobiologique. Et s'en suit parfois de la fatigue, des problèmes cardiaques, des endormissements diurnes, des syndromes mélancoliques ou dépressifs. Elle ravie des blessures non cicatrisées.
De plus, le deuil de l'été et de sa lumière renvoie parfois à d'autres deuils non faits, réels ou symboliques. Scientifiquement, la mélatonine, hormone fondamentale dans l'équilibre du sommeil, doit jongler avec ce changement d'heure, deux fois par an. Sans compter que les Français sont loin d'être les champions en ce domaine : ils dorment en moyenne 7h05 en semaine et 8h10 le week-end. 1/4 se plaignent de manquer de sommeil, notamment les jours de travail et 1/3 déclarent souffrir de troubles.
Faut-il encore changer d'heure ? Le débat dure depuis plus de 40 ans, si bien que le Parlement européen et la Commission européenne ont réalisé une consultation inédite, en ligne sur ce sujet. 4,6 millions de réponses ont été recueillies montrant que 4 participants sur 5 souhaitent la suppression de l'heure d'hiver. Il reste désormais aux Etats membres - dont la France - à déterminer l'heure qu'ils souhaitent garder (heure d'été ou heure d'hiver) avant avril 2019. Réponse dans moins de 6 mois donc.
Bien sûr, si cette réforme entrait en application, nous n'aurions plus à souffrir du changement. Toutefois, si le débat avait été mené en profondeur, les pouvoirs publics auraient pu envisager la meilleure heure possible pour notre santé physique et mentale : l'heure du soleil.
Dans l'intervalle, pour traverser du mieux possible l'automne avec plus de quiétude et de lâcher prise, la kinésiologie peut être une technique d'accompagnement idéale pour instaurer un nouvel équilibre de vie.
Sa spécificité réside dans un dialogue avec le corps, installé par l'intermédiaire d'un test musculaire. C'est ainsi que le praticien va pouvoir identifier rapidement les nuds, les blessures anciennes, les zones de conflits non résolus qui nous empêchent de vivre tranquillement le rythme des saisons et d'accepter ce qui se présente sans nostalgie ou tristesse exagérée.
Qapa.fr passe de start-up à scale-up
Nomination de Laurent Delaporte au poste de CEO
(Ex-CEO de NetMediaEurope et ex-Vice-président Europe chez Microsoft)
« Qapa enregistre la plus forte progression dans l'univers des services dédiés à l'emploi. Nous sommes en passe de venir un grand groupe et mettons tous les moyens en œuvre pour combattre encore davantage le chômage », Stéphanie Delestre, fondatrice et Présidente de Qapa.fr
Paris, 29 octobre 2018
Lancée en 2011, Qapa.fr, l'agence d'intérim 100% numérique, passe à la vitesse supérieure en annonçant la nomination de Laurent Delaporte au poste de CEO et dévoile des objectifs de développement ambitieux pour l'emploi et le secteur de l'intérim.
Lien officiel : www.qapa.fr
« En 7 ans, nous sommes passés par toutes les phases de développement et de structuration. Startup, nous avons su innover et faire évoluer nos services pour arriver aujourd'hui à un positionnement majeur et stratégique de Qapa.fr sur le marché de l'emploi et de l'intérim. C'est la clé de la réussite d'une startup : répondre aux besoins de ses clients, s'entourer de professionnels à différentes étapes de la vie de l'entreprise pour pouvoir accélérer au bon moment et atteindre ainsi des objectifs ambitieux. L'arrivée de Laurent Delaporte fait partie de cette stratégie de développement et nous allons ainsi recruter massivement pour faire de Qapa une sociétéleader ».
Stéphanie Delestre, fondatrice et Présidente de Qapa.fr
Nomination de Laurent Delaporte, nouveau CEO de Qapa.fr
« Je suis particulièrement fier et enthousiaste de rejoindre une entreprise qui a du sens comme Qapa.fr, avec une équipe talentueuse et un business en forte croissance. La lutte contre le chômage est une cause particulièrement excitante et d'un fort impact social. J'apporte mes compétences d'organisation et dedéveloppement d'activités en forte croissance à Qapa. Notre ambition est de fluidifier le marché de l'emploi en détectant et en qualifiant les talents sans passer par un CV poussiéreux et d'un autre temps. Il faut aujourd'hui utiliser la technologie de façon plus humaine, non seulement pour le matching de profils mais surtout pour assurer une fluidité exemplaire dans la recherche d'emploi et l'ancrer facilement dans la vie de tous les jours. »
Laurent Delaporte, nouveau CEO de Qapa.fr
Chaque mois, Qapa.fr embauchera 10.000 intérimaires d'ici 2020
Depuis le lancement du service d'intérim en 2017, Qapa.fr embauche déjà chaque mois plus de 1.000 intérimaires dans tous les secteurs et dans toutes les régions de France. La courbe de progression des contrats signés doit permettre à Qapa.fr d'atteindre d'ici 2020 l'objectif d'embaucher mensuellement plus de 10.000 intérimaires.
Depuis sa création, le positionnement global de Qapa.fr n'a quant à lui pas changé avec la volonté inébranlable d'éradiquer le chômage en France et de permettre un accès fluide à l'emploi pour toutes les personnes qui en sont éloignées. Ainsi, Qapa.fr a cassé les codes du recrutement, en allant chercher les candidats là où ils se trouvent aujourd'hui : les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, etc.
Qapa.fr en chiffres :
- Plus de 1.000 intérimaires embauchés chaque mois en 2018. Objectif : 10.000 en 2020.
- Un salaire moyen mensuel de 1.900 euros bruts par intérimaire.
- 4,5 millions de candidats inscrits sur qapa.fr dans tous les secteurs dans toute la France
- 70% des offres reçoivent 3 candidatures en moins de 3 heures
- 25% des intérimaires sont recrutés en CDI au bout de 3 mois de mission avec QAPA Intérim
- Top 3 des secteurs qui recrutent le plus d'intérimaires à fin 2018 : commerce-vente, tertiaire et industrie.
L'intelligence artificielle pour tuer le chômage
En 2018, Qapa.fr a lancé une nouvelle génération d'applications mobiles Android et iOS afin de permettre aux candidats de signer un contrat et de trouver une mission en 3 clics, en totale mobilité.
Pour aider encore davantage les candidats, Qapa.fr a aussi lancé le « bonus intérimaire », de 30 euros nets supplémentaires par mois en plus du salaire.
Enfin, 2018 a aussi été l'année où Qapa.fr a augmenté l'intelligence artificielle de ses algorithmes de matching. Une prouesse technologique qui permet aujourd'hui de trouver ; pour 70% des postes proposés ; 3 candidats disponibles en moins de 3 heures, et ce dans tous les secteurs et dans toute la France.
« Nous sommes vraiment heureux de savoir que 30% des intérimaires qui sont passés par Qapa.fr sont ensuite embauchés en CDI au bout de seulement 3 mois. C'est une réussite quotidienne qui rend notre travail aussi fort et important », Stéphanie Delestre, fondatrice et Présidente de Qapa.fr.
Qapa.fr embauche plus de 100 personnes
Dans les prochains mois, Qapa.fr va recruter massivement et intégrer en interne de nouveaux talents, afin de renforcer ses équipes commerciales et de développeurs. Au total, Qapa.fr comptera plus de 60 collaborateurs d'ici fin 2018 et atteindra 120 salariés fin 2020. Les équipes de Qapa.fr sont réparties géographiquement en deux pôles : une partie R&D située à Grenoble et la direction commerciale et marketing basée à Paris.
Parmi les profils les plus recherchés :développeurs full-stack, data analyst, business operation et commerciaux.
Parcours de Laurent Delaporte
Diplômé d'un master of sciences à l'Institut Polytechnique de l'université de New York, de l'INSEAD et de l'Ecole Supérieure de Technologie Electronique, Laurent Delaporte est un manager expérimenté ayant occupé de nombreuses fonctions clés dans des sociétés de renom. Ex-manager de Microsoft de 2008 à 2013, Laurent Delaporte a successivement occupé les fonctions de vice-président Europe de la division PME et Partenaires, de directeur général adjoint de Microsoft France et également de vice-président Europe de Microsoft Advertising. Laurent Delaporte siège également au conseil d'administration de plusieurs entreprises à partir de 2013 et a investi dans de nombreuses startups. En 2014, il devient CEO du groupe média IT NetMediaEurope, éditeur de Silicon.fr et ITespresso.fr.
A propos de Qapa.fr
Qapa.fr est le partenaire emploi de tous les Français. 100% positif 0% souci. Qapa.fr rassemble aujourd'hui 4,5 millions de candidats dans tous les secteurs et dans toute la France. En 2016, Qapa.fr a lancé le 1er service de recrutement d'intérimaires en temps réel 100% digital et mobile.
Grâce à l'intelligence artificielle,
WITY devient le 1er expert-comptable en ligne à proposer un accompagnement digitalet humain
Des dizaines d'heures par mois de gain de temps sur des tâches comptables rébarbatives
Paris, le 29 octobre 2018
wity.fr, le 1er cabinet global (expertise-comptable, droit, stratégie), 100% digital, innove à nouveau en annonçant le lancement d'une nouvelle plateforme basée sur l'intelligence artificielle. Objectifs : Faciliter la compréhension de la comptabilité et soulager les utilisateurs en simplifiant les tâches à effectuer. La performance de cette nouvelle plateforme rend cette innovation unique au monde.
Lien officiel : https://wity.fr/
VOIR LA VIDÉO
wity.fr s'appuie sur l'intelligence artificielle pour simplifier la compta en ligne
Lancée le 15 octobre, cette nouvelle plateforme comptable répond à deux objectifs : Faciliter la compréhension de la comptabilité et soulager les utilisateurs en simplifiant les tâches à effectuer. Pour cela, wity.fr a fait le choix d'automatiser au maximum la comptabilité afin que l'utilisateur n'ait aucune saisie à réaliser. Les comptes bancaires professionnels sont synchronisés, les opérations bancaires sont pré-catégorisées et toutes les factures sont automatiquement récupérées. wity.frpropose en effet aux utilisateurs de connecter leurs différents comptes fournisseurs (exemples : Oui SNCF, Paypal, EDF, etc.) pour récupérer l'ensemble de leurs factures.
Grâce à cette nouvelle plateforme, wity analyse les factures récupérées pour les associer aux opérations bancaires correspondantes. Ainsi, le travail de l'utilisateur estconsidérablement réduit, avec simplement des tâches de vérification et de validation.
Objectifs : Rendre la comptabilité compréhensible et simplifier les tâches à effectuer
Pour simplifier la compréhension de la comptabilité, wity.fr mise sur l'explication. Pour cela l'utilisateur peut compter sur des indicateurs de performance mis à jour en temps réel : Évolution du chiffre d'affaires, du résultat d'exploitation, suivi des dépenses et des charges, de la TVA et de la marge. Grâce à cette nouvelle plateformecomptable en ligne, plus simple, plus intuitive et plus intelligente, wity.fr fait gagner un temps précieux à chacun de ses clients.
« Chaque client économisera des dizaines d'heures par mois. Par exemple, un dirigeant de TPE/PME peut espérer gagner 3 à 5 heures par mois sur sa comptabilité. Un médecin ou un professionnel libéral peut économiser jusqu'à 20 heures par an, en fonction de sa situation. Développé en interne par nos équipes techniques, ce nouvel outil constitue une innovation mondiale en raison de son avancée. De nombreux partenaires potentiels se sont manifestés pour pouvoir proposer cette nouvelle plateforme à leurs clients. Cela montre l'intérêt de ce nouvel outil pour les entrepreneurs». Aurélie CHARNIER, Présidente de wity
Maintenir la relation humaine entre nos clients et leur expert-comptable
Les créateurs et dirigeants d'entreprise peuvent choisir d'utiliser cette plateforme comptable en ligne (SaaS) pour un tarif de 29€ ht/mois.S'ils le souhaitent, les utilisateurs peuvent en complément choisir d'être accompagnés par un expert-comptable en ligne. Pour cela, wity.fr a revu ses packs d'accompagnement en les simplifiant, pour ne proposer que deux packs à partir de 59€ ht/mois.
Aurélie CHARNIER, Présidente de wity : « L'idée est de toujours proposer un accompagnement par un expert-comptable en ligne. Nous souhaitons aider nos clients en cas de besoin et répondre à toutes leurs questions en direct. L'accompagnement, le conseil et le professionnalisme de notre équipe restent au cœur de notre démarchecar wity.fr n'est pas qu'une simple plateforme comptable. Nous serons bien plus que cela en restant un cabinet d'expertise-comptable en ligne ».
À propos de wity
Le concept wity a été imaginé en 2012 par Aurélie CHARNIER, Co-Fondatrice & Présidente, et Pascal LORAIN, Co-Fondateur et Directeur commercial, à la suite du congrès de l'Ordre des Experts-comptables sur le thème de « l'Expert-comptable entrepreneur ». Pour répondre aux enjeux de mutation du métier, wity a imaginé le cabinet d'expertise-comptable et de conseil de demain. Après une année dédiée à la conception, wity est née publiquement le 1er février 2017, à l'occasion du Salon des Entrepreneurs de Paris.
Filiale du Groupe SECAB, wity est le premier cabinet à proposer une offre globale (expertise-comptable, droit, stratégie), 100% digitale. L'ambition de wity est d'accompagner les entrepreneurs, qu'ils soient créateurs ou dirigeants de start-up, TPE/PME, filiales de grands groupes, de les faire grandir et de les aider à atteindre le succès.
En 2018, wity a été sélectionnée parmi les 120 pépites de la French Tech et les 1000 startups qui feront l'économie française de demain.
Plus d'informations : https://wity.fr/
Ce n’est qu’une question de décennies avant que l’Homme ne disparaisse complètement. Comme les Romains ou les Mayas, notre civilisation est elle aussi condamnée et pourrait ne pas voir la fin du siècle, selon la Nasa. L'agence spatiale américaine explique que la surexploitation des ressources et la répartition des richesses de plus en plus inégale seraient à l'origine de cet effondrement précipité.
Le dernier rapport choc du Giec, publié début octobre, alertait sur l’imminence d’un monde en crise permanente. À cette occasion, une autre étude de la Nasa datant de 2014, passée alors un peu inaperçue, a refait surface. Il y a quatre ans, l’agence spatiale américaine estimait que l’effondrement de notre civilisation surviendrait dans quelques décennies seulement. En cause, la surexploitation des ressources naturelles et l’accroissement des inégalités. De quoi mobiliser de toute urgence la société.
Pour bâtir leur raisonnement, les scientifiques se sont appuyés sur l'histoire d'anciennes civilisations (Romains, Mésopotamiens, Mayas…) et ont comparé les données sur la population, le climat, l'agriculture, l'énergie ou encore la répartition des richesses des différents empires. Ils sont arrivés à la conclusion que, depuis 5 000 ans, les civilisations disparaissent lorsque les hommes surexploitent les ressources et organisent la société entre un petit nombre de riches et une masse de pauvres. La déforestation et la culture intensive du maïs auraient par exemple conduit à l’écroulement des Mayas.
La disparition des plus pauvres entraîne la disparition des élites
Selon les chercheurs, deux scénarios s’offrent à nous. Le premier décrit un monde dans lequel les plus riches, de moins en moins nombreux, s'accapareraient toutes les richesses, laissant les plus pauvres en proie à une famine mortelle. La disparition des travailleurs mènerait peu à peu à celle des élites, privées de main d'oeuvre. Le second scénario repose sur une trop grande exploitation des ressources qui entraînerait là encore la disparition des plus pauvres d’abord, puis celle des plus riches.
Pour éviter ces scénarios catastrophes, l'étude souligne l'importance de réduire les inégalités économiques et la consommation de ressources non renouvelables. En 2015, une autre étude menée par l’université britannique Anglia Ruskin estimait qu’il restait seulement 25 ans à vivre à notre civilisation, en raison de pénuries alimentaires catastrophiques qui surviendraient si rien n’était fait pour changer la donne.
"Nous sommes en train de saboter notre propre bien-être à venir a déclaré Robert Watson, président de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), à l'origine de cette enquête. Si rien n'est fait pour enrayer la tendance, la ressource en poissons de la région Asie-Pacifique sera épuisée d'ici 30 ans et jusqu'à 90 % de ses coraux gravement détériorés d'ici 2050.
En Afrique, ce sont plus de la moitié des espèces d'oiseaux et de mammifères qui seront perdues d'ici 2100, avertit cette étude compilée pour l'IPBES dans quatre énormes rapports régionaux. L'état de la biodiversité empire a averti Mark Rounsevell, l'un des co-auteurs de cette vaste étude dévoilée vendredi à Medellin, en Colombie à l’occasion de la sixième session de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques).
Le monde entier en danger
Cette tendance alarmante menace des économies, des moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la qualité de vie des populations partout" dans le monde, soulignent les experts à l'origine de quatre rapports régionaux longs de 600 à 900 pages.
Durant trois ans, plus de 550 chercheurs ont travaillé bénévolement sur ces évaluations, qui synthétisent les données d'environ 10 000 publications scientifiques, sur les Amériques, l'Afrique, l'Asie-Pacifique et l'Europe-Asie centrale. Le résultat final couvre la totalité de la Terre, hormis les eaux internationales des océans et l'Antarctique.
Les rapports ont été passés au peigne fin par plus de 750 experts et décideurs de 115 des 129 pays membres de l'IPBES réunis toute la semaine à huis clos à Medellin, en Colombie. Ils en ont rédigé des synthèses d'une trentaine de pages chacune pour orienter les dirigeants en matière de protection de la biodiversité.
Une extinction massive
Si l'Humanité ne change pas son usage déraisonnable des ressources naturelles, nous mettons en danger non seulement l'avenir que nous voulons, mais même nos existences actuelles, a averti Robert Watson. Trop de gens pensent encore que l'environnement est un luxe. Mais ce n'est pas le cas a-t-il déploré, en faisant le lien entrebiodiversité et changement climatique que nous devons considérer ensemble.
En Europe et Asie centrale, la population de la région consomme plus de ressources naturelles renouvelables que ce qu'elle produit a pour sa part précisé le professeur suisse Markus Fischer. Avant cette VIe session, l'IPBES avait déjà averti que la Terre est confrontée à une extinction massive d'espèces, la première depuis la disparition des dinosaures il y a environ 65 millions d'années et la sixième en 500 millions d'années.
Avec les effets croissants du changement climatique cette perte pourrait atteindre 40 % d'ici 2050" dans les Amériques où elle s'élève déjà à 31 %, a-t-elle souligné vendredi pour cette région. Au cours du siècle écoulé, deux espèces de vertébrés ont disparu chaque année en moyenne sur la Terre. Une autre est sur le point de disparaître avec la mort récente de Sudan, célèbre rhinocéros blanc du Kenya et dernier mâle de son espèce, décimée par le braconnage et dont il ne reste que deux femelles.
Le monde gaspille 40 % de la nourriture qu’il produit
Si nous continuons ainsi, oui, la sixième extinction, la première causée par les humains, va se poursuivre a averti Robert Watson, ajoutant toutefois que "la bonne nouvelle, c'est qu'il n'est pas trop tard. Car les rapports de l'IPBES suggèrent aussi des pistes pour minimiser l'impact des activités humaines sur l'environnement : créer davantage d'aires protégées, restaurer les zones dégradées et développer l'agriculture durable.
Nous devons prendre la biodiversité en compte dans notre façon de gérer l'agriculture, la pêche, la forêt, la terre a expliqué le président de l'IPBES, conscient que la population mondiale va continuer à croître, donc ses besoins aussi. Le monde gaspille environ 40% de la nourriture qu'il produit Si nous pouvions réduire le gaspillage de nourriture, nous n'aurons pas nécessairement à doubler sa production dans les 50 prochaines années a-t-il suggéré