avec un grand merci à Pierre Jean Llorens pour sa large participation à cette revue de presse.
Herbalife condamnée à payer 200 millions $ à des consommateurs floués
http://m.zinfos974.com/Herbalife-condamnee-a-payer-200-millions--a-des-consommateurs-floues_a103290.html
Herbalife condamnée à payer 200 millions $ à des consommateurs floués
La société américaine de compléments alimentaires et de produits minceur Herbalife a remporté hier un long bras de fer avec un grand nom de Wall Street, l'accusant de fraude pyramidale, mais devra payer à ses membres 200 millions de dollars de compensations.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/07/15/97002-20160715FILWWW00162-herbalife-doit-payer-200m.php
La commission fédérale de la concurrence américaine (FTC) a jugé que la manière de fonctionner d'Herbalife n'est pas frauduleuse, mais qu'elle devra être néanmoins profondément modifiée.
La société, objet depuis plusieurs années de dénonciations de l'investisseur Bill Ackman, qui l'accusait d'être un mécanisme frauduleux de style "Ponzi", se voit ainsi exonérée de cette accusation, même si elle ne sort pas totalement blanchie de l'enquête de la FTC (l'équivalent américain de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ou DGCCRF).
"Cette décision exige d'Herbalife qu'elle restructure fondamentalement ses activités de manière à ce que les participants soient récompensés pour ce qu'ils vendent et non pas sur la base du nombre de personnes qu'ils recrutent", a souligné dans un communiqué la présidente de la FTC Edith Ramirez.
"Herbalife va maintenant devoir présenter de manière honnête combien ses membres peuvent gagner et devra compenser les consommateurs pour les pertes qu'ils ont subies en conséquence de ce que nous considérons comme des pratiques déloyales et trompeuses", a-t-elle ajouté.
Herbalife a souligné dans un communiqué que la décision de la FTC ne l'obligeait pas à changer son modèle de vente directe au consommateur.
Bill Ackman, qui était à l'origine de la plainte, a indiqué de son côté qu'il s'attendait à ce qu'"une fois la restructuration des activités d'Herbalife finalisée, ces changements structurels provoqueront l'effondrement de la pyramide, car les principaux distributeurs et les autres emmèneront leurs réseaux de distribution ailleurs ou abandonneront leurs activités".
Herbalife, fondée en 1980, écoule dans plus de 80 pays ses substituts de repas et ses barres énergétiques sur le modèle de Tupperware, c'est-à-dire par un réseau de distributeurs qui pratiquent cette activité à domicile. Pour Bill Ackman, la société gagne de l'argent non pas en vendant ses produits aux particuliers mais en recrutant sans cesse de nouveaux revendeurs obligés d'acquérir ces produits.
A la suite de la décision de la FTC, le cours de l'action Herbalife progressait de 9,84% à 65,21 dollars à Wall Street.
Selon la FTC, Herbalife affirmait à ses membres qu'ils pouvaient quitter leur emploi pour gagner des milliers de dollars par mois en vendant les produits du groupe et s'enrichir. Mais, selon la Commission, "la vérité (...) est que la grande majorité des distributeurs qui rejoignaient l'opération ne gagnait que peu ou pas d'argent" et que le revenu des "chefs de ventes" pour 2014 ne dépassait pas en moyenne 300 dollars.
Selon des propres chiffres d'Herbalife cités par la FTC, les responsables des "clubs nutritionnels" chargés de distribuer les produits devaient réaliser un investissement initial de 8.500 dollars, mais 57% d'entre-eux ont ensuite indiqué de pas gagner d'argent, voire en perdre.
Parmi les mesures qu'Herbalife va devoir prendre pour changer ses pratiques, il lui faudra désormais différencier entre ceux qui rejoignent le groupe pour acheter et ceux qui les vendent, les acheteurs ne pouvant être en même temps vendeurs. Les revenus devront être assis sur les ventes réellement effectuées et non sur la base du nombre de membres recrutés et les frais liés à l'ouverture des centres devront être supportés par l'entreprise et non les membres.
Herbalife est également distribué à la Réunion selon le même système de recrutement. Reste à savoir si les autorités françaises vont s'aligner sur les nouvelles règles fixées par les Américains.
Patrick Vallet, pilote licencié à la Fédération Française d’AéroModélisme, et membre du Club d’aéromodélisme de Chartres, a battu, le jeudi 7 juillet, le record du monde de durée avec son aéromodèle électrique à énergie solaire. Lancé depuis la commune de Viabon (Eure-et-Loire), sur le terrain d'aviation de la ferme de Mellay, l’avion a sillonné le ciel durant 8 heures 30 minutes, détrônant ainsi le récent record réalisé par l’allemand Sasha Wendt le 20 juin dernier.
Après trois années passées à concevoir l’avion idéal, Patrick Vallet, 68 ans, a donc accompli son rêve. Sous le contrôle de trois juges désignés par la Fédération Française d’AéroModélisme, le pilote et son équipe, constituée de Jean-François Allais et Michel Ozog, ont battu un record qui ne datait pourtant que de quelques semaines.
En effet, le lundi 20 juin, ce dernier avait déjà été battu par un allemand, Sasha Wendt, avec un temps de vol de 134 minutes. Seize jours plus tard, l’aéromodèle de Patrick Vallet a lui volé durant 8 heures et 30 minutes.
Ce temps a permis, par la même occasion, d’établir le record de distance en circuit fermé avec 257 kilomètres parcourus dans les airs. Une prouesse inédite puisque jamais tentée dans l’histoire de l’aéromodélisme.
Un aéromodèle unique
L’avion de 2m10 d’envergure utilisé pour cette performance est très technique. Pour référence, ses équipements, panneaux solaires et batteries, sont similaires au réputé Solar Impulse. Cette technologie fine, combinée aux systèmes de stabilisation et de mesures de consommation en direct, a été un facteur clé dans la réussite de l’épreuve. Cependant, il aura fallu beaucoup de patience à Patrick Vallet et à son équipe pour pouvoir voler sur la bonne fenêtre météo. Le soleil étant indispensable pour le bon fonctionnement de l’avion, 15 jours d’attente ont été nécessaires, à partir de la date initialement prévue, pour fendre le ciel eurélien le plus longtemps possible.
Le goût du défi
Ce record du monde est fort de sens pour Patrick Vallet qui, dès ses 20 ans, avait déjà imaginé relever le challenge. Il marque ainsi une ligne de plus à son palmarès sportif après avoir remporté deux fois le Paris-Dakar à moto en 1984 et 1989. Aujourd’hui handicapé suite à un accident de la circulation, cet homme de défi n’est jamais rassasié. Il s’attaquera à la rentrée au record du monde de vitesse en avion solaire avec pour objectif : dépasser les 80 km/h. Il signerait alors son sixième record du monde ! Un bel exemple de passion et de combativité pour les personnes en situation de handicap et les fans d’aéromodélisme, dont les licenciés de la FFAM. La Fédération Française d’AéroModélisme souligne d’ailleurs cette initiative qui démontre, une fois de plus, la pluralité de ses disciplines sportives, ouvertes à tous.
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Randonnée
Grande randonnée : une marque qui vaut de l’or
La marque Grande Randonnée (GR) est le sésame qualité de la Fédération française de la randonnée pédestre. Balisés par 8 000 bénévoles et entretenus par les collectivités, ces itinéraires nés il y a 70 ans sont de véritables mannes économiques pour les territoires. Ils accueillent des dizaines de milliers de marcheurs qui, en dépensant en moyenne une quarantaine d’euros par jour, font vivre les restaurants, hôtels et services logistiques des régions traversées.
Données personnelles
30 000 € d’amende pour BrandAlley.fr
Installation de mouchards sur l’ordinateur de ses clients sans accord préalable, échange de données personnelles non sécurisé, non-respect des règles de transfert de ces données hors de l’Union européenne… La société BrandAlley.fr prend ses aises avec la loi Informatique et libertés de 1978. Faute d’avoir corrigé de nombreux manquements manifestes, la société vient d’écoper d’une amende de 30 000 € de la part de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés).
BrandAlley.fr investit trop d’énergie dans la recherche de bons plans pour ses clients, et pas assez dans la gestion de leurs données personnelles. Le site de vente de produits mode et d’articles de maison dégriffés, qui promet jusqu’à 70 % de réduction sur les prix d’origine, vient de se faire tacler par la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) pour de nombreux manquements à la loi. « Les faits [sont] d’une particulière gravité au regard du volume de personnes concernées », estime la Commission, qui a choisi de marquer les esprits en infligeant à la société une amende de 30 000 €. Difficile de connaître précisément le nombre de clients concernés, mais nul doute qu’ils sont plusieurs millions : BrandAlley.fr revendique la 15e place dans le classement des sites marchands français.
TROP GOURMAND EN COOKIES… ET EN DONNÉES BANCAIRES
Avant de sanctionner l’entreprise, la Cnil l’avait pourtant mise en garde. En janvier 2015, un contrôle dans les locaux avait révélé une gestion laconique des comptes clients. Quelques mois plus tard, BrandAlley recevait une mise en demeure de se conformer à la loi dans les 3 mois. La liste des points à rectifier était longue comme le bras : déposer une demande d’autorisation auprès de la Cnil pour encadrer le traitement relatif à la prévention des fraudes, mettre en œuvre une durée de conservation des données des clients, recueillir leur consentement à la conservation de leurs données bancaires, informer et obtenir l’accord préalable des clients au dépôt de cookies sur leur ordinateur, assurer la sécurité et la confidentialité des données collectées, cesser de transmettre des données à caractère personnel vers le Maroc et la Tunisie (ces États n’assurant pas un niveau suffisant de protection de la vie privée, une notion qui demeure fondamentale dans laréglementation européenne)… Le cahier des charges était si étoffé que BrandAlley a obtenu un délai supplémentaire de 3 mois pour le remplir.
En janvier 2016, la société indiquait qu’elle était rentrée dans les clous. Mais son courrier, trop lacunaire aux yeux de la Cnil, a donné lieu à de nouveaux contrôles, qui ont montré que… Rien n’avait vraiment changé. BrandAlley a 2 mois pour contester la sanction devant le Conseil d’État.
Mise à jour du 20 juillet 2016
Bien que contactée avant la publication de notre article, BrandAlley.fr a réagi après en avoir pris connaissance. Ce matin, elle précise par la voix de son avocate qu’elle ne déposera pas de recours devant le Conseil d’État, comme la procédure l’y autorise. « Les faits sont têtus », explique Me Nathalie Boyer-Haouzi, qui concède que lors du second contrôle de la Cnil en février 2016 « il restait quelques cookies et certains bugs, et c’est pourquoi nous avons été sanctionnés. Mais en six mois, entre la refonte du site Internet et la rédaction des nouvelles conditions générales de vente, nous avons abattu un travail titanesque pour nous conformer à la loi. » BrandAlley.fr assure qu’aujourd’hui, la totalité des manquements constatés par la Cnil ont été corrigés.
Canicule
Les gestes à privilégier
La canicule devrait connaître un pic ce week-end. Pour en limiter les effets, il faut penser à boire de l’eau, à se rafraîchir régulièrement et à empêcher la chaleur d’envahir le logement en fermant volets et fenêtres jusqu’à ce que la température baisse, en fin de nuit.
S’HYDRATER
En période de canicule, la priorité est d’éviter la déshydratation, qui touche d’abord les personnes fragiles, comme les personnes âgées ou les nourrissons. Il faut boire régulièrement, de l’eau de préférence. Elle ne doit pas être glacée, car on arrête de boire plus vite quand le liquide est très froid. Les jus de fruits et autres boissons sucrées ne sont pas conseillées car elles satisfont l’envie de sucre, mais masquent le besoin d’hydratation. Si l’eau ne passe pas bien, un fond de sirop ou de jus de fruit dilué dans l’eau peut faire l’affaire. Le thé et le café, à doses raisonnables, contribuent à l’hydratation. L’alcool est à éviter.
Du côté des aliments, melon, tomates, fraises, courgettes, concombre, pastèque et yaourts sont à privilégier. L’alimentation doit rester équilibrée.
FAIRE FACE À LA CHALEUR SANS CLIMATISATION
Chez soi, il faut éviter que la chaleur envahisse le logement. Après avoir aéré en créant des courants d’air le matin, quand la température est au plus bas, l’idéal est de fermer les volets ou les stores pour éviter que le soleil tape sur les vitres. Si on n’en a pas, un film solaire sur la vitre constitue une solution relativement efficace et rapide à mettre en œuvre. Les rideaux ne servent pas à grand-chose, car ils sont à l’intérieur.
Les fenêtres doivent également être closes tant que la température extérieure est supérieure à la température intérieure. Ce n’est que lorsque la température a bien baissé dehors – en général pas avant 5 heures du matin en temps de canicule – qu’on peut les rouvrir en grand pour rafraîchir l’air intérieur.
Pour mieux supporter la chaleur, il est recommandé de se mouiller régulièrement la peau du visage, des bras, du cou et des jambes et de laisser sécher sans essuyer. On peut utiliser un brumisateur tout simple ou un gant mouillé. Une douche fraîche sans essuyage soulage aussi temporairement. Elle peut notamment favoriser le sommeil car, pour favoriser l’endormissement, la température du corps doit baisser.
Un ventilateur à la maison ou un éventail dans les transports, peuvent aider à passer ces quelques jours pénibles.
Mieux vaut éviter de faire fonctionner le four et éteindre les lampes halogènes, qui chauffent autant qu’elles éclairent !
Si on sort, il est préférable de le faire en début de matinée et de rester à l’ombre. Se protéger avec un chapeau et des lunettes de soleil est un minimum. On peut en profiter pour aller prendre le frais au supermarché (c’est gratuit), au cinéma ou au musée !
La baignade en rivière, à la piscine ou en mer est bénéfique si toutes les précautions sont prises par ailleurs pour se protéger du soleil : chapeau, lunettes, protection solaire sont indispensables.
BIEN UTILISER LA CLIMATISATION
Il est tentant de mettre la climatisation à fond, mais c’est une mauvaise idée. Il ne faut pas plus 5 à 7 °C de différence entre la pièce climatisée et l’extérieur.
PENSEZ AUX AUTRES
Vous pouvez rendre visite à vos voisins âgés ou malades pour leur prodiguer vos conseils et vérifier qu’ils mettent bien en pratique les conseils ci-dessus.
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Tarifs de l’électricité
Une baisse en trompe-l’œil
La ministre de l’environnement vient d’annoncer une baisse de 0,5 % du tarif réglementé de l’électricité le 1er août. Dix ans que ça ne s’était pas produit ! On devrait s’en réjouir… mais les usagers ne vont pas s’en rendre compte.
Après 10 ans de hausse continue, le prix du tarif réglementé de l’électricité baisse enfin. Certes de façon très modérée, -0,5 %, mais face aux +5 % régulièrement réclamés par EDF et à l’augmentation de +27 % du tarif bleu depuis 2011, la pause paraît salutaire pour les usagers.
Elle s’explique par la réforme des tarifs réglementés de l’électricité intervenue en 2014. La formule de calcul du tarif bleu a évolué pour tenir compte du prix du marché de gros de l’électricité à hauteur de 30 %, en lieu et place des coûts comptables d’EDF. La chute de ces prix du marché de gros au cours des derniers mois se solde au final par une baisse du tarif réglementé de 0,5 %.
Mais les usagers n’en verront strictement rien, c’est en effet bien peu face aux +2,5 % qu’on est en train de leur facturer à titre rétroactif ! D’autant que ce surcoût à payer porte sur toutes les consommations d’électricité comprises entre le 1er août 2014 et le 31 juillet 2015. En dépit de cette mini-baisse de 0,5 %, l’addition est salée. De plus, cette baisse ne peut être que temporaire, le tarif réglementé ne prenant pas actuellement en compte les coûts d’investissement planifiés d’EDF sur ses centrales nucléaires. C’est ce qui s’appelle reculer pour mieux sauter.
Néanmoins, cette évolution du tarif réglementé due aux prix de gros baissiers présente un avantage. Elle met en lumière les très belles marges que les fournisseurs alternatifs d’électricitéréalisent sur leurs offres tarifaires grand public. Ils ont en effet totalement cessé de s’approvisionner auprès d’EDF au tarif Arenh de 42 € le MWh pour se fournir sur le marché de gros européen à des prix très inférieurs, sans pour autant avoir répercuté cette diminution de leurs coûts sur le prix de leurs offres commerciales.
Avec sa nouvelle campagne « Energie moins chère ensemble », l’UFC-Que Choisir entend faire bénéficier un maximum d’usagers de ces baisses de prix sur les marchés de gros, tant pour l’électricité que le gaz. Le site www.choisirensemble.fr compte déjà plus de 160 000 participants, il est encore temps de s’inscrire pour obtenir les tarifs les plus bas du marché. Plus il y aura de candidats, plus les offres des enchères qui se dérouleront le 22 septembre prochain seront compétitives.
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