avec un grand merci pour la participation de Pierre Jean Llorens à cette revue de presse de début juillet :
Comment savoir si vous êtes le bénéficiaire d’une assurance-vie non versée ?
Dans un rapport très récent l’Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution(ACPR) estime à 5,4 Md€ le montant des stocks encore en déshérence à fin 2015 ! Vous pensez faire partie peut-être partie des bénéficiaires mais comment le savoir ? Quelles mesures ont été prises par le législateur pour réduire ce phénomène ?
https://www.bforbank.com/assurance-vie/actualites/assurance-vie-desherence.html
LA DÉSHÉRENCE : UN PHÉNOMÈNE DE GRANDE AMPLEUR
En pratique, il s’agit du cas où après le décès de l’assuré d’un contrat d’assurance-vie, les bénéficiaires désignés ignorant l’existence du contrat ne se sont pas manifestés auprès de la compagnie.
L’ACPR estime encore à 5,4 Md€ le montant du stock en déshérence à fin 2015, ce chiffre concernant 28 compagnies et 90 % du marché. Jusqu'à une période récente, l'assureur, même informé de ce décès, n'avait aucunement l'obligation de rechercher et de contacter le bénéficiaire. Devant l’ampleur du phénomène, le législateur est intervenu.
La loi de 2005, obligeait les assureurs à rechercher les bénéficiaires des contrats dont ils savent les souscripteurs décédés. Puis celle du 17 décembre 2007 les a soumis à de nouvelles obligations :
- vérifier chaque année que leurs assurés ne sont pas décédés, via la consultation du répertoire national d’identification des personnes physiques mis à jour par l’Insee (RNIPP).
- lors de la découverte d’un décès, ils doivent rechercher activement le ou les bénéficiaire(s) du contrat afin de leur verser les capitaux.
Plus récemment la loi dite Eckert de 2014 a complété ce dispositif.
LA LOI ECKERT EN RENFORT
Depuis le 1er janvier 2016 plusieurs mesures votées dans le cadre de la loi Eckert (un décret du 30 août 2015 précise les modalités) ont renforcé le dispositif :
- elle précise l’encadrement des frais applicables à ces contrats ainsi que les taux de revalorisation post mortem.
- l’assureur a désormais un délai de 15 jours à compter de la réception de l’avis de décès et de la prise de connaissance des coordonnées du bénéficiaire pour lui demander de fournir les pièces nécessaires au règlement.
L’ACPR s’assurera du respect des dispositions de la loi Eckert.
BÉNÉFICIAIRE POTENTIEL, SI VOUS AVEZ UN DOUTE : UNE LETTRE SUFFIT
Vous êtes peut-être l’un de ces bénéficiaires ? Pour en avoir le cœur net, faites une demande écrite auprès de l’Association pour la Gestion des Informations sur le Risque en Assurance (AGIRA)* qui a 15 jours à réception de votre dossier complet pour interroger l’ensemble des assureurs.
Vous y indiquerez :
- votre nom, votre prénom et votre adresse
- date et lieux de naissance et de décès (copie de l’acte de décès) de la personne concernée supposée avoir souscrit un contrat.
UNE RÉPONSE DANS UN DÉLAI D’UN MOIS
Si une compagnie identifie le demandeur comme bénéficiaire, elle doit l’informer dans un délai d’un mois - à réception du dossier complet - de l’existence du contrat et du montant des capitaux qui lui reviennent.
Tant que le dossier n’est pas complet, le délai ne démarre pas. Il est sans doute préférable de l’envoyer en recommandé…
LE FICHIER FICOVIE ET LES NOTAIRES
Depuis le 1er janvier 2016, lors du décès d’un proche, il suffira de mandater le notaire lors de l’ouverture de la succession pour qu’il consulte le fichier Ficovie, alimenté par les banques, assurances, institutions de prévoyance. Y figureront tous les contrats d’assurance-vie supérieurs à 7 500 euros (au 1er janvier).
DES PÉNALITÉS DISSUASIVES POUR LES COMPAGNIES
Si la compagnie traîne des pieds, le temps joue désormais en la faveur du bénéficiaire. L’article L. 132-23-1 du code des assurances alourdit les pénalités depuis le 1er janvier 2016 : le capital non versé produit de plein droit intérêt au double du taux légal durant deux mois puis, à l'expiration de ce délai de deux mois, au triple du taux légal .
Pour rappel, le taux légal applicable à un créancier particulier a été fixé à 4,54 % pour le premier semestre 2016, soit en cas de retard de paiement, un taux sur une base annuelle de 9,08 %, voire 13,62 %.
Les assureurs sont dorénavant tenus de verser à la Caisse des dépôts et consignation les contrats d’assurance-vie et de capitalisation non réclamés par les bénéficiaires 10 ans après la connaissance du décès. Consignés pendant 20 ans les fonds sont définitivement acquis à l’État 30 ans à compter de la date de connaissance du décès.
*AGIRA, Recherche des bénéficiaires en cas de décès, 1 rue Jules Lefebvre, 75431 Paris Cedex 9.
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Et si le coût de la dépendance était allégé par des aides sociales ? Le point avec le guide Retraite Plus |
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Actuellement, ce sont plus de 6 français sur 10 qui estiment ne pas pouvoir assumer seuls le coût d'une maison de retraite (TNS Sofres). Pourtant, les pouvoirs publics prennent en charge une grande partie des dépenses liées à la dépendance à travers une multitude d'aides encore trop méconnues et dont certaines ont été revalorisées dans le cadre de la loi Autonomie en vigueur depuis le 1er Mars 2016. Pour remédier à ce manque d'information, Retraite Plus, organisme Gratuit spécialisé dans l'orientation en EHPAD, sort son nouveau guide 2016 « L'APA et autres aides sociales ». |
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Rédigé par l'équipe rédactionnelle et juridique de Retraite Plus, ce guide a été conçu pour aider lesfamilles confrontées aux coûts liés à la perte d'autonomie de leur proche âgé. En effet, à domicile comme en maison de retraite, les personnes âgées peuvent bénéficier de diverses allocations destinées à alléger leur budget.
Ce livret d'une cinquantaine de pages, est un guide complet qui permet d'apporter aux aidants et aux familles, une véritable assistance en répertoriant toutes les aides et allocations dont les personnes âgées peuvent bénéficier à domicile ou en établissement.
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Pour le savoir, téléchargement gratuit du guide ici (http://bit.ly/1TLpJJt) Ou sur simple demande en appelant le : 0800 941 340 - numéro gratuit |
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Soldes
Des règles spécifiques
S’ils sont autorisés à vendre à perte durant les périodes de soldes, les commerçants n’en sont pas moins soumis à une réglementation spécifique. Quelques précisions pour profiter au mieux des soldes, en ligne ou en boutique.
Les périodes des soldes sont devenues un moment incontournable pour faire des achats tout en réalisant des économies, parfois substantielles. Mais même pendant les soldes, la réglementation s’applique.
PÉRIODE DES SOLDES
Les soldes d’hiver (du mercredi 6 janvier au 16 février), comme celles d’été (du mercredi 22 juin au 2 août), commencent à la même date et durent 6 semaines sur tout le territoire, hormis quelques exceptions liées à des particularités locales.
Depuis 2015, les commerçants ne peuvent plus pratiquer de soldes complémentaires, quand ils le souhaitent, pendant deux fois une semaine ou une fois deux semaines au cours de l’année (soldes flottants).
En dehors des soldes saisonniers, le mot « solde » ne peut pas être utilisé. Les commerçants peuvent en revanche procéder à des promotions, déstockages ou autres liquidations.
ARTICLES SOLDÉS
Les soldes ne peuvent porter que sur des articles déjà proposés à la vente et payés par le commerçant depuis au moins 30 jours. Outre le prix réduit affiché, le prix de référence avant les soldes doit être indiqué. Si vous procédez à des repérages avant les soldes, vous pouvez vous-même vérifier que le rabais porte bien sur le prix initial et non pas sur un prix artificiellement gonflé.
La réduction peut être faite par escompte à la caisse, cette modalité doit alors faire l’objet d’une publicité et l’avantage annoncé s’entend par rapport au prix de référence (- 30 % sur les étiquettes jaunes, - 50 % sur les vertes, etc.). Un commerçant peut ne solder qu’une partie de ses produits, mais il doit l'indiquer clairement (par exemple avec un panneau « Nouvelle collection non soldée »). Il lui est en tout cas interdit d’acheter des produits pour les vendre exclusivement pendant la période des soldes ou de se réapprovisionner.
GARANTIE PENDANT LES SOLDES
Que l’article soit soldé ou non, les règles en matière de garantie sont les mêmes : le commerçant est tenu d’échanger ou de rembourser un article en cas de vice caché (défaut de fabrication…). Tout article soldé est également couvert par la garantie légale de conformité (la puissance du four n’est pas celle promise, le téléviseur ne capte pas les chaînes de la TNT…) : le vendeur doit entièrement répondre des défauts de conformité existant lors de la remise du produit et qui sont présumés exister à ce moment-là s’ils apparaissent dans un délai de 2 ans (et non plus de six mois depuis le 18 mars 2016).
Mais si l’article ne convient pas ou plus (problème de taille, de choix de la couleur), le commerçant n’est pas obligé de l’échanger ou de le rembourser. Il peut accepter de le faire à titre commercial uniquement (sauf publicité contraire comme par exemple un panneau « Échange ou remboursement possible même pendant les soldes »). Il est donc fortement conseillé d’essayer les articles (même si parfois trouver une cabine disponible dans certains magasins relève de l’exploit) avant l’achat.
LES SOLDES EN LIGNE
La réglementation des soldes sur Internet est exactement la même que celle pratiquée en magasin. La principale différence tient au fait qu’il s’agit de vente à distance, les clients disposent donc d’un délai de rétractation de 14 jours à partir du jour de réception de l’article. Le client pourra ainsi échanger son article ou être remboursé, sans pénalité et sans avoir à justifier sa décision.
RABAIS PROMOTIONNELS SUR INTERNET
Dans le cadre de notre étude sur les rabais en ligne, nous avons publié cette infographie très instructive (décembre 2015).


Durant les périodes de soldes, les commerçants sont soumis à une réglementation spécifique. En ligne ou en boutique,
Pour mieux attirer les clients, Conforama lance une grande campagne « 100 % remboursés » sur certains de ses produits.
Peintures dépolluantes
Des preuves insuffisantes
La qualité de l’air intérieur est devenue un vrai sujet de santé publique. Après avoir multiplié les analyses et les alertes pour faire prendre conscience du problème, Que Choisir ne peut pas s’en plaindre. Mais les industriels ont flairé le filon commercial qui pouvait rapporter gros, et le secteur de la peinture n’y échappe pas. Dépolluer l’air du logement est un nouveau créneau porteur. Décryptage de ces peintures qui se disent « dépolluantes ».

Tout d’abord lors de notre test de peintures d’intérieur blanches, nous avons vérifié que les 4 références se présentant comme dépolluantes n’envoient pas de substances chimiques en quantité dans l’air intérieur alors qu’elles prétendent les éliminer. C’est vrai pour 3 d’entre elles, mais pas pour Colours Respirea de Castorama, particulièrement émissive 3 jours après la pose.
Ensuite, nous avons tenté d’obtenir des industriels leur procédé de dépollution. Aucun n’a accepté de nous répondre avec précision. Les peintures recourent donc à l’une ou l’autre des deux grandes techniques de dépollution qui existent sur le marché grand public : la photocatalyse et la captation chimique.
Pour la photocatalyse, qui détruit les molécules chimiques sous l’effet de la lumière, on recourt au dioxyde de titane, souvent sous forme de nanoparticules. Si l’efficacité de ce procédé est prouvée dans le traitement des effluents industriels, elle a été extrapolée aux produits grand public sans évaluation dans les conditions de vie réelles d’un logement. De plus, les nanoparticules de dioxyde de titane sont classées « cancérogène possible » et la photocatalyse peut provoquer la formation de sous-produits plus nocifs que les polluants qu’elle cherche à éliminer.
Ni l’efficacité ni l’innocuité de ce procédé ne sont démontrées dans les environnements intérieurs, ont conclu à la fois l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
La captation chimique de certains polluants, à savoir la famille des aldéhydes, qui compte le redoutable formaldéhyde, est un procédé plus récent. Elle se fait par adsorption (et non absorption car il s’agit d’un phénomène de surface). Des molécules captent le formaldéhyde, qui se fixe dans la peinture. Si ce procédé semble a priori moins problématique que la photocatalyse, il est peu documenté, d’autant que les fabricants gardent jalousement leur secret industriel. Et au-delà de la nocivité ou non, se pose la question de son efficacité. Les peintures de notre sélection semblent plus proches de ce procédé que de la photocatalyse.
LES INDUSTRIELS GARDENT LEURS SECRETS
Pour nous prononcer, nous avons demandé aux fabricants sur quelles études ils se fondaient pour afficher « peinture dépolluante » avec la mention « Efficacité prouvée ». Au vu des éléments qu’ils nous ont fournis, leurs conditions de tests sont éloignées de la réalité.
Les peintures sont exposées à un environnement nettement plus chargé en formaldéhyde que l’air intérieur de la plupart des logements. Leur efficacité, pas totale mais significative sur ces teneurs de 70, voire 100 µg/m3, ne signifie pas pour autant qu’ils seront aussi efficaces sur le formaldéhyde aux concentrations très inférieures, 20 µg/m3 en moyenne, que l’on retrouve dans les domiciles.
Ensuite, ces études sont effectuées sur une courte durée et très peu de temps après l’application, quelques jours ou quelques semaines dans le meilleur des cas. Les 6 à 7 ans d’efficacité promis par 3 peintures sont le fruit d’un calcul des fabricants. Il repose sur des données confidentielles que nous n’avons pas pu vérifier. Enfin, si les études transmises semblent montrer une absence de relargage de formaldéhyde après captation, la question des polluants secondaires n’est pas traitée. Il nous est impossible d’affirmer que la réaction chimique est complète et sans aucun risque.
En résumé, les études fournies ne permettent pas de juger de l’action dépolluante des peintures dans les conditions de vie les plus courantes, ni de leur innocuité. Quant à un test de Que Choisirsur ce volet précis, il n’a pas pu avoir lieu faute de méthode adaptée aux niveaux de formaldéhyde rencontrés dans l’habitat.
Que ce soit pour décorer ou rénover, il existe de très nombreux types de peinture : peintures d’intérieur, peintures
Peut-on trouver une bonne peinture résistante pour la cuisine et la salle de bains depuis que les glycéro ont été
Démarchage téléphonique
Bloctel concurrencé par un faux site
En quelques jours, plusieurs lecteurs nous ont signalé la présence sur Internet d’un site proposant, contre paiement, de les inscrire sur la liste anti-démarchage téléphonique du gouvernement. Bloctel.me, c’est son nom, figure même en bonne position sur certaines pages de résultats des moteurs de recherche. Les internautes ne doivent en aucun cas se laisser abuser par ce service cher et inutile.
Avec un million d’inscrits en seulement 24 heures, la liste anti-démarchage Bloctel a réussi son lancement, le 1er juin dernier. Elle a aussi rapidement attisé les convoitises. Depuis quelques jours, en effet, un site baptisé Bloctel.me est apparu sur Internet. Lui aussi permet aux internautes de s’inscrire sur la liste anti-démarchage, comme on peut le faire depuis le site officiel Bloctel.gouv.fr.
Mais contrairement au site officiel lancé à l’initiative du gouvernement, Bloctel.me, lui, émane d’une société commerciale installée sur l’île Maurice. Surtout, contrairement à ce qui se passe sur la plateforme officielle, l’inscription n’est pas gratuite sur Bloctel.me. Une fois le formulaire rempli, l’internaute est invité à payer la somme de 1 € par carte bancaire. Un tarif symbolique qui n’est qu’une façade rassurante. Sur Bloctel.me, le paiement de cet euro entraîne automatiquement un deuxième prélèvement de 69 € au titre de soi-disant « frais de traitement ». Le site a beau justifier ce tarif exorbitant par l’assistance qu’il apporte aux internautes pour les aider à s’inscrire sur la liste anti-démarchage, ses intentions purement mercantiles ne font aucun doute. Si Bloctel.me précise bien qu’il est « indépendant du service officiel Bloctel », c’est en tous petits caractères. Quant au prix, il est indiqué en bas à droite de l’écran et en lettres plutôt qu’en chiffres. Enfin, les logos officiels qui apparaissent en bas de l’écran sont ceux des « partenaires du service officiel » qui n’ont aucun lien avec Bloctel.me.
Ce n’est pas la première fois que des sociétés commerciales cherchent à faire payer les internautes pour effectuer des démarches administratives d’ordinaire gratuites. De faux sites proposent, par exemple, pour plusieurs dizaines d’euros, de recevoir un certificat de non-gage, un acte de naissance ou un extrait de casier judiciaire, ou encore de savoir si sa voiture a été placée en fourrière. De son côté, la DGCCRF a elle aussi mis en garde les internautes contre cette pratique, dans un message diffusé mardi 14 juin sur Twitter.


Cyril Brosset
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Démarchage à domicile, démarchage téléphonique… pour vous inciter à acheter, certains sont prêts à mettre les moyens.
À partir du 1er juin, les particuliers ne souhaitant plus être démarchés par téléphone peuvent s’inscrire sur la
S’ils doivent tout mettre en œuvre pour repérer la fraude, les sites ont aussi l’obligation de traiter de manière
Depuis un an, il est possible de s’inscrire sur la liste Pacitel si on ne souhaite plus être démarché par téléphone.
Perturbateurs endocriniens
Une définition très insatisfaisante
Après des années d’atermoiements, la Commission européenne propose enfin une définition des perturbateurs endocriniens. Parmi les critères retenus, l’impact avéré sur la santé humaine suscite de vives réactions.
C’était très attendu : avec près de trois ans de retard sur le calendrier qu’elle s’était elle-même donné, la Commission européenne a publié une proposition de définition des perturbateurs endocriniens. Trois critères sont retenus : le mode d’action sur le système hormonal, l’impact sur la santé humaine et le lien de causalité entre les deux. Jusqu’alors, le refus de la Commission européenne de se positionner, malgré les règles qu’elle s’était fixées, bloquait toute possibilité de réguler ces substances très présentes dans notre quotidien, comme dans les produits cosmétiquespar exemple. La définition était censée permettre de faire le tri, les produits estampillés perturbateurs endocriniens étant bannis, les autres pouvant rester sur le marché.
Les critères énoncés par Bruxelles ont pourtant suscité un rejet à peu près unanime des associations et des scientifiques experts du dossier. Car exiger que l’effet sur l’homme soit prouvé revient à dire que nous devons servir de cobayes ! Des preuves concordantes sur les animaux ne devraient-elles pas suffire à interdire les ingrédients concernés ? L’Endocrine Society, une société savante internationale regroupant des médecins et chercheurs spécialistes d’endocrinologie, a vivement réagi à la décision de Bruxelles, exprimant sa « déception » et sa « préoccupation ». « Les critères exigés par la Commission sont trop stricts pour protéger effectivement les populations. Elle a mis la barre si haut que même les produits chimiques pour lesquels il existe des preuves sérieuses de leur toxicité auront des difficultés à l’atteindre », s’inquiète-t-elle dans un communiqué publié le 15 juin. Plus de 1 300 études ont montré le lien entre perturbateurs endocriniens et infertilité, diabète, obésité, cancers hormonodépendants et troubles neurologiques, mais les effets sur l’homme mettent parfois des années – voire des générations – à apparaître, d’où l’importance des preuves recueillies sur les modèles animaux, rappelle l’Endocrine Society.
Cette définition pourrait conduire à blanchir la quasi-totalité des produits. Et on aboutirait à unintolérable statu quo. Pour l’industrie chimique, en particulier celle des produits phytosanitaires, ce serait une aubaine.
Toutefois, les dés ne sont pas jetés. Cette proposition de définition des perturbateurs endocriniens doit encore être soumise à l’approbation des États membres, avant d’arriver devant les parlementaires européens. La messe n’est donc pas encore dite.
source uf c que choisir
Et si le coût de la dépendance était allégé par des aides sociales ? Le point avec le guide Retraite Plus |
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Actuellement, ce sont plus de 6 français sur 10 qui estiment ne pas pouvoir assumer seuls le coût d'une maison de retraite (TNS Sofres). Pourtant, les pouvoirs publics prennent en charge une grande partie des dépenses liées à la dépendance à travers une multitude d'aides encore trop méconnues et dont certaines ont été revalorisées dans le cadre de la loi Autonomie en vigueur depuis le 1er Mars 2016. Pour remédier à ce manque d'information, Retraite Plus, organisme Gratuit spécialisé dans l'orientation en EHPAD, sort son nouveau guide 2016 « L'APA et autres aides sociales ». |
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Rédigé par l'équipe rédactionnelle et juridique de Retraite Plus, ce guide a été conçu pour aider lesfamilles confrontées aux coûts liés à la perte d'autonomie de leur proche âgé. En effet, à domicile comme en maison de retraite, les personnes âgées peuvent bénéficier de diverses allocations destinées à alléger leur budget.
Ce livret d'une cinquantaine de pages, est un guide complet qui permet d'apporter aux aidants et aux familles, une véritable assistance en répertoriant toutes les aides et allocations dont les personnes âgées peuvent bénéficier à domicile ou en établissement.
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