https://www.harmonie-mutuelle.fr/web/particuliers/newsletter-12/dossier-prevention
Une nouvelle façon de prendre soin de soi
Au quotidien, il est important d'acquérir de bons réflexes pour préserver sa forme physique et
mentale. Pour vous y aider, Harmonie Mutuelle met à votre disposition des services de prévention personnalisés innovants.
Coaching personnalisé en ligne : Betterise
Comment prendre soin de soi de manière ludique et sans contrainte ?
Véritable compagnon de votre quotidien, Betterise vous propose un accompagnement sur mesure, accessible gratuitement depuis votre ordinateur ou votre smartphone. Chaque jour, retrouvez des conseils, des quiz, des défis adaptés à votre profil et même des recettes de cuisine.
Sans oublier des programmes de coaching personnalisés : plus d'une quinzaine de thématiques sont abordées afin de faire le tour de votre environnement de vie et de vos besoins : retrouver un bon équilibre alimentaire, reprendre une activité sportive, limiter sa consommation de tabac, réduire son mal de dos, gérer son stress, sans oublier le sommeil…
Betterise en pratique :
- Un service de prévention gratuit pour l'adhérent Harmonie Mutuelle. Une fois inscrit, il est possible de parrainer 2 proches, adhérents ou non d'Harmonie Mutuelle.
- Accessible sur le web, via les applications IPhone, Android et Apple Watch.
- Compatible avec près de 30 objets connectés du quotidien (cf. guide de la santé connectée).
Un service sur mesure :
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Santé connectée : faites le bon choix !
Depuis quelques années, les objets connectés* trouvent leur place dans notre quotidien, notamment en matière de santé. Ces nouvelles technologies, bien utilisées, apportent des réponses efficaces aux nouveaux besoins de santé, notamment avec l'augmentation des maladies chroniques (diabète, hypertension, surpoids, maladie cardiaque…)
Mais face à la multitude d'objets de santé connectés, pas facile de faire le bon choix ! Pour vous aider à vous y retrouver, Harmonie Mutuelle a mis en place un guide d'achat en ligne afin de bénéficier d'informations de qualité et de comparer les différents produits existant sur le marché. Objectif : vous permettre de trouver le(s) objet(s) connecté(s) répondant le plus à votre pratique d'Internet et surtout à vos besoins de santé.
Totalement indépendant, ce guide propose des évaluations d‘objets connectés bien-être et de dispositifs médicaux connectés réalisées par des experts (médecins, Juristes…) : fiabilité des mesures, transparence des fabricants, protection des données personnelles, avis d'utilisateurs…
Surveiller sa tension, suivre son niveau d'activité physique pour lutter contre les effets de la sédentarité ou mesurer sa glycémie en historisant automatiquement les prises… autant de fonctionnalités pratiques qui deviennent possibles grâce aux objets connectés. Le tout étant de réaliser un achat adapté et donc efficace pour sa santé !
Plus d'1 Français sur 2 pense que la santé connectée jouera un rôle important au cours de sa vie dans les années à venir.
https://www.harmonie-mutuelle.fr/web/particuliers/newsletter-12/acs-et-cmu
ACS et CMU : Relèvement des plafonds
Au 1er avril, le niveau de ressources pour bénéficier de la CMU-C (Couverture Maladie Universelle Complémentaire) ou de l'ACS (Aide pour l'acquisition d'une Complémentaire Santé) a été revalorisé.
Pour une personne seule en métropole, le plafond d'attribution de la CMU-C est de 8 653 €/an, soit 721 €/mois et de 11 682 €/an pour l'ACS (plafond CMU-C + 35 %), soit 973 € par mois.
A savoir
La CMU-C est une protection complémentaire santé gratuite qui couvre la plupart des dépenses de santé à 100 %. Elle est accordée aux personnes à revenus modestes remplissant certaines conditions de résidence et de ressources (ressources inférieures à un plafond qui varie en fonction de la composition du foyer).
L'Aide au paiement d'une Complémentaire Santé (ACS) est également accordée sous certaines conditions de résidence, de situation et de ressources. Elle permet de financer sa mutuelle grâce à une réduction de la cotisation annuelle.
Comment obtenir ces aides :
la CMU-C ou l'ACS?
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05 JUIN 2016 |
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http://www.60millions-mag.com/2016/06/03/ces-stations-service-qui-ont-profite-de-la-penurie-10465
Ces stations-service qui ont profité de la pénurie

Voilà qui tombe bien mal : le prix des produits pétroliers raffinés est reparti à la hausse sur le marché de Rotterdam depuis mi-mai. Une hausse des carburants était donc difficilement évitable dans la foulée.
Cette augmentation est intervenue alors que notre pays était en proie à des tensions sociales autour du projet de loi travail. Le 17 mai, les premiers dépôts de pétrole ont été bloqués par les opposants, puis la plupart des raffineries ont été affectées par des grèves. Redoutant une pénurie de carburant, nombre d’automobilistes se sont précipités dans les stations-service, ce qui a accru le risque de manquer d’essence et de gazole.
Très vite, les consommateurs nous ont signalé des hausses anormales, ce qui laissait penser que certaines stations-service profitaient de la situation pour doper abusivement leurs tarifs.
Une étude à partir des chiffres officiels
Le 25 mai, nous faisions un premier point sur la situation. Il apparaissait que l’essentiel des hausses constatées était imputable à l’augmentation du prix du pétrole lui-même. Mais, face à la persistance de signalements troublants, nous avons poursuivi les investigations.
Chaque station étant tenue de signaler toute évolution de tarifs aux autorités, nous nous sommes plongés à nouveau dans la base de données publiques sur laquelle s’appuie le comparateur de prix officiel du gouvernement, à partir d’un échantillon de 3 380 stations-service (voir la note méthodologique sous l'article).
Forts de ces informations, nous publions une liste de 33 stations-service qui, en France métropolitaine, ont augmenté le prix du gazole de plus de 10 % entre le 18 et le 24 mai (sauf erreur de saisie de leur part, au moment de renseigner le comparateur gouvernemental).
1 % des stations ont dépassé 10 % de hausse
Dans cette période d’une semaine, le prix du litre de gazole a en moyenne augmenté de 3,7 %, ce qui est déjà considérable. Un tiers des stations-service de notre échantillon ont boosté leur prix au-dessus de cette moyenne.
Certaines stations, dont nous publions la liste sous cet article, ont bien abusé de la situation en dopant le prix du gazole de plus de 10 %. Elles ne représentent heureusement que 1 % de notre échantillon.
Dans cette liste, on trouve un peu de tout, du petit pompiste indépendant à l’hypermarché. L’on remarque deux stations parisiennes BP, cinq centres E. Leclerc, plusieurs Super U, quelques pompes des Mousquetaires (Netto, Intermarché) et une demi-douzaine de stations de Carrefour de proximité.
Ces stations ont un point commun : il s’agit pour la plupart de points de vente indépendants qui fixent eux-mêmes leurs tarifs. Un signe, sans doute, que les grands réseaux ont, eux, plutôt joué le jeu de la modération des hausses.
42 centimes de hausse au litre
Le champion de notre échantillon est une station Avia située à Sevran (Seine-Saint-Denis), avec + 31,2 %, soit 42 centimes supplémentaires par litre de gazole. Le 24 mai, elle vendait le litre à 1,759 € ! « Les automobilistes étaient déjà bien contents de trouver du carburant chez nous, vous savez », commente un employé de cette station, où le gazole se vendait toujours 1,47 € le 31 mai.
Le deuxième est le supermarché Match de Villeneuve-d’Asq (Nord), où l’on ne se rappelle pas avoir augmenté tant que ça les prix (il s’agit pourtant de leurs déclarations). « On reçoit des prix conseillés du siège, puis l’on s’aligne sur les tarifs des stations à proximité », explique le directeur. Peu importe si ces stations concurrentes sont prises d’une soudaine fièvre inflationniste contagieuse…
Lionel Maugain, Emmanuel Masset-Denèvre
Une liste de stations-service ayant augmenté leurs tarifs de plus de 10 %
Augmentation | ||
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Sevran (93) | Avia | 31,2 % |
Villeneuve-d'Ascq (59) | Match (supermarché) | 28,1 % |
Fournes (30) | Avia | 26,4 % |
Le Touvet (38) | Dyneff | 18,5 % |
Pellouailles-les-Vignes (49) | Netto (supermarché) | 18,2 % |
Carcassonne (11) | E.Leclerc (supermarché) | 17,6 % |
Loisin (74) | Super U (supermarché) | 14,7 % |
Belleville-sur-Vie (85) | Breteche Express (indépendant) | 14,4 % |
Mouriès (13) | Station du Vallat (indépendant) | 14,3 % |
Nouvion (80) | Carrefour Contact (supérette) | 14,0 % |
Cormontreuil (51) | Cora (hypermarché) | 13,5 % |
Saint-Fons (69) | Carrefour Market (supermarché) | 12,9 % |
Soucelles (49) | Carrefour Contact (supérette) | 12,6 % |
La Chappelle-Achard (85) | Avia | 12,5 % |
Paris (75) | BP (avenue Paul-Doumer, 16e) | 12,5 % |
Paris (75) | BP (place de la Porte-Maillot, 16e) | 12,5 % |
Objat (19) | Carrefour Market (supermarché) | 12,4 % |
Saintes-Maries-de-la-Mer (13) | Station Les Flamands (indépendant) | 12,3 % |
Vaison-la-Romaine (84) | Super U (supermarché) | 11,9 % |
Vaires-sur-Marne (77) | Carrefour Market (supermarché) | 11,8 % |
Compiègne (60) | Intermarché (supermarché) | 11,3 % |
Montataire (60) | E.Leclerc (supermarché) | 11,3 % |
Condrieu (69) | Carrefour Market (supermarché) | 11,1 % |
Tencin (38) | U Express | 11,0 % |
Le Grand-Lucé (72) | Intermarché (supermarché) | 11,0 % |
Parigné-l’Êvêque (72) | Super U (supermarché) | 11,0 % |
Chaponnay (69) | E.Leclerc (supermarché) | 10,7 % |
Brignoles (83) | E.Leclerc (supermarché) | 10,6 % |
Bray-sur-Somme (80) | Van der Straeten (indépendant) | 10,4 % |
Gonesse (95) | E.Leclerc (supermarché) | 10,3 % |
Tourlaville (50) | Manche Hydrocarbures (indépendant) | 10,3 % |
Saintes (17) | Esso Express | 10,3 % |
Suippes (51) | Carrefour Contact (supérette) | 10,1 % |
Note méthodologique
Ce classement a été établi sur la base d’un échantillon de 3 380 stations qui ont actualisé le prix du gazole les 17-18 mai d’une part, et les 23-24 mai d’autre part. Nous avons calculé la différence entre les deux valeurs déclarées par le distributeur de carburants à l’administration pour la mise à jour du comparateur du gouvernement.
http://www.60millions-mag.com/2016/06/02/inondations-comment-se-faire-indemniser-10466
Inondations : comment se faire indemniser

Quelles sont les premières mesures à prendre ?
La première chose à faire, c’est de mettre en œuvre toutes les mesures de sauvegarde possibles : enlever l’eau ou la boue, mettre les meubles au sec… Bref, il faut éviter que les dégâts ne s’aggravent. Si vous ne le faisiez pas, l’assureur pourrait vous le reprocher.
Mettez également au sec tous les documents importants, notamment les factures. Le plus tôt possible, pensez à faire des photos ou des vidéos qui montrent bien les dégâts subis, cela pourra vous servir plus tard.
De quel délai dispose-t-on pour déclarer le sinistre ?
Plus vite votre assureur sera prévenu, plus vite il pourra envoyer un expert, s’il le juge nécessaire, et plus vite il pourra donner son accord pour les travaux. Rappelons à ce sujet que les travaux ne doivent pas être engagés sans l’accord de l’assureur.
Le délai de déclaration de sinistre est mentionné dans votre contrat multirisques habitation, et il ne peut être inférieur à 5 jours ouvrés à compter du jour où vous avez eu connaissance du sinistre. Ce délai peut être dépassé en cas de force majeure vous empêchant d’effectuer cette déclaration dans les temps.
Lorsque la commune est déclarée en état de catastrophe naturelle, vous bénéficiez d’un délai plus long, jusqu’à 10 jours après la publication de l’arrêté interministériel de l’état de catastrophe, pour déclarer le sinistre. Mais cela ne sert à rien d’attendre.
Tous les dégâts seront-ils indemnisés ?
Si votre commune est déclarée en état de catastrophe naturelle (toutes les communes concernées par les inondations le seront, selon les annonces gouvernementales), tous les biens couverts par la garantie « dommages » incluse dans les contrats multirisques habitation seront indemnisés : le mobilier et le matériel abîmés ou disparus, les frais de remise en état des sols et des murs, etc. La garantie catastrophe naturelle couvre également les dommages « directs » tels que les frais de pompage, nettoyage et désinfection.
En revanche, certains éléments, comme les parkings, clôtures, jardins ou plantations, ne sont pas forcément couverts. Pour savoir ce qui est couvert ou pas par la garantie « dommages », reportez-vous à la rubrique « les biens assurés » de votre contrat d’assurance habitation.
Pour la voiture, il faut qu’elle soit assurée tous risques. Vous ne serez pas indemnisé pour une voiture assurée « au tiers », qui ne couvre que votre responsabilité civile vis-à-vis des tiers ou des passagers.
En revanche, si jamais votre commune n’était pas déclarée en état de catastrophe naturelle, vous ne seriez pas couvert car les inondations font partie « des événements naturels d’intensité anormale non assurables », comme le précise la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA).
Quid des dépenses annexes, comme les frais de relogement ?
La garantie catastrophe naturelle ne couvre pas les dommages « indirects » tels que les frais de relogement, les dommages liés aux coupures d’électricité ou encore les jours de travail perdus.
Cela dit, vous avez peut-être souscrit par ailleurs une garantie d’assistance susceptible de prendre ces frais en charge. Certaines assurances couvrent, en partie ou intégralement, les frais de relogement. Cette indemnité est souvent calculée sur la base du loyer annuel ou de la valeur locative du bien sinistré, en fonction du temps nécessaire à sa réfection à dire d’expert. Elle est généralement limitée à un an.
Certains contrats d’assurance habitation prévoient également une garantie « perte des denrées alimentaires » en cas de coupure d’électricité prolongée.
Comment déclarer le sinistre ?
Vous pouvez déclarer votre sinistre dans un premier temps par un simple appel à votre assureur. Pour établir votre demande d’indemnisation, vous devez remettre à l’assureur un descriptif détaillé des pertes que vous avez subies et la liste chiffrée de tous les objets perdus ou endommagés. Vous pouvez lui fournir tous les justificatifs utiles : factures d’achat ou de réparation, actes notariés, contrats de location, expertises, photos, témoignages…
Un expert désigné par l’assureur fixera ensuite le montant des dommages en accord avec vous. Si les dégâts sont très importants, vous pouvez vous faire assister et conseiller par un expert de votre choix. Certes, son intervention a un coût, mais elle peut être utile !
Des franchises s’appliquent-elles ?
Dans la plupart des contrats, une franchise – autrement dit, le montant restant à votre charge – est appliquée.
En cas de catastrophe naturelle, elle est obligatoirement appliquée sur le montant de l’indemnisation. Elle est fixée à 380 € pour les habitations, véhicules à moteur et autres biens à usage privé. Pour les biens à usage professionnel, elle est de 10 % du montant des dommages, avec un minimum de 1 140 €.
Comment se faire rembourser ?
Il vous faudra transmettre une liste chiffrée de tous les objets perdus ou endommagés, et ajouter tous les éléments de preuve possibles : factures d’achat ou de réparation, contrats de location, expertises, photos, témoignages de voisins…
Lorsque l’état de catastrophe naturelle est déclaré, les assureurs mettent généralement en place des cellules spécifiques de traitement des demandes. L’indemnisation se fait alors assez rapidement. Légalement, l’indemnisation doit avoir lieu au plus tard dans les trois mois qui suivent la publication du décret, mais l’assureur peut prévoir des délais plus rapides.
N’hésitez pas à lui demander une avance : dans de telles situations, la plupart des assureurs savent se montrer tout à fait compréhensifs. Souvent, ils viennent même signer les chèques sur place, sans plus de formalités que ça.
Si vous faites appel à des artisans, attention aux tarifs : certains pourraient profiter de la situation pour appliquer des prix prohibitifs. Votre assureur risque de refuser de prendre tout en charge s’il estime que la facture dépasse les limites du raisonnable. Exigez un devis détaillé avant toute intervention, et souvenez-vous que, même en cas d’urgence, le professionnel doit vous remettre un ordre de réparation constatant l’état des lieux.
Florian Pierrat et Fabienne Loiseau
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Intempéries et catastrophe naturelle Assurance et indemnisation
Fortes pluies, inondations, orages et rafales de vent peuvent causer des dégâts importants. Que l’état de catastrophe naturelle soit reconnu ou non, les modalités de déclaration du sinistre auprès de son assureur et d’indemnisation doivent respecter certaines règles. Explications et conseils.
DÉCLARATION DE SINISTRE
C’est la première démarche à réaliser dans les 5 jours ouvrés après avoir eu connaissance du sinistre. Il faut adresser un courrier à votre assureur ou se déplacer dans une de ses agences. Il s’agit, en priorité, de l’informer du sinistre dont vous êtes victime avec les références de votre contrat d’assurance.
Adressez votre déclaration de sinistre même si vous avez dépassé ce délai. L’assurance ne peut pas refuser de vous couvrir à cause de ce simple retard. Notre lettre type vous permettra de vous défendre face à un éventuel rejet de votre dossier.
Vérifiez que les biens endommagés sont couverts par votre contrat d’assurance multirisque habitation (MRH). Les arbres, les murs de clôture ou les équipements de jardin par exemple, ne sont pas toujours pris en compte. Consultez également la liste des exclusions énumérées dans votre contrat.
Déclaration complémentaire
Reportez-vous aux conditions générales de votre contrat d’assurance pour connaître les formalités à accomplir, les pièces à fournir et les mesures d’urgence à prendre.
En général, vous devez, dans les plus brefs délais, préciser les circonstances du sinistre, ses causes et fournir un état des dommages et tous justificatifs utiles à l’étude de votre dossier : photos des biens après la tempête et avant si possible, garantie des appareils électroménagers, factures d’achat, de réparation ou de travaux d’artisan, etc. Envoyez votre dossier en recommandé avec accusé de réception (AR) ou apportez-le en personne à l’assureur.
Conservez les biens endommagés jusqu’au passage de l’expert et, le cas échéant, veillez à les maintenir dans l’état où les a réduits le sinistre. Si vous souhaitez démarrer les travaux de réparation sans attendre l’expert, consultez d’abord l’assureur.
Rôle de l’assureur
Il vous indiquera si votre demande entre dans le cadre des garanties de votre contrat multirisque habitation. Si c’est le cas, l’indemnisation interviendra après le passage d’un expert le cas échéant. En cas de refus de prise en charge, il est nécessaire que les pouvoirs publics prennent un arrêté de catastrophe naturelle pour que vous soyez indemnisé.
L’INDEMNISATION
L’importance des dégâts peut ralentir le processus d’indemnisation. Les petits sinistres ne nécessiteront pas obligatoirement la visite d’un expert. Le montant de l’indemnisation est souvent déterminé sur la base d’un devis communiqué à la compagnie d’assurance. Une éventuelle franchise sera appliquée au montant de l’indemnisation si votre contrat le prévoit.
Pour les sinistres plus importants, l’expert d’assurance évaluera l’indemnisation. Différentes formules de garanties existent : valeur à neuf, valeur de remplacement, valeur à dire d’expert. Selon le cas, l’indemnisation sera réduite en fonction de la vétusté des biens endommagés sans oublier l’application de la franchise.
Quant au délai de versement de l’indemnisation, il est prévu dans le contrat d’assurance (art. R. 112-1 du code des assurances). Sauf en cas d’incendie et de catastrophe naturelle (3 mois), ces délais sont souvent longs. Il faut soit patienter, soit contacter votre assureur pour accélérer l’étude de votre dossier.
LA GARANTIE TEMPÊTE
Au titre de la garantie « tempête », votre assurance MRH vous indemnisera des dommages causés par le vent sur vos biens immobiliers, vos meubles et objets de valeur (art. L. 122-7 du code des assurances). Sont couverts les dégâts survenus pendant le sinistre et au cours des 48 heures suivantes. Mais les constructions légères, stores, vérandas et les clôtures sont généralement exclus. Lisez attentivement votre contrat d’assurance.
Suite à votre déclaration de sinistre, votre assureur pourra vous demander une attestation de la station météorologique la plus proche prouvant que le vent avait une intensité anormale. Il faut en principe des rafales atteignant plus de 100 km/h ou que le vent ait endommagé des bâtiments et des arbres dans un rayon de 5 km autour de chez vous.
Un expert envoyé par l’assurance fixera le montant de l’indemnisation en déduisant la vétusté des biens endommagés (sauf garantie valeur à neuf) et une éventuelle franchise. Votre contrat vous donnera tous les détails.
EN CAS D’ARRÊTÉ MINISTÉRIEL DE CATASTROPHE NATURELLE
Les dégâts causés par une inondation, une coulée de boue, un glissement de terrain, une avalanche, la sécheresse ou un tremblement de terre ne donnent lieu à indemnisation que si l’évènement est déclaré « catastrophe naturelle ». Sans arrêté interministériel de catastrophe naturelle, l’assureur pourra refuser de couvrir vos dommages.
C'est à l'État qu'il appartient de constater la situation de catastrophe naturelle et ainsi de déclencher le processus d'indemnisation (art. L. 125-1 du code des assurances).
Seule la publication d’un arrêté interministériel au Journal officiel permet de faire jouer cette garantie. Il précise notamment les communes touchées par la catastrophe ainsi que les périodes concernées. L’indemnisation se fera via un fonds spécial financé par tous les assureurs.
Les biens couverts
Seuls vos biens couverts par une assurance habitation bénéficient de la garantie catastrophe naturelle. Cette garantie ne porte donc pas sur tout votre patrimoine. Vos biens non couverts par l’assurance ne peuvent faire l’objet d’une indemnisation. Si votre mobilier de jardin n’est pas couvert par votre assurance MRH, la garantie catastrophe naturelle ne s’appliquera pas. Relisez attentivement votre contrat d’assurance pour connaître précisément les biens assurés et ceux qui sont exclus.
Les dommages couverts
Sont couverts par la garantie les dommages matériels directement liés à l'évènement de catastrophe naturelle.
Par exemple, la perte des contenus d’un congélateur suite à une coupure de courant n’est pas indemnisable même si la coupure est la conséquence de la catastrophe. Par contre, si le congélateur a été submergé, suite à une inondation, son contenu est indemnisable.
Les frais indirects (dépenses de relogement, location d’un véhicule…) ne donnent pas lieu à indemnisation, sauf s’ils sont énumérés au contrat. Par ailleurs, la loi ne prévoit rien pour les dommages corporels.
Par ailleurs, le remplacement des documents administratifs détruits ou endommagés ne nécessite pas le paiement de taxe ou droit (timbre fiscal). Il faudra présenter à l'administration concernée (préfecture pour la carte grise, par exemple) un double de la déclaration de pertes réalisée auprès des services de police ou de gendarmerie.
La déclaration de sinistre en cas de catastrophe naturelle
Si vous ne l’avez pas déjà fait avant, vous disposez de 10 jours à partir de la publication de l’arrêté de catastrophe naturelle au Journal officiel pour effectuer votre déclaration de sinistre auprès de votre assurance.
Véhicules et catastrophe naturelle
Peu importe que le véhicule (auto, moto, caravane…) ait été inondé, noyé, écrasé ou renversé, il ne sera indemnisé que si vous avez un contrat auto comportant une garantie dommages pour votre véhicule, c’est-à-dire incendie, dommages tous risques ou tous accidents, dommages collision (art. L. 125-1 du code des assurances). L’assurance responsabilité civile auto obligatoire (dite assurance aux tiers) ne suffit pas, même avec un arrêté de catastrophe naturelle.
Si vous êtes couvert, une franchise maximale de 380 euros sera appliquée.
L'indemnisation en cas de catastrophe naturelle
Montant
La garantie catastrophe naturelle couvre le coût des dommages matériels directs subis par les biens immobiliers et mobiliers dans les limites et conditions prévues par le contrat d’assurance. L’indemnité est donc calquée sur celle de l’assurance incendie du contrat multirisque habitation.
Elle sera calculée, selon les contrats, sur la valeur à neuf ou déduction faite de la vétusté, sauf pour les immeubles non reconstructibles (indemnisés à valeur à neuf). L’indemnité doit inclure la TVA.
Franchises
La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle permet de plafonner le montant de la franchise qui vous sera applicable.
Il est prévu une franchise maximale de 380 euros pour les habitations et les biens qui n’ont pas un usage professionnel. Elle sera de 1 520 euros si les dommages sont imputables à un mouvement de terrain consécutif à la sécheresse ou à une réhydratation du sol.
L’assuré ne supporte qu'une seule franchise pour les dommages causés à ces biens, quel que soit le nombre de biens couverts par son contrat, dès lors que l’origine des dommages est le même.
La franchise peut être majorée si votre commune n’est pas dotée d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles. Elle sera modulée selon le nombre de constatations de l’état catastrophe naturelle intervenue au cours des cinq dernières années.
- Au troisième arrêté, la franchise est doublée ;
- au quatrième arrêté, la franchise est triplée ;
- au cinquième arrêté, la franchise est quadruplée.
Délai d’indemnisation (art. L. 125-2 du code des assurances)
Votre assurance doit vous avoir indemnisé dans les 3 mois :
- de la date de remise de l'état estimatif des biens endommagés ;
- ou de l'arrêté de catastrophe naturelle, si sa publication est postérieure.
Une provision sur les indemnités doit vous être versée dans les 2 mois :
- de la date de remise de l'état estimatif des biens endommagés ;
- ou de l'arrêté de catastrophe naturelle, si sa publication est postérieure.
Chauffage Et si vous achetiez une forêt pour le bois de chauffage ?
De plus en plus de ménages investissent dans des parcelles boisées pour se chauffer. Un choix potentiellement intéressant, mais qui suppose une bonne analyse préalable.
Selon l'indicateur national du marché des forêts 2016, publié le 18 mai, le nombre de transactions pour les surfaces boisées non bâties de 1 à 10 hectares a progressé de 6,9 % l'an dernier. Il a augmenté d'un tiers (32 %) depuis 2007, ce qui contraste avec l'atonie du marché des grandes forêts (plus de 100 ha), sur lequel 110 transactions seulement ont été enregistrées en 2015.
Tous les particuliers qui achètent une petite forêt ne recherchent pas du combustible. Il faut également compter avec les chasseurs, ou ceux qui veulent diversifier leur patrimoine. Selon les auteurs de l'étude (1), néanmoins, la hausse actuelle est clairement imputable à « la recherche d’un approvisionnement en bois de chauffage ». Plus de sept millions de ménages se chauffaient au bois en France en 2015, contre 6 millions seulement au début des années 2000.
L'achat est-il un calcul financièrement judicieux ? La réponse est délicate, car de très nombreux facteurs entrent en jeu. Il y a d'abord le prix de l'hectare. Selon l'indicateur national, il est de 4 000 € en moyenne. Il peut descendre en dessous de 600 € pour du taillis sans desserte routière et dépasser les 12 000 € s'il s'agit de chênes centenaires en bordure d'agglomération.
Un hectare de forêt géré correctement peut produire 10 m3 de bois de chauffage annuel, ce qui suffit à chauffer une maison. Ce rendement est pérenne : il n'est pas nécessaire de raser intégralement la parcelle pour l'obtenir.
Selon le site Quelleenergie.fr, qui se base sur l'analyse de plusieurs milliers de bilans énergétiques, un ménage qui se chauffe au bois a acheté en moyenne 895 € de combustible en 2015. À 5 000 € l'hectare (droit de mutation compris), l'achat d'une parcelle boisée serait donc amorti en quelques années seulement. Bien entendu, il faut l'exploiter vous-même. L'opération n'a aucun intérêt si vous sous-traitez la taille et le transport à un professionnel. Le coût d'une tronçonneuse thermique n'est pas très élevé, mais c'est un outil dangereux. Il vous faudra également une remorque. La barbe de bûcheron est en option.
DES CRITÈRES NOMBREUX ET INDÉCIS
Bien d'autres facteurs entrent en ligne de compte. Une étude du CNRS recense 1,4 forte tempête susceptible de faire tomber des arbres (vent à plus de 100 km/h) chaque année en France. Votre forêt est également exposée aux maladies, voire aux incendies. En fonction de la région et des essences plantées, les arbres pousseront plus ou moins vite et chaufferont plus ou moins bien. Tous les bois ont à peu près le même pouvoir calorifique par kilo, mais la densité et le taux d'humidité est très variable d'une essence à l'autre. Vous devez d'ailleurs prévoir un espace de stockage, car il n'est pas envisageable de brûler du bois vert.
Autant dire que l'achat d'une forêt pour se chauffer est à examiner soigneusement. Bien conduit, c'est un investissement potentiellement judicieux. Dans tous les cas, il est moins risqué que les placements dans des forêts de teck tropicales, dont Que Choisir a déjà souligné les inconvénients. Si vous aimez la nature, enfin, il peut être passionnant.
STÈRE, CORDE ET MÈTRE CUBE
Le stère : (et non pas la stère) correspond à un mètre cube de bois empilé, à base de buches d'un mètre de long. C'est une unité non officielle.
Le mètre cube apparent : c'est la référence légale. À la différence du stère, il peut être constitué de buches de dimensions variables. Plus elles sont courtes, plus le 1 m3 « apparent » se réduit. Des bûches de 1 m de long débitées en tronçons de 25 cm n'occupent plus que 0,6 m3, car il y a beaucoup moins de vide. C'est encore plus net avec des granulés ou du bois compressé.
La corde : survivance de l'ancien régime, elle ne correspond à rien de précis. La corde en question entourait le volume de bois vendu, mais sa longueur varie de 6 m à 14 m selon les régions, ce qui rend assez savoureux les multiples forums consacrés à la question de savoir combien de cordes il faut pour passer un hiver...
Retrouvez les règles de base pour choisir ses bûches avec soin ainsi que notre dossier sur les poêles à granulés.(1) L'indicateur est établi par la Société forestière, filiale de la Caisse des dépôts, et Terres d’Europe-Scafr, bureau d’études, pour la Fédération nationale des sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (FN Safer).
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VIENT DE PARAÎTRE,
dans Études et résultats,
n°963, Juin 2016 Alexis Montaut (DREES)
En 2014, les organismes privés d’assurances (mutuelles, sociétés d’assurances et institutions de prévoyance) ont perçu 67 milliards d’euros de cotisations et versé 47 milliards de prestations au titre des risques sociaux, soit presque un tiers de leur activité.
Les risques sociaux sont des événements qui affectent les conditions de vie des ménages en augmentant leurs besoins ou en diminuant leurs revenus, et dont la société a organisé la prise en charge via le système de protection sociale. Ils comprennent la maladie, le handicap, l’accident du travail ou la maladie professionnelle, la vieillesse, la survie, la famille, l’emploi, le logement et la pauvreté ou l’exclusion sociale.
La complémentaire santé représente la majorité de l’activité des organismes d’assurances au titre des risques sociaux (52 % des cotisations collectées), devant l’assurance retraite (20 %). Depuis 2011, les cotisations collectées sur le champ des risques sociaux, notamment pour la couverture vieillesse (retraite et dépendance), sont plus dynamiques que sur l’ensemble du marché de l’assurance. En définitive, les organismes privés d’assurances ont financé 6,6 % des prestations sociales en 2014.
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Difficultés financières et sphère sociale ne font pas bon ménage
Parler de ses problèmes financiers ?
A la famille pourquoi pas...
mais sinon « NON » répondent les français !
76% des français n'en parleraient pas - ou auraient du mal à l'assumer - auprès de leur entourage social
Sondage OpinionWay réalisé en avril 2016 pour StayHome
À Montpellier, le 16 juin 2016 - Aujourd'hui les difficultés financières n'arrivent pas qu'aux autres, et peuvent même aller jusqu'à la perte de sa résidence principale. Les 15 000 propriétaires saisis chaque année en sont la preuve. Ce sujet, bien qu'abordé relativement facilement auprès de ses proches, est tabou dans la vie sociale, comme l'atteste le sondage OpinionWay pour StayHome, qui en révèle les conséquences sociales, économiques et psychologiques. Les répercussions les plus significatives concernent l'aspect psychologique (1/4 des français craignent l'incompréhension et l'isolement), les relations avec l'entourage (37% redoutent de demander financièrement de l'aide) mais aussi l'aspect matériel (59% sont soucieux de chercher un nouveau logement). Aujourd'hui, StayHome -solution de portage immobilier - propose justement d'aider ces propriétaires endettés : ils continuent d'occuper leur bien en étant locataire tout en le rachetant une fois les difficultés passées.
La perte de son logement :
un sujet tabou dès lors que l'on approche la sphère « sociale » pour près de 60 % des français
Selon le sondage OpinionWay, on note une tendance positive en ce qui concerne les cercles proches où la perte de son logement serait un sujet abordé sans problème auprès des enfants (59%) et des parents (60%). Ces chiffres diminuent quelque peu dès qu'on se tourne vers les amis : moins d'1 français sur 2 en parleraitfacilement.
« Les chiffres sont - au premier abord - plutôt positifs à l'égard du cercle restreint familial. Sur le terrain, la réalité est plus pessimiste et pour beaucoup de familles que nous rencontrons le sujet est réellement tabou. Même auprès des parents, enfants, amis, beaucoup n'osent pas en parler. La perte de sa maison est souvent la conséquence de plusieurs mois, plusieurs années de problèmes financiers restés sous silence » expliquent les fondateurs de StayHome.
En revanche, dès que l'on touche la sphère « sociale » le sujet devient plus tabou : 76% ont du mal à l'assumer ou n'en parleraient pas à leurs collègues et 77% àleurs voisins. Les chiffres explosent et montent même jusqu'à 80% (dont 58% n'en parleraient absolument pas à leur employeur et 65% à leur concierge) pour des cercles encore plus éloignés.
En cause ? Le regard d'autrui, l'isolement et l'incompréhension pour 1/4 des français. Au-delà de l'important impact psychologique, la crainte de devenir un fardeau pour ses proches préoccupe :
- 37% des français redoutent de demander une aide financière à leurs proches (enfants, parents, amis)
- 25% d'entre eux redoutent de revivre chez leurs parents. Les personnes de moins de 35 ans - en recherche d'indépendance - déclarent se sentir particulièrement concernées par cette conséquence (pour 44% d'entre eux).
Une inquiétude particulièrement féminine ! En effet, 44% des femmes redoutent de demander de l'aide à leur entourage (versus 30% chez les hommes) et 30% ne souhaitent pas retourner vivre chez leurs parents (versus 19% chez les hommes).
« A travers notre expérience StayHome, nous voyons au quotidien des personnes faisant appel à nous envahies par la honte. Notre expérience terrain montre que cette problématique est récurrente chez les séniors. En effet, nous voyons régulièrement des retraités qui ont aidé financièrement leurs enfants (achat d'une maison, création d'une société, ...) et qui se retrouvent alors en difficulté. Et jamais, ils ne leur en parlent par peur de les culpabiliser. Pourtant, les difficultés, il faut en parler autour de soi : cela permet de se sentir moins seul mais aussi de se pencher à plusieurs sur les solutions possibles » affirme Patrick Drack, cofondateur de StayHome.
Se faire saisir : une vie quotidienne bouleversée
La saisie de sa maison engendre de nombreuses difficultés : Où vivre ? Comment financer les frais d'une nouvelle installation ? Quelles conséquences au quotidien ?OpinionWay a posé la question aux français.
La perte d'un logement induit en effet des conséquences plus terre à terre liées à la vie privée et professionnelle :
- 59% des français redoutent de devoir trouver un nouveau logement
Avec pour répercussions :
- Perte affective de son ancienne maison
- Trouver un nouveau bien en location (seul choix qui s'impose dans cette situation) mais cela exige un bon dossier (revenus, garants, ...)
- Conséquences financières (dépôt de garantie + frais d'agence parfois)
- Temps passé
Les hommes redoutent plus que les femmes cette conséquence directe sur la vie quotidienne (61% VS 56% de femmes).
- 24% de perdre leur travail
La vie professionnelle peut directement pâtir de l'angoisse crée au sein de sa vie privée. Les 18-24 ans - récemment arrivés sur le marché du travail - se sentent particulièrement concernés par cet aspect (pour 44%).
- 19% une séparation, voire un divorce
Avec le stress engendré par la perte de son logement, les difficultés de couple vont de pair. Pris dans l'engrenage des difficultés, le couple passe parfois au second plan.
- 15% d'être obligés de changer les enfants d'école
Déjà perturbés par la perte de leur chez-soi, les enfants vont parfois devoir s'adapter en plus à un nouvel environnement scolaire : nouveaux lieux, nouvelle maîtresse, nouveaux copains, ... autant de changements parfois mal vécus !
« La simple vente de sa maison ne constitue pas en soi la fin des difficultés financières. Au quotidien, nous constatons que le bien est vendu au prix inférieur à celui du marché, et donc il peut subsister des dettes pendant des années puisque le montant de la vente n'aura pas suffi à les éponger. Se faire saisir son bien, n'est pas la seule conséquence de grosses difficultés financières. Difficultés personnelles et organisationnelles s'ajoutent et compliquent la situation. Notre approche permet justement de faire face « plus simplement ». Nous n'avons pas de baguette magique mais nous assurons un rééquilibrage financier sans bouleverser le quotidien des familles concernées » précise Christian Lachaux, cofondateur de StayHome.
Avant d'en arriver à la saisie de son bien, des alternatives existent StayHome, solution de portage immobilier
Le but : Aider les propriétaires endettés à se remettre à flot financièrement, sans qu'ils aient à se séparer définitivement de leur maison / appartement.
Le portage immobilier, kesako ? Le propriétaire endetté vend temporairement son bien à un ou plusieurs particuliers investisseurs (appelés « porteurs ») et continue à l'occuper en tant que locataire. Une fois les difficultés passées, l'opération les propriétaires rachètent leur bien au prix payé par les porteurs dans les cinq années qui suivent.
StayHome permet aux propriétaires endettés de conserver leur bien et par la même occasion d'éviter les conséquences psychologiques et matérielles qui en découlent sur toute la famille.
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A propos de StayHome :
StayHome est une marque exploitée par la SAS Équité finance créée en 2011 et spécialisée dans les opérations immobilières destinées à aider les propriétaires en difficulté financière. Équité Finance est une entreprise de l'économie sociale et solidaire (ESS) qui a été agréée entreprise solidaire début 2014. StayHome est la 1ère plateforme Française et Européenne de Portage immobilier solidaire. Elle met en relation des particuliers, appelés Porteurs, qui souhaitent donner une vraie valeur à leur investissement immobilier, et des propriétaires en recherche de capitaux pour solder leurs dettes ou lancer un projet professionnel. Composée de 4 personnes, l'équipe StayHome prévoit en 2016 un développement important en France pour répondre aux enjeux majeurs du marché. Pour plus d'information :http://www.stayhome.fr/
Contacts presse - Etycom : Aelya Noiret -Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 06 52 03 13 47
*Fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers
Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Sondage OpinionWay pour StayHome, solution de portage immobilier » et aucune reprise de l'enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé.
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À LA UNE
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Euro 2016 Les arnaqueurs n’ont pas attendu le coup d’envoi
Les vendeurs de faux billets et de maillots de contrefaçon comptent bien profiter de l’Euro 2016 pour écouler leurs stocks. Ils ne sont pas les seuls à surfer sur cet événement planétaire. En ligne aussi, des jeux pour mobiles truffés de publicités et des applications vérolées visent les amateurs de football.
Après le carton jaune adressé aux hôteliers dont les tarifs ont flambé en amont de la compétition, « Que Choisir » sort le carton rouge en cette journée de coup d’envoi de l’Euro de football. Jusqu’au 10 juillet, la France va accueillir 24 équipes pour 51 matchs, au grand plaisir des 7 à 8 millions de supporters attendus au total. Qu’ils soient dans les tribunes ou devant leur téléviseur, ce sont des cibles de choix pour les margoulins.
DES FAUX MAILLOTS EN PAGAILLE
En mai, les douaniers lyonnais ont saisi une centaine d’ensembles polo-short aux couleurs des pays en lice pour l’Euro 2016, probablement destinés à être revendus sur des étals dans la rue. Le 6 juin, à Dunkerque, c’est une cargaison de 1 200 faux maillots et shorts de l’équipe d’Espagne qui ont été découverts dans un poids lourd. Face à ces afflux de marchandises de contrefaçon, les douaniers conseillent de se renseigner sur le prix officiel des maillots et de s’orienter vers les vendeurs agréés. Les douaniers seront présents en nombre aux abords des stades pour surveiller les vendeurs à la sauvette. Au-delà de l’aspect économique de la contrefaçon sur les emplois en France, « ces faux produits, qui fleurissent notamment aux abords des stades et qui dupent les consommateurs, comportent beaucoup de risques toujours plus importants, à la fois pour la santé et la sécurité », a déclaré mercredi Christian Peugeot, président de l’Unifab (Union des fabricants pour la protection internationale de la propriété intellectuelle). Il cite la présence, dans les contrefaçons, de colles toxiques, de teintures allergènes et de matériaux ne répondant pas aux normes en vigueur.
GARE AUX FAUX BILLETS
Comme lors de chaque grand événement, il convient de se méfier des billets dont le prix semble trop attractif. Les vendeurs ont mis en place des sites de vente qui leur permettent de faire d’une pierre deux coups : soutirer de l’argent en vendant des faux billets, et récupérer les données bancaires des acheteurs. L’UEFA a mis en place une extension pour navigateur Internet, Brandsays (https://www.brandsays.com/fr/download/), qui vérifie l’authenticité des sites de vente.
Les faux billets peuvent aussi circuler par courriel : leurs pièces jointes peuvent contenir des virus affectant l’ordinateur ou récupérant les données bancaires. En toute circonstance, il ne faut pas ouvrir les messages d’expéditeurs inconnus, a fortiori lorsqu’ils promettent une « bonne affaire ».
ATTENTION AUX FAUX LOGICIELS DE VISIONNAGE DES MATCHS
Outre les courriels vérolés, la société de sécurité informatique Trend Micro invite les supporters à se méfier des sites ou messages proposant aux internautes de télécharger un fichier permettant de visionner les matchs en temps réel. Là encore, il s’agit de logiciels malveillants qui affecteront l’ordinateur. Les matchs sont, de toute façon, visibles gratuitement sur les sites de TF1 et de M6, ainsi que sur celui de beIN Sports (sur abonnement).
DES JEUX MOBILES TRUFFÉS DE PUBLICITÉS
De son côté, la société d’antivirus Avast met en garde contre certaines applications mobiles. Sous le couvert de noms génériques, comme « Soccer 2016 » ou « Football 2016-2025 », elles se présentent comme des jeux surfant sur l’Euro 2016 et la Copa America. « Pour en avoir testé plusieurs depuis le Google Play Store, ces applis ne sont pas toutes de la qualité de celle de la FIFA et certaines se révèlent même être des adwares – ces logiciels qui diffusent des publicités intempestives. C’est pourquoi il est important que les utilisateurs les reconnaissent », explique Jan Piskacek, analyste des menaces mobiles chez Avast.

Morgan Bourven
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ACS et CMU : Relèvement des plafonds
Au 1er avril, le niveau de ressources pour bénéficier de la CMU-C (Couverture Maladie Universelle Complémentaire) ou de l'ACS (Aide pour l'acquisition d'une Complémentaire Santé) a été revalorisé.
Pour une personne seule en métropole, le plafond d'attribution de la CMU-C est de 8 653 €/an, soit 721 €/mois et de 11 682 €/an pour l'ACS (plafond CMU-C + 35 %), soit 973 € par mois.
A savoir
La CMU-C est une protection complémentaire santé gratuite qui couvre la plupart des dépenses de santé à 100 %. Elle est accordée aux personnes à revenus modestes remplissant certaines conditions de résidence et de ressources (ressources inférieures à un plafond qui varie en fonction de la composition du foyer).
L'Aide au paiement d'une Complémentaire Santé (ACS) est également accordée sous certaines conditions de résidence, de situation et de ressources. Elle permet de financer sa mutuelle grâce à une réduction de la cotisation annuelle.