Le Bon Coin est utilisé par les internautes pour vendre divers objets. Via les petites annonces, il est donc possible de trouver un acquéreur assez facilement. Les mauvaises surprises sont parfois présentes et les fausses entreprises se multiplient. Ce système descroquerie était également très bien construit avec un faux compte PayPal. Ce dernier est utilisé sur la toile, car ce portefeuille électronique permet dacheter sans utiliser les numéros de sa carte bancaire. Ce sont les policiers de Brest qui ont réussi à dénoncer cette arnaque selon Le Télégramme. Selon le journal, le système aurait atteint dune dizaine de victimes. Dans le département du Var, une première plainte est déposée à la fin du mois doctobre. La personne avait utilisé le site Le Bon Coin pour vendre une tablette numérique.
Une arnaque très bien rodée
Après avoir envoyé le produit, cette habitante de Saint-Raphaël na jamais reçu le paiement pourtant, un reçu PayPal avait été envoyé. Ce dernier est envoyé lorsque la somme est disponible sur le portefeuille électronique. Malgré la présence de ce mail, la personne ne voit aucun montant crédité sur son compte. Au final, les enquêteurs ont constaté que ce reçu était un faux et quil nétait relié à aucun propriétaire de compte PayPal. Cette victime avait donc envoyé le colis à une adresse à Brest. Les policiers ont ainsi pu remonter la piste pour démasquer cette vaste arnaque. Après sêtre intéressé à cette première affaire, les fonctionnaires se rendent rapidement compte que cette habitante du sud de la France nest pas la seule victime. De nombreux internautes ont subi le même problème sur le site Le Bon Coin. Les marchandises étaient toujours envoyées à la même adresse et le faux reçu PayPal était dans la boîte mail.
Les policiers décident de se rendre à cette adresse. En pensant trouver lescroc, il découvre une jeune femme originaire de Brest. Au final, larnaque était beaucoup plus complexe que prévue et la suite des investigations sannonçait très compliquée. La jeune femme âgée de 29 ans ne connaissait absolument rien de ce dossier. Cest une entreprise britannique qui lavait recrutée via Internet deux semaines auparavant. Son travail était très simple, elle devait utiliser son adresse pour recevoir les colis et les renvoyer au Ghana. Pour effectuer ce service, elle percevrait 1400 euros, un contrat de travail était également signé. Les enquêteurs vérifient, ce dernier est faux et la société britannique nexistait pas. La jeune femme était également une victime.
Selon Le Télégramme, une partie des colis a pu être retrouvée, la valeur est estimée à 20 000 euros. Par contre, la jeune femme peut faire un trait sur son salaire, les responsables ne devraient pas être inquiétés par cette affaire puisquil est impossible de les identifier au Ghana. Ce trafic étant assez rentable, il devrait rapidement trouver une autre personne pour jouer à la « boîte aux lettres », faites donc attention !